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Accueil du site > Tribune Libre > Différences salariales F/H : les féministes enfument

Différences salariales F/H : les féministes enfument

Le 8 mars ressort ses marronniers, ces news qui se répètent périodiquement. L’inégalité des salaires femmes/homme en est un. Si les journalistes lisaient les chiffres plutôt que de camper sur des postures démagogiques, on y verrait plus clair. La désinformation vient des médias officiels.

Différences de caractéristiques

Depuis quelques jours la presse renchérit sur le sujet. TF1 par exemple commence par annoncer une différence salariale de 23 % au détriment des femmes. Puis le média précise :

« Il s'élève à 14,9% à temps de travail comparable… »

Les chiffres sont donc fondés sur des données biaisées, le biais étant de parler d’une masse salariale moyenne globale alors que les situations sont très différentes.

« … et descend à 4% à poste identique. »

Poste identique, donc toutes conditions semblables, il n’y a que 4% d’inexpliqué et de non structurel. Donc en réalité ni 23 ni 14,9 %. Et ces 4% recouvrent possiblement des critères non encore pris en compte. Mais pour le moment admettons 4 % en attendant d’autres études plus détaillées.

TF1 invalide même sa propre info en terminant ainsi (souligné par mes soins) :

« … et écart de salaire à poste équivalent ne peut s’interpréter comme une mesure de la discrimination salariale dans les entreprises, car il n’est pas corrigé de différences de caractéristiques non observées ici comme l’expérience, l’ancienneté dans l’entreprise ou le diplôme, différences qui peuvent l’affecter à la hausse comme à la baisse. »

 

 

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Part inexpliquée

La différence finale de 4 % tient donc dans des critères personnalisés et non intentionnellement discriminatoires. Les féministes connaissent forcément cette réalité mais elles mentent délibérément pour protéger leur fond de commerce, qui rapporte des subventions aux associations militantes. C’est un (mauvais) levier de victimisation féministe.

Quant à la différence globale l’Insee la résume ainsi : elle est la conséquence du volume de travail (plus de temps partiel chez les femmes) et au type d’activité exercée (les femmes choisissent majoritairement des métiers moins payés, p.e. dans les soins). J’ai publié ici un article détaillé sur le sujet.

Sur un plateau j’entendais un naïf s’offusquer de la différence générale, sans aucune analyse détaillée des différences dites inexpliquées. Il croit et ne vérifie pas. Cela lui permet de compatir pour les « victimes », de se montrer du bon côté sans effort, et de s’afficher sentencieux. Il aime cela. Il passera pour un ami des femmes. Il s’agit de Gille Verdez sur TPMP.

Dans la fonction publique il n’y a pas de différence inexpliquée. C’est impossible, les salaires sont fixés selon une grille qui ne dépend pas du sexe.

 

 

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Extrêmement rare

Selon une administratrice de l’Insee (service français de la statistique) :

« Sophie Ponthieux : Si l’on revient à notre distinction entre « discrimination pure » et facteurs structurels, il apparaît qu’il n’y a plus grand chose à gagner du côté des politiques d’égalité des rémunérations "à travail égal". En d’autres termes, il n’est pas nécessaire de faire la guerre sur ce terrain, elle est déjà pratiquement gagnée. »

Cyrille Godonou, statisticien à l’Insee, a bien documenté le sujet, entre autres ici. On découvre que dans un débat en présence de l’ancienne ministre madame Schiappa, l’économiste Dominique Meurs déclarait :

« Or, en fait si on regarde les choses statistiquement, à poste égal, à ancienneté égale dans la même entreprise, il y a peu d'inégalités de salaires entre les hommes et les femmes. La discrimination salariale pure au sens le plus étroit du terme c'est-à-dire faire le même job et ne pas avoir le même salaire c'est extrêmement rare finalement, quand on est vraiment vraiment dans le même type d’emploi. »

 

 

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Misandrie généralisée

Puisque les stats sont manipulées par la presse il faudrait analyser les fiches de paie dans une même entreprise, en définissant bien les critères. Le ballon se dégonflerait en un rien de temps.

L’Université de Bâle relativise aussi et aboutit à des différences de 3 à 6 %. Mais là aussi la part inexpliquée fait débat :

« Les analyses normalisées surévaluent l’écart salarial non explicable entre les femmes et les hommes. Une nouvelle étude basée sur des méthodes plus modernes montre des différences sensiblement plus faibles. »

L’article ajoute :

« Cela signifie que l’écart salarial dans le secteur privé est à peine supérieur aux 5% considérés comme critiques dans les analyses salariales obligatoires, et qu’il est même nettement inférieur dans le secteur public. »

 Il serait temps que la presse dénonce ce mensonge et cette manipulation des opinions, qui prend ses aises sur fond de misandrie généralisée.

 


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36 réactions à cet article    


  • Com une outre 8 mars 17:12

    Comme vous le dites, le féminisme est devenu un business, avec tous ses excès pour rentrer des thunes plus que par égalitarisme. Une fois de plus, on nous ment !


    • berry 8 mars 19:36

      @Com une outre
      Pour rentrer des thunes, mais surtout pour dégommer l’homme blanc chrétien ou de culture chrétienne, la bête à abattre de la secte mondialiste et de son projet totalitaire et eschatologique, pratiquement abouti.

      C’est pour ça que le féminisme est chouchouté et subventionné par le système, comme les droits de l’homme, les immigrés ou les lgbt. Ils ne veulent pas donner plus de pouvoir à ces différentes catégories de la population, ils veulent juste renforcer leur contrôle et leur domination.
      Quand ils verrouilleront tous les postes de pouvoir, ce qui n’est pas encore le cas, il ne restera plus qu’à organiser une énorme épidémie, une nouvelle guerre mondiale (c’est en cours, ils y travaillent) ou une famine pour dégager les bouches inutiles et parachever le travail. Il sera bien temps alors de mettre fin à toutes ces conneries démocratiques et égalitaristes, il ne restera plus qu’une élite tyrannique et des esclaves.


    • Brutus S. Lampion 8 mars 17:23

      y a quand même pas beaucoup de pompières et de mineuses !


      • Brutus S. Lampion 8 mars 17:27

        @S. Lampion

        par contre, je connais un sage-femme et il gagne la même chose que ses collègues


      • hommelibre hommelibre 8 mars 18:42

        @S. Lampion

        Il y a des pompières lumineuses...

        Les mineuses ont été interdites de descente dans les puits au XIXe siècle. Les boulots de m*** étaient déjà pour les hommes...
        On protégeait davantage les femmes que les hommes. 

        Chez les pompiers les tests d’aptitude lors du recrutement sont différenciés selon les sexes, et le niveau demandé aux femmes et moins exigeant sur les épreuves de force.

        https://www.avenir-secours.com/wp-content/uploads/2018/09/20020403_Evaluation-de-laptitude-physique-des-SP.pdf

        Mais elles gagnent pareil que les hommes.


      • lecoindubonsens lecoindubonsens 9 mars 09:28

        Lu dans la gazette locale d’une commune dont le maire est une maire

        Rapport égalité H/F, pour illustrer le bon respect de l’égalité hommes/femmes

        « une majorité de femmes travaillent à la mairie »

        « 70% des cadres du personnel communal sont des femmes »,

        « les agentes sont vivement encouragées dans leur progression professionnelle »


        J’imagine juste la réaction de cette maire (et de son équipe) si son adversaire (un homme) avait été élu et publiait, toujours pour bien illustrer l’égalité H/F

        « une majorité d’hommes travaillent à la mairie »

        « 70% des cadres du personnel communal sont des hommes »,

        « les hommes sont vivement encouragés dans leur progression professionnelle »

         smiley


        • Montdragon Montdragon 9 mars 10:23

          Là où il y a grille salariale, pas d’inégalités.

          La différence concerne donc les cadres bourgeoises qui négocient leurs salaires.

          Le féminisme a toujours été l’affaire des bourgeoises, non des femmes prolétaires.


          • Christophe 9 mars 10:58

            @hommelibre

            Il fût un temps durant lequel j’ai travaillé sur ces sujets dans la branche métallurgique.

            Les associations féministes étaient en cours de transition dans les années 2000, les femmes constructives commençaient à laisser place aux hyènes d’aujourd’hui.

            Les écarts de salaire n’étaient pas que des écarts favorables aux hommes. Nous constations très vite que pour certains métiers considérés culturellement comme des métiers d’homme, il existait des écarts défavorables aux femmes mais que dans les métiers considérés culturellement comme des métiers de femme, les écarts étaient défavorables aux hommes. Si les anciennes féministes de cette époque étaient à l’écoute de nos études construite avec le plus de rigueur possible, leurs héritières ne voulaient pas entendre parler du second volet ... le sectarisme était beaucoup plus ancré.

            De plus, comme nous étions dans la métallurgie, nous avons analyser la répartition homme / femme dans nos métiers. Il est très difficile dans les métiers de la mécanique d’obtenir des répartitions équitables en fonction du sexe. Notre analyse est allé jusqu’à remonter les cycles de formation pour constater que nous étions conforme à la répartition qui existait dans les écoles de formation de nos métiers ; peut-on obtenir une répartition 50 / 50 entre les hommes et les femmes dans un métier où les formations fournissent 99,5 d’hommes et 0,5 de femmes ? Enfin nous avons essayé de construire des métriques objectifs en fonction des contraintes sur lesquelles nous ne pouvions avoir d’influence. Si les anciennes féministes comprenaient et admettaient cette approche, jamais les nouvelles générations ne voulaient en entendre parler.

            Aujourd’hui le féminisme consiste à transformer une société qui a longtemps été dominé par un patriarcat en une société matriarcale. Du moins c’est ce que je perçois aujourd’hui des féministes. Il suffit de se référer à toutes les exceptions juridiques qu’elles demandent aujourd’hui exclusivement pour les femmes ; comme par exemple instaurer la présomption de culpabilité en cas de plainte pour viol.


            • Brunehaut 9 mars 11:38

              Dans la fonction publique, la « différence inexpliquée » existe bel et bien ... Elle tient à ce que les mères assument les enfants après leur travail quand les hommes mariés privilégient leur carrière. Cela se traduit par la surreprésentation des hommes dans les fonctions de direction et d’encadrement, à leur plus fréquente promotion de carrière et à leur part plus grande dans les heures supplémentaires. c’est tellement vrai que le fameux Pacte dans l’Education Nationale  qui est globalement un échec - s’opère notoirement au détriment des femmes. Quant à savoir si ladite différence n’est que de 4 %, il faudrait consulter les études compétentes ; j’avoue ne l’avoir pas fait. 


              • Brunehaut 9 mars 12:06

                Voilà : dans l’Education Nationale où les femmes sont nombreuses, l’écart entre les salaires des enseignants et des enseignantes est de 14 %. Ce n’est pas de l’enfumage mais les chiffres officiels de la DEP ( Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance ) qui dépend du Ministère de l’Education Nationale.

                Il existe donc des réalités qui résistent au négationnisme des masculinistes ...


                • Christophe 9 mars 14:46

                  @Brunehaut

                  J’entends bien votre propos, mais comment est-ce calculé ?

                  L’éducation nationale regroupe à la fois des enseignants de la fonction publique et des contractuels de la fonction publique (qui n’ont pas passé de concours de la fonction publique), les uns étant couvert par la grille indiciaire alors que les contractuels non, leur salaire est déterminé par la négociation.

                  Ce qu’il faut déjà comparé c’est le niveau indiciaire des femmes et des hommes dans l’enseignement appartenant à la fonction publique et comparé les salaires des contractuels qui ne sont pas sur la même base.

                  Sinon comparer des choux et des carottes ne rime à rien.


                • Christophe 9 mars 14:59

                  @Brunehaut
                  Je lis le rapport pour comprendre et déjà dès le second chapitre :
                  LES ENSEIGNANTES SONT PLUS JEUNES QUE LES ENSEIGNANTS : il faut donc renvoyer l’étude aux calendes grecs, finalement c’est une étude qui identifie 14% d’écart mais qui ensuite parle aussi que les hommes ont plus d’ancienneté que les femmes.

                  Un autre rapport de l’éducation nationale rapporte que les enseignants hommes travaillent en moyenne 10% de plus que les enseignantes femmes. D’ailleurs dans ce même rapport il est écrit : En 2015, les femmes enseignant dans le secteur public se caractérisent par des situations en emploi qui les défavorisent du point de vue du salaire : moindre accès aux corps-grades les plus rémunérateurs, plus grande fréquence du travail à temps partiel, moindre présence sur des fonctions d’enseignement activant la perception d’une rémunération complémentaire.

                  N’en déplaise au négationnistes féministes (on peut aussi jouer aux imbéciles plutôt que d’essayer de comprendre et de construire).

                  Globalement si je résume : Cette étude fait quand même une comparaison trop approximative.

                  Pour être un minimum formel, il faut ramener au minimum le niveau de rémunération au temps de travail et à l’ancienneté ; il est évident qu’un salarié à temps partiel gagne moins qu’un salarié à temps plein pour un même emploi et il est plus courant d’avoir des femmes à temps partiel que des hommes.


                • Christophe 9 mars 14:59

                  @Brunehaut
                  Le rapport est ici.


                • Christophe 9 mars 15:11

                  @Brunehaut

                  Ce n’est pas de l’enfumage mais les chiffres officiels de la DEP.

                  Le rapport est beaucoup moins affirmatif que vous le dites, et s’il exprime une différence effective de salaire par catégorie sexuelle il la modère largement car il explique bien qu’il ne tient pas compte ni de l’ancienneté, ni du temps de travail, ni de l’appartenance à une grille indiciaire, ... enfin différents paramètres qui ne permettent en aucun cas de conclure sur l’enfumage que vous écrivez que l’écart de salaire entre les hommes et les femmes est de 14%.

                  Il serait pertinent de prendre des populations plus petites qui possèdent les mêmes caractéristiques ou des caractéristiques voisines (temps de travail, ancienneté, à une même grille indiciaire, ...) qui permettent de réaliser une véritable comparaison et ne pas faire dire aux chiffres ce qu’on souhaite leur faire dire.

                  Ce que retiens surtout du rapport et là il y a des progrès à faire dans l’éducation nationale c’est pourquoi avec une population féminine largement majoritaire dans l’enseignement ce sont les hommes qui sont majoritaires dans les positions hiérarchiques les plus élevés ?


                • Brunehaut 9 mars 15:22

                  @Christophe
                  Pourquoi sont-elles à temps partiel ? Pour fréquenter l’institut de beauté ?


                • Christophe 9 mars 15:27

                  @Christophe
                  Dans les études que nous faisions, pour résoudre le problème du temps partiel nous travaillions sur le salaire reconstitué temps plein pour éviter ce type de problème.

                  Il faudrait aussi se conformer à des populations appartenant à la même grille indiciaire. A priori, lorsque je regarde ce lien, il semble que le niveau de salaire soit exactement le même entre un enseignant et une enseignante pour une même ancienneté à un même grade ; ce qui est très loin de l’assertion d’un écart de salaire de 14% je vous l’accorde.

                  Donc de façon très claire, il n’existe pas de différence de salaire si on respecte les grilles indiciaires applicables aux enseignants et je suis persuadé que l’administration applique à la lettre ces grilles.

                  La différence ne peut venir que de la vitesse de promotion dans une carrière et le temps de travail qui peut fluctuer.


                • Christophe 9 mars 15:31

                  @Brunehaut

                  Pourquoi sont-elles à temps partiel ? Pour fréquenter l’institut de beauté ?

                  Je ne fais pas une étude pour savoir pourquoi elles sont plus en temps partiel, ce n’est pas le sujet dans une étude sur l’égalité salariale.

                  Ceux qui font le choix d’être à temps partiel le font pour des raisons diverses et variées, je n’ai pas à le juger.

                  Par contre si votre revendication consiste à dire qu’il faut qu’une femme à 80% ait le même niveau de revenu qu’un homme à 100%, vous demandez de créer un déséquilibre salarial au détriment des hommes. Ce n’est donc plus l’égalité salariale que vous recherchez mais la supériorité salariale des femmes sur les hommes.


                • lecoindubonsens lecoindubonsens 9 mars 17:04

                  @Christophe
                  Bravo Christophe pour votre argumentation.
                  Car certains ne savent pas que la technique suivante est largement appliquée un peu partout
                  « donne moi la conclusion et je te trouverais études et chiffres factuels incontestables qui prouvent la chose ».
                  D’où l’intérêt de montrer, comme vous le faites, qu’il y en a autant qui prouvent le contraire.
                  Et à sa chacun sa responsabilité de se faire son opinion.


                • hommelibre hommelibre 9 mars 17:41

                  @Christophe

                  Merci pour le lien. J’ai cherché sur ce même site de l’EN l’analyse des 14 % de moins gagnés par les enseignantes. J’ai trouvé ceci :


                  https://www.education.gouv.fr/l-egalite-entre-les-filles-et-les-garcons-entre-les-femmes-et-les-hommes-dans-le-systeme-educatif-11594


                  « En 2015, dans le secteur public, une enseignante titulaire perçoit en moyenne un salaire net inférieur de 14 % à celui d’un enseignant. Alors que les règles de recrutement, d’emploi et de rémunération ne font intervenir aucune différenciation sexuée, pourquoi constate-t-on ces écarts de salaire ? Les enseignantes et enseignants n’ont pas les mêmes caractéristiques. D’une part, les femmes sont majoritaires dans le corps des professeurs des écoles, dont la rémunération est moins avantageuse que dans le second degré. D’autre part, elles effectuent plus souvent leur service à temps partiel et accèdent moins souvent à des fonctions offrant des compléments de salaire. »


                  Ces 14 % représentent la masse salariale globale, pas le montant des fiches de salaires comparées toute différences prises en compte.


                  Or si l’on parle d’égalité salariale on parle des revenus des individus, pas des totaux par branche. Le calcul n’est pas bon, il y a un biais qui consiste à mélanger tous les temps de travail et les salaires et de faire une moyenne. On obtient une masse salariale globale indistincte, par sexe. Comme davantage de femmes choisissent le travail à temps partiel, moins rémunérés, elles reçoivent globalement une masse salariale moindre que les hommes.


                  Il faut donc savoir si l’on parle d’égalité des salaires ou des statuts sociaux.


                  Pour vérifier si ces 14 % sont une discrimination il faut des preuves : des fiches de paie comparées entre femmes et hommes, tenant compte de toutes les caractéristiques structurelles et des accommodements individuels, comme des primes diverses.


                  L’éducation nationale fait des statistiques différentes de l’Insee ? Pourquoi ? Ce n’est pas normal. Qui a calculé selon quelle idéologie ?


                  La fonction publique ne peut pratiquer de différence discriminatoire, et rien dans la page de l’EN ne permet de dire autre chose. Les 14 % viennent donc d’ailleurs s’ils existent réellement.


                • Christophe 9 mars 18:32

                  @hommelibre

                  Je confirme qu’un différentiel de salaire doit respecter un formalisme qui exprime clairement ce qui doit être exprimé : le niveau de salaire comparé entre les membres d’un même employeur ayant le même métier, la même position hiérarchique, la même ancienneté et le même niveau d’étude à l’entrée (ou similaire).

                  L’étude macroscopique qui est faite ne peut permettre de conclure sur le sujet, elle est donc inutile pour ce sujet.


                • Brunehaut 9 mars 15:30

                  Eduquer des enfants est un service rendu à la société ( mais bien faiblement reconnu ) qui pénalise la carrière, y compris dans la fonction publique. C’est encore une fois tellement vrai que toutes les femmes qui font carrière en ayant des enfants rendent hommage à un compagnon coopératif . Il faut croire que ce n’est pas la norme ... Mais je compte sur vous pour déconstruire aussi cette assertion.


                  • Christophe 9 mars 15:37

                    @Brunehaut

                    Eduquer des enfants est un service rendu à la société ( mais bien faiblement reconnu ) qui pénalise la carrière, y compris dans la fonction publique.

                    Oui mais il ne faut pas se tromper de combat. Nous sommes bien d’accord qu’éduquer des enfants est une charge importante qui est portée souvent plus par les femmes que les hommes, cela en tout cas en France. C’est beaucoup moins vrai dans les pays nordiques.

                    Mais il faut se battre pour faire changer les mentalité, la culture. Aujourd’hui dans les entreprises, si une femme prend un congé pour enfant malade cela sera perçu comme normal. Quand le père prend le même congé c’est très mal perçu et il peut avoir droit à un retour de bâton.

                    Il y a un gros problème dans notre société c’est qu’au lieu d’influencer une culture plus égalitaire on tend à créer des lois qui donne une impression d’égalité mais la culture continue sur la même route. Je pense que nous ne prenons pas toujours les bonnes méthodes.


                  • Brunehaut 9 mars 15:38

                    @Brunehaut
                    Et c’est bien le sujet sur l’égalité des carrières et des retraites. Les enfants, assumés par les femmes, le plus souvent. 


                  • Christophe 9 mars 15:57

                    @Brunehaut

                    Personnellement, je considère que l’égalité des carrières et l’égalité des salaires sont deux choses dissociées.

                    Un salaire ne peut être comparé qu’au salaire d’un autre au même niveau hiérarchique ; il n’y a aucune prédétermination à l’évolution de carrière.

                    L’égalité des carrières est un sujet plus complexe parce qu’il n’est pas possible d’imposer des cottas : l’évolution de carrière se fait uniquement sur des choix réalisés par la hiérarchie en fonction de critères professionnels.

                    Je peux concevoir que l’ancienneté est un critère dans la fonction publique mais pas dans le privé.

                    Dans l’éducation nationale, comme je l’ai écrit juste avant je suis assez surpris que les femmes ne soient pas majoritaires dans les positions hiérarchiques les plus hautes puisqu’elles sont largement majoritaires dans le corps enseignant. Mais je ne connais pas suffisamment les modes de promotion ni les critères s’il y en a qui sont formalisés. Il y a un premier indice qui est que les hommes sont plus anciens dans la fonction que les femmes mais cette différence n’est pas chiffrée donc difficile à savoir si cela influence ou pas le déséquilibre.


                  • Brunehaut 9 mars 17:23

                    @Christophe
                    Dans la fonction publique, le salaire dépend de l’évolution de carrière. Et celle-ci est aussi tributaire de choix privés quand on met sa carrière en berne pour élever des enfants.
                    L’ancienneté moindre des femmes se conçoit en prenant en compte la féminisation toujours plus forte du recrutement et donc du renouvellement des personnels. 


                  • Christophe 9 mars 18:18

                    @Brunehaut
                    Il ne faut pas parler de différence de salaire alors puisqu’il n’y en a pas. Il faut parler de l’influence culturel encore prégnante de la discrimination sexuée dans l’évolution des carrières.

                    Comme je vous l’ai écrit au préalable, l’évolution de carrière repose en partie sur du subjectif donc difficile à modéliser. Par contre mettre en évidence un différentiel d’évolution c’est possible, je l’ai fait pour des organisations syndicales dans des entreprises de la métallurgie afin de mettre en évidence les potentiels discriminations syndicales afin de les traiter entre Direction locale et syndicats pour éviter des procès ... débouchant de fait par un réajustement et une compensation librement consentie par l’employeur.


                  • Christophe 9 mars 18:25

                    @Brunehaut

                    Par contre pour ce sujet :

                    Eduquer des enfants est un service rendu à la société ( mais bien faiblement reconnu) qui pénalise la carrière

                    Je ne pense pas que cela puisse être traité au niveau salarial avec son employeur mais avec l’Etat si sa priorité est bien d’avoir des femmes qui restent partiellement ou totalement à la maison pour élever les enfants. Et dans le cadre de l’égalité, je verrais d’un bon œil que cela soit aussi possible pour les hommes (comme c’est le cas en Suède où souvent c’est le membre du couple qui a le plus bas revenu qui arrête son activité).

                    Un service rendu à la société ne peut être porté par les employeurs mais par la société et son représentant reste l’Etat.


                  • Brunehaut 9 mars 20:41

                    @Christophe
                    Globalement, je suis d’accord avec vous. Et ce n’est pas qu’un débat portant sur les inégalités salariales réelles ou supposées entre hommes et femmes.
                    En cherchant les causes de ces inégalités apparentes, on met à jour un problème dont les implications pour notre pays sont multiples ... 


                  • Montdragon Montdragon 13 mars 19:29

                    @Brunehaut
                    Mais qui a décidé que vous deviez faire carrière ?
                    Faudra pas venir se plaindre à l’ehpad de se faire torcher par une malienne hargneuse !


                  • berry 9 mars 16:38

                    Travailler encore et encore, se stresser un max et réussir une belle carrière, s’acheter une bagnole plus grosse que la voisine, payer encore plus d’impôts et égaler enfin les revenus des hommes, mais ne plus avoir le temps ni l’envie de faire des enfants. La belle affaire !

                    Pendant ce temps les maghrébines et les africaines s’invitent chez nous et font cinq ou six enfants, bien aidées par la CAF et par nos impôts, il faut le dire. Elles nous remplacent tranquillement sous l’oeil narquois des adeptes du plan Kalergi qui les ont fait entrer, avec des résultats pour notre pays tout à fait catastrophiques, à l’évidence. 

                    Au bout d’un moment, il faut quand même se poser une question :

                    Qui est-ce qui passe pour un con, à la fin de l’histoire, les africains ou les français ?


                    • lecoindubonsens lecoindubonsens 9 mars 17:11

                      @berry. Effectivement une bonne question et un rappel utile ...
                      Comme l’a souligné E. Zemmour, tous ces débats ont-ils un sens quand au rythme actuel, notre civilisation aura disparue, remplacée dans l’hexagone par des populations venant d’Afrique.
                      Mais toutes ces futilités permettent de masquer l’essentiel ...
                      Nous voyons la paille en restant aveugle pour la poutre.


                    • Brunehaut 9 mars 17:39

                      @lecoindubonsens
                      Ce n’est pas une paille. Quand on a une fille, on se préoccupe de son avenir. On l’éduque pour qu’elle puisse devenir indépendante. Vous en connaissez beaucoup des hommes à qui remettre aujourd’hui le destin de sa fille ? Pour toute une vie ?
                      Si elle veut des moyens d’existence, quoiqu’il arrive, et une retraite, elle doit travailler. Et, si possible, se qualifier. Puis viendront les enfants. Et là, la femme est perdante professionnellement, matériellement, si elle doit ou si elle veut les éduquer. Et ça a des conséquences parce qu’elle a moins d’enfants, plus tardivement.
                      Comment résoudre le problème ? Je ne sais pas. La plupart des hommes ne prennent pas leur part au quotidien. Ils ont pour ça plein de raisons ... Alors, ne vous étonnez pas du déclin démographique.


                    • berry 10 mars 07:39

                      @Brunehaut
                      On pourrait imaginer un salaire maternel, mais ce n’est pas possible avec les lois actuelles, il serait siphonné par les populations immigrées (c’est déjà le cas avec les allocations familiales).
                      Il faudrait que nos représentants politiques soient honnêtes, qu’ils aiment les français, soient eux-mêmes réellement français (c’est un minimum, mais ce n’est pas le cas bien souvent) et consacrent leurs mandats politiques au bien-être des français. Actuellement, c’est exactement le contraire.
                      https://www.youtube.com/watch?v=EUXGmYyz9ig&t=104s
                      https://www.youtube.com/watch?v=ZQnZ5paQqz0
                      Le système est organisé pour nous nuire, sous prétexte de droits de l’homme, de construction européenne et d’échanges économiques.


                    • lecoindubonsens lecoindubonsens 10 mars 11:54

                      @Brunehaut
                      Naturellement OK avec tout votre texte sur le père s’occupant de sa fille :)
                      Et l’une des premières préoccupations des pères devrait être de sauver toutes les valeurs que vous décrivez.
                      En permettant par exemple pour leurs filles la monogamie, la liberté de s’habiller sexy si elles le souhaitent, la liberté de conduire et d’aller seule au café, la non excision, etc.
                      Et regardez dans le monde, toutes les civilisations ne permettent pas ces simples exemples. D’ou le combat nécessaire pour que l’hexagone ne change pas de civilisation comme c’est le cas actuellement. C’était mon simple propos, sans douter de l’importance de bien préparer l’avenir de nos enfants smiley


                    • lecoindubonsens lecoindubonsens 10 mars 12:06

                      @berry « imaginer un salaire maternel »
                      disons un revenu/pouvoir d’achat lié à l’enfant (mais naturellement géré par leurs responsables, en général les parents, pour les plus jeunes).
                      Objectif = permettre à tous de vivre, de se former et de se préparer à produire.
                      Financé par le collectif, car ces jeunes sont les futurs producteurs, indispensables pour la survie des seniors qui ne produisent plus (même pour ceux n’ayant pas eu d’enfant, mais qui doivent ainsi participer au financement).

                      « siphonné par les populations immigrées »
                      ce n’est pas le problème de fond. Avec ou sans aides, si la démographie fait que les nouveaux arrivants croissent plus vite que les anciens, c’est la fin de notre civilisation. Donner des aides sélectives pourraient être un moyen de se protéger un peu, mais j’entends déjà les cris dénonçant le racisme et l’injustice ... Et pourtant ...


                    • Tolzan Tolzan 9 mars 21:25

                      Vous concluez :« Il serait temps que la presse dénonce ce mensonge et cette manipulation des opinions, qui prend ses aises sur fond de misandrie généralisée. ».

                      Hélas, cela ne sera pas. Il me semble qu’il vous a un peu échappé que le contrôle et le formatage de la population reposent essentiellement sur la manipulation continuelle de l’information et que (comme vous l’avez écrit) « la désinformation vient des médias officiels ». Les médias créent un monde virtuel qui ne correspond pas à la réalité.

                      La vérité toute simple est qu’il faut un ou deux coups de COM par jour pour capturer l’attention des populations et les empêcher de réfléchir par elles-mêmes ou sur les problèmes les plus graves de notre société. L’inégalité des salaires entre hommes et femmes n’était que le coup médiatique du jour… on n’en reparlera plus pendant des mois. Le gros lavage de cerveau en cours est que la France devrait envoyer des troupes au sol en Ukraine pour défendre la liberté, la démocratie, nos valeurs, et que l’Europe occidentale serait menacée par une invasion de l’armée russe qui pourrait occuper Paris…. Bien sûr, rien de tout cela ne sera puisque : 1) nos alliés se sont désolidarisés des propos du président ; 2) nous n’avons plus vraiment d’armée ; et 3) les Français sont ultra-majoritairement opposés à l’envoi de leurs enfants se faire massacrer en Ukraine. Mais, aussi bien sur l’inégalité des salaires que sur l’Ukraine, ce qui compte est l’effet d’annonce ! IL FAUT HYPNOTISER LA POPULATION qui écoute l’émission !

                      Goebbels, le ministre de la propagande du IIIe Reich expliquait déjà dans les années trente : un mensonge répété 3 fois reste un mensonge. Un mensonge répété cent fois devient vérité. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil.


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