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Accueil du site > Tribune Libre > La terre, à qui appartient-elle ?

La terre, à qui appartient-elle ?

 Lorsque l’on évoque la propriété, et plus particulièrement la propriété foncière, on pense naturellement à Pierre-Joseph Proudhon qui s’écria : « La propriété, c’est du vol ! ». Il ne fut d’ailleurs pas le seul à penser cela, mais avec l’évolution de beaucoup de pays développés il est acquis par une sorte de consentement, se voulant légitime dans le concept d’une société individualiste, que celui qui exploite la terre en est en général le propriétaire, ou le loueur d’un autre propriétaire, il n’existe donc peu de terre libre. Pour fouler encore des espaces de liberté il faut se tourner vers des pays où le nomadisme est une des façons de vivre, et où les peuples nomades tirent leurs subsistances d’une terre appartenant à la communauté.

 On pense alors aux Touaregs du Sahara, les Qachqâïs d’Iran, Les Evènes sibériens, les Lapons, etc., peuplades que l’on estime à environ 1,5% de la population mondiale et qui pourtant vivent encore sur d’immenses territoires libres. Vivent encore, mais pour combien de temps ?

 Il n’est nullement question de faire une étude approfondie sur les diverses causes de la disparition progressive des peuples nomades, parmi les fléaux on peut citer néanmoins l’extension des structures touristiques qui donnent à voir le nomadisme exhibition afin de faire flipper le bobo en mal d’exotisme. Si ce tourisme est le piétinement de civilisation souvent millénaire par un voyeurisme de mauvais aloi, un autre danger encore plus éradiquant menace le nomadisme, c’est la privatisation de beaucoup de territoires ; et là, on retombe bien dans la notion de vol ainsi que l’avait défini Proudhon puisque beaucoup d’états vendent des terres, qui ne leur appartiennent pas, à des multinationales.

 Si l’on peut contester le principe de l’héritage de la terre, toutefois, dans la forme actuelle de nos sociétés et dans la mesure où celle-ci reste entre les mains de véritables paysans qui l’exploitent pour nourrir leurs congénères, c’est un moindre mal. Cependant, cet état de fait donne des gestions à sens unique de certains territoires. Nous prendrons pour exemple le Marais Poitevin où les associations des Marais mouillés, par exemple, regroupent essentiellement les propriétaires terriens, alors que les habitants, les autres « utilisateurs » (si on peut utiliser cette expression incorrecte et incomplète) des Marais sont aussi intéressés par leurs fonctionnements, mais n’ont pas le droit à la parole ne possédant rien. Il est indéniable que la notion de propriété est restrictive pour le bien d’une communauté.

 Cela fait partie des éléments déjà contestables de nos pays prétendus développés, mais où ça se gâte c’est avec l’appropriation d’un nombre important de territoires par les capitalistes, que se soit pour faire fructifier l’agro-business, l’exploitation forestière, minière ou autre placement spéculatif, et plus particulièrement dans des pays en voie de développement ou ceux encore très en retard économiquement et socialement.

 L’hégémonie mondiale du capitalisme étant devenue d’une acuité telle que sa future prédominance totale sur les êtres, les territoires, émeut néanmoins quelques individus conscients de la perversité et de la dangerosité du système. C’est pourquoi des ONG ont été sensibles à la flambée d’achats de territoires par les multinationales, et parmi celles-ci on peut nommer GRAIN qui à interpellé la Banque mondiale sur ce douloureux problème.

 En effet, pour ne froisser les détenteurs du capital, la Banque a dressé un inventaire relativement minimisé des transactions dues aux voleurs de terres. Pour mémoire, elle avance le nombre de 389 transactions dans 80 pays, dont 37 % des projets seraient destinés à produire de la nourriture (cultures et élevage), ensuite pour les agro-carburants on donne le chiffre de 35 % qui est nettement sous-estimé car c’est l’un des principaux enjeux. N’oublions pas les autres formes énergétiques comme l’Uranium qu’Areva va chercher dans le grand Nord Canadien, colonisant sans vergogne le territoire des Inuits.

 Naturellement le premier continent touché par ce désastre est l’Afrique qui à elle seule se partage la moitié du gâchis laissant le reste à l’Asie, l’Amérique latine, l’Europe de l’Est.

 En Afrique ce sont les pays particulièrement défavorisés qui sont dans la ligne de mire des spéculateurs, nous avions déjà dans des articles précédents cité l’Afrique sub-saharienne, on peut dire plus précisément le Soudan, le Ghana et Madagascar. Pour l’Asie-Pacifique, on avait aussi parlé des plantations de palmier à huile dans les tourbières de Malaisie, on dira plus généralement l’Indonésie, les Philippines, sans oublier l’Australie qui pourtant n’est pas du nombre des pays en retard économiquement, mais la grande surface non exploitée a attisé les envies.

N’oublions pas l’Amérique latine où le Brésil est le terrain de chasse favori des exploiteurs capitalistes, ceci devant l’Argentine et le Paraguay.

 Pour ce qui est du pays d’origine des accapareurs de terres, la Chine et le Royaume-Uni arrivent tous deux en tête, suivis par l’Arabie Saoudite.

 Ce relevé totalement incomplet nous donne un triste aperçu des exactions du capital, capital qui ne va pas s’arrêter sur ce court bilan puisque le profit va demander encore plus de terres pour, et surtout, les futurs besoins énergétiques. Bilan incomplet aussi puisqu’il ne donne pas le nom des principales multinationales qui en réalité sont les maîtres d’œuvres sous couvert des pays sus-désignés.

 Dans ce cas là, il y a spoliation de biens appartenant à la communauté. L’appropriation de territoire est donc du vol, un vol organisé par une oligarchie mondiale détentrice de la finance et qui va s’accaparer de la terre entière, non pas pour la protéger, mais pour en tirer des profits au détriment des peuples, de la biodiversité, et ceci avec le regard bienveillant de nos gouvernants.

 Le capitalisme est une plaie pour l’humanité !

 Laisserons-nous longtemps quelques profiteurs nous dépouiller de tous nos biens communs ?

http://www.grain.org/fr/

http://le-ragondin-furieux.blog4ever.com


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20 réactions à cet article    


  • Mengneau Michel Mengneau Michel 21 mai 2010 10:56

    La citation exacte est :« La propriété, c’est le vol ! ». En l’occurence, le « le » est plus fort que le « du »...


    • Blue boy Blue boy 21 mai 2010 17:23

      Tout à fait d’accord sur ce point, ce n’est pas tout à fait la même chose...


    • Alpo47 Alpo47 21 mai 2010 10:56

      Pour le capitaliste, le droit à la propriété privée est la notion la plus importante, la règle intangible et au dessus de tout.
      Et, on peut les comprendre, car sans cette notion, toutes leurs accumulations de biens et fortunes, tous leurs empires s’écrouleraient.

      Le monde à venir reste à concevoir...
      Et si on commençait à rêver à l’utopie pour atteindre ... le réalisable ?


      • Firedog Firedog 21 mai 2010 12:22

        La fleur de l’illusion produit le fruit de la réalité.
        Paul Claudel


      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 21 mai 2010 11:05

        Les Israeliens se tuent - littéralement - à expliquer ce concept aux Palestiniens, mais ceux ci ne veulent RIEN entendre !

        Les Palestiniens sont donc des sâles capitalistes apatrides qui rejettent l’idéal collectiviste du Kibbutz !

        Le pire dans cette affaire, c’est qu’il y a des gens soit disant progressistes qui les soutiennent !


        • dupont dupont 21 mai 2010 11:54

          A noter que tous ceux qui ne possèdent rien condamnent la propriété jusqu’au jour où eux mêmes deviennent propriétaires...


          • Firedog Firedog 21 mai 2010 12:26

            Pour reprendre une expression qui est utilisée actuellement pour tout et n’importe quoi (mais là, je pense que c’est juste) : Trop de propriété tue la propriété


          • Le chien qui danse 21 mai 2010 13:13

            Evidemment, pour Mr Dupont la vie ne se résumant qu’a l’accaparement pour fuir le vide existentiel qui le hante ne peut considérer les anti-appropriation que comme des ratés frustrés, logique.

            mais dans la course à l’appropriation les dés sont pipés, si elles était vraiment juste et équitable comme veulent nous le faire croire ses afficionados, on s’apercevrait rapidement qu’elle ne sert à rien et que même arrivé à un certain degrés de courbe elle devient attentatoire au développement des sociétés.

            Mais sans doute, moi qui ne possède rien, dois-je avoir une pensée de frustrés selon Mr Dupont bien sur...


          • dupont dupont 21 mai 2010 13:31

            @ le chien qui danse (pour avoir quelque chose ?).

            Tout à fait.


          • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 21 mai 2010 17:00

            Ce n’est pas « la propriété privée » en soit qui pose problème mais son accumulation et sa concentration entre les mains d’une minorité mal intentionnée, avide de richesses.

            Cupidité et convoitise sont des pulsions qui ont été plus ou moins modérées et contrariées à travers le temps par les lois, les codes, les traditions, les morales, afin de garantir la cohésion et la survie des sociétés humaines. Jusqu’à récemment, jusqu’à ce que « la vénalité » s’organise et se théorise pour briser ce qu’elle considère comme des entraves à la jouissance, au « toujours plus ».

            D’où les offensives orchestrées - et récentes - du néolibéralisme contre les états, les peuples, les identités, les cultures, et même les religions.


          • Furax Furax 21 mai 2010 14:21

            RIEN ne nous appartient.

            « Les cellules n’appartiennent pas à l’individu, elles sont simplement influencées par lui, elles appartiennent à l’univers. Si stupide que soit l’individu, elles demeurent hautement intelligentes ».


            Docteur Rollin-Becker (un des pères de l’ostéopathie)




            • Internaute Internaute 21 mai 2010 14:47

              Puisque la propriété c’est le vol, les noirs originaires des terres d’Afrique ont volé les terres sur lesquels ils se promènent et je ne vois pas le problème de leur vente aux multinationales. Ou bien alors, la notion de vol dépend de la couleur du propriétaire. A développer absolument.


              • perlseb 21 mai 2010 15:05

                La propriété est une notion qui est apparue avec la surpopulation. Plus la population de ce monde augmente, et plus la propriété est cruciale.

                Lorsque la Terre n’était qu’un jardin où l’homme n’avait qu’à cueillir et chasser pour se nourrir, la propriété n’avait aucun sens.

                A partir du moment où il peaufina ses techniques de chasse, l’augmentation de la population humaine créa le départ de tous nos problèmes. D’abord, il y eu des conflits entre tribus voisines pour savoir qui avait le droit de chasser ou de cueillir et à quel endroit. Si les tribus et peuplades les plus faibles n’ont pas résisté aux guerres de leurs voisines, les vrais problèmes n’étaient que repoussés.

                L’homme compris alors qu’il pouvait rassembler les choses qui étaient nourrissantes pour lui et ainsi augmenter la quantité de nourriture par surface de terre : l’agriculture puis l’élevage étaient nées (en même temps que le désastre écologique humain : agriculture = sélection nutritive avec destruction de biodiversité). Et à ce stade, quand vous travaillez la terre pour y faire venir des légumes, la propriété doit être établie et protégée, sinon c’est la chienlit.

                Actuellement, on en est au stade où l’on épuise le poisson des océans, donc même la pêche va disparaître, comme la chasse bien plus tôt. Et l’homme ne s’arrêtera pas de se reproduire puisque la vie d’un homme n’a pas de prix : rien n’est plus beau que de faire des enfants.

                Prochain stade de la surpopulation : l’élevage des animaux monopolisera trop d’espace, donc les écolos seront végétariens ou mangeront de la viande synthétique.

                Stade suivant de la surpopulation : les plantes commenceront à prendre trop d’espace pour produire de l’oxygène et de la nourriture, donc nous produiront des végétaux synthétiques (la nourriture telle que nous la connaissons aujourd’hui sera hors de prix). La Terre ne sera qu’un bloc de béton avec des panneaux solaires au-dessus des habitations sans fin : rien n’est plus beau que la vie d’un humain !

                Ces scénarios sont tout à fait possibles puisque la nourriture n’est que de l’énergie : il faut de l’énergie pour produire de l’eau douce à partir de l’eau salée et il faudra de l’énergie pour produire de la matière organique à partir de molécules plus rudimentaires. Le facteur limitant de l’homme sera l’énergie et quand on voit les progrès que l’on réalise en très peu de temps avec l’énergie solaire, la population mondiale est loin d’avoir atteint son sommet.

                Perso, je n’ai pas d’enfants, je ne suis pas fou.


                • jean 21 mai 2010 18:11

                  Excellent commentaire de perlseb et merci à l’auteur pour ces interrogations fondamentales.
                  Tout cela complété par le dernier commentaire de zvalief tout est dit.
                  J’ajouterais à ce sujet les interrogations de Michel Serre sur « le bien commun le bien propre »
                  La propriété c’est simplement du vol sur le bien commun, elle ne peux être que provisoire.
                  Idem pour l’Art


                • perlseb 21 mai 2010 19:05

                  Merci jean, moi aussi je trouve que mon commentaire est excellent !


                • zvalief 21 mai 2010 17:25

                  « La terre, à qui appartient-elle ? »
                  la réponse est simple :
                  «  »Nous le savons : la terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la terre. Nous le savons : toutes choses sont liées. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre. L’homme n’a pas tissé la toile de la vie, il n’est qu’un fil de tissu. Tout ce qu’il fait à la toile, il le fait à lui-même."

                  Seattle, chef indien Suquamish


                  • Laury 21 mai 2010 22:52

                    Oh oui zvalief s’est bien celui la qui résume le mieux l’article de Michel Mengneau que je remercie
                    pour ce rappel qui « devrait » nous inciter a plus d’humilité en effet dire que telle parcelle de terre
                    vous appartient alors que vous n’avez que une petite croute que vous avez chèrement payer
                    est bien sur ridicule !!!
                    Moi je pense que si la notion de propriété individuelle de la terre était moindre notre terre a tous
                    serait largement mieux protégé car surveillé par tous ce qui n’ai pas le cas actuellement. 


                    • Michel Koutouzis Michel Koutouzis 22 mai 2010 06:56

                      La stagnation et la paupérisation des paysans en Afrique et en Amérique latine est plus souvent liée au fait que la terre appartient à l’Etat, qui les « tolère » sur son sol (ou les expulse dès lors qu’il a une offre d’achat étrangère). Ainsi, le paysan « toléré » n’a que l’usage quotidien et pas l’outil terre. Il ne peut ni emprunter, ni vendre, ni agrandir son espace cultivé. Bref, à qui appartient la terre de manière pérène" est une des clés du developpement rural. 


                      • beneolentia beneolentia 22 mai 2010 08:46

                        Si vous êtes croyants la terre appartient a celui qui l’a crée : donc elle appartient a Dieu.

                        Si vous êtes incroyants la terre appartient a tous les humains.

                        Et dans les deux cas se dire propriétaire c’est du vol.

                        Locataire, serait plus approprié, mais encore faudrait il que les « propriétaires » payent leur location a qui de droit : donc soit a Dieu, soit a l’ensemble de l’humanité.

                        Je crois que ça vas être dur pour eux.


                        • eric 22 mai 2010 10:16

                          Cet article est essentiellement de l’ordre du religieux mais il a aussi un aspect politique.

                          Dans la nomenclature des religions, il défend une position manichéenne, assez matérialiste, gnostique, nihiliste. Sur le plan politique il évoque bien l’idée que le féodalisme est le stade suprême de la pensée socialisante.

                          En termes de précédent historique, il évoque le peu que l’on sache des cathares.

                          Manichéen :
                          L’homme est mauvais et le mal triomphe : la propriété existe au moins depuis l’agriculture ( en fait, on le verra plus bas depuis bien plus longtemps) donc la majorité de nos ancêtre étaient plus ou moins mauvais.

                          Matèrialiste
                          Les objets sont mauvais et portent le mal en tant que tels : après tout, on pourrait concevoir qu’ existent des riches généreux ou bons et des pauvres malhonnêtes ou avides. Non, dés lors que l’on possède on est présumé mauvais du seul fait de posséder ces biens ou objets.

                          Le monde est donc dominé par le mal triomphant.

                          Gnostique
                          Heureusement, une « gnose » une connaissance supérieure, permet à certains d’échapper à ce triste destin. Certains sont bon, ne sont pas avides, respectent la planète.

                          Nihiliste :
                          Cependant, malgré l’existence de ces « parfaits » le mal, lié à l’homme en tant qu’il est homme, demeure, et comme les cathares, ceux « qui savent » devraient finir par conclure qu’il est urgent de ne pas se reproduire. En pratique, les autres, ceux qui ne savent pas, sont avide, etc...et trop nombreux seront sans doute en première ligne. On ne peut pas ne pas se demander si dans cette optique, la « solution finale » à la question de la protection de la nature ne devrait pas passer par la disparition sous une forme ou sous une autre, des avides, capitalistes, inconscients, propriétaires, héritiers et autres koulaks en tant que classe. Il à des précédents....

                          Féodalisme
                          Car là ne s’arrête pas les conclusions que l’on peut tirer de cet article. En réalité, il y a propriété chez les nomades. Essayez, vous, tribus nomade, d’aller nomadiser sur le territoire de nomadisation d’une autre tribus nomade, de boire à « ses puits »....Vous allez voir si l’homme est bon. Certe, la propriété de ce territoire n’est pas individualisée pour chaque membre. Dans ces sociétés très hiérarchisées, tout appartient au chef, les gens, les bêtes, le territoire. Cette nostalgie « aristocratique » n’est pas le fruit du hasard. C’est bien à la même chose que l’on assistait dans le « socialisme réel ». Rien n’appartient à personne individuellement, tout appartient au pouvoir politique, les gens, les terres les bêtes. Ceux qui exprimaient simplement l’idée de vouloir quitter le pays, de nomadiser, comprenaient vite de qui ils étaient la propriété, qui avait sur eux droit de vie ou de mort, comme dans une vulgaire tribu nomade du reste.

                          Quand on voit ce que la propriété collective a fait des campagnes russes, on se dit qu’il est urgent d’aller visiter le marais poitevin avant que l’auteur et ses amis ne le mettent en l’état d’une « Kommunalka » .....

                          Maintenant, je ne voudrai pas donner l’impression ne pas prendre cela au sérieux, parce que dans les années trente, en Allemagne, il y a un type qui a commencé à expliquer à peu prêt dans les mêmes termes, que le peuple était victime d’une oligarchie avide et suceuse de sang, avec la complicité des gouvernement soi disant démocratiques et qui accaparait..etc...et à l’époque aussi on se disait qu’avec des trucs aussi fumeux, il n’arriverait jamais à rien....

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