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Accueil du site > Tribune Libre > La Régence d’Alger avant l’intervention française de 1830 : un (...)

La Régence d’Alger avant l’intervention française de 1830 : un nid de pirates, d’esclavagistes et de criminels

Avant que la France ne pose le pied sur cette terre en 1830, ce qui allait devenir l'Algérie était un territoire où régnait le chaos. Imaginez un peu : la Régence d'Alger, soi-disant sous l'aile de l'Empire ottoman, mais en réalité, une véritable entreprise de piraterie. On ne parle pas d'un État structuré, mais d'un repaire où se côtoyaient flibustiers, marchands d'esclaves et autres bandits, profitant de la faiblesse d'un pouvoir central fantomatique. Leurs revenus ? Butins de guerre, traite humaine, impôts forcés... Les écrits de l'époque, bien loin des clichés romantiques, dépeignent une société d'une brutalité inouïe. La violence, la corruption, l'arbitraire... c'était le quotidien.

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La course : une industrie de la terreur en Méditerranée

Les raïs, ces capitaines corsaires, étaient les véritables chefs d'orchestre de ce système. Ils investissaient dans leurs navires, souvent grâce à de riches "sponsors", et rassemblaient des équipages venus de tous les horizons, appâtés par l'or et l'aventure, quitte à faire couler le sang. Ne vous y trompez pas, ces raïs n'étaient pas de simples voyous. Certains étaient d'anciens esclaves chrétiens, "reconvertis" de force, d'autres des baroudeurs venus des quatre coins de la Méditerranée, ou encore des fils de nobles locaux. Mais un point commun les unissait : une cruauté sans nom, une absence totale de scrupules. Leurs "faits d'armes", dont les chroniques européennes se faisaient l'écho avec horreur, étaient une succession de raids impitoyables, de captures de navires, de pillages et de tueries. La peur qu'ils semaient était leur meilleure alliée.

 

Qui étaient les corsaires de la Régence d'Alger ? Par Farid Ghili - Babzman

 

Leurs proies favorites ? Les navires chrétiens, considérés comme des prises de guerre légitimes, une sorte de jihâd maritime, disaient-ils. Mais entre nous, c'était surtout une question de gros sous, peu importe la religion ou l'origine des victimes. Les corsaires algériens n'hésitaient pas à s'en prendre à des navires de pays avec lesquels la Régence avait des accords, ou même, à l'occasion, à des bateaux musulmans. Ils étaient sans foi, sans loi.

 

Représentation des pirates barbaresques en mer Méditerranée dans « The  Boy's Book of Pirates » de Henry Gilbert

 

La Régence, elle, tentait de justifier cette piraterie en parlant de jihâd maritime, une guerre sainte menée au nom de l'islam contre les "infidèles". Une interprétation plus que douteuse, qui servait surtout à donner un semblant de légitimité à une activité purement criminelle. Les muftis (des sortes de juges religieux) d'Alger rédigeaient bien des fatwas (des avis religieux) autorisant la capture des biens et des personnes non musulmans, mais, soyons honnêtes, c'était souvent à la demande des raïs et du dey, pour justifier leurs profits. Personne n'était dupe de cette "légalité" de façade. Les puissances européennes, même si elles devaient souvent composer avec la Régence, savaient très bien que tout cela n'était qu'un prétexte. Les traités de paix, signés à prix d'or avec Alger, n'étaient que des pauses temporaires, des arrangements fragiles qui n'empêchaient pas les corsaires de continuer leurs méfaits.

La vérité, c'est que la course était une entreprise profondément immorale, basée sur la violence, le vol et l'esclavage de milliers d'innocents. Les corsaires algériens n'étaient pas des hommes pieux, les pauvres bougres. La Régence d'Alger, elle, était un État voyou, tirant sa richesse de la souffrance des autres.

Le début du XIXe siècle sonne le glas de la course algérienne. Les puissances européennes, qui l'avaient longtemps tolérée, voire encouragée pour affaiblir leurs ennemis, décident d'y mettre un terme. Leurs flottes de guerre, de plus en plus puissantes, sillonnent la Méditerranée, rendant la vie dure aux corsaires.

Les États-Unis, jeunes et ambitieux, refusent de payer le tribut exigé par la Régence et lancent des expéditions punitives contre Alger en 1815. Ces attaques, bien que limitées, ébranlent sérieusement le prestige de la Régence et ses capacités militaires. Les traités de paix qui s'ensuivent, imposés par la force ou la négociation, contraignent la Régence à renoncer à l'esclavage des chrétiens et à réduire considérablement ses activités de piraterie. Ce déclin était écrit. La course, qui avait fait la richesse et la puissance d'Alger pendant des siècles, était devenue une activité dépassée, balayée par l'évolution des rapports de force en Méditerranée.

 

Alger, marché aux esclaves : un commerce inhumain

Alger, au XIXe siècle, ce n'était pas seulement un nid de pirates, mais aussi un gigantesque marché aux esclaves. La traite humaine était un pilier de son économie, une affaire juteuse qui remplissait les coffres de la Régence et enrichissait une poignée de privilégiés. Les esclaves, capturés lors des raids ou acheminés par les caravanes du désert, étaient traités comme de vulgaires marchandises, vendus et achetés au grand jour. Les archives, même incomplètes, révèlent l'ampleur de ce trafic. Des milliers d'hommes, de femmes, d'enfants ont été arrachés à leurs proches, à leur pays, pour être réduits en esclavage à Alger. Les récits des captifs européens, même s'ils ne sont pas toujours objectifs, donnent une idée glaçante du calvaire de ces malheureux.

 

Bazar d'esclaves, Alger, Algérie, vers 1820 (lithographie) (photo n/b)

 

Ce commerce révoltant était justifié par des arguments religieux bidon. Les esclaves chrétiens étaient considérés comme des "infidèles", dont la capture était légitime au nom du jihâd. Quant aux esclaves noirs, ils étaient souvent vus comme des "païens", dont la conversion forcée à l'islam justifiait l'asservissement.

Le sort des esclaves à Alger était terrifiant. Les hommes les plus forts étaient envoyés aux galères, où ils ramaient jusqu'à la mort, enchaînés à leur banc, sous les coups de fouet des gardiens. D'autres étaient exploités dans les carrières, les mines, ou les chantiers, soumis à des travaux forcés épuisants. Les femmes, elles, étaient souvent destinées à devenir des servantes ou des esclaves sexuelles, à la merci de leurs maîtres, qui avaient droit de vie et de mort sur elles. Les enfants n'étaient pas épargnés : souvent séparés de leurs parents, ils étaient vendus à des familles riches, qui les utilisaient comme domestiques ou comme de simples jouets.

Les témoignages des anciens esclaves, qu'ils soient européens ou africains, décrivent un monde de violence, d'humiliation, de désespoir. Ils parlent des coups, des privations, des maladies, des viols, des suicides. Mais ils témoignent aussi de la résistance, de la solidarité, de l'espoir qui permettaient à certains de tenir le coup dans cet enfer. La libération des esclaves européens était un enjeu de taille, à la fois religieux, politique et financier. Des ordres religieux, comme les Trinitaires et les Mercédaires, se sont spécialisés dans la collecte de fonds et la négociation des rançons. Ces religieux catholiques, de véritables ambassadeurs de la foi, parcouraient l'Europe pour sensibiliser les gens et réunir les sommes nécessaires.

 

Pères trinitaires rachetant aux Turcs des esclaves chrétiens | BnF  Essentiels

 

Mais la rédemption était un luxe. Seuls les esclaves dont les familles ou les gouvernements pouvaient payer une rançon exorbitante avaient une chance de retrouver la liberté. Les autres étaient condamnés à une vie de servitude, souvent jusqu'à leur dernier souffle. Ce système, profondément injuste, contribuait à alimenter le commerce des esclaves. Les esclaves noirs, eux, n'avaient quasiment aucune chance d'être rachetés. Leur sort était scellé : ils étaient condamnés à mourir à Alger, loin de chez eux, oubliés de tous. Leur souffrance, moins médiatisée que celle des esclaves chrétiens, a été une tragédie silencieuse, un crime contre l'humanité qui a laissé des cicatrices profondes.

 

Trans-Saharan slave trade - Wikipedia

 

Alger, ville de perdition : un cloaque de violence et de corruption

La justice, dans la Régence d'Alger, était une vaste blague. Le dey et ses hommes de main avaient un pouvoir absolu sur la vie et la mort de leurs sujets. Les tribunaux, corrompus jusqu'à la moelle, rendaient des jugements à la tête du client, influencés par le statut social, la fortune, ou les relations des personnes concernées. Les châtiments corporels étaient monnaie courante. La bastonnade, la mutilation, la peine de mort étaient appliquées pour des délits mineurs, comme le vol ou l'adultère. Les exécutions publiques, souvent mises en scène de façon macabre, étaient destinées à terroriser la population et à décourager toute forme de contestation. Les témoignages des voyageurs européens décrivent des scènes d'une cruauté inimaginable : des hommes empalés, des femmes lapidées, des enfants fouettés en public. Cette violence institutionnalisée était le reflet d'un régime barbare, qui ne connaissait que la loi du plus fort.

 

 

La corruption était le ciment qui maintenait Alger debout. Elle gangrenait tout : l'administration, la justice, l'armée. Le baksheesh (le pot-de-vin) était la règle, le passe-droit indispensable pour obtenir quoi que ce soit : un service, une faveur, une protection, ou même pour éviter une condamnation injuste. Les fonctionnaires, sous-payés et sans scrupules, considéraient la corruption comme un complément de salaire normal, voire comme un dû. Les raïs, les janissaires, les juges, les gouverneurs de province, tous se livraient à ce trafic d'influence à grande échelle, sans aucune gêne. Cette corruption généralisée affaiblissait l'autorité de l'État, sapait la confiance du peuple, et freinait le développement économique. Elle était le signe d'un régime en pleine déliquescence, incapable de se réformer et inexorablement condamné à s'effondrer.

 

Fichier:Coat of arms of Regency of Algiers (1710-1830).svg — Wikipédia

 

Le pouvoir du dey était fragile comme du verre. Les janissaires, cette milice turque censée protéger le régime, étaient en fait une source de troubles permanents. Ils se révoltaient souvent, renversant les deys comme des quilles, pillant la ville et semant la terreur. Les tribus de l'intérieur, jalouses de leur indépendance, se soulevaient régulièrement contre le pouvoir central.

 

Le Dey d'Alger | Images d'Art

 

Les confréries religieuses, très influentes auprès de la population, pouvaient aussi mobiliser leurs fidèles contre le dey, si elles jugeaient leurs intérêts menacés. Les complots, les assassinats, les coups d'État étaient le lot quotidien. La vie politique de la Régence était un jeu dangereux, où le pouvoir s'arrachait et se perdait par la force et la manipulation. Cette instabilité chronique empêchait toute réforme sérieuse et condamnait la Régence à l'immobilisme, la rendant vulnérable à toute intervention étrangère.

La Régence d'Alger, juste avant l'intervention française de 1830, décidée par le roi Charles X, était un État à la dérive, un repaire de pirates et de marchands d'esclaves, un cloaque de violence et de corruption. Son économie, basée sur le pillage, était à bout de souffle. Son système politique, dépassé et brutal, était incapable de changer. La société, profondément inégalitaire et divisée, était rongée par les tensions et les injustices.

 

14 juin 1830 - Les Français débarquent en Algérie - Herodote.net

 

L'image d'une Alger "blanche" et romantique est un pur fantasme. La réalité était celle d'une ville sombre, dangereuse, où la loi du plus fort régnait en maître. L'intervention française a mis fin à un régime qui n'avait plus aucune légitimité et qui représentait un véritable danger pour la stabilité de toute la Méditerranée.

 

 


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89 réactions à cet article    



    • ETTORE ETTORE 26 février 11:09

      Bon, merci,

      Après avoir lu cette excellente mise à jour du Petit Routard....

      Exit l’Algérie pour les vacances !


      • @ETTORE

        L’Algérie est pourtant un très beau pays et les Algériens, dans leur grande majorité, sont très accueillants. J’ai passé 2 semaines de vacances dans ce pays magnifique, il y a une trentaine d’années, un peu avant la guerre civile menée par les islamistes. Je suis allé jusqu’à Biskra, la porte du désert. J’ai découvert des paysages à couper le souffle. Je garde un excellent souvenir de ces vacances. 

        Le problème, ce n’est pas l’Algérie ou les Algériens mais la gérontocratie autoritaire au pouvoir depuis des décennies, corrompue jusqu’à la moelle. 


      • Decouz 26 février 11:10

        En fait Charles X poursuivait une autre idée liée à sa politique intérieure, l’expédition n’avait pas le soutien de l’armée au départ et les préparatifs ont trainé en longueur, également il y avait un trésor à récupérer, qui a été ramené par différents canaux et qui a pu servir aux objectifs de restauration royale (le livre de Pierre Péan « Main basse sur Alger » enquête sur cette affaire), l’ambassadeur anglais était un témoin neutre et a joué un rôle dans les discussions ayant entrainé la reddition. On distingue les pirates, criminels et indépendants, des corsaires, payés ou récompensés par des états, les équipes de pirates étaient de différentes religions, chrétiens ou musulmans peu importe, libérés ou enfuis des prisons.

        https://www.cdha.fr/un-mystere-reste-entier-le-tresor-de-la-casbah-dalger


        • Jean 26 février 11:27

          vous savez bien que c’était le bordel partout durant le 19éme siècle ( et même ensuite)


          • Decouz 26 février 11:29

            Peut on parler d’un régime ? Les rapports avec l’empire ottoman était très distendus ou problématiques avec des crises internes, on ne peut pas comparer avec la colonisation française, parce que les Turcs occupaient surtout la façade maritime et qu’ils n’ont pas modifié ou cherché à modifier les structures tribales (Marx fait d’ailleurs une réflexion juste à ce sujet, ils partageaient la même religion, ils n’ont pas cherché à « turquiser » l’intérieur), il y a eu des mariages entre les Turcs et les autochtones qui ont laissé des descendants, les kouloughlis.


            • Decouz 26 février 11:33

              La blancheur fait surtout référence à la couleur des bâtiments qui donne cette impression en arrivant de la mer, non pas à la blancheur des moeurs, d’ailleurs il y a d’autres lieux ou bâtiments qui sont désignés par cette couleur, Casablanca et l’autre maison connue par sa candeur.


              • @Decouz

                Bonjour. Merci pour vos commentaires intéressants qui permettent d’apporter des éléments différents à l’article publié. C’est, d’ailleurs, la raison pour laquelle les commentaires existent. Les fils des commentaires ne sont pas des rings de boxe destinés à insulter ou harceler un auteur. Beaucoup de commentateurs ne l’ont toujours pas compris.


              • @Decouz

                Vous avez raison. Mais au début du XIXe siècle, les bâtiments n’étaient plus blancs car ils n’étaient pas entretenus. Alger est redevenue blanche à partir de la seconde moitié du XIXe siècle.


              • Seth 26 février 14:33

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                Je ne sais pas si elle est toujours blanche mais ce n’était qu’un décor de façade. Impressionnant et magnifique en rentrant dans la rade en bateau. Derrière c’est la casbah s’il m’en souvient bien...


              • babelouest babelouest 26 février 12:00

                En somme avant 1830, la côte algérienne était tenue par « les frères de la Côte », comme l’île de la Tortue du temps de Nau l’Olonois ou Henry Morgan....


                • Seth 26 février 12:05

                  Ça se passait parfois AINSI chez les barbaresque.  smiley


                  • @Seth

                    Une petite vidéo vaut mieux que de longs discours, vous avez raison. La situation est bien résumée. smiley


                  • Seth 26 février 13:32

                    @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                    Si j’en crois mes 5 « une étoile », c’est fou ce qu’on se prend au sérieux ici.  smiley


                  • @Seth

                    C’est ce je constate... Rien d’étonnant, ils ne connaissent pas l’humour et le second degré ! Je ne fais plus attention aux étoiles. Vous subissez le même sort que moi aujourd’hui. smiley


                  • Seth 26 février 14:46

                    @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                     smiley

                    Curieux site où on se la joue sérieux et pourtant... J’avais proposé (une fois n’est pas coutume, j’ai horreur de la dissertation) un texte qui n’était pas de moi, genre stances du XVIIème en alexandrins composé uniquement de contrepèteries, je me suis fait rembarrer. smiley

                    Pourtant la culture, de quelque nature qu’elle soit, est toujours bénéfique tout comme le rire.  smiley


                  • @Seth

                    Oui, c’est un site curieux où les gens se prennent trop au sérieux... C’est bien dommage car sa fréquentation est en forte baisse. Les articles proposés en modération sont assez souvent d’une médiocrité affligeante. Ca devient vraiment catastrophique ! Il y en a certains dont je ne comprends même pas le sens du titre... La quatrième dimension.  smiley 

                    Ce n’est guère mieux parfois pour des articles qui sont publiés... Il y a vraiment des esprits torturés ici ! smiley

                    Je trouve également que la culture est très importante et ce n’est absolument pas un sujet mineur. Au même titre que l’humour ou le rire, vous avez raison. 

                    J’ai voté pour un article que vous avez rédigé, ll y a quelques semaines. Ca ne devait pas être celui que vous mentionnez. 


                  • Seth 27 février 08:35

                    @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                    Non. Ça trainassait depuis trois jours, 1 seule remarque sur une faute d’orthographe, j’ai retiré, quel voulez vous... ma patience a des limites.  smiley


                  • Decouz 26 février 12:05

                    Malte par exemple du coté chrétien, centre de trafic d’esclaves  :

                    « Aux XVIe et XVIIe siècles, l’île de Malte, jusqu’alors à l’écart des grands échanges
                    méditerranéens, devient un pôle chrétien essentiel de la guerre de course et de l’esclavage en Méditerranée occidentale, véritable pendant de l’Alger barbaresque. En 1530, sa cession en fief par Charles Quint aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, ordre religieux-militaire international porteur de l’idéologie des Croisades, a d’abord transformé l’île en un lieu militaire et stratégique du Ponant, c’est-à-dire en une frontière de la chrétienté au lendemain du « Grand Siège » de 156510, avant de devenir un centre corsaire et une plaque-tournante de la vente, de la détention, puis du rachat des juifs et des musulmans capturés par les chevaliers de Malte et par les corsaires laïcs à leur service 

                    De confession juive ou musulmane, ces esclaves sont définis par les chrétiens selon leur origine géographique et leur couleur de peau : ainsi, bien qu’étant tous musulmans, les Noirs sont comptabilisés à part, tandis que les vocables « Maure » et « Turc » servent à distinguer les musulmans d’Afrique du Nord de ceux du Levant. Les registres du Trésor, qui dressent le compte de plusieurs esclaves publics rachetés au XVIIe siècle constituent un témoignage précieux du commerce de l’homme à Malte »

                    https://hal.science/hal-03597386/document


                    • Octave Lebel Octave Lebel 26 février 19:40

                      @Decouz
                      Merci pour cette réinformation indispensable par rapport à cet article.


                    • @Octave Lebel

                      Désolé de vous décevoir mais cette information, aussi intéressante soit-elle, n’a pas de rapport directe avec le suject de l’article. Elle évoque une période qui va du XVIe au XVIIe siècle. L’article est consacré à la Régence d’Alger au début du XIXe siècle et jusqu’à l’intervention française.

                      Au XIXe siècle, les chevaliers de Malte étaient dispersés dans le monde entier. Leur ordre avait sombré, avant de réapparaître à la fin du XIXe siècle mais comme ordre de chevalerie pontifical. C’est en 1798 que Napoléon Bonaparte a mis fin à la présence des chevaliers de Saint-Jean sur l’île de Malte. 


                    • Octave Lebel Octave Lebel 27 février 20:46

                      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                      Je trouve que vous jouez bien les précieux ridicules en pensant noyer le poisson.Ne sous-estimez pas la sagacité de nos lecteurs d’autant plus que vous recourez un peu mécaniquement à toujours les mêmes pirouettes  smiley


                    • @Octave Lebel

                      C’est pas l’hôpital qui se moque de l’infirmerie ? Mon commentaire est pourtant clair et il ne reflète que la stricte vérité. Donc vous affirmez que les chevaliers de Malte existaient encore au XIXe siècle et disposaient d’une flotte ? Si c’est ce que vous pensez, je ne vais pas tenter de vous faire entendre raison. 

                      Dois-je vous rappeler à quoi servent les commentaires ? Certainement pas à dénigrer le travail d’un auteur mais à apporter des éléments complémentaires afin d’enrichir l’article et de mener un débat courtois et constructif. Les fils des commentaires ne sont pas de rings de boxe.


                    • Aristide Aristide 28 février 12:31

                      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                      Allons, Octave n’argumente jamais, il se contente assez bêtement de répéter à l’envi les mêmes éléments de langage que tout insoumis de base est obligé de radoter....


                    • @Aristide

                      Bonjour. Merci pour votre commentaire. J’ai été gauchiste pendant 30 ans et je connais très bien les éléments de language qui sont imposés aux sympathisants dociles et malléables qui subissent un véritable lavage de cerveau jusqu’à en perdre toute notion de bon sens et d’honnêteté intélectuelle. Il m’a fallu beaucoup de temps pour sortir de cet engrenage infernal. Mais j’en suis sorti. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde et je le regrette bien vivement. 

                      L’anarchiste Léo Ferré disait : « La gauche est une salle d’attente pour le fascisme. »


                    • Mustik 28 février 18:27

                      @Decouz
                      Le nom « Turquie » n’existait pas aux XVI, XVII siècle.
                      C’est Mustafa Kemal qui a créé cette appellation en 1923 officiellement lors d’une réunion du Parlement de la Turquie.

                      La République de Turquie fut créée après le renversement du sultan Mehmed VI par Mustafa Kemal Atatürk en 1922 par le nouveau Parlement républicain en 1923. Ce nouveau régime porta le coup de grâce à l’État ottoman qui avait été pratiquement rayé de la scène mondiale après la Première Guerre mondiale.

                      Quand le MUCEM a créé un événement culturel baptisé « François 1er et la Turquie », je dis que le Commissaire de l’exposition a eu un sacré problème d’anachronisme...


                    • Octave Lebel Octave Lebel 28 février 19:03

                      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                      Vous êtes insistant dans votre concours de mauvaise foi, c’est normal c’est le principe même.D’aileurs vous avez un concurrent partiquant la même discipline qui vous fait un petit signe de reconnaissance smiley


                    • Octave Lebel Octave Lebel 28 février 19:10

                      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                      Merci pour cette resucée que vous nous servez régulièrement , la vieille astuce à deux balles pour neuneu et ses amis. J’ai un voisin qui nous explique assez souvent comme vous qu’il a été pendant 30 ans de droite et plus tout en nous racontant toutes sortes de bêtises qu’il certifie avérées parce que maintenant il se dit de gauche. Personne ne s’attarde à lui demander de quelle droite et gauche il parle smiley


                    • ricoxy ricoxy 26 février 14:25

                       

                      Étonnant que vous n’ayez pas parlé de Cervantes, l’auteur de Don Quichotte. Capturé par des pirates turcs en 1575, il fut emmené à Alger, et vécut comme esclave jusqu’en 1580. Il fut libéré contre une rançon de 500 écus d’or.

                       

                      Toute allusion à un écrivain francxo-algérien détenu dans les geoles d’Alger serait fortuite.

                       


                      • ricoxy ricoxy 26 février 14:26

                        francxo-algérien = franco-algérien

                         


                      • @ricoxy

                        Bonjour. Merci pour votre commentaire qui apporte des informations intéressantes et complémentaires. Je n’ai abordé que la situation de la Régence d’Alger au XIXe siècle, juste avant l’intervention française de 1830.

                        L’incarcération de Boualem Sansal est vraiment une honte. Comment peut-on jeter un veil homme malade en prison, alors qu’il n’a commis aucun crime. Mais le régime gérontocratique algérien, autoritaire et corrompu jusqu’à la moelle, estime que la liberté d’expression doit être punie... 


                      • ricoxy ricoxy 26 février 18:33

                         
                        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
                         
                        Merci de votre commentaire. Mais la piraterie en Méditerranée était une véritable industrie depuis longtemps pour les deys d’Alger, piraterie qui était pour eux une énorme source de revenus (pillages, rançons, esclavage). Nombre de femmes enlevées étaient utilisées comme esclaves sexuelles. Elles ont eu des enfants, qui eux-mêmes ont eu des enfants, etc. Allez à Alger ; vous serez surpris de rencontrer des Algérois blonds aux yeux clairs. Mais ce sont de purs arabes. Les lois de la génétique de Mendel — pourtant chrétien — s’appliquent aussi aux mahométans.
                         


                      • Eric F Eric F 26 février 14:54

                        La méditerranée du sud était en effet une zone à fort trafic d’esclave, on en trouve la mention dans de la littérature du XIXème siècle, par exemple dans ’’l’archipel en feu’’ de Jules Verne (sur la guerre d’indépendance grecque, à peu près contemporaine de la conquête de l’Algérie)


                        • Gaston Lanhard 26 février 17:02

                          Voilà un excellent article qui dément les imbécilités d’un Aphatie. La colonisation ne s’est pas faite sans brûtalité mais dire que des centaine d’Oradour.... Quant aux enfumades, je croit qu’il n’y en a eu qu’une pour une tribus qui s’était réfugiée dans une grotte et qui a été obligé d’en sortir par des feux de peille autour. Quel intérêt pour des colonisateurs d’exterminer la popualtion à soumettre ? Aphatie devrait être examiné par un psychiatre. J’ai pour souvenir d’un économiste plus que libéral sur France Inter il y a quelques années déjà. bravo pour ce courageur article.


                          • @Gaston Lanhard

                            Bonsoir. Merci pour votre commentaire. Effectivement, il y a déjà longtemps que ce journaliste islamogauchiste est complètement à la masse. Je ne regarde plus la télévision depuis 8 ans et je me porte beaucoup mieux qu’auparavant.

                            J’ai été proche de feu S.M. le roi Norodom Sihanouk du Cambodge qui est monté sur le trône en 1941, à l’époque de l’Indochine française. Il a mené son pays vers l’indépendance, en 1953, sans qu’aucune goutte de sang ne soit versée. Par contre, il a toujours été un amoureux de la France et un fervent francophile, cofondateur de la Francophonie. Il n’a jamais eu de haine pour la France. 


                          • Octave Lebel Octave Lebel 26 février 20:19

                            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                            Apathie n’est pas un journaliste quoique titulaire d’une carte de presse. C’est un agent d’influence qui gagne très bien sa vie sur les plateaux des médias de nos oligarques  afin pour l’essentiel défendre le système en place dans sa version libérale. Pourquoi cette accusation à version diffamatoire si j’ai bien compris l’intention ?

                            « ce journaliste islamogauchiste est complètement à la masse. »

                            D’autant que le terme d’islamo-gauchisme n’a pas de contenu consistant étant plié et malaxé dans tous les sens en recevant des interprétations diamétralement opposées à l’occasion et servant surtout à répandre de la confusion dont les propagandes habituelles espèrent faire leur miel. Mêmes les différentes chapelles d’extrême-droite ne sont pas toujours d’accord sur ce qu’elles cherchent à mettre derrière ce néologisme. Vous me direz, ce n’est pas nouveau non plus.

                            https://fr.wikipedia.org/wiki/Islamo-gauchisme


                          • Julien30 Julien30 26 février 20:32

                            @Octave Lebel
                            « D’autant que le terme d’islamo-gauchisme n’a pas de contenu consistant »
                            Comme l’ont encore prouvé les LFistes en passant toute la dernière élection européenne à parler de la Palestine, ou encore à prendre aujourd’hui la défense du régime algérien dans le conflit avec la France... Quelle bande d’escrocs, et de traitres bien sûr, vous êtes... 


                          • @Julien30

                            Vous avez tout à fait raison. J’ai été gauchiste pendant 30 ans. Je connais ces gens-là. L’extrême gauche, et LFI en particulier, est prête à tout pour flatter son électorat potentiel. Ces gens-là, sans honneur et sans dignité, sont la lie de notre société. Il est temps que les Français se réveillent !


                          • tonimarus45 27 février 12:38

                            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia -Ce a quoi fait reference apathie est de notoriete publique etle traite d’islmo gauchiste ne change rien a l’affaire ,monsieur l’islamo-droitiste


                          • tonimarus45 27 février 12:39

                            @tonimarus45-@Giuseppe di Bella di Santa Sofia -Ce a quoi fait reference apathie est de notoriete publique et le traiter d’islmo- gauchiste ne change rien a l’affaire ,monsieur l’islamo-droitiste


                          • @tonimarus45

                            Islamogauchiste n’est pas une insulte, c’est une stricte réalité pour Apathie. Il devait être dhimmi dans une vie ultérieure et aimer sa condition d’être inférieur.

                            « Le mensonge répété 1 000 fois ne deviendra pas une vérité »... La propagande Goebelsienne ne fonctionne plus aujourd’hui. Les propos d’Apathie ne reflètent pas du tout la réalité et sont indignes. Ce qui n’est guère étonnant...

                            Après avoir été gauchiste pendant 30 ans, je suis de droite effectivement. Et je n’ai aucune honte à l’assumer ouvertement. Par contre, je ne suis absolument pas « islamo-droitiste » car je considère que l’islam n’est pas compatible avec la démocratie, à laquelle je suis très attaché.


                          • Octave Lebel Octave Lebel 27 février 20:41

                            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                            Comme en 40 si j’ai bien compris vos inspirations et reconnu la rhétorique smiley

                            "Ces gens-là, sans honneur et sans dignité, sont la lie de notre société. Il est temps que les Français se réveillent !

                            "


                          • Octave Lebel Octave Lebel 27 février 21:04

                            @Julien30
                            Comme souvent LFI est allé courageusement à contre-courant des propagandes pour dire ce que nous commandait de faire le droit international en ayant eu raison avant tout le monde puisqu’un an après, après des milliers de victimes essentiellement civiles sans parler des destructions, l’ONU enfin en a rappelé les termes, approuvée par toute une bande d’hypocrites espérant que nous n’y avons vu que du feu.Une mention pour l’extrême-droite qui a accompli l’exploit de cacher son antisémitisme fondateur et toujours présent (qui l’ignore ?) pour s’aligner derrière l’extrême-droite israélienne qui a renié les valeurs de ses ancêtres pour pouvoir à son tour se défouler sur des arabes.Pourquoi se priver d’une telle occasion ont du se dire les dirigeants du RN. Je ne vais pas mettre d’émoji cete foisci parce que je n’en ai vraiment pas le coeur.


                          • @Octave Lebel

                            Commentaire plus que prévisible. Bientôt la reductio ad Hitlerum ?

                            Vous ne devez pas lire très souvent mes articles où j’ai toujours dénoncé le nazisme, le facisme, le communisme et l’islamisme. Des idéologies compatibles et perméables entre elles, d’ailleurs. 


                          • Mustik 28 février 18:38

                            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
                            . Il est temps que les Français se réveillent !

                            Les Français sont parfaitement réveillés. Chacun a son public,c’est tout !
                            Une grosse partie d’entre eux sont des pétochards à qui on peut faire avaler n’importe quoi.
                            Exemple pour les « nouveaux nés » que tout le monde semble avoir oublié.
                            En 1981, à l’heure du programme commun de la Gôche, certains déclaraient fiers de leur trouvaille :
                            « avec des communistes au gouvernement, on va voir les cosaques venir abreuver leurs chevaux sur les rivages de la côte d’Azur »
                            D’autres dans un autre registre :
                            « à part Mitterrand et Defferre » aucun membre de l’oppostion socialo-commuiste n’a d’expérience ministérielles« 

                            On a les équivalences aujourd’hui 2 générations plus tard...
                            Vrai ou faux ???

                            Quand Poutine a envahi l’Ukraine, les intentions de vote »Zemmour" sont passées en 24hr de 27% à...... 7 % !!! En un jour !

                            La pétoche c’est encore ce qui marche le mieux :
                             smiley smiley smiley


                          • Octave Lebel Octave Lebel 28 février 18:39

                            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                            Pas la peine de tout relire.Ici, le coup de la victimisation avec l’aide d’Hitler, bigre + un gros amalgame sans finesse.C’est déjà pas mal en terme de supercherie et de double langage.Je vous ai déjà dit que vous sous-estimez le lectorat d’Agoravox.Une pirouette en dévoile plus qu’elle n’en cache smiley


                          • Octave Lebel Octave Lebel 28 février 18:58

                            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                            Un petit oubli. Du haut de la hauteur à laquelle vous vous portez vous-même vous vous illustrez aussi régulièrement en approuvant les délires les plus éculés de ce que le racisme d’extrême-droite peut porter comme chacun peut le voir dans les commentaires de cet article ici-même. Personnellement je vous remercie de mettre si bien en lumière ce que la famille tente maintenant de cacher en espérant ainsi abuser quelques-uns de ses concitoyens. Vous savez, une fois que les gens ont compris, cela ne peut s’effacer même avec les secours de la rhétorique.

                             

                             


                          • Gaston Lanhard 26 février 17:22

                            Désolé pour les fautes d’orthographe, mais corrigées elle ne sont pas retenues dans le textes définitif.


                            • microf 26 février 17:52

                              Avant de commenter cet article, j´aimerai poser une question á l´auteur á savoir, á quoi sert un tel article ?


                              • @microf

                                A quoi sert votre question ? Qu’est-ce que vous ne comprenez pas à mon texte ? 


                              • microf 27 février 15:25

                                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                                J´aime commenter les articles dans ce Forum, mais avant de le faire, je dois comprendre ce que veut nous faire comprendre l´auteur de article, c´est pourquoi
                                j´ai posé cette question, peut être mal posé, je recommence quel est est le but d´un tel article ?


                              • karim 26 février 18:41

                                Résistants ou pirates, ca dépend de celui qui écrit l’histoire. Le contexte historique de ce temps c’est qu’Alger et tout le littoral algérien subissaient des attaques par la flotte espagnole. Alors la résistance contre cette invasion s’est organisée jusqu’à ce que la flotte algérienne devienne maitre de la Méditerranée, défiant les grandes puissances de ce temps. Ce n’était pas des hors la loi, mais des combattants et de grands stratèges engagés dans une guerre maritime contre l’expansion de pays européens.


                                • La Bête du Gévaudan 26 février 19:16

                                  @karim

                                  pirates est un FAIT... et esclavagistes également... sans l’Occident, le monde islamiste croupirait encore dans le commerce de la chair humaine...

                                  les pillards islamistes débarquaient sur nos cotes pour razzier, violer, assassiner et massacrer... et emporter des esclaves innocents qu’ils violaient, castraient, déportaient et vendaient... c’est ça la réalité ...

                                  des centaines de milliers d’Occidentaux ont été enlevés par les pirates razzieurs assassins esclavagistes algériens...


                                • @La Bête du Gévaudan

                                  Exactement ! 

                                  • La Régence d’Alger était connue pour ses activités de piraterie en Méditerranée. Les navires algérois capturaient des navires européens et réduisaient leurs équipages et passagers en esclavage.
                                  • Les conditions de vie des esclaves à Alger étaient extrêmement difficiles, avec des travaux forcés, des mauvais traitements et un risque très élevé de mortalité.
                                  • Plus d’un million de captifs européens, réduits en esclavage, sur la période allant du XVIe au XIXe siècle. 

                                  C’est la triste réalité de ce qui se passait lors de la Régence d’Alger. Ceux qui nient les faits et qui prétendent le contraire, toute honte bue, sont de très mauvaise foi. Internet est un outil formidable : quelques recherches et la vérité saute aux yeux. Sauf pour ceux qui sont volontairement aveugles et bornés.


                                • SilentArrow 27 février 02:31

                                  @karim

                                  Donc, d’après vous, les pirates barbaresques venaient prendre des esclaves sur les côtes du nord de la Méditerranée ou sur les bateaux occidentaux pour se protéger contre l’expansionnisme occidental.

                                  Stratégie bizarre qui s’est finalement retournée contre eux quand les Européens en ont eu marre de ces rastaquouères.

                                  À mon avis, ils prenaient des esclaves parce que, descendants des sauvages tribus hilaliennes, fainéants et nuls dans tous les domaines, ils n’avaient que la criminalité pour ne pas crever de faim.


                                • La Bête du Gévaudan 26 février 19:10

                                  la réalité est que l’entièreté des régions du monde étaient totalement arriérées, esclavagistes, despotiques, violentes, impérialistes, sexistes, pollueuses, racistes et infestées de maladies avant la colonisation occidentale... 

                                  quand les occidentaux sont arrivés, ils ont trouvé des marchés aux femmes, aux esclaves et aux dromadaires, avec des masses souffrant de la malaria et du béribéri sous la houlette de despotes lubriques... Partout les peuples autochtones ont largement collaboré avec les colons occidentaux afin de se libérer de leurs tutelles traditionnelles... l’Afrique a été conquise sans coup férir par quelques explorateurs... quelques dizaines de conquistadors ont été accueillis en libérateurs par les masses qui crevaient sous le joug aztèque.

                                  évidemment, ces faits sont ignorés des militants de gauche qui croient encore à la valeur-travail et à la gentillesse de Pol-Pot... 

                                  mais en-dehors du cercle restreint du socialisme mental, chacun sait que la colonisation occidentale a permis aux peuples du monde de s’émanciper, de s’enrichir, de se soigner, de s’instruire, de se développer et de se libérer... 

                                  chaque peuple du monde, chaque humain dans le monde, devrait bruler un cierge chaque jour en l’honneur de l’Occident...


                                  • Corcovado 26 février 19:33

                                    La note de cet article est décevante, à croire que les incultes ne supportent pas l’histoire. En ce qui me concerne, j’ai complété mes connaissances.

                                    Ne nous voilons pas la face : petit à petit, les personnes sensées disparaitront de ce genre de site en raison de l’invasion des idiots mal éduqués, de ceux qui font passer leur doctrine ou leur religion avant la réalité..


                                    • @Corcovado

                                      Bonsoir. Merci pour votre commentaire. Je ne fait plus attention aux notes depuis longtemps. Je sais que de nombreux lecteurs, qui restent silencieux, apprécient de lire des articles de ce genre. Des articles qui ne tournent pas des heures autour du pot. Je sais que je suis le vilain petit canard de ce site mais je m’en moque. Je reçois des insultes, des menaces et je suis harcelé mais ça glisse sur moi comme sur les ailes d’un carnard. Je préfère être détesté pour ce que je suis plutôt que d’être admiré pour ce que je ne suis pas.

                                      Vous avez raison : AgoraVox est en perte de vitesse. Les lecteurs et les auteurs se font de plus en plus rares. La raison ? Celle que vous décrivez parfaitement. Pourtant, AgoraVox peut être un outil merveilleux et j’espère qu’il remonter la pente savonnée par tous ces idiots mal éduqués.


                                    • Mustik 28 février 18:48

                                      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                                      Effectivement, il y a plusieurs mois que je ne suis plus venu sur ce site.
                                      Trop de mauvaise foi, de dogmatiques etc, etc...
                                      On ne peut rien construire de concret, s’allier pour améliorer les choses.
                                      N.B. : je suis aussi très déçu pas CNews depuis ce fameux 7 octobre. Il semble que même pour eux, le conflit du proche orient a commencé ce jour-là.
                                      Ce n’est plus CNews mais CJews !
                                      Personne n’évoque l’assassinat de Rabine qui en compagnie d’Arafat avait dessiné la voie vers la Paix...
                                      Les véritables génocidaires sont les extrémistes israéliens qui ont commandité l’assassinat de leur Premier Ministre.
                                      Je déplore que ce soit l’extrême gauche qui relève le flambeau de l’Honneur de la France


                                    • juluch juluch 26 février 20:48

                                      effectivement et on en a fait un pays structuré et civilisé comme l on fait les Romains à leur époque...


                                      • @juluch

                                        Exactement ! Certaines civilisations, sans la colonisation, construiraient encore des habitations avec de la crotte séchée...


                                      • Garibaldi2 26 février 23:02

                                        Dans un livre, Paul Christian (pseudonyme) parle des ’’enfumades’’ pratiquées lors de la conquête de l’Algérie par l’armée française et recommandées par le général Bugeaud

                                        ’’Dans son livre, P. Christian laisse la parole à un témoin :

                                        « Voici d’autres détails que met sous nos yeux une lettre particulière, adressée à sa famille par un soldat de la colonne Pélissier. » Suit un récit des événements qui se termine par : « Quelle plume saurait rendre ce tableau ? Voir, au milieu de la nuit, à la faveur de la lune, un corps de troupes françaises occupé à entretenir un feu infernal ! Entendre les sourds gémissements des hommes, des femmes, des enfants et des animaux ; le craquement des rochers calcinés s’écroulant, et les continuelles détonations des armes ! Dans cette nuit, il y eut une terrible lutte d’hommes et d’animaux ! Le matin, quand on chercha à dégager l’entrée des cavernes, un hideux spectacle frappa des yeux les assaillants.

                                        J’ai visité les trois grottes, voici ce que j’y ai vu.

                                        À l’entrée, gisaient des bœufs, des ânes, des moutons ; leur instinct les avait conduits à l’ouverture des grottes, pour respirer l’air qui manquait à l’intérieur. Parmi ces animaux et entassés sous eux, se trouvaient des femmes et des enfants. J’ai vu un homme mort, le genou à terre, la main crispée sur la corne d’un bœuf. Devant lui était une femme tenant son enfant dans ses bras. Cet homme, il était facile de le reconnaître, avait été asphyxié, ainsi que la femme, l’enfant et le bœuf, au moment où il cherchait à préserver sa famille de la rage de cet animal.

                                        Les grottes sont immenses ; on a compté hier sept cent soixante cadavres ; une soixantaine d’individus seulement sont sortis, aux trois quarts morts ; quarante ont pu survivre ; dix sont à l’ambulance dangereusement malades ; les dix derniers qui peuvent se traîner encore ont été mis en liberté pour retourner dans leurs tribus ; — ils n’ont plus qu’à pleurer sur des ruines ! »’’

                                        P. Christian, L’Afrique française, l’empire de Maroc et les déserts de Sahara, Paris, A. Barbier, 1846,p. 442 (sur Gallica) La partie consacrée à cet événement commencep. 439 . “P. Christian” est, selon http://data.bnf.fr/12327453/p__christian/ [archive], le “pseudonyme de : Pitois, Christian, Jean-Baptiste. - Historien, bibliographe et journaliste. - Fut attaché à la bibliothèque du Ministère de l’instruction publique et secrétaire particulier du maréchal Bugeaud. - Collaborateur de Charles Nodier, à la bibliothèque de l’Arsenal”

                                        Une partie des horreurs des ’’enfumades’’ est décrite ici :

                                        https://fr.wikipedia.org/wiki/Enfumades_d%27Alg%C3%A9rie


                                        • Gaston Lanhard 27 février 15:31

                                          @Garibaldi2
                                          Qu’est qu’elles sont grandes ces grottes pour pouvoir acceuillir des centaines de gens. Cela ne vous choque pas ?


                                        • Garibaldi2 26 février 23:03

                                          Le journal anglais Times du 14 juillet 1845 écrit : « Il est impossible de réprimer la plus forte expression de l’horreur et du dégoût à propos des atrocités d’un acte commis par le général Pélissier, commandant un détachement français en Algérie... Ceci n’est pas une guerre mais le massacre d’une population par celui qui a assumé le pouvoir de gouverner cette région, un monstre qui déshonore son pays, son époque et sa race ».



                                          • @Garibaldi2

                                            Les Britanniques auraient mieux fait de s’occuper des méthodes avec lesquelles ils colonisaient une bonne partie du monde.

                                            A titre d’exemple, le bilan humain de la colonisation britannique, en Inde uniquement, se chiffre en dizaines de millions de morts. Le Times n’a certainemant jamais évoqué cette triste tragédie...


                                          • Garibaldi2 26 février 23:05

                                            La guerre que nous avons faites en Algérie, fait suite à la fausse nouvelle du ’’coup d’éventail’’ du Dey d’Alger et elle n’a rien à voir avec une quelconque mission civilisatrice de la France.

                                            Dans une tentative d’accroître sa popularité Charles X chercha à renforcer le sentiment patriotique et à détourner le regard de sa politique intérieure en luttant contre le Dey d’Alger. Cela a finalement conduit à la conquête de l’Algérie.

                                            Dans les années 1790, la France avait contracté l’achat de blé pour l’armée française auprès de deux marchands juifs d’Alger, M. Bacri et Boushnak, et était en retard pour les payer. Ces marchands avaient eux-mêmes des dettes envers le Dey et se prétendaient incapables de payer ces dettes jusqu’à ce que la France paye les siennes. Le Dey avait négocié sans succès avec le consul de France, Pierre Deval, pour remédier à cette situation, et il soupçonna Deval de collaborer avec les marchands contre lui, surtout quand le gouvernement français ne fit aucune provision pour rembourser les marchands en 1820. Alexandre, le neveu de Deval, consul à Bône, a plus tard irrité le Dey en fortifiant les entrepôts français à Bône et La Calle, contre les termes d’accords antérieurs.

                                            Après une réunion contentieuse au cours de laquelle Deval refusa de donner des réponses satisfaisantes le 29 avril 1827, le Dey aurait frappé Deval avec un chasse-mouches. Charles X usa de ce reproche contre son représentant diplomatique, pour exiger d’abord des excuses de la part du Dey, et ensuite lancer un blocus contre le port d’Alger. Quand le Dey répondit à la demande d’envoyer un ambassadeur en France pour résoudre l’incident, en tirant des canons vers l’un des navires du blocus, les Français décidèrent que des mesures plus énergiques étaient nécessaires.

                                            https://fr.wikipedia.org/wiki/Hussein_Dey

                                            On est donc loin d’une oeuvre civilisatrice de la France, mais bien dans une affaire de gros sous, et d’un débiteur qui use de pratiques de gangster pour ne pas payer sa dette.


                                            • @Garibaldi2

                                              Cet incident diplomatique est très largement considéré comme un prétexte utilisé par la France pour justifier une intervention militaire qu’elle envisageait déjà bien avant qu’il ait eu lieu.

                                              Derrière l’affaire de l’éventail se cachait la volonté française de mettre un terme définitif aux attaques des corsaires algériens contre ses navires marchands.


                                            • Gaston Lanhard 27 février 15:35

                                              @Garibaldi2
                                              En fait, la « conquète » des cotes barbaresques répondait surtout à en finir avec la piraterie maritime et la mise en esclavage des populations cotières de la méditerranées du Nord soumises aux razzias. Après il y a eu une extention.


                                            • @Gaston Lanhard

                                              Bonjour. Merci pour votre commentaire. Vous avez tout à fait raison. De plus, l’Algérie est une création française. Aucun pays n’existait auparavant. Ce n’était qu’une province totalement délaissée par l’Empire ottoman et qui vivait grâce à la criminalité organisée.


                                            • tonimarus45 27 février 12:30

                                              bonjour-1830/1962 pour regler ce probleme de piraterie ?132ans ou l’on na pas ete en reste en ce qui concerne les actes de sauvagerie envers les algeriens, français mais avec un code a part qui faisait qu’ils n’avaient pas les memes droits que les français


                                              • Gaston Lanhard 27 février 15:37

                                                @tonimarus45
                                                Vous voudriez parler du statut des esclaves chrétiens et des dhimmis juifs comme exemple ?


                                              • Gaston Lanhard 27 février 15:41

                                                @tonimarus45
                                                En sachant aussi que si les juifs d’Algérie ont accepté l’émancipation avec le decret « Crémieux », les oulemas ont interdit aux musulmans locaux de l’accepter. Il n’y a pas eu discrimination mais volonté de ne pas accepter l’égalité de droit. C’est la vraie vérité,ça !


                                              • suispersonne 27 février 14:19

                                                Et alors ? C’est tout ce que vous avez trouvé pour justifier les crimes de la colonisation ?

                                                Vous pouvez aussi incriminer Gengis Khan, Attila, ..., les horreurs ne manquent pas.

                                                Lamoricière et Bugeaud ont été mis en cause devant l’assemblée nationale, indignée de la répétition de ces enfumades mortelles.

                                                Ils ont répondu : c’était pour éviter la mort de beaucoup de nos soldats.

                                                Plus beau : des témoignages de la récente guerre d’Algérie rapportent l’usage de gaz toxiques interdits pour infliger une mort horrible aux fellaghas, et aux fellaghas supposés (cf revue XXI), dont certains auteurs souffrent encore de l’avoir fait.

                                                Vous serez d’accord avec les déclarations officielles des zotorités françaises du 19è : tout comme les indiens d’Amérique, les habitants de l’Algérie ne sont pas assimilables, et doivent être éliminés.

                                                Avant de dispenser les si remarquables bienfaits du colonialisme, il fallait d’abord faire disparaître tous les tenants des terres, puis importer des colons d’Espagne, Portugal, France et Italie.


                                                • @suispersonne

                                                  Il ne faut pas être plus royaliste que le roi... La Francophonie a été fondée par quatre chefs d’Etat : Léopold Sédhar Sengor (Sénégal), Hamani Diori (Niger), Habib Bouguiba (Tunisie) et Norodom Sihanouk (Cambodge). Ils ont tous un point commun : ils ont connu la colonisation française et ont joué un rôle de premier plan pour l’indépendance de leur pays respectif. Ils étaient francophiles et de véritables amoureux de la culture française. C’est étrange, non ? 

                                                  Vous citez Gengis Khan et Attila... Faut-il donc demander réparation et répentances mémorielles éternelles aux Italiens, descendants des Romains, pour la colonisation de très nombreux pays dans le monde connu de l’époque ? Leur mission n’était-elle pas civilisatrice ? De plus, la colonisation romaine a duré près de 5 siècles. En réalité, ce fut une grande chance et une belle opportunité pour tous les pays qui furent conquis. 


                                                • suispersonne 27 février 15:50

                                                  @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
                                                  Vos acrobaties pour tenter de peindre les colonisations en rose ne tiennent pas la route.
                                                  Que des intellectuels noirs, arabes ou asiatiques, et intellectuellement équipés, soient francophones ne démontre rien de ce que vous sous entendez.
                                                  Toutes les contrées de cette planète ont connu des situations qui peuvent indigner : il n’y a aucune exception, et chacune a sa part d’ombre.
                                                  Cela ne permet en rien de justifier d’autres crimes.
                                                  Vous êtes suprémaciste, avec certainement des amis « de couleur », voire « musulmans » pour votre bonne conscience très bourgeoise.
                                                  Et je répète ici que vous diffusez de la très mauvaise science historique, présentée par le petit bout de la lorgnette, et fort tendancieuse.
                                                  Vous serez d’accord avec le crapaud qui déclare que « l’Algérie était un cloaque avant d’être civilisée ».
                                                  Quelle pitié.


                                                • @suispersonne

                                                  Les commentaires ne sont pas destinés à porter des jugements de valeur ou à proférer des insultes à des auteurs avec lesquelles vous n’êtes pas d’accord. Si vous souhaitez lire des récits historiques qui vont dans votre sens, je vous conseille de vous orienter vers Benjamin Stora. Vous serez d’accord avec tout ce qu’il écrit.

                                                  J’étais diplomate auparavant et j’ai connu personnellement deux chefs d’Etat, cités dans mon précédent commentaire, qui sont à l’origine de la création de la Francophonie. J’ai abordé avec eux le sujet de la colonisation. Tous les deux m’ont répondu qu’elle n’avait pas été « inhumaine », contrairement aux Britanniques ou aux Belges, et qu’elle avait eu un effet positif sur le développement de leur pays. 

                                                  Vous êtes bien mal placé pour me donner des leçons. La différence entre vous et moi, c’est que je n’ai pas de pseudo, c’est ma véritable identité. Je ne suis pas un trouillard qui est terrorisé à l’idée que l’on puisse connaître son identité. L’anonymat, qu’est-ce que c’est courageux et admirable, n’est-ce pas ? La prochaine fois que vous écrirez un commentaire pour me dénigrer, m’insulter ou me harceler, faites le sous votre véritable identité et mettez de côté votre lâcheté ! Ça vous fera grandir.


                                                • CORRECTION : «  des insultes à des auteurs avec lesquels. » 


                                                • Mozart Mozart 28 février 17:23

                                                  @suispersonne
                                                  Cher ami,
                                                  Nous avons fabriqué l’Algérie actuelle et ses frontières. Du Day d’Alger avec ses trente kilomètres carré, nous en avons fait le pays actuel. Nous avons construit des villes, des milliers de kilomètres de chemin de fer, de lignes électriques, de téléphone, de route. Nous avons développé, sans spolier, l’agriculture algérienne en défrichant des marais insalubres... Nous avons trouvé le pétrole et le gaz et nous leur avons cédé tout cela pour que seulement quelques dictateurs minables s’en emparent.
                                                  Et on ne peut comparer les méthodes et les mentalités du milieu du 19ieme siècle avec celles d’aujourd’hui : la vie d’un homme hier n’avait pas la même valeur qu’aujourd’hui. Et oui, je dirais que nous avons sorti l’Algérie des limbes barbaresques pour en faire un pays moderne. Mais la bêtise de leurs dirigeants les font replonger dans les affres de la bêtise attardées. Et ils sont d’ailleurs si heureux de leur indépendance, qu’ils se précipitent par bateaux entiers chez leur ancien colonisateur.


                                                • suispersonne 28 février 18:05

                                                  @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
                                                  Eh bien pas du tout.
                                                  Vous voulez « démontrer » vos idées fixes, c’est tout.
                                                  Le refrain des « bienfaits de la civilisation », bien qu’il puisse s’appuyer sur de multiples réalisations concrètes, est éculé et ne prouve rien.
                                                  Comme le crapaud, il vous suffit de nier la culture des natifs (qui doivent être exterminés), de prétendre que le pays envahi était un cloaque, pour vous sentir le droit des suprémacistes à avoir commis les pires horreurs, refuser tout idée de les évoquer, bien entendu à dénoncer « le wokisme » qui exige de le reconnaître, et pire encore à en être fiers ...
                                                  Vos prétendues expériences de hot nivô montrent surtout votre prétention : si vous aviez de la consistance, vous n’auriez aucun besoin d’en faire état.
                                                  Mon pseudo vous regarde dans les yeux : je défends des idées sans aucun besoin de carte de visite, ni diplôme qui serait requis pour avoir le droit de s’exprimer (ce que vous sous entendez fielleusement).
                                                  Et vos interlocuteurs peuvent bien vous avoir remercié en vous baisant les mains à genoux, ce ne sont que des pantins impertinents dont vous ne retenez que la comparaison avec les cruautés britanniques et belges (n’oublions pas les allemands en Namibie).
                                                  Les colons ont parfois proposé un comportement humain.
                                                  ils ne représentent que des exceptions dans un système inhumain par nature.

                                                  Un exemple de comportement fétide actuel.
                                                  L’ue subventionne les ventes de découpes de poulet congelé (surtout de bretagne) dans toute l’afrique occidentale.
                                                  Résultat ?
                                                  Les élevages de succulents « poulets de brousse », qui faisaient vivre des dizaines de milliers de personnes, ont disparu.
                                                  D’où des flux migratoires impardonnables.

                                                  Les faits qui ne vont pas à l’appui de vos préjugés ne vous intéressent pas, c’est votre droit.
                                                  Me reconnaissez vous le droit de contester ? J’en doute fort.


                                                • Mustik 28 février 19:00

                                                  @suispersonne
                                                  la culture des natifs

                                                   ???

                                                  J’ai travaillé ds les 3 pays du Maghreb... je me demande encore où se cache la culture du territoire de la Régence ottomane Aj Dj’zaïr.
                                                  J’ai trouvé toutes sortes d’artisans en Tunisie et au Maroc... dans le Nord de l’Algérie. Que dalle !
                                                  Les Mzabis peuvent en vouloir à la France de les avoir liés à Alger, de même ceux de Taman-Rasset.
                                                  Il y a plusieurs ethnies qui subissent les brimades de fonctionnaires d’Alger, va enquêter tu verras bien.
                                                  Si la France avait imité Lénine en partitionnant les 2,4 millions de territoires cumulés en 6 ou 7 gouvernorats indépendants.
                                                  Le Gaz de Hassi-Messaoud serait échu au M’Zab et tintin pour le FLN !!!


                                                • joletaxi 28 février 19:24

                                                  @Mustik
                                                  juste avant l’indépendance du Congo, un reporter de la RTBF avait fait un grand reportage sur ce qui était encore la colonie,bien entendu soulignant tous les investissements bien visibles

                                                  Juste avant de prendre sa retraite, il est retourné sur les mêmes lieux,les seules infrastructures complètement délabrées subsistantes étaient celles érigées par les belges... qui selon la doxa ont perpétré un génocide.

                                                  Les exactions sur les populations étaient le fait du propriétaire de la colonie, le roi Léopold, et ce fut regrettable... comme les exactions sur la population belge lors de la révolution industrielle,qui eut son lot de violences

                                                  Il y a encore pas mal de terrils en Wallonie, chaque fois je pense aux milliers d’enfants qui en ont crevé ,mais quel jeune sait comment se sont érigés les terrils ?


                                                • AmonBra AmonBra 27 février 16:45

                                                  Face au mécontentement grandissant de la population française et qui ne pourra que s’aggraver, le contre-feu de la « bouc-émissairisation » de l’Algérie va bon train en ce moment en France, avec les guignols la dirigeant il y a tempête dans un verre d’eau quasiment chaque semaine !

                                                  Simple coïncidence si sur AV on hésite pas, pour se faire, a remonter chercher les squelettes dans les placards ottomans du XIX siècle ?

                                                  Mauvaise pioche ! Car comme l’affirme pertinemment J.M. Apathie, n’en déplaise aux habituels suprémacistes et autres racialistes, les nazis n’ont effectivement rien inventé vu que pour la seule population « indigène » d’Algérie, les 17 ans de ̶g̶u̶e̶r̶r̶e̶ ̶d̶’̶o̶c̶c̶u̶p̶a̶t̶i̶o̶n̶ « conquête » coloniale + les répressions des nombreuses révoltes durant plus d’un siècle + les 7 ans et 9 mois de la guerre de libération, c’est, en estimation moyenne, plus de 5 millions d’algériens tués durant 132 ans tous âges et sexes confondus, de toutes les façons possibles et imaginables, sans compter tous ceux(¹) qui sont morts et continuent de mourir après l’indépendance, ou ont leur vie pourrie par les séqueles de

                                                  la malfaisance coloniale.

                                                  Mais il est vrai qu’en France, comme dans bon nombre de pays de l’occident dit collectif, c’est quand il y a esclavage ou/et tuerie d’occidentaux qu’on s’émeut, les palestiniens l’ont d’ailleurs constaté à leurs dépens et leurs fidèles supporteurs que sont, tu m’étonnes, les algériens, sont mieux placés que quiconque pour le savoir, en tirer toutes les conclusions et ils ne sont pas les seuls.

                                                  Bref, ce siècle est bien parti pour être celui du procès du colonialisme. . . Et de l’abrogation de l’article de la loi ayant rétabli « le rôle positif de la colonisation » que J. Chirac avait déjà abrogé. . .

                                                  .

                                                  .

                                                  .

                                                  (¹) Sans compter également tous ceux morts ou estropiés à vie, souvent des gosses, parce que les colonialistes rancuniers et, semble t il, l’ayant toujours aussi mauvaise, ont refusé jusqu’en 2007 de fournir les plans de minage aux frontières. Pour info ce sont les russes qui ont aidé les algériens à sécuriser leurs montagnes aux frontières.


                                                  • microf 27 février 23:05
                                                    Jean-Michel Aphatie sur RTL : « La France a fait des centaines d’Oradour-sur-Glane en Algérie »Á lire sur Agora TV

                                                    C’est la polémique du moment. Sur RTL, Jean-Michel Aphatie a tenu à culpabiliser une nouvelle fois la France vis-à-vis de l’Algérie, dans un contexte de relations franco-algériennes particulièrement dégradées (avec notamment la détention de Boualem Sansal). Selon lui, notre pays a commis dans son ancienne colonie des centaines de massacres comparables à celui d’Oradour-sur-Glane, perpétré par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale.


                                                    • microf 28 février 15:45
                                                      Cette guerre que vous ne connaissez probablement pas.

                                                      https://youtu.be/RwGeRkdaujw?si=TTij7zWWE9V8FLYr


                                                      • Sigurdhur Sigurdhur 28 février 15:57

                                                        Article très instructif s’il en est, que j’ai reposté sur twitter.

                                                        il permet de comprendre pourquoi le colonialisme était si rude.


                                                        • Ffgismo 28 février 16:40

                                                          En quoi sa donnait droit à une armée de colonisateurs, de bouchers, de massacrer des populations entières…


                                                          • Mozart Mozart 1er mars 11:04

                                                            @Ffgismo
                                                            Apprenez l’Histoire cher ami et vous reviendrez dire des choses avérées et sensées. Parce que tout ce que vous êtes capable d’ânonner ne sont que rabâchages d’incultes.


                                                          • Sigurdhur Sigurdhur 2 mars 17:24

                                                            Le Code de l’Indigénat était un ensemble de lois mises en place par la France dans ses colonies, dont l’Algérie, à partir de la fin du XIXe siècle, pour régir la vie des populations indigènes. Il a été officiellement instauré en 1881 en Algérie, mais son application a ensuite été étendue à d’autres territoires coloniaux. Ce code visait à maintenir un contrôle strict et autoritaire sur les populations colonisées, en instaurant des règles de soumission qui étaient très discriminatoires envers les populations indigènes, tout en renforçant la domination de la France.

                                                            Principaux aspects du Code de l’Indigénat :
                                                            1. Un régime juridique distinct : Le Code de l’Indigénat imposait une législation séparée pour les indigènes, qui étaient soumis à des tribunaux spécifiques, différents de ceux des colons européens. Les indigènes ne bénéficiaient pas des mêmes droits que les Français d’origine européenne. Par exemple, la plupart des droits civiques (comme la liberté de réunion ou d’expression) étaient restreints pour les populations indigènes.

                                                            2. Les peines et sanctions : Les peines définies par le Code étaient sévères et souvent cruelles. Elles pouvaient inclure des amendes, des peines de prison, des travaux forcés, l’exil ou la rétention dans des zones isolées. Les châtiments corporels, comme les coups de fouet, l’amputation de mains ou de pieds, étaient également appliqués dans certains cas. Les peines étaient particulièrement dures pour les actes considérés comme une forme de rébellion ou d’insoumission à l’autorité coloniale.

                                                            3. Le contrôle sur la vie quotidienne : Le Code imposait des restrictions sur la liberté de mouvement et de réunion des indigènes. Ceux-ci pouvaient être contraints à une résidence forcée, à se soumettre à des contrôles administratifs réguliers, ou à payer des taxes spéciales. Les autorités coloniales pouvaient également interdire certains rites religieux ou sociaux et imposer un certain mode de vie selon les critères français.

                                                            4. Les objectifs : Le Code de l’Indigénat visait à maintenir une séparation nette entre les colons européens et les indigènes, consolidant ainsi la hiérarchie raciale et sociale. Il servait également à empêcher toute forme de résistance ou de rébellion contre la domination coloniale en Algérie et dans d’autres territoires coloniaux.

                                                            Conséquences et impact :

                                                            Le Code de l’Indigénat a eu des conséquences profondes sur la société algérienne. Il a contribué à la répression systématique des populations indigènes, créant un climat de méfiance et de haine entre les colons et les Algériens. L’oppression et les injustices liées au Code ont renforcé les mouvements nationalistes en Algérie, notamment à partir du début du XXe siècle, et ont alimenté le désir d’indépendance, qui s’est concrétisé en 1962 après une guerre de libération longue et violente.

                                                            En résumé, le Code de l’Indigénat a été un outil juridique et répressif fondamental de l’administration coloniale française, permettant de maintenir un pouvoir absolu sur les populations colonisées, tout en rendant légales des pratiques discriminatoires et des abus de pouvoir qui ont marqué l’histoire de la colonisation française.


                                                            • mcfr 3 mars 07:47

                                                              Le pays était en réalité dirigé par les juifs algériens qui contrôlaient le trafic transsaharien et la piraterie. Ils étaient un peu les receleurs des pirates. Ils rachetaient leur butin.

                                                              Ils ont réussi à impliquer l’Algérie dans un prêt à Napoléon 1er, qui se conclura par la colonisation violente du pays, avec un bilan global compris entre 3 et 5 millions de morts.

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