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Accueil du site > Tribune Libre > Chancelier du IIIe Reich pendant 24 heures : le crépuscule de Joseph (...)

Chancelier du IIIe Reich pendant 24 heures : le crépuscule de Joseph Goebbels

1er mai 1945. Imaginez Berlin en flammes. Un brasier apocalyptique, où les canons soviétiques tonnent sans relâche. Au cœur de ce chaos, dans le Führerbunker, un homme prend les rênes d'un pouvoir fantôme : Joseph Goebbels, le sinistre maître de la propagande nazie. Chancelier du Reich pour une journée à peine... Une journée pour l'histoire, une journée pour l'horreur. 
 

 

Le testament du Führer : un cadeau empoisonné

29 avril 1945. Adolf Hitler, reclus dans son bunker, dicte ses dernières volontés à sa secrétaire personnelle, Traudl Junge. Un testament politique et personnel, où transpire encore sa haine viscérale, son antisémitisme délirant. Il désigne ses successeurs. Le grand amiral Karl Dönitz, un militaire loin d'être un nazi fanatique, hérite d'un titre creux : président du Reich. En réalité, le titre exact conféré à Dönitz était celui de Reichspräsident, une fonction combinant les pouvoirs de chef de l'État et de commandant suprême des forces armées. Mais c'est la nomination de Joseph Goebbels comme chancelier qui est la plus effrayante. Hitler justifie ce choix en soulignant la "loyauté inébranlable" de Goebbels et sa connaissance intime de l'idéologie nazie.

 

Goebbels, le regard de la haine | Slate.fr

 

Goebbels, le fidèle des fidèles, le "cerveau" du régime... Récompensé pour sa loyauté, certes, mais quel cadeau ! Un pays en ruines, une armée en déroute, une guerre perdue. Goebbels devient le chef d'un gouvernement fantoche, un roi sans royaume, condamné à l'échec et au déshonneur. Il hérite d'un Reich qui n'existe plus que sur le papier, les institutions s'étant effondrées et le territoire étant presque entièrement occupé par les forces alliées.

Et même dans ce testament, Hitler trouve le moyen de cracher une dernière fois sa haine des Juifs. Jusqu'au bout, l'obsession antisémite... C'est à vous glacer le sang. Hitler y réaffirme sa croyance en une "conspiration juive mondiale" et appelle les Allemands à poursuivre la lutte contre les Juifs, même après sa mort.

 

Testament d'Adolf Hitler — Wikipédia

 

Goebbels, le magicien des mots face au mur de la réalité

Joseph Goebbels, ce n'était pas un soldat. C'était un intellectuel, un docteur en philologie, un virtuose de la manipulation. Il avait obtenu son doctorat à l'Université de Heidelberg en 1921, avec une thèse sur le dramaturge romantique prussien Wilhelm von Schütz. Pendant des années, il a tissé sa toile, fabriqué une réalité alternative, glorifié le nazisme, diabolisé ses ennemis. Un vrai magicien des mots, un artiste de la propagande, un orateur hors pair. Il avait une maîtrise exceptionnelle de la rhétorique, utilisant des techniques de persuasion comme la répétition, l'appel aux émotions et la simplification à outrance pour influencer les masses.

Mais ce 1er mai 1945, la magie n'opère plus. Berlin n'est plus qu'un champ de ruines. La ville est soumise à des bombardements intensifs depuis des semaines, et les combats de rue font rage entre les défenseurs allemands et l'Armée rouge. Les chars soviétiques sont aux portes du bunker. La Wehrmacht, cette armée autrefois si puissante, n'est plus qu'une ombre. Les unités sont désorganisées, à court de munitions et de carburant, et composées en grande partie de jeunes conscrits et de membres de la Volkssturm, une milice populaire. Le "Reich millénaire", cette utopie monstrueuse, s'est écroulé en un peu plus d'une décennie.

Et Herr Doctor Goebbels, l'homme des discours grandiloquents, se retrouve nu, face à la réalité brutale. Ses mensonges ne font plus le poids face aux bombes. Son talent oratoire est réduit au silence. C'est la fin d'une illusion, la fin d'un cauchemar. Il est confronté à l'échec total de sa vision du monde et à l'anéantissement de l'Allemagne nazie.

 

Le Führerbunker, un asile d'aliénés : entre délire et désespoir

Imaginez un peu l'ambiance dans ce bunker... Un mélange de folie furieuse et de désespoir absolu. Des généraux qui parlent encore de contre-attaques, alors que tout est perdu. Certains officiers, comme le général Waffen-SS Wilhelm Mohnke, commandant de la défense du secteur de la Chancellerie, tentent désespérément d'organiser une résistance, mais leurs efforts sont vains. Des dignitaires SS qui se cramponnent à des illusions. Des secrétaires terrifiées, qui savent que la fin est proche. Traudl Junge, parmi d'autres, a témoigné de l'atmosphère surréaliste et de la peur constante qui régnait dans le bunker.
 

 

Last Survivor of Hitler's Berlin Bunker, Where Nazi Leader Killed Himself,  Dies - Business Insider

 

Et Joseph Goebbels, au milieu de tout ça, qui essaie de garder la face. Il rédige des proclamations, il envoie des messages radio... Ces messages, diffusés par les quelques stations encore en état de marche, appellent à la résistance jusqu'au bout et promettent une victoire miraculeuse, mais ils ne rencontrent plus aucun écho dans une population épuisée et désabusée. Il s'agite, mais c'est comme un pantin désarticulé. Ses ordres ne sont plus suivis, son autorité s'est dissoute. C'est pathétique et en même temps terrifiant.

On se croirait dans une pièce de théâtre absurde, une tragédie grecque version nazie. Sauf que ce n'est pas du théâtre, c'est la réalité. La réalité d'un régime qui s'effondre, entraînant dans sa chute des millions de vies.

 

Une dernière carte : la négociation de la honte

Goebbels, dans un sursaut d'instinct de survie (ou de folie, allez savoir !), tente une dernière manœuvre. Il envoie le général Hans Krebs, un haut gradé de l'armée, négocier avec les Soviétiques. Une mission suicide, évidemment. Krebs, chef d'état-major de l'armée de terre, était l'un des derniers officiers supérieurs encore présents dans le Führerbunker.

Krebs rencontre le général Vassili Tchouïkov, un des commandants des forces soviétiques à Berlin, dans la nuit. La rencontre a lieu dans le quartier général de Tchouïkov, situé à quelques kilomètres du Führerbunker. Il lui apporte une lettre de Goebbels, proposant une reddition... mais avec des conditions ! Goebbels espère sans doute sauver sa peau, obtenir des garanties... Peut-être même diviser les Alliés, qui sait ? Il propose, toute honte bue, un cessez-le-feu et la formation d'un gouvernement provisoire allemand, en espérant jouer sur les tensions entre l'Union soviétique et les Alliés occidentaux.

 

General of the Infantry Hans Krebs photographed before meeting Marshal  Vasily Chuikov, Berlin, May 1st, 1945. : r/GermanWW2photos

 

Mais Tchouïkov, sur ordre de Joseph Staline, ne veut rien entendre. Pas de négociation, pas de compromis. La capitulation doit être totale, inconditionnelle. Le Troisième Reich doit disparaître, et ses chefs doivent être jugés. Point final. Staline exigeait la reddition sans condition de l'Allemagne et la capture ou la mort des principaux dirigeants nazis. Goebbels a perdu son dernier pari. Le piège se referme.

 

L'inimaginable : le sacrifice des enfants Goebbels

Et là, on bascule dans l'horreur pure. L'un des épisodes les plus effrayants et ignobles de cette journée infernale. Magda Goebbels, la femme du chancelier, la première dame du IIIe Reich... Cette femme, avec la complicité de son mari infidèle, décide d'empoisonner ses six enfants. Six innocents, âgés de 4 à 12 ans. L'empoisonnement a été réalisé avec l'aide du docteur Ludwig Stumpfegger, un médecin SS, qui a fourni les capsules de cyanure.

 

 

Helga, Hildegard, Helmut, Hedwig, Holdine, Heidrun... Des noms qui résonnent comme une litanie funèbre. Ils sont sacrifiés sur l'autel de la folie nazie. Magda Goebbels préfère les tuer plutôt que de les laisser vivre dans un monde "sans national-socialisme". Magda Goebbels, profondément endoctrinée, considérait la mort comme préférable à une vie dans un monde dominé par les ennemis du nazisme.
 

 

Mother of the 'master race' | The Australian

 

C'est à vomir. C'est le crime ultime, le symbole de la déshumanisation totale de ces gens-là. Comment peut-on en arriver à une telle extrémité ? C'est la question qui hante, qui obsède. Des enfants innocents victimes d'une idéologie monstrueuse et mortifère.

 

Le rideau tombe : Le suicide des Goebbels, une fin théâtrale

Après l'assassinat de leurs enfants, Joseph et Magda Goebbels se retirent dans le jardin de la Chancellerie. Et là, ils se suicident. Fin de l'histoire. Les détails exacts sont flous. Cyanure ? Balle dans la tête ? Peu importe, au fond. Il est généralement admis que Magda Goebbels s'est empoisonnée au cyanure, tandis que Joseph Goebbels s'est tiré une balle dans la tête, ou a combiné les deux méthodes. Un soldat SS aurait ensuite tiré sur le corps de Goebbels pour s'assurer de sa mort, conformément à ses instructions.

Leurs corps sont brûlés, à la hâte. Goebbels avait donné des ordres précis : il ne voulait pas que son cadavre tombe entre les mains des Russes. Une fin théâtrale, macabre, à l'image de toute leur existence. Les corps ont été partiellement brûlés avec de l'essence, mais ils ont été rapidement retrouvés et identifiés par les Soviétiques.

Avec la mort de Goebbels, c'est le dernier acte de la tragédie nazie qui s'achève. Le "Reich de mille ans" a fini en brasier, en apocalypse. Et la propagande, l'arme fétiche de Goebbels, s'est retournée contre lui. Il a été dévoré par le monstre qu'il avait contribué à créer. Ironie amère de l'histoire.

 

Joseph Goebbels, le prophète du mensonge : une influence dangereuse

Goebbels, c'est le symbole même du propagandiste. Le manipulateur, le menteur professionnel. Il a théorisé le mensonge, il l'a érigé en art. La radio, le cinéma, les journaux... tout était bon pour façonner l'opinion, pour diaboliser l'ennemi, pour fanatiser les foules. Goebbels est considéré comme l'un des principaux architectes de la propagande nazie, utilisant des techniques sophistiquées pour contrôler l'information et manipuler la perception du public.

 

Goebbels royalties ruling: historians express anger | Times Higher  Education (THE)

 

Et son héritage, malheureusement, est toujours là. Ses méthodes ont été reprises, copiées, améliorées par d'autres régimes totalitaires, par des extrémistes de tous poils. La "fabrique du consentement", comme il disait, c'est un danger permanent pour la démocratie. Son influence sur les techniques de propagande modernes est indéniable, et ses méthodes sont encore étudiées aujourd'hui.

On réutilise encore, de nos jours et sans le savoir, des maximes, des slogans, qui viennent tout droit de l'esprit malade de Goebbels. Terrifiant. Par exemple, le principe de la "grande répétition", selon lequel un mensonge répété suffisamment de fois finit par être accepté comme une vérité, est une technique directement issue de la pensée de Goebbels. Son héritage continue de poser des questions cruciales sur la nature de la vérité, de la propagande et du pouvoir dans les sociétés modernes.


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20 réactions à cet article    


  • rogal 1er mars 14:07

    Tous les fanatismes sont détestables pour les monstruosités qu’ils produisent.


    • @rogal

      C’est exactement ce que je pense. Tous les fanatismes sont détestables, qu’ils soient religieux ou politiques, de droite ou de gauche. Et l’histoire, trop négligée de nos jours, nous permet de ne pas oublier les erreurs du passé. Mais il semble que le monde n’a pas retenu les leçons de l’histoire... C’est bien dommage !


    • Seth 1er mars 14:08

      Un drôle « d’aryen » que ce Goebbels rachitique et boitillant avec une gueule de rat.

      Quand à sa frau, ce n’était pas Magda mais Medea Goebbels.  smiley


      • @Seth

        Herr Doktor Goebbels était un drôle « d’aryen », en effet. Le « Harvey Weinstein » du IIIe Reich était un petit homme difforme, atteint d’un pied bot, qui était surnommé le « nain boiteux » ou le « diable boiteux ».

        Pendant la Seconde Guerre modiale, il y avait une carictaure qui circulait sous le manteau, dans les territoires occupés par le IIIe Reich : « Le type aryen : un homme blond comme Hitler, mince comme Goering, grand comme Goebbels. » smiley

        Quant à sa femme, elle était encore plus montrueuse que lui. Comment une mère peut-elle assassiner froidement ses propres enfants ? Ca me fait froid dans le dos. 


      • Seth 1er mars 15:17

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

        Je ne connaissais pas cette caricature très réaliste quant au « type aryen » des dirigeants.  smiley

        La mère Magda était aussi une personnalité assez spéciale qui ne respectait aucune règle du Reich concernant l’habit, la maquillage, le comportement, etc... bien qu’elle fut encore plus fanatique encore que sa demi-portion de mari.

        C’est là le propre des dictateurs : faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais.


      • Seth 1er mars 14:23

        Une illustration de la musique officielle du Reich : Zarah Leander, une autre personne curieuse de cette époque-là.

        Reprise pas Nina Hagen .


        • @Seth

          Merci pour votre lien. En effet, une bien curieuse personne...


        • cevennevive cevennevive 1er mars 14:34

           Bonjour Giuseppe,

          Que n’a-t-il rencontré, comme Himmler, le docteur Félix Kersten, spécialiste des massages thérapeutiques !

          « Le docteur Kersten consent à examiner Himmler , le puissant chef de la Gestapo. Affligé d’intolérables douleurs d’estomac, celui-ci en fait son médecin personnel »

          Joseph Kessel « les mains du miracle ».

          Quelle bande d’ignobles et d’épouvantables personnages !

          Quand je pense que ce minable d’Aphatie ose comparer avec... Bref !

          Lui, c’est comme disait Napoléon de Talleyrand :

          « Monsieur, vous êtes de la merde dans un bas de soie »


          • Bonjour @cevennevive,

            Merci pour votre commentaire. J’ai beaucoup d’admiration pour le docteur Felix Kerstein, qui fut le médecin personnel d’Himmler et qui a permis de sauver la vie de plus de 100 000 personnes, dont 60 000 Juifs, pendant la Seconde Guerre mondiale. Je regrette qu’il soit presque totalement inconnu du grand public.

            Joseph Kessel a permis de mettre en avant son histoire dans « Les mains du miracle ». Kerstein a reçu les plus hautes distinctions de nombreux pays. Israël a toujours refusé d’en faire un « Juste parmi les nations », en raison de sa proximité avec Himmler. Je le regrette vivement.

            Je suis d’accord avec votre avis sur Apathie, un homme sans dignité et sans honneur. 


          • Seth 1er mars 15:22

            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

            Kersten était un homme étrange...

            Et bien sûr vous devez savoir que mon frère peut être masseur mais que ma sœur ne peut pas être mon frère (quoique...).  smiley


          • @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

            Correction : Il s’agit de Felix Kersten et non pas Felix Kerstein.


          • Lonzine 1er mars 17:44

            Heureusement qu’il a de belles oreilles pour tenir la casquette.... smiley



              • xenozoid xenozoid 1er mars 18:27

                @di bella

                 est un propagandist


              • @xenozoid

                Où voyez-vous une repentance mémorielle dans cet article ? Votre commentaire, sans surprise, est à côté de la plaque...

                Il s’agit d’un texte sur un épisode méconnu de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. 

                Juste une précision : les commentaires sont destinés à apporter des éléments complémentaires, poursuivre un débat serein ou signaler des erreurs. Pas pour dénigrer un auteur et porter des jugements à l’emporte-pièce sur lui. 


              • xenozoid xenozoid 1er mars 18:52

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                meconnu.

                 et comment ça va à gaza en ce moment pas de propagande à part celle des otages

                méconnu


              • @xenozoid

                Où voyez-vous de la propagande dans cet article ? Encore un autre commentaire complètement à côté de la plaque...

                Je n’accepte pas les attaques personnelles et injustifiées, alimentées par la haine et le mépris. Ne vous faites pas souffrance inutilement : ne lisez pas mes articles. Je ne suis pas votre chien et je n’ai pas à subir vos sautes d’humeur. La courtoisie est primordiale sur les fils des commentaires de mes articles. Je n’ai pas de temps à perdre avec des gens de mauvaise foi.


              • @xenozoid

                Qu’est-ce que vient faire Gaza ici ? Je me suis exprimé sur ce sujet à deux ou trois reprises. Le sujet est clos pour moi. 


              • cleroterion cleroterion 2 mars 08:16

                Le principe du mensonge par la grande répétition est en train de nous tuer. Depuis près de 2 siècles, on nous a fait croire que l’élection c’était la démocratie.
                La fausse démocratie n’a pas eu que des inconvénients, mais elle n’a pas eu les avantages de la vraie, à savoir une constitution qui nous protège des abus de pouvoir. Le mensonge persiste, personne ne veut le reconnaître, et nous sommes en train d’en crever !
                https://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/mon-utopie-253154
                https://mobile.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/de-la-manipulation-a-la-253800
                https://mobile.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/trouver-l-equilibre-entre-egalite-255497
                https://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/conventions-citoyennes-un-droit-a-251532


                • Eric F Eric F 6 mars 14:16

                  ’’Ses méthodes ont été reprises, copiées, améliorées par d’autres régimes totalitaires, par des extrémistes de tous poils’’

                  Malheureusement il n’y a pas que les dictatures qui reprennent les méthodes de manipulation des masses.
                  Nos média s’y adonnent trop souvent, on l’avait vu lors de la crise sanitaire où ils poussaient la roue de l’enfermisme et de la coercition vaccinale contre le libre-choix, et on le voit sur le conflit ukrainien où ils nous vendaient l’inéluctable victoire de l’Ukraine, poussant à alimenter un conflit perdu du fa du déséquilibre du potentiel de combattants.
                  On ne sait parfois s’ils sont ’’sous influence’’ des services gouvernementaux, ou bien téléguidés par des groupes de pression pour forcer la main des gouvernants. Un peu des deux ?
                  Il y a des influences extérieures notamment sur des médias alternatifs, on hallucine en pensant aux influences expansionnistes de la CIA jusqu’à il y a quelques mois, et ce qu’es devenu la position étasunienne. Les services russes peuvent prendre des congés.

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