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Gouvernance par objectifs en politique

Gouvernance par objectifs en politique

En janvier 2024, pendant cette période de remaniement gouvernemental qui accapare toutes les attentions des personnes concernées comme des médias, il est frappant de noter que les raisonnements des dirigeants et responsables politiques, ainsi que des journalistes et commentateurs, restent les mêmes depuis des décennies.

L’argumentaire politique tourne de préférence autour du degré de notoriété de chaque personnalité plutôt que sur ses capacités à cerner rapidement une problématique, à diriger une équipe et à fédérer ceux qui doutent. Les ministres « techno » ne sont plus dans l’air du temps et remplacés par des « politiques » purs et durs… dit-on.

L’image et la communication semblent être au centre de toute décision concernant l’organisation du gouvernement avec un ministre de l’Education nationale qui n’a jamais fait partie, d’aucune manière, de ce grand secteur national garant de l’avenir du pays, ou bien un ministre de la santé qui n’est ni médecin, ni pharmacien, ni ancien directeur d’une ARS, etc… Mais, comme l’ont rappelé ces derniers jours plusieurs politologues de renom, « cela n’est pas nécessaire ». Et ils ont peut-être raison.

En apparence, de faire de la politique autrement, on en revient à faire de la politique comme toujours, à part la nomination d’un Premier ministre jeune et sans aucun doute audacieux (c’est ce qui donne de l’espoir). Mais en apparence seulement.

L’ancienne Première ministre a essayé de mettre en place une gouvernance avec le Parlement par « missions » ou « dossiers ». Sans grand succès, tant les positions rigides et conservatrices sont ancrées chez de nombreux élus de droite comme de gauche. Ajoutons les ambitions de carrière et les « cases » sectaires des partis politiques qui continuent de peser lourd dans la balance.

Il se peut néanmoins que la création de (trop ?) grands ministères voulus par Gabriel Attal annonce justement la volonté de gouverner par missions thématiques. Un peu à l’image du MPO (Management par objectifs), remplacé entretemps par d’autres modèles dans certaines grandes entreprises et qui pourtant a fait ses preuves.

Si c’est le cas (gouverner par objectifs dans l’action, l’action, l’action), on peut se demander comment les administrations et leurs agents réussiront à s’adapter « vite et bien » à une transversalité devenue indispensable, même si elle peut paraître paradoxale face à la complexité croissante du monde.

Pour le sociologue et philosophe Edgar Morin, nous avons appris par notre éducation à "séparer", tandis que notre aptitude à "relier" doit encore être développée.

Ingrid Leddet

 


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48 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 13 janvier 08:48

    Éléments de compréhension de ce qui à l’oeuvre : ici


    • Brutus S. Lampion 13 janvier 10:54

      @Clocel

      C’était en effet le pactole pour les industriels qui bénéficiaient de main d’œuvre gratuite, plus que disciplinée, et pouvant éventuellement fournir de la matière première pour fabriquer du savon.


    • "L’image et la communication semblent être au centre de toute décision concernant l’organisation du gouvernement avec un ministre de l’Education nationale qui n’a jamais fait partie, d’aucune manière, de ce grand secteur national garant de l’avenir du pays, ou bien un ministre de la santé qui n’est ni médecin, ni pharmacien, ni ancien directeur d’une ARS, etc…« 

      Mais dans le gvt Macron qui enferme tout le monde sans aucune forme de proces si bon élève des principes de la Chine ou de la Corée du Nord, pire encore celui ci se prend/prenais en plus pour le grand épidémiologiste qu’il n’est pas et mens comme un arracheur de dents, comme sous oeu il se pren,ais pour un brilklant energéticien en voulant fermer la moitié des centrales nucleaires croyant au miracle des moulins à vents !! (et autres conneries du genre genre les bagnoles electriques et autres conneries »à bobo« 
       
      Au moins en Suede c’etais un épidémiologiste à l’époque à la tete du pouvoir, bilan :
      pas d’enfermements arbitraires et délires de ce genres la, ni de pass ni d’exclusions du type Afrique du sud ou le ’Interdis au non vaccinés » remplacis le « interdis aux noirs »
      Si l’auteur(e) croise sa majestée royale maitre des horloges..
      si elle peut lui en susurer mot ^^


    • Clocel Clocel 13 janvier 11:05

      @S. Lampion

      Une des devises des nazis était : Faire beaucoup plus, mieux, et avec beaucoup moins, tu comprends que ce concept entre en résonance avec l’actualité, la fin du III Reich n’était pas la fin du nazisme mais son expansion à tout l’occident et plus si affinités.


    • Brutus S. Lampion 13 janvier 11:34

      @Clocel

      Oui.

      L’aboutissement du taylorisme et du stakhanovisme réunis : lien


    • Lynwec 13 janvier 11:44

      @Clocel

      Un de leurs héritiers philosophiques a d’ailleurs « trouvé » la formule adaptée au monde moderne, mais l’a un peu maquillée pour ne pas trop choquer... :
      « Travailler plus pour gagner plus » (il n’a bien entendu pas précisé QUI gagnerait plus et qui gagnerait moins... pour le travail, c’était inutile de préciser...)

      Sinon, les nazis avaient aussi « Arbeit macht frei » dont la traduction étendue serait :
      Le travail des esclaves rend le maître libre... C’est concis, la langue de Goethe...


    • Lynwec 13 janvier 12:08

      @Lynwec

      Aboyez plus distinctement, sire Rantanplan, moinsser ne suffit pas à se faire comprendre... Amateur de talonnettes ?


    • Gégène Gégène 13 janvier 08:58

      Article très dispensable . . .


      • Fergus Fergus 13 janvier 09:09

        Bonjour, Ingrid

        J’approuve d’autant plus vos réflexions que j’ai moi-même milité très longtemps en entreprise (dès les années 70) pour substituer aux sclérosantes et figées divisions par unités un management par projet permettant de mieux utiliser les ressources intellectuelles et matérielles.

        Cela a progressé ici et là, fort heureusement, mais de manière marginale tant les Français sont attachés à des modèles pyramidaux classiques.

        En politique, il est évident que cela fonctionnerait nettement mieux si l’on favorisait les actions interministérielles alors que, dans les schémas que l’on connaît, chacun défend son pré carré et cherche à tirer la couverture à soi.


        • Fergus Fergus 13 janvier 13:14

          @ l’auteure

          « cela fonctionnerait nettement mieux si l’on favorisait les actions interministérielles »
          Bref, si tout cela était mieux « articulé », un mot qui vous parle forcément. smiley


        • Samy Levrai Samy Levrai 13 janvier 17:46

          @Fergus
          Des mots bien creux quand on a pas de buts, on dirait du Macron...


        • Fergus Fergus 14 janvier 09:04

          Bonjour, Samy Levrai

          Tout est creux dès lors que l’on n’a pas défini d’objectifs clairement identifiés et que l’on ne s’est pas donné les moyens de les atteindre.

          L’amusant, concernant Macron, c’est que les gens qui, comme vous venez de le faire, l’accusent de n’avoir « pas de buts » sont également ceux qui, régulièrement, l’accusent de saper les fondement du pays dans le but de « détruire la France ». Paradoxal, non ?  smiley

          Cela dit, je n’ai toujours pas compris quel est le projet de Macron. Mais en a-t-il un autre que celui d’être au sommet, dans une posture jupitérienne ?


        • Samy Levrai Samy Levrai 14 janvier 09:39

          @Fergus
          Tu dois faire semblant encore une fois... ou tu dois être un peu paradoxalement limité
          Il n’y a que des gouvernements, dans toute l’UE, qui traduisent en lois nationales, les directives européennes.
          Le seul but est d’obéir et d’appliquer les ordres puisqu’il n’y a pas de politiques nationales propres décidées par nos satrapes euro atlantistes...


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 14 janvier 09:50

          @Fergus
           
          Samy Levrai dit : ’’Des mots bien creux quand on a pas de buts, on dirait du Macron...’’
          Que vous interprétez comme ça : ’’Tout est creux dès lors que l’on n’a pas défini d’objectifs clairement identifiés et que l’on ne s’est pas donné les moyens de les atteindre.’’
          >
          Plus sophiste tu meurs.
           
          Comme dit Samy Levrai qui m’a devancé de quelques minutes, seuls les mots sont creux. Et quand c’est flou c’est qu’il y a un loup, comme disait qui vous savez. Et ce loup qui crève les yeux.

          vous ne le voyez pas ou ne voulez pas le voir.


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 14 janvier 09:54

          @Fergus

           
           
          Deuxième chose, vous dites : ’’ je n’ai toujours pas compris quel est le projet de Macron. Mais en a-t-il un autre que celui d’être au sommet, dans une posture jupitérienne ? ’’
          >
           Et comment croyez vous qu’il est arrivé au sommet ? Avec ses immenses qualités et ses actions d’éclat ?
           
          Pfff !
           
          « L’Aigle disait au Ver sur un arbre attrapé : Pour t’élever si haut, qu’as-tu fait ? - J’ai rampé. » Adeline Joliveau de Segrais
           
          On rampe dans la même position que l’on grimpe.


        • Legestr glaz Legestr glaz 14 janvier 10:09

          @Fergus

          En quelques mots.

          Les orientations programmatiques de l’Union européenne en matière économique, politique et sociale, sont intégrées aux traités, inscrites dans le marbre de ceux ci et, par conséquent, gelées et retirées de la délibération nationale.

          Les Grandes Orientations de politiques économiques, adressées chaque année par la Commission européenne à la France, viennent appuyer et préciser ces politiques économiques sans que le gouvernement français puisse s’y opposer.

          Le « projet de Macron », une vaste rigolade : c’est un exécutant ! 


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 14 janvier 10:25

          @Legestr glaz
           
           ’’Les orientations programmatiques de l’Union européenne en matière économique, politique et sociale, sont intégrées aux traités, inscrites dans le marbre de ceux ci et, par conséquent, gelées et retirées de la délibération nationale.’’
          — >
          Ça c’est ce qu’on voudrait nous faire croire. La vérité c’est que nos dirigeants sont des créatures qui n’ont pas d’autre alternative que de maintenir la nation dans la servitude volontaire vis-à-vis des faiseurs de rois ou d’échouer.
           
           cf. mon post précédent.
           
          « un gouvernement Mélenchon, serait KO avant même de prendre ses fonctions » Frédéric Lordon.


        • Aristide Aristide 14 janvier 12:39

          @Samy Levrai

          Entre la position de Fergus et la vôtre sur le niveau de soumission à l’UE, il me semble qu’il existe une voie plus… raisonnable. Mais bon, il est assez facile de défendre des positions extrêmes. Positions que l’on sait plus que théoriques d’ailleurs, car elles ne seront jamais mises en œuvre ...


        • Aristide Aristide 14 janvier 12:50

          @Fergus

          Il n’y a aucune incompatibilité entre un fonctionnement en projet et une organisation hiérarchique, au contraire même. C’est une organisation que l’on dit matricielle. 


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 14 janvier 13:05

          @Aristide
           
          ’’Il n’y a aucune incompatibilité entre un fonctionnement en projet et une organisation hiérarchique, au contraire même.’’
          — >
           En effet, mais déclarer ses objectifs pour un chef, ça l’oblige à dévoiler les objectifs authentiques ou bien trahir ou échouer aux yeux de tous, les objectifs mensongers.
           
          Bis repetita : Quand c’est flou c’est qu’il y a un loup.

           


        • Fergus Fergus 14 janvier 18:41

          Bonsoir, Aristide

          « Il n’y a aucune incompatibilité entre un fonctionnement en projet et une organisation hiérarchique, au contraire même. C’est une organisation que l’on dit matricielle »
          En principe. Mais en réalité, cela entraîne le plus souvent des difficultés, faute d’un leader unique en charge de piloter le projet, la responsabilité se trouvant diluée entre des personnes n’ayant pas forcément la même vision des priorités, ni les mêmes intérêts.


        • Samy Levrai Samy Levrai 14 janvier 19:42

          @Aristide
          on ne peut être un petit peu souverain , on l’est ou ne l’est pas, je note qu’il existerait dans ton monde soumis une longueur de chaines acceptable, raisonnable.
          La liberté, l’indépendance seraient des positions extrémistes... La Russie, l’Iran, la Chine ne serait pas des pays souverains , ils seraient des satellites de l’Empire comme nous ?


        • Samy Levrai Samy Levrai 14 janvier 19:54

          @Aristide
          Etre une colonie est un univers indépassable ? nous avons toujours été sous occupation américaine ? la France n’a pas existé avant l’UE et l’OTAN , elle ne redeviendra jamais souveraine ? 
          C’est beau un cerveau bien lavé mais c’est toujours aussi con.


        • Fergus Fergus 14 janvier 20:00

          @ Samy Levrai

          « Souverains », la Russie, l’Iran, la Chine ?  smiley
          Oui, les dictateurs qui dirigent ces pays le sont.
          Mais certainement pas les peuples !!!


        • Samy Levrai Samy Levrai 14 janvier 21:39

          @Fergus
          Petit cours pour neuneus :
          Un pays qui n’est pas souverain ( libre, indépendant ) est sous occupation/ domination étrangère.
          un pays qui n’est pas souverain ne peut pas être en democratie.
          Nous ne sommes pas souverains alors que la Russie, la Chine et l’Iran le sont .
          La Russie, la Chine, l’Iran élisent leur président et ces dirigeants sont soutenus par leur peuple.
          Chez nous , ils sont détestés par près de 80% du peuple...
          Quand on est aussi perméable à la propagande et qu’on ignore le sens des mots de base en politique, on évite les émoticons car on ne retient que la dernières syllabe.


        • Legestr glaz Legestr glaz 15 janvier 07:58

          @Fergus

          Les « Young global Leaders » sélectionnés par le World Economic Forum  WEF sont facilement élus ou désignés dans les instances gouvernementales, au sein des pays de l’OCDE. 

          N’y voyez aucun coïncidence Fergus, c’est le fait du hasard n’est-ce pas ! C’est la « démocratie ». Ensuite il suffit de « gouverner » à l’aide du 49-3 pour mettre en place les réformes économiques que l’économie globalisée souhaite.

          https://www.francesoir.fr/politique-monde/apres-avoir-accede-au-pouvoir-avant-40-ans-ces-young-global-leaders-sont-plus



        • Lynwec 15 janvier 08:38

          @Legestr glaz

          Le côté intéressant de la coïncidence, du hasard, c’est qu’à partir d’un certain nombre d’occurrences, on parle plutôt de plan pour les auteurs ou de mauvaise foi pour les spectateurs persistant dans le déni...(un peu comme pour les morts subites de l’adulte, phénomène apparu très récemment, par pure coïncidence ...et dont le côté récurrent démontre la planification d’une solution finale...)

          Prétendre ne pas savoir que s’il n’y a que des young leaders aux commandes dans l’UE, c’est que c’est entièrement planifié pour gouverner les satrapies nous éclaire sur le personnage...
          Cette attitude appartient forcément à la pratique du déni...


        • Aristide Aristide 15 janvier 10:49

          @Fergus

          En principe. Mais en réalité, cela entraîne le plus souvent des difficultés, faute d’un leader unique en charge de piloter le projet, la responsabilité se trouvant diluée entre des personnes n’ayant pas forcément la même vision des priorités, ni les mêmes intérêts.

          Visiblement, vous ne savez pas comment fonctionne ce modèle matriciel. Dans ce modèle, les projets sollicitent des compétences qui sont réparties dans les différentes structures « hiérarchiques ». Dans certaines sociétés, les plus grandes, les projets sont des clients de ces structures, les prestations servies sont évaluées financièrement et le projet « paye » ces services. Certaines vont même jusqu’à solliciter des compétences extérieures de la société, si la structure interne a des prix prohibitifs. D’ailleurs dans les boites filialisées, c’est toujours le cas, les services sont facturés…

          cela entraîne le plus souvent des difficultés

          Comme dans toute organisation humaine, il faut que les rôles soient bien définis. La plus importante consiste à n’accorder aucun lien hiérarchique au projet envers les moyens humains mis à disposition. C’est la structure hiérarchique et elle seul (*) qui est responsable de fournir les « livrables » dans les temps voulus et donc de mettre en place les moyens pour y parvenir. Et au coût connu et annoncé… Une telle organisation nécessite une structure organisationnelle propre en parallèle de la hiérarchie et du projet. 

          Sans cela, cela devient le foutoir ... c’était peut-être cela que vous avez vécu, mais sachez que tous les grands projets sont menés de cette manière. Grands et moins grands ... car les compétences ne sont pas toujours présentes dans une seule structure hiérarchique nécessaire à la réalisation du projet.

          (*) C’est une mauvaise pratique d’y déroger quand tout se passe dans une même société. Par contre, quand il s’agit d’une société externe mandatée pour un « service », gérer le personnel travaillant sur la réalisation de ce service est un délit nommé « délit de marchandage ». 


        • Aristide Aristide 15 janvier 11:03

          @Samy Levrai

          C’est beau un cerveau bien lavé mais c’est toujours aussi con.

          Est-ce vraiment indispensable d’insulter quiconque essaie de formuler une opinion différente ? Ce n’est pas grave, vous débordez, c’est votre affaire… Je préfère rester sur le fond ...

          On ne peut pas vous donner entièrement tort ... mais il me semble que notre pays, je parle bien de la France, n’est plus en capacité de reprendre ce que vous nommez la souveraineté entière.

          Votre formule « un petit peu souverain » est assez… juste. Je crois simplement qu’il est impossible dans ce monde d’avoir une souveraineté absolue. Il en a toujours été d’ailleurs, les alliances ne sont pas une création récente…

          Après, que vous contestiez l’alliance avec l’Occident, le triptyque « USA, UE, OTAN » est une chose, que l’on se jette dans une autre alliance comme celle des BRICS ne vaut pas mieux. 

          Retrouvez un certain niveau de souveraineté, étendre notre petit peu souverain, est un vrai enjeu. Je suis bien incapable de dire ce qu’il faudrait faire tellement le sujet est difficile, complexe et parasité par des considérations assez… bassement politicardes... mais j’ai des doutes sur l’efficacité des solutions simplistes que vous défendez assez… vertement.


        • Samy Levrai Samy Levrai 15 janvier 14:27

          @Aristide
          D’abord, si tu ne croyais que ton cerveau était nettoyé, tu ne le prendrais pas pour toi...
          être souverain veut dire être libre indépendant et ne pas l’être revient ( je me répète mais c’est là ce qui est important ) à être sous domination étrangère.
          Il n’y a aucune raison de ne pas faire nos lois ou plutôt que de lois étrangères soient supérieures aux nôtres, de même pour notre justice, nous ne battons plus monnaie et n’avons donc plus la main sur l’économie, nous sommes dans l’OTAN donc notre diplomatie est américaine...
          Ce qui empêche le pouvoir du peuple s’appelle UE, euro et OTAN, tous ceux qui sont dans ce truc américain font tous la même politique.
          Mettre les BRICS au même niveau que l’UE alors qu’il n’y aucun transfert de souverainetés ne montre qu’un conditionnement televisuesque.
          Il ne s’agit pas de solutions simplistes quand on parle de sortir de l’UE de l’euro et de l’OTAN , il s’agit d’un préalable obligatoire pour une nation, un peuple indépendant.
          Je reviens sur la Russie, la Chine, l’Iran ( juste 3 exemples parmi beaucoup d’autres ) en quoi ne sont il pas souverains ? leurs décisions seraient entre les mains d’un pays tiers ? 


        • Legestr glaz Legestr glaz 15 janvier 14:43

          @Lynwec

          Je ne pense pas qu’il s’agisse de « déni » chez Fergus. Il observe, comme nous autres, la situation, et ne peut en tirer que les mêmes conclusions.

          Mais pour des raisons qui lui appartiennent, il lui est impossible de le reconnaitre sur ce fil. D’ailleurs, ses interventions, hormis des affaires de vitesse sur les routes, ou de prédateurs sexuels, enfin, généralement des « affaires sociétales », pour lesquelles il s’offusque facilement, pour le reste il est dans le droit fil de ce qu’il « convient de penser », que nous sommes en « démocratie » et que le Peuple a toujours son mot à dire, que les « oppositions politiques » existent et que tous les candidats ont leur chance.

          Fergus est simplement un appui solide à la finance mondialisée. C’est son principe d’action sur Agoravox. 


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 15 janvier 14:50

          @Legestr glaz
           
           ’’Fergus est simplement un appui solide à la finance mondialisée. C’est son principe d’action sur Agoravox.’’
          >
          S’il n’en est pas conscient il est un idiot utile de la finance mondialisée, un de plus.
          S’il en est conscient, c’est un personnage fourbe.

           
          Dans un cas comme dans l’autre, ce n’est guère glorieux.


        • Legestr glaz Legestr glaz 15 janvier 15:32

          @Francis, agnotologue

          Fergus n’est pas idiot du tout, et loin s’en faut. 

          Par conséquent : option B. 


        • Samy Levrai Samy Levrai 13 janvier 09:22

          Gouverner comme un laquais servant les intérêts étrangers vers un but de destruction de la nation, est donc bien l’objectif ?


          • Clocel Clocel 13 janvier 09:29

            @Samy Levrai

            Pour les pilules bleues, la réponse est oui.


          • @Samy Levrai
            Bah c’est facile suffis de regarder la dette et le trou dans la caiisse qu’il laisse, puis l’etat des services publics, inutile d’en causer je crois ..
            Puis de l’immigration de remplacement et de l’insécurité ou ici ca deviens comme en « Talibanie » ou un nombre stratospohérique de nanas ne sortent plus le soir de peur de se « faire enrichir » , idem je passe la liste tant c long puis quazi tous le savent sausf les aveugles ou les lobotomisés par la macronie
            Ca me rappelle les houligans Anglais du stade de France
            Ha ha ha ha que c’etais drole lorsqu’on regardais les images, ben la pareil, kif kif ...


          • Lynwec 15 janvier 08:44

            @Ouam (Paria statutaire non vacciné)

            Observations pertinentes, mais on trouve toujours de brillantes chèvres pour nous assurer que non, la Dette abyssale ne vient pas de la « réforme » de janvier 1973 avec l’abandon de la création monétaire aux banques privées ...

            Soyons logiques : si moi, banquier apatride, je sais que la Dette de tel pays va me permettre de m’enrichir à l’infini via les intérêts, et que j’ai les moyens d’imposer mes créatures serviles à la direction de ce pays, je ne vais bien sur JAMAIS le faire, ni leur ordonner de creuser la Dette, normal, la Marmotte me surveille tellement de près... Sévère, la Marmotte...(hum, ça doit faire mal, une morsure de marmotte, on comprend mieux l’honnêteté bien connue des banquiers...)


          • Gégène Gégène 13 janvier 09:23

            On ne saurait mieux dire (Wikipedia, à propos de GOUVERNANCE) :

            « Le concept a été critiqué sur plusieurs points, notamment pour son importation des théories de l’organisation privée dans la chose publique et le désengagement de l’état qu’il promeut en se substituant au terme de »gouvernement« . Mais également car sa définition floue permet un emploi consensuel par toutes sortes d’organisations qui aurait pour effet de confisquer la politique au profit de la seule gestion ; de confisquer la »démocratie« et l’intérêt général au profit d’une supposée »bonne gouvernance«  technocratique et/ou administrative d’intérêts particuliers »


            • Clocel Clocel 13 janvier 09:36

              @Gégène

              Va voir le concept de Menschenführung et tu auras la genèse du new management dont est issue la gouvernance.


            • Brutus S. Lampion 13 janvier 10:42

              Un pays n’est pas une entreprise

              les citoyens électeurs ne sont pas des salariés soumis

              le but d’un état n’est pas le profit

              mais on a toute compris quand on lit le profil de l’auteur qui est fière de se déclarer « entrepreneure »

              d’ailleurs, j’aurais peut-être dû écrire ’auteure" pour me couler dans ce moule carcéral


              • Fergus Fergus 13 janvier 13:22

                Bonjour, S. Lampion

                Non, en effet, un pays n’est pas une entreprise dont l’objectif est de dégager des profits. Et si tel était le cas, cela ferait belle lurette que l’état aurait été placé en liquidation, eu égard à son abyssale dette.
                Cela n’empêche pas de rechercher le meilleur fonctionnement possible pour tendre vers un efficacité optimale qui est loin d’être atteinte lorsque des projets interministériels majeurs sont de facto pénalisés par l’expression des ego de chacun.


              • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 13 janvier 14:34

                @S. Lampion
                 
                 ’’Un pays n’est pas une entreprise’’
                  >
                 Une entreprise est dirigée par une direction soumise à un conseil d’administration, une sorte de conseil syndical des copropriétaires.
                 
                L’ultime étape des privatisations rampantes, le fin du fin, ce serait de privatiser l’État lui-même ! Le seul pouvoir que L’État ne pourra pas transférer aux multinationales c’est celui de prélever les impôts taxes, et autres redevances.
                Dans ce contexte de l’ « État syndic de copropriété », l’industrie militaire serait une industrie comme une autre, une industrie qui exploite un marché, celui de la protection des industries, et comme les autres industries, de faire des profits.
                La boucle est bouclé : L’État syndic de propriété est une industrie comme une autre, dont la mission est de convaincre - de gré ou de force - les populations circonscrites et captives, à payer les taxes, profits et redevances diverses et variées.
                 
                 N’y sommes nous pas déjà ?


              • Brutus S. Lampion 13 janvier 14:40

                @Fergus

                La question est de savoir ce qui est premier et ce qui est second.

                Autrement dit quel est le cap et quels sont les moyens utilisés pour atteindre ce cap.

                Or, comme vous le savez, il n y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va.

                Cet article préconise la mise en œuvre de la dérive « techniciste » qui consiste à donner à la technique une importance prépondérante. Or, gouvernance ou pas, c’est l’objectif politique qui est le cap.

                Le sage montre la lune et le simple d’esprit regarde le doigt.


              • SilentArrow 13 janvier 15:43

                @S. Lampion
                 

                Le sage montre la lune et le simple d’esprit regarde le doigt.

                Le sage montre la lune et Macron et Attal y mettent le doigt.

              • Christophe 13 janvier 16:00

                Manager par objectif en politique ? Cela me laisse pantois !

                La première difficulté est : qui fixe les objectifs, quels sont les risques et comment les supprimer ou les atténuer ?

                La seconde difficulté est : quelles sont les contingences du domaine qu’il nous faudra surmonter ?

                Tout projet comme toute étude repose sur une recherche de satisfaction de contraintes. Connaître les contraintes auxquelles seront confrontés les intervenants d’un projet c’est 80% de la réussite d’un projet ; or aujourd’hui à la tête des projets, à la détermination des objectifs qui est en capacité d’intervenir, de comprendre et d’appréhender.

                Les politiques, depuis plusieurs décennies n’ont démontré que leur incapacité chronique à ne rien comprendre du système qu’ils sont censés gérer ; il n’y a qu’à constaté les dégâts sociétaux des sanctions économiques contre la Russie voulues par nos dirigeants politiques sans mesurer les conséquences ... qui sont catastrophiques pour nombre de nos concitoyens.

                On peut mettre la structure de management que l’on veut, dès lors que l’on met en place des managers incompétents, méconnaissant et surtout autocentrés sur leur petite personne et leur avenir professionnel, la structure n’apportera que des objectifs dogmatiques (pour plaire au chef) ou approximatif (par méconnaissance et maitrise du sujet) voire les deux. L’irresponsabilité de nos dirigeants politiques n’est pas nouvelle mais elle devient de plus en plus visible.


                • Com une outre 13 janvier 18:28

                  manager par objectifs, c’est une façon de contourner une gestion globale qui vous échappe. Pas de vision d’ensemble, donc on se dit on va déjà faire ça et on verra les conséquences sur le reste. C’est un renoncement à la capacité à gouverner, alors que les clowns qui en sont là laissent leurs places.


                  • zygzornifle zygzornifle 15 janvier 09:25

                    L’objectif c’est de pomper plus de 50% des revenus, encore un effort on y est presque (48,5%).

                    L’objectif c’est de devenir le quart monde, encore un effort on y est presque ..... 

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