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Accueil du site > Tribune Libre > Dialogue entre un professeur et son disciple : Impact de la confrontation (...)

Dialogue entre un professeur et son disciple : Impact de la confrontation Trump-Zelensky sur le droit international

La confrontation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche a suscité de nombreuses interrogations dans la communauté académique concernant ses implications pour le droit international. Ce dialogue entre un professeur de droit et son disciple explore les multiples dimensions de cet événement diplomatique extraordinaire, en examinant ses conséquences juridiques, géopolitiques et son impact sur les pays en développement.

Fondements du Droit International et Souveraineté
Professeur : Bonjour, je suis heureux que vous ayez choisi d'explorer l'impact de la confrontation Trump-Zelensky sur le droit international. Cet incident diplomatique sans précédent soulève des questions fondamentales sur les principes qui régissent les relations entre États.
Disciple : Merci de m'accueillir, professeur. J'ai été frappé par la brutalité de cet échange diplomatique. Pour commencer, comment pouvons-nous analyser cet incident à travers le prisme du principe de souveraineté, pierre angulaire du droit international ?
Professeur : Une excellente question pour débuter notre analyse. Le principe de souveraineté nationale, consacré par l'article 2 de la Charte des Nations Unies, stipule l'égalité souveraine de tous les États membres. La confrontation Trump-Zelensky révèle une tension fondamentale dans ce principe. D'une part, Trump, en exigeant que l'Ukraine conclue un accord avec la Russie sous peine de perdre le soutien américain, exerce une pression qui pourrait être interprétée comme une ingérence dans les affaires intérieures ukrainiennes.
Disciple : Mais l'Ukraine est en position de dépendance vis-à-vis de l'aide américaine, ce qui semble créer une inégalité de fait qui transcende l'égalité de droit. Est-ce que le droit international prend en compte ces déséquilibres de pouvoir ?
Professeur : Vous touchez là un point crucial. Le droit international repose sur une fiction juridique d'égalité entre États, mais la réalité géopolitique est bien différente. La confrontation Trump-Zelensky illustre parfaitement ce que les juristes appellent la "souveraineté différenciée" - théoriquement, tous les États sont égaux, mais pratiquement, les dépendances économiques et militaires créent des hiérarchies de fait. La pression exercée par Trump représente ce que certains juristes qualifient de "coercition structurelle" - formellement légale mais substantiellement problématique au regard des principes d'autodétermination.
Disciple : Cela semble révéler une limite intrinsèque du droit international. Comment ce système peut-il fonctionner efficacement face à de tels déséquilibres de pouvoir ?

Droit des Traités et Relations Internationales
Professeur : Cette question nous conduit naturellement vers le droit des traités. Selon la Convention de Vienne sur le droit des traités de 1969, les accords internationaux doivent être conclus librement, sans contrainte. L'article 52 déclare nul tout traité "dont la conclusion a été obtenue par la menace ou l'emploi de la force". Bien que la pression exercée par Trump ne constitue pas explicitement une menace militaire, elle soulève la question des formes modernes de coercition dans la diplomatie internationale.
Disciple : Est-ce que la menace de retirer une aide militaire à un pays en guerre pourrait être interprétée comme une forme de coercition invalidant potentiellement tout accord futur ?
Professeur : C'est une zone grise fascinante du droit international contemporain. La jurisprudence traditionnelle limite généralement l'invalidation aux cas de menace ou d'emploi direct de la force armée. Cependant, plusieurs juristes internationaux, notamment ceux issus des approches critiques du droit international comme TWAIL (Third World Approaches to International Law), argumentent que les pressions économiques ou l'instrumentalisation de l'aide devraient également être considérées comme des formes de coercition invalidantes. Cette confrontation pourrait devenir un cas d'école pour faire évoluer cette interprétation.
Disciple : Cela me fait penser aux rapports Nord-Sud et à la critique post-coloniale du droit international. Les pays en développement se retrouvent souvent dans des situations similaires à celle de l'Ukraine, dépendants d'aides conditionnées.

Impact sur les Pays en Développement
Professeur : Votre observation est parfaitement judicieuse. La confrontation Trump-Zelensky a des implications profondes pour les pays en développement. Elle normalise un modèle de diplomatie transactionnelle où l'aide internationale devient explicitement un levier de négociation, sans égard pour les principes de coopération internationale établis notamment dans les Objectifs de Développement Durable. Les pays africains, asiatiques ou latino-américains observent cette dynamique avec inquiétude, y voyant potentiellement un précédent pour leurs propres relations avec les puissances occidentales.
Disciple : Pourrait-on y voir un retour à la Realpolitik aux dépens du multilatéralisme fondé sur des règles ?
Professeur : Absolument. L'incident illustre ce que le juriste Martti Koskenniemi appelle la "fragmentation" du droit international. Le cadre normatif multilatéral établi après 1945 cède progressivement la place à des arrangements bilatéraux où la puissance brute prime sur les principes. Cette évolution est particulièrement préoccupante pour les États plus faibles du système international qui comptent sur le droit et les institutions multilatérales comme remparts contre l'arbitraire des puissants.
Disciple : Comment les pays en développement réagissent-ils à cette érosion des cadres multilatéraux ?
Professeur : Nous observons plusieurs stratégies adaptatives. Premièrement, un renforcement des organisations régionales comme l'Union Africaine ou l'ASEAN, qui offrent une forme de protection collective. Deuxièmement, une diversification des partenariats internationaux - l'incident Trump-Zelensky pousse de nombreux États à réévaluer leur dépendance exclusive envers l'Occident et à développer des relations avec d'autres puissances comme la Chine. Troisièmement, une mobilisation accrue dans les forums internationaux pour défendre le multilatéralisme, comme en témoignent les positions du G77 à l'ONU.

Droit International Humanitaire et Conflit Armé
Disciple : Revenons au cas spécifique de l'Ukraine. Quelles sont les implications de cette confrontation sur le droit international humanitaire, étant donné que l'Ukraine est engagée dans un conflit armé ?
Professeur : Vous soulevez un aspect crucial. Le droit international humanitaire, notamment les Conventions de Genève, impose aux États l'obligation de "respecter et faire respecter" ses dispositions. Les puissances tierces ont donc une responsabilité vis-à-vis du respect du DIH dans les conflits où elles exercent une influence. En conditionnant son aide à un accord politique plutôt qu'au respect du droit humanitaire, l'administration Trump semble subordonner les impératifs humanitaires aux calculs géopolitiques.
Disciple : Cela semble contredire le principe de la responsabilité de protéger (R2P) adopté en 2005, qui établit une responsabilité collective de la communauté internationale.
Professeur : Effectivement. L'incident illustre la tension permanente entre les principes normatifs comme la R2P et les réalités de la politique de puissance. Il est particulièrement révélateur que Trump ait accusé Zelensky de "jouer avec la Troisième Guerre mondiale" - un argument qui instrumentalise la stabilité internationale pour justifier l'abandon d'un État victime d'agression, en contradiction avec l'esprit même de la Charte des Nations Unies qui cherche à prévenir la guerre non par l'apaisement mais par la défense de l'ordre juridique international.

Le Principe de Bonne Foi et la Diplomatie Publique
Disciple : La publicité de cette confrontation est aussi frappante. Le droit international présuppose-t-il une certaine forme de diplomatie ou de décorum dans les relations entre États ?
Professeur : Une remarque perspicace. Le principe de bonne foi, consacré dans l'article 26 de la Convention de Vienne ("Pacta sunt servanda"), exige que les États honorent leurs engagements et négocient sincèrement. La diplomatie publiquement conflictuelle observée lors de cette confrontation télévisée transgresse les normes diplomatiques traditionnelles et soulève des questions sur l'engagement de bonne foi. Cette "spectacularisation" des tensions diplomatiques affaiblit les mécanismes de résolution pacifique des différends prévus par le Chapitre VI de la Charte des Nations Unies.
Disciple : Cette confrontation publique semble également avoir un impact sur la légitimité même des institutions internationales. Comment analysez-vous cet aspect ?

Crise du Multilatéralisme et Institutions Internationales
Professeur : Vous identifiez là une dimension fondamentale. Les institutions multilatérales comme l'ONU, l'OMC ou le FMI tirent leur légitimité d'un consensus sur leur utilité pour maintenir un ordre international basé sur des règles. La confrontation Trump-Zelensky, en contournant les forums multilatéraux au profit d'une approche bilatérale et transactionnelle, érode cette légitimité. Lorsque la première puissance mondiale traite les questions de guerre et de paix comme des transactions commerciales, cela affaiblit l'architecture normative internationale dans son ensemble.
Disciple : Comment cette crise du multilatéralisme affecte-t-elle spécifiquement les pays du Sud global ?
Professeur : De façon paradoxale, elle peut avoir des effets contradictoires. D'un côté, l'affaiblissement des institutions multilatérales prive les pays en développement de plateformes où leur voix collective peut contrebalancer leur faiblesse individuelle. De l'autre, la fragmentation du système international peut créer des espaces pour des arrangements régionaux innovants et des coalitions Sud-Sud plus autonomes. Nous observons par exemple comment l'Afrique développe ses propres mécanismes de résolution des conflits face à l'inconsistance des puissances traditionnelles.

Transformation du Droit International et Émergence de Nouvelles Normes
Disciple : Cette confrontation pourrait-elle catalyser l'émergence de nouvelles normes en droit international ?
Professeur : C'est une question fascinante qui touche à la nature évolutive du droit international. Le droit international n'est pas statique - il se développe à travers les crises. Si la confrontation Trump-Zelensky représente un point d'inflexion dans la politique internationale, elle pourrait effectivement accélérer l'émergence de nouvelles normes. Nous pourrions voir se développer des doctrines juridiques plus robustes concernant l'interdépendance asymétrique, la coercition économique, ou encore la responsabilité des puissances tierces dans les conflits armés.
Disciple : Voyez-vous des signes d'émergence de telles normes dans la réaction de la communauté internationale à cet incident ?
Professeur : Absolument. La réaction unanime des dirigeants européens en faveur de l'Ukraine pourrait constituer ce que les juristes appellent une "pratique des États" - élément crucial dans la formation du droit international coutumier. La déclaration de Kaja Kallas sur la nécessité d'un "nouveau leader pour le monde libre" suggère potentiellement l'émergence d'une norme de "leadership responsable" qui respecterait certains principes fondamentaux. De même, la mobilisation de la société civile internationale face à cette confrontation contribue à l'émergence de ce que certains juristes appellent un "droit international public global" qui transcende les relations interétatiques traditionnelles.

Disciple : En définitive , professeur, comment voyez-vous l'avenir du droit international à la lumière de cet incident ? Sommes-nous à un tournant historique ?
Professeur : Le droit international a toujours évolué à travers des crises qui révèlent ses limites et catalysent sa transformation. La confrontation Trump-Zelensky pourrait effectivement marquer un tel moment charnière. Je vois trois trajectoires possibles. Premièrement, une fragmentation accélérée du système international, avec un affaiblissement continu des institutions multilatérales au profit de relations de puissance directes - ce que certains appellent un "nouvel ordre médiéval". Deuxièmement, une réaction de défense du multilatéralisme, potentiellement menée par de nouvelles coalitions incluant l'Europe et des puissances émergentes engagées pour un ordre basé sur des règles. Troisièmement, la plus probable à mon sens, une hybridation du système où coexisteront des espaces de multilatéralisme renforcé et des zones de realpolitik plus assumée.
Disciple : Quel conseil donneriez-vous aux juristes internationaux de ma génération face à ces défis ?
Professeur : Je vous encouragerais à adopter ce que j'appelle un "pragmatisme normatif". Reconnaître lucidement les limites et les contraintes structurelles du droit international, mais sans abandonner l'aspiration à un ordre juridique international plus juste. Les moments de crise comme la confrontation Trump-Zelensky révèlent certes la fragilité du droit face à la puissance brute, mais ils démontrent aussi sa résilience et sa capacité d'adaptation. Votre génération devra peut-être réinventer certains fondements du droit international pour répondre aux défis contemporains - la diplomatie transactionnelle, les nouvelles formes de coercition, les inégalités structurelles entre États - mais les principes fondamentaux de dignité humaine, de résolution pacifique des conflits et de coopération internationale resteront votre boussole dans cette tâche ambitieuse.
Disciple : Merci infiniment pour ces perspectives éclairantes, professeur. Elles m'aideront à mieux comprendre les transformations profondes que traverse le système juridique international.
Professeur : C'est tout l'objectif de notre dialogue académique. N'oubliez jamais que le droit international n'est pas simplement un ensemble de règles techniques, mais l'expression de notre aspiration collective à un monde plus ordonné et plus juste. Les crises comme celle que nous analysons testent sa résistance, mais offrent aussi des opportunités pour le renforcer et l'adapter aux réalités changeantes des relations internationales.
 

Pr ELY Mustapha


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29 réactions à cet article    


  • mac 1er mars 13:39

    C’est quoi « le droit international », ça existe vraiment ?


    • Seth 1er mars 14:57

      @mac

      C’est un tranquillisant puissant, une espèce de Propofol sans autres effets que l’endormissement et la bonne conscience à peu de frais.

      Il est de coutume de s’y référer alors que personne ne le respecte sauf intérêt personnel.


    • microf 1er mars 16:41

      @mac

      J´ai pensé exactement comme vous.


    • OJBA 1er mars 20:10

      @mac Non, ça n’existe pas. Il n’y a que des accords bilatéraux ou des rapports de force, militaire et/ou économique


    • suispersonne 1er mars 17:46

      Mais au fait, pourquoi donc trompe ne parle pas de la même façon à poutine ?


      • Jason Jason 1er mars 18:36

        @suispersonne

        Mais parce qu’il veut faire construire des hôtels sur les bords de la mer Noire ou ailleurs en Russie. Il a fait les mêmes propositions en Corée du nord. On est dans un scénario Ali Baba et les deux voleurs ! Tout ça est pathétique de veulerie et de bassesse.


      • Jason Jason 1er mars 18:46

        Dans vos lignes liminaires vous dites : « de nombreuses interrogations... », ne faudrait-il pas dire « de nombreuses indignations ? »


        La maïeutique est une bonne méthode pour faire ressortir les idées. Mais pour les leaders voyous le droit ne sert que dans la limite de leurs intérêts immédiats. Malheureusement, l’Histoire regorge de traités, de règles, d’alliances, de proclamations qui ont été foulées aux pieds.


        • ETTORE ETTORE 1er mars 19:35

          Il y a une chose qui me vient à l’esprit, et qui semble pourtant tellement visible, que cela devrait interroger tant de gens, peu importe le clivage idéologique ? de cette dramaturgie, qui de plus en plus, semble avoir été écrite, pré-écrite, afin de servir à ce que de droit.... Voulu, et validé !

          On constate d’un côté, un continent américain, grand, gros, puissant, d’un poids certain, dont la parole du représentant élu démocratiquement, est « forte, puissante, écrasante » mais en tout cas, hors les lieux communs critiquables....

          ELLE EST UNIQUE ! Et garde intact, cette grandeur du pays, quelle représente.

          De l’autre côté, un continent russe, grand, gros, puissant, d’un poids certain, dont la parole du représentant élu démocratiquement, est « forte, puissante, écrasante », mais en tous cas, hors lieux communs critiquables....

          ELLE EST UNIQUE  ! Et garde intact, cette grandeur du pays, quelle représente .

           Au milieu, nous avons cet IN-continent européen, grand, étendu, avec une histoire, un passé honoré par un grand nombre de vies sacrifiées pour sa liberté, pour sa résistance, parfois contre elle même, et de l’intérieur...

          Mais....Quand nous entendons, les « responsables » de ce continent du milieu, qui s’expriment, nous avons la triste sensation, que cet empire du milieu, se comporte comme un vortex central, qui englouti l’espace physique, comme une nappe absorbée par une tache...

          Et ce qui en ressort, est une impression, non fausse, de PETITESSE destructrice, ne laissant en place, qu’un trou sans fond, qui comme un trou noir, à déjà avalé, tout ce qui faisait sa lumière, et dont la gravité sans limite, est le seul mouvement, qu’il peut encore générer, pour cacher, sa boulimie destructrice.


          • titi titi 1er mars 20:00

            @L’auteur

            Le droit international, c’est la principale victime des évènements en cours.

            Car même si personne ne croit vraiment que le Bélize soit l’égal du Royaume Uni, au moins on fait semblant. On joue le rôle de gens civilisés.

            Lorsque Poutin envahit son voisin, sans déclaration de guerre, en jurant qu’il ne le fera jamais, il contrevient au droit international.

            Et la plupart des pays hors occident, ont clairement montrer qu’il s’en foutaient.

            C’est un tort car ce droit international, il a d’abord été mis en place pour les protéger eux.

            Maintenant qui va empêcher Trump d’envoyer des troupes au Mexique pour punir le gouvernement local qui n’arrive pas à se débarasser des Cartels ? Ou au Panama pour reprendre le contrôle du Canal ?


            • Pr ELY Mustapha Pr ELY Mustapha 2 mars 14:28

              @titi
              Tout-à fait d’accord. Droit imparfait, mais perfectible.Face à la nature hégémonique des puissances et à celle vindicative de leurs dirigeants, le droit international,

              créé et mis en oeuvre pour préserver la paix, ou tout au moins endiguer les conflits est un garde-fou dont on ne connait l’importance pour l’existence même de l’humanité que lorsqu’il s’affaiblit. Faudrait-il cependant que le droit international soit le fruit dans ses normes, ses institutions et les modalité de son exécution, issu de la volonté de tous les Etats (forts et faibles ) et de leur consensus.


            • Eric F Eric F 3 mars 10:34

              @Maître Yoda
              La légitime défense de l’ours face au roquet parait un argument un peu ’’sollicité’’.
              Le prétexte de la protection de la population des républiques séparatistes devait répondre aux principes de proportionnalité et d’adéquation, par exemple l’envoi officiel de troupes de défense à l’intérieur de ces territoires.

              Le vrai objectif de la Russie est d’éviter d’avoir un poste avancé occidental à ses frontières, mais je ne sais pas comment cela s’exprime en terme de droit international, les notions de ’’blocs’’ et de ’’zones d’influence’’ n’ont probablement pas d’existence juridique, mais elles en ont en terme historique et géopolitique.


            • titi titi 3 mars 11:52

              @Maître Yoda

              " le droit à la légitime défense

              "

              L’Ukraine a envahit la Russie ?

              Vos sources SVP.


            • charlyposte charlyposte 3 mars 12:01

              @titi
              Que dire du coup d’état à KIEV en 2014 !!! c’est démocratique !!! hum smiley


            • titi titi 3 mars 12:09

              @charlyposte

              "Que dire du coup d’état à KIEV en 2014

              « 

              Ah bah moi je veux bien que vous m’expliquiez en quoi un »coup d’état" dans un pays pourrait justifier du droit à légitime défense d’un voisin.

              Ah ça ça m’interesse.

              Allez y, je vous écoute : indiquez vous sources.


            • titi titi 3 mars 12:11

              @Maître Yoda

              "L’intelligence est source de compréhension

              "

              Toutes vos réponses sont à coté de la plaque : il n’y a rien à comprendre.

              Vous récitez bêtement des réponses qui vous sont fourni pas d’autres, mais vous ne les comprenez pas.

              C’est un gloubi boulga.


            • charlyposte charlyposte 3 mars 12:32

              @titi
              Ça veut dire que toute la crédibilité de KIEV est fondée sur une belle arnaque dans laquelle l’occident faisait également partit du concert avec BHL en tête d’affiche soutenant les étendards nazis devant les caméras du monde entier .... pathétique, vraiment smiley


            • charlyposte charlyposte 3 mars 12:45

              @Maître Yoda
              Je confirme smiley


            • sylvain sylvain 1er mars 20:14

              On aurait pu ajouter qu’apres avoir sciemment provoque ce conflit avec son rival russe, l’amerique, sans aucune gene, a laisse tomber comme une vieille chaussette son proxy ukrainien.

              Il me semble incroyable que les oligarchies europeenes ne mentionnent toujours pas ce fait clairement etabli. Il faut dire que nos « elites » ayant honteusement participe au plan americain, ayant eux aussi fait preuve d’une mauvaise foi abyssale, ont peut etre interet a fermer leur gueule.

              Nous on s’est fait doublement baiser, on nous a coupe des matieres premieres russes pour sauver l’industrie du gaz de schiste americain et maintenant on serait cense composer seuls avec les russes. Il serait temps de dire aux americains d’aller se faire foutre et de recreer des liens avec la russie


              • titi titi 1er mars 21:47

                @sylvain

                " les oligarchies europeenes ne mentionnent toujours pas ce fait clairement etabli.

                "

                Principe du Rasoir d’Okham : peut être parce que c’est des conneries ?


              • ETTORE ETTORE 1er mars 22:16

                @titi
                Vous croyez titi, ? Avec une telle pyramide de conneries de leur part ?
                Ce serait vraiment user d’un langage imagé, pour nous faire croire, que le silence, est d’or.


              • sylvain sylvain 2 mars 17:56

                @titi
                de quoi ?? que les ricains sont alles chercher l’ours russe en ukraine ?? bien sur qu’ils l’ont fais, bien sur qu’ils ont fais sauter nord stream, bien sur qu’ils ont cherches la merde.

                On peut penser que ca ne justifie pas ce qu’a fait la russie, je le pense, mais ils ont tout fait pour que ce conflit se declenche


              • joletaxi 2 mars 18:02

                @sylvain

                et les blindés de Poutine passaient par là, malheureux hasard


              • joletaxi 2 mars 18:05

                @sylvain

                pour sauver l’industrie du gaz de schiste americain

                vous fumez de la bonne


              • Eric F Eric F 3 mars 10:38

                @sylvain
                d’accord avec votre commentaire du 1er mars 20:14. Les européens se sont fait embarquer par les USA dans l’expansion vers l’Est de la zone d’influence occidentale, et désormais les USA lâchent le pays qu’ils avaient voulu attirer dans leur giron, alors qu’il est à la peine, en le rançonnant et en nous laissant la patate chaude de sa sécurité.


              • titi titi 3 mars 12:06

                @Eric F

                "embarquer par les USA dans l’expansion vers l’Est de la zone d’influence occidentale

                « 

                En 2014, ca fait déjà 5 ans qu’Obama est au pouvoir.
                Déjà 5 ans qu’il dit qu’il se fout de l’Europe, et que l’avenir est dans le Pacifique.
                En 2014, ca fait 3 ans que les USA sont autonomes en pétrole.

                Qui peut croire à part ceux qui s’abreuvent du discours russe, que les USA auraient poussé à faire venir l’Ukraine coté occidental, sachant qu’ils n’en avaient plus rien à foutre.
                Qui peut croire à part ceux qui s’abreuvent du disource russe, que les USA devenus exportateurs de pétrole et de gaz, auraient un intérêt dans les ressources du Dombass ?

                Si les georgiens, les ukrainiens demandent plus l’Europe, c’est parce qu’ils ont vu le »miracle« Polonais, et le presque »miracle" Roumain.

                Comme la Chine a peur de Taïwan qui est une « mini Chine » démocratique qui réussit, Poutine a peur d’une Ukraine qui serait une « mini Russie » démocratique qui ferait envie au peuple Russe par son niveau de vie et ses libertés.


              • Eric F Eric F 3 mars 19:20

                @titi
                L’objectif d’étendre la zone occidentale vers l’Est pour isoler la Russie date d’avant Obama (The Grand Chessboard

                Bzezinsky 1997, voir abstract), il l’a poursuivie.
                En 2007, Poutine avait déclaré lors du forum de Munich sur la sécurité que l’extension à l’Ukraine et la Georgie à l’OTAN constituerait une ligne rouge pour la Russie, or délibérément, l’adhésion a été proposée par l’OTAN à ces pays au sommet de Bucarest en 2008.
                Vous direz ’’ils ont le droit’’ ; certes, mais c’est donc créer sciemment une situation de conflit qui n’existait pas auparavant !

                En terme de ressources naturelles ukrainiennes, vous constatez que ce sont divers minerais qui intéressent les USA, ils veulent prendre des parts en Ukraine et également investir en Russie (Total est lourdé et Exxon prend sa place)

                A propos de ’’miracle’’ polonais et roumain, l’UE les a subventionné et des entreprises d’Europe de l’Ouest y ont délocalisé, certes ça tentait les Ukrainiens, mais nos pays ont constamment bradé leur intérêt pour celui des futurs adhérents, on voit où ça non mène, le déclassement -la Russie a doublé l’Allemagne en terme de PIB à parité de pouvoir d’achat-.

                La Chine n’a pas ’’peur’’ de Taïwan pas plus qu’elle n’avait peur de Hong Kong, elle veut absorber ces régions prospères historiquement chinoises. Lorsque Xi avait parlé d« ’intégrité territoriale » en début de conflit ukrainien, les occidentaux ont fait un contresens car dans sa vision la Crimée est à la Russie ce que Taïwan est à la Chine.


              • Com une outre 2 mars 21:29

                Où est le droit international quand un pays, l’Ukraine, élimine une partie de sa population sous prétexte qu"elle est russophone ? Pourquoi l’UE pense-t-elle que tuer un russe par pur racisme est acceptable ? Comme pour les palestiniens d’ailleurs, assassinés par les israéliens depuis des décennies sans aucune compassion de l’Europe (entre autres). Le droit international n’existe pas, parce qu’il s’est lui même autodétruit face aux minables intérêts des états qui l’on créé.


                • Eric F Eric F 3 mars 10:43

                  @Com une outre
                  Il ne faut pas être dans l’excès, comme s’il y avait eu massacres de masse délibérément, que ce soit par les kiéviens ou les moscovites. Le conflit intérieur était imbriqué dans un conflit entre ’’empires’’, le bloc occidental sous suzeraineté US qui s’étendait, et la Russie sur son ’’proche étranger’’ qu’elle cherchait à maintenir sous sa coupe.


                • microf 3 mars 20:00

                  Un qui doit bien rigoler de ce theatre á la Maison Blanche, c´est le

                  « Mozart de la politique » á savoir, le Président Poutine.

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