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Accueil du site > Tribune Libre > Il est temps d’investir...

Il est temps d’investir...

Pour l'éternité..
           Enfin un bonne nouvelle.
  Je sais, ça coûte cher, et tout le monde ne fait pas partie des happy fews.

Mais ça vaut le coup d'investir. Quitte à emprunter, à tenter le gros lot au grattage, à gager ses biens, voire à tenter un gros coup...
   Car qu'est-ce que une petite vie misérable de rien du tout, où l'on passe comme un courant d'air, par rapport à la vie éternelle, souvent promise, qui annonce une perspective où le temps s'abolit, dans la félicité la plus grande. Du loisir pour surfer sans limites, dans l'euphorie. Nul risque de s'ennuyer...sauf peut être à la fin.
  L'au-delà vaut le coup de s'y mettre dès maintenant.
    Certains l'ont bien compris, qui investissent dans la quête d'immortalité, au lieu de dépenser ou de thésauriser en vain. Ils nous tracent la voie, en pionniers éclairés de la Silicon Valley ou d'ailleurs.
  Ce ne sont pas des gourous un peu fêlés, des dérangés du ciboulot,
ils ont toute leur raison et s'organisent méthodiquement , comme de vrais et jeunes businessmen éclairés, qui voient loin, loin...
  Des start-up de Monterrey, des neurologues enthousiastes, des Peter Thiel ayant pignon sur rue, mais aussi quelques milliardaires russes sont prêts à tout pour vous aider à vous faire oublier la fatale échéance, celle que Freud avait appelée la plus grande blessure de l'humanité...
   Vraiment la mort est devenue hors d'âge et il serait indécent d'y céder encore. Une révolution biocybernétique est en marche, ne riez pas, même un médecin français y croit Une révolution médicale et philosophique est en marche. Le combat contre la mort va s’intensifier, annonce ainsi le chirurgien-urologue français Laurent Alexandre. La mort deviendra un choix et non plus notre destin. 
   On vous demande d'y croire et c'est la foi (et beaucoup de dollars) qui sauvent, c'est bien connu.
 En 2045, Google vous le dit, on sera prêt. En attendant, patience ! cryogénisez-vous. C'est un peu cher, mais empruntez ou volez, ce n'est pas rien. 
  On vous réveillera, quand sonneront les trompettes de l'éternité.
 Le transhumanisme est à notre portée, mes frères en intelligence artificielle.
   Mon grand père aurait souri. Mais l'impensable d'hier paraît réalisable dans un futur proche.
 Les anciennes limites se voient repoussées, autour de nous comme en nous : l'homme augmenté est en route. Mais vers des horizons insoupçonnés. Exciting ! 
__     Certains sceptiques diront que si certaines anticipations semblent prometteuses, d'autres s'apparentent à de gentilles rêveries ou à des fantasmes pervers, où l'idéal mythique de perfection humaine renoue avec une vieille tradition, recyclée au goût du néo-scientisme et du technicisme naïf triomphants.
  Hommes de peu de foi qui doutent : L'imperfection naturelle et morale de l'homme et finalement sa mortalité ne seraient-elles pas des donnée largement incontournables ?
 Le transhumanisme n'est pas une auberge espagnole aux contours flous, côtoyant le posthumanisme, véhiculant une notion de progrès revue et corrigée à l'époque de l'homme bionique.


Le biologiste, Jacques Testarfait partie des esprits chagrins, ceux qui critiquent les nouveaux pionniers qui nous promettent tant pour sortir enfin de notre finitude, cette erreur de la nature.
 Dans son pessimisme christiano-kantien, il pense que, d'un côté" ....se profilent, d’abord pour de grands handicapés, des dispositifs intégrés au cerveau pour en augmenter l’efficacité ou pour lui permettre d’entrer en relation avec l’extérieur ou avec la machine, sans la médiation usuelle de la parole ou de l’écriture. Le « génie tissulaire » promet aussi de remplacer chaque organe défaillant par du neuf, régénéré in situ comme la queue des lézards ou reconstruit avec des cellules souches greffées.De tels projets vont bien au delà des gadgets, telle la puce électronique introduite sous la peau pour commander l’ouverture d’une porte, qui ne sont que des dispositifs facilitateurs transformant l’homme en robot plutôt qu’en surhomme.
  Mais il énonce aussi : Plus inquiétante, la dernière famille des propositions pour forcer les capacités humaines concerne des propriétés héritables, quand la faculté nouvelle est tellement intégrée à l’organisme qu’elle en devient indissociable et sera transmise à la descendance. Ce caractère d’héritabilité correspond à un changement d’espèce et c’est ce qui fait la gravité de tels projets.
 Les transhumanistes, puissants aux USA parmi les chercheurs les plus brillants (et bien présents mais discrètement en Europe), sont persuadés qu’à l’échéance de quelques décennies, le cerveau sera bien plus performant et aussi que l’immortalité sera possible. Les mêmes sont souvent en faveur de l’élimination de populations entières car il faudra bien faire de la place pour les surhommes inusables .Au-delà de la transgenèse et grâce à la « biologie synthétique » qui emprunte autant à l’informatique qu’à la biologie (avec un zest de physique grâce aux nanotechnologies), des perspectives glorieuses surgissent.En 2010, les médias annoncèrent que le généticien Craig Venter aurait « créé la vie » parce qu’il avait substitué un ADN de synthèse à celui contenu dans une bactérie . Sans négliger cette performance technologique on est bien loin de créer du vivant quand on se sert d’un être déjà vivant (la bactérie privée de son ADN) comme réceptacle d’une molécule inerte (l’ADN) pour reconstituer un nouvel être vivant.. Mais le délire des transhumanistes ne s’arrête pas à cette stratégie du haut vers le bas promue par C Venter, ils promettent plus fort : du bas vers le haut en assemblant des molécules inertes pour construire des organismes vivants complètement inédits, pourquoi pas des humanoïdes puisque toute frontière entre l’homme, l’animal et la machine ne pourrait que relever d’une idéologie passéiste ?... 
La place de l’homme devient relative : on nous promet la création de machines intelligentes, combinaisons de l’humain et du machinique, libérées de la violence et du sexe, et capables de s’autoreproduire. La démesure mais aussi la déculturation à l’œuvre dans les projets transhumanistes, est évidente avec le MOP (macro organisme planétaire) dans lequel les individus, dépourvus d’identité, seraient reliés entre eux pour former un monstre unique dont le cerveau serait le réseau internet…"
          Mais le salut sera californien ou ne sera pas.
                               Le futur a de l'avenir.
                                        Juste un peu de patience...


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38 réactions à cet article    


  • Jean Roque Jean Roque 10 mars 2018 12:10

    Après avoir été bien multiethniqué, son état nanifié, le peuple détruit devra payer pour l’immortalité.
    Dans l’explosion démographique.
    Le collabo gauchiste des seigneurs immortels mondialistes sans -frontière aura bien fait son office.


    • blbl troll blbl 10 mars 2018 18:20

      @Jean Roque

      Merci Mme Irma, t’as les numéros du loto ? (place un pti sataniste ou deux ça fait plus vendeur)


    • ZEN ZEN 10 mars 2018 12:13

      Plaît-il ?

      Rebelle à la dérision ?

      • Jean Roque Jean Roque 10 mars 2018 12:49

        @ZEN
        Tout ce qui est techniquement réalisable sera réalisé, quoiqu’il en coûte moralement. Dennis Gabor
         
        La destruction et division des peuples occidentaux dans le multiethniquage, et la nanification des états et du politique, voulues par l’oligarchie mondialiste, n’est pas le fruit du hasard, mais un plan de domination qui date des conférences Macy et même avant. Aussi collabo gauchiste négrier est bien vu par sa banque.
        Mais ils devront affronter les vrais peuples, Russie, Chine, Inde, et leurs états volontaristes.
        Zhao Bowen, directeur à 21 ans de l’Institut de génomique cognitive de Chine, avec ses séquenceurs les plus puissants au monde, et un budget stratégique digne de la route de la soie, a cartographié 2600 génomes d’autres génies à QI>160, en vue de faire une future génération de petits chinois surdoués. Clonage de singes aussi.
        En Occident, chute du QI, de PISA, du niveau de formation et de la motivation (notamment en Allemagne)


      • Francis, agnotologue JL 10 mars 2018 12:18

        Bonjour Zen,
         
        On ne le répètera jamais assez : « La pente naturelle de la machine consiste à rendre impossible toute vie humaine authentique » (Orwell)


        • blbl troll blbl 10 mars 2018 18:21

          @JL

          Entièrement d’accord, si Orwell le dit, inutile de le remettre en question autant poser son cerveau


        • Alren Alren 10 mars 2018 19:15

          @JL

          On voit bien qu’Orwell ne s’est jamais éreinté dans des travaux au fond de la mine, dans une fonderie ou dans les champs d’avant le machinisme.

          Je ne sais pas ce qu’il entendait par vie humaine « authentique », (« l’authentique » de Jean de Florette dans le Manon des sources de Marcel Pagnol ?), mais je pense que travailler dans un bureau 8 heures par jour, cinq jours sur sept, plutôt que douze heures voire seize dans une « fabrique » six jours sur sept, avec un niveau de vie sans commune mesure, permet grâce aux « machines », d’avoir une vie plus riche et épanouie.


        • Francis, agnotologue JL 11 mars 2018 08:29

          @Alren
           
           vous savez sans doute que les pentes ça se parcourt dans un sens ou dans l’autre.
           
           Si la pente naturelle de l’individu le pousse à se laisser emporter vers le bas plutôt que de monter, alors il ne faudra pas compter sur les machines pour sauver ce qu’il nous reste d’humain. Combien d’entre nous seraient capables de faire ce que faisaient couramment nos ancêtres ?
           
          Sauf erreur, Pierre Boulle dans son roman « La planète des singes » ne disait pas autre chose. Et avec lui, bien d’autres écrivains.


        • velosolex velosolex 11 mars 2018 10:34

          @Alren


          Orwell n’était pas un intello de salon, il s’est justement éreinté à faire le trimard, et en ramené une tuberculose contractée certainement dans les refuges de SDF ( Dans la dèche à Paris et à Londres)
          - A propos du travail des champs : Il travaillé dans les champs de houblon en 31, ( écrits articles lettres, alréa, tome 1), et il en a fait une chronique détaillant le travail, sa dureté en temps que journalier) et la vie sociale des travailleurs
          - A propos de la mine : Il a enquête à Wigan et en écrit un bouquin. Il n’a pas été mineur mais a descendu sa grande carcasse dans un boyau et à attesté dans ce livre de la grande difficulté de cette vie misérable. 
          Le quai de Wigan - George Orwell - Babelio
          - Pour le travail dans une fonderie, RAS, mais son expérience dans les brigades internationales en Espagne valent bien la comparaison avec une forge. Il y prendra une balle dans la gorge. 
          Si je peux me permette, connaissant assez bien la vie et l’oeuvre de cet auteur, je me hasarderai à dire que pour lui « une vie humaine authentique », devrait correspondre chez cet écrivain social, à une place ou l’utilité, la reconnaissance des autres, et le respect et la dignité étaient concomitants. Cela supposait je pense la possibilité d’accéder à l’éducation, la culture, un logement et une nourriture saine, dans un univers démocratique, cultivant et développant ses valeurs. 
          -Etant un progressiste, lui qui avait acheté une machine à couper le jambon dans la petite maison épicerie qu’il tenait dans les années 30, à une cinquantaine de kms de Londres, il aurait plus surement critiqué ce seuil insidieux où la machine se substitue à l’homme dans ce qui lui est indispensable pour rester humain

        • velosolex velosolex 11 mars 2018 12:34

          @JL


          Vous parlez de Pierre Boule et de la planète des singes. Mais il faut souligner l’étrange parité de cette oeuvre avec le livre de Jonathan Swift « Gulliver », qui avant lui montre l’extrême relativité de nos valeurs, en dehors de celles de la dimension métrique. 

        • Francis, agnotologue JL 11 mars 2018 13:06

          @velosolex
           
           je voulais illustrer par cette image de « pente », la décadence des sociétés humaines hyper-technologisées  : si j’ai bien compris Boulle, les singes ont gravi la pente et pris le pouvoir sur les humains qui pendant ce temps l’avaient descendue.
           
          Passé un certain niveau, le progrès social n’est plus corrélé avec le progrès technologique, ou alors, inversement.
           
           « En toutes choses, l’excès est néfaste » : ’’La pensée chinoise considère souvent que toute chose portée à son paroxysme ne peut plus se développer qu’en prenant un chemin inverse. Par exemple, une joie extrême ne peut qu’engendre la tristesse, une droiture extrême ne peut que conduire à une déviance, une bonté extrême ne peut que dégénérer en mal.’’


        • velosolex velosolex 11 mars 2018 14:05

          @JL
          Tout à fait d’accord avec vous. Le mieux est l’ennemi du bien, comme dit aussi une expression. Au début, sans doute la volonté de puissance, la volonté de s’extraire des lois communes : La mort, la déchéance, les limites de notre destinée. 

          L’accumulation et la satisfaction du désir ne nous rassurent en rien, car comme vous le dites, à peine obtenus, nous avons peur de perdre. La perte, le manque et la souffrance nous ramènent par contre aux bases essentielles....Les princes ne sont confrontés qu’au mensonges, et à la manipulation. C’est la parabole de Bouddha. Sans doute faudrait il abandonner nos collections et aller vers le dépouillement. 
          Les dernières technologies font froid dans le dos. La SF vient vers nous, avec un sourire métallique et enjôleur...Dans le temps, les auteurs parlaient de la révolte et de la prise de contrôle des robots. J’ai bien peur que ça ne soit pas vraiment que cela va se passer. Pressé d’évoluer vers un monde qu’il ne veut ou ne peut changer dans ses mutations effrayantes, l’homme va peu à peu glisser vers le robot, faisant ainsi la moitié du chemin vers le malheur. Avant de perdre totalement son identité, sa forme, son âme. ...
          Quand on malheur, personne n’en parlera plus. Pas plus que du bonheur. Des mots vains, que des voix désincarnés vous renverrons : "Pouvez vous répéter votre question, je ne vous ai pas compris !
          Il faudrait que je relise Ray Bradburry. Il me semble qu’il avait tout compris, et qu’on aurait bien besoin de sa tendre ironie, pour survivre un peu plus longtemps.. 

        • ZEN ZEN 11 mars 2018 14:18

          @velosolex
          Les dernières technologies font froid dans le dos

          Pour moi, ça provoque l’hilarité froide
          En réalité, ça me glace
          Le marché de l’éternité : une folie dans un monde qui se prétend rationnel.

        • velosolex velosolex 11 mars 2018 14:26

          @Zen


          Le rire inquiétant d’ Alexa fout les boules à ses utilisateurs...
          Pire que celui de Marine....
          Quand je parlais de Bradburry. Il se serait bien marré. 
          http://bit.ly/2IhdEdD

        • Doume65 11 mars 2018 19:57

          @velosolex
          « Orwell n’était pas un intello de salon, il s’est justement éreinté à faire le trimard, et en ramené une tuberculose...  »
          J’ignorais tout ça. On devrait l’appeler Che Orwell !


        • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 11 mars 2018 20:15

          @Doume65

          Orwell détestait tout ce que représente Guevara.


        • velosolex velosolex 11 mars 2018 20:17

          @Doume65

          Vraiment pas de salon. Un type au parcours atypique, officier aux indes, SDF, journaliste, écrivain reconnu sur le tard. Je doute qu’il aurait aimé qu’on en fasse une idole, lui qui n’arrêtait pas de dénoncer l’aliénation. Une éducation à Eton, en tant que boursier, mais une attirance vers le social, et le populo, et la justice sociale
          Orwell fut aussi étonnant dans sa vie que dans ses romans. Malheureusement, il meurt à moins de 50 ans, des suites d’une tuberculose, contactée sans doute dans ses années de précarité qui l’a diminué d’année en année, après la mort de sa femme. Ce qui ne l’empêcha pas de vivre isolé au nord de l’écosse, dans cette petite ile de Jura ou il écrivit 1984, dont il ne verra malheureusement pas le sucés..
          Sa meilleure bio, qui se lit comme un roman, et qui raconte aussi tout une Angleterre. 

        • pallas 10 mars 2018 13:42
          ZEN

          Bonjour,

          La mort fait partie de l’existence, c’est une chose intime et personnel, elle est en nous, programmée, une horloge qui tourne au moment de la naissance.

          Réfuter et vouloir la fuir est illusoire, l’immortalité n’existe pas.

          L’espèce qui se meurt est l’humain, le transhumanisme est un echec total, le corps refuse toute modification.

          De plus en terme de génomes, celui ci se dégrade et s’appauvrit, condamnant l’espèce humaine à la simple disparition, sans possibilités d’évoluer.

          C’est un echec et mat en trois coups, avec le Fou (chose infaisable parait il smiley )

          Accepter ça mortalité est aussi accepter son existence, c’est un conseil.

          Salut


          • blbl troll blbl 10 mars 2018 13:45

            « Nul risque de s’ennuyer...sauf peut être à la fin. » Pour en finir avec cette aberration littéraire masturbatoire jolie dans la forme creuse sur le fond...l’éternité n’est long seulement si l’on est condamné à le ressentir comme tel. Pour rappel l’ennui n’est pas un phénomène magique tombé du ciel, c’est un phénomène chimique parfaitement modulable.


            • ZEN ZEN 10 mars 2018 13:50

              @blbl troll blbl


              Et l’humour ? ça vous dit ? smiley

            • blbl troll blbl 10 mars 2018 13:55

              @ZEN entrainer vous pour en avoir le sens peut-être arriverez vous à être drôle ;)


            • blbl troll blbl 10 mars 2018 13:58

              @blbl troll blbl

              peu importe bon article dans son ensemble


            • blbl troll blbl 10 mars 2018 14:03

              @ZEN

              même si notre bon ami Jacquie « ...ça fait 15 ans que je me bats contre les portables qui isolent ttlm bouhouhou » devrais prendre sa retraite au lieu de nous vomir ses aprioris


            • ZEN ZEN 10 mars 2018 14:46

              @blbl troll blbl

              Je fais c’que j’peux, mais comme je peux peu...
              Desproges n’est pas imitable.

            • Xenozoid 10 mars 2018 14:52

              @ZEN
              on peu le conserver,sans avoir besoin d être l’autre


            • velosolex velosolex 11 mars 2018 10:47

              @ZEN
              Faire évocation à l’humour manquant en ramène tristement certains à leur manque, d’ou mécanismes de défense.


              Le mot « mécanisme » fait sens, et consistance. 
              Nous sommes au cœur de la machine. 
              Deux mots normalement antinomiques.

            • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 10 mars 2018 14:18

              Nous,chimpanzés du futur ,laisserons a leurs mornes vies les a-humanistes et baiserons a couilles rabattues .L’avenir aux bonobos !


              • blbl troll blbl 10 mars 2018 18:18

                @Aita Pea Pea

                qui essais tu de convaincre ?


              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 10 mars 2018 18:47

                @blbl troll blbl Salut .« les chimpanzés du futur » référence à un collectif critique du transhmanisme .


              • jef88 jef88 10 mars 2018 14:33

                En toute générosité, j’offre ma mort à qui la désirera !
                Comme cela, je survivrai......


                • velosolex velosolex 11 mars 2018 10:50

                  @jef88
                  La mort n’est pas un problème en soi, dans le sens que tant qu’on n’est pas mort le problème n’existe pas !

                  Et que quand on sera de l’autre coté, le problème n’existera plus.

                • ZEN ZEN 11 mars 2018 14:13

                  @velosolex
                  Bonjour

                  Tout à fait
                  Il suffit de relire quelques pages d’Epicure, qui avait tout compris.

                • sls0 sls0 10 mars 2018 19:23

                  Certaines personnes font une telle fixette sur la mort qu’il en oublient de vivre.

                  Avoir peur d’une fin de monde alors que l’on est tous programmé pour avoir un fin de son monde c’est d’un ridicule.
                  Celui qui a eu une vie bien remplie et non guidée par son égo en a rien a foutre de la mort.
                  Si vous voulez aider une personne à mourir sereinement, rappelez lui simple le bien qu’elle a fait dans sa vie. Il y a un moment où on ne triche plus.
                  J’ai eu une vie géniale et je vais mourir et c’est normal.
                  D’autres c’est une vie dans l’envie et la peur mais ils crèvent quand même.


                  • velosolex velosolex 11 mars 2018 23:15

                    @sls0

                    Personnellement je suis sûr que vous disparaîtrez tous !
                    Quand à moi, j’ai bon espoir de m’en sortir. 

                  • Vincent Frédéric Stéphane 12 mars 2018 09:24

                    @sls0

                    Tout à fait d’accord, réussir sa vie c’est aussi accepter sa mort.

                    Pour l’immortalité, soit la conscience est un produit du cerveau, soit le cerveau est une capacité de traitement associée à une conscience intuitive extraneuronale.

                    Dans le premier cas, on peut penser que recopier le cerveau dans une machine permettrait de créer un clone parfait immortel tant que la machine qui héberge la copie fonctionne.

                    Dans le second cas, il faudrait que « Dieu donne vie » à la copie virtuelle.

                    Le premier cas correspond à un univers gouverné par le hasard et auto-suffisant. Le second cas à un univers créé par Dieu.

                    J’ai fait le choix d’essayer de croire en Dieu, j’en suis comblé.

                    Soit je suis fou, soit je suis dans le vrai. A vrai dire je m’en moque car je suis heureux comme je suis.


                  • ZEN ZEN 11 mars 2018 14:24

                    Comme disait Bradbury : « Je suis en train d’être ironique. N’interrompez pas un homme en pleine ironie, ce n’est pas poli. » Chroniques Martiennes


                    • zygzornifle zygzornifle 12 mars 2018 13:22

                      Etre un SDF immortel ou un taulard condamné a perpétuité , quel panard ....


                      • Radix Radix 13 mars 2018 19:28

                        Bonjour Zen 

                        Est-ce que ces idiots croient que des gens immortels vont réveiller ces migrants temporels pour partager des ressources planétaires rarissimes pour cause de surpopulation d’immortels ?

                        Blague à part, il ne faut pas perdre de vue que le but de la vie est la mort comme le but de la chenille est le cocon.

                        Radix

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