• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Donnons un sens à la vie

Donnons un sens à la vie

JPEG

 

J’écris souvent qu’aucun produit ou service n’a de valeur en dehors de la propriété physique des matières premières utilisées pour sa réalisation. Le prix que nous attribuons n’est qu’une longue chaîne du travail humain. Si bien qu’il n’y a pas de réalisation sans l’homme. Sans sa conscience et sa capacité d’association par la pensée.

La créativité, humaine, a commencé par la taille du silex, sans que nous sachions, si l’Homme de ces temps pratiquait l’économie de don, faire à mesure de son expansion avec une nourriture qu’il fallait, chasser à plusieurs et répartir.

La fin du mésolithique ouvre sur une organisation de l’économie de pillage avec le développement des cités états, et les premières organisations, du travail contraint, par la rareté vivrière. C’est la période du néolithique au cours duquel se définissent des stratifications sociales. Une administration de dirigeant privilégié, des maîtres-propriétaires employant des serviteurs et des esclaves.

La première organisation de l’exploitation de l’homme par l’homme. L’arrivée de l’homo-exploiteur. Il se répand par une économie de pillage. Puis, la sémantique a rendu les conditions acceptables, la colonisation, la contrainte volontaire par le contrat de gré à gré. L’Économie de pillage a engendré la colonisation, et son effondrement est devenu le commerce extérieur. Voilà, à peu près, les paradigmes qui se sont succédés.

L’administration de privilégiés, aux ordres de tous les tyrans avec leur cour, s’est poursuivi, se succédant par transmission familiale, dans la crainte d’une destitution.

D’aristocrates, possédants, rentiers asservissant les populations. Avec les révolutions libérales, l’Administration se structure en démocratie, et l’émancipation apportée par le libéralisme façonne notre organisation productive actuelle.

La liberté de commercer engendre le capitalisme, c’est-à-dire bénéficier d’un capital pour pouvoir entreprendre, qu’il soit historique, par des transmissions des revenus de l’économie de pillage, ou financier, à partir des premières banques d’orfévrés.

Le capitalisme formalise ce qui se pratiquait antérieurement pour devenir maîtres et détenir des possessions, sans autres banques que le glaive. L’apparition du Code d’Hammourabi nous donne une idée des pratiques antérieures.

Les populations soumises aux tyrans, de sujet deviennent et citoyennes d’un peuple souverain. Des changements saignants dans un immuable rapport au travail. La stratification demeure, rang de dirigeants successifs privilégiés, entrepreneur, à la place de maître – salariés, à la place de serviteurs, et disparition de l’esclavagisme.

Les premiers Hommes qui se sont transmis les premiers silex taillés ont dû se dire, je détiens la dernière découverte scientifique, et ainsi de suite jusqu’à ce que nous signifions la chose, et achetions le dernier smartphone.

Dans ce résumé, entre le silex, et la voiture volante, il existe une invariance d’échelle, qui tient à notre structure innée. Observer son univers pour y trouver ce qui nous facilite l’économie d’énergie calorique, pour nous nourrir.

Ainsi, un animal qui vient en chasser un autre pour manger sa proie, recherche, sans le savoir, une économie d’énergie calorique, et dispenser, d’en dépenser plus à chasser, et conserver une réserve, pour d’autres activités, rendu possible par la faiblesse de l’autre. C’est le rapport type entre l’entrepreneur et son salarié, si ce dernier est faible, il le rémunérera le moins possible. C’est l'optimisation des coûts, elle vise à réduire les dépenses et les charges, tout en maximisant la valeur commerciale.

Nous savons que ces charges sont la vie sociétale des Hommes.

L’entrepreneur qui recherche son profit se trouve dans la même disposition que cet animal.

Sa dépense d’énergie, c’est tout ce qui concourt au moyen d’obtenir son profit, et moins il en dépensera plus, il aura sa proie facilement. L’option maximale pour lui, c’est produire sans personnels et charges collectives. Cette option nous a conduits à toujours rechercher à produire en consommant le moins d’énergie, d’où toutes nos technologies, et l’espoir que nous puissions retrouver un Éden, car aujourd’hui nous en avons les moyens pour les siècles à venir.

 

Il faut être clair sur un point, ce ne peut pas être l’économie capitaliste et les nations qui nous y conduisent.

Sans jeter la pierre aux capitalistes, qui répondent à une sollicitation innée ancestrale, se perpétuant sous d’autres paradigmes, faisant de nous des civilisations paradigmatiques animalières. Nous devons cette évolution à l’écriture et aux savoirs qui se sont développés entre initiés, pour ceux qui constituent l’instruction des élites. Les autres devant se satisfaire d’une éducation primaire constituant la culture populaire par apprentissage, ensuite instruites par une scolarité minimale.

Nous sommes dans le même rapport d’échelle avec les Sumériens de nos origines, considérant que seuls les initiés devaient instruire les initiés. Cette correspondance aujourd’hui est l’instruction universitaire. Si cette échelle s’applique toujours au fil des siècles, la seule raison en est le temps consacré à travailler.

Nos illustres inventeurs, et autres personnages célébrés n’avaient pas cette occupation, et ils étaient rarement analphabètes.

Pour prendre une comparaison d’échelle, par rapport aux connaissances pluridisciplinaires existantes afin de comprendre la complexité du monde, nos bacheliers sont les analphabètes de notre temps. Au temps des mésopotamiens, ils auraient été serviteurs, et les autres en dessous esclaves. Aujourd’hui aurions-nous conservé cette classification sociale ???

Bien entendu, car elle n’est pas un rapport à notre intelligence, mais l’expression de l’innée face à une l’adaptation à la rareté.

Notre intelligence s’est exercée dans les classifications professionnelles des métiers.

Pour entreprendre dans certaines activités, nul n’est besoin d’être un génie, mais de disposer de l’héritage d’un capital ou de souscrire à un capital financier, sans avoir à sortir son glaive, en trouvant les aides autour de soi, si cela est nécessaire. C’est ensuite produire ou servir qui vont demander des savoirs et savoir-faire ;

pour apprécier l’apport, ou l’adaptation d’une civilisation, ce n’est pas de savoir, si elle a été remplacée par une autre, c’est de comprendre comment elle a versé de son apogée.

La civilisation capitaliste, avec tous ses paradigmes de la formation du capital, a commencé par le glaive, s’est poursuivie dans la sur enchère de ses paradigmes pour survivre. Quelles que soient les civilisations, toutes ont pratiqué le capitalisme dans le monde, toutes ont développé de l’armement jusqu’au point de pouvoir s’auto-détruire. Il faut en tirer les conséquences et reconnaître que le capitalisme ne conduit pas à être des êtres civilisés. Seul le socialisme peut y conduire, car il s'élève contre l’exploitation de l’homme par l’Homme. Comme auraient pu y conduire les religions, si leurs représentants avaient eu les connaissances d’aujourd’hui, sans les attribuer à un dieu sclérosant par lequel certains justifient leur fanatisme.

Dans ce cas tant que ces armements subsisteront, nous ne pourrons pas avoir de civilisation divergente.

Entre amis, j’ai parié que ce seraient en premier les USA, car, ils sont dans l’histoire d'une économie descendante, comme l’a été l’Europe à laquelle ils se sont substitués. Leur seule chance est l’économie de la connaissance, qu’ils n’entreprennent, pas comme il le faudrait, en initiant toute leurs populations, afin d’avoir le plus d'occurrences en s’instruisant de pluridisciplinarité par la pensée égoïste ou altruiste associative, découvrir et innover. Par chance aucun pays n’a fait encore cela. Il leur reste, de maintenir leur activité économique en acceptant l’immigration pour soutenir la consommation, car ils ont un taux de renouvellement de population de 1,03. ce n’est pas leur choix et se battront pour leur valeur monétaire, avec la chine qui la leur conteste.

 

J’en viens à mon sujet, ce raccourci de l’histoire, où toute la vie des hommes qui l’ont traversé n’a pas changé son cadre de fond, l’inné. Ils ne s’y reconnaissent pas, car ils ont impersonnalité au fil des siècles le dominant. Hier c’étaient les Dieux à qui l’on ne reconnaît pas les commandements économiques, car ils sont moraux, que nous avons remplacés par des dominants systémiques.

En économie, ce n’est pas la loi du marché, mais un tout petit plan comptable. Si nous ne le modifions pas, il racontera toujours que la vie des salariés et du pouvoir politique est une CHARGE. Comme philosophie de vie ou espérance existentialiste, nous pouvons avoir mieux. Le libéralisme capitalistique ne tient que par lui. Nous pouvons être communiste, socialiste ou tout ce que, nous voudrons, si nous considérons que la vie des salariés et que l’organisation sociétale sont des charges à supprimer, nous en arrivons à une aporie insurmontable.

En se référant à l’animal qui recherche une proie sans effort. Nous pouvons considérer que, produire des biens et des services avec le minimum de consommation d’énergie calorique peut représenter un enjeu existentiel et non égocentrique pour réaliser du profit.

Dans cet esprit d’économie en ont découlé des innovations extraordinaires, bien plus importantes, que la recherche du gain. Pourtant l’ordre sous-jacent, que nous supputons de nature se rappelle à nous, pour n’avoir pas respecté la loi de Lavoisier et oublier de rechercher les incidences de la transformation de nos déchets, qui par le cycle de vie, nous revient. Cette inconséquence où la cupidité l’emporte, par la recherche permanente d’une économie de matériaux ou de travail, pour produire nous aveugle encore. L’une est la pollution, l’autre la perte de revenus pour les travailleurs écartés comme charges. L’une est destructrice, l’autre est une espérance en recherchant une source de revenus complémentaire au travail.

Mais les deux nous demande de repenser l’existence avec une comptabilisation de l’activité économique holistique, pour l’intérêt des Hommes, et non d'une minorité, où tous trouveront l’expression de leur égoïsme naturel, d’animal, qui consiste à une valorisation individuelle pour se sentir un dominant à l’égal de tous les autres, il y a la place pour cela. Et non d’être un égocentrique pour ramener tout à soi.

Notre comptabilisation n’est pas faite pour la communauté des Hommes, mais pour l’expression du dominant, l’égocentrique, le cadre naturel inné distordu par le culturel dirigeant tout le vivant. Nous pouvons alors nous poser la question, pourquoi, détenir une conscience et une pensée associative, si c’est pour nous comporter, pour comme, un animal.

Toutes les religions ont recherché le bonheur des hommes pour le sortir de son animalité, de manière exclusive pour les premiers dieux, puis inclusive avec l’universalité du dieu.

Le constat, que l’inné a prédominé sur ses volontés, n’est pas à faire. Nous ne pouvons pas dire que le pardon, la miséricorde et la bienveillance aient dominé le monde, soumis aux désirs de domination autour de la compétition pour se répartir la rareté.

Ainsi tout, nous reste à faire pour tendre vers l’humanisme, qui passera obligatoirement par l’égoïsme socialisant, dont la meilleure représentation est le mutualisme, ou l’intérêt commun concourt à l’intérêt individuel en se donnant comme objectif, de le soulager de ses souffrances.

 

Plus largement dans l’observation de l’existence humaine, nous retrouvons trois étapes d’évolution. La période où il est dans la petite enfance, celle où la nature le nourrit sans effort, que cueillir ce qui se trouve à porté de la bouche. La deuxième dans laquelle nous sommes où il doit se prendre en charge pour se nourrir. L’enfance et l’adolescence, où il doit apprendre à devenir un adulte pour maîtriser ses désirs égoïstes, trouver par la connaissance le sens profond de la vie et en arriver au stade adulte géologique, dans lequel nous ne sommes pas.

 

Il ne s’agit pas là de l’adulte biologique ou cultuel, mais de l’adulte dans une évolution géologique humaine, que nous avons particularisée par ses savoir-faire, et non par l’expression de son humanité.

Pour rentrer dans cette période, ce n’est plus la valeur des billes que s’échangent les enfants dans la cour au travers d’une valeur imaginaire, mais celle qu’il porte en eux comme valeur réfutable, l’énergie calorifique qu’ils dépensent pour toute chose, afin de vivre. Celle-ci est une réalité intelligible et universelle. La consommation d’énergie calorifique humaine dépensée pour nos productions et services, pour établir un étalon monétaire international. Ainsi, du début jusqu’à la réalisation du produit, ce sont les calories dépensées pas les travailleurs qui comptabilisées fixeront le prix commercial. Nous connaissons les consommations calorifiques par métier. De la sorte, quel que soit le pays où se réalise le métier, il aura la même valeur calorifique. Ensuite, nous distinguerons toutes les particularités de chacun, toutes les attentes humaines. Nous en finirions avec les combats de domination monétaire. Payé en calorie et certainement psychologiquement approprié. Ce sera le premier pas pour devenir civilisé.

 

C’est l’enfant qui entre dans la réalité du monde pour y développer une humanité « Adulturante » à la hauteur de sa conscience et de sa pensée associative.

Le libéralisme capitalistique appartient à l’enfance, car il n’offre aucun sens à l’existence. Les religions auxquelles nous pouvons reprocher d’être dogmatiques et de ne pas se retranscrire dans la modernité apportée par les sciences, donner un sens à l’existence, malheureusement pas terrestre, si ce n’est d’en supporter les souffrances. Il devenait adulte, une fois mort, le reste du temps, ils attendaient tout du Père, c’est la recherche de l’Homme salvateur qui conduit à tous les fascismes et que nous pratiquons et que beaucoup de citoyens appellent de leurs vœux, 48 %, pour rester dans l’enfance.

C’est la caractéristique du coran par son déterminisme. Ce en quoi ils n’ont pas tort dans l’absolu, mais, celui existant, nous l’ignorons et le pratiquons, sans le savoir par ignorance. Et ce n’est certainement pas celui des religions ni de quelque autre chose. Celui défini, par les religions ne l’on était que, par des humains se disant toujours inspirés par dieu. Là, où c’est les Hommes par leur connaissance empirique qui ont écrit des contes fondateurs pour des populations crédules. Par ses contes, ils invitaient et conduisaient les hommes à devenir adultes.

Leur permettant de, comprenant une vie déroutant et complexe, par des commandements, mettre de l’ordre dans le tumulte émotionnel de leur existence.

Comme les enfants nous avons tendance à évaluer les mérites futurs de n’importe quelles activités, sur ce qu’elle nous apporte immédiatement, sans autre souci d’exister, que par la consommation. Le résultat, nous le connaissons sur armement et pollution.

Si nous voulons donner un sens à notre existence, le plus dur est d’avoir conscience de ne pas vivre au jour le jour. C’est le plus dur et le plus difficile, sans cela nous n’aurions ni besoin de mémoriser le passé ni besoin de projections abstraites pour le futur. Pour les Hommes, être devenus rationalistes, a emporté le pragmatisme pour réaliser ses rêves. Aujourd’hui, pour nous sortir de cette enfance du néolithique, il faut disposer du savoir des initiés tout au long de l’existence, contre une rémunération compensatoire, d’une reprise en main, du contrôle de l’émission de monnaie pour faciliter les innovations de ceux qui veulent entreprendre dans une recherche permanente d’économie d’énergie, en partageant équitablement les résultats et les risques avec les partenaires qui les aident à atteindre leur but. Le pari sociétal est énorme et motivant pour conserver un confort propre, une nourriture saine et abondante, des relations interpersonnelles paisibles, et se fixer un objectif de réduire le travail à sa plus simple nécessité par la technologie, tout en conservant le savoir-faire et les savoirs pour maintenir en l’état cette espérance possible aujourd’hui.

De tels bouleversements ne peuvent pas se faire sans que nous donnions un sens d’existence aux élites entrepreneuriales, qu’un jour remplacer les États, ou concourir au plus riche du monde. Je suis certain que cela est accessible et intelligible pour eux, plus que par la majorité de la population de salarié.

Faire face à la pollution, remplacer les énergies polluantes, s’instruire en permanence, réduire le temps de travail, maintenir un confort propre, optimaliser les économies de matériaux, développer des nourritures saines, diminuer l’accroissement de la population. j’ai réalisé une étude en 98, elle démontre que tous les pays riches ne renouvellent pas leurs populations. Les deux raisons invoquées sont la peur de l’avenir pour leurs enfants, et le désir de bénéficier du confort de la vie. Je crois que le second est suffisant pour y parvenir, car la Terre est vaste et nous restons courbés sur notre travail pour disposer d’un revenu, comme des veaux dans un pré qui broutent et dont le confort et de recevoir de l’avoine, alors qu’ils ont le monde à découvrir autour d’eux. Là ou les Hommes se rendraient, ils n’auraient ni à se préoccuper du gîte et du ni du couvert. La terre ne va pas disparaître encore, il nous reste des siècles pour y parvenir. C’est tout de même plus motivant que d’attendre le paradis et de tuer des hommes pour y avoir 7 vierges.

Nous ne manquons pas de sens à donner à notre vie.

 


Moyenne des avis sur cet article :  1/5   (21 votes)




Réagissez à l'article

20 réactions à cet article    


  • Brutus S. Lampion 16 janvier 15:23

    Le sens de la vie est un sens unique qui part de la naissance et se dirige vers le décès, tout comme un fleuve va toujours vers l’aval.

    Comme l’eau qui coule, la vie n’a pas de contre-sens.

    Tout le reste n’est que péripéties pour ne pas s’ennuyer tellement les jours se suivent et se ressemblent.


    • Fergus Fergus 16 janvier 16:50

      Bonjour, S. Lampion

       smiley


    • ddacoudre ddacoudre 16 janvier 18:09

      @S. Lampion
      bonjour
      quelle tristesse que ta réponse, pour cela nous n’avons pas besoin de conscience.
      je sui désolé mais aucun jour ne peut ressembler à un autre cela n’existe pas sauf si tu veux me dire que tu t’ennuies, dans ce cas donne un sens à ton existence.
      cordialement.


    • Yann Esteveny 16 janvier 15:26

      Message à tous,

      Je cite l’auteur : « Faire face à la pollution, remplacer les énergies polluantes, s’instruire en permanence, réduire le temps de travail, maintenir un confort propre, optimaliser les économies de matériaux, développer des nourritures saines, diminuer l’accroissement de la population. »

      Le World Economic Forum 2024 se déroule actuellement et vous trouverez un peu plus de détail sur le « meilleur des mondes » qu’il vous est préparé au lien suivant  :

      https://www.weforum.org/events/world-economic-forum-annual-meeting-2024/programme

      La nouvelle plandémie ( « Preparing for Disease X » ) sera traitée demain mercredi 17 janvier 2024.


      • ddacoudre ddacoudre 16 janvier 18:18

        @Yann Esteveny
        bonjour
        je ne pense pas que les USA nous préparent le nouveau monde, le nouveau monde il se fera en changeant de système monétaire et de valeur monétaire. changer le monde ce n’est pas avoir des voitures volantes, ni des robots qui nous servent la soupe, mais qui travaillent à notre place, et des hôpitaux équipé des dernier innovations sans avoir à faire la mendicité pour acheter un IRM et soigner tous ceux qui tomberont en voiture du ciel. mais d’avoir un paraplégique qui puisse marcher ; merci pour le lien je vais le regarder.
        cordialement


      • Jean Keim Jean Keim 17 janvier 08:54

        Nos faits et gestes sont dictés par nos modes de penser, nous pensons ce que nous savons, c’est-à-dire ce que le processus de la pensée puise dans des mémoires, partons de là sinon l’espèce humaine dégénérera et/ou disparaîtra, c’est en cours.


        • ddacoudre ddacoudre 18 janvier 09:52

          @Jean Keim
          bonjour
          sur la destiné de notre espèce nous n’y pouvons pas grands chose, seulement comprendre et adapter nos comportement en réaction à l’environnement pour survire, sans savoir si c’est la bonne chose à faire, et quelles en seront les conséquence dans des années ou des siècles, sinon nous serions les maîtres de l’évolution.
          cordialement.


        • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 17 janvier 09:34

          Que de conneries.

          On croit rêver de tellement d’ignorance..

          Le capitalisme c’est ce qui a transformé une société féodale depuis l’emprire Romain et a fait plus pour l’hulmanité en 300 ans que les 100 000ans qui l’on précédé.

          Le capitalisme c’est ce qui fait lever le connard de jaloux Marxiste qui ne sertai rien sans un patron, qui n’investi dans rien et rêve d’etre en servitude et incapable de prendre le risque de sa propre autonomie financière.

          Qui oblige a donner le meileur de lui même pour satisfaire des clients qu’il ne connait pas pour gagner son revenu alors que lui jamais n’aurai levé son cul pour le faire de lui -meme sans la motivation capitaliste à faire le mieux possible pour avoir le plus possible et créer sa société de mieux être sans que ce con qui critique le capitalisme en est in-finé un bénéficiaire indirect, qui ne sait même pas le reconnaitre et cois à la magie de l’autogestion ou du collectivisme.

          Idées stupides ou la règle est que dans tout ce qui est collectiviste, il y a toujours 20% qui profite des 80% naifs qui y croient.

          Le capitalisme est supérieur au socialisme pour ces 4 règles de base :

          La tragédie des communs

          la loi de Pareto

          la théorie des jeux

          Sophisme de la vitre casée


          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 17 janvier 10:24

            @Spartacus Lequidam
             
            ’’ Le capitalisme est supérieur au socialisme pour (ces) 4 règles de base ’’
            >
            On s’en fout de ces théories obsolète à l’ère du crony capitalism et de l’UE fédérale totalitaire.
             
             « Si l’éthique était source de profit, ce serait formidable : on n’aurait plus besoin de travailler, plus besoin d’entreprises, plus besoin du capitalisme – les bons sentiments suffiraient.
            Si l’économie était morale, ce serait formidable : on n’aurait plus besoin ni d’État ni de vertu – le marché suffirait. Mais cela n’est pas….
            C’est parce que l’économie (notamment capitaliste) n’est pas plus morale que la morale n’est lucrative – distinction des ordres – que nous avons besoin des deux. Et c’est parce qu’elles ne suffisent ni l’une ni l’autre que nous avons besoin, tous, de politique.
             » André Comte-sponville
             
             Et ça nous renvoie à la question que je vous ai posée ce matin : c’est quoi le régalien pour vous, vu que la politique est conditionnée par les prérogatives de l’État que vous vouez limiter au régalien ?


          • Hervé Hum Hervé Hum 17 janvier 11:38

            @Francis, agnotologue

            Pour lui, le régalien c’est l’ordre de soumission de 80% de l’humanité travailleuse aux 20% qui les soumettent et qui comprend donc tous les moyens humains de coercition (c’est à dire les 99% de ces 20%) que sont les fonctionnaires de l’Etat, donc, police, gendarmerie, militaires etc, aux ordre de ce fameux 1% qui constituent le sommet de la pyramide capitaliste.

            Car ce qui gène ce pauvre quidam, c’est que même dans le capitalisme le plus prédateur il est impossible de se passer du principe régalien et qui est en soi une forme de socialisme impossible à supprimer. Eh oui, ce con ou manipulateur oubli juste que s’il est impossible de supprimer le principe capitaliste (c’est un fait !) il est tout aussi impossible de supprimer le principe socialiste ou communiste, mais seulement d’inverser l’ordre directeur. C’est à dire, où c’est la coopération qui commande à la compétition.

            Ainsi, dans une entreprise qui se veut performante, la coopération est l’ordre premier, directeur car dans le sens inverse, il est parfaitement établit que l’entreprise à de très forte chance de s’autodétruire, car au lieu de porter sur le projet, la compétition porte sur les ambitions personnelles. Bref, la coopération est une relation intérieure alors que la compétition est une relation extérieure.

            Or, le monde est passé d’un environnement où les nations sont dans une relation de compétition, donc, avec le capitalisme prédateur comme ordre premier à la nécessité d’une relation de coopération entre les nations, donc, où c’est le socialisme qui devient l’ordre premier, directeur devant le capitalisme.

            Ce dernier ne pouvant être supprimer, il est alors entièrement contenu dans le principe du mérite personnel, qui interdit par définition l’exploitation du mérite d’autrui à son profit là où le capitalisme prédateur en fait son fond de commerce. Ce qui répond donc à ce que dit ce con ou manipulateur sur le fait de se bouger le cul.

            Bref, le hic pour lui, c’est que ce capitalisme prédateur est incompatible avec la mondialisation alors même que son inertie l’y pousse inexorablement. Voilà pourquoi on assiste à un embrasement généralisé, parce que c’est la seule manière pour ce capitalisme prédateur de survivre, c’est à dire, en procédant à une forme de reset à partir duquel ils pourront repartir pour un tour dans un monde orwelien, car par définition, le capitalisme prédateur a un besoin existentiel, absolue que le monde soit divisé en au moins deux empires faussement opposés pour justifier la soumission volontaire de leur population (tout cela, je l’ai non pas prédit, mais parfaitement analysé et expliqué dans mes articles et différents commentaires depuis plus de 10 ans que je suis sur agoravox).

            Sauf que vu les moyens de destruction actuels et de communication, c’est plus aussi facile qu’autrefois.

            Ah, le capitalisme n’a rien à voir avec le progrès technique, car ce dernier est uniquement dû aux défis que l’humain se propose de relever et lui seul. Peu importe le modèle économique.


          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 17 janvier 13:56

            @Hervé Hum
             
            lequidam se gargarise de mots, mais derrière ses mots il n’y a rien : que du vide, de l’impensé.
             
            « La doctrine néolibérale, cette ’’ non-pensée intégrale ’’ » Cornélius Castoriadis ( philosophe et économiste )


          • ddacoudre ddacoudre 18 janvier 10:05

            @Spartacus Lequidam
            salut spartacus
            tu es toujours attaché aux comportemenst animaliers de l’inné, je ne vais pas te le reprocher nous sommes que cela ? mais nous pouvons nous civiliser ce que tu n’es pas, car tu exploites les plus faibles, alors qu’être civiliser c’est les aides pour sortir culturellement de l’animalité ; tus as raison en 300 ans le capitalisme nous a donné les moyens de détruire la vie, le réchauffement climatique et la pollution.
            mais soyons clair. je ne suis pas contre la formation du capital qui est nécessaire pour capitaliser soit des moyens financier soit des énergies, ni contre ceux qui entreprénnnet, mais contre l’exploitation de ceux qui aident les entrepreneurs. Non contant d’arriver à leur but grâce à eux, en plus il leur font payer 3 fois le prix de ce qu’ils fabriquent.Curieuse manière de les remercier.
            cordialement.


          • Jean Keim Jean Keim 19 janvier 07:55

            @Spartacus Lequidam

            Pensez-vous qu’il y ait tant de différence entre la main mise romaine sur le monde et celle du capitalisme actuel, les deux système sont dirigés par une oligarchie prédatrice.

            Connaissez-vous le paradoxe de William Stanley Jevons, il énonce qu’une meilleure efficacité dans l’usage d’une ressource entraîne une augmentation et non une baisse de l’exploitation de cette ressource, p. ex. la machine de Watt qui améliorait l’utilisation du charbon a fait grimper en flèche sont utilisation pour des raisons de profits capitalistiques (plus de matière consommée et moins de main-d’oeuvre nécessaire).

            L’exploitation du charbon et encore plus celle du pétrole a conduit aux pires excès géopolitiques comme ont dit maintenant.


          • Hervé Hum Hervé Hum 17 janvier 13:33

            Vous écrivez "J’écris souvent qu’aucun produit ou service n’a de valeur en dehors de la propriété physique des matières premières utilisées pour sa réalisation. Le prix que nous attribuons n’est qu’une longue chaîne du travail humain. Si bien qu’il n’y a pas de réalisation sans l’homme. Sans sa conscience et sa capacité d’association par la pensée. « 

            C’est Adam Smith le premier à ma connaissance qui l’a écrit dans son fameux livre  »la richesse des nations« où il écrit que la nature offrant gratuitement tout ce qu’elle contient et produit, seul coûte son exploitation par les humain tant pour son extraction que sa transformation et transport jusqu’au consommateur. Car toute la valeur d’une marchandise ou service est contenu dans le travail humain. Là où il n’y a pas de travail humain, la valeur d’un produit est nulle.

            En système capitaliste, le prix ne traduit pas le travail, mais au contraire a pour but de le dissimuler pour permettre la maximisation de la plus-value. C’est d’ailleurs un sujet actuel quand à l’inflation des prix et que Marx avait d’ailleurs parfaitement analysé et qui reste toujours aussi actuel et factuel. Il l’explique ainsi pour les produits agricoles quand au monopole des centrales d’achat des propriétaires des grandes surfaces et où il dit que la réaction naturelle des producteurs est de s’associer en coopérative et chercher les circuits courts. Exactement ce qu’il se passe !!! Ce n’est pas de la prédiction en boule de cristal, mais une analyse implacable du système capitaliste. Le »paradoxe" étant que Marx considéré comme le père du communisme va surtout décrire le système capitaliste, tandis qu’Adam Smith, père du capitalisme moderne (le capitalisme étant né au néolithique) décrit lui le socialisme, mais pour mieux l’interdire !!!

            Ceci dit, cela veut dire que plus le temps de travail nécessaire est réduit, plus la valeur est réduite mais sous condition absolue que ce ne soit pas le prix de vente qui soit considéré, mais son cout de revient. Mais ce n’est possible qu’en économie socialiste ou communiste qui repose sur le principe de relativité là où le capitalisme ne l’admet pas.


            • ddacoudre ddacoudre 18 janvier 10:08

              @Hervé Hum
              bonjour
              rien à redire
              cordialement.


            • Aristide Aristide 17 janvier 13:40

              Ah, le capitalisme n’a rien à voir avec le progrès technique, car ce dernier est uniquement dû aux défis que l’humain se propose de relever et lui seul. Peu importe le modèle économique.

              Le progrès technique ? Peut-on généraliser à ce point ? 

              Bien sûr que non. De multiples exemples montrent que ce n’est pas le capitalisme, c’est vrai par exemple, c’est la concurrence entre les USA et l’URSS dans la conquête spatiale qui a été la base de ce que l’on nomme les enjeux de l’espace. 

              Mais d’un autre côté, c’est le capitalisme qui a poussé à la mécanisation, l’automatisation, la robotisation…, 

              D’autres progrès n’ont rien à voir avec le système économique, comme internet, dont les bases ont été posées par des besoins militaires des USA. 

              On pourrait trouver bien d’autres cas, qui démontreraient que le sujet n’est pas aussi… simple.


              • Hervé Hum Hervé Hum 17 janvier 14:03

                @Aristide

                Désolé, vous n’avez pas invalidé mon affirmation, bien au contraire.

                Vous dites que c’est la concurrence entre les dirigeants US et russes, sauf que c’est pour chacun d’eux le défi qu’ils se sont proposé de relever, soit donc, prouver au monde la supériorité de leur modèle.

                Autrement dit, la concurrence est toujours un moyen pour relever un défi, mais n’est jamais le moteur de l’innovation et évolution technique, car c’est toujours le défi que l’on se propose de relever, peu importe le système économique ou politique.

                après, il faut bien faire la différence entre concurrence entre les projets et celle entre les individus. Ainsi, à l’intérieur d’une entreprise, c’est la concurrence entre les projets pour savoir lequel permettra d’atteindre le but fixé, car si vous mettez en avant la concurrence entre les personnes, vous risquez la faillite très vite.

                Bref, quand le quidam ne voit que le capitalisme et la concurrence, il fait mine d’oublier le fait qu’à l’intérieur de l’entreprise c’est le socialisme qui commande. L’esprit d’équipe, c’est pas l’esprit de concurrence des membres de l’équipe.

                Et je vous le dis, le principe de coopération est toujours intérieur, tandis que celui de compétition est toujours extérieur. Conséquence directe, si vous considérez comme défi posé à l’humanité d’arriver à prospérer ensemble, alors, vous devez impérativement mettre la coopération devant la compétition. Le socialisme devant le capitalisme, qui ne disparaît pas, un principe établit ne pouvant pas être détruit par quelque moyens que ce soit sauf le chaos ou néant.

                Idem pour le principe de souveraineté qui est toujours intérieur, mais dès lors où il y à plusieurs entités distinctes, alors, la souveraineté ne peut plus exister dans la ou les relations entre les individus, il faut obligatoirement poser des lois communes. C’est strictement impossible de faire autrement, sauf encore et toujours par le chaos ou néant. Et même un Dieu tout puissant ne peut rien contre cet état de fait, sauf encore et encore à renoncer à la réalité et donc faire le choix du chaos ou néant.


              • ddacoudre ddacoudre 18 janvier 10:17

                @Aristide
                bonjour
                je suis d’accord avec toi souvent l’on utilise de manière générique la notion de capitalisme seulement pour rejeter l’exploitation de l’homme par l’homme. personnellement c’est seulement contre cela que j’ai toujours lutté et que je défends toujours. la civilisation ce n’est pas vivre suivant l’inné sans l’ajuster à la civilisation qui est à prendre en compte les plus faibles, ceux qui de manière naturelle n’ont pas les capacités à être des entrepreneurs, mais dont leurs aides sont indispensables, et de les remercier en leur faisans payer 3 fois le prix de ce qu’ils ont reçu pour fabriquer un produit, c’est cela l’exploitation.
                cordialement.


              • Doume65 17 janvier 21:23

                « La créativité, humaine, a commencé par la taille du silex »

                Comme quoi il n’y a pas que la taille du pénis qui compte.

                Ok, pardon, je sors.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité




Palmarès



Publicité