« Il faut rendre constructibles les terrains inondables » !
Cette phrase dont on mesure aujourd’hui toute l’irresponsabilité à la lumière des évènements survenus le week-end dernier en Charente-Maritime et en Vendée n’a pas été prononcée par un quelconque quidam au comptoir d’un bistrot, mais par Nicolas Sarkozy lors d’un discours officiel tenu le 3 mars 2009 devant caméras et micros...
Pire : cette phrase, assénée avec son arrogance habituelle par le président de la République, venait après les attaques répétés du même Sarkozy durant la campagne électorale de 2007 contre la loi littorale qu’il convenait, selon lui, d’« assouplir ». Aujourd’hui, Sarkozy fait preuve d’une compassion (réelle ou feinte) en rapport avec le drame subi par les victimes de la tempête et avec la légitime émotion ressentie par une majorité de nos concitoyens. Et il affiche sa volonté de renforcer l’application des textes et de débloquer des fonds pour consolider les ouvrages de protection.
Dans ce domaine comme dans les autres, nous avons donc affaire à un opportuniste qui a dit tout et son contraire, au gré des sondages ou au gré, au propre comme au figuré, de l’action du vent. Qui peut encore lui accorder le moindre crédit ?
Autre question : comme se fait-il que Jean-Jacques Brot, le préfet de Vendée, n’ait pas été suspendu de ses fonctions ? Voilà un homme qui disposait, bien avant que la tempête ne frappe les côtes françaises : 1) du coefficient des marées (il est calculé et connu un an à l’avance) ; 2) de l’annonce par Météo-France d’une très forte dépression synonyme de surcote significative de la marée (élévation du niveau des eaux) ; de la prévision, toujours par Météo-France, de vents d’ouest tempétueux interdisant l’écoulement des rivières et susceptibles de provoquer des vagues de marée potentiellement submergeantes.
Qu’a fait le préfet de Vendée ? Probablement de nombreuses interventions ici et là dans le cadre de ses responsabilités habituelles. Mais il n’a pas pris la décision qui s’imposait et qu’il pouvait imposer aux maires irresponsables de L’Aiguillon et La Faute : faire évacuer les zones submersibles dans lesquelles ces élus ont construit des lotissements au mépris du Plan de prévention des risques.
En cela, le préfet de Vendée porte une très grave responsabilité. Une responsabilité partagée, au sommet de l’État, par ceux qui le maintiennent en poste, de l’Élysée à la place Beauvau.
Nicolas Sarkozy ne s’est pourtant pas toujours montré si tolérant envers les préfets. Rappelons-nous le sort réservé en janvier 2009 à Jean Charbonniaud, préfet de la Manche, démis de ses fonctions pour n’avoir pas suffisamment fait taire les cris hostiles des manifestants venus accueillir à Saint-Lô un président aux oreilles chatouilleuses. Rappelons-nous également le sort fait en septembre 2008 à Dominique Rossi, préfet coordinateur des services de sécurité en Corse, coupable, pour avoir sagement voulu éviter des affrontements entre policiers et militants nationalistes, de n’avoir pas su protéger la pelouse de l’« ami Christian Clavier ».
Chatouilleux pour lui-même et ses amis, notre monarque l’est à l’évidence beaucoup moins lorsqu’il s’agit de Français ordinaires, de gens comme vous et moi qui ne connaîtront jamais les honneurs du Fouquet’s. Des gens qui sont aujourd’hui en deuil de 53 des leurs. Des Vendéens qui pleurent aujourd’hui des parents, des amis, des voisins confrontés comme eux au déchaînement des éléments mais surtout à l’incurie d’un petit nombre d’élus ou de hauts fonctionnaires.
110 réactions à cet article
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Ce n’est pas un chef d’état que nous avons mais une girouette. Il faut en politique toujours adapter le discours a la situation en cours. C’est bien le souci en France. Aucun de nos élus, et ce à quel niveau que ce soit, n’est responsable de ces actes ou si peu. Tous les permis de construire accordés en zones inondable ont bien été signés par une « autorité ». La trace est facile à trouver, en bas a droite du document. Mais comme vous le dites si bien il faut faire la courbette devant notre petit roi soleil et surtout de pas provoquer d’éclipse.... Eclipse qui, peut-etre ne vas pas tarder
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Bonjour, Dominique.
Vous avez raison, et si je n’ai pas utilisé le mot « girouette » dans mon article, il est bien présent en filigrane.
Oui, il faudra bien que cessent les entorses, non seulement au bons sens, mais également au Plan de prévention des risques ignoré par nombre d’élus soucieux, avant même la sécurité de leurs administrés, d’engranger des recettes fiscales avec la complicité de promoteurs sans scrupules.
L’attitude de Sarkozy et de son gouvernement seront regardés à la loupe dans les prochains mois. A juste titre car notre monarque nous a habitués, d’une part à virevolter sans le moindre cap d’un point cardinal à l’autre au gré des vents de l’actualité, d’autre part à faire voter des textes de circonstances inapplicables ou dont on attend encore les lois organiques.
Zoom également sur cet « assouplissement » de la loi littorale voulu par Sarkozy et qui ne visait pas seulement les zones inondables mais aussi les espaces protégés par le Conservatoire du Littoral au grand dam des promoteurs. Face à l’incurie qui règne au plus haut niveau de l’Etat, la vigilance s’impose plus que jamais ! -
@Fergus,
Bonjour.
Eh oui, Sarkozy c’est comme ça. Hier encore, il nous a dit qu’il alait sauver l’industrie française.
Ce mec dit tout et son contraire.
Cordialement !
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Bonjour, Allain.
Je viens précisément de dire ce que je pense de ce plan un peu plus loin en réponse à ADNdidiot : un projet ambitieux qui bénéficie de moyens ridicules, très en retrait du cadeaux fait aux restaurateurs (1 milliard pour relancer une industrie en perte constante de vitesse contre 2,5 millliards directement dans la poche des restaurateurs sans exiger de contrepartie !) Il se confirme de semaine en semaine que non seulement Sarkozy a perdu la main et tout flair politique, mais qu’il a également perdu le sens des réalités !
Cordiales salutations. -
Et il ira chercher la croissance avec les dents...
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Bonjour, Peachy.
Des dents qu’il avait longues, à tel point qu’elles ont rayé les parquets aux quatre points cardinaux de la planète.
Des dents dont il a manifestement surestimé la résistance car elles se brisent l’une après l’autre au contact des dures réalités qu’il avait occultées dans sa démgogie et sa mégalomanie ! -
Bonjour l’auteur,
votre rappel est salutaire, et je l’associe également à cette forte proposition de l’alors candidat Sarkozy :pour le dire plus simplement, en 2007 M. Sarkozy voulait introduire les Subprimes en France.
Un visionnaire que je vous dit !
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Bonjour, Wesson.
Merci de rappeler, sur un tout autre sujet, à quel point la politique préconisée par Sarkozy en campagne était irresponsable sur le plan économique. Car c’est bel et bien des pires dérives du capital à la mode anglo-saxonne que voulait s’inspirer à cette époque notre monarque.
La crise financière et économique lui a porté un rude coup et très sérieusement ébranlé ses convictions. Ce qui ne l’empêche pas de vanter le modèle français qui a permis de limiter les effets de la crise relativement à certains de nos voisins alors que toutes ses initiatives visent encore aujourd’hui à le détricoter.
Cet homme se croit un grand capitaine, il n’est qu’un pitoyable matelot amateur, balloté par les évènements et totalement incapable de tenir la barre de son embarcation ! -
Oui , il était du devoir du préfet de faire évacuer , de façon autoritaire s’il y avait lieu de le faire , les zones dangereuses ! et pour ceux qui ont peur des pillards , on peut appliquer la loi martiale et tirer à vue sur les pillards , en confiant cette mission aux berêts verts de la marine, qui eux sont formés à affronter les élements et sont équipés !
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Bonjour, Le Chat.
Aujourd’hui, à Rennes, vient d’être évacué un immeuble ancien du quartier historique qui présente un risque limité d’effondrement, mais un risque néanmoins réel, aussi ténu soit-il. La décision d’évcuation n’est jamais facile à prendre, mais elle est du devoir des élus lorsqu’un danger menace. C’est l’option qu’a choisie à Rennes le maire Daniel Delaveau.
C’est évidemment la décision qu’auraient dû prendre les maires de L’Aiguillon et de La Faute dont la responsabilité est d’autant plus grande qu’ils avaient en main tous les éléments annonciateurs d’une possible, voire probable catastrophe. Il sont choisi, dans ce qui s’apparente à une « mise en danger de la vie d’autrui » de ne rien faire, en croisant peut-être les doigts pour que les digues, dont tout le monde sait qu’elles étaient très mal entretenues, résistent aux assauts combinés de la tempête, d’une forte dépression et d’une marée de coefficient élevé.Ces maires auront à répondre devant leurs électeurs, mais la décence devrait leur souffler de démissionner sur-le-champ. Comme devrait démissionner (ou être démis) le préfet qui, disposant des mêmes informations, s’est lavé les mains d’un risque élevé de submersion des lotissements populaires concernés. Indifférence ou incompétence, dans les deux cas, il devrait d’ores et déjà ne plus être en poste !
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Mode cap’tain haddock on
Si je comprends bien c’est la faute au maire de la faute sur mer...Mode cap’tain haddock off -
Gollum tu fais l’ émule ....
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@n’a qu’un œil mais le bon.
Comment ! on soupçonne ici le président de dire n’importe quoi, je ne peux le croire ni le supposer, c’est horrible, mais bon si vous vous le dites... -
Bonjour, Calmos.
Outre le fait que vous mélangez, semble-t-il« viabilisé » et « constructible », un terrain inondable reste un terrain inondable, sauf à avoir construit des équipements suffisamment puissants pour écarter définitivement tout risque. Une possibilité qui peut exister pour quelques parcelles situées en bord de rivière (hors zones de très forte amplitude, comme au bord des gardons cévenols) mais en aucun cas en bord de mer, eu égard à la longueur des ouvrages et à la puissance de la mer dans les conditions extrêmes.
Pour ce qui est de chercher des poux dans la tête de Sarkozy, vous connaissez effectivement ma très grande affection pour cet humaniste, ce visionnaire, ce gestionnaire émérite des deniers publics. Toute interprétation négative de mes propos à son égard serait par conséquent à mettre sur le dos de l’incompréhension. La preuve : plus le temps passe, et plus je l’apprécie, cet homme, pour sa capacité... d’alchimiste inversé : personne mieux que lui ne sait transformer l’or en plomb ! -
On a les supporters qu’on mérite. Peut-être que Sarko, comme calmos, a confondu « viabilisé et constructible », lui qui croit que dire c’est faire, une croyance qui n’est pas sans rapport avec la pensée magique.
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Bonjour, JL.
« Pensée magique » va bien avec Sarkozy. C’est du moins ce qu’a pu croire cet illusionniste. Ou, plus navrant, ce qu’il croit encore. Car il est un fait indiscutable : ses tours sont désormais totalement éventés, et il ne charme plus personne. Malgré ses rodomontades et ses tartarinades, il ne fait même plus rire ! -
@ Calmos.
Je connais très bien les digues des Pays-Bas, et comparées à celles des côtes ouest de la France, elles ont monstrueuses, précisément pour pouvoir lutter contre la mer, cette mer qui, en 1953, a tué 1800 personnes et 5000 animaux.
Mais il y a une énorme différence entre les Pays-Bas et la France : la nécessité pour ce petit et plat pays de gagner des terres sur la mer pour survivre économiquement. Ce n’est pas le cas chez nous où les zones de polders ne représentent qu’une infime partie des terres exploitées et ne sont en rien vitales pour notre économie. -
pour rejoindre l’avis de Calmos, mais pas totalement, il y a la possibilité de rendre constructible mais avec des normes prenant en compte le risque. Cela existe aux Pays Bas (maison pouvant flotter, maison sur pilotis etc...). Le prix de construction augmente fortement, mais techniquement, c’est réalisable. Les maires devornt être dans ce cas fortement conseillé pour valider les demande de permis. Un architecte me parait indispensable.
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Il est vrai, K, qu’il existe des possibilités, mais en effet très coûteuses. Et, comme je le faisais remarquer à Calmos, nettement moins justifiées en France où il y a beaucoup plus d’espaces disponibles à la construction qu’aux Pays-Bas.
Bonne journée. -
C’est avec le même esprit de responsabilité que Sarkozy laisse courir la dette de notre pays. Quand nous serons logés à la même enseigne que la Grèce, lui ne sera plus là. Il sera parti à l’Etranger vivre dans quelque somptueux palais près de ses amis milliardaires du bouclier fiscal et des paradis fiscaux.
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Voyez déjà comment il abandonne les paysans...
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Salut, Voris.
Eh oui, Sarkozy, que ce soit au Budget, aux Finances ou à la présidence de la République, a toujours été le champion de la fuite en avant économique. Prince des déficits, Roi de la dette, il restera dans l’histoire comme le chef d’état contemporain le pire en matière de gestion des deniers publics. Mais qu’à celà ne tienne, la perspective d’un abandon des affaires du pays au profit de juteuses activités d’après-mandat semble de plus en plus se profiler. Tant mieux pour lui, et tant pis (hélas !) pour tous les pauvres gens qu’il aura contribué à ruiner ou à jeter dans la précarite !
Bonne journée à Quimper où je présume que le soleil est aussi resplendissant qu’à Rennes ! -
D’accord avec vous pour l’irresponsabilité des propos du président, partagés néanmoins par la plupart des élus de France confrontés au cruel dilemme : sécurité ou pognon.
Cependant, de la même façon que les électeurs exprimés ont majoritairement et en toute connaissance de cause choisi le président, les personnes qui se sont installées sur des zones innondables l’ont aussi fait en toute connaissance de cause. Comme tout non débile qui achète un terrain, un appartement ou une maison, ils se sont renseignés sur les risques, et ont des yeux pour voir que entre la mer et eux, il n’y a qu’une digue qui peut donc à tout instant disparaître, voire qu’une plage, ou qu’ils construisent sur un marais ou un ancien marais, ... !
Certains ont loué ces appartements à des prix iniques « justifiés » par cette situation « privilégiée » de leur bien.
Gageons que beaucoup l’ont fait au noir pour ne pas payer les impôts qui servent en partie à entretenir les ouvrages qui les protègent. d’autres, parfois les mêmes se sont battus contre la loi littoral, ou se sont précipités pour faire construire avant qu’elle ne passe.
Enfin, comme les préfets et les maires, ils ont entendu les alertes météo.
N’y a t’il pas là aussi une irresponsabilité des citoyens ?La démocratie étant le gouvernement selon les idées de la majorité, et les citoyens étant de plus en plus irresponsables (les assurances paieront ... sauf pour les morts !), il est normal que les élus se conduisent ainsi.
N’est-ce pas même finalement la preuve que notre démocratie est au top !-
Bonjour, Salade75.
Vous avez entièrement raison : la responsabilité des personnes qui se sont installées dans ces zones inondables est bien réelle. Pire : certains avaient la lucidité nécessaire pour se rendre parfaitement compte du risque qu’ils prenaient ou faisaient prendre à leurs proches.
Mais ce n’est pas le cas de tous : nombre des habitants de ces lotissements n’avaient manifestement pas l’esprit critique suffisant pour évaluer ce risque et ils se ont laissés berner par les beaux discours des promoteurs et les assurances de la mairie concernant la solidité des ouvrages.
Coupables, ces gens ? Certainement, et nombre d’entre eux n’ont malheureusement pas fini de s’en mordre les doigts pour eux-mêmes ou pour les disparus qu’ils côtoyaient, mais infiniment moins coupables que les professionnels de l’immobilier et les élus qui les ont incités à s’installer là pour des raisons lucratives ! -
Nous sommes d’accord pour les promoteurs.
Mais peut on en vouloir aux élus d’être notre image en grand ?
Doit-on les condamner pour cela ?
Qui d’entre ces sinistrés aurait voté pour quelqu’un qui aurait dans son programme fait exploser les impôts pour consolider les digues, ou annoncé qu’il ferait raser les bâtisses impossibles à protéger à un coût raisonnable pour la collectivité ?
Le système que nous défendons n’est pas conçu pour élire les plus responsables des citoyens.
Il est conçu pour élire les plus démagogues et / ou les plus malins.
D’ailleurs, dans ces circonstances, si il y a des condamnations, je suis près à parier que seuls les élus les plus honnêtes seront condamnés pour ne pas avoir assez ouvert le parapluie sur les décisions prises. -
@ Salade75.
L’alternative de ces élus n’était pas de faire raser les lotissements, mais de ne pas les construire en zone inondable. C’est notamment le cas de M. Barratier, le maire de La Faute - et ô combien fautif lui-même ! - qui, au cours de ses quatre mandats, a modifié le plan d’occupation des sols pour les rendre constructibles puis signé les permis de construire en ignorant, semble-t-il, les mises en garde de la préfecture. -
Vous le dites bien : « 4 mandats ».
... 4 élections, dont au moins 3 en toute connaissance de cause !
Vilain maire ?
Si oui, très vilains citoyens ! -
Bonjour
Que pensez-vous de la décision de la mairie de Blois de racheter et détruire les maisons et pavillons construits en zone inondable le long de la Loire, pour certains depuis plusieurs générations.
Cette décision n’a pas été facile à faire accepter aux propriétaires d’une part et au habitants de Blois d’autres part puisque c’est avec les impôts locaux que cette réalisation a pu se faire.
Il a fallu de la persévérance, de la détermination, de la volonté et de la persuasion
Il est un peu facile de laisser porter la responsabilité (même infime) à des propriétaires qui pour les premiers sont là depuis longtemps et qui par leur présence et le temps attirent d’autres accédant.
Les élus et haut fonctionnaires et représentant de l’état portent à eux seul la responsabilité de ces faits.
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Quant aux « mises en garde de la préfecture », cela me fait penser à :
« Si vous ou l’un de vos agents était capturé ou tué, le Département d’État nierait avoir eu connaissance de vos agissements. Bonne chance, Jim. » -
Je viens d’entendre sur Europe 1 que la 1ere adjointe de La Faute pourait tomber sous le coup de « prises illégales d’intérêts » dans les attributions de plusieurs permis de construire dans les deux lotissements inondés de manière dramatique. Des permis attribués au profit de... son fils, professionnel de l’immobilier dans la même commune !
Des agissements scandaleux que ne pouvait évidemment pas ignorer le maire qui a tout fait pour retarder jusqu’à commercialisation complète des parcelles la mise en place des contraintes liées au Plan de prévention des risques. -
à Salade75 qui écrit « Le système que nous défendons n’est pas conçu pour élire les plus responsables des citoyens. Il est conçu pour élire les plus démagogues et / ou les plus malins. »
Vous avez - trois fois hélas - mis le doigt sur le triste état de notre système, avec une circonstance aggravante en France : notre système étant très bonapartiste, un système tend vers la monarchie ou la féodalité élective (de même que Sarkozy n’a guère de contre pouvoir face à lui pour le retenir, un maire peut faire ce qu’il veut sans guère de contre pouvoir... sauf le préfet).
Cela fait que non seulement on élit les plus populistes, les plus démagogues, mais ensuite ils peuvent vraiment nous emmener au fond du trou sans guère de frein.... -
Bonjour, JPL.
Au delà du constat général très déprimant mais aussi très réaliste que vous faites, vous soulignez un point important qui rejoint mon propos de l’article : il appartient aux préfets de ses substituer aux élus locaux lorsqu’ils se dérobent à leurs responsabilités ou prennent des initiatives inappropriées. C’est malheureusemnt ce qui n’a pas été fait en Vendée par M. Brot, coupable en l’occurence d’inertie. -
Merci à l’auteur pour cet article.
Des maires ont été condamnés dans des affaires du genre :
« poteaux de foot renversés par cause de fixation défectueuse »
J’ai oublié la qualification pénale.Dans l’affaire de l’inondation il me semble raisonnable d’envisager le délit :
« Homicide par imprudence » !-
Bonjour, Zadig, et merci à vous.
« Homicide par imprudence », en effet. Ou « Mise en danger de la vie d’autrui ».
Quelle que soit la qualification, des actions en justice vont être engagées par des victimes. Une femme qui avait à plusieurs reprises attiré par courrier l’attention du maire de La Faute sur l’état des digues a d’ores et déjà annoncé sont intention de déposer plainte. D’autres suivront sans doute.
Puissent ces futurs procès mettre un coup d’arrêt définitif à ces dérives et notamment au mépris du Plan de prévention des risques ! -
Bonjour Fergus,
Les catastrophes se suivent et le laxisme gouvernementale perdure.
La canicule de l’été 2003 et les nombreux décès de personnes agées n’a pas permis de corriger les dysfonctionnements du système de veille sanitaire qui s’avère plus défaillant que jamais, à anticiper lors de probmèmes climatiques, une quelconque action préventive, lorsque la vie d’autrui est en péril.
Le sénat indiquait dans un rapport..
http://www.senat.fr/rapsen.html
« Notre système de veille avait failli, que la communication en cas de situation de crise restait à inventer ; que le cloisonnement des administrations centrales tant au sein du ministère de la santé, qu’entre les ministères sociaux et entre ces derniers et le ministre de l’intérieur, n’avait pas permis de prendre conscience de la crise ».
Christian de MONTLIBERT déclarait dans un article « Canicule et crise sociale » :
http://www.raisonsdagir.org/cdm9.htm
« Les problèmes climatiques ne sont en rien des accidents extra-ordinaires et imprévisibles.
Force est de constater une gestion quelque peu laxiste de nos administrations centrales, malgré deux bulletins d’alerte, très explicites de Météo-France ».-
Bonjour, Vipère.
C’est malheureusement vrai : trop souvent les leçons tirées d’une catastrophe sont insuffisantes à en prévenir le retour, fût-il atténué. En cela, la canicule est un bon exemple de cette carence relative des pouvoirs publics. Merci pour ces liens.
Pour ce qui est des inondations de Vendée et de Charente-Maritime, impossible de prétendre que l’on ignorait tout du risque, les alertes rouges de météo-France ayant été explicites et de surcroît commentées en amont de la tempête par des spécialistes dans les médias. -
Pour rappel, les propos du tant décrié Georges Frèche à propos des « cons » qui ne votent pour lui pour qu’il entretienne des digues !
http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/cours-de-real-politik-de-george-25186-
N’est-cce pas la même personne qui en 1986, en tant que porte parole du gouvernement, avait annoncé que « le nuage de Tchernobyl s’était arrêté aux frontières » ?
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Bonjour, Agent Orange.
Je ne sais pas si Sarkozy a prononcé ces mots, mais il semble clairement établi aujourd’hui que notre monarque, alors Délégué interministériel aux énergies, a bel et bien orchestré l’angélique communication du gouvernement français sur le nuage radioactif de Tchernobyl. S’il Sarkozy n’a pas expessément prononcé ces paroles, il les a du moins fortement suggérées. -
N’est-cce pas la même personne qui en 1986, en tant que porte parole du gouvernement, avait annoncé que « le nuage de Tchernobyl s’était arrêté aux frontières » ?
Non, là c’était Alain Juppé
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Bonjour Fergus,
Le cap nègre n’est pas en zone inondable, j’espère ? Ouf ! J’ai eu peur pour l’asticot. Ce serait dommage de perdre un président intelligent, qui dit toujours la vérité et qui ne se contredit jamais. Un président éprit de justice et d’égalité, un président blabla blablabla blablabla ….. Impressionnant le nombre de mensonge et de contre vérité qu’il a déblatéré, la performance sera difficile à battre !
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Bonjour Gabriel.
Entièrement d’accord avec vous. Rien à ajouter à ce portrait criant de vérité ! -
Bonjour,
La Vendée et son marais Breton ne sont qu’une grosse zone inondable depuis des centaines d’années. La construction de digues a permis de diminuer l’importance de ces inondations mais le risque existe toujours. Plus d’info sur Wikipedia .
Donc ok Sarkozi a dit une connerie (une de plus) mais dans ce cas il faut blâmer l’ensemble des fautifs, depuis les romains il y a 2000 ans jusqu’à Sarko.
La seule solution, l’arrêt de tous les permis de construire en zone inondable, va entraîner la mort de la plupart des communes du littoral Vendéen qui ne pourront plus grandir, accueillir de nouvelles entreprises. C’est je pense la bonne solution, mais il faut du courage politique pour assumer cette décision et nos politiciens ne sont pas très réputés en ce domaine.
Cordialement
Basepam-
Bonjour, Basepam.
Il y a effectivement de nombreuses zones inondables en Vendée, et l’arrêt des constructions dans cette zone aura sans aucun doute des répercussions sur la gestion des communes du littoral. Pour autant, très peu d’entre elles ont construit des lotissements entiers en zone inondable.
Bouin s’est contruit par exemple sur un îlot protégé par ses quelques mètres d’altitude, de même que Beauvoir (chef-lieu de canton)qui s’est développée en arrière du bourg d’origine sur des terres ne présentant pas le moindre risque d’inondation avec des altitudes de 4, 6 ou 8m au dessus de la mer. Les seules constructions situées en zone inondable sont des exploitations agricoles.
Les communes qui paient aujourd’hui le prix fort sont celles qui ont voulu jouer, coûte que coûte, la carte balnéaire au mépris des risques et sans tenir compte de l’enseignement de l’histoire maritime de ce département. -
ADNdidiot 5 mars 2010 15:30Je ne vois pas où est le problème, une fois de plus vos propos (je parle à la cantonade chacun se retrouvera ou pas là-dedans) sont biens orientés et partisans car la suite de la phrase est bien :« ... par des bâtiments adaptés à l’environnement et au risque », bref encore une phrase sorti de son contexte volontairement (?)
Alors si le bâtiment est effectivement adapté au risque, et non pas comme on le sous entend que ce serait à grand renfort d’infrastructures titanesque (digue, barrage que sais-je)... non juste le bâtiment, je ne trouve rien de choquant ni de risible à ce propos.Je suis en projet de construction dans un terrain en pente de 30° où la roche stable est à 6 mètre sous de la terre meuble, et bien j’ai fais une étude de sol et obtenu mon permis parce que je me colle 30 000€ de fondations spéciale (16 micro-pieux de 7 mètres chacun pour pour aller rechercher la fameuse roche), sans ces micro pieux n’importe quel construction serait susceptible de « décrocher » et s’effondrer... alors est-ce idiot de dire que c’est constructible si c’est fait dans le respect des contraintes du lieu ?-
Il est vrai que Sarkozy a parlé de « bâtiments adpatés aux risques » mais sans donner de signification réelle à son propos. Car l’on peut parler de « bâtiments adaptés aux risques » dès lors, comme le disent les sarkozystes qui ont traduit la parole présidentielle, que l’on construit sur deux niveaux. Certes on évite alors les morts, mais pas les inondations et les dégâts catastrophiques sur les biens et les équipements.
En outre il convient de croiser ce props de Sarkozy avec ses précédentes déclarations sur l’assouplissement de la loi littorale. Un assouplissement qui vise à brosser dans le sens du poil les promoteurs et les industriels, certainement pas les petits exploitants locaux, pas plus que les amoureux de la nature et les défenseurs de l’environnement qui verraient voler en éclats, si Sarkozy parvenait à ses fins, la protection de territoires qui sont devenus de véritables joyaux de vie sauvage animale et végétale. -
à ADNdidiot
Vous pouvez reprocher de tronquer une phrase, mais pas en tronquant vous-même le discours pour en oublier des passages très très critiquables comme par exemple « Quel est le problème ? C’est la réglementation. Il faut libérer l’offre. » , tandis que le même annonce maintenant qu’une « réflexion va être engagée sur le plan de l’urbanisme pour qu’une catastrophe de cette nature ne se reproduise plus », autrement dire... qu’on va durcir la réglementation..., car « Il faut qu’on s’interroge pour savoir comment en France, au XXIe siècle, des familles peuvent être surprises dans leur sommeil, mourir noyées dans leur maison. […] On ne peut pas transiger avec la sécurité. De mon point de vue, la sécurité est prioritaire. »
La phrase complète de l’an dernier (enfin jusqu’au passage sur les zones inondables) est « Quel est le problème ? C’est la réglementation. Il faut libérer l’offre. Pour libérer l’offre il faut déréglementer, élever les coefficients d’occupation des sols et rétablir la continuité du bâti dans les zones denses, permettre à chaque propriétaire d’une maison individuelle de s’agrandir, d’ajouter une pièce ou un étage, rendre constructible les zones inondables pour des bâtiments adaptés à l’environnement et au risque... »
En passant : j’ai du mal à imaginer comment on peut avoir en toute sécurité une maison, même bien construite, dans une zone où l’eau peut monter de - disons - 1,5 m. Ou alors on peut construire mais il est interdit à des familles avec des enfants jeunes, à des personnes âgées, à des familles avec un handicapé d’aller y habiter ? Mais sans réglementation bien sûr...
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Surtout, JPL, qu’on ne parle ps d’inondation d’eau douce, mais d’eau de mer particulièrement corrosive non seulement pour les habitations, mais aussi pour tous les équipements de viabilisation des sites !
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ADNdidiot 5 mars 2010 15:35Et puis comme ça (en tronquant les choses) ça permet de faire planer le doute sur toutes les autres déclarations et par logique de cascade de baver sur la dette, le chômage, les paradis fiscaux, le yatch de Boloré, les vacances en Egypte, la robe de Carla, les talonnettes du nain, etc.. etc...
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Je vous renvoie à ma précédente réponse.
Quant à « baver » sur tous ces sujets, il n’en est pas question ici. Il n’est d’ailleurs pas question de « baver », mais de porter un regard critique et le plus objectif possible sur les initiatives de Sarkozy.
Qu’il soit difficile d’en trouver de positives depuis quelques mois, c’est une évidence, la dernière en date étant son plan de relance de l’industrialisation du pays. Certes, il serait bon que notre pays puisse sinon retrouver le niveau d’antan, du moins stopper l’hémorragie. Or, que fait sarkozy pour un objectif aussi ambitieux : il injecte, sous différentes formes, 1 milliard d’euros pour ce chantier, autrement dit rien qui soit susceptible de faire évoluer les choses dans le bon sens.
Il est à cet égard significatif de comparer cette somme avec les 2,5 milliards d’euros que ce même Sarkozy a mis dans la poche des restaurateurs sans exiger la moindre contrepartie. Qu’on le veuille ou non, ce ne sont pas des gens comme moi qui portent préjudice à notre monarque en faisant ces constats, mais lui-même qui se tire une balle dans le pied à chacune de ses nouvelles initiatives, soit en en faisant trop soit en n’en faisant pas assez !
Bonne journée. -
ADNdidiot 5 mars 2010 20:48Je ne suis pas complètement con contrairement aux apparences du pseudo, je ne nie pas les erreurs que notre excité de service à pu faire (ce n’est pas non plus le seul il y a autant de précédent et de tous bords), mais je relève juste la déviance constante des propos à chaque occasion.
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Humphrey Binsucet 5 mars 2010 16:22Bien sur qu’on peut rendre constructible les terrains en zone inondable !En voici une preuve en photo.-
Bonjour, Humphrey, et merci pour cette jolie photo.
Par chance, le coût du m² habitable n’est pas indiqué. Cela dit, aucun problème pour des gens comme Bolloré ou Pinault. Et si finalement c’était à des gens comme eux que pensait Sarkozy, histoire de se faire inviter un jour... -
C’ est la première phrase de la vidéo.
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Bonjour, Dujnou.
Et la dernière du monarque sur cette vidéo :
« Sortir du respect passif d’une règlementation de plus en plus pesante ».
Une phrase lourde de menaces pour l’environnement et les espaces naturels quand on sait à quel point Sarkozy a contourné les loi en différentes occasions pour faire des cadeaux à ses amis et parvenir à ses fins (exemple : supression de la publicité dans le service public audiovisuel). -
N’y a-t-il pas quelques ressources juridiques qui permettraient à des collectifs de citoyens ou de victimes d’assigner la plus haute « autorité » de l’Etat, tant ce qu’il peut dire est lourd de conséquences (réglementaires, politiques, et -in fine- humaines) ? Pour calmer un peu cette manie de dire tout et son contraire, et d’enfin respecter le citoyen-souverain... Et ne me parlez pas d’élection tellement j’ai l’impression au fil des scrutins qu’elles ne servent plus à grand-chose, tellement on les a vidées de leur force de régulation, d’approbation ou de sanction...
-
Bonsoir, Jicé.
Il n’existe hélas pas de solution à ce problème : nos élus peuvent se permettre de renier sans vergogne leur parole durant leur mandat et nous pouvons rien. Et ce n’est pas le référendum d’initiative populaire introduit dans la constitution qui pourra nous aider car il est limité à des domaines bien précis et dans les faits quasiment inapplicable. -
on peut dire tout ce que l’on veut sur le président de la république , le critiquer , le mépriser , le contester , ne pas être d’accord , le haïr , le combattre etc
Mais une seule chose ne doit jamais être oubliée :
L’honnêteté intellectuelle
vous faite un gros titre avec :
« Il faut rendre constructibles les terrains inondables »
ce qu’il a dit réellement est :
»Il faut rendre constructibles les terrains inondables avec des constructions adaptées"
Et oui !! ça change tout !
....et une bonne partie de l’intérêt de votre article et des commentaires qui ont suivis !!
Maintenant , votre but n’est peut être pas d’etre crédible mais simplement encore et toujours taper taper taper !
On a l’opposition que l’on merite ....
n-
momosaitou 5 mars 2010 21:31faut rendre sarkosy éjectable et vite fait !!
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Bonsoir, Lokerino.
Vous avez raison, la citation du titre est tronquée, mais je m’en suis expliqué dans deux commentaires à ADNidiot. Je vous invite à vous y reporter.
Je vous signale d’ailleurs que Sarkozy, une fois de plus, a considérablement fait évoluer son discours sur les règles d’urbanisme depuis mars 2009 pour faire oublier la teneur très libérale et très permissive de ses propos antérieurs en matière de lois et de règles dont il convenait selon lui de s’affranchir pour bétonner.
Les catastrophes et l’émotion des Français sont passées par là ! -
@LOKERINO
« Des constructions adaptées » ?
Des bateaux peut-être ? Ou des maisons sur pilotis, très pratiques et faciles d’ accès en dehors des périodes d’ inondations ! -
Maisons sur pilotis, genre les deux, magnifiques et tout de bois construites sur l’« Ile aux Oiseaux », un banc de sable au milieu du bassin d’Arcachon. On peut même les louer en été, mais mieux vaut posséder un bateau et aimer la seule compagnie des goélands !
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lAu moins des maisons a étages avec la plupart des chambres en haut , pas plus compliqué que cela !!
et il n’y aurait pas eu des dizaines de personnes noyées piégées dans les souricières qu’etaient devenues les maisons basses
La plupart des personnes âgés aurait pu monter à l’étage comme cela s’est passé dans les maisons , certes plus cossues, dotées d’étage ( environ 1 sur 15 dans ce quartier de la faute )
quand a venir en bateau... en même temps ce type d’événement ce n’est pas tout les jours : ce n’est pas encore Venise. -
Que dire pour les centrales nucléaires qui sont le plus souvent proches de ces fleures ou mers et océans !
Personne ne pose la question ? Est-ce le néant ? Un accident tel que celui de l’Ukraine !
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Bonsoir, Skapad.
Vous avez raison, il y a lieu d’être inquiet pour certaines installations. Mais ce ne sont sans doute pas les centrales nucléaires qui poseront les plus graves questions dans l’avenir, mais les nombreuses installations classées Seveso, notamment dans le Midi, qui sont d’ores et déjà répertoriées comme sérieusement menacées par la prévisible montée des eaux de la Méditerranée et la probabilité de tempêtes comparables à celle qui vient de frapper l’Ouest du pays.
Aucune décision de fermeture de ces installations n’étant à l’ordre du jour, il nous reste à... croiser les doigts ! -
Entièrement d’accord sur ce point, Calmos, mais tout le monde n’est pas spécialiste du nucléaire et de la nécessité, en effet, d’implanter les centrales quasiment les pieds dans l’eau pour assurer le refroidissement des installations. Au grand dam des écologistes qui dénoncent les modifications induites dans les milieux marins par cette source d’eau chaude !
Bonne journée. -
Qu’a fait le préfet de Vendée ?
excellente question .Remise des pendules à l ’heure . bravo
...................................................................... .......................................néanmoins Sarkozy aurait exactement dit .« Il faut rendre constructibles les terrains inondables avec des constructions adaptées »
donc acteCertes, mais ce qu’il lui aurait fallu ajouter c ’est « » en priorité , il faut protéger les terrains inondables déjà construits avec des constructions inadaptées" .
( signé : un Fautais d’ été depuis 57 ans )
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Bonsoir, HKS.
Vous qui connaissez La Faute, peut-être pourriez-vous nous donner votre sentiment sur l’état des digues. Je ne connais pas cette commune, mais en d’autres points des rivages vendéen et charentais, j’ai pu constater lors de randonnées à quel point les digues étaient mal entretenues et semblaient dérisoires, guère plus impressionnantes que celles de la baie du Mont-saint-Michel qui ne protègent pourtant que des prés salés. -
à Fergus
pour faire le tour rapide de la question ( développée ici et là sur le net ... donc je n’insiste pas )
il y a UNE digue (une en fait ) à la pointe de ’l’Aiguillon .Cette digue était surveillée .Le choc a été trop fort [url]http://www.capital.fr/immobilier/actualites/les-risques-d-inondations-a-la-faute-sur-mer-etaient-connus-482072[/url]
L’ aiguillon ville n’est pas séparé du Lay par une digue ( donc aucune séparation ) L’ eau est entré par la rive du Lay ( en ville ) et est venue par derrière de la pointe de l’Aiguillon puisque là la digue avait cédé .
L’Aiguillon a été encerclé par deux flux .La Faute est séparée du Lay par une butte récente en bon état (butte longue d’une certaine distance et qui donc à un moment cesse )
Butte de disons 2 mètres de haut ... mais par rapport à quoi ? Par rapport aux crues maximales du Lay, ça devient « à peine au dessus du niveau du Lay »
. Le maire dit que la butte n’ a pas cédé mais a été submergée , c’est possible (en tout état de cause elle n’était pas assez haute )..
Mais en fin de butte, au niveau du port de plaisance, il y avait passage aisé pour le Lay .( et c’est là que les lotissements ont été submergés par deux mètres d’eau )
Il aurait fallu une butte plus haute et qui aille très très au loin et sans aucun passage bas (de convenance ).A la Faute côté mer les dunes de sables ont résisté.
Résisté quand il y en avait ! au niveau de la belle henriette il n’y en a pas et la mer à ouvert une brèche .Quand va-t on réaliser qu’ il faut relever les dunes ( donc y toucher ) et ne pas y laisser de passage de convenance ( pour les plagistes par exemple )
Non mais ça j’ y tiens et étant néanmoins écologiste je dis que là il faut forcer la nature .
hks
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Un grand merci, HKS, pour toutes ces précisions qui nous montrent, à l’évidence, que la problème de la protection des habitations n’a pas été pris en compte avec la rigueur nécessaire dans ces deux communes.
Soit il ne fallait pas construire là, soit il fallait prendre en compte toutes les composantes et se protéger en conséquence des flux d’où qu’ils viennent, y compris en endiguant le Lay !
Manifestement cela n’a pas été fait, sans doute pour une double raison financière : faire entrer de nouvelles recettes fiscales dans les caisses des municipalités, maintenir les investissement de protection à un niveau supportable par les communes, autrement dit à un niveau insuffisant !
Bonne journée. -
je viens de passer une semaine a la Faute et l’Aiguillon pour des raisons professionnelles qu’il ne m’appartient pas de développer ici et c’est banalité et évidence d’évoquer le coté éprouvant de ces derniers jours qui m’a fait réagir à l’exploitation d’une phrase tronquée et relever la porté réelle de ce genre de « débat » defouloir ..
les digues ?
partiellement détruites et en reconstructions mais cela , c’est aussi dans les journaux depuis lundi
le rejet des responsabilités entre les representant de l’état et les elus locaux ?
les conséquences d’antagonistes entre couleurs politiques opposés qui prennent le dessus sur des raisonnements rationnels et l’évidence de rapports techniques
Ne les accablons pas à cette heure et gardons nous de tout jugement hâtif mais je n’aimerais pas être dans la peau de certain
Il est plus que probable qu’il y aura des suites judiciaires
Et de toute façon,des familles se porteront très prochainement partis civiles-
Oui, Lokerino, il est évident que tout cela donnera lieu à des actions judiciaires comme le montrent d’ores et déjà l’annonce de poursuites de la part d’habitants de cette commune mais aussi la révélation hier dans les médias de soupçons de « prise illégale d’intérêt » envers la 1ere adjointe de La Faute qui aurait délivré des permis de construire en faveur de son fils, agent immobilier dans la même commune.
Tout cela sera, à n’en pas douter, très pénible pour les habitants de cette localité, mais c’est malheureusement devenu inévitable.
Bonne journée. -
bonjour fergus
c’est un illusionniste il devait vouloir être artiste et il s’est trompé de cirque.
en 2012 si ses opposants font comme toi, l’on n’a pas finit d’en entendre, avant hier il en à dit une énorme en disant vouloir redresser l’industrie de 25%. tu me dira il explique que l’on garantie les emplois en donnant de l’argent aux riches et l’opinion l’accepte pourquoi se priverait-il.
cordialement.
-
Salut, Ddacoudre.
Comme je l’ai écrit plus haut dans un autre commentaire, le temps n’est plus à la fête pour l’illusionniste car ses tours sont désormais éventés et ne leurrent plus que les plus naïfs.
En outre, Sarkozy ne fait même plus rire ses adversaires avec ses rodomontades tant il est devenu pathétique et tant il navigue désormais à vue en godillant à la recherche d’un cap perdu.
Pour ce qui est de l’industrie, je suis très dubitatif sur les chances de redresser une situation de déclin qui s’est nettement accélérée depuis 2002. Que pourra le milliard que Sarkozy entend injecter sous diverses formes dans la reconquête d’un secteur abandonné par ses propres amis ? Et comment ne pas considérer cette somme comme dérisoire en regard de l’objectif poursuivi et par comparaison avec les restaurateurs qui, eux, ont bénéficié de 2,5 milliards d’euros sans obligation de contrepartie ?
Bonne journée. -
Bonjour
Apres la lecture de votre article et des reactions qu’il a suscite,je voudrait juste
rappeler que l’electorat francais a une tres forte sensibilite au sens du vent,et qu’il a les politiques qu’il merite.-
Bonjour, Ravachol.
Vous avez raison, mais la situation qui est en train de naître est sensiblement différente car Sarkozy avait suscité de grands espoirs, à grandes promesses démagogiques sur l’emploi, le pouvoir d’achat et la sécurité chez les personnes âgées et les ouvriers. Il est en train de se couper de ces électorats (il perd pied même chez les agriculteurs) et aura beaucoup de mal à les reconquérir en totalité en 2012 avec de nouvelles promesses qui seront largement contredites par un bilan calamiteux. Une reconquête par conséquent très difficile. Et pour cause : les cocus gardent en général une dent contre celui qui leur a fait pousser les cornes ! -
La prochaine fois, il nous balancera qu’il faut rendre innondables, les zones constructibles.
Au point ou nous en sommes, plus rien n’est étonnant.-
Vous avez raison, Kalon, on peut tout attendre d’un homme qui confond sa fonction avec celle de camelot.
Bonne journée. -
Une bonne question que souléve un des commentateurs est : Exisqte t’il un plan d’urgence en cas d’innondation d’une centrale atomique ?
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Le nabot a toujours été un éjaculateur précoce surtout dans ses parlottes car on ne peut pas appeler cela des discours.
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Bonjour, Curieux.
Je n’avais pas pensé à ça, mais la formule est jolie. Et, à bien y réfléchir, plutôt pertinente ! -
en 99 , la centrale du Blayais ( Braud et St Louis , Gironde ) est passé très près de cela
Le coef de marée était de l’ordre de 65/75 avec un supérieur à 100 ( jusqu’à 118 cette semaine...) elle aurait forcement été inondée
Depuis 99 , il y a eu un renforcement de digues et l’étanchéité de l’installation
Est ce suffisant ? Est ce entretenu ? Il faut faire confiance à ces messieurs de l’administration et au dirigeants d’edf , tout comme pour la distribution des pastilles d’iodes selon une logique toute aussi administrative
sic !, dormez tranquilles
Quand a la phase de Sarko, a qui effectivement , par ailleurs on peut reprocher beaucoup de chose, et si ce n’était pas aussi idiot que cela ?
Parce qu’il faudra bien trouver la solution !
petit a petit l’émotion disparaîtra et nous serons toujours confrontés a la pression immobilière sur le littoral puisque c’est une constante de l’installation des français ( surtout retraités) en bord de mer.
Alors oui ! pour éviter les dérives qui aboutissent a ces drames pourquoi ne pas imaginer une approche intermédiaire conduisant à une réflexion d’habitat adapté a la situation ?
Et ce n’est clairement pas le cas des maisons basses de plein pied vendéennes-
Merci, Lokerino, de nous rappeler l’accident évité de justesse à la centrale du Blayais pour cause d’inondation. Je présume que toutes les leçons ont été tirées de cet évènement qui n’auarit jamasi dû se produire si la centrale avait été construite en tenant compte d’une élévation du niveau des eaux liée à la conjonction de plusieurs éléments. Aucun risque de cet ordre n’est semble-t-il possible à Flamanville où la hauteur d’implantation de la centrale et les protections dont elle dispose met les installations sensibles à l’abri d’une catastrophe liée à la marée. Il est vrai que la centrale de Flamanville est adossée à une falaise granitique contrairement à celle du Blayais.
Pour ce qui est des côtes, je pense, comme Philippe de Villiers (une fois n’est pas coutume), qu’il faut arrêter les conneries et, comme lors des siècles passés, construire à une hauteur suffisante (3 ou 4 mètres suffisent) pour se mettre à l’abri, ce qui était naguère le cas des communes de Vendée et de Charente. Il est à cet égard beaucoup plus agréable de voir, de sa maison, la mer au delà d’espaces naturels constitués de marais et de prairies que de ne pas la voir du tout derrière une digue ! -
De Villier réagit un peu en caricaturant son propre personnage ! Il faut qu’il aboie et montre la fermeté naturelle que l’on « attend » d’une certaine droite réactionnaire ...
il a un sale problème de santé à l’oeil et on lui concédera quelques excuses mais il n’a pas vu la réalité du terrain
Même s’il y a eu des dommages dans des centaines de maisons à la Faute, il y en aura seulement un poignée dont les structures sont touchées ( restons prudent tout n’est pas encore accessible ) et dont les assureurs accepteront une « perte totale »
Les autres seront réparées !!
Alors si Mr De Villiers veut faire payer au contribuables vendéens le rachat de quasiment un village entier , alors sa carrière risque de se terminer plutot que prévu....
Le rafistolage des digues coûtera moins cher . !-
De Villiers se donne à l’évidence le beau rôle dans cette affaire. Cela dit, je persiste à croire qu’il n’a pas tort sur le fond et que des décisions drastiques devront être prises dans l’avenir.
Un reportage diffusé hier soir à la fin du magazine Thalassa lui a d’ailleurs donné raison en montrant sur le terrain de différentes régions françaises les conséquences catastrophiques qu’aura, si elle se confirme, la montée du niveau des eaux dans les prochaines décennies, chaque dizaine de centimètres supplémentaires de cote de marée multipliant les risques de submersion ou de destruction des ouvrages et l’inondation, non seulement de quartiers, mais de villes entières comme Cayeux ou certaines villes littorales du Languedoc construites quasiment au niveau de la mer. -
Je trouve la proposition « il faut rendre constructible les terrains inondables » plus intelligente que la proposition inverse « il faut inonder les terrains constructibles ».
Mais ce n’est qu’un avis personnel.
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Bonjour, Le péripate.
Amusant ! Mais aussi pervers car « inonder les terrains constructibles » serait directement la conséquence de « construire sur des terrains inondables » !
@ Calmos que je salue également : « faire chier le président » est peut-être un objectif pour certains. Ce n’est en tout état de cause pas le mien, et je serais ravi de soutenir son action si elle était pertinente (ce qui n’est le cas que sur de très rares sujets) et s’il n’agissait pas de plus en plus comme une girouette affolée. Dernier exemple en date : les agriculteurs auxquels Sarkozy a promis hier de manière démagogique (et irresponsable) d’assouplir les contraintes environnementales décidées à leur encontre par le Grenelle de l’environnement. Des décisions qu Sarkzoy avait pourtant saluées en leur temps comme de décisive avancées. Par quel vent sera portée demain la girouette qui nous gouverne si mal ? -
Pourquoi on construirait pas des maisons flottantes ?
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Salut, Capitaine.
Au delà des bateaux habités dans de nombreux lieux d’Asie, l’idée n’est pas si farfelue qu’elle en a l’air au premier abord. Il suffirait en effet de construire des maisons flottantes sur des pilotis le long desquels elles coulisseraient à la manière des pontons dans les ports. Encore faudrait-il les construire dans des bassins protégés car une exposition aux fureurs de l’océan leur serait rapidement fatale.
Merci de votre contribution au concours Lépine de l’insubmersibilité, Capitaine. Personne je vous soutiendrai lors du vote final !
Bonne journée. -
Erratum : Personnellement, je vous soutiendrai...
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Des maisons flottantes à gonfler à l’ hélium en cas de d’ arlette météo ...
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Je n’ai pas retrouvé cette déclaration de N.S.. Dans le discours du 03/03/2009 , il n’y a pas trace de ces propos :
http://www.elysee.fr/documents/index.php?mode=cview&cat_id=7&press_id=2384&lang=fr
A une autre date, peut’être ?-
Bonjour, Deds.
La palme de l’attention vous revient sans contestation possible. Ce discours de Sarkozy a en effet été prononcé le... 20 avril 2009 à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine.
Je prie tous les lecteurs d’AgoraVox de bien vouloir excuser cette regrettable coquille ! -
Ceci n’enlève rien à la valeur de votre article !
Et merci pour la précision. ! -
Mais je bats ma coulpe, Calmos, je me fouette jusqu’au sang en des mortifications méritées, tel Jean-Paul II se flagellant pour entendre crier les foules... « Maso, subito ! »
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à Fergus
Je lis peu sur Agora Vox , le sujet m’intéressait ( par force )
Les lecteurs assidus penserons à vous pour le prix de la courtoisie ,de la politesse et de l’amabilité .
( vous êtes nominé ) -
Un grand merci à vous, Hks, mais je ne revendique aucune distinction. Cela étant, je souhaiterais que les débats puissent se dérouler, en toutes circonsatnces et sur quelque sujet que ce soit, sans l’animosité que l’on ressent parfois et qui finalement dessert tout le monde.
Bonne soirée. -
Ah, voilà !
C’est en fait le discours du Mercredi 29 avril 2009 prononcé à la Cité de l’architecture et du patrimoine, sur le Grand Paris.
Le lien :
http://www.elysee.fr/documents/index.php?mode=view&lang=fr&cat_id=7&press_id=2583
Dans le document PDF, le passage concerné se trouve à la page 8, à partir de la ligne 29 !-
Amusant : en fouillant sur divers sites, j’ai trouvé les dates des 20, 21 et 29 avril !
Merci pour le lien.
Bonne journée. -
Bonjour Fergus,
En fait la bonne date du discours c’est le 29 avril 2009, sur le Grand Paris.
Le lien :
http://www.elysee.fr/documents/index.php?mode=view&lang=fr&cat_id=7&press_id=2583
Le passage que vous citez est à la page 8 du document en PDF, à partir de la ligne 29.
La lecture dans le contexte est intéressante...-
Bonjour Fergus.
Peut-être qu’un jour les citoyens de ce pays comprendront que nous ne pouvons pas tous habiter au bord de la mer et si nous avions des élus responsables capables de dire non ! nous n’en serions pas là !-
Bonjour, Gruni.
Entièrement d’accord avec vous. Et cela vaut pour les constructions montagnardes en zone avalancheuse.
Espérons que cette catastrophe très médiatisée ouvrira les yeux des pouvoirs publics et limitera dans l’avenir les complicités objectives entre promoteurs et élus locaux. Mais, sauf à légiférer de manière draconnienne, je n’y crois guère tant les enjeux financiers sont importants et la mémoire des hommes très courte ! -
Bonjour Fergus
Merci pour cet article
Y a t-il quelqu’un qui serait capable de réaliser une compilation des meilleures phrases « décalées » de not’président ?-
Bonjour, Michel.
Des auteurs se sont déjà livrés à cet exercice, de manière générale ou en ciblant des thèmes plus précis, mais je n’en ai malheureusement pas gardé les titres. Cela dit, il me semble évident que les spécialistes du genre (Imhotep par exemple) remettront l’ouvrage sur le métier, ne serait-ce qu’en raison de la fabuleuse capacité qu’a Sarkozy de renouveler sans cesse le genre.
Ses positions de samedi sur les rapports des agriculteurs aux contraintes environnementales décidées lors du Grenelle de l’environnement sont à cet égard une nouvelle démonstration que la girouette qu’il chevauche est de plus en plus affolée par les changements du vent . Mais ce sont les Français qui ont le tournis, et ils supportent de plus en plus mal la migraine qui en résulte ! -
http://www.maitre-eolas.fr/post/2010/01/23/Française-un-jour%2C-Française-toujours
Postlude,
En guise de voeux judiciaires, je vous disais souhaiter plus de Fraternité, par exemple pour “des citoyens libres et égaux en droit qui ne doivent pas être sommés d’aller demander à un juge de vérifier leur nationalité quand il n’ont jamais pensé en avoir une autre que celle de France, quoique leurs aïeux n’y soient pas nés.” Quelque jours plus tard une pétition [fr] reprenait l’idée pour contester l’application du décret n°2005-1726 [fr] sur la délivrance des passeports. Et je m’imagine un instant, greffier en chef du tribunal d’instance de Paris 17e (lieu de naissance), ou de Paris 8e (résidence), recevant la demande de délivrance d’un certificat de nationalité française émanant de Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa et lui faisant réclamer :
- les références exactes du décret de naturalisation de son père, pour vérifier qu’il est postérieur à sa naissance,
- l’acte de naissance de sa mère, née d’un père né à l’étranger
- la preuve de la nationalité de son grand-père maternelle pouvant être :
- les références de son décret de naturalisation
- ou la copie de la page du registre de recrutement de sa classe et de son canton ou son livret militaire !
- l’acte de mariage de sa mère pour vérifier qu’elle n’a pas répudié sa nationalité française
Alors cher Président, vous dont les aïeux paternels hongrois protestants ont été anoblis au XVIIe siècle pour avoir aidé à bouter l’ottoman musulman hors de Hongrie, cet ottoman qui protégea malgré tout par le statut de dhimmi [fr] vos aïeux maternels juifs de Salonique, chassés du Royaume d’Espagne en 1492, vous qui n’avez que Sermérieu [fr] comme Roche de Solutré [fr] pour votre pèlerinage identitaire, à moins que vous ne vous attachiez à Marcillac - La Croisille [fr], vous souvenant de la protection que ses habitants leur offrirent durant la période de l’Etat Français où votre mère et son père étaient déchus de leur nationalité, car regardés comme juifs qu’ils n’étaient pas de confession, j’aimerai vous entendre évoquer par ces racines ce que vous apportez à la France par votre nationalité, et je ne parle pas de la possibilité votre élection à la Présidence de la République ? Faut-il donc au lieu de cela que je n’ai à écouter que Besson ? Triste époque.C’est de la tragi-comédie ! Notre cabotin Naboléon est plus que convaicant quand il nous joue l’amour, la sincérité, la conviction... Nationalité, laïcité et religions, immigration tourmentent sérieusement son esprit... à 55 ans.
Le cadre familial, l’école privée, l’encadrement socio-politique par les corses et Pasqua n’ont pu « maturer » l’ado intrépide, mal dans sa peau.
J’entends par cabotins les pitres du monde ou d’ailleurs.
Maupassant, Notre cœur, 1890, p. 456. -
Salut, Brieli.
Ce texte, et le lien d’où il est tiré sont fort intéressant et nous éclairent sur les origines et le parcours de la famille de notre Chouchou national, mais ils n’ont qu’un très lointain rapport avec le sujet ; ne crois-tu pas ? A moins que quelque chose m’ait échappé...
Bonne soirée. -
Cabotin et menteur ... voilà comme il transparait quand il n’en a rien à cirer. D’ailleurs ces aléas météo se règlent à l’échelon local, force manigances, contrats verbaux et bakšīš...
Pour une « meilleure » mécanisation, on a supprimé -et autorisé les terrasses des collines sous-vosgiennes
voir http://www.alsace.ecologie.gouv.fr/UserFiles/File/Rapport_BasRhin_2005_IMFS lit.pdf
par contre : très efficace et redoutable quand la question le concerne. Et fait que ces thèmes plaisent... Pas innocents les choix. La paysannerie ça eut payé électoralement, ça paye plus : et derechef pRINZ-Président ne fait plus l’ouverture du salon de l’Agriculture.
Du sarko en direct, conférence de presse du jour du soir
http://www.megatv.com/megagegonota/summary.asp?catid=17571&video=0
UN journaliste GREC demande vers 29.59 sur la vidéo
A Papandréou pour combien de temps les mesures seront en vigueur et s il y aura de mesures supplementaires
à Sarko :.il y a des hommes politiques en Europe qui disent à la Grece : vendez quelques iles de la mer Egee pour diminuer la dette de la Grece....
Et vous monsieur le Président vendriez vous l Alsace aux allemands pour diminuer la dette publique de la France ?
Réponse Sarko
continue la réponse du PM grec (en ce qui nous regarde le gouvernement grec a pris de mesures très strictes mêmes sévères pour repondre à la crise.
le peuple proteste mais c nécessaire la prise de telles mesures... )il faut soutenir la Grèce, que la France est solidaire, que la France s’attaquera aux spéculateurs qui font mal à la Grèce etc....il ne répond pas à la question posée.
Tiens donc...
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@ Brieli.
« Cabotin et menteur », notre Prinz-Président, comme tu l’appelles, nous sommes entièrement d’accord sur ce point.
Pour ce qui est de la Grèce, il est vrai que Sarkozy a répondu à côté de la plaque et d’une manière si nébuleuse concernant le fond de sa pensée (mais en a-t-il une sur le sujet ?) que les commentateurs se perdent en interprétations.
Entre ce flou et le retournement de veste annoncé vis-à-vis des contraintes imposées aux pollueurs agricoles par le Grenelle de l’environnement, notre monarque a franchi ce week-end de nouveaux pas dans le brouillage d’un message pourtant déjà très inaudible.
Bonne journée. -
Pour rendre inconstructible des terrains innondables il fallait investir dans la construction de digues. Mais nous nous payons avec des mots et le résultat c’est que nous prenons l’eau
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Bonjour, Moebius.
Pour rendre « construtible »...
D’accord avec votre conclusion qui résume à elle seule l’essentiel de la politique conduite en France depuis des années : beaucoup de discours et très peu d’actes en dépit de nombreuses lois qui ne visent qu’à étayer la communication (propagande ?) mais restent de facto lettre morte en termes d’effets sur le terrain.
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