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Accueil du site > Tribune Libre > Badinter est mort, vive la Peine de mort

Badinter est mort, vive la Peine de mort

Robert Badinter ayant eu l'amabilité de nous débarrasser le plancher, l'heure sonne à la vue de l'état de la situation dans notre pays de revoir son œuvre d'un œil critique.

À l’occasion de la mort de Robert Badinter, permettez-moi de voler la citation suivante à Maître de Castelnau :

À chaque disparition d’une personnalité importante, posons-nous la question de savoir quelle ligne adopter :

• la ligne romaine : de mortuis nil nisi bonum (d’un mort on ne doit dire que du bien)

• la ligne Voltaire : nous devons des égards vivants, aux morts nous ne devons que la vérité

• la ligne Westlake : d’un mort, si ne vous ne pouvez pas dire du mal, ne dites rien

 

Malgré sa retraite on devine tout à la foi son talent et sa longue pratique. Hélas, je ne suis ni doué pour les louanges ni porté à être une âme charitable et donc une fois de plus opterais pour Voltaire. On donne habituellement à Robert Badinter crédit pour avoir éliminé la peine de mort en France. Pourtant, au-delà de la position idéologique, est-ce une bonne chose ?

Nous devons comprendre comment agit la peine de mort sur une société, son application et peut-être réfléchir à un tout autre périmètre pour celle-ci.

 

Car condamner est facile, un bourreau inconnu du juge assumera le traumatisme d’enlever la vie. Depuis toujours, la méthode fut pratiquée, en tout cas dès les premiers codes de loi la mort accompagne l’arsenal répressif.

Avaient-ils alors d’autres solutions ? Entretenir un prisonnier coûte cher et même les travaux forcés ne compensent probablement pas la dépense. La peine de mort peut alors être lue comme un mal nécessaire. Le consensus social est une obligation dans une société agraire à la limite de la survie. Les déviants posent un problème insoluble autrement.

Cela nous choque, mais il convient de remettre la situation de cette époque dans les esprits. Ces sociétés pratiquaient l’exposition, autre nom pour l’infanticide et jusqu’à la révolution industrielle, la plupart des orphelinats furent remplis non pas d’enfants dont les parents étaient morts, mais de bébés abandonnés.

Des familles prêtes à exposer leurs propres enfants n’ont forcément pas une immense tendresse pour des criminels et une certaine insensibilité naît des contraintes du temps.

En ce sens, l’abolition de la peine de mort peut s’assimiler à un progrès lié à l’amélioration générale des conditions de vie. Nos sociétés sont désormais capables d’assumer la dépense nécessaire pour nourrir et entretenir un prisonnier.

A ce titre, restait pour seule motivation des échelles de peines la vengeance et celle-ci ne devrait pas être la base d’une justice humaine. Robert Badinter avait donc la partie facile pour décrire ses adversaires comme des barbares.

Pourtant, au-delà de l’aspect idéologique, de la joie de ne plus être contraint de sacrifier des gens et donc de courir le risque d’une erreur judiciaire, avons-nous réfléchi à la peine de mort ?

 

Je parle d’avoir sérieusement réfléchi et pris en compte tous les aspects.

L’argument de Robert Badinter pour sortir Patrick Henry de la guillotine était que ce dernier avait manifesté contre ladite peine de mort. Celle-ci n’exerçait donc aucune dissuasion. Merveilleux raisonnement de juriste pour qui tout est blanc ou noir.

Essayons maintenant de découper le monde réel en plus petites cases, pour rendre sa compréhension certes plus complexe, mais aussi plus pertinente.

Imaginez qu’il existe un moyen de quantifier l’homme sur un axe "bien" "mal". C’est impossible, mais pour la démonstration nous allons le présupposer. Egoïsme, goût de la violence, du lucre, luxure, sadisme… Voilà l’un des côtés, l’autre sera générosité, esprit de sacrifice, dévouement aux autres. Nous obtenons ainsi une courbe qui va du "bien" vers le "mal".

En général, la répartition est une courbe gaussienne, où le gros de l’effectif est dans la cloche au centre.

On va présupposer ce modèle réalisable, avec aux extrémités une minorité infime de candidats à la sanctification, oublieux d’eux-mêmes au profit des autres et à l’opposée, une poignée de monstres. Evidemment, ces classifications morales ne sont pas justes. Souvent le dévouement aux autres est une fonction de l’éloignement : Pulsion primale de sacrifice envers ses enfants et sa famille nucléaire, puis au fur et à mesure de l’éloignement du cercle, l’esprit de dévouement diminue. Parfois, se sacrifier pour ses petits implique aussi des choix nuisibles à la société. Napoléon tenta ainsi de maintenir son fils le roi de Rome sur le trône alors que la dynastie Napoléonienne constituait le principal l’obstacle à la paix. Vous noterez par exemple que la société spartiate marginalisait la famille en faveur d’une vie communautaire.

Malgré ces limites, nous adopterons ce modèle avec des individus extrêmes, mais rares et au milieu une immense majorité où bien et mal s’équilibrent.

Nous voilà donc avec ce que l’on peut considérer comme une approximation réaliste de notre population au plan moral. Maintenant, nous devons intégrer une troisième dimension : Le niveau social.

Là encore, le niveau social ne se laisse pas réduire en chiffres. Comment agglomérer capital social, culturel, économique ou le prestige. Seul le capital économique se laisse plus ou moins mettre en chiffres (Je vous épargne le thème des valeurs des titres de propriétés). Une fois de plus, nous allons nous supposer pour la démonstration capable de mettre ce fameux niveau social en chiffres.

Nous allons alors croiser la courbe bien mal et le niveau social, voilà notre population au plan individuel. Vous le réalisez alors, nous aurions un équilibre, mais celui-ci rendrait la société non viable.

Il existe donc de la part de la société, un facteur de pression sociale : La contrainte financière vous force à modérer votre gourmandise, la police et la crainte de la prison font que vous ne sautez pas sur la première jolies personne dans la rue pour satisfaire vos envies sexuelles. Sinon, vous risquez bien vite de vous retrouver hébergé par l’état et comme la plupart des gens ne le souhaitent pas, ils évitent de se comporter ainsi. En réalité, la pression sociale joue avant et réduit nombre de petit comportements. Vous allez plutôt offrir des fleurs à la jolie personne, comportement valorisé et non la brutaliser, comportement condamné.

Seulement, cela fonctionne pour le gros de la population, mais deux catégories de personnes échappent à cette classification :

Les sociopathes, insensibles à la réprobation morale ou à la crainte du châtiment, eux se laissent mener par leurs pulsions. Voilà la première catégorie. En général celle qui commet les actes les plus horribles qui révoltent la population.

Voilà, au passage ceux que Robert Badinter a retirés de sous l’échafaud. La société révoltée crie vengeance et la peine de mort constitue un moyen de la venger.

Eh bien, je vais vous choquer, mais je partage largement l’opinion abolitionniste sur ce sujet en raison de deux objections principales :

  • Tout d’abord, la société se charge d’un meurtre et il n’est jamais bon d’introduire ce type d’idée dans le corps social, cela augmente la tolérance à la violence ce qui est assez nuisible. Ainsi, on multiplie les micro-agressions qui semblent peu importantes au vu du reste. Celle où les deux parties considèrent qu’il ne s’est rien passé qui mérite que l’on en parle.

  • Second, les conditions d’enquêtes ne sont pas réunies. Le corps social hurle à la vengeance. Les forces de polices sont donc mises sous pression pour livrer des résultats rapides et trouver un coupable. Souvenez-vous du traumatisme que fut l’affaire Gregory et l’incapacité de la Justice à désigner le responsable. La police enquête avec dévouement et compétence, mais il s’agit de découvrir un individu sociopathe qui a cédé à une pulsion. Un pur acte de rencontre. La probabilité d’une erreur judiciaire est donc très importante.

Dès lors, la peine de mort interdit tout retour en arrière et comme elle s’exerce sur une population insensible à la sanction vous n’avez pas un véritable effet de dissuasion qui justifierait ce châtiment.

 

Voila peu ou prou les termes du débat comme il fut porté par Robert Badinter. Certes, mais ce fameux effet de dissuasion justement ? Qu’en est-il ? Ne joue-t-il jamais ? N’y a-t-il pas des crimes avec préméditation ?

Voilà le périmètre réel sur lequel la peine de mort pourrait avec profit entrer dans le débat. Des actes particulièrement dommageables à la société commis avec préméditation.

Et là, vous le constatez, la criminalité, notamment en col blanc est visée. En supprimant la peine de mort en totalité, Robert Badinter mettait aussi sa classe à l’abri du seul châtiment véritablement redoutable pour elle.

Les amendes ? Oui pour une famille sur la plage avec une bouteille de rosé, 135€ par 5 c’est non pas dissuasif, mais meurtrier.

Mais pour ceux capables de se payer une bouteille à deux mille euros, l’amende représente juste une augmentation mineure des frais. Cette peine est donc inutile si vous voulez viser une population dotée d’un important capital économique. Celle riche d’un capital social et de prestige est, elle, réputée capable de se débarrasser de telles condamnations.

La prison, oui, elle effraie, mais vous vous souvenez de Patrick Balkany ? Là encore, tout le monde n’est pas égal et la maison d’arrêt WIP est bien différente des quartiers pour le Lumpenproletariat ou le commun des mortels.

Elle constitue donc surtout un manque à gagner pour les malheureux qui n’ont pas comme Epstein la possibilité de sortir tous les jours pour vaquer à leurs affaires.

Voila les paramètres à arranger.

Le besoin s’en fait-il sentir ? Dans une optique de nation unie, ou la solidarité est de rigueur, la question se pose, mais sommes-nous toujours dans ce cas ?

Combien de nos brillants génies déclarent aujourd’hui se sentir mieux à New-York que dans le nord ? Le divorce entre les soi-disant-élites et leur peuple est prononcé pour de nombreuses raisons, mais c’est le travail des peuples qui permet aux pseudos-élites improductives de subsister. Il convient donc d’avoir un code pénal adapté pour inciter celles-ci à œuvrer dans le sens de l’intérêt du pays.

Tout d’abord, il faut savoir imposer le principe de peines individuelles. Aujourd’hui l’état couvre de sa responsabilité trop de soi-disant décisionnaires. Sur les personnels de contrôle et d’exécution, le système est adapté, mais pour les échelons supérieurs, il sera nécessaire de se montrer bien plus exigeant.

Quiconque veut intégrer les rangs supérieurs de l’administration où vous flirtez avec la politique ou le personnel de haut rang doit s’engager à accepter pour ses crimes un code pénal hors normes, bien plus exigeants.

Dans celui-ci, librement consenti, la peine de mort aurait sa place. Ainsi les citoyens seraient protégés contre l’arbitraire, mais les responsables comptables de leurs actes !

Évidemment, beaucoup protesteront, mesure Robespierriste entendrons-nous, car la peine de mort ne saurait être en aucun cas justifiée.

Oserais-je face à leur sagesse nourrie de préjugés et de dogmes m’inscrire en faux ?

Rappelons-nous justement la sagesse Robespierriste :

La vertu sans la tyrannie est sans force, la tyrannie sans la vertu n’est que despotisme.

A l’époque de Robespierre le monde comptait un milliard d’habitants, la France, pays le plus peuplé d’Europe vingt millions. Depuis ? Notre planète compte huit milliards d’habitants et la France soixante-cinq millions. Le même état compte donc trois fois plus d’habitants, ajoutez-y la progression du PIB, la production de richesses a été multipliée par vingt ou trente. L’état qui prélevait mal environ vingt pourcents de la richesse nationale en contrôle aujourd’hui plus de la moitié.

Si la croissance du PIB par tête joue pour les deux parties, les deux autres grandeurs créent un écart en faveur de l’état. Trois fois deux et demi, cela donne à l’état un avantage de huit contre un par rapport à la situation à la fin de la monarchie.

Vous étonnez-vous encore de la COVID ? De la loi de plus en plus totalitaire dictée par les administrations ? Une force que rien n’arrête tend à s’étendre et le citoyen est aujourd’hui moins en mesure de lutter que son devancier de 1789.

L’état contrôle et régente trop d’aspect de la vie sociale, ses légistes ont été remplacés par des savants mercenaires, des médecins devenus auxiliaires de la sécurité sociale, des journalistes stipendiés des hauts fonctionnaires tout puissants.

Ses clientèles de fonctionnaires, de receveurs d’aides sociales, représentent des segments importants de la population.

Enfin, les moyens de communication modernes permettent à la très haute hiérarchie de peser très vite en bas. Speer, dans ses mémoires mentionnait des unités contraintes à exécuter des ordres suicidaires car donnés en direct depuis le cœur de l’Allemagne.

Ils permettent aussi à une poignée d’individus de disperser massivement un message sans intermédiaire.

Face à une telle puissance, le contribuable est écrasé et malgré les contrôles, les soi-disant protections, il peut-être condamné à la mort sociale. Il vous suffit d’observer comment sont rédigées les lois de conscription en Ukraine ou par exemple le fameux décret de réquisition en cas de menace : Prison plus un demi-million d’amende. Autrement dit : Un fonctionnaire qui risque un blâme peut dépouiller un citoyen de l’ensemble de ses biens et personne n’est choqué par de telles menaces.

Or, comme le montre l’image, les personnes payées pour créer les règles disposent d’une impunité de fait et de nombreux privilèges nécessaire par construction pour leur permettre d’accomplir leur fonction sociale. On comprend que de tels avantages attirent, pourquoi se donner la peine d’accomplir une carrière avec les sacrifices en termes d’efforts, de temps et de vie de famille, si ce n’est pour bénéficier de ces privilèges ?

Selon, l’histoire officielle, ces gens le font par vertu et désir de servir la nation. Dois-je y croire ? Ma faible confiance dans la nature humaine m’incite à répondre non. Le bénéfice doit être : Salaire, ou honneurs que l’état peut dispenser avec générosité, mais nous devons nous assurer que l’abus de pouvoir exercé contre le citoyen doit être sévèrement réprimé.

La peur doit changer de camps et les hauts fonctionnaires doivent rendre des comptes : Le quittus en sortie de fonction doit devenir obligatoire. Ces gens doivent tout risquer : Leur vie, leur fortune, leur honneur sacré, il y aura moins de candidats, mais au vu des résultats du personnel actuel, le risque de perte de qualité est négligeable et cela constituera une occasion de revoir des organigrammes administratifs pléthoriques !


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67 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 18 mars 13:55

    La peine de mort, dans un pays de couilles-molles, vous n’y songez pas !

    Un pays qui s’indigne à l’idée de castrer les pédophiles...

    Allons... Allons... Soyez raisonnable et laissez le plan se dérouler conformément aux projets de nos Maîtres...


    • Jules Seyes 18 mars 16:48

      @Clocel
      Méa Culpa,
      j’avoue mon penchant à lutter contre le systéme, même si ses moulins risquent de m’envoyer voler dans les étoiles !
      Je suis un réveur !


    • Brutus S. Lampion 18 mars 13:59

      Pareil pour les élus : pas de « démocratie » sans mandat impératif. Sinon, le mot est aussi creux qu’une coquille vide.


      • Clocel Clocel 18 mars 14:10

        @S. Lampion

        Pas de démocratie, tout court, dès l’instant où tu conditionnes ton avenir à une « majorité » d’abrutis média-contrôlés, tu ne dois pas te lamenter d’avoir une vie de merde.

        Comme on fait son lit on se couche...

        Sans compter que lors de la dernière tournante démocratique, tout le monde a pu admirer l’intervention opportune de Monsieur Plus, et que même la cocue principale n’a pas trouvé utile de s’en offusquer.


      • Brutus S. Lampion 18 mars 14:23

        @Clocel

        les systèmes qui s’autobaptisent actuellement « démocraties » ne sont pas l’expression de majorités, mais l’assemblage improbable et monstrueux de minorités antinomiques qui ne s’allient, par un pacte sulfureux, que pour accéder à la portion de pouvoir qui les intéresse (économique surtout, mais aussi idéologique, sécuritaire, sociétal, etc.)
        ces « démocraties-là » sont des dictatures de minorités sectaires
        hélas, là où je te rejoins, c’est qu’il ne faut pas attendre grand chose de la masse soumise qui a accepté confinement et vaccins avec autant d’enthousiasme....
        alors, comme disait mon voisin du dessus, « que faire » ?


      • Clocel Clocel 18 mars 14:52

        @S. Lampion

        M’emmerde pas ! La démocratie n’a jamais existé nulle part et surtout pas en Grèce, c’est juste l’instrument le plus subtil pour écraser la gueule de la majorité en lui donnant l’impression de participer, ce qui n’était d’ailleurs même pas le cas dans l’expression originale.

        Que faire ? Mais comme d’hab, libérer les instincts des masses, c’est brutal mais nécessaire ne serait-ce que pour refaire communauté.


      • cevennevive cevennevive 18 mars 14:24

        Bonjour Jules Seyes,

        Comme d’habitude de votre part, un article propre à nous faire réfléchir profondément...

        Mais la « peine de mort », même aujourd’hui, n’est-elle pas appliquée de façon désinvolte par quelques dirigeants de Pays qui veulent partir en guerre contre tous et n’importe qui, même contre ceux qui ne nous ont pas offensés ???

        Bon, là je ne plaisante même pas !

        Quant à la peine de mort appliquée aux US, il s’avère qu’au moins 40 % des condamnés à cette peine étaient innocents, après que l’ADN ait été accepté par les tribunaux. C’est un peu troublant, non ?


        • Jules Seyes 18 mars 16:54

          @cevennevive
          Bonjour,
          je vous remercie.
          Vous avez raison, j’attire votre attention sur le fait que :
          Ces condamnés aux US le sont pour des crimes de sang et que ceux.ci sont exclus de mon périmétre. J’attire votre attention sur cette partie du texte :

          Eh bien, je vais vous choquer, mais je partage largement l’opinion abolitionniste sur ce sujet en raison de deux objections principales :

          • Tout d’abord, la société se charge d’un meurtre et il n’est jamais bon d’introduire ce type d’idée dans le corps social, cela augmente la tolérance à la violence ce qui est assez nuisible. Ainsi, on multiplie les micro-agressions qui semblent peu importantes au vu du reste. Celle où les deux parties considèrent qu’il ne s’est rien passé qui mérite que l’on en parle.

          • Second, les conditions d’enquêtes ne sont pas réunies. Le corps social hurle à la vengeance. Les forces de polices sont donc mises sous pression pour livrer des résultats rapides et trouver un coupable. Souvenez-vous du traumatisme que fut l’affaire Gregory et l’incapacité de la Justice à désigner le responsable. La police enquête avec dévouement et compétence, mais il s’agit de découvrir un individu sociopathe qui a cédé à une pulsion. Un pur acte de rencontre. La probabilité d’une erreur judiciaire est donc très importante.

          Dès lors, la peine de mort interdit tout retour en arrière et comme elle s’exerce sur une population insensible à la sanction vous n’avez pas un véritable effet de dissuasion qui justifierait ce châtiment.

          Deuxio, oui, elle peut-être appliquée avec légéreté. 
          mais je vous renvoie à cette partie : Le quittus en sortie de fonction doit devenir obligatoire. 

          J’aurais pu, il est vrai introduire dans l’article les garanties à y apporter, notament un jury large.
          Ensuite, ces gens ont les moyens d’avoir de bons avocats, donc ils auront toutes les garanties du procés pénal !


        • cevennevive cevennevive 18 mars 17:24

          @Jules Seyes,

          Je partage tout à fait vos arguments.
          C’est pourquoi ma conviction va à l’encontre de cette abomination : mettre fin à la vie, quelle qu’elle soit.
          Et je ne voudrais pas être celui qui pratique des IVG, des euthanasies, celui qui appuie sur un bouton pour tuer, même un assassin, celui qui a attaché cet assassin sur la chaise, et ceux qui, présents, regardent.


        • L'apostilleur L’apostilleur 19 mars 13:02

          @cevennevive
          « ..ma conviction va à l’encontre de cette abomination : mettre fin à la vie, quelle qu’elle soit.. »
          Votre avis doit être partagé généralement. 
          La question se pose pour les victimes, c’est moins facile.

          https://onenpensequoi.over-blog.com/2021/11/la-peine-de-mort-un-serpent-de-mer-enterre.html


        • lecoindubonsens lecoindubonsens 18 mars 16:35

          Cela m’étonne qu’aucun journaliste sérieux n’ait fait un bilan du nombre de morts avec et sans peine de mort.

          Même si l’exercice est difficile et sans doute avec une approximation ...

          • Combien de morts évités si la peine de mort avait été appliquée après le premier crime des récidivistes ?
          • Combien de condamnés exécutés à tort ?
          • Et donc, quel bilan ?
          • Sans parler de l’économie sur les places de prisons ...

          Les partisans de l’abolition mettront sans doute 1* avec des commentaires « pas le droit de tuer »

          Certes sans guillotine, beaucoup trop barbare, mais convaincu qu’il vaut mieux tuer des criminels que de laisser tuer des innocents.

          Sans doute quelques erreurs possibles, c’est affreux ! comme pour les actions des chirurgiens, comme pour la conduite automobile, les avions , etc.

          Et pourtant, on maintient les chirurgiens les autos et les avions.


          • Jules Seyes 18 mars 16:55

            @lecoindubonsens
            Avec une nuance,
            Ces crimes sont involontaires.
            Là, il y a une décision d’envoyer l’innocent à la mort et souvent un manquement de l’état qui discrédite le systéme.
            La véritable perpétuité serait une meilleure solution !


          • lecoindubonsens lecoindubonsens 18 mars 20:28

            @Jules Seyes « La véritable perpétuité serait une meilleure solution ! »
            Je respecte votre préférence, mais je ne la partage pas.
            Outre le coût important de votre solution, la vie en prison me semble à éviter car difficile pour ceux qui n’en sortiront jamais (à moins de transformer les prisons en club de vacances, ce qui serait scandaleux), et difficile aussi pour le personnel vivant toujours avec le risque. Prison à réserver à ceux qui sont suspectés d’être « dangereux à vie » et en attente de jugement.


          • Jules Seyes 18 mars 21:10

            @lecoindubonsens
            Je vous l’accorde, la solution est chère, mais nos sociétés sont plus riches.
            Après, il reste à définir les modalités d’incarcération.


          • chantecler chantecler 18 mars 18:11

            Comme autre sujet il y a aussi le retour de la taille et de la gabelle .

            En ce qui concerne les privilèges c’est réglé !

            Ils sont rétablis .


            • Seth 19 mars 14:43

              @chantecler

              J’avais aussi pensé aux impôts sur les tours et les fenêtres. Ou aussi la dîme, pourquoi pas. smiley


            • Com une outre 18 mars 18:11

              Jolie utopie que la fin de l’article. Nous sommes dans le chemin exactement inverse. Les fonctionnaires d’états sont de plus en plus déresponsabilisés, de moins en moins de comptes à rendre. Parce qu’il y a aussi collusion entre l’exécutif et le judiciaire, ce que la théorique séparation des pouvoirs voulait empêcher. Aux hauts fonctionnaires, j’ajouterai les juges, qui aujourd’hui sont sur-politisés, ne faisant pas leur travail, ou le sabotant, intouchables qu’ils sont, devenus autant que les politiques une plaie de notre société. La question est « comment stopper la décadence systémique en cours ? », celle qui nous éloigne de plus en plus de ce que nous pouvons appeler une société.


              • Jules Seyes 18 mars 20:57

                @Com une outre
                Vous avez raison, mais je ne penses pas qu’il soit encore possible de gouverner longtemps comme aujourd’hui.
                J’écris pour précipiter la fin car plus la liquidation viendra vite, mieux ce sera.
                Mais nous devrons avoir réfléchit à la suite et j’ai la prétention d’apporter un raisonnement neuf, avec des options hors du débat aujourd’hui.


              • quijote 18 mars 19:58

                Je suis pour le rétablissement de la peine de mort.

                Moi, ce sont les affaires de gangs de violeurs pakos en Grande-Bretagne qui m’ont intégralement retourné sur le sujet. Si on m’écoutait, c’est peine de mort à la chaîne pour ces putain de prédateurs.

                La peine de mort est indispensable. Le soleil noir qui nous regarde nuit et jour. Il y a des gens qui vont au delà du supportable. Dès lors, il ne faut plus les supporter. Peine de mort, affaire réglée. Simplicité, efficacité. La peine de mort, c’est la dernière part de sauvagerie d’une civilisation avancée. Il faut donc la conserver à tout prix. Quand on n’est plus QUE civilisé, on devient une proie facile. La peine de mort, c’est la civilisation qui dit au prédateur qu’il a intérêt à se tenir dans le cadre du supportable. Sinon, la civilisation sait redevenir sauvage et t’éliminer purement et simplement.

                Narcisse Badinter adorait s’écouter parler. Il admirait sa propre grandeur d’âme... Un vrai type bien ! Comme certains sur ce site même.

                Le gauchisme et le narcissisme pathologique sont liés de façon extrêmement surprenante...


                • Jules Seyes 18 mars 20:55

                  @quijote
                  Le problème est que dés la première enquête mauvaise, vous aurez la responsabilité de cette sauvagerie.
                  L’insupportable n’est pas une excuse et il ne s’agit pas non plus d’admirer sa grandeur d’âme, mais de protéger l’état et sa fonction de protection de la population.
                  Il faut donc des moyens inattaquable quitte à renoncer à des options qui peuvent au plan individuel nous satisfaire.


                • quijote 18 mars 21:34

                  @Jules Seyes

                  Non. Il y a des culpabilités prouvées, reprouvées et ultra-prouvées. La peur de l’erreur ne doit pas interdire l’usage de la peine de mort. L’insupportable n’est une excuse, c’est une raison. La justice n’est pas là pour protéger l’état ou la population puisqu’elle arrive après le crime ou le délit. Donc il est trop tard pour protéger... Elle est là pour sanctionner un acte répréhensible. Pour punir. Et dans l’échelle des sanctions, à un certain niveau d’insupportable, à dégager.


                • Jules Seyes 18 mars 22:28

                  @quijote
                  Permettez-moi de continuer à objecter.
                  En droit américain, qui pratique la peine de mort, la culpabilité doit être prouvée au delà du doute raisonnable. Ce qui signifie qu’il reste toujours un doute !
                  Même après des aveux !
                  Je comprends votre indignation, et que l’on puisse souhaiter la mort, mais nous parlons ici de politique. De légitimité de l’état. Celui-ci, monopole de la violence légitime ne peut pas jouer sa légitimité à la roulette russe, si vous me permettez le jeu de mots.

                  C’est justement le privilège du citoyen de pouvoir laisser libre cours à ses émotions.


                • Seth 19 mars 14:47

                  @Jules Seyes

                  Vous avez bien du courage de répondre à quirote.

                  Perso quand je lis ce genre d’analyse : Le gauchisme et le narcissisme pathologique sont liés de façon extrêmement surprenante..., je ne vois pas de raison valable de discuter ni de tenter de soigner la c...e pathologique.


                • Aristide Aristide 19 mars 14:59

                  @Jules Seyes

                  Je comprends votre indignation, et que l’on puisse souhaiter la mort, mais nous parlons ici de politique. De légitimité de l’état. 

                  Bonne synthèse ....


                • Jules Seyes 19 mars 15:49

                  @Seth
                  Mon but est politique.
                  A la fin, si nous voulons passer des lois et définir un programme, il faudra bien convaincre au dela des convaincus si vous me passez l’expression !


                • quijote 19 mars 18:28

                  @Seth

                  Je sais que t’as des problèmes avec la vérité. Toi, ton truc, c’est le Bien. Pas vrai, Narcisse ?
                  Faire chier les cons : devoir sacré !


                • xana 19 mars 18:29

                  @Jules Seyes
                  Je crois que « Quijote » se laisse enfermer dans un piège. Il imagine que la peine de mort resterait réservés à des criminels sanglants, alors que ces gens sont une excuse pour le pouvoir. Les VRAIS criminels ne sont pas les malfrats contre lesquels la presse se déchaîne (sans risque), mais ceux qui déclenchent des guerres, ceux qui répandent des vaxxins inutiles, etc. Mais il admet d’avance que la société ne peut rien contre ces criminels. NOUS PENSONS QUE CELA DOIT CHANGER.
                  Ceci dit c’est un exercice assez dificile de convaincre ce genre d’interlocuteur qu’il ne comprend pas les bases du problème...


                • quijote 19 mars 18:51

                  @xana

                  Un assassin, c’est un vrai criminel, un point, c’est tout. Y a pas à jouer sur les mots. Et je n’ai d’ailleurs dit où doit être placé le curseur pour la peine de mort. Ce que je sais, c’est qu’elle doit être là. Toujours. 
                  A titre perso, le serial violeur ou le serial tueur, peine de mort, ça me choque pas.


                • xana 19 mars 19:28

                  @quijote
                  Je ne suis pas (plus) oppsé à la peine de mort par principe, mais je pence que ce n’est pas bien utile. Des « serial violeur » ou des « serial killer » demandent plutôt un internement psychiatrique qu’autre chose, mais ce n’est ici qu’un détail.
                  Toi tu t’insurge contre ces petits malfrats (la presse a l’habitude de jeter de l’huile sur le feu, ca ne coùte pas cher et ca fait vendre de la copie), mais leurs méfaits sont peanuts dans un monde où on assassine sans problème des millions de gens. Ici avec l’auteur nous souhaiterions que la justice s’occupe de tueurs beaucoup plus redoutables (mais que tu n’as peut-être pas remarqués) : les irresponsables qui poussent à la guerre, les labos qui pour quelques millions de dollars de plus refilent des soi-disant vaxxins, les marchands d’armes etc.
                  Toi évidemment tu te dis que ce que font ces gens-là est tout à fait normal puisque la société ne les condamnent pas. Nous, eh bien on pense que ce n’est pas normal et que la Justice pourrait (si on le voulait) les condamner en raison de l’énormité des crimes commis.
                  C’est bien possible que des millions de morts te soient parfaitement indifférent, tout le monde a besoin de fric. Mais nous on pense que c’est plus important qu’un serial killer ou violeur (quand la police arrive à les prendre) soit supplicié ou enfermé à vie...


                • quijote 19 mars 20:07

                  @xana

                  C’est pas fait pour être utile. Le mal est fait. C’est fait pour punir.
                  Si t’as de la sympathie pour les voleurs, les agresseurs, les violeurs et les assassins, c’est ta vie. Moi j’en ai aucune, de sympathie, à leur égard. Et encore moins quand ils sont étrangers. Ces actes, s’ils sont commis par des étrangers, ça devient des actes de guerre. Ils doivent manger le triple de peine qu’un Français. Un étranger commet un assassinat en France : peine de mort.


                • quijote 19 mars 20:14

                  @xana

                  Cherche où tu as vu que j’ai écrit quoi que ce soit qui ressemble à tes fantasmes sur mes opinions.


                • Seth 20 mars 12:13

                  @xana

                  Comme toi je conçois mieux une « peine de mort » (ou pourquoi pas l’Ile du Diable à l’ancienne mode, c’est encore bien pire) pour tout un tas de politiques et de capitalistes du plus haut niveau mais cela restera un voeu pieux.


                • révolté révolté 19 mars 09:12

                  Il reste de nombreux pays où la peine de mort est en vigueur, ce qui n’empêche pas la criminalité, surtout que les pires criminels sont au dessus des lois, quand ce n’est pas eux même qui les imposent ou les font voter.

                  Comme écrit précédemment, une réelle perpétuité devraient suffire avec, pourquoi pas, réouverture des bagnes et travaux forcés pour les pires délits.


                  • xana 19 mars 18:20

                    @révolté
                    Ce n’est pas par les faits divers qu’on peut comprendre un pays.
                    Les différents pays ont eu une imagination débordante pour créer les supplices les plus raffinés, mais c’est inutile.
                    Pour les crimes de sang, ceux qui font les délices des « faits divers », la peine de mort ne fait pas grand-chose, on le sait depuis longtemps. Certains criminels sont cinglés, d’autres poursuivent des buts connus d’eux seuls. La plupart relèvent davantage de la psychiatrie.
                    Par contre, il existe une classe de criminels contre lesquels aucune justice n’est possible, parce qu’ils ont tout prévu depuis longtemps. Ce sont les criminels « en col blanc », aussi bien certains politiciens, les avocats véreux, les hommes d’affaires sordides, les traîtres qui vendent leur pays à d’autres. Et s’il existe une punition parfaitement adaptée pour eux c’est la peine de mort. Mais il faut une révolution car ils ont déjà fait verrouiller la Justice par des gens comme Badinter. Il faut une révolution, et une réforme complète des codes de justice.


                  • xana 19 mars 18:36

                    @révolté
                    Encore un qui ne comprend pas ce que vous lui dites. Il ne voit que les « malfrats sanglants » avec lesquels la presse l’excite, mai ne comprend toujours pas qu’un député, un ministre ou un juge puisse être condamné. Dans sa conception du monde, un type avec un beau costume est forcément honnête, alors qu’un assassin a forcément les vêtements de Jean Valjean.
                    Ce genre d’interlocuteur est très nombreux sur ce site, et plus encore dans la population. Hélas...


                  • quijote 19 mars 18:45

                    @révolté

                    La justice n’est pas là pour « empêcher » : elle arrive après le crime ou le délit. La peine de mort n’a jamais eu pour but d’empêcher les crimes. Même si elle en a de fait empêché du temps où elle existait. Badinter le savait mais il fallait qu’il manipule la vérité pour arriver à ses fins. « Il y a la peine de mort et pourtant, y a des crimes : c’est bien la preuve qu’elle ne sert à rien » : putain de manipulateur narcissique...

                    Y a des lois qui interdisent la pédophilie, et pourtant y a des pédophiles : c’est bien la preuve que les lois contre la pédophilie ne servent à rien... C’est de ce niveau-là, la plaidoirie de Narcisse Badinter.

                    La justice n’empêche pas, elle punit. La peine de mort est une punition. 
                    Et en plus, Badinter, même dans sa manipulation il avait tort : la peine de mort empêche de fait certains crimes. Ceux commis en récidive.


                  • xana 19 mars 19:36

                    @quijote
                    "Et en plus, Badinter, même dans sa manipulation il avait tort : la peine de mort empêche de fait certains crimes. Ceux commis en récidive."
                    Justement, c’est LA raison pour laquelle la peine de mort devrait être systématiquement prononcée pour les criminels en col blanc. Ces gens la ont appris comment influencer les témoins, les juges, et ont de l’argent et des complicités partout. La seuls façon de les EMPECHER de recommencer est de les occire. Si je n’en étais pas persuadé je n’insisterais pas : Un homme riche et corrompu ne s’arrêtera JAMAIS de faire le mal.


                  • quijote 19 mars 20:32

                    @xana

                    Résumé de ta position : le serial tueur en hôpital psychiatrique ( parce qu’il obéit à « des pulsions » et qu’il y peut rien, je suppose... ) et le riche corrompu à l’échafaud. Qui te dit que le riche corrompu, c’est pas « des pulsions » aussi qui le font agir ?

                    Sur le serial tueur, tu te trompes en voulant le soigner. Sur le riche corrompu, application des lois.


                  • Jules Seyes 19 mars 21:01

                    @quijote
                    Non, la justice protége la société : Soit en mettant hors jeu, soit par la dissuasion de ceux qui sont accessibles à la raison.
                    Le probléme est que sur les crimes sur lesquels vous voulez la peine de mort, la probabílité d’erreur judiciaire est forte et cela coutera beaucoup à l’état.
                    Pour les dirigeants ou les gens ds classes sociales supérieures, la garantie judiciaire joue à plein, donc, comme la probabilité de condamnation est faible on peut condamner fort !


                  • quijote 20 mars 19:46

                    @Jules Seyes

                    « La probabilité d’erreur judiciaire est forte » : 1) t’en sais rien 2) dans beaucoup de ces affaires, y a pas l’ombre d’un doute, quoi que tu en penses. Pourquoi tu as besoin de penser ça, j’en sais rien. Un reste de bien-pensance ?

                    « Cela coûtera beaucoup à l’état » : c’est la prison qui coûte les yeux de la tête. Pas la peine mort...


                  • ETTORE ETTORE 19 mars 12:42

                    A peine mis au colombarium, ne vois là t’il pas que l’opposant à la perpétuité, de la vie, ne se fasse disperser à tout va, par les mêmes qui l’ont élevé au rang des oignons hors ligne de la France

                    Vite, très vite après cette cérémonie de clôture, le «  vas t’en en guerre » est revenu sur ses passions personnelles morbides...

                    Inscriptions de l’IVG dans la constitution !

                    (Badinter, à quel âge as t’on le droit d’ôter la vie, avant de se heurter à votre loi ?)

                    Proposition d’envoi de troupes en USKraine, et plus si affinités

                    (Badinter, est ce que la conscription, entre dans le cadre de la peine de mort ?)

                    Nouvelle loi en gestation sur l’Euthanasie, par le manque de savoir vivre !

                    (Badinter, il y as t’il un âge, ou une situation, ou la seringue mortelle est justifiée ?)

                    Nouvelle loi en prévision, sur les maladies chroniques

                    ( le tout gratuit c’est fini ! Comme si cela était une option de jouissance de la vie )

                    (Badinter, un simple sinistre des finances, peut il condamner à mort tant et tant de personnes innocentes, juste en ouvrant son portefeuille, et en constatant qu’il est un vrai panier percé pour ses propres avantages ?)

                    Mort, mort, mort., mort...

                    Pour les innocents à la vie ! A la leur, comme à celle des autres.

                    Et pourtant, ceux qui ont pris hypothèque sur la vie des autres, eux sont couverts, protégés, gardés, choyés de vie,, même si plus solvables, en crédit d’existence, mais totalement pris en charge, par les mêmes qui assument encore la souffrance de leurs actes passés !

                    Il n’y a pas comme quelque chose d’invraisemblablement choquant dans tout cela ?


                    • Seth 19 mars 14:49

                      @ETTORE

                      Tu confonds columbarium et funérarium où tu le fais exprès ?

                      Parce que Baderneter comme blanche colombe, j’ai du mal à imaginer. smiley


                    • ETTORE ETTORE 19 mars 19:55

                      @Seth
                      Exprès, Seth, Exprès....
                      Je me disais que le colombarium, lui laisserait une chance de se faire tirer, si il s’en échappait ! lol


                    • charlyposte charlyposte 19 mars 12:46

                      LA RDC vient de rétablir la peine de mort ! CQFD ?


                      • Seth 19 mars 14:51

                        @charlyposte

                        La RDC c’est la révolution permanente. smiley


                      • xana 19 mars 17:48

                        Je suis absolument d’accord avec votre texte que je trouve très courageux à une époque aussi veule et lâche que le règne de Macron.

                        .

                        Il y a bien longtemps, j’avais été séduit par une partie de l’argumentation de Badinter, sans réaliser que ce vieux renard nous faisait prendre des vessies pour des lanternes.

                        .

                        Oui, dans l’ambiance de l’époque, il était inutilement barbare de conserver la guillotine pour les crimes que les jourmaux nous présentait comme des assassinats crapuleux, probablement beaucoup plus passibles d’un internement psychiatrique, et pour lesquels surtout il était amplement démontré que le prévenu n’était pas toujours l’assassin. Les journaux excitaient la population à demander du sang, mais pas forcément une justice sereine.

                        .

                        J’ai fini par comprendre que Badinter ne s’intéressait pas réellement à ces petits meurtriers sans importance. Tout comme les avocats véreux de la Mafia américaine, il avait pour but de démolir la peine capitale non pas pour des personnages insignifiants, mais pour que des clients potentiels immensément plus fortunés ne risquent plus leur tête suite à leurs agissements illégaux.

                        Un personnage important (donc fortuné) a beaucoup plus de chances d’en réchapper devant les tribunaux. L’aisance, le costume bien coupé valent bien deux ou trois avocats supplémentaires. La facilité de dissimuler longtemps des biens conséquents permet aussi de prodiguer l’argent nécessaire pour faire taire les témoins à charge ou susciter des témoins à décharge, voire à acheter des complicités à tous les niveaux suivant sa propre fortune, bien sûr. Le personnel de la Justice est si misérablement payé...

                        Mais il y a des cas où même cela ne marche pas. Ei ici je parle de ce qui officiellement n’existe même plus : La trahison. Par mesure de sécurité, Maître Badinter, chargé de faire disparaître la guillotine, a été doublé par d’autres avocats qui ont effacé le crime de trahison des codes de justice. Ainsi, un président, un ministre peut trahir le peuple qui l’a élu sans rsiquer sa tête : Le crime n’existe plus, la guillotine non plus.

                        .

                        Je ne suis pas partisan du retour de la peine de mort pour les petits criminels de sang, quelle que soit l’horreur des circonstances (laquelle est souvent dûe aux médias qui excitent le peuple). L’emprisonnement à vie me paraît déjà bien choquant pour des criminels minables.

                        Mais je suis, comme vous, pour que certains crimes particuliers puissent être punis par la mort, parce que ces crimes proviennent de personnels dans lesquels le public doit pouvoir avoir une entière confiance : Des fonctionnaires, des savants, des élus. Le peuple ne peut pas juger dans des domaines trop complexes ou trop secrets. Alors il est nécessaire que les dépositaires du pouvoir sachent que leur tête peut être mise en jeu en cas de triche reconnue.

                        .

                        Ceci concernerait tous les dépositaires d’un pouvoir régalien. Les années récentes démontre amplement qu’il est indispensable que ce pouvoir soit modéré par un châtiment extraordinaire et surtout définitif.


                        • Jules Seyes 19 mars 20:39

                          @xana
                          Merci beaucoup pour votre participation qui vaux tous les compliments pour le travail.
                          En effet, je voulais en arriver là : Il faut créer un risque pour les couches supérieures de la société.


                        • xana 19 mars 18:07

                          J’ajouterai que la corruption est le mode d’action favori des dépositaires du pouvoir, et le système judiciaire est tellement perverti du haut jusqu’en bas.

                          Pour moi il est indispensable que la punition soit la mort aussitôt que le crime est qualifié. La justice ne peut pas se permettre de subir des pressions ou des chantages. Et nous savons tous trop bien que pour les hommes puissants la prison n’est jamais bien sévère ni bien longue. Il faut être réaliste : Emprisonner « à vie » un ex-ministre ne pourra jamais l’empêcher de nuire tant que ses partisans pourront espérer le libérer.

                          Et puis je crois sincèrement qu’un homme habitué à exercer l’autorité et la corruption ne pourra plus jamais se comporter normalement. C’est un homme perdu pour l’humanité.

                          Le rôle de la Société est clair : Il faut l’éliminer, vite, sans souffrance inutile, mais sans pitié. Le laisser en vie serait criminel pour l’humanité.


                          • pemile pemile 19 mars 18:09

                            @xana "Et puis je crois sincèrement qu’un homme habitué à exercer l’autorité et la corruption ne pourra plus jamais se comporter normalement. C’est un homme perdu pour l’humanité. Le rôle de la Société est clair : Il faut l’éliminer, vite, sans souffrance inutile, mais sans pitié. Le laisser en vie serait criminel pour l’humanité."

                            Te voila sans pitié pour Poutine ?


                          • xana 19 mars 19:11

                            @pemile
                            Poutine corrompu ?
                            Il n’en a même pas besoin...


                          • pemile pemile 19 mars 19:20

                            @xana

                            Relis ta phrase ?


                          • ETTORE ETTORE 19 mars 19:43

                            @pemile
                            Décidément <pET MILLe, je vous trouve bien CON-cis dans vos réponses !
                            Passé le temps, ou vous vous étaliez, un NONOS dans le nez, à combattre les complotistes ? Seul et abandonné, c’est sûr, l’héroïsme, n’as pas la même saveur, même en courant en marche arrière, pour faire croire que vous êtes toujours face au front.....



                          • xana 19 mars 19:44

                            @pemile
                            Oui. Il n’en a même pas besoin. Pas besoin d’être corrompu, si tu comprends mieux ainsi.
                            Il a pratiquement tous les pouvoirs en Russie et dans une grande partie du monde. Il n’a pas besoin d’argent depuis longtemps, et les gens lui obéissent parce qu’ils l’admirent.
                            Donc non, il n’a pas besoin ni de corrompre ni d’être corrompu.
                            Quant à être autoritaire, il l’est peut-être, mais pas plus que n’importe quel chef d’Etat. Et en tous cas il ne décide pas seul comme Macron ! Il a des gens efficaces sous ses ordres, comme n’importe quel chef d’Etat.

                            Donc pour moi il n’est ni exceptionnellement autoritaire ni corrompu.
                            Capito ?


                          • xana 19 mars 19:51

                            @xana
                            Mais je comprends ton amertume de voir un Président ainsi parfaitement élu et apprécié des Russes faire la nique à ... A qui, d’abord ? C’est qui ton président préféré ? Cette ganache somnolente de Biden ? Le petit coq merdeux Macron ? Tu n’oseras pas me le dire, pour que je ne me moque pas de toi.
                            Oui, je conçois ton amertume. Ca doit faire mal, de le voir gagner sa guerre petit à petit, en économisant la vie des Russes.
                            Ah putain ce que ca doit te faire mal !


                          • ETTORE ETTORE 19 mars 20:41

                            @xana
                            Vous savez @xana, cela fait longtemps que le pet de mille, à mal !
                            Il a vécu des époques plus gracieuses, ou, il régnait avec son alcoolite, tel un prédateur, seringue à la main, à pousser des glapissement de kapo, et lançant des menaces de mort à qui « osait » s’opposer à sa vindicte à deux balles !
                            Et voyez vous, c’est le même sbire, qui se permet aujourd’hui, de juger Poutine, pour des actes, dont lui même en rêvait, dans ses rêves les plus humides.
                            Rien que le fait qu’il soit encore là, à apparaître en son état, prouve l’irresponsabilité profonde de ce type d’individu, pour qui la mise à mort d’autrui, ne peut être que jouissive à sa propre vie ! Une fois l’acte accompli ( et dieu merci, c’est pas lui qui s’en est occupé, malgré ses suggestions très appuyées) il revient, souriant, à petits textes, par ci par là, comme si nous étions son égal, à nous laisser bouffer le cerveau, par l’indécence d’une sangsue sur le retour !
                            C’est l’image que donnent, bien des personnes de cet acabit, pour qui leur vie, n"’as de mérite de jouissance, que si la morne plaine de leur existence, est libre de toute intelligence qui risquerait de LE parasiter !


                          • pemile pemile 19 mars 20:50

                            @xana « il n’est ni exceptionnellement autoritaire ni corrompu. »

                            C’est un autoritaire paranoïaque et « exercer la corruption » ce n’est pas être corrompu !


                          • pemile pemile 19 mars 20:53

                            @xana « Ca doit faire mal, de le voir gagner sa guerre petit à petit »

                            Tu vois ça où toi ?

                            « en économisant la vie des Russes. »

                            Foutaises, et soutenir cette opération spéciale foireuse c’est se foutre de la vie des soldats russes morts pour cette connerie.


                          • pemile pemile 19 mars 20:57

                            @ETTORE "Et voyez vous, c’est le même sbire, qui se permet aujourd’hui, de juger Poutine, pour des actes, dont lui même en rêvait, dans ses rêves les plus humides."

                            Quel délire !!! smiley


                          • Jules Seyes 19 mars 20:58

                            @pemile
                            Foireuse ? Avec un taux d’échange de un pour 8 à 10 en face ?
                            Toutes les informations disponbles vous contredisent. Les ukrainiens ont fait dix vagues de mobilisation, les russes UNE.
                            Ca, ce sont les faits qui montrent que cette opération sera probablement étudiée dans le futur dans toutes les écoles militaires.


                          • pemile pemile 19 mars 21:05

                            @Jules Seyes « cette opération sera probablement étudiée dans le futur dans toutes les écoles militaires. »

                            Aucun doute !

                            « Avec un taux d’échange de un pour 8 à 10 en face ? »

                            De quoi tu parles avec ce « taux d’échange » ?


                          • Jules Seyes 19 mars 21:44

                            @pemile
                            Cherche pas garcon, tu te méle de militaire sans comprendre.
                            On va laisser les gens intelligent lire, peut-être l’un d’eux aura-t-il pitiée de toi.
                            Personnellement, je ne fait de l’éducation spécialisée que lorsque je suis rémunéré.
                            Bonne soirée et merci d’avoir admit ton incompétence sur les sujets dont tu parles à longueur de temps !


                          • pemile pemile 19 mars 23:15

                            @Jules Seyes « On va laisser les gens intelligent lire »

                            Ils se marrent déjà en te voyant gober l’infox ridicule que tu relaies sur le procès de Maïdan !

                            https://www.agoravox.fr/commentaire6707034


                          • pemile pemile 19 mars 23:16

                            @Jules Seyes « tu te méle de militaire sans comprendre »

                            Rassure moi, ton « taux d’échange » tu ne parlais pas d’obus j’espère ?


                          • L'apostilleur L’apostilleur 19 mars 20:30

                            @ l’auteur 

                            « ..la vengeance.. ne devrait pas être la base d’une justice humaine.. »

                            Pourtant c’est bien de cela dont il s’agit.

                            Les victimes attendent des condamnations à la hauteur de leur douleur. Les tribunaux évitent de se faire justice soi-même, ils encadrent « les vengeances ».


                            • Jules Seyes 19 mars 20:41

                              @L’apostilleur
                              Vaste débat.
                              Mais la justice n’est pas là pour les victimes. Elle est là pur protéger la société.
                              Celle-ci doit aider les victimes à se reconstruire.
                              Justement là se trouve la décoréaltion que la société doit permettre d’établir !


                            • L'apostilleur L’apostilleur 19 mars 23:59

                              @Jules Seyes
                              « ..la justice n’est pas là pour les victimes. Elle est là pur protéger la société.. »
                              Les magistrats ne sont que des techniciens qui mettent en oeuvre les lois décidées par l’Assemblée Nationale. 
                              Juger c’est punir, punir c’est venger.
                              La « vengeance » attendue par les victimes provient du barème législatif, et discutée entre techniciens dans nos tribunaux. 
                              Avant Badinter qui a joué la partition voulue par Mitterand, la peine de mort était inscrite en haut de l’échelle des punitions depuis plus de 4000 ans (cf. code Hammurabi).
                              On peut comprendre que la suppression de cette sentance admise depuis l’aube de l’humanité, n’ait pas été comprise du jour au lendemain. 
                              Combien se sont forgés leur conviction en conscience, pour combien ont suivi le discours de l’avocat des coupables Badinter sans considération pour les victimes ? Relire son discours est édifiant comme ses grimaces voraces à l’Assemblée Nationale. 

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