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Écho des manades. 3. Le tri

Le tri des taureaux est le travail en pays qui attire le plus les jeunes du village. C'est là que se mêlent, sans faire-valoir ni spectacle, les chevaux, les taureaux, l'adresse, le stress, le danger..

Il y a des accidents dans ces moments-là. Des accidents qui, comme toujours ne sont que le fait d'incompétence, d'inadvertance ou de négligence !

Il se peut que le couple cheval/homme ne soit pas harmonieux ; soit que le cheval ne soit pas assez aguerri, soit l'homme soit sans vigilance !

Un cheval qui se gèle ou qui refuse peut provoquer des accidents graves ; or, si le cheval refuse, c'est que l'homme – qui l'a initié- ou l'homme qui le monte, n'a pas été « à la hauteur » !

 

Hors la ferrade,il est d'autres moments où l'on a besoin de rassembler les taureaux dans le clos de tri ; c'est un pré ou un espace pas très grand, un hectare maximum, qui se termine par un couloir qui conduit au toril ou au camion quand il s'agit de sortir les bêtes pour une fête au village ou de les déménager.

La veille du jour J , on sillonne les pistes des parcs avec une remorque pleine de foin ; on les appelle, on prend le temps : elles viendront toutes mais sans se presser. C'est un moment superbe, on les regarde, on les compte, on attend ; c'est une fois dans le clos que tout se complique ; il nous faut être assez rapide pour retourner fermer le portail sans les faire fuir. Certes on use de manigances : on distribue du foin, par petits tas pour que tout le monde en ait !

Ce métier est un métier de grande patience, de temps long, de guet et soudain, accélération, vigilance.

C'est épatant !

Quand on choisit une vachette pour la ferrade, ou les veaux à marquer, ou un taureau pour une encierro ou une course camarguaise, le travail alors est le plus intéressant.

Pour retenir le troupeau dans un espace confiné, alors que chacune des bêtes n'a qu'une envie c'est de prendre la poudre d'escampette, les chevaux des gardians se tiennent immobiles, prêts à avancer à droite ou à gauche, à reculer pour les en dissuader !

Les deux meilleurs chevaux sont à l'intérieur de ce cercle : un pique droit sur la bête choisie, l'isole et la suit ; l'autre cheval la canalise, au galop rassemblé, un peu en arrière et amorçe un angle aigu vers elle jusqu'à ce qu'elle soit dans le couloir !

Les aînés, qui ont du métier, sortent quasi tout seul ; mais c'est loin d'être le cas pour les débutantes et les taureaux qui n'ignorent rien de leur puissance et de leur rapidité. Ces bêtes-là sont nerveuses, lestes et le moindre espace ouvert les appelle. Comme souvent les gardians immobiles ont l'impression de n'avoir rien à faire, papotent avec le voisin ou finissent leur nuit, il n'est pas rare alors de devoir tout recommencer : une bête s'échappe, la plupart des autres suivent !

 

Mais quand les bêtes sortent peu et vivent dans de grands espaces où ils ne croisent pas l'homme tous les jours, selon l'humeur, la leur ou la nôtre, le travail se complique !

Quand enfin on a sorti l'animal choisi dans le couloir, les gardians partent au grand galop derrière lui pour l'accamper (1) ; cela est leur bonheur !

Il faut ressentir la distance exacte à tenir pour ne pas stresser le taureau au point de lui faire faire demi tour sur nous : ni trop près ni trop loin, ni trop rapide ni trop mou, le galop du cheval doit être exact. C'est un peu de cela « la viste »(1), ce sens intuitif du rapport au taureau.

Arrivé au toril ou dans le camion, une équipe est là pour l'attacher. On travaille toujours par au dessus : un plafond de planches pour déambuler à l'aise et des tubes pour faire le noeud des cordes qu'on passe autour des cornes ; les cordes à taureau sont munies de gros oeillets qui permettent de faire une boucle.

Passer la corde autour des cornes du taureau m'a toujours fait penser à ce jeu de fêtes foraines où il est question d'attraper le canard !

Le taureau a une fâcheuse tendance à baisser la tête et, comme ils sont serrés les uns contre les autres, l'exercice n'est pas toujours aisé !

De plus, quand on réussit, on ne gagne rien, ni canard ni taureau ! si, un début de tranquillité ! Car le taureau, stressé d'être poursuivi par une bande de chevaux, à peine arrivé dans cet endroit étriqué et fermé, sans alternative de sortie, a l'instinct de se défouler sur le voisin, si possible plus faible que lui !

Ils ont là une attitude typiquement humaine.

Il arrive que l'équipe, peu nombreuse, soit bien coordonnée, que le travail se fasse sans cris, sans ratés : c'est alors un très beau spectacle ; mais plus souvent on accueille des gardians débutants qui sont plus un emplâtre qu'une aide et là, c'est moins harmonieux !

Pour les fêtes au village, on choisit quatre taureaux pour les encierros, les abrivados ou pour les courses camarguaises ou quatre vaches pour les jeux dans les arènes du village.

Je parlerai plus tard des cocardiers.

Les jeux dans les arènes du village sont la plupart du temps un moment de détente aussi pour les vaches ; les manadiers sortent les meilleurs d'entre elles et qu'il y ait un bac d'eau ou non, les vaches poursuivent les gamins qui viennent les « narguer » et le seul risque est le bachuchage (1) ; il n'est pas rare que deux ou trois d'entre eux sortent du cercle pleins de bleus !

Il y a eu, à une époque, à la télévision des émissions qui rendaient ces jeux bien détestables, mais c'était plutôt les commentaires et l'excitation qui l'entourait que le jeu lui-même ! « Toro piscine » ! C'est tout dire, mais les jeunes s'y amusent beaucoup.

Les jeunes s'exercent aux rasets(1) mais la vache n'a pas d'attributs et le raseteur amateur n'a pas de tourneurs ! Parmi eux, ceux qui y excellent, aiment vraiment ces animaux, ils aiment les étreindre à terre dans un contact primitif/enfantin plein de sensualité.

Les commerçants du village, sur le modèle de la course, offre des petits sous comme appâts et encouragements !

Mais, ce qui attire le plus de monde aujourd'hui, ce sont les abrivado/ bandido. Le public n'est que spectateur et le spectacle est gratuit, dans la rue. Des gardians habillés dans la tradition sur des chevaux soignés, harnachés dans la tradition qui galopent et piaffent autour de trois ou quatre taureaux encerclés ! Je l'ai dit, ce n'est plus que parodie mais les bonnes manades offrent de bons spectacles.

Les encierro sont un lâcher de taureaux dans les rues fermées par d'impressionnantes grilles ! Le spectacle alors n'est fait que par les volontaires qui appellent le taureau ou le « coupent », c'est à dire passent devant à toute vitesse avant de sortir de l'enclos en se glissant entre les barreaux des grilles !

Pour ces deux dernières sorties au village, le grand ennemi, le grand danger et la cause de tous les accidents des animaux, que ce soit les chevaux ou les taureaux, c'est le goudron ! Les chevaux ont beau être ferrés « au diamant », il n'est pas rare qu'ils chutent sous les injonctions contradictoires de leur mauvais cavalier tandis que le taureau nerveux n'a que des sabots que Dame Nature n'a pas conçus pour cet étonnant sol lisse et dur.

 

Sinon on trie pour les prises de sang ou pour le déménagement d'un parc à un autre, alors il suffit de sortir les vaches « en petits paquets » !

Restent souvent les plus malins, les plus forts, les moins enclins à se laisser faire ! Les derniers voyages sont souvent épiques !

Dans le dernier voyage : toujours le Tau !(1)

 

Un de ces matins-là...

« ce n'était pas un matin ordinaire, la tension qui montait depuis plusieurs jours éclaterait et plaise au ciel que nous n'ayons ni galère ni accident !

...Les chevaux étaient près de l'entrée de leur parc, c'était un bon présage ; je les attachai aux arbres et restai près d'eux.

Les vaches, de l'autre côté du chemin, étaient en pleine forme, complétement exaspérées d'avoir passé la nuit enfermées et sans eau, elles tournaient en rond et jetaient le cul à la moindre occasion. Elles avaient toutes un nom hormis certaines des plus jeunes que nous ne connaissions pas assez ; les grands mâles portaient le nom de leurs prédécesseurs, signe manifeste de paresse et de manque d'imagination qui n'avait pas manqué à son heure de me faire râler ; mais cela ne créait aucun ambiguïté lorsque nous parlions d'eux.

Elles cherchaient une improbable sortie, une ouverture dans les barbelés de leur prison ! Les chevaux qui avaient compris de quoi il retournait attendaient patiemment et les regardaient avec intérêt.

Les préparatifs étaient terminés, le camion était en place, le calme s'était fait,nous n'attendions que le renfort.

Je faisais les cent pas avec Tamaris , pour conjurer le trac peut-être, sûrement pour prendre le temps de changer d'univers, comme on arpente sa loge avant d'entrer en scène.

Le cheval, lui, n'a pas besoin d'échauffement : paissant tranquillement ou se reposant, immobile, l'air endormi pour ne pas dire abruti, il peut à l'instant fuir au triple galop sans souffrir de courbatures le lendemain.

On vérifie encore une fois l'attache des portes, la fixation des parois du couloir, les pieds des chevaux.

Ils arrivent enfin ! Tous en même temps ; ils n'ont pas le temps de souffler que nous sommes déjà en selle !

Les bêtes sont rassemblées, nerveuses, il ne fait pas chaud si tôt le matin, les chevaux hésitent à se mettre en train. Les gardians, heureux de se retrouver, blaguent, se racontent leur fiesta de la veille.. ;

« Avise Bordel ! Mais qu'est-ce que vous foutez ! Vous dormez ? »

Un manadier cramoisi de rage , las de s'époumoner en vain, talonne son cheval et part chercher la petite bande qui, foin des chevaux endormis, a pris la poudre d'escampette.

Il faut à chaque fois un peu de temps pour que nous fassions équipe !...

Pour le deuxième chargement, il fait bon, tout le monde est en forme, les gardiens du troupeau sont attentifs ; nous avons déjà séparé le groupe des partants quand soudain, toutes les têtes se lèvent, une fraction de seconde et, nous bousculant, la masse noire mue par un seul mot d'ordre se resserre dans l'angle mort à l'entrée du couloir !

Il était tout de rose fluo vêtu et s'était arrêté, le cul sur sa selle à cent mètres de nous ; il fallait être vache pour l'avoir vu mais mêmes celles qui n'avaient rien vu fuyaient avec les autres : le danger n'attend pas qu'on le comprenne ! L'homme se cacha derrière un arbre et suivit la scène en silence.

…. Nous avions presque terminé, le dernier toupet de queue disparaissait dans l'ombre du char, tous les regards étaient tournés vers Kali, le cheval espagnol qui, patte fléchie, encolure enroulée posait en vainqueur.

Personne n'avait vu le veau qui, un peu en arrière, avait préféré faire demi tour plutôt qu'affronter la cohue sur les ponts ; quand il me vit, il hocha la tête, mesurant ses chances, puis fila sous l'encolure de mon cheval qui en avait vu d'autres ! Mais au bout du couloir, deux ombres gigantesques barraient son chemin, comme je m'étais écartée, il repassa plein de dédain, sans un regard. Il allait lentement, sans conviction...puis, puisqu'il n'avait pas d'autres choix, au bout d'un moment de tergiversation, il monta seul avec l'élégance et la désinvolture d'une star gravissant les marches du palais, à Cannes.

La danse des sabots qui soulèvent des traces de poussière sur l'argile, la perfection de leur dessin, de la texture de leur matière, de leur couleur, avait provoqué chez moi une fascination qui rivait mon regard sur le tracé imperfectible d'une chorégraphie improvisée.

Mon émotion était partagée : ce petit bout d'animal nous avait ravis... »

 

  1. Le Tau : l'entau : l'entier, l'étalon.

    Accamper : le contraire d'escamper qui est usuel, je crois, en français : accompagner, amener.( escamper : jeter)

  2. Le raset et le raseteur : le raseteur est l'homme qui effectue le raset qui est l'action de courir à hauteur du taureau et lui « rafler » un de ses attributs : la cocarde, les glands ou les ficelles !

  3. La viste est un don, un ressenti intuitif, qui induit la passion puis la connaissance des taureaux et de la bouvine

  4. bachuchage : ( prononcer : bachouchage) le fait d'être bousculé et roulé à terre sans coup de corne


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27 réactions à cet article    


  • brieli67 27 août 2012 10:32




    le gladia-tueur Jean Pierre Llabrès aussi !

    Ah ! ce c’est qu’on n’est bien achalandé en Culture
    en tête de gondoles 
     résiné à flots et l’Echo - RRRRRRRRRRRRo naises

    • Guy BELLOY Guy BELLOY 27 août 2012 12:19

      Beau dépaysement Alinea...


      • gordon71 gordon71 27 août 2012 13:09

        bonjour à la manadière 


        un motif d’étonnement et d’admiration pour le cavalier que je suis 
        la force, le résistance et l’endurance du petit cheval camargue...

        capable de porter des cavaliers « parfois aux mensurations conséquentes » pendant des heures sous un climat éprouvant 




        • gordon71 gordon71 27 août 2012 13:24

          n’en déplaise à l’atrabilaire raurarque, avec ses vacheries habituelles :


          quand le geste du vacher et de sa monture, tient de la chorégraphie :



        • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 27 août 2012 13:32

          Salut Gordon et Alinéa,de petits chevaux très courageux qui vivent à l’état sauvage et que l’on capture si besoin .http://youtu.be/fkgKeKfrSt4.


        • gordon71 gordon71 27 août 2012 13:40

          tout baigne...


          dressage express et efficace semble t il


          avec les requins çà marche aussi ?

           smiley

        • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 27 août 2012 13:47

          Dans ces parages ce sont les requins qui surfent,de joie que les hommes n’aient pas vidé l’océan .


        • gordon71 gordon71 27 août 2012 13:48

          les requins qui me terrorisent le plus :


          ceux qui surfent sur la planche à billet

        • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 27 août 2012 13:53

          Et tout ça pour s’offrir des bars à Cuba !


        • gordon71 gordon71 27 août 2012 14:11

          ou des vignes aux forts ceps 


          chez les bourguignons qui rient jaune

        • alinea Alinea 27 août 2012 14:34

          sur cette vidéo, on voit le « simbéu » ;( c’est celui qui a un collier et une cloche) en provençal, ça veut dire « symbole ». C’est le taureau dressé pour mener les bêtes. Ce n’est pas flagrant sur ce film ! Je ne saurai vous dire dans le détail comment cela se fait ; j’ai dû oublier à dessein car ce n’est pas tendre !
          Nous n’avions pas de simbéu.
          Le Camargue, est, oui, très endurant ; ce n’est pas une raison pour en abuser ! Quand nos chevaux transpirent comme je l’ai dit ! je n’ai pas dit dans quel état nous étions, nous !!!
          Mais ce film est bien, il donne une bonne idée de l’ambiance et de l’indiscipline de ces merveilleuses bêtes !
          Merci !


        • alinea Alinea 27 août 2012 16:23

          Doma Vaquera : je les ai vus en spectacle à Gimeaux ; ils travaillent avec des chevaux de vieille race espagnole : il y a de plus en plus de manadiers qui travaillent avec des espagnols !
          J’ai travaillé avec les deux, espagnols et Camargue ; j’aime les deux mais mon coeur préfère les Camargue...


        • alinea Alinea 27 août 2012 16:26

          Aïta : ils n’ont pas l’air très sauvages ces deux-là ! Merci pour ce court voyage !


        • gordon71 gordon71 27 août 2012 19:16

          Alinéa 


          comment appellez vous cette pique terminée par un trident équivalent de la garrocha espagnole, que portent parfois les manadiers ?


          • alinea Alinea 27 août 2012 21:07

            Chez nous, c’est un trident, tout simplement ou le fer !
            En fait les manadiers le portent chaque fois qu’ils trient ; on s’en sert aussi pour les diriger ou les « ranger » dans le toril.


          • gordon71 gordon71 27 août 2012 22:40

            ce qui me sidère et me ravit 


            c’est de voir dans une pratique banale et un outil d’une grande banalité, tout un monde de poésie 

            le trident de Neptune dans les mains de vachers qui dansent sur des chevaux au bord de la méditerranée...

            suis je seul à y voir un drame antique et un chant du monde ?

          • alinea Alinea 27 août 2012 22:55

            Non, je pense que je suis tout à fait prête à voir ça comme vous !


          • gordon71 gordon71 27 août 2012 23:06

            en Camargue, le vent est ivre

            il trépigne
            il perd le tête
            nul obstacleaux dévastations
            une terre nue, des eaux pâles
            et à l’horizon, toute moutonnante,
            la mer arrive du large
            en se hérissant.
            tout se plie à la loi du vent, les eaux, le végétal ;
            "homme, les bêtes ;
            Et la plus puissante de toutes prend à la brise 
            son impétueuse fureur :
            Là règne le taureau, bête du vent

          • alinea Alinea 27 août 2012 23:08

            Le taureau savez-vous, était là avant l’homme !
            On a une terre si forte, là, sous la main, ça me plait !
            Joli poème Gordon, merci


          • gordon71 gordon71 27 août 2012 23:10

            Henri Bosco 


            dans son roman « Malicroix »

          • gordon71 gordon71 27 août 2012 23:25

            à l’autre bout de la méditerranée, les crétois il y à 3000 ans cherchaient déjà dans la confrontation avec le taureau, des réponses à leur soif de savoir, de comprendre ou de participer 

            au mystère de sa puissance




          • alinea Alinea 27 août 2012 23:29

            J’ai oublié de vous dire, ou simplement de dire dans mes articles, que la monte camarguaise n’a rien à voir avec la monte traditionnelle : nos chevaux ne supportent pas d’être tenus dans la bouche ni d’être serrés au ventre !
            J’avais toutes les peines du monde à l’expliquer et plus le cavalier qui m’arrivait était un bon cavalier, plus il avait du mal.
            Certains de mes chevaux, peut-être « ombrageux » ( mais je ne pense pas !) viraient bel et bien leur cavalier trop « entreprenants ! »


          • gordon71 gordon71 27 août 2012 23:32

            expliquez moi 


            1)quelle embouchure ?

            2) comment faire tenir une selle sans sangler « sérieusement »

          • alinea Alinea 27 août 2012 23:48

            On sangle normalement ; je veux parler des mollets de nos chers cavaliers, des mollets ou des talons.
            Impossible de talonner un Camargue digne de ce nom sans « s’envoler ».
            Le mors est plus ou moins dur selon les uns ou les autres, mais le cheval ne s’appuie pas sur sa bouche ; enfin, en théorie. On monte rênes longues, rênes d’appui.
            Si vous tenez votre cheval serré dans la bouche, si vous appuyez vos talons sur le ventre, je ne suis pas sûre que je vous prêterais mon cheval, car je ne suis pas sûre de mon assurance !!


          • gordon71 gordon71 27 août 2012 23:55

            de mémoire je n’ai jamais monté de camargue 


            mais une amie en avait un c’était un festival, saut de clôture, traversée de haies sans se poser de question, ruades au ferrage, ouverture de barrières, un vrai phénomène

            gentil, mais caractériel et insoumis

          • alinea Alinea 28 août 2012 00:07

            Surement, mais les Camargue qui sont éduqués comme des chevaux « normaux ! » sont comme les autres !
            Ce ne sont pas des monstres tout de même !!
            Des amours au contraire...

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