Il faut sauver le grand hamster
Ce charmant petit animal est, pour un ensemble de raisons, le mammifère le plus menacé de France. D’ores et déjà, il n’est plus présent que dans une vingtaine de communes d’Alsace. Sommes-nous condamnés à voir les derniers hamsters se replier définitivement de l’autre côté du Rhin ? Peut-être pas, car des associations se mobilisent pour inciter les pouvoirs publics à prendre les mesures qui s’imposent. Soyons les plus nombreux possible à leur apporter notre soutien...
Avant toute chose, rappelons ce qu’est le grand hamster ou hamster d’Europe, appelé parfois « cochon des blés ». De son vrai nom Cricetus cricetus (il constitue la seule espèce de son genre), ce superbe rongeur tricolore dont le pelage comporte en général du blanc, du roux et du noir mesure au maximum 30 cm de longueur, queue comprise, pour un poids maximal de 500 g. Omnivore, ce sympathique animal aux allures de peluche se nourrit principalement de tubercules, de fruits, de vers, de mollusques et d’insectes. Très craintif, il ne sort de son terrier qu’à la nuit tombante, ce qui rend son observation peu aisée. Du milieu de l’automne jusqu’au milieu du printemps il hiberne dans des terriers profonds d’au moins 1,5 m où il a préalablement stocké des réserves de nourriture ; l’été, il préfère un habitat plus proche de la surface (environ 50 cm). Dans la majorité des cas, c’est dans le sous-sol sédimentaire lœssique des plantations céréalières ou fourragères de type légumineuses (trèfle, luzerne, vesces) qu’il aime se réfugier car il y trouve tout à la fois un garde-manger et une protection visuelle contre les prédateurs. Résolument polygame, le grand hamster se reproduit à raison de deux ou trois portées par an.
Nuisible en 1937, protégé en 1993
Pour en savoir plus sur le grand hamster et les menaces qui pèsent sur sa survie en Alsace, lire l’excellent article publié par Lucas Ferrari le 30 mars 2010 sur le site Éco Révolution. Voir également le non moins excellent reportage d’Alsace 20 réalisé en 2009 ainsi que le récent (13 septembre) reportage réalisé par France 3 Alsace. Au delà des mesures d’ores et déjà actées pour limiter l’impact des grands travaux sur le biotope du grand hamster, il y est question de la sanctuarisation de 9000 ha de cultures agricoles compatibles avec le mode de vie du rongeur menacé. Cela sera-t-il suffisant pour permettre à cet habitant de nos campagnes venu des lointaines steppes de l’Est de se maintenir en Alsace ? Espérons-le, mais cela implique que chacun comprenne que la cote d’alerte étant déjà franchie depuis longtemps, seule une mobilisation de tous permettra d’éviter l’extinction de l’espèce dans notre pays.
92 réactions à cet article
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Cet article est tout naturellement dédié à Brieli dont ne doute pas qu’il apportera d’utiles et intéressantes précisions à ce dossier qu’il connait bien mieux que moi.
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Bonjour, Mascarille.
En fait, cela fait un an que j’avais cet article en projet, toujours différé pour cause d’emploi du temps chargé. Je m’en acquitte aujourd’hui avec un grand plaisir tant il me semblerait dommage de voir le hamster quitter notre pays. -
Bonjour,
Moi-non plus : j découvre, merci.
Hamsters, écureuils, chauve-souris... Il semble bien que quelque chose se passe ou s’accélère, va savoir...
Tiens, j’y pense, pas vu de grands lézards cette année... 1ère fois. -
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Salut, Manu.
Parles-tu du grand lézart vert ou du lézard ocelé ? Deux espèces que je vois également de moins en moins souvent lors de mes randos, et c’est bien dommage.
Bonne journée. -
je parle du lambert (mot nissart ?) un lezard vert pouvant atteindre 30 cm, fréquent jusqu’alors dans l’arrière pays niçois. Pas commode, le lambert, il crache et s’il vous attrape le doigt, il ne lachera pas : il n’y a plus qu’à lui couper la tête et recoudre le doigt... Y’en avait plein avant, et pas vu un seul cette année... image
Par contre cet étét à la Guimorais, sur l’île Besnard, j’ai vu une merveille d’un vingtaine de centimètres, un lézard marron, noir et blanc dessus avec des écailles bleues sur les flancs... là. magnifique ; mais là aussi les locaux m’ont dit qu’ils devenaient de + en + rares...
Mais la grosse angoisse reste à propos des chauve-souris (ratapinhata en nissart) et pas que par chez nous. Du Lot à la Savoie elles disparaissent apparemment par colonies entières, et des amis m’ont signalé le m^eme phénomène... au Québec !
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Bonjour, Romain.
Je ne sais pas si l’on peut mettre en avant le spécisme pour expliquer la plupart des actions humaines préjudiciables aux espèces animales. Bien souvent l’homme n’agit pas en effet en fonction d’une approche spéciste impliquant la supériorité sur l’ensemble du règne animal, mais en fonction d’intérêts triviaux qui déterminent un comportement prédateur non lié à cette forme de philosophie écoeurante. -
Vous me faites penser aux abeilles...
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@ Manu.
Merci de me remettre en mémoire le nom « lambert » pour le grand lézard vert. Très joli ce lézard de l’île Besnard, mais je ne l’ai pas rencontré la dernière fois que j’y suis allé, il y a environ deux semaines ; il est vrai qu’il faisait encore trop frais pour qu’il se réchauffe sur les rochers. (Rien à voir : es-tu allé voir les rochers sculptés de l’abbé Fouré, juste en face, à Rothéneuf ?)
Il est vrai que les chauves-souris disparaissent très rapidement, et c’est un crèvecoeur tant ces animaux sont intéressants et spectaculaires dans leurs vols hyper rapides à la tombée de la nuit. Des chauves-souris, on en trouvait naguère jusque dans les greniers où elles se rassemblaient parfois pour hiberner ; il était alors possible de leur caresser le poitrail pour profiter de l’extraordinaire douceur de leur pelage. Souvenirs... -
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Bonjour, Lulupipistrelle.
Avec un pseudo pareil, difficile de ne pas être sensibilisé au sort des chauves-souris. Puisse la raréfaction de ce petit animal n’être que passagère... -
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Bravo, Romain !
Un jour, en Cornouailles, j’ai vu une femme d’une cinquantaine d’années remonter sa robe jusqu’à mi-cuisses pour entrer dans les eaux d’un petit port ou un caneton était menacé par un cygne. Cette brave Anglaise très digne a sauvé le caneton en éloignant le cygne sous les applaudissements du public massé le long du quai. Typiquement britannique !
Dommage qu’une partie de ceux qui applaudissaient et qui sont de fervents supporters du néolibéralisme ne lèvent en revanche pas un petit doigt pour venir en aide aux SDF, eux aussi menacés dans leur existence.
Bonne journée. -
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pipistrelle... tombée de la charpente de la terrasse, elle ne s’est pas même réveillée, jamais vue d’aussi prêt, la ratapinhata...
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Le connard de service, suivez mon regard... est encore passé : je suis moinssé partout, mdr...
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2500 euros une vache ! Dia ! elle était en or massif ! Vous allez faire croire que les éleveurs se les font en or !
Quelle désinformation ! -
@ Alinea et Romain.
Le fait est qu’une vache ne vaut pas cela, mais au maximum 1000 euros, et encore dans une race à viande du type limousine. 2500 euros, c’est plutôt le prix d’un taureau jeune.
Cela dit, ces histoires de vaches en cavale me réjouissent tant qu’elles ne débouchent pas sur une fin dramatique. Cela me rappelle quelques épisodes que j’ai connus en Auvergne lorsqu’un troupeau s’évadait d’un pâturage, parfois en ayant forcé une clôture. Par chance, les bêtes étaient en général retrouvées non loin, parfois à un ou deux km. Mais quelle galère pour les ramener après qu’elles aient humé le parfum de la liberté !
Bonne nuit. -
Oui, enfin, Fergus, les automobilistes sont bien des cons, inattentifs et irresponsables : une vache, ce n’est pas un lièvre qui vous file entre les roues !!
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@ Alinea.
Pas si simple. Par expérience, je sais qu’une vache « évadée », et par conséquent stressée, a parfois tendance à changer brusquement de trajectoire dans un vieux réflexe d’animal cherchant à échapper à un prédateur.
Bonne journée en Camargue. -
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@ Romain.
Nous sommes tous, peu ou prou, des schizophrènes. Lorsque nous nous apitoyons sur ces animaux vivants que nous retrouverons plus tard dans nos assiettes, mais aussi, pour ne citer que cet autre exemple, lorsque nous sommes choqués part les conditions de travail scandaleuse d’ouvriers dont nous achetons les productions à bas prix.
Rien n’est simple, mais cela n’empêche pas, sinon de renoncer à tout, du moins d’avoir conscience de ce qui se passe en amont, la conscience étant le début de la raison.
Bonne soirée.
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Au moins il n’est pas menacé ailleurs. La France est un pays où il est agréable d’observer la faune, qui est très variée. Mais c’est pas comme un safari, c’est sûr !
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D’accord que la France est encore relativement préservée. Néanmoins je ne peux que constater un appauvrissement général de la faune. Quand j’étais jeune, les grillons étaient surabondants et enchantaient les fins de journée, les papillons et les chenilles pullulaient. Les fourmis, lézards et escargots aussi. Les oiseaux également.
Maintenant les grillons ont disparu. Il reste encore quelques sauterelles. Les escargots sont de moins en moins nombreux. Les moineaux ont disparu. Remplacé par d’autres espèces pendant un temps (merles) mais qui depuis quelque temps sont aussi moins nombreux. Je n’entends plus la chouette hulotte la nuit.Le seul avantage est qu’on se fait moins bouffer par les moustiques la nuit.Bref, on est très mal barré.. -
Bonjour, Médy.
Le fait est que le grand hamster n’est pas menacé d’extinction ailleurs, mais lesw populations régressent pour les mêmes raisons que chez nous.Des lieux d’observation des animaux sauvages, il en est quelques-uns de remarquables en France. Mais cela vaut surtout pour les oiseaux. Je pense notamment aux observatoires du Marquenterre et au superbe parc ornithologique du Tech sur le bassin d’Arcachon. Pour les autres animaux, le mieux est de prendre son sac à dos, de marcher et d’observer la nature en respectant un maximum de silence, et là bonjour marmottes, bouquetins, chamois, cerfs, chevreuils, renards, ragondins et même castors, sans oublier les oiseaux et les insectes...
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Bonjour, Gollum.
Vous avez oublié les écrevisses, autrefois si nombreuses dans nos rivières avant les rejets venus des usines et des laiteries.
On ne peut, malheureusement, que partager ce constat désolant. Certes, il y a eu (et il y a encore) des efforts de réintroduction d’animaux tels que le lynx ou le vautour (cf. mon article récent sur le Causse Méjean), mais cela ne suffit pas à compenser les baisses d’effectifs de dizaines d’espèces impactées par l’activité humaine. -
écrevisses et anguilles ces « charognards » pullulent.....
à part qu’on ne sache plus les prélever
les écrevisses ( cf les rats musqués, les ragondins ,les lapins, les poissons-chats,.....)
http://www.youtube.com/watch?v=o2_YVEIq0Gc&feature=related
coupons court
au mythe de l’anguille et la mer des Sargassesle vieux sage Dr Roland Bellet
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@ Brieli.
Que l’écrevisse soit une espèce invasive en Louisianne ne signifie pas qu’elle est de retour massivement en France là où l’on en trouvait à profusion dans les années 50 ou 60. Certes elle est de retour dans certaines rivières mieux protégées, mais on est bien loin des effectifs du passé.
J’ai déjà lu des articles sur le « mythe des Sargasses » et je crois effectivement qu’il est mis à mal à juste titre, non seulement par des professionnels de la mer en zone côtière mais aussi par des scientifiques. Le feuilleton est sans doute appelé à rebondir... -
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@ Lulupipistrelle.
Il est possible localement que l’écrevisse de Louisianne ait contribué à cette disparition, mais cela n’a pas été déterminant dans les régions où elle s’est acclimatée, les populations de notre bonne vieille écrevisse (beaucoup plus goûteuse que l’américaine) ayant chuté bien avant dans la plupart des cas.
A noter que les régions du grand sud-ouest, les plus concernées par le développement de cette espèce invasive, sont aussi grosso modo celles qui souffrent de la présence d’un autre animal invasif et dangereux pour les équilibres écologiques : le crapaud buffle. -
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Fergus : permettez-moi de vous contredire sur les écrevisses ; celle dont je vais parler est dite « américaine », n’a pas besoin d’eau claie et elle est parfaitement invasive : dans les mares de ma manade, elles ont tué les roseaux ; font des trous dans les aplombs des mares, au risque de les faire ébouler ; nous en sommes à plus de 2000 « récoltées » depuis août !
Un vrai panier de crabes !!
Quant au hamster, j’ignorais qu’il fût autochtone en Alsace.
Mais ? Que peut-on faire ?
Vous ne dites pas s’il est « braconné » ou s’il meurt de manque d’espace !
Qu’en dit « La Hulotte ? » -
Bonsoir, Alinea.
L’espèce d’écrevisse qui sévit en camargue est sans doute la même que celle dite de Louisianne (ponctuée de points rouges). Si j’ai bien compris, elle serait à l’aise dans les eaux plus ou moins saumâtres du delta ?
A ma connaissance, le hamster n’est pas braconné. Eu égard à l’effectif restant, ce serait une catastrophe de plus.
Qu’en dit La Hulotte ? Ma foi, je n’en sais rien, n’ayant plus lu cette publication depuis des lustres. Mais vous faites bien de l’évoquer, peut-être prendrai-je un abonnement. -
Danke schön Fergus ! veelmols Merci !
merci beau kou !!
ce d’autant plus que le Hamster est dans l’actualité du jour
je vous convie tous de feuilleter la brochure sur papier glacé distribuée ces derniers jours par
la Chambre de Commerce -CCI du Bas Rhin et de Strasbourg
http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2012/09/28/societe/la-chambre-de-commerce-veut-ressusciter-le-gco/l’objet de la visite parisienne :
http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2012/06/29/operation-deminagenb : cette semaine notre Seb- la mascotte des DNA
le grand show
http://www.alsace20.tv/VOD/News/SLG/Le_collectif_Ras_le_rallye-ZHjK4agxNWa fond l’ ALSACE pour information
Le GCO et le Hamster ’étaient exclus d’office du célèb Grenelle -Environnement !
qu’on se le dise-
Bonjour, Brieli.
Eh bien, voilà des liens qui complètent très utilement cet article. Je n’ai pas encore tout lu, mais je ne vais pas manquer de le faire rapidement.
A plus tard. -
Brieli.
Interessant, merci. Je viens de partager cet article sur les exploits de la société Loeb. -
toute fraîche toute chaude
la soupe que le Crédit Mutuel nous sert quotidiennement
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Birieli,
je note que cette feuille de chou qui vous est probablement chère, écrit, je cite : «
»En attendant, un conseil à l’auteure de cette bévue, vite, retourne au Bled !
Note : pour cela, nul besoin d’un billet d’avion, ni d’un passeport…
Un centre de documentation ou une bonne librairie scolaire suffit.«Bref, un site qui ne cache pas sa »préférence raciale", hein ?
ps. Ce n’est pas moi qui ai souligné en gras, c’est tel quel dans le torchon proposé par Brieli.
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Bonjour Fergus,
désolé d’entrer ici par la petite porte, mais je voulais signaler que Brieli, lui, est entré par la grande porte pour nous fourguer sa propagande frontiste.
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Bonjour, JL.
Pourquoi chercher des connotations frontistes là où l’interpellation ne vise, à mon avis, qu’à faire un bon mot en incitant les rédacteurs des DNA à plus de rigueur dans l’écriture de leurs articles. Et pour cela, quoi de mieux que ce bon vieux Bled sur lequel nous avons tous planché durant notre enfance ? -
@ Brieli.
Je constate avec inquiiétude que le projet de GCO tient encore la route, la CCI n’ayant manifestement pas lâché le morceau malgré l’opposition de Ries. A suivre...
Pour ce qui est du Rallye d’Alsace, je fais évidemment partie de ceux qui s’élèvent contre l’organisation de tels évènements. Entendre dire que l’on peut sérieusement parler d’un évènement sportif « éco-responsable » est une foutaise et une insulte à l’intelligence.
Quant aux autorisations d’atterrissage d’hélicos VIP donnée par la préfecture, on en reste carrément pantois ! -
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Je ne connaissais pas ce petit animal, merci de votre article.
En ce qui concerne la disparition de la faune, mon père, 85 ans et pourtant pas le genre à perdre du temps à contempler la nature, a remarqué qu’il n’y avait presque plus de papillons à la campagne. Parait qu’ils pullulaient au-dessus des champs dans sa jeunesse.
Dans les sols cultivés, la densité de vers de terre (nourriture de nombreux mammifères et oiseaux) qui avant se comptait en tonnes, se mesure maintenant en kilos, c’est dire !
L’agriculture est en cause bien sûr, mais les particuliers ne sont pas en reste : eux aussi déversent des quantités invraisemblables de cochonneries sur leur lopin de terre (ah, l’anti-limace, le Roundup, le spray anti-puceron).
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Bonjour, Zenzoe.
Votre père a raison concernant les papillons. Quand j’étais petit en Auvergne, il en existait de très nombreuses espèces dont la plupart ont aujourd’hui disparu. Les piérides et les vanesses étaient en particulier si nombreuses que l’on trouvait jusque dans les granges et les greniers des maisons.Vous avez raison de souligner que les agriculteurs ne sont pas les seuls responsables, n’oublions pas les industriels et même des arrtisans pas toujours très respectueux de l’environnement ; quant aux particuliers qui n’hésitent pas à utiliser de sproduits chimiques pour leur jardin, c’est d’autant plus regrettable et stupide que, sur les petites surfaces qu’ils cultivent, d’autres solutions existent comme par exemple l’eau chaude ou les eaux de cuisson des pommes de terre pour désherber les sols.
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Romain Desbois 2 octobre 2012 17:23Tuc rois que ca marche vraiment l’eau des patates ? Les miennes sont bios, c’est peut-être pour ça que ca marche pas
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@ Romain.
L’eau de cuisson des patates, ça marche, même avec des bio ! -
et voilà le travail !!!
Le forcing de la Droite sous la houlette de TSARKO n’a servie à rien :Quelle baffe magistrale !-
OUI !
on entend peu sur le Grand Hamster
L’ Etat français est condamnée coupable de n’avoir pas pris de mesures suffisantes pour protéger notre marmotteVoir à tous prix l’excellent travail de l’ami Gérard Baumgart
si rarement cité. qui fleure bon les débuts du netan’docte pour an’docte :
vers 1970 le grand-père le long de notre Nationale 4 a pris bec avec un jeune étudiant du 68 qui relevait les cadavres d’animaux le long de cet axe routier Strasbourg - Paris(et prenait assez régulièrement son petit déj chez nous : Antoine W. )bien sûr qu’il y avait du hamster sur ses listes...s’il vous faut des compléments ou des explications n’hésitez pas !-
@ Brieli.
Merci pour ces deux excellents liens. Il va de soi que j’ai signé la pétition de l’APELE. -
du CMUT en vous savez ?
http://www.snj.fr/spip.php?article4199 révélé par le Canard-
Des Ardennes aux Alped de Haute Provence on ne jure que par
E B R A une des filiales presse & média du groupe Crédit Mutuel - CIC
Relisez cet article sur Agoravox et son fil au second degré bien sûr
depuis gorges chaudes
in Soulevez vous sur Avox
Wesson
Le gouvernement vient d’accorder au CIF sa couverture. Traduction pour les non initiés : la banque est en faillite, et l’état - donc nous les contribuables - vient de décider de régler la petite note.Le plus marrant dans tout cela : Dans ce cas de figure, l’état peut nationaliser la banque avec un coût nul, ce qui lui permettrait d’ailleurs d’en prendre le contrôle immédiatement, de virer tous les dirigeants et éventuellement les poursuivre, et surtout d’envoyer paître le créances les plus douteuses. Mais plutôt que de faire cela, l’état accorde une garantie qui va jouer, sans aucune condition ce qui est parfaitement scandaleux-
Bonjour, Selena.
Pas très optimiste, votre commentaire. Mais il est vrai que la cause animale est loin d’avoir chez nous le même impact que chez nos voisins. Cela n’enlève rien aux mérites des associations de défense de cette cause, mais leurs moyens sont insuffisants dans un pays où le respect des espèces se situe assez loin dans l’échelle des préoccupations.Croisons quand même les doigts pour éviter que l’on ne se retrouve, comme vous le suggérez, avec des « réserves » totalement artificielles.
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Bonjour, Selena.
La protection de la faune, de la flore et même des sites ne se porte pas de manière aussi négative que l’on pourrait le penser : entre les parcs naturels et les zones de protection, il existe de nombreux sanctuaires de nature dans notre pays. Encore faudrait-il les préserver contre les prédateurs humains. A cet égard, il est heureux qu’un type comme Sarkozy qui voulait assouplir la « loi littoral » pour servir des intérêts industriels soit passé à la trappe.
Vous avez raison : la nature ne manque jamais de ressources et les espaces libérés par certaines, y compris du fait d’une pollution, sont vite occupés par d’autres espèces plus résistantes. Ce n’est toutefois pas une raison pour détruire les biotopes actuels. -
tiens JL
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Probant en effet, merci : je repartage.
P.... on ne sais plus dou virar la testa aqui.... -
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ou cette fulgu- rance de pensée ?
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style de propagande dans notre presse quotidienne CMUT-CIC
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brieli,
c’est tout ce que vous savez faire : poster des liens ? Pourquoi irais-je lire toute cette soupe ? Parce que vous me le demandez ?
Vous n’êtes pas capable de donner envie de lire ce qui vous parait pertinent ? Vous avez un avis au moins ? Vous évitez soigneusement de le partager, c’est ça ?
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le troll Djammel -Homme sage disparait
et voilà le retour de l’innommable du grandiose JLvous : c’est l’hôpital qui se moque de la charité
avec UN GRAND C à charité la prochaine fois
de la place d’Antonin Poncet l’expression. -
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desbois,
je ne vois pas en quoi le fait que ce soit truc ou machin qui vous a vexé sur le sujet du mariage gay change quelque chose au point de dire : « ha ok ! je comprends mieux !!! »
Qu’est-ce que vous comprenez mieux ? les mots n’auraient pas le même sens selon qu’ils seraient écrit par Truc ou Machin ? Pffft. ?
brieli67, ne vous faites pas plus bête que vous ne l’êtes : JL est ici depuis 6 ans bientôt sans discontinuer - vous devriez commencer à me connaitre -, et affiche à son compteur, plus de 20 000 interventions. J’ignore qui est ce jamel ou je ne sais quoi, mais croyez ce que vous voulez. Et croyez aussi que je m’en moque.
Ceci dit, vous êtes pitoyable ; je vous assure. Jamel ! Pfff !
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Quand donc, les DNA feront-elles, pour elles-mêmes, et leurs lecteurs, une séance de rattrapage, en publiant enfin une information, même une brève, sur l’agression commise par un administrateur de la communauté israélite contre un membre de cette même communauté le 22 juillet dans le salon de l’Hôtel de ville de Strasbourg juste après le départ du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls ?
Certes, on peut nier, en n’en faisant pas état, qu’un évènement ait eu lieu, selon le principe « c’est dans le Journal, donc c’est arrivé », et son corollaire, ce qui ne s’y trouve pas n’a pas existé. Mais c’est risqué, à partir du moment où un autre Journal, qui plus est, du même groupe bancaire, et des médias indépendants ont publié sur le sujet !
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Romain Desbois 2 octobre 2012 15:49Salut citoyen Fergus
"Je ne sais pas si l’on peut mettre en avant le spécisme pour expliquer la plupart des actions humaines préjudiciables aux espèces animales. Bien souvent l’homme n’agit pas en effet en fonction d’une approche spéciste impliquant la supériorité sur l’ensemble du règne animal, mais en fonction d’intérêts triviaux qui déterminent un comportement prédateur non lié à cette forme de philosophie écoeurante."Je pense que si au contraire. Car si ils avaient de la considération pour ces animaux , ils se soucieraient de l’impact de leurs actions.
D’ailleurs on le voit quand l’espèce est en danger, ils s’en préoccupent pluS. Mais tant que ce n’est pas le cas, l’on massacre à volonté.
De nuisible à protégé .....
rien que le terme nuisible est édifiant.
Et pourtant ne pas faire mal faire ne prends pas plus de temps , ni d’argent , ni d’énergie.
Ca ne casserait pas trois pattes à un connard-
@ Romain.
Tu as peut-être raison, mais je crains que le critère que tu retiens (le souci de l’impact des actions de l’homme sur la condition animale) ne soit pas réellement significatif. Et cela pour une raison simple : l’homme, dans ses composantes gouvernantes ou industrielles, se soucie le plus souvent très peu, voire pas du tout, des conséquences de ses actes sur ses propres congénères humains. -
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une idée du CARNAGE
http://mapage.noos.fr/baumgart/tablettes.htm
le CNRS avait son garçon de labo -piègeur. et de nombreuses cages
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@ Brieli.
Merci pour ce lien très édifiant et instructif sur les méthodes de destruction pratiquées naguère à l’encontre du hamster.
J’avoue avoir été surpris, pour ne pas dire choqué, par les nombres de captures du CNRS, particulièrement après que l’animal ait été classé « protégé » en France. -
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Il est adorable ! Et donc il est question de geler combien d’hectares de terre agricoles pour ce charmant rongeur ?
Terres agricoles que d’autre part on souhaite protéger de l’étalement urbain.
C’est très cohérent tout ça.
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Bonjour, Le Péripate.
Geler des terres agricoles (on parle de 9000 ha) ne signifie pas en l’occurrence les affecter à la seule survie du hamster, mais destiner ces terres à un usage agricole compatible avec l’habitat souterrain de cet animal ; autrement dit, renoncer au maïs et affecter ces terres à des champs de céréales ou à des plantations de légumineuses. -
Ah.. ok.
Si on est capable de faire ça pour ces charmants petits rongeurs on peut aussi ouvrir le PLU aux terres agricoles, ce qui permettrait à quelques français, certes moins mignons que la petite bebete, de se loger.
Enfin, c’est vrai qu’ils sont moins mignons. Les humains. -
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Spéciste.... une seconde je regarde dans mon dictionnaire.
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Non je ne vois pas. Je disais simplement que l’humain vaut bien le hamster. C’est un problème ?
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Salut Fergus,
Il disparaît aussi par chez nous à cause de la destruction de son habitat par l’agriculture intensive et l’urbanisation bien plus forte qu’en France.L’Europe de l’est et l’Asie sont ses principaux gîtes de secours.Je signale que le S&V qui vient de paraître parle la sélection naturelle, de la diversité que l’on doit maintenir en fonction de critères précis. Quand cela devient invasif pour d’autres animaux.Car il y a aussi les importations qui peuvent éradiquer les espèces locales.-
Bonjour, L’enfoiré.
J’ai effectivement appris que le grand hamster commençait à être menacé en Belgique pour les mêmes raisons qu’en Alsace. Des mesures sont-elles envisagées par les autorités belges pour limiter le recul des populations ?
Pour ce qui est de la diversité, il est évident qu’elle ne peut être maintenue que si l’on applique des critères précis à la sauvegarde de l’environnement, faute de quoi l’on crée des déséquilibres pouvant très vite se révéler catastrophiques.
Bonne journée. -
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Bonjour Fergus
Bravo pour l’article sur une espèce menacée que je ne connaissais pas. D’ailleurs on trouve assez peu d’articles sur les animaux sur ce site ce qui est un peu dommage, votre initiative est donc fort intéressante. Heureusement que des gens trouvent encore le temps de s’occuper de créatures sur le déclin malgré les difficultés de la vie.En Lorraine j’ai encore assez souvent l’occasion d’observer des chauves-souris, par contre j’ai l’impression qu’il y a de moins en moins d’oiseaux-
Bonsoir, Gruni.
Merci pour ce commentaire. Je suis content de savoir que les chauves-soruis n’ont pas, ou du moins pas trop, déserté la Lorraine.
Pour ce qui est des oiseaux, je crains que la diminution de leur nombre ne soit vérifiée dans la plupart des régions. -
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il n’y a plus de titis, de Moineaux
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il faut bien lire ( et entre les lignes)cet article paru dans notre presse CMUT-CIC
La France est condamnée à payer. Cette peine s’aggrave si aucune mesure n’est prise et l’enquête est loin d’être close.Après l’interdiction de capturer in situ les bestioles, le laboratoire voisin du CNRS - qui étudie l’hibernation et le stockage des graisses de Cricetus cricetus - s’est lancé dans l’élevage. Cette année, une centaine d’individus ( ridicule si on compare avec les prélèvements CNRS passés) ont été réintroduits. Mais à quoi bon relâcher des animaux dans des milieux non propices à leur survie.Une enquête en cours la SPV ( service de protection et des animaux) organisme public distribuait encore des « tablettes » dans cette lutte contre le « nuisible ».On a entendu des voix comme le maire de ma commune en se tournant vers les trois paysans du conseil municipal : mais faites moi donc disparaître cette bestiole pour qu’enfin se fasse le GCO qui par son péage apportera des emplois et de coquettes sommes.Certains se sont fait forts d’avoir nettoyé le « terrain » afin que projets se fassentGCO = couloir écologiqueargumentaire de notre ministre alsacien, avant les présidentielles.président de la seule et unique Région de droite.-
Bonsoir, Brieli.
Merci pour ces nouveaux liens.
Manifestement les oppositions se critstallisent autour de cette bestiole et les vieilles pratiques n’ont pas toutes disparu. Tout cela est lamentable. Espérons que les pro-hamster l’emporteront. -
C’est à l’agonie de la Droite d’Alsace qu’on assiste. Elle n’a jamais été gaulliste ou Rpr, mais centriste. Il y a de l’agitation dans le bocal pour ces bagarres de succession, or ils avaient tous signé des pieds et des mains Sarko.
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Bonjour Brieli.
Le plus cocasse serait que la Région bascule à gauche en 2016 dans un scrutin qui s’annonce forcément difficile pour le PS, eu égard au petit chelem réalisé en 2011. -
certes, mais pourquoi faut il sauver le grand hamster ?
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Bonsoir, Jacques.
La réponse est simple et ne concerne pas uniquement le hamster : les animaux présents sur un territoire n’ont pas à en être chassés par l’activité humaine. Et si cette activité est nécessaire à l’homme, il appartient à celui-ci de prendre les dispositions qui s’imposent pour ne pas provoquer une extinction d’espèce.
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