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Chômage qui monte : économistes et politiciens responsables de l’impuissance sociale du système ?

50 000 chômeurs en plus et ce billet ? D’humeur, tribune libre (ah oui !), gratuit, génial, simpliste, partial, coup de gueule, décalé, rayez les mentions inutiles ! 50 000 chômeurs de plus en septembre. Rien de bien étonnant. La fin des vacances s’étant conjuguée avec le timing des plans sociaux retardés et le compte est bon. La courbe du chômage augmente inexorablement, tel un signal de fatalité. A l’opposé du chômage il y a le plein emploi et ce plein emploi ne semble pas être l’état le plus probable pour les sociétés hyper industrielles du 21ème siècle. On commence à comprendre que l’embellie des Trente glorieuses n’était qu’un résultat conjoncturel, du moins pour la France et d’autres pays européens. La configuration du marché du travail ne dépend pas d’une règle économique universelle et les chiffres des économistes ne servent pas vraiment à grand-chose. Ils ne reflètent pas les réalités existentielles en nivelant notamment les disparités sociétales se dissolvant dans les moyennes statistiques. Dire que le pouvoir d’achat augmente ou se stabilise ne signifie plus rien. Car pour certain ça augmente pas mal et pour d’autres ça diminue. La croissance n’indique rien de précis sur le niveau de vie des individus. Le plein emploi obtenu pendant quelques années aux Etats-Unis est un trompe-l’œil car il y a des sous-emplois qu’ici on désigne comme emplois précaires. Bref, la science économique est une vaste fumisterie. Seule la philosophie peut dire ce qui se passe actuellement. La société est un jeu, avec des gagnants et des perdants. Le comportement attendu pour les individus ressemble à celui des prédateurs dans une jungle. La jeunesse l’a bien compris. Les études sont entreprises non pas pour l’élévation en valeur éthique que procure une éducation mais pour se faufiler dans le monde technique et occuper un emploi disponible. Du point de vu économique, les sociétés sont organisées comme un jeu de loterie où selon les tickets qu’on a au début de sa vie, ajoutés à ceux que l’on acquiert progressivement, permet d’accéder à un lot plus ou moins important. Mais parmi ces lots que représentent les emplois, certains sont bien garantis et d’autres sont supprimés. Ainsi va le chômage.

 Les analystes et autres économistes et politiciens de théâtre nous bassinent avec des tas de considérations dont le principe repose sur la découpe de la société en segment. Ainsi, pour les uns c’est la dette qu’il faut résorber, pour d’autres il faut baisser le coût du travail, ou alors acheter français, ou bien former à tout va ou encore adopter des mesures coercitives pour que les chômeurs acceptent n’importe quel emploi ajusté à leurs compétences. Toutes ces propositions sont vaines et se résument à une juxtaposition de pansements utilisés pour réduire une fracture. Intellectuels, politiciens et surtout économistes et journalistes sont souvent des arnaqueurs qui profitent du système mais n’ont aucune idée novatrice pour le transformer en profondeur en commençant par le comprendre en profondeur. Comme dirait un sage taoïste, une compréhension de surface ne peut aboutir qu’à des transformations de surface. On croit cacher la vieillesse avec des crèmes anti-rides. On croit réduire le chômage avec la pommade du choc de compétitivité.

 Le chômage provient de deux facteurs, d’un côté la profusion de marchandises produites par un nombre restreints de travailleurs qui ne sont plus sectorisés dans les pays avancés, comme dans les années 1960-70 mais répartis de plus en plus à une échelle planétaire. D’un autre côté il y a la raréfaction inévitable des ressources, accentuée par la raréfaction de la monnaie car les classes supérieures sont voraces et insatiables, étant même prêtes à franchir la loi, comme ces entrepreneurs italiens rattrapés par le fisc parce qu’ils avaient fraudé pour se shooter aux ivresses d’une Ferrari. Ou chez nous cette élue verte pas vraiment dans le besoin mais ayant dissimulés quelques centaines de milliers d’euros au fisc. Ce ne sont que des exemples parmi d’autres mais ils ont le mérite de dévoiler les traits de nature humaine et c’est en partant de cette « nature » qu’on peut comprendre un petit peu le chômage et un peu plus pourquoi les élites et les peuples ne mettent pas en œuvre une grosse machine volontaire visant à transformer en profondeur le système économique.

 Au final, si le chômage augmente et ne baissera plus, c’est sous la responsabilité des économistes et des politiques. Alors que les journalistes participent à l’abrutissement des citoyens. On n’est pas prêt de voir le bout du tunnel. Reste la conjecture de Gaulle. Notre bon vieux général qui dans une formule lapidaire annonçait que passé le million de chômeurs il y aurait une insurrection en France. En 1981, le million était allègrement franchi et la France s’amusait de la candidature de Coluche à la présidentielle. En 2012, il y a cinq millions de chômeurs et la France regarde ces abrutis d’apprentis cuistots évoluant sous le regard de chefs confondant la gastronomie avec une course à pied. Les jeux télévisés sont à l’image de la société, basés la plupart sur des épreuves visant à éliminer les autres concurrents. Il n’est même pas certain qu’avec 10 millions de chômeurs les Français se révoltent. Les gens mangent à leur faim, ce n’est pas comme en 1930. Ils ont accès aux « netvertissements », ou à la télé, pour tromper l’ennui et oublier qu’on n’a pas de travail. Le chômage n’est au fond qu’une conséquence de la crise d’une humanité qui a toujours été en crise, avec des formes différentes selon les époques. Le chômage découle d’une économie qui répond à des désirs humains, lesquels sont arbitrés par les règles édictées par le politique. Les économistes ne veulent pas comprendre la genèse du chômage, les politiques ne peuvent pas résorber le chômage parce que la société ne veut pas réduire le chômage. Du moins une majorité et comme en démocratie, c’est la majorité qui élit ses gouvernants, alors la boucle et bouclée. Encore plus difficile serait le grand saut conceptuel. Ne plus mettre le travail au centre de la société. Laisser le chômage et commencer par résorber la pauvreté. C’est impensable pour un type sorti de l’ENA et pour un individu du peuple, ce n’est pas à l’ordre du jour.

 La conscience se sent bien démunie et impuissante face à ce chômage qui parfois est vécu comme un drame mais que faire quand la majorité ferme les yeux et qu’un chômeur n’a pas plus d’incidence sur l’attention des gens qu’un accident de la route. Tout dépend si un de vos proches est concerné. Ce billet fleure bon la résignation mais au vu de l’état des consciences, autant démissionner. Quand tant de gens sont indifférents ou abrutis, quand le narcissisme et les perversions font que même chez les plus instruits et lotis, on trouve des individus prêts à pourrir l’existence aux autres ou à se démettre de leur responsabilités, il n’y a plus rien à faire, sauf à rester debout. Peut-être y a-t-il des époques où l’on désespère de l’homme. Il faut laisser l’histoire se faire. Ou alors trouver l’introuvable et espérer l’inespéré ainsi que réaliser l’impossible. Vous qui êtes plus savants que moi, dîtes-moi si c’est envisageable, si c’est prévu dans les Testaments, ou bien le Tao te King of the divan, faites-moi planer !

 


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78 réactions à cet article    


  • Romain Desbois 26 octobre 2012 10:32

    Rebonjour Bernard.

    Il n’y apas 36 solutions pour endiguer le chômage :

    1- réduire le temps de travail à 32 heures (c’est partager le boulot au lieu de payer des gens au chômage pendant que d’autres bossent 45 h par semaine en incitant à faire des heures supp.)
    2- généraliser le droit à la retraite à 55 ans pour tous (50 ans pour les métiers très durs).
    3- augmenter les salaires
    4- A terme instaurer le RU (revenu universel)


    • olfe olfe 26 octobre 2012 23:16

      pourquoi 32 heures ? Pourquoi pas 30 voire 28 ou 25 ?
      Il suffit de diviser la somme de travail actuel par le nombre de personnes en âge et en capacité de bosser et on trouve la durée du travail


    • curieux curieux 27 octobre 2012 00:28

      Vous avez oublieé
      Couper la tête à tous les politiciens, économistes et banquiers.
      Ca fera beaucoup d’argent en plus et moins de monde à nourrir.


    • curieux curieux 27 octobre 2012 00:29

      Zut, j’ai oublié les journaleux et présentateux de la télévision et des radios.


    • Romain Desbois 27 octobre 2012 01:29

      Pourquoi 32 heures et pas moins ?

      Vous avez raison. J’ai pris 32 car ca fait des semaines de quatre jours de 8 heures. Utile pour les 3X8 .
      Les journées faisant 24 heures, ca évite les usines à gaz.

      Mais si à terme on instaure le RU, le problème ne se posera plus smiley


    • si nos 650000 elus ne trustaient pas grace a leur népotisme....des emplois pour leurs falilles..amis....électeurs...maitresse et leurs familles

      et AUSSI LEUR METIER PARALLELE DE LOBBYISTES
      i

      IL Y AURAIT PLUS D EMPLOIS POUR LES CITOYENS....SURTOUT LES JEUNES


    • walden walden 26 octobre 2012 11:03

      le chômage n’est pas un problème : se vendre sur un marché de l’emploi comme un esclave n’est pas l’horizon ultime d’une civilisation productiviste. par contre, le problème, c’est le salaire, que tout le monde y ait droit. la production est là, les besoins sont là et l’organisation du travail selon un marché asservit les gens au lieu de les émanciper. émancipons le travail du marché et élargissons le salaire. Pour ce faire, il suffit de séparer le salaire et le travail, la rémunération et la prestation. Dans une civilisation productive, les besoins seront toujours largement couverts - surtout que la motivation à entreprendre, à travailler, à effectuer, à accomplir, à réaliser pourrait être stimulée par le salaire plutôt qu’inhibée par le marché du travail.


      • xmen-classe4 xmen-classe4 26 octobre 2012 17:47

        il y a eut un prix nobel d’economie sur ce sujet.

        ils sont capable de faire jouer la concurrence sur les salaires et de faire l’apologie des stages.

        les employeurs décident de toute l’organisation du travail dans le publique.
        ils est impossible de demander à une personne de travailler sur la construction d’un mur à distance, voila ce que c’est de ne pas vouloir payer les frai de gestion qu’ont les employés.
        ce n’est plus un rapport de l’offre et de la demande, l’employeur demande mais la module .

      • xmen-classe4 xmen-classe4 26 octobre 2012 18:04

        ils voulaient faire un modèle ou la conception valais le prix de la réalisation pour que la balance commercial s’équilibre. économie de marché , mondialisation, 

        mais comme certain groupe contrôle toute la conception, ils ne veulent pas payer les salaires de conception, une arnaque de l’éducation nationale.

        ce modele serais ratifié par masstrich ?

      • Robert GIL ROBERT GIL 26 octobre 2012 11:03

        Pour créer de l’emploi il ne faut pas alléger les charges des entreprises, qui ne sont d’ailleurs que des cotisations sociales, mais au contraire instaurer un impôt sur les sociétés indexé sur le nombre de chômeurs. Plus le nombre de chômeurs augmente, plus l’impôt augmente, le nombre de chômeurs diminue, l’impôt diminue et si le chômage disparaît, l’impôt disparaît ! Il faut que le MEDEF et le patronat n’ait aucun intérêt à ce qu’il y ait du chômage........

        voir :
        http://2ccr.unblog.fr/2010/11/04/creer-de-lemploi-ou-des-richesses/


        • Chupa chups Chupa chups 26 octobre 2012 13:35

          Et si les employeurs décident de licencier car l’économie traverse une crise, cela va créer du chômage ? Comme les charges vont augmenter, les employeurs (surtout les PMEs) vont encore plus licencier, ce qui va faire augmenter les charges, etc ...

          Ah mais oui j’oublais, c’est à cause du MEDEF ...


        • Robert GIL ROBERT GIL 26 octobre 2012 17:39

          chupachup, va jouer avec les enfants de ton age plutot que nous debitez l’eternelle rengaine du travail cher.
          lis plutot ceci :
          http://2ccr.unblog.fr/2012/04/12/la-fable-du-travail-cher/


        • Chupa chups Chupa chups 26 octobre 2012 21:37

          C’est très gentil de votre part de me mettre des moins plutôt que de me répondre. On voit le niveau de rhétorique de la presse citoyenne.

          "Depuis des décennies l’on nous persuade que le travail coûte cher, que cela est un handicap, qu’il freine l’économie, favorise les délocalisations et crée du chômage. Bref, le travail est une tare qui est la cause de tous nos problèmes, ou plutôt c’est sa rémunération qui pose problème. Si les gens acceptaient de travailler gratuitement cela irait beaucoup mieux. D’ailleurs, à une époque c’était possible, on appelait cela l’esclavage et effectivement c’était très rentable pour ceux qui se plaignent aujourd’hui de la cherté du travail…"

          Vous sous-entendez ici que ma conception de l’économie est esclavagiste. Au contraire, je lutte personnellement contre toutes les formes d’esclavagisme, y compris celles de l’état. Le travail cher n’est c’est vrai en soit une problème dans une société économique sans crise. Mais dans une conjoncture critique, elle le devient car elle rajoute arbitrairement des coûts à la production, surtout lorsque son coût est maintenu artificiellement inflexible par des aberrations étatiques comme le salaire minimum.

          "Le travail ne coûte pas cher, au contraire le travail crée de la richesse, il ne peut coûter, puisqu’au contraire il rapporte."

          Le travail créé de la richesse à partir de l’action humaine. Bien sûr que si le travail coûte quelque -chose, et distinguer comme vous le faites la rémunération du coût n’a aucun sens. Le travail créé de la richesse à partir d’autres richesses déjà produites. Le travail est en soit même en réalité une ressource rare qui doit être traitée tout comme les autres ressources rares, c’est à dire par le système des coûts et du marché.

          Toutes les fortunes ont été crées par l’exploitation du travail et des travailleurs."

          Pfff... Donc selon vous les employés n’ont aucun intérêt à être embauché ? S’ils le sont, c’est que dans cet échange (l’employé accepte de faire partie de l’entreprise.) ils y trouvent leur intérêt. Ce n’est pas de l’exploitation.

          Ce qui coûte cher, c’est ce que le capital prend au travail, c’est la rémunération des actionnaires, les dividendes distribués, les stock-options et les parachutes dorés. Sur un produit fini, la partie consacrée aux salaires des travailleurs est en constante diminution, ceux qui fabriquent le produit ont souvent un salaire dérisoire qui ne leur permet même pas, dans beaucoup de cas, de s’offrir ce qu’ils ont produit !"

          Selon vous un actionnaire qui a investi dans un projet ne dois recevoir de l’argent en retour ? Un patron ayant bien géré l’entreprise lui ayant été confié ne pourrait recevoir de prime ? Là je ne vous comprend pas.

          "Et que l’on ne nous dise pas que pour produire il faut investir, le commencement n’a jamais été l’argent mais toujours le travail."

          Ça ne veut rien dire ça. Le travail en lui même est un investissement. En travaillant, comme vous le dites plus haut, nous créons de la richesse. Cette richesse que nous créons doit être épargnée afin de pouvoir l’investir dans la création d’autres richesses. C’est la BASE de la science économique, que même les auteurs socialistes ne contestent pas.

          "Si avant de créer quoi que ce soit l’homme préhistorique avait attendu des investisseurs, l’humanité serait morte !"

          Et pourtant ! Que fait un homo erectus lorsque pour la première fois il taille un silex ? Je vous cite une texte de Daniel Toure (un vulgarisateur libéral.) :

          Bon assez rigolé avec des blagues de boulevard, nous allons tenter une autre approche le temps d’un chapitre : la fresque historique à grand spectacle.

          Imaginez à l’aube de l’humanité, une savane immense où des petits hommes poilus se dressent sur leurs pattes arrière.

          Un matin, une petite silhouette fragile ne part pas à la chasse comme les autres.

          Depuis plusieurs mois, chaque jour, elle a mis de côté un peu de nourriture. Après beaucoup de privations, elle a assez épargné pour tenir une semaine sans chasser

          . Le petit humanoïde contemple avec fierté la viande séchée durement économisée.

          L’EPARGNE VIENT D’APPARAITRE. 

          (Tatsoin, grand éclat sonore, genre 2001 l’odyssée de l’espace)

          Elle a décidé de mettre à profit cette semaine libre pour se fabriquer une arme plus efficace.

          L’humanoïde taille avec détermination des silex sur une musique grandiose genre chant grégorien chantonné en chorale à la « 1492 ».

          La musique grandiose s’arrête net. A la place, pendant quelques secondes, un silence et les bruits de la savane écrasée par la chaleur.

          La petite silhouette -se découpant sur un soleil rougeoyant- lève alors doucement un silex aiguisé vers le ciel.

          LE CAPITAL (ou plus précisement un bien de capital) VIENT D’APPARAITRE.


          (Tatsoin, grand éclat sonore, genre 2001 l’odyssée de l’espace)

          Quelques semaines plus tard, dans les crépitements nocturnes autour du feu, un autre chasseur fait une proposition au tailleur de silex.


          "Tu me prêtes ton silex aiguisé pendant une semaine et en échange, je te donnerai deux gigots venant des mammouths que je vais tuer grâce à cette arme déjà fabriquée."

          Le tailleur de silex hésite un peu, regarde les mèches incandescentes virvolter au dessus du foyer, puis répond « d’accord ».

          LE TAUX D’INTERET VIENT D’APPARAITRE.


          (Tatsoin, grand éclat sonore, genre 2001 l’odyssée de l’espace)

          La musique continue de plus en plus fort tandis qu’on voit un gigot de mammouth tournoyer sur un fond de ciel bleu.


          Le gigot se transforme en grande tour en verre ultra-moderne avec marqué « banque » sur le côté. La musique s’arrête.

          Pour le réalisme historique, je ne suis pas très sûr. Mais bon, c’est Hollywood, le grand spectacle quoi.


          Mais le fond reste vrai. L’épargne, le capital et son accumulation, les taux d’intérêt ont vu le jour il y a très très longtemps.

          Bien avant que des économistes se crêpent le chignon sur leur conceptualisation.

          "Si pour produire industriellement il faut des machines, très bien, mais ces machines ont-elles-même été fabriquées par du travail ! Et s’il a fallu des matières premières pour les fabriquer, et bien le bois, le fer, l’eau, le gaz ou le pétrole, tout cela est gratuit dans la nature. Et de l’exploitation à la transformation de ces matières premières, c’est du travail, du travail et seulement du travail. L’argent ne crée pas du travail, c’est le contraire !"

          "Cependant, le travail à lui seul produit fort peu, s’il n’est aidé par l’emploi de ce qui a été réalisé auparavant, au moyen d’épargne et de capital accumulé. Les produits sont le fruit d’une coopération entre le travail et l’outillage ainsi que d’autres biens de production, coopération dirigée selon le plan à longue portée de l’entrepreneur. Les épargnants, dont les économies ont constitué et maintiennent le capital, et les entrepreneurs, qui drainent ce capital vers les emplois où il sert le mieux les consommateurs, ne sont pas moins indispensables au processus de production, que les travailleurs de force.

          Il est dénué de sens d’imputer tout le produit aux apporteurs de travail, et de passer sous silence la contribution des apporteurs de capitaux et d’idées d’entreprise. Ce qui produit des objets utiles, ce n’est pas l’effort physique comme tel, mais l’effort physique correctement guidé par l’esprit humain vers un but défini. Plus grand (à mesure du progrès du bien-être général) devient le rôle des capitaux investis, plus devient efficace leur utilisation dans la combinaison des facteurs de production, et plus devient absurde la glorification romantique de la simple exécution routinière de travaux manuels."

          L’action humaine - Ludwig von Mises (je conseille à tous ceux qui veulent acquérir de bonnes notions d’économies et de praxéologie, même les non-libéraux.)

          Vous ne devez sûrement pas connaître Von Mises, mais c’est un des économistes les plus influent du XXéme siècle. Quelqu’un de l’école autrichienne ayant durant très longtemps travaillé sur des notions d’économie, plus généralement autour des théories du capital. À lire, absolument.

          "La recherche constante du profit maximum, voila ce qui coûte cher  ! C’est cela qui dégrade les conditions de travail, qui tire les salaires à la baisse, qui met en concurrence les travailleurs entre eux et qui pèse non seulement sur le travail, mais sur l’ensemble de la société."

          Si vous avez écrit ce texte c’est que vous espérez en maximiser le profit non ? Êtes-vous pour autant un méchant capitaliste ? Bien sûr que non. Le profit ne doit pas être incriminé ici, car ce concept est juste la rétribution normale du travail ou de l’investissement de quelqu’un. Pas profits, pas d’avancement dans la civilisation. C’est tout.

          Je ferais la suite après votre réponse. Je suis trop fatigué ce soir pour faire autre chose que des sarcasmes.


        • Croa Croa 26 octobre 2012 21:53

          Oui, mais il y a plus simple : Faire vraiment cotiser les entreprises !

          Les charges - pardon les cotisations ! - pèsent uniquement sur le travail ! Autrement dit, dans le système actuel ce n’est pas vraiment l’entreprise qui paye mais le travailleur avec son travail et si l’entreprise arrive à se passer du travailleur, non seulement elle aura fait un chômeur mais en plus, plus rien ne rentre dans les caisses de la communauté ! smiley smiley

          Cela n’est pas normal !

          Si les entreprises versaient plutôt une part du bénéfice brut obligatoirement aux caisses sociales il n’y aurait plus de problème pour les chômeurs (par exemple) puisque les gains du travail robotisé, financier ou issus de droits (licences) perdureront toujours !


        • foufouille foufouille 26 octobre 2012 22:39

          « coût est maintenu artificiellement inflexible par des aberrations étatiques comme le salaire minimum. »
          chupa = esclavagiste ou gardien de camp de travail


        • Romain Desbois 27 octobre 2012 01:33

          Oui il faut que les cotisations sociales ne soient plus prises sur le salaire mais sur le revenu des particuliers et sur les bénéfices bruts des entreprises.

          et les rendre progressives !!!! (fait d’office pour les particuliers)


        • foufouille foufouille 26 octobre 2012 12:48

          Les gens mangent à leur faim, ce n’est pas comme en 1930.

          ca depens lesquels et a cette epoque, plus de gens avaient un jardin, des poules, etc


          • joletaxi 26 octobre 2012 13:12

            que de bonnes idées !

            d’ailleurs, sur un autre article, on nous encourage à devenir(redevenir) chasseurs, cueilleurs.

            Et c’est vrai, motiver les gens à travailler par un vain espoir d’améliorer leur vie est une hérésie.
            D’ailleurs, dans les systèmes collectivistes, cela a très bien réussi.

            Ramener la durée de travail à 32 heures(c’est les gus de EDF et d’autre administrations qui vont apprécier) la pension à 50 ans(normal, 50 ans est l’âge des nouveaux départs pour les hommes qui en profitent pour changer de compagne et refaire quelques gosses) et ,augmenter les salaires, et les impôts des sociétés,vous oubliez d’interdire de licencier,d’obliger l’employeur(quelle horreur, employeur,mais que fait la halde ?) à conduire les gosses à l’école, et de laver la bagnole le vendredi soir pour le WE,bagnole mise à disposition ,ainsi que la pompe, par la société de l’esclavagiste.
            Il n’y a plus de WE ?
            ah ben non, c’est WE continu.

            on s’étonne que nous ayons un léger problème, qui prend une allure de catastrophe annoncée,mais sur qu’avec des gens aussi prolifiques en « réformes », ce n’est qu’un mauvais moment à passer


            • jaja jaja 26 octobre 2012 13:16

              L’esclavagiste comme vous dites doit être EXPROPRIÉ.... donc il ne sera plus obligé à rien sinon qu’il devra faire comme tout le monde pour vivre : travailler...et là, croyez moi il les voudra les 32 heures smiley


            • joletaxi 26 octobre 2012 13:24

              curieux votre proposition, car si l’esclavagiste qui bouffe le coeur de l’exploité disparaît du schéma, il restera en face de vous l’état.
              or ,je constate que l’état ,en tant qu’employeur ,est vilipendé de partout.

              faudra inventer une nouvelle tête de turc


            • foufouille foufouille 26 octobre 2012 13:37

              c’est pluto 20h, vu le nombre de chomeurs


            • jaja jaja 26 octobre 2012 14:00

              Pourquoi pas...le principe étant de partager le temps de travail et de partager les richesses comme le dit la chanson smiley


            • Croa Croa 26 octobre 2012 22:09

              Aujourd’hui pour vraiment partager le travail encore utile (sans programmer d’obsolescence) il faudrait descendre bien en dessous des 32 heures.  En fait il faudrait même tout revoir : - créer le revenu d’existence et que chacun se débrouille ! Certains se consacreront alors aux trucs utiles non lucratifs, d’autres à leurs passions et ceux qui veulent plus d’argent seront libres d’exploiter un job lucratif, (et même de se faire librement exploiter smiley ) sauf qu’il paieront des impôts... 

              Non personne ne restera sans rien faire : ce n’est pas dans la nature humaine ! 


            • Romain Desbois 27 octobre 2012 01:39

              bah non si les gens partent en retraite à 55 ans ou 50 ans , les 32 heures sont déjà pas mal. voir après si ca suffit (plus les congés et fériés).
              Je propose plutôt un compte temps de 56000 heures de travail pour pouvoir partir en retraite avec l’équivalent du SMIC, sans condition d’âge. (ainsi chacun gère sa carrière comme il veut ou comme il peut)

              Puis réduire de temps de trajet travail/domicile qui bouffe le gain de temps des 35 heures.


            • bacchus bacchus 27 octobre 2012 08:48

              vos idées sont pas mal, mais il faudrait changer tout le systeme. De plus elle sont totalement incompatible avec l’ultralibéralisme.
              Donc commencer par là, d’où la question : comment ce débarrasser de cette plaie, ce fléau moderne qui privilégie l’individualisme et les profits ?


            • Romain Desbois 27 octobre 2012 09:57

              Peut bacchus commencer par le commencement et élire des gens qui vont dans ce sens !

              Nous avons les élus que l’on élit.


            • alinea Alinea 26 octobre 2012 13:15

              La valeur travail est en train de changer ; un tel changement dans une société ne se fait pas en un clin d’oeil ! Mais il est inéluctable.
              Si on ajoute à cela une vague(lette ?) de décroissants, dont les idées datent à minima du début des années 70 ( du XXe siècle !), une prise de conscience globale sur la consommation qu’il vaut mieux laisser tomber pour atteindre le « buen vivir », on peut tâcher encore de garder un peu d’espoir.
              Le chômage de masse fera, à force, changer le regard porté sur les « oisifs » par les « fous de travail » qui les prendront de moins en moins pour des assistés, des paresseux..
              Personnellement j’ai confiance dans l’instinct de vie des peuples. Beaucoup moins en revanche sur la modération des gouvernants...


              • joletaxi 26 octobre 2012 13:28

                votre raisonnement ma paraît logique

                si plus personne ne travaille, la conséquence est la décroissance... mais sans ce précieux garde fou de cette société de m... qui met à votre disposition, transports, soins, matériaux, énergie, etc.

                Cerise sur la gâteau, plus besoin de se préoccuper des retraites, on retrouvera des niveaux d’espérance de vie du bon temps où on se préoccupait de l’essentiel


              • alinea Alinea 26 octobre 2012 17:36

                joletaxi : réfléchissez un peu à ce mouvement inéluctable au lieu de vous faire passer pour le pauvre con qui bosse encore alors que personne ne fout rien !
                La valeur travail est aussi la « non » valeur de l’exploitation.
                Je ne suis pas plus responsable que vous de la marche du monde et des effets pervers du libéralisme !
                Que voulez-vous que je vous dise : que tout cela est navrant ?
                Pas forcément si on sait y faire face et le « récupérer » pour le bien de tous !


              • joletaxi 26 octobre 2012 18:08

                très curieux comme raisonnement, mais on est sur avox.

                les méfaits du libéralisme ?
                parlez-en aux chinois, aux polonais, à tous ces peuples qui se sont libérés du joug de la dictature du peuple.
                Et ce qui se passe en Europe est assez éloigné du libéralisme.

                Mais je vous donne raison sur un point, je suis un con qui bosse, et qui n’a pas du tout envie de se faire tondre par une joyeuse bande qui vit dans un monde parallèle.

                J’avais vu un émission TV, où,on vantait l’expérience de Rabi, Une tablée de joyeux cueilleurs ou chasseurs, se régalant de produits on ne peut plus locaux.Interrogé, l’un des festoyeurs(rien de plus festif qu’un bon verre d’eau de source) expliquait que pour lui, le progrès aurait du s’arrêter en 1950.Pour un autre c’était 1850.Bref, des hurluberlus, mais aucun ne semblait vouloir se priver de ces maudites inventions de savants fous.

                Notez que dans cette société libérale, vous êtes libre de vivre comme bon vous semble, dans une yourte,dans un teeppe,dans une villa, dans un château,et de vous nourrir comme bon vous semble, de carottes, de navets, ou d’une gigue de chevreuil.
                Ah oui, pour le château et la gigue, faudra un peu se remuer, on peut pas tout avoir.

                Mais de grâce, foutez nous les paix, à nous les cons


              • foufouille foufouille 26 octobre 2012 18:24

                « parlez-en aux chinois, aux polonais, à tous ces peuples qui se sont libérés du joug de la dictature du peuple. »

                mdr
                la corruption est pire quen france, en chine les dirigeants sont tous milliardaires grace au fric de l’etat


              • joletaxi 26 octobre 2012 18:41

                mais oui, mais oui, la corruption n’existait pas avant.

                et les 500 millions de chinois qui ont un niveau de vie, ils le doivent à la révolution culturelle c’est bien connu.
                Idem pour la pologne, où le niveau de vie est entièrement du à solidarsnok, n’est-ce pas ?


              • foufouille foufouille 26 octobre 2012 20:09

                2,7 milliards ?
                ca m’etonnerait
                sans compter le reste de la famille
                c’est libertaryen, tout pour ma gueule


              • simir simir 28 octobre 2012 08:49

                Elections sénatoriales en Tchéquie il y a 3 semaines Un peu plus de 20% pour le parti communisme qui devient le 2em parti Il rate de peu la 1ere place 

                Le parti de droite ODS qui gouverne s’effondre miné par les scandales de corruption et les piètres résultats. Les électeurs commencent à en revenir du capitalisme.
                Quant à solidarnosc plus de chantier naval à Gdansk grace à eux. Mais le gros antisémite Walesa lui est bien rétribué. Il a simplement mis dans le caca des milliers d’ouvriers.

              • Chupa chups Chupa chups 26 octobre 2012 13:29

                C’est bien monsieur Dugué ... Et pourriez-vous me signaler où vos études d’économie ont été effectués pour que vous soyez si sûr de la bêtise que de personnes passant des heures à travailler sur des concepts que vous n’avez pas l’air de fort bien connaître.

                Alors je sais ce que vous allez me répondre : « si nous pouvons plus rien critiquer, où vas le monde. ». Pas de soucis, mais critiquer le métier d’économiste en lui même est ridicule et puéril. Critiquez les concepts, et nous pourrons discuter.


                • taberleroi 26 octobre 2012 18:32

                   Critiquer en mal, le concept utilisé aujourd’hui qui consiste à donner des prix aux économistes qui ne servent à rien puisque leurs études et recommandations ne sont pas suivies par les politiques, c’est pas difficile. C’est fait !

                  Merci de critiquer le suivant qui vous apportera sans doute beaucoup de solutions aux problèmes actuels mais que vous transformerez peut-être en problème sans solution.

                  Assez de ces guignols qui veulent absolument nous gouverner sans le contrôle du peuple ET QUI NE FONT JAMAIS RIEN POUR LA DIGNITE DE L’HOMME !

                  Le SERMENT DE CITOYEN DEMOCRATE LIBRE ET DIGNE

                   Exprime les 10 volontés du peuple.

                  C’est le seul document venant du citoyen vers les politiques qui chaque jour réduisent la démocratie, la liberté et la dignité des citoyens, bien réfléchi, sans angélisme béat ni naïf et immédiatement applicable.

                  C’est le seul document avec lequel les politiques doivent compter ou se démettre ou être démis  !

                  Le temps de s’indigner est passé :

                  REVOLTEZ –VOUS !

                  cliquez ou recopiez ce lien :

                  http://www.google.com/url?sa=t&...

                   

                  Les politiques n’aiment pas les initiatives venant du Peuple !

                  Concernant la politique, cherchez ceux de droite et ceux de gauche, la plus grande part sortant des mêmes écoles et administrations, et vous ne trouverez que des politiques qui gouvernent selon les circonstances les plus favorables pour eux, oubliant ce  pourquoi ils sont élus et ceux qui les ont élus devenus leurs otages.

                  Il est facile de renoncer à tout parce qu’on ne peut pas réussir du premier coup mais faut-il continuer à renoncer à ses droits et à sa dignité, à se soumettre, à se donner des coups de pieds tout seul, à agir comme des pleutres, se plaindre et dire que c’est toujours la faute des autres ?

                  La solution contre les médias achetés est de faire voir à ces mêmes médias que le peuple est décidé à prendre les choses en main et qu’il a son projet : Le serment Citoyen Démocrate Libre et digne que voici. Sortez le !

                  Il n’y a pas meilleure arme pour attendre les politiques et leurs comparses, les banquiers, les multinationales et les entrepreneurs voyous !

                  Après seulement, vous pourrez en tirer les conséquences et améliorer les choses.


                • Romain Desbois 27 octobre 2012 01:43

                  Le métier d’économiste n’existe pas ; ne pas confondre avec prof d’économie. un prof de philo n’est pas pour autant un philosophe.


                • julius 1ER 1er novembre 2012 10:32

                  ,@ sucette(chupachups

                  Fusion acquisition n’est qu’une expression contemporaine pour définir ce que Marx appelait la concentration du capital, le problème est que les gens pour la plupart ne possèdent pas la compréhension économique(l’on voit certains parler comme les chroniqueurs économiques de TFI et autres médias, ou l’on cherche à vous faire gober tout et son contraire) la concentration du capital cela veut dire chômage et hausse des prix, c’est pourquoi à la fin du 19 ie siècle les américains avaient mis en place des lois anti-trust ,car mêmes causes, mêmes effets !!

                  ton plaidoyer pour l’ultra-libéralisme est pathétique, en fait la question que je me pose est pour qui roules-tu, fais-tu partie de ces gens payés par certaines sociétés pour nous réciter

                  l’évangile d’Adam Smith ??? dis-nous qui tu es et l’on comprendra mieux les propos que tu sers (pour ne pas dire les maitres)


                • Romain Desbois 27 octobre 2012 01:44

                  bodi
                  Oui il faut toujours le rappeler. A qui profite le crime ?


                • alberto alberto 26 octobre 2012 14:23

                  Salut Dugué,

                  Ton analyse ne vaut pas un clou !

                  T’as oublié un truc, formaté que tu es par quarante ans d’éducation nationale.

                  Cette magnifique École Laïque et Obligatoire et (presque) gratuite, qui apprend la compétition à ses petits dès leur plus jeune âge : y a déjà des premiers (de la classe) des moyens et des mauvais...

                  Tu crois pas que ça prépare bien à la vraie vie ?

                  Plus tard on y retrouvera les mêmes, hauts fonctionnaires, cadres moyens et chômeurs...

                  L’Ecole enseigne la Morale, les Droits de l’Homme, etc, mais oublie un truc, évidemment incompatible avec la compétition, ce truc dont le déficit est à la base du plus gros de nos malheurs.

                  Ce truc pourtant indispensable à notre survie : la Solidarité.

                  La solidarité : qui en parle ? Pas les médias préférant décrirent cyniquement les turpitudes de Goldman Sachs, mais se gardent bien mettre en lumière les bienfaits de l’économie solidaire : d’ailleurs, c’est presque devenu un péché d’en parler !

                  Après tu t’étonnes du désordre dans la société ?

                  Bien à toi.


                  • Romain Desbois 27 octobre 2012 01:45

                    « Cette magnifique École Laïque et Obligatoire » FAUX, l’école n’a jamais été obligatoire contrairement à l’instruction.


                  • bonnes idées 26 octobre 2012 15:04

                    D’ailleurs moi qui poste en ce moment je ne suis pas solidaire du tout au chaud derrière mon écran. Je suis justement à l’opposé de ce qu’ est la solidarité. Merci pour ce mot qui disparait de nos dictionnaires.


                    • Romain Desbois 27 octobre 2012 01:46

                      Mais le solidarité est consubstantielle à la société !!!!

                      Pas de solidarité , pas de société .


                    • Tipol 26 octobre 2012 15:22

                      On peut aussi voir le chômage autrement que comme indice du non-travail.
                      On peut considéré le chiffre du chômage comme un indicateur de l’équilibre entre employeurs et salariés.
                      On peut considérer le chiffre du chômage comme un indicateur de la capacité de production ou d’organisation de la vie sans intervention de l’homme.
                      On peut considérer le chiffre du chômage comme la densité usurière, de la valeur financière et spéculative par rapport à la valeur du travail.
                      Etc... le chômage peut exprimer des tas de choses autres que son relevé basique.


                      • Jean-Louis CHARPAL 26 octobre 2012 17:27

                        Je trouve qu’ il y a dans cet article un mélange assez inextricable de choses justes et d’erreurs.

                        Mais aussi un défaitisme et un fatalisme que je ne partage pas..

                        Faire l’impasse sur l’ultra libéralisme, la pensée unique, c’est se condamner à ne pas comprendre grand chose, à constater des phénomènes sans pouvoir en expliquer les causes.

                        A partir de 1980, partout dans le monde, la « bête immonde » a étendu ses tentacules sur la planète et l’Humanité. Il s’agit de la dictature des spéculateurs, des banquiers et des grosses multinationales.

                        Ces gens là n’ont pas pris le pouvoir, les politiciens le leur ont donné. A commencer par Reagan et Thatcher, suivis sottement par tous les autres politiciens.

                        Dire « les » économistes n’a aucun sens. Il faut dire : les économistes ultra libéraux.

                        Il y a désormais des centaines d’économistes de tous pays, y compris américains, qui sont opposés au système actuel. L’ignorer est injuste.

                        Le système consiste à créer toujours plus de richesses pour 1% et une pauvreté galopante pour 99%.

                        S’y ajoute une austérité sur laquelle s’accorde les gauches molles et les droites dures d’Europe et qui va aggraver mécaniquement la situation et augmenter le chômage.

                        Les solutions existent.Elles valent pour la France, mais pour quasiment tous les pays.

                         On peut lire entre autres, ce que disent Frédric Lordon, Jacques Généreux, Jorion et beaucoup d’autres.

                        Renégocier la dette, supprimer les niches fiscales, combattre vraiment la fraude et l’évasion fiscales, emprunter aux banques centrales à taux faible, voire nul et des sommes considérables rentreront dans les caisses de l’Etat qui pourra relancer l’économie.

                        Il y a beaucoup d’argent un peu partout, et même en quantité astronomique, mais il n’est pas aux bons endroits. Il fait des galipettes sur les marchés dérivés, ce grand casino parasitaire et inutile de l’économie virtuelle.

                        On pourrait créer de nombreux emplois dans les services publics, pour s’occuper des personnes âgées, des handicapés, de la protection de la nature. Chacun pourrait vivre décemment.

                        Pour cela il faut mettre au pouvoir des hommes politiques réellement progressistes, hors gauche molle et droite dure, et opposés à la sauvagerie économique mondialisée et s’appuyant sur la nouvelle armée d’économistes- citoyens qui savent ce qu’ils veulent et ce qu’il faut fiare, mais qui sont interdits de Télé.

                        A ce propos il est dit dans l’article : « Alors que les journalistes participent à l’abrutissement des citoyens. »

                        C’est tout à fait exact. Il existe une dictature médiatique qui marche en synergie parfaite avec la dictature des marchés.

                        Seuls une politique vraiment progressiste fera adopter une Loi de libération des médias qui permettra un authentique pluralisme démocratique.

                        « Les gens mangent à leur faim »

                        C’est faux. En France il y a 8 millions de pauvres. Concrètement cela signifie que de nombreuses personnes y compris des enfants ne font pas 3 repas par jour.

                        Et que bien des familes ne peuvent faire face correctement, en même temps, à ces 3 besoins élémentaires : se nourrir, se soigner, se loger.

                        Dans un pays qui depuis 1981 a doublé les richesses produites, c’est tout simplement scandaleux !

                        Le partage plus juste des richesses est devenu impératif. En France et partout ailleurs.

                        Or ni les gauches molles (Obama compris) ni les doites dures ne sont prêtes à le faire.


                        • bigglop bigglop 26 octobre 2012 19:12

                          Bonjour à tous,

                          @Jean-Louis, je partage votre avis, mais je comprends la colère de @Bernard Dugué même si elle est brouillonne tout en faisant l’impasse sur la financiarisation des échanges, la dérégulation des activités financières, en résumé l’idéologie néolibérale.

                          Il faut garder à l’esprit que cette merveilleuse « croissance » qui a disparu aujourd’hui et que nos politiques, « experts » économiques, etc, appellent de leurs voeux avec une sorte de danse de la pluie, n’a été que le fruit de la bulle du crédit facile depuis les années 70, aussi bien pour les consommateurs que pour les états.

                          Aujourd’hui, nous vivons une crise de société, de valeurs qui est tout aussi grave et dont on commence peu à peu à prendre conscience malgré la propagande des médias.

                          Pour ceux qui ont le temps et souhaitent approfondir le sujet, je vous propose la conférence donnée par Pierre Larrouturou

                          Notre Hollandréou, après les « coups » de la Banque Publique d’Investissement, le sauvetage de la Banque PSA Finance (garantie de l’Etat comme pour Dexia), il nous concocte avec Moscovici une fausse séparation des activités financières des banques françaises


                        • xmen-classe4 xmen-classe4 26 octobre 2012 17:29

                          « Intellectuels, politiciens et surtout économistes et journalistes sont souvent des arnaqueurs qui profitent du système »

                          vous parlez bien des députés de la république francaise.

                          • ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 26 octobre 2012 18:19

                            Quand est-ce qu’un politique ou un journaliste avec des c... dénoncera enfin le scandale de la plupart des associations dites « caritatives », dites « solidaires », dites « équitables » (rayer la mention inutile), qui ne cessent de détruire des emplois en France, dans l’indifférence générale ?

                            Un rapport parlementaire européen a déjà dénoncé les dérives de ces associations (association loi 1901, terrible exception française).

                            Associations inventrices du concept « de particulier à particulier » (traduire « de fonctionnaire à fonctionnaire »).

                            Le travail est là, mais sa rémunération est détruite par ces associations qui cassent les prix et font « travailler » des « bénévoles ».


                            • Romain Desbois 27 octobre 2012 01:49

                              ben voyons.


                            • Peretz1 Peretz1 26 octobre 2012 18:50

                              Le constat de Bernard Dugué sur l’état actuel de notre économie est plutôt bon. Mais toujours dans la difficulté de trouver des solutions techniques. Pourtant il suffirait de faire le contraire de ce qui a été fait depuis les années 80, en faveur de l’Entreprise sous le faux prétexte qu’elle crée des emplois. Il ne faut pas inverser la proposition : ce ne sont pas elles qui créent des emplois, ce sont les populations qui achètent ce que ces entreprises proposent. L’entreprise ne fait qu’embaucher par nécessité.Abus de langage qui nous fait prendre l’effet pour la cause.


                              • Romain Desbois 27 octobre 2012 01:52

                                notre économie est florissante, il suffit simplement de privilégier l’essentiel avant de dépenser sur le superflu.

                                Et je peux vous garantir qu’il y a de la marge !!!!

                                Faire un budget bénéficiaire est possible.


                              • intercepte 26 octobre 2012 20:52

                                liberté égalité fraternité ? nous somme dans un système du chacun pour soi.

                                l’argent que tout le monde paye en taxe tva et impôt, ne sont là que pour sécuriser la carrière des fonctionnaires et d’élus et politique...

                                donc les seuls qui ne sont jamais toucher pas le chômage, c’est les fonctionnaires et peut être certains élus qui se font élire perpétuellement jusqu’à leur mort.

                                il n’y a pas suffisamment de boulot pour tout le monde. il faudrait faire un système de roulement entre ceux qui travailles et ceux qui sont aux chômages.ca pourrait bien marché pour la fonction publique pour ne laisser personne sur le carreau ad vitam æternam.


                                • taberleroi 26 octobre 2012 21:35

                                  L’égalité ? on nous en prend aussi tous les jours un peu plus pour la donner aux politiques et fonctionnaires qui sont plus égaux que le peuple qui les paye.

                                  La Fraternité ? ce n’est pas celle que vous croyez entre personnes dignes et pleines d’humanité mais celle des »Frères« des loges maçonniques.

                                  =============================================================

                                  Lorsque, après plus de 70 ans, les politiciens n’ont rien d’autre à proposer aux citoyens :
                                  « Je n’ai rien à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur », nous devons crier s’en est assez, nous battre pour le respect de nos parents et grands parents et pour l’avenir de nos enfants ; lutter encore pour l’amélioration des acquis sociaux et non pour leur réduction ou disparition et le désir de vivre en se rendant utile en toute responsabilité, dignité et humanité.

                                  Non, le citoyen de toute catégorie sociale : indépendants, paysans, ouvriers, agents de maîtrise, cadres, etc., n’est pas une ressource pour le développement du capitalisme synonyme de cannibalisme, de chômage et de malheurs des familles  ; il est l’auteur du développement et du progrès social et il doit en recevoir les bénéfices et non les pertes dont il est accusé à cause de la gabegie, l’incurie, le gaspillage, le gâchis de l’argent de la sueur du travail du citoyen par les politiques de tous bords, pour le payer aux riches spéculateurs qui deviennent de plus en plus riches et le citoyen de plus en plus pauvre même lorsqu’il a du travail.

                                  Non, ne pas voter, voter blanc ou nul n’est pas le renoncement de son droit de vote, mais l’expression de son mécontentement et la volonté de ne pas accorder la légalité aux représentants du peuple, payés par le peuple et devenus les patrons du peuple utilisant tous les moyens y compris la force publique contre le peuple s’il manifeste son désaccord.

                                  Non, nos élus n’ont pas la légitimé du peuple et ne sont pas légalement élus au regard de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, ce Citoyen trompé tous les jours.


                                  Si vous en avez assez des pratiques actuelles qui détruisent la cohésion de la famille et de la société, le bien-être et la sécurité de chacun, acceptez les dix volontés exprimées dans le Serment de Citoyen.

                                  //C:\DOCUME~1\home\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.gif" height="2" width="578">La Démocratie, la Liberté et la Dignité, personne ne doit les voler au Citoyen

                                  http://www.google.com/url?sa=t&...



                                • Romain Desbois 27 octobre 2012 12:44

                                  on a les élus que l’on élit.


                                • herbe herbe 26 octobre 2012 20:53

                                  Pour ceux qui ne connaissent pas, je reposte ceci :


                                  extrait :
                                  « es leaders réunis à San Francisco (Mikhaïl Gorbatchev, George Bush, Margaret Thatcher, Vaclav Havel, Bill Gates, Ted Turner, etc..) sont arrivés à la conclusion que l’arrivée de la dénommée Société 20/80 est inévitable, celle dans laquelle le travail de 20% de la population mondiale sera suffisant pour soutenir la totalité de l’appareil économique de la planète. 80% de la population restante ainsi s’avérera superflu, ne disposera pas de travail ni d’occasions d’aucun type et nourrira une frustration croissante.

                                  C’est ici qu’est entré en jeu le concept exposé par Brzezinski. Ce dernier a proposé le tittytainment, un mélange d’aliment physique et psychologique qui endormirait les masses et contrôlerait sa frustration et ses protestations prévisibles. Le même Brzezinski explique l’origine du terme tittytainment, comme une combinaison des mots anglais“tits” (“poitrines” en jargon américain) et “entertainment” qui, dans aucun cas, ne doit être compris avec des connotations sexuelles, mais au contraire, comme allusif à l’effet endormant et léthargique que l’allaitement maternelle produit chez le bébé quand il boit. »

                                  Autres lien sur le sujet :

                                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Tittytainment

                                  http://blogs.mediapart.fr/blog/roger-evano/280710/le-piege-de-la-mondialisation


                                  • Pierre-Joseph Proudhon Pierre-Joseph Proudhon 26 octobre 2012 21:40

                                    A titre personnel, je verrais bien des cotisations sociales à l’importation.

                                    Après tout, les produits importés sont des produits qui, dans leur immense majorité, sont fabriqués dans des usines délocalisées, donc créateurs de chômage.

                                    Ces charges sociales à l’importation seraient calculées sur la différence de coût entre un produit « merde in China » par exemple, et le produit équivalent (mais de bien meilleure qualité) fabriqué en France.
                                    Sans tenir compte bien sûr de la mauvaise qualité de ces produits fabriqués dans les pays « low cost ».
                                    Il faudrait même leur appliquer une surtaxe « environnementale » pour toute la pollution générée par ces merdes qui tombent en panne au bout de quelques mois alors qu’un produit équivalent fabriqué en France a une durée de vie d’une dizaine d’années... d’où un impact environnemental non négligeable, avec les frais de « recyclage » payés par les contribuables...
                                    Les fabricants et les importateurs devraient PAYER pour l’obsolescence programmée qu’ils nous IMPOSENT malgré nous.

                                    Avec ces cotisations sociales à l’importation, plus de problème de pauvreté, les personnes ayant perdu leur emploi recevant une rémunération payée par les importateurs (qui se goinfrent allègrement en pratiquant des marges de 1000% car ils vendent leurs merdes au « prix marché », donc au même prix que les produits fabriqués en France).

                                    Bref, au global, ces cotisations sociales à l’importation entraîneraient une relocalisation des emplois sur le long terme. Et s’ils ne l’entraînent pas, les personnes ayant perdu leur emploi suite aux délocalisations n’en auraient rien à foutre, elles auraient de quoi vivre décemment sans être les esclaves d’un système financier qui les presse comme des citrons chaque jour un peu plus.

                                    Les chinois, les Indiens, et bien d’autres pays l’ont bien compris.
                                    Les chinois imposent des taxes à l’importation de 300%, les Indiens des taxes à l’importation de 280%...
                                    Ce qui OBLIGE les fabricants étrangers à faire fabriquer leurs produits dans ces pays pour la consommation locale.
                                     
                                    Par contre, vu le poids des importateurs et des industriels, il y a peu de chances que nos couards de politicards corrompus envisagent un jour de simplement « penser » à cette solution.

                                    Autre point : L’État a subventionné de grosses entreprises pour « sauver les emplois ». En fait, ces entreprises ont détourné ces fonds pour délocaliser leurs usines dans les pays « low cost ».

                                    Il serait normal que ces entreprises remboursent l’État (donc les contribuables) de ces sommes assorties d’intérêts - normal, une banque ne leur aurait pas prêté gratuitement - et de plus ils se sont foutus de la gueule des contribuables.

                                    Avez-vous entendu Hollande parler du remboursement par Peugeot des 4 milliards d’Euros que Sarkozy lui a « donné » ? Bien sûr que non...

                                    Et surtout, il faudrait chaque jour empaler sur la place publique un politicard corrompu et un « journaliste » menteur jusqu’à ce que les autres comprennent.

                                    Si les politiciens faisaient ce pour quoi les citoyens CROIENT les avoir élus, et si les « journalistes » n’arrêtaient pas de nous répéter en boucle les mensonges de la propagande oligarchique le peuple serait plus conscient de fait qu’il se fait en..... chaque jour un peu plus.


                                    • Romain Desbois 27 octobre 2012 01:55

                                      les fusions acquisitions sont responsables de quatre fois plus de perte d"emplois que les délocalisations.

                                      de plus , les délocalisations créent de l’emploi ailleurs et souvent les ouvriers même si pour nous cela semble peu , gagnent mieux leur vie et ont des conditions de travail meilleurs dans les usines délocalisées que dans les usines originaires de leur pays.


                                    • julius 1ER 1er novembre 2012 10:22

                                      ,@ romain des bois

                                      Fusion acquisition n’est qu’une expression contemporaine pour définir ce que Marx appelait la concentration du capital, le problème est que les gens pour la plupart ne possèdent pas la compréhension économique(l’on voit certains parler comme les chroniqueurs économiques de TFI et autres médias, ou l’on cherche à vous faire gober tout et son contraire) la concentration du capital cela veut dire chômage et hausse des prix, c’est pourquoi à la fin du 19 ie siècle les américains avaient mis en place des lois anti-trust ,car mêmes causes, mêmes effets !!!


                                    • Romain Desbois 1er novembre 2012 10:35

                                      Ave Julius
                                      Nous sommes d’accord. De plus j’aurais dû expliquer le terme, vous avez raison.


                                    • chmoll chmoll 27 octobre 2012 12:21

                                      comment s’pays peut s’occuper serieusement du chomage, quand sa principale activité a long terme , c’est de remplir ses caisses (coutes que coutes) ,pour soit disant rembourser une dette pharaonique
                                      impossible à rembourser a ce niveau

                                      si j’ajoute que cette bande trouve l’excuse de dire que c’est pour les descendants ne remboursent pas cette dette insurmontable
                                      suffit de répondre a cette question : une personne affublé du titre de ministre
                                      quelle est sa priorité ? ses émoluments , son standing ,ses avantages en natures
                                      ou les problèmes de son pays


                                      • Arafel Arafel 27 octobre 2012 13:55

                                        Il n’y a pas 50 solutions pour combattre le chômage.
                                        Limiter strictement l’immigration aux besoins, taxer aux frontières les produits qui sont fabriqués de manière déloyale (vous irez concurrencer un esclave chinois à 200 euros par mois...), mettre en place une priorité pour les entreprise française en France, redonner à la banque de France le droit d’émettre de la monnaie, ect...

                                        Sinon, vous pourrez faire ce que vous voudrez, on ne peux que s’enfoncer.


                                        • Jean-Marc B 27 octobre 2012 14:31

                                          alberto reproche à Bernard Dugué son passé d’enseignant

                                          "Cette magnifique École Laïque et Obligatoire et (presque) gratuite, qui apprend la compétition à ses petits dès leur plus jeune âge : y a déjà des premiers (de la classe) des moyens et des mauvais...

                                          Tu crois pas que ça prépare bien à la vraie vie ?

                                          Plus tard on y retrouvera les mêmes, hauts fonctionnaires, cadres moyens et chômeurs...

                                          L’Ecole enseigne la Morale, les Droits de l’Homme, etc, mais oublie un truc, évidemment incompatible avec la compétition, ce truc dont le déficit est à la base du plus gros de nos malheurs.

                                          Ce truc pourtant indispensable à notre survie : la Solidarité."

                                          C’est vrai que l’école est par trop le lieu de la compétition : les notes, les classements, une certaine idée du port, la méritocratie (Ce qui permet l’ascenseur social, comme on dit).

                                          Au total, si certains (les élites) trouvent leur chemin, on apprend à en laisser beaucoup sur le bas-côté. On apprend que cela est inélectable. On apprend à se résigner et à accepter le chômage....


                                          • xmen-classe4 xmen-classe4 27 octobre 2012 18:44

                                            Gué, on les faisaient de menhirs.


                                          • Yohan Yohan 27 octobre 2012 20:00

                                            400 000 immigrés africains pauvres débarquent chez nous chaque année. Cherchez l’erreur

                                            40 000 fonctionnaires de plus chaque année et effectifs pléthoriques dans la fonction publique territoriale : cherchez l’erreur
                                            50.000 entreprises étranglées par les charges et la concurrence internationale ; cherchez l’erreur.
                                            ne cherchez pas le chômage, vous l’avez sous vos fenêtres smiley



                                            • Romain Desbois 28 octobre 2012 00:14

                                              Cherchez l’erreur ?

                                              Je sais pas moi . Regardez vous dans un miroir ! smiley


                                            • maturin.j 28 octobre 2012 07:45

                                              bonjour les chômeurs,

                                              « travailler pour un patron crée une forte dépendance,
                                              ne commencer pas »
                                              « le travail tue »
                                              travailler nuit gravement à votre santé et à celle de votre entourage
                                              "

                                              faite comme moi vivez en autarcie !...
                                               smiley smiley smiley


                                              • intercepte 28 octobre 2012 12:52

                                                Tu vis en autarcie ?

                                                Donc, envoie-moi l’argent de ta retraite vu que tu n’en as pas besoin.

                                                Moi j’en ferai bon usage.

                                                Tu pourras vivre ton autarcie à son maximum ^^


                                              • maturin.j 29 octobre 2012 00:13

                                                  à intercepte

                                                qui est tu, petit c...oncitoyen pou me tutoyer ?


                                              • Constant danslayreur 29 octobre 2012 06:31

                                                Maturin,
                                                C’est qui êtes-vous pour me tutoyer ou encore ne me tutoyez pas qu’il fallait dire, enfin je dis ça, c’est vous qui voyez.


                                              • maturin.j 29 octobre 2012 07:55

                                                à Constant danslayreur

                                                merci Constant 
                                                vous avez raison,
                                                surveiller son langage est la première des politesses.
                                                mais ce petit roué voulait me « piquer » ma retraite !..ha ha ...
                                                j’ai une une roue de tombereau qui pourrait bien resservir !... avec humour bien sur smiley


                                              • intercepte 29 octobre 2012 16:16

                                                Il faut un peu de familiarité pour piquer une retraite.
                                                Vous ne vivez clairement pas en autarcie.
                                                J’ai beaucoup d’admiration pour ceux qui y arrivent, mais ce n’est pas votre cas.
                                                Ma demande était juste une boutade.


                                              • Peretz1 Peretz1 28 octobre 2012 18:11

                                                @chupa chups est irrécupérable. Malheureusement il n’est pas le seul à soutenir le Medef avec un argumentaire aussi éculé ! Ceux qui veulent à juste titre changer de système ne savent pas que cela reviendrait à revenir au keynesianisme, ce qui n’aurait que des avantages à condition de savoir s’en servir.C’était en vigueur pendant les trente glorieuses. À mon avis c’est la seule solution. 


                                                • Chupa chups Chupa chups 28 octobre 2012 21:22

                                                  Mais bien sûr, c’est logique, vous avez raison DONC j’ai tord. C’est très socialiste comme réthorique remarquez. Au fait, vous n’avez pas répondu a mon argumentaire éculé. Si jamais vous vous étiez renseigné, vous verrez que je préconise des idées differentes de celles du MEDEF.


                                                  Ah oui mais j’oubliais j’ai tord.

                                                • eau-du-robinet eau-du-robinet 28 octobre 2012 22:10

                                                  La France perd des parts de marché, son chômage et son déficit grimpent.

                                                  Le déficit commercial éte de 69,59 milliards d’euros en début de l’année, preuve que les entreprises hexagonales peinent sur le marché global.

                                                  Il y quelque chose qui cloche en France !

                                                  Mon constat :

                                                  Il faut surmonter des nombreuses obstacles pour créer des emplois !

                                                  Qui est le créateur des des emplois ?

                                                  Ce sont surtout les PME’s et pas les multinationales !

                                                  Les PME’s se trouvent en concurence déloyales avec des grosses sociétées notamment les multinationales qui profitent d’un taux d’imposition bien moindre (presque la moitie qu’une petite entreprise).

                                                  OUI, l’état français avec ses taxations exorbintant favorise les multinationales au détriment des PME’s hors celles-ci ne contribuent pas à la création des l’emploi bien au contraire ! Les multinationales absorbent un bon nombre de PME’s et les emplois de celles-ci sont alors comptabilisée coté multinationales ce qui donne la fausse impression que les multinationales créant des emplois !

                                                  Pour ré-dynamiser le marche d’emploi et la création d’emploi, il faut baisser les charges des PME’s et en même temps (coup de magie smiley augmenter les salaires (pouvoir d’achat des travailleurs) !
                                                  Les patrons ont t-ils oublié que leurs salaries sont aussi des consommateurs ?

                                                  Au titre de 2007, le taux implicite varie de 39 % pour les PME (de 10 à 249 salariés) à 19 % pour les grandes entreprises (de 5 000 salariés et plus). Le taux implicite d’imposition des micro-entreprises (de moins de 10 salariés) s’établit à 37 % et celui des entreprises de taille intermédiaire (ETI) se situe, lui, dans la moyenne, à 28 %. Dans cette décomposition, les entreprises considérées font l’objet d’une consolidation au niveau des groupes fiscaux : une PME détenue par un grand groupe apparaît ainsi dans la catégorie des grandes entreprises.

                                                  Une manière pour créer des emplois, c’est ma vision de la chose, est de faire sauter les obstacles les uns après les autres !

                                                  Il existe d’autres obstacles à franchir :

                                                  - Les Taxes, patronales et salariales, sont un frein à la création des emplois !
                                                  - Les formalitées à remplir en France pour créer des emplois sont beaucoup trop élévées !
                                                  - L’URSSAF est un frein non négligable à la création voire au maintien des emplois !

                                                  L’URSSAF est un organisme tuer d’emplois !!!!!

                                                  * Trouvez vous normal que vous êtes oubligé de payer des cotisations à l’URSAFF avant d’avoir gagné le premier centime ?


                                                  * Trouvez vous normal que quand un artisan à un moment donnée ou il gagné peu ou pas d’argent est obligé de continuer à payer des cotisations ?

                                                  D’arrière cette deuxième question on trouvé la raison de la faillité des nombreuses entreprises !
                                                  C’est une aberration de vouloir taxer une entreprise qui est momentanément en difficulté (sans entrée d’argent). La Taxation devrait être proportionnel au bénéfice !


                                                  • Hubu Hubu 29 octobre 2012 03:39

                                                    Si il n’y à pas de révoltes même avec 10 millions de chômeurs c’est uniquement grâce à notre système social mais rien ne dit qu’il n’implosera pas bien avant !!


                                                    • Denzo75018 29 octobre 2012 08:54

                                                      Vous oubliez un peu vite un acteur IMPORTANT : LES ELECTEURS !!!

                                                      que de Veaux........ !


                                                      • julius 1ER 1er novembre 2012 07:47

                                                        Monsieur Dugué, je souscris totalement à cet article, j’ajouterai que celui-ci est l’un de vos meilleurs tant il est empreint de pertinence et de sagesse !
                                                        Au final, si le chômage augmente et ne baissera plus, c’est sous la responsabilité des économistes et des politiques. Alors que les journalistes participent à l’abrutissement des citoyens. On n’est pas prêt de voir le bout du tunnel. Reste la conjecture de Gaulle. Notre bon vieux général qui dans une formule lapidaire annonçait que passé le million de chômeurs il y aurait une insurrection en France ????????
                                                        Cet extrait résume tout à fait la situation, mais y a-t-il un seuil ou tout bascule, ou bien est-ce un facteur exogène qui va provoquer la révolution car malheureusement pour redistribuer les cartes il faudra passer par là, personnellement je pense que le seuil c’est quand les gens recommencent à parler de politique dans de nombreuses situations par exemple après un match ou il y a quelques mois en arrière le gens parlaient de banalités, maintenant la situation économique fait davantage parler, tout commence par la prise de conscience.


                                                        • Jean-Pierre Lovichi Jean-Pierre Lovichi 1er novembre 2012 10:14

                                                          Je partage l’analyse, pas les conclusions.

                                                          Nous ne devons pas désespérer. L’avenir n’est pas écrit à l’avance et à bien des égards, il est comme une page blanche.

                                                          Les forces sociales s’organisent et réagissent.

                                                          La révolution n’est pas pour demain mais est-ce vraiment à souhaiter ?

                                                          Toutes les révolutions n’ont conduit qu’à une transformation du pouvoir toujours exercé par une minorité sur une majorité.

                                                          Les derniers exemples en date, ce que l’on a appelé les révolutions arabes, ne changent rien à ce constat. Les révolutions sont toujours confisquées avant d’avoir produit tous leurs effets.

                                                          Mais avant la révolution, il y a des choses à faire. Et Romain Gary vous dirait qu’il n’y a qu’une chose dont on doive désespérer, c’est le désespoir.

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