L’Inceste - La Prostitution – Le Viol d’enfants
Que peut faire un enfant face à la demande sexuelle d’un adulte ? Comment peut-il refuser et dire non ? De toute évidence, il existe une inégalité entre les adultes et les enfants ! Un proche, un parent, un beau père qui séduit un enfant pour avoir des relations sexuelles avec lui est un pervers, un criminel ! Pour clarifier la situation, parlons d’une petite fille qui adore son papa mais lui aime sa fille pour coucher avec elle ! Admettons qu’elle ait 5 ou 6 ans. Comment cette enfant peut refuser la demande sexuelle de son père, de l’homme qui l’élève, qui est le compagnon ou le mari de sa maman ? Peut-elle éprouver le même désir qu’un adulte ? J’entends des hommes vanter la pédo-criminalité, disant que oui, l’amour entre un enfant et un adulte est réciproque, que c’est même bien pour les deux ! Le plaisir sera partagé. Comment peut-on formuler de pareilles inepties ? L’égoïsme, la non compassion de ces adultes qui pensent que les enfants ressentent la même chose qu’eux sont des malades pervers, des criminels. En aucun cas, l’enfant ne peut désirer un adulte comme ce dernier voudrait le croire. Dans le cas de la petite fille - nous l’appellerons Noémie - comment pourra-t-elle refuser de transgresser le passage à l’acte de l’inceste comme l’exige son père ? Elle prend cette demande pour de l’amour, son père l’aime, ne lui ferait pas de mal. C’est ce qu’elle veut penser et croire mais cela l’effraie ! Elle sait qu’il ne faudra pas en parler, que ce n’est pas bien de faire ça. Elle veut dire non, mais ne peut pas. Quelle est l’égalité de parole entre un enfant et un adulte ? Il n’y a pas d’égalité ! La petite Noémie n’est plus en face de son papa mais face à un gros méchant loup qui la terrorise à qui elle doit obéir sous peine de perdre l’amour et l’intérêt de ce dernier pour elle. Ses larmes coulent, elle est secouée de spasmes nerveux, elle voudrait crier, s’enfuir, mais elle ne peut rien faire sinon subir l’irréparable, l’inceste. Son père lui parle, la caresse mais pas comme un papa et personne ne pourra la sauver de ce geste criminel d’un propre père sur sa fille. Noémie va se dédoubler, faire comme si ce n’était pas elle qui subissait cet acte terrifiant d’un adulte en qui elle avait confiance ! Non, ce n’est plus elle, elle voudra oublier. C’est la dissociation qui se met en place. Son père quitte la pièce comme si rien d’important ne s’était passé, laissant une petits fille gisant à moitié nue, traumatisée et pleine de honte et de culpabilité envers elle-même…
Plus tard, la même petite fille devra obéir à son père autoritaire qui lui-même semble s’être dissocié tant il a l’air pareil qu’avant, comme si ce n’était jamais arrivé ! A tel point que Noémie va douter de la réalité de cet inceste. Elle apprend à se taire, à se soumettre à son bourreau, à endosser toute la honte et la culpabilité de son agresseur qui se débrouille parfaitement bien pour que la confusion existe chez l’enfant et ainsi en toute quiétude, il pourra nier et accuser l’enfant de menteuse si elle tente de parler. Noémie sent une gêne vis-à-vis de sa maman, tout a changé dans son univers, c’est un terrible bouleversement où elle se retrouve seule avec personne pour en parler.
Cette petite fille va apprendre qu’on peut utiliser son corps à des fins sexuelles pour la propre jouissance de l’agresseur. La sodomiser, l’obliger à faire des fellations. Elle comprend qu’être aimée c’est accepter d’être traitée comme un objet par les hommes. Ce sera la leçon de l’inceste, de cette épreuve terrifiante où il faut subir le désir et l’intrusion d’un homme dans sa propre chair. C’est une terrible leçon d’un système patriarcal pour dompter toute rébellion chez un enfant, le dominer et apprendre aux filles à se soumettre. La leçon est imparable et fera de terribles dégâts chez Noémie. Elle ne sera plus celle qu’elle aurait dû devenir avec un père aimant.
L’inceste est un crime et n’a pas de définition légale. C’est une contrainte morale terriblement injuste pour l’enfant obligé de se soumettre aux pulsions sexuelles d’un adulte qui a toute autorité sur lui et qui est plus volontiers cru que la victime, victime dont la justice n’a que faire ! La justice cherche les preuves pour inculper l’abuseur mais les victimes de ce genre d’abus ne bénéficient d’aucune chaleur humaine, d’aucune compréhension de la part de la justice. C’est terrifiant et ça fait froid dans le dos !
Ces victimes demeurent pour la plupart seules avec leur honte, leur désespoir, leur culpabilité et leur solitude qui peuvent amener certaines d’entre elles à en finir avec la vie.
L’autre possibilité est d’avoir pour compagnon un homme violent ou bien de devenir prostituée. Quand une victime a le sentiment de n’être rien, que son corps est sale, ne vaut rien, la route vers l’enfer est souvent possible…
Le délai de prescription de l’inceste est trop court surtout s’il y a eu amnésie. Trop court, car parler, dire l’indicible peut mettre des années. La famille rejette souvent la victime de l’inceste et protège l’agresseur pour garder soudé le lien familial. Quel lien abominable !
L’inceste peut conduire à subir des violences physiques, psychologiques et sexuelles et la prostitution est souvent un aboutissement pour les victimes d’incestes rejetées, niées dans leur être et elles se punissent comme si c’étaient elles, les coupables ! C’est notre société d’aujourd’hui et c’est ce qui se passe dans le monde, la pédo-criminalité légalisée dans certains pays, le tourisme sexuel et le non-respect de l’innocence des enfants bafoués par des adultes pervers et non défendues par une justice inapte à s’occuper d’elles, ces petites victimes d’abus sexuels et d’incestes laissées pour compte. L’inceste est un fléau et un terrible crime entretenu par un système patriarcal qui dresse des petites filles dans le huis clos familial à l’abri des témoins pour les rendre dociles et malléables. C’est la société qui est criminelle de garder tabou de tels actes perpétrés par des adultes qui osent pour certains parler de consentement mutuel et qui gagnent même un prix littéraire !
Sade fit de la prison, mais nous, le monde dans lequel nous vivons, nous ne condamnons pas ces crimes odieux sur des enfants. L’inceste, le viol d’enfants est un phénomène mondial à éradiquer ainsi que le système patriarcal.
La prostitution ne pourra jamais disparaître complètement tant que l’innocence des enfants, des petites filles sera bafouée et habituée à obéir aux désirs des hommes dès le plus jeune âge.
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