De la respiration confinée
Nous voici encore empêtrés dans la question des masques (note 1). Est-ce par manque de débats de fond que nous finissons coincés dans la réclamation de nos propres chaînes ? Certainement. Mais pour avoir un débat de fond il faudrait être calme. Or le gouvernement continue la politique de sidération, ce qui n’en finit pas de mettre la débâcle au sein des populations. Il faut dire que les masques, ça vient nous déranger dans notre quotidien : métro, boulot, conso et bientôt dodo. Du coup ce qui peut sembler un débat moins prioritaire devient un écran qui prend beaucoup de place dans notre vie quotidienne de plus en plus contrainte. Il faut donc aussi passer par ces "petites" questions fatiguantes qui se rattachent aux plus grandes en l'occurence : Santé et non autorité. Débats et non débâcle. Option et non obligation.

Comme ne cessent d’expliquer Anthony Fauci (imminologue) aux USA (note 2), Montanari (nanopathologue) en Italie (note 3), Nicole et Gérard Delépine (médecins) en France (note 4), les masques ne sont pas seulement inutiles, ils sont dangereux. Pourquoi ? Un facteur interne et un facteur externe.
Le facteur interne concerne la respiration. Avec le masque, l’oxygène se renouvelle peu, ce qui ne permet pas aux cellules d’assurer une bonne oxygénation du sang, créant fatigue, stress, et troubles cognitifs. Mais en plus le masque ne permet d’évacuer notre propre dioxyde de carbone, nos champignons, nos virus et nos bactéries que … nous ré-inspirons !
Le facteur externe concerne l’air ambiant que nous respirons. Celui-ci est rempli de millions de bactéries, de virus, parasites et micro-organismes. A cause de l’humidité accumulée créée par la respiration confinée et parce que la cavité buccale est particulièrement florissante, le masque va faire proliférer ces éléments, qui vont se coller durablement sur le masque.
Ces processus augmentent l’acidose et diminue le Ph, favorisant les maladies, comme par exemple le cancer dont les cellules prolifèrent à partir de ce genre de terrain.
Pour l’énergétique, une barrière artificielle comme le masque fait que la circulation énergétique tourne sur elle-même. Le souffle n’étant pas renouvelé, il se corrompt lui-même, tandis que la barrière détériore la relation au souffle. En effet, pour cohabiter et vivre avec cette nouvelle contrainte, il faut s'habituer à cette barrière jusqu’à l’oublier. On s’anesthésie alors à ses propres sensations, créant une dissociation avec son propre corps, base de toutes les maladies.
Le bon sens, avec un peu d’expérience, arrive de lui-même aux mêmes conclusions : enfermé dans un sac plastique en me respirant moi-même, j’ai du mal à respirer et j’ai un sentiment de mal-aise. A moins de se vêtir d’une combinaison totale comme en chirurgie, la seule protection qu’apporterait le masque ce serait contre les postillons des personnes malades. Mais il suffirait de ne pas éternuer ou cracher sur son voisin.
Si on voulait vraiment faire barrière aux virus et aux bactéries, sachant que l’air et notre organisme en sont constitués à la base, il faudrait s’arrêter de respirer et … de vivre.
A mesures absurdes conséquences absurdes : on met un masque dans les voitures alors qu’on conduit seul, on attend des heures pour faire une queue masquée dans les supermarchés pendant qu’on passe de la javel partout, on cesse de parler tellement on ne comprend rien, on devient anonyme les uns aux autres, on se regarde comme des extra-terrestres et puis on finit par ne plus se regarder, certains sont pris de phobie et de panique, on a chaud, on respire mal, on s’étouffe pendant le jogging, deux enfants meurent en Chine pendant l’exercice physique (note 5), etc.
Il devient problématique de réclamer des masques qui nous font du mal. Cette panique, que l’opposition parlementaire a décidé de relayer, nous a mis dedans. On focalise sur un produit secondaire et dangereux qu’on nous fait passer pour essentiel et utile, de manière à éviter l’essentiel et l’efficace. C’est la base du marketing : je rends un produit cher ou inaccessible, comme ça vous le désirez, même si le produit est nocif. La non-gratuité des masques est parfaite pour concentrer les masses sur la gratuité des masques. Coup double : manipulation et profit. On peut s’attendre, le jour où les masques sont gratuits, à une obligation totale qui se paiera en amendes, en contrôles, en mal-être. Mais il sera trop tard pour revenir dessus. A force de suivre le rythme du gouvernement, on chante en choeur avec eux.
Les conséquences de cette focalisation sont qu'on investit moins d’énergie contre une politique libérale en générale, une politique hospitalière en particulier et surtout, on ne pense plus à investir toutes nos énergies dans le coeur du problème : faire cesser l’état d’urgence, d’exception et de guerre qui permet de faire passer toutes les lois liberticides, de désorganiser la société civile et de mettre la population sous trauma permanent.
Le résultat du marketing est prévisible : les gens demandent leur propres chaines. Aujourd’hui les masques et les vaccins, demain la dictature et pourquoi pas la guerre contre la Chine.
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La peur nous détourne des vrais problèmes et fait que nous allons contre nos propres intérêts. Certes. Mais cette peur a pris pour 2 raisons. D’une part parce que nous sommes déconnectés de nous-mêmes et d’autre part parce que nous croyons que l’Etat peut quelque chose pour nous. Bien entendu plus nous sommes déconnectés plus nous nous en remettons à la Grande Institution. Circularité vicieuse.
- La déconnexion de nous-mêmes c’est toute l’histoire de l’occident depuis 1945 : nous nous sommes vautrés dans le confort, la consommation, les dépendances médicamenteuses (drogues comprises) et technologiques, à côté desquelles les aides sociales sont des miettes accordées pour une paix relative. Notre corps s’est transformé en blob plein de produits toxiques, et notre esprit saturé ne sait plus distinguer le vrai du faux. Passant dans la Psychosphère, nous avons cru en bons individualistes, tirer notre épingle du jeu en écoutant le chant libéral, alors que les détournements renforçaient une oligarchie et que la terre s’éffondrait sous l’exploitation.
- Dans cette apathie stressante, nous nous en remettons aux « Grands ». L’Etat nous veut du bien. Ne croyez pas que dans les grandes entreprises ce soit différent. Ecoutez vos managers, ils savent comment gérer votre vie, et rassurez-vous l’entreprise vous protège de… l’Etat. Dans un cas comme dans l’autre, on regarde en haut de la pyramide jusqu’au moment où on s’aperçoit (trop tard le plus souvent) qu’en haut ils veulent juste profiter du bas. Mais voilà : Dieu n’est pas mort. Et là on a un Dieu pas sympa. Il ne donne pas de masques gratuits, il ne s’occupe pas de la planète, il s’en fout des lois, il harcèle, il frappe, il punit, il se ré-élit tous les 5 ans.
Ce virus de la peur va même contaminer le milieu scolaire. L’éducation à la peur commence dès l’école. On aurait pu croire que les parents et les fonctionnaires dénonceraient une politique de militarisation. Non : la plupart estime que cette politique n’est pas assez bien appliquée, pas assez bien « gérée », les protocoles sont mal faits, pas assez rapides. Les moyens sont insuffisants. Plus de sécurité, plus vite, plus fort, plus performant. Incarcérez nos enfants. Il n’y a qu’un pas pour que les enfants dénoncent les parents qui ne portent pas de masques à la maison.
La propagande d’avant 1914 avait très bien manoeuvré : il faut instaurer la discipline militaire chez les enfants d’abord. Cela s’est révélé efficace : les mamans ont mis une fleur sur le fusil de leurs enfants qui partaient en chantant. Cela semblait de l’histoire passée, de la fiction pour un temps barbare et fous. Un coup dans la fourmilière et les habitudes reviennent à une vitesse invraisemblable. La militarisation c’est le contrôle passé à l’extrême. La guerre c’est la peur et le contrôle poussés à l’extrême. Nous ne sommes plus loin. Nous y sommes déjà. Plus indirecte : un lent étranglement par derrière plutôt qu’une balle dans la tête.
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Que faire ? L’information ne suffit pas on le voit bien. Prendre le problème à la base : se dégager de la peur. Mais pour se dégager de la peur il faut travailler sur 2 plans :
- Se reconnecter à son corps, à l’autre, au monde et sortir de l’individualisme. Alors il deviendra évident que les mesures sanitaires sont des mesures dangereuses pour la santé, mais très efficaces pour la dé-sociabilisation et la re-militarisation. On aura alors plein de forces pour sortir de sa sphère individuelle masquée où on respire mal, afin de rejoindre un groupe en plein air.
- Ne plus compter sur la mansuétude de l’Etat (et des parties) et son fonctionnement électoral filtré en amont et aval, mais réunir les groupes. On aura alors plein de force pour sortir de la sphère individuelle des guerres de chapelle où on étouffe, pour constituer une force digne de ce nom.
Mes amis de Côte d’Ivoire et ceux du Sénégal, que j’ai eu au téléphone, pleurent de rire devant nos faces masquées :
« Quand vous avez une aigreur d’estomac vous retirez le ventre ». Ici on dit : « Tuer un moustique avec un bazooka ». On s’est cru les plus civilisés, on devient les plus déconnectés. Combien de temps faudra-t-il pour sortir du faux choix : la sécurité ou la liberté pour revenir au vrai : la liberté c’est le gage de la sécurité. En l’occurence, être libre de penser, de s’informer, de remettre en question, de s’exprimer, de se déplacer, de manifester, de vacciner ou non, de mettre un masque ou non, de ne pas avoir peur et devoir haïr son prochain. Etre libre de se rassembler et d’agir pour un autre monde. La protection suivra d’elle-même.
Notes
(1) https://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/masques-vrai-ou-faux-probleme-224220
(2) https://youtu.be/Wh1BeCpioSw
(3) https://youtu.be/FshIsGDxav8
(4)https://www.youtube.com/watch?v=dZGDCRnKjV8
Crédit photo : Giulia Cotugno
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