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Accueil du site > Tribune Libre > Le Coran, c’est aussi notre Histoire. Au sujet des thèses de M.Odon (...)

Le Coran, c’est aussi notre Histoire. Au sujet des thèses de M.Odon Lafontaine et du père Gallez

Je viens de lire un ouvrage intitulé "Le Coran décréé". L'auteure s'inscrit dans la suite des hypothèses du père Gallez et d'autres chercheurs comme s'il s'agissait d'un progrès de la recherche historique scientifique, ce dont je doute.

Cette thèse qui voit dans le texte coranique actuel une réécriture ou une recomposition au temps des califes est controversée. Qu'il y ait eu des modifications ou des ajouts au Coran originel dans le souci d'une plus grande exactitude historique, j'en suis bien d'accord, mais une mise par écrit et une fixation canonique qui se seraient faites bien après les événements, au temps du calife Othman, cela surprend. Cela me surprend d'autant plus que je crois avoir prouvé dans mes ouvrages publiés que les évangiles ont été diffusés, jusque dans la diaspora, dès l'évènement. Des publications tardives perdent en effet tout leur intérêt dans le combat déjà médiatique de l'époque.

Enfin, je vois mal Abou Becker se lancer à la conquête du monde arabe sans avoir un livre à la main, ou plutôt deux : une vie de Mahomet et un Coran. Les apôtres du christianisme n'avaient-ils pas donné l'exemple en convertissant les populations, le livre des évangiles à la main ? Abou Becker n'a-t-il pas chargé son scribe Zayd ibn Thabit de faire une mise à jour du Coran à la mort du Prophète ? Il y a bien là une raison. Cette mise à jour est connue pour être la première collecte ; la seconde collecte aurait été faite au temps du calife Othman par... le même Zayd ibn Thabit. M. Odon Lafontaine dit qu'il aurait été originaire de Bosra, ce qui pourrait donc en faire le correspondant privilégié entre Mahomet et le monastère voisin de Ba Hira.

Cette réécriture tardive, qui, plus est, nous est parvenue avec un classement des sourates par ordre de grandeur sans souci de chronologie, ne nous permet pas de retrouver facilement le fil de l'Histoire et sa logique. Seul, le bon sens nous le permet. J'en veux pour preuves les quelques sourates qui suivent, facilement datables, et dont la rédaction ne peut s'expliquer que dans le feu de l'action, tout en s'inscrivant dans le cours d'une histoire qui se fait... (à condition, bien sûr, de remettre les dites sourates dans le bon ordre chronologique).

1. De 609 à 622, un Mahomet pacifique prêche un certain nombre de sourates à la Mecque dans la prolongation des écrits juifs et chrétiens mais en les corrigeant, à savoir que Dieu ne peut avoir un fils. Nous sommes dans le courant de pensée des églises et des monastères d'Orient qui ont fait sécession à la suite de la décision du concile de Nicée. En 325, ce concile avait imposé le dogme d'un Jésus vrai homme et vrai Dieu... Homme, oui, avaient dit les opposants mais pas Dieu.

Les deux feuillets récemment retrouvés à l'université de Birmingham sont un témoignage irréfutable. M. Odon Lafontaine reconnaît que leur contenu est très proche des versets du Coran actuel. On y trouve l'évocation d'une histoire de Marie corrigée, telle qu'elle figure dans l'actuel Coran, sourate 19, versets 16 à 34 (traduction de Leila Qadr dans "Les 3 visages du Coran") :

Parle dans le Coran de Marie, comment elle se retira de sa famille (de Galilée) et alla du côté du temple (de Jérusalem)". Apparemment, c'est bien le texte du Protévangile dit de Jacques - non canonique - que l'auteur du Coran demande à Mahomet d'enseigner à son peuple. Ignore-t-il ou fait-il semblant d'ignorer son sens caché d'origine ? Curieusement, il omet de dire que Marie est retournée dans sa famille de Galilée pour recevoir l'annonce de Gabriel. La scène de l'annonciation de Jacques semble se passer à Jérusalem. Puis, encore plus curieusement, on quitte le récit de Jacques et on entre dans l'évangile du pseudo-Matthieu XX 1-2. Marie se retrouve avec Joseph en train d'accoucher au pied d'un palmier où se produisent quelques faits miraculeux. Mais si Jésus qui vient de naître parle au pied du palmier dans le pseudo-Matthieu, dans la sourate, c'est un ange ou un esprit. Jésus ne se met vraiment à parler qu'une fois de retour dans sa famille (en Galilée) pour justifier sa mère et pour faire sa proclamation de foi anti-concile de Nicée : Je suis le serviteur de Dieu, répondit l'enfant. Il m'a donné l'Évangile et m'a établi prophète (verset 31). Ainsi parla Jésus, vrai fils de Marie, sujet de doutes d'un grand nombre (verset 35). Dieu ne saurait avoir un fils... Dieu est mon Seigneur et le vôtre (versets 36 et 37). Il s'agit bien là d'une mise au point anti-concile de Nicée. On se rappelle que ce concile avait imposé son crédo en un Jésus, fils de Dieu, Dieu lui-même.

Question fondamentale : quel est l'illustre personnage qui s'adresse à Mahomet en lui disant : "Parle !". C'est Dieu, bien évidemment... mais Dieu par le relai du monastère de Bosra, l'ange Gabriel (ma thèse).

Que dit l'ange Gabriel au Mahomet de la Mecque ?

Sourate 74, versets 1 et 2. Ô toi qui est couvert d'un manteau ! Lève-toi et prêche...

Sourate 36, versets 4, 5 et 6. Celui qui est puissant et miséricordieux t'a envoyé le Coran afin que tu leur prêches une religion qui n'a point été enseignée à leurs pères ; mais ils vivent dans l'insousciance.

Sourate 6, verset 92. Nous l'avons fait descendre du ciel, ce livre béni, pour confirmer les anciennes Écritures, pour que tu les prêches à la Mecque et dans les villes voisines…

Sourate 12, versets 1 et 2. Nous l’avons fait descendre du ciel, en langue arabe, afin que vous le compreniez. Nous allons te réciter une histoire admirable, puisque nous t’avons révélé le Coran. Avant sa venue, tu l’aurais ignorée.

Sourate 41, verset 44. Si nous avions écrit le Coran dans un idiome étranger, ils se seraient écriés : Pourquoi n’est-il pas écrit dans notre langue ? Réponds-leur : Son style est-il barbare ? Son auteur est-il arabe ? Ce livre est la lumière et la guérison des croyants. Les incrédules ont un poids dans les oreilles. Un nuage couvre leurs yeux. Ils n’entendront point.

Sourate 3, verset 2. Nous l’avons envoyé en arabe afin que vous le compreniez. Nous en conservons l’original dans le ciel ; il est sage et sublime.

Sourate 19, verset 97. Nous avons facilité la lecture du Coran en l’écrivant dans ta langue, afin que tu annonces la félicité à ceux qui craignent le Seigneur, et les tourments à ceux qui disputent contre lui. 

Sourate 42, verset 5. Nous t’avons révélé le Coran en arabe, afin que tu le prêches à la Mecque et dans les villes voisines. . C’est ainsi que nous t’avons envoyé notre esprit (Vs 52)... l'esprit = l'ange Gabriel (note de l'éditeur).

L'ange Gabriel ? Tout intellectuel instruit de cette époque pouvait facilement deviner qu'il s'agissait du monastère de Bosra. Ce monastère s'était mis sous la protection de cet ange comme, plus tard, des églises se mettront sous le patronage de Pierre et de Paul. L'ange Gabriel, c'est, à l'origine, une constellation dans le ciel, celle qui, la nuit, apparaissait à Mahomet comme un être énorme (Tabari, pages 65 et 66). Étonnante confirmation, des fresques le représentant dans l'annonce à Marie subsistent sur les murs en ruines de son monastère, à Ba Hira. Enfin, autre preuve, les moines de ce monastère étaient nestoriens, c'est-à-dire qu'ils refusaient le credo de Nicée, que Jésus soit Dieu, ce que l'islam refuse également.

Tout intellectuel instruit de cette époque pouvait donc facilement deviner, par conséquent, que les plus importants versets du Coran étaient révélés à Mahomet par ce monastère - lequel était à l'écoute du ciel - mais aussi parfois par des compagnons inspirés. C'est Omar qui avait la meilleure inspiration, le ilhâm. Le Prophète a dit : "Il y avait, dans les peuples qui étaient avant vous, des hommes qui étaient inspirés (muhaddathûn). S'il y en a dans cette Umma, c'est bien Omar" (al-Bukhârî).

Il s'ensuit qu'il a bien fallu que ces moines améliorent la langue écrite des tribus arabes pour que la bonne parole se propage correctement, d'où une évolution positive de leur langue écrite arabe du fait de ces moines.

Hélas ! Cela s'est très mal passé pour les prédicateurs de la Mecque. Après la mort d'Abou Thalib, les persécutions redoublèrent contre le Prophète et ses disciples. On lui lançait des pierres ; on lui recouvrait la tête de boue. Un jour, alors qu'il faisait sa prière dans la mosquée, les persécuteurs lui versèrent sur la tête une grande quantité de terre. Ses longs cheveux, sa tête, ses joues, ses épaules furent entièrement recouverts (Tabari page 96).... Que doit comprendre le lecteur ? Qu'en réalité, ce premier Mahomet est mort, lapidé et enterré ? De retour à sa maison, une de ses filles, en lui nettoyant la tête (toilette funéraire ?) pleura (des pleureuses accompagnant la levée du corps ?). Le Prophète (mort) lui dit : ne pleure pas ! Ces choses-là arrivent quand on perd ses parents et ses oncles (Tabari, page 96)... Accablé d'injures, d'outrages et de misères pendant encore deux ans, Mahomet (ressuscité ?) partit pour Taïf... puis s'exila à Médine.

2. Vers 622, la sourate II, la vache, est une proclamation qu'en arrivant à Médine, le nouveau Mahomet devenu guerrier était, politiquement, obligé de faire pour relancer le mouvement (ma thèse).

En toute logique, il fait un long rappel de l'historique du mouvement depuis Abraham, en mettant en exergue les exemples glorieux qui fondent sa légitimité. Non ! Cette entrée en matières de la sourate n'est pas un fouillis, elle s'explique. C'est, en termes clairs, un rappel salutaire à une population insouciante qui a oublié ses fondamentaux. C'est une charte, celle à laquelle doivent souscrire les "croyants", les vrais croyants. Héritière du passé, mais rénovée et purifiée, la société proposée est islamique ; elle prend la relève d'un judaïsme et d'un chritianisme qui ont failli (n'ayant pas réussi à faire descendre sur terre le royaume de Dieu ou son règne). Les adversaires sont clairement désignés... et pour commencer, ceux qui ont chassé les croyants de leurs maisons de la Mecque, les contraignant à l'exil pour suivre le Prophète...

Tuez vos ennemis partout où vous les trouverez ; chassez-les des lieux d’où ils vous auront chassés. Le péril de changer de religion est pire que le meurtre. Ne les combattez point auprès du temple Haram (la Kaaba) à moins qu’ils ne vous provoquent. S’ils vous attaquent baignez-vous dans leur sang. Telle est la récompense due aux infidèles. S’ils quittent l’erreur, le Seigneur est indulgent et miséricordieux. Combattez vos ennemis jusqu’à ce que vous n’ayez plus à craindre la tentation, et que le culte divin soit établi. Que toute inimitié cesse contre ceux qui auront abandonné les idoles. Votre haine ne doit s’allumer que contre les pervers. (Versets187 à 189).

Les croyants qui quitteront leur patrie et combattront pour la foi, auront lieu d’espérer la miséricorde divine. Dieu est indulgent et miséricordieux.(Verset 215).

3. Vers 624, après le grand combat de Beder contre les Koreïchites de la Mecque, il est impensable que Mahomet n'ait pas célébré sa victoire par une proclamation solennelle. C'est la sourate VIII, le butin. Il y règle la question du butin et stimule les musulmans pour qu'ils continuent la lutte.

Que l'amitié règle vos partages ! (Vs 2)

Ce n’est pas vous qui les avez tués ; ils sont tombés sous le glaive du Tout-Puissant. (Vs 17). (À Beder, les croyants ont dû se battre contre des parents qui leur faisaient face).

S'adressant aux infidèles, Mahomet les menace : Infidèles, la victoire a assuré la décision de notre cause. Il vous importe de quitter les armes. Si vous retournez au combat, vous nous trouverez prêts ; mais quelque nombreuse que soit votre armée, vous n’éprouverez pas un meilleur sort. Le ciel protège les fidèles. (Vs 19).

Les croyants qui (à la Mecque) auront abandonné leurs familles, pour défendre, de leurs biens et de leurs personnes la cause de Dieu, partageront le butin avec ceux qui ont donné du secours et un asile au Prophète (les Médinois). (Vs 73).

Les croyants qui ont quitté leur patrie pour combattre sous l’étendard de la foi, et ceux qui ont donné un asile et du secours au Prophète (les Médinois), sont les vrais fidèles. Ils jouiront de l’indulgence du Seigneur et des avantages glorieux du paradis. (Vs 75).

 

4. Vers 625, après la sévère défaite d'Ohod, il a bien fallu que le nouveau Mahomet s'explique pour remonter le moral des troupes. C'est la sourate III, la famille d'Imran. Il y rappelle l'historique du mouvement, en redéfinit la stratégie, les alliances et les adversaires. Il rappelle l'intervention de Dieu lors de la bataille de Beder et l'excuse à Ohod en rejettant la responsabilité de la défaite sur les musulmans qui se sont enfuis.

La rencontre des deux armées ne vous a-t-elle pas offert un prodige ? L’une combattait pour la foi, et était de moitié moins nombreuse. Elle parut à l’armée infidèle égale en force... (Vs 11) (Rappel de la victoire de Beder). 

A la journée de Beder, où vous étiez inférieurs en nombre, le Tout-Puissant se hâta de vous secourir. (idem, Vs 119).

Tandis que vous preniez la fuite en désordre (à Ohod), vous n’écoutiez plus la voix du Prophète qui vous rappelait au combat. (Vs 147) (cf Tabari).

... Les autres, inquiets, osaient, dans leurs folles pensées, prêter un mensonge à Dieu. Sont-ce là, disaient-ils, les promesses du Prophète ? Le Très-Haut serait-il l’auteur de ce désastre ? (Vs 148).

5. Vers 627, bataille du fossé (Médine assiégée). Sourate XXXIII, les conjurés. 

Rappel de la victoire de Beder (Vs 9 à 21). 

Mahomet avait alors neuf femmes. Il faut comprendre que ce sont ces "commandos" à effectifs limités qui ont fait le coup de main de nuit contre les tentes d'Abou Sofyan. Cela nécessitait un secret absolu dans la préparation et l'attaque. Il faut comprendre, en revanche, lorsqu'il lance un appel à tous ceux qui aiment Dieu et son Prophète pour assiéger la forteresse des juifs Beni Qoraïzha, que cela s'adresse à tous les musulmans et alliés réunis. Cela fait du monde (Tabari, p.230).

Le combat terminé, Mahomet se devait d'adresser une proclamation à ses troupes/commandos avec le sceau du jugement divin d'Allah. Il s'agit de cette sourate XXXIII.

 Ô Prophète, dis à tes épouses que celles qui veulent se sédentariser pour exploiter les biens terrestres (conquis sur les Juifs Beni Qoraïzha) seront autorisées à le faire. Tu n'auras qu'à les répudier sans leur causer de préjudice (Vs 28). Mais celles qui veulent rester près de toi pour l'amour d'Allah et de son Prophète, c'est une énorme récompense qui leur sera donnée au paradis (Vs 29).

Ô épouses du Prophète (qui voulez rester avec lui), ne vous laissez pas corrompre par les badinages de l'amour, de crainte de sombrer dans la mollesse ! Résistez à la tentation ! Vous n'êtes pas des femmes comme les autres femmes.(Vs 32) ! Restez à l'intérieur de vos casernements ! (pour les garder). Ne faites pas l'étalage d'un habillement somptueux comme au temps de l'ignorance ! Faites les prières et l'aumône ! Purifiez-vous ! Vous êtes la famille du Prophète (Vs 33). Mais attention ! Les coupables de fornication seront châtiées au double (Vs 30). Les soumises à Allah et à son messager seront deux fois récompensées (Vs 31)...

6. Vers 629, bataille de Mouta. Rien, dans le Coran, ne l'évoque ; seulement Tabari.

Que diable allaient donc faire les musulmans dans cette région de la mer Morte si chargée d’histoire ‘’essénienne’’ ? Une simple expédition punitive ? J’en doute. La forteresse de Macheronte, célèbre pour avoir été la prison de Jean-Baptiste, est dans le prolongement du chemin que suivaient les musulmans. D’après Tabari, elle eut lieu peu de temps avant la mort de Mahomet. D’après Théophane, elle aurait eu lieu après, mais les historiens nous affirmernt qu'il s'agit d'une autre bataille... comme par hasard au même endroit (?). Quelle curieuse et bien improbable coincidence ! L’intention des musulmans aurait été de s’emparer par surprise de la bourgade de Mouchéôn – localité non identifiée. S’emparer d’une simple bourgade, je n’en vois pas l’intérêt. En revanche, s’il s’agit de Macheronte, tout s’explique. Les musulmans avaient prévu d’attaquer en masse, le jour où les Arabes honoraient leurs idoles. Il s’agit là d’une opération militaire classique qui aurait très bien pu réussir. J’ai toujours pensé que Macheronte était une forteresse essénienne, chargée d’histoire. La tentative des musulmans de s’emparer de ce point haut, au milieu d’une population qui était peut-être encore dans l’attente d’un Maître de Justice, est un coup de poker qui n’a malheureusement pas réussi. Informé par un Koréishite de son entourage, le vicaire Théodoros qui commandait la région rassembla toutes ses troupes et fondit sur les musulmans qu’il écrasa à Mouta. Ayant été prévenu, il est dans la logique militaire que Théodoros ait arrêté ses adversaires à l’entrée de son territoire. Il est également dans la logique militaire qu’un de ses lieux de garnison ait été Macheronte.

Au retour d’une de ses expéditions du nord, Mahomet aurait interdit de prononcer l’ancien nom de Médine « Celui qui appelle al-Madina Yathrib, qu’il en demande pardon à Dieu ; c’est Tâbah ! c’est Tâbah ! » Cette localité inconnue, ne serait-ce pas Thamna, au pied de Macheronte. Mahomet aurait-il retrouvé le tombeau de Josué… ou l’arche d’alliance de Moïse ? La cherchait-il ? On mesure le choc que cette découverte aurait pu provoquer dans le monde juif et chrétien du Proche-Orient et l’exploitation psychologique que Mahomet aurait pu en faire.

Cette stratégie se trouve résumée dans une déclaration de Mahomet conservée dans une chronique arménienne : « Aimez seulement le Dieu d’Abraham. Allez vous emparer de votre territoire que Dieu a donné à votre père Abraham, et personne ne pourra vous résister dans le combat, car Dieu est avec vous. »

M. Odon Lafontaine connaît cet épisode. Il y voit, à juste titre, une expédition militaire dans l'intention de reprendre la terre d'Abraham, en franchissant le Jourdain, comme Josué l'avait fait des siècles plus tôt avec le secours de Dieu. 

7. Vers 630. Prise de la Mecque. Rien, dans le Coran, ne l'évoque ; seulement Tabari. Ses dernières références au Coran concernent la bataille de Tabouk qui eut lieu cette année-là.

8. Vers 632 ou 635. Mort de Mahomet. Rien, dans le Coran, ne l'évoque ; seulement Tabari.

9. Un héritage essénien insoupçonné.

Que Mahomet ait été arabe, cela ne fait aucun doute, mais n'aurait-il pas été influencé par une pensée de type essénien ? Ne peut-on pas pas faire un rapprochement linguistique entre Hashim dont il était issu et les Hassidim, précurseurs des Esséniens ?

Le grand conseil de Dieu des Esséniens ne se retrouve-t-il pas dans l'oumma musulmane, et son conseil restreint dans le conseil Mahomet ?

L’esprit qui vient d’en haut, la certitude de détenir la vérité, la guerre au nom de Dieu, le martyre qui ouvre les portes du paradis, le drapeau qu’on remet au départ des expéditions, les oriflammes avec leurs devises guerrières, la rigueur religieuse, l’intervention des anges dans les batailles, les détachements de mille hommes ou de mille anges, tout cela se retrouve dans l’histoire du Mahomet de Médine, dans la droite ligne de ce que les "Saints de Dieu" des documents de Qumrân avaient projeté mais qu’ils n’avaient pu réaliser. Irréfutable précision, les noms des quatre archanges, Michel, Gabriel, Sariel et Raphaël qui, dans le plan de mobilisation de l’armée essénienne (Règlement de la guerre), désignent des tours humaines de trois cents combattants en formation de bataille, se retrouvent dans l’armée musulmane pour désigner, suivant mon interprétation, les éléments réservés qu’on lance dans la bataille, en dernier recours, pour emporter la décision... et la victoire... victoire des anges (bataille d'Honaïm). Ces troupes d’élite, ce sont celles-là qui, les premières, auront le grand honneur de prier auprès du corps du Prophète avant qu'on le dépose dans la tombe : Gabriel, Michel, Izrafil, Azraël (Tabari, page 345).

Extraits en partie de mon ouvrage "le Prophète au visage voilé" refusé par les maisons d'édition.

Emile Mourey, le 12 septembre 2018.                


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46 réactions à cet article    


  • njama njama 13 septembre 2018 10:43
    La thèse de Edouard-Marie Gallez, prêtre catholique n’a rien d’une nouveauté, la polémique islamo-chrétienne s’est instaurée dès le VIII° s, et ce n’est que vers 1143, soit 5 siècles après l’Hégire, que Pierre le Vénérable  fit traduire le Coran en latin par Robert de Rétines, moine de l’Ordre de Cîteaux, pote de Bernard de Clairvaux à qui il transmit une copie dont on ne sait si elle était complète.
    Pour résoudre les quelques divergences entre les Évangiles et leurs dogmes catholiques, ils n’ont rien fait d’autre que de chercher à démontrer que c’est un faux, et assimiler Mahomet à un « illuminé » hérétique.Au moins si on récusait qu’il fut prophète, nos « moyen-âgeux » lui reconnaissaient tout de même un certain degré de charisme et d’inspiration spirituelle qui ne le reléguait pas charlatan d’un p’tit coup de goupillon.
    On se demande d’ailleurs ce que pourrait représenter un « prophète » dans la tête de ce thésard ecclésiastique, quelle idée il se fait de tels personnages, hors normes il faut dire à minima, car selon ses déductions d’historiens tirées d’un écheveau de faits concrets, abstraits, embrouillés dont il tire une fresque, ... on pourrait tout aussi bien récuser cette qualité à tous les prophètes bibliques précédents, Jésus compris, dont rien n’atteste vraiment de leur existence, hormis une tradition orale qui mit longtemps à être couchée sur parchemins, et pour certains manuscrits de façon très incertaine.


    • JC_Lavau JC_Lavau 13 septembre 2018 11:04

      @njama. Dès l’instant où son prophète lui proclame que c’est désormais lui le nouveau peuple élu, le corbeau ne se sent plus de joie.


      Toutes les sectes servent de prothèse narcissique à leurs ouailles.

    • njama njama 13 septembre 2018 13:00

      @bébert
      heureusement que vous êtes là pour me lire smiley


    • njama njama 13 septembre 2018 13:12

      @bébert

      Je vous compte désormais au nombre de mes cyber-followers smiley
      Merci, gratitude !

    • Pascal L 13 septembre 2018 18:58

      @njama
      L’islam n’est pas capable de démontrer que le Coran est authentiquement la parole de Dieu, donc on fait retomber la responsabilité sur les Chrétiens. Il n’y a pas que la thèse d’Edouard-Marie Gallez qui a été produite récemment. Depuis Christoph Luxenberg en 2001, les scientifiques qui ont étudié les débuts de l’islam se comptent par dizaines et pour l’instant, je n’ai jamais vu une réfutation scientifique de ces thèses, elles représentent donc la meilleure interprétation possible. La réfutation de la Christologie de l’islam par les Chrétiens a commencé dès le deuxième siècle après J.C. par le traité de Justin de Néapolis suivi par Hégésippe, Irènée de Lyon, Tertullien, Origine, Eusèbe de Césarée, Epiphane de Salamine, Jérôme...

      Malgré tous ces documents, la Christologie des Ébionites et des Nazaréens se retrouve incorporée dans le Coran avec d’ailleurs une incohérence notoire : Comme les Musulmans, le Ébionites ne croient pas à la nature divine de Jésus et en font un homme ordinaire. Les Nazaréens acceptent la nature divine de Jésus qu’ils appuient par les miracles de la naissance de Jésus que l’on trouve dans le protévangiles de Jacques. Il est amusant que l’on retrouve dans le Coran à la fois la naissance miraculeuse et l’aspect purement humain de Jésus. Cherchez l’erreur !
      La véritable raison de la dispute entre ces hérésie et la grande Eglise ne porte pas sur l’application de la loi juive aux Chrétiens, mais sur le sens de l’amour de Dieu. Pour un Chrétien, c’est cet amour qui permet à Jésus de dire qu’il est venu accomplir la loi. Avec l’amour, la loi n’est plus nécessaire, les gestes faits par amour vont toujours plus loin que les gestes faits sous l’obligation de la loi. Sans l’amour, la loi reste obligatoire. L’islam a donc hérité de la loi sans l’amour des Ébionites et des Nazaréens. Les Musulmans qui découvrent l’amour de Dieu n’ont plus besoin de la loi coranique. Malgré sa transcendance, Dieu est toujours prêt à nous faire ressentir son amour.

    • Decouz 13 septembre 2018 10:47
      Le désordre apparent des sourates peut s’expliquer par la rhétorique sémitique (employée également dans les textes bibliques),

      Ce n’est pas tant un développement logique à la manière hellénique qu’une construction autour d’un noyau qui se trouve au centre du texte et autour duquel sont disposés de manière concentrique les arguments et les thèmes.
      Voir les analyses du religieux Michel Cuypers :
      https://journals.openedition.org/rhetorique/500

      Quant au classement par ordre de grandeur, il peut se justifier par les techniques oratoires liées au souffle et à la mémorisation. Les sourates de la fin, courtes, sont apprises en premier.
      Analogiquement un marathon n’est pas un sprint, il n’y a pas seulement une différence quantitative, mais qualitative.


      • Emile Mourey Emile Mourey 13 septembre 2018 11:50

        @Decouz

        Grand merci pour cette information. Je ne connaissais pas ce M.Michel Cuypers. Son explication de la sourate 69 est absolument géniale. Je vais dès ce jour m’intéresser à ses travaux et voir comment sa méthode permet de retrouver l’ordre des sourates et, ainsi, de mieux comprendre ce qu’il y avait vraiment dans la tête de « Gabriel ».

      • njama njama 13 septembre 2018 11:58

        @Decouz
        L’ordre chronologique des sourates n’est pas ignoré des musulmans, surtout des juristes, puisqu’il a des versets abrogeant d’autres.

        Rien ne garantit l’exactitude de ces chronologies dont on peut trouver les différentes références dans le Liminaire de la traduction du Coran par André Chouraqui. A quelques variantes près, le choix de Régis Blachère est assez proche de celui de l’université al-Azhar.
        La question des versets abrogés et abrogeants, dans laquelle le meilleur au plan spirituel est censé être gardé, ce qui fait appel au discernement (al-fourqan) est plus problématique, surtout avec les wahhabites et salafistes qui ne se fient qu’à l’ordre chronologique et une interprétation littérale et non pas au contexte, médinois par exemple, dans lequel Mahomet et ses premiers adeptes eurent à subir des agressions armées et s’en défendre.
        Pour entériner leurs interprétations stupides, l’ islam sectaire salafiste sous l’influence de hâdiths * enseigne que « l’innovation  est les plus grand des dangers pour l’islam » ... - ce qui est exactement la rhétorique des gourous dans les sectes pour tétaniser l’esprit de leurs adeptes, s’interdisant donc tout « effort de réflexion( ijtihād ) » pourtant prescrit pas le Coran, comme si, il (l’islam) était menacé, ou qu’il pouvait être « contaminé » par la modernité, l’athéisme, le consumérisme, et à un moindre degré par d’autres croyances.

        * exemple : « Faites attention aux choses nouvelles, car toute nouveauté est une innovation, et toute innovation est un égarement, et tout égarement mène à l’Enfer » d’après les propos de Jabir Ibn Abdillah un compagnon du prophète.


      • Decouz 13 septembre 2018 12:03

        @Emile Mourey
        Je ne sais pas si il a abordé l’ordre des sourates elles-mêmes entre elles. Il semble que cet ordre soit postérieur pour une partie, une partie ayant été ordonnée du vivant de Mohammed. Les auteurs musulmans disent aussi que le Prophète indiquait toujours où placer dans les sourates des versets qui descendaient isolément.


      • L'Astronome L’Astronome 13 septembre 2018 11:11
         
        Au diable, tout ça ! Moi je lis Cioran, et non Coran.
         

        • njama njama 13 septembre 2018 11:19
          Cette réécriture tardive, qui, plus est, nous est parvenue avec un classement des sourates par ordre de grandeur sans souci de chronologie, ne nous permet pas de retrouver facilement le fil de l’Histoire et sa logique.

          La confusion n’est pas meilleure ni plus mauvaise dans les écrits bibliques, évangiles compris, pas de chronologie, et dont l’authenticité d’une partie de ceux-ci, vu que cette compilation date du début du Ve siècle, pourrait être très arbitraire et suspecte, contrairement aux croyants chrétiens illuminés qui prétendent mordicus que c’est la Parole de Dieu de A à Z.
          La Lettre à Damase ou Épitre à Damase, réponse que saint Jérôme donne au pape Damase lorsque celui-ci le sollicite d’entreprendre une nouvelle traduction latine des Saintes écritures. Étant donnée son importance, cette lettre écrite vers 383 AD se trouve en préface à certaines versions latines du Nouveau Testament postérieures au Ve siècle.
          "... travail de traduction, sans doute effectué de 382 à 405 Dans sa « lettre à Damase », Jérôme admet que les versions latines en circulation montrent de grandes et graves différences. Elles sont presque toutes déficientes et aucune ne pourrait être approuvée"




          • JC_Lavau JC_Lavau 13 septembre 2018 11:25

            @njama. Diable ? Mais alors c’est qui, le vrai peuple élu ?


          • njama njama 13 septembre 2018 12:00

            @JC_Lavau


            Le Likoud  ? Herzl, prophète ?

          • njama njama 13 septembre 2018 12:59
            @JC_Lavau
            c’est qui, le vrai peuple élu ?

            Surfons sur l’hypothèse, s’il fut élu, cela n’a rien à voir avec nos élections, non pas élu sur les suffrages des Hébreux mais fut choisi par Dieu, on ne sait sur quels critères au juste à la base parmi des tribus sémites.
            La question est moins pourquoi lui, ce peuple mais pourquoi tout court. Dans une logique Théo-sophique, si tant est que l’on puisse l’imaginer, on peut supposer que Dieu escomptait de ce petit peuple qu’il allait devenir exemplaire, un parangon de justice, d’équité, un modèle d’humanité, ou Homme tout simplement ... qui inspirerait par effet mimétique d’autres peuples voisins, peut-être moins prédisposés à la base pour réaliser l’exploit etc...
            Il lui fallait du temps du temps bien sûr, cela se conçoit, de même que l’on ne devient pas communiste par exemple du jour au lendemain.
            bon, c’est toujours pas gagné, ce petit peuple d’israélites n’a toujours pas à l’évidence fait preuve émérite de la mission qui lui était confiée. Sans lui jeter la pierre tant le défi est d’importance, on pourrait même penser le contraire.
            Le peuple élu n’existe pas encore, il en est encore à un stade embryonnaire.

          • njama njama 13 septembre 2018 13:10
            La question est moins de savoir pourquoi lui, fut choisi ce qui est à peu près sans intérêts, puisqu’on ne peut se mettre à la place de Dieu.
            S’attarder sur les critères de l’élection ne peut qu’engendrer des dérives narcissiques mégalomaniaques philo-sémitiques, véritable chausse-trappe dans lequel l’orgueil de certains a succombé, ce qui en ferait oublier le simple pourquoi ?

          • cathy cathy 13 septembre 2018 13:27

            @njama
            C’est vrai, les hébreux ont échoué à représenter Dieu sur terre, mais la charia qui viol, vol, tue ses filles et fils, coupe des têtes, pratique l’esclavage etc ne représente pas non plus Dieu sur terre. 


          • popov 13 septembre 2018 14:40

            @JC_Lavau

             
            Mais alors c’est qui, le vrai peuple élu ?
             
            C’est le peuple qui se bricole une idole qui le déclare son peuple élu.

          • njama njama 13 septembre 2018 15:59

            @cathy

            mais Dieu n’a pas besoin d’être représenté sur terre, ni par un pape ni par qui que ce soit, pas même par une idole en bois (sic Exode 20 / 4-5)
            A fortiori, encore moins par un peuple, ou par un Fils.
            Dans les Évangiles, je n’invente pas, l’expression « Fils de l’homme » apparaît plus de 70 fois. Et... exclusivement sur les lèvres de Jésus !
            Ou, les chrétiens ne savent pas lire les Écritures (le mode d’emploi) qu’ils vénèrent, ou des néo-talmudistes leur ont fait prendre une vessie pour une lanterne ?
            Si vraiment l’Homme existait, il représenterait (seulement) sa Créature, symbolisée par Adam dans la Bible, et non Dieu Lui-Même.
            Il y a encore beaucoup de boulot, du chemin à faire pour restaurer ce Dessein Originel, dont on imagine peu à quoi il pourrait ressembler... et ce n’est pas en se tirant dans les pattes, en se rejetant l’incurie les uns sur les autres que l’on fait avancer les choses.


          • aimable 13 septembre 2018 17:13

            @popov
            en somme tous ces bouquins relèvent plus de la sorcellerie que de la philosophie .


          • Pascal L 13 septembre 2018 22:33

            @njama
            Jérôme a fait un travail sur les versions latines de la Bible, pas sur les versions grecques et encore moins sur les versions en araméen. Il semble que Jérôme ait connu les versions araméennes, car sa version latine corrige des erreurs de la version grecque. Des quatre Evangiles, Matthieu et Luc ont été écrits en araméen et on dispose de l’intégralité du texte original traçable jusqu’à la première moitié du premier siècle (37 pour Matthieu, soit 7 ans seulement après les faits). Il n’y a pratiquement pas d’écart entre les versions araméennes et latines, ce qui laisse supposer que Jérôme a fait un bon travail. On peut lui reprocher une erreur de traduction sur la distance de la ville d’Emmaüs, mais rien sur les dogmes. Pour Marc on dispose de fragments en hébreu et l’Evangile de Jean a été écrit en Grec, principalement pour contrer l’hérésie Ébionite qui sévissait déjà à cette époque. Pour comprendre l’aspect historique des Evangiles, il ne faut pas se limiter à leur seule lecture. Les écrits des opposants du premier siècle au Christianisme apporte bien des éclaircissements. D’ailleurs, ces écrits ne contestent pas les événements, mais seulement la doctrine. Les écrits inter-testamentaires se sont beaucoup enrichis aux premier et second siècles. Ces écrits nous montrent que si tout le monde ne s’est pas converti, tout le monde a été impressionné par ce qui s’est passé. A l’époque de Jérôme, les Evangiles en Grec étaient la référence et les Evangiles en Latin des versions pour le peuple qui ne lisait pas le Grec. Qu’il n’y ait que de mauvaises traductions en circulation n’a rien d’étonnant, mais les lettrés utilisaient les versions en Grec.

            Contrairement au Coran, les Evangiles sont remplis d’éléments de contexte comme des noms de personnes et des noms de lieux. Il est donc facile de vérifier ces éléments par des recoupements.

            Pour l’ordre des sourates dans le Coran, il est difficile de vérifier quoi que ce soit. La théorie des codes n’a révélé aucun écart dans les signatures du texte en suivant l’ordre chronologique officiel alors que l’évolution de la langue sur une vingtaine d’année aurait du impacter les signatures. Il reste toutefois quelques éléments objectifs comme certains effets dialectiques qui arrivent progressivement pour améliorer l’effet dramatique. On peut également rattacher le début de la sourate 30 à la bataille de Mu’ta autour de 629. Les manuscrits à notre disposition montrent de légères variations dans l’ordre, des versets sont passés d’une sourate à l’autre, mais montrent surtout une variation des dogmes qui a impliqué des grattages successifs. Tous ces manuscrits datent du début du 8ème siècle pour les plus anciens, du moins pour la couche supérieure des palimpsestes et vers la fin du 7ème siècle pour les couches inférieures. L’écriture large sur de grands formats situent l’ensemble de ces textes à la période omeyyade. Il n’y a donc rien qui soit une copie du coran d’Othmân. Les réécritures, en particulier sur le palimpseste de Sana’a montrent l’apparition du dogme de l’incréation et les premières citations de Muḥammad dans le texte (il n’y en a que quatre en tout). Les inscriptions du dôme du Rocher construit en 691 à Jérusalem sont intéressantes puisqu’il n’apparaît nulle part une allusion à l’événement le plus important qui s’y soit passé : la visite de Muḥammad au paradis. Ces inscriptions ne parlent pas non plus de Muḥammad mais de Jésus qui est celui qui était attendu. Ces inscriptions sont en fait parfaitement conforme à la doctrine Ébionite. Donc en 691, la doctrine musulmane n’était pas encore formée, mais il ne faudra plus longtemps pour que celle-ci apparaisse. ʿAbd Al-Malik avait besoin d’une religion qui soit arabe et les références à Muḥammad vont apparaître à partir de 694 chez les Omeyyades (684 pour ʿAbd Allah ibn Al-Zubayr, mais son calfat n’est pas reconnu par la tradition officielle).

          • cathy cathy 14 septembre 2018 05:59

            @njama
            Colossiens 1 :15 C’est lui (Jésus) qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. 16 Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. 17 Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. 18 Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. 19 Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; 20 Et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux.


          • Jean Keim Jean Keim 14 septembre 2018 08:33

            @JC_Lavau
            @njama


            Peuple : Ensemble d’êtres humains appartenant à une même culture ou à une même société, ayant un certain nombre d’institutions communes et parlant généralement la même langue...
            Il est possible détendre la définition du dictionnaire.

            Il y a toujours eu un peuple élu, c’est-à-dire des êtres humains qui ne se connaissent pas forcément mais qui partagent une faculté commune, ils sont sains d’esprit, sans eux la société humaine aurait totalement basculée dans la folie.
            Il n’est pas possible de définir ce que peut être un esprit sain, un tel esprit n’entre pas dans un cadre précis, mais il est toujours possible de définir ce qu’il ne peut pas être ; par exemple un tel esprit ne peut pas être infesté par des idées racistes, sexistes, religieuses, nationalistes, politiques, etc..

          • JC_Lavau JC_Lavau 14 septembre 2018 10:27

            @Jean Keim. Application à l’attaque du Liberty, le 8 juin 1967. Environ 200 marins U.S. tués ou grièvement blessés par le Peuple Elu, et il était prévu de tuer et couler tout l’équipage, pour le bénéfice d’envoyer trois bombes atomiques sur le Caire et Alexandrie. Les bombardiers étaient déjà en vol. Johnson les a rappelés quand il a appris que le coup ne pouvait plus être tenu secret, et qu’un destroyer soviétique imprévu se tenait prêt à secourir le Liberty.


            Parmi les intéressants assassinats perpétrés par le Peuple Elu, on compte notamment celui de John Fitzgerald Kennedy. D’où le chantage exercé par le Peuple Elu sur LBJ, principal bénéficiaire de l’assassinat.

            Santé d’esprit, écrivîtes-vous ?

          • Jean Keim Jean Keim 14 septembre 2018 13:46

            @JC_Lavau

            Je crois que vous êtes parti au quart de tour sans véritablement lire le commentaire en entier.

            Dans la conscience des rares personnes véritablement saines d’esprit vivant sur notre planète, l’intelligence véritable a élu domicile indépendamment de toute considération particulière. 

          • Jean Keim Jean Keim 14 septembre 2018 13:55

            Dans le doute je précise que dans mon commentaire le terme « peuple élu » ne désigne aucune ethnie ou nationalité particulière.


          • JC_Lavau JC_Lavau 14 septembre 2018 14:42

            @Jean Keim. L’islam a été élaboré pour conquérir par la guerre les territoires d’Arabie, une fois Jérusalem reconquise, une fois que les miracles promis par les judéo-nazaréens ne se sont visiblement pas accomplis. Outre qu’il est optimisé pour la guerre de conquête, il proclame que désormais le peuple élu ce sont les arabes soumis, et non plus les juifs.


            D’où le besoin de fonder une Mecque vers 670, pour détrôner Jérusalem comme phare des prières.

          • Jean Keim Jean Keim 14 septembre 2018 20:21

            @JC_Lavau


            Je crois que nous ne nous comprenons pas.

            La religion en général et la religion coranique en particulier, ainsi que toutes autres formes d’idéologies sont des fléaux.
            Une personne saine d’esprit ne fait pas la guerre, elle ne cherche pas à conquérir qui ou quoi que ce soit, elle adhère à aucune idéologie, elle n’envisage pas la vie sous cet angle, l’histoire et l’actualité ne font que montrer des individus qui sont le jouet de leur mode de pensée, l’intelligence véritable n’a pas élu domicile dans leur conscience.

          • aimable 14 septembre 2018 22:18

            @Jean Keim

            J’ aime votre exemple , il a l’avantage de permettre d’expliquer qu’il n’y a jamais eu de peuple élu .
            En un mot il fait comprendre que la perfection universelle n’existe pas .

          • Jonas 15 septembre 2018 08:28

            @JC_Lavau


            C’est celle que son prophète qualifie ainsi :

            -Vous formez la meilleure Communauté 
               suscitée pour les hommes :
            vous ordonnez ce qui est convenable ,
            vous interdisez ce qui est blâmable 
            vous croyez en Allah . ( famille d’Imran, III,v.110)

             Juste pour l’Afghanistan , en une seule année , -la meilleure Communauté suscitée par les hommes-
             a envoyé au Paradis d’Allah + de 20 000 personnes sans distinction , hommes femmes et enfants. en dehors de celle de Syrie avec ses 500 000 morts , 3 millions de réfugiés internes et 5 millions externes.

          • MagicBuster 13 septembre 2018 16:18

            Je vous invite à écouter les IMAMs .....

            https://www.youtube.com/watch?v=K8yI3CV5G_M


            • Jean Keim Jean Keim 13 septembre 2018 16:42
              Monsieur Mourey pourquoi cette constante obstination concernant le Coran et SA religion, que voulez-vous signifier exactement ?

              Comme vous le suggérerez, le Coran est une œuvre humaine, écrit par des hommes pour servir des intérêts humains, tout le reste n’est que de la littérature.

              Ce livre raconte une histoire, il est une impasse mentale, il enferme ses adhérents dans une croyance sans pratiquement aucune possibilité d’en sortir, ils sont ligotés par la peur d’un chatiment éternel, des millions de croyants sont dans ce cul-de-sac, comme le sont d’ailleurs n’importe quel croyant d’une autre religion, pour des tas de raisons, l’enfer, le karma, l’anéantissement, tout ce cirque n’a aucun sens.

              Le Coran prétend parfaire le message d’un homme de lumière qui a vécu il y a un peu plus de 2 000 ans, et il le dénature comme la simple lecture des évangiles permet de le constater, rien que pour cela ce livre est néfaste.




              • Emile Mourey Emile Mourey 13 septembre 2018 17:08

                @Jean Keim


                Monsieur Mourey pourquoi cette constante obstination concernant le Coran et SA religion, que voulez-vous signifier exactement ?

                La même chose que vous.

              • Jonas 13 septembre 2018 18:55
                 @Bonjour , monsieur Mourey 

                Je suis ravi de vous lire , car voilà bien longtemps , que vous , vous êtes tu , sur votre sujet de prédilection l’islam et son livre le Coran. 

                Je n’ai pas besoin de souligner , que ce n’est pas l’islam et le Coran qui intéressent les Français , ils se f... éperdument , du Coran, de la Torah comme des évangiles ,pour ne parler que de ces trois religions monothéistes. Ce qui intrigue , ce n’est pas le génie de l’islam, ni ses apports pour aider l’humanité en ce début du XXIe siècle , mais sa violence , son arriération et son incapacité à s’adapter au monde moderne, par manque de savoir et de connaissances. , alors que d’autres religions non sans difficultés ont réussi à épouser leur siècle. L’islam traîne... 

                Comme vous le savez , le Coran est écrit en Arabe, un arabe difficile d’accès , or la majorité des musulmans soit un peut plus des deux tiers ne sont pas arabes( Turcs, Afghans-Indonésiens, etc ) ils utilisent le par coeur et  apprennent  les sourates sans rien comprendre et sans explications, qu’ils ânonnent comme des robots. 

                Si vous discuter , avec ses arabo-musulmans et musulmans non arabes sur le Coran , pour eux , il descend du ciel , comme un paquet , avec un beau ruban vert qu’Allah , a remit par l’intermédiaire de Jibril ( l’ange Gabriel ) au prophète , et le prophète à ses compagnons et ainsi de suite. 

                Or ce Coran , si son inspiration est peut-être divine , ce sont des hommes qui l’ont couché sur du parchemin, un quart de siècle après la mort du prophète , sous l’injonction du troisième calife Uthman. C’est lui comme vous le savez qui a officialisé un exemplaire, parmi plusieurs du Coran et qui a établi une classification unique des sourates les unes après les autres dans un ordre un peu bizarre à savoir les plus longues ( sauf la première ) suivies des plus courtes et en ne faisant aucune différence entre celles de la Mecque et celles de Médine.
                Le coran a été transmit oralement , c’est plus un discours qu’un écrit , pour la bonne raison , qu’au VIIe siècle en Arabie , l’écrit n’était pas répandu. 

                Ce que l’on devrait enseigner aux musulmans , c’est l’histoire des religions , et expliquer aux musulmans , qui sont sur le sol Français , que la religion est du domaine privé. 

                • Emile Mourey Emile Mourey 13 septembre 2018 20:29

                  @Jonas

                  Merci pour votre commentaire mais mon vrai domaine de prédilection est l’histoire de nos origines gauloises en mettant Bibracte à Mont-Saint-Vincent et et non au mont Beuvray. Au ministère de la Culture, on est parfaitement au courant mais on s’écrase parce qu’on doit bien se rendre compte qu’en suivant le fil de mon raisonnement, c’est l’histoire et la pensée du christianisme qu’il faut remettre en question, puis, dans la foulée, celles de l’islam... 

                  ... et nos politiques, bien qu’informés, n’en veulent pas parce qu’ils sont nuls, timorés et incultes. 



                • Jonas 14 septembre 2018 09:34

                  @Emile Mourey


                  Le christianisme est mis en question tous les jours , les médias , les bibliothèques comme les librairies regorgent de thèses et d’écrits concernant cette religion. Personne n’est exécuté ou en prison pour avoir critiqué le christianisme. 

                  Faites un tour dans n’importe quel pays arabo-musulman ou musulman non arabe pour trouver l’équivalent se rapportant à l’islam. Car cette religion  obscurantiste et arriérée interdit toute discussion et toute mise en cause historique  sous peine de mort. Comme le dit le dicton populaire -on reconnait un arbre à son fruit- l’arbre de l’islam donne ce que les actualités rapportent chaque jour dans ces pays depuis la nuit des temps. La seule nouveauté est due aux moyens de communication qui montrent la réalité de l’islam partout où elle dominante ou minoritaire, qu’autrefois on ne voyait pas. 

                  Vous ne verrez , jamais un responsable politique occidental aussi inculte soit-il , passé à la télévision ou sur un autre média en débutant son intervention , par citer Allah et son prophète . 

                  C’est l’islam qui a besoin d’éducation de savoir et de connaissance, pour juguler les fanatismes qui le taraude. 

                • osiris 13 septembre 2018 21:43

                  Mr Emile Mourey je vous suis dans l’interprétation de la première période de Mahomet celle de sa conversion par des moines nestoriens puisque moi-même je l’ai émise et présentée il ya déjà quelque temps ici même, par contre après je ne vous suis plus étant un rationaliste pur et dur même transcendantal.


                   En effet la fameuse grotte  où s’était converti Mahomet par l’ange Gabriel en apportant le Coran descendu du Ciel n’est rien d’autre qu’une pièce d’un monastère où se trouvaient des moines nestoriens ,c’est à dire des chrétiens plutôt rationalistes qui pensaient que Jésus comme homme historique n’est pas Dieu mais simplement un prophète humain et qui n’est pas né miraculeusement d’une vierge , thèses condamnées par L’Eglise du Moyen-âge comme hérétiques ,l’Eglise confondant ou assimilant l’homme historique Jésus avec le pur Esprit , Christ transcendantal du Logos,et qui persécutait ces chrétiens nestoriens rationalistes qui devaient alors fuir en Orient. Et le fameux ange Gabriel n’étant qu’un homme ,moine nestorien,qui lui enseignait sa théologie chrétienne rationaliste .Le coran n’étant que la parole de ce moine et n’était pas écrite ,Mahomet  étant analphabète ,semble-t-il.

                  Donc en résumé Mahomet qui était polythéiste de la religion de son époque s’est converti au christianisme , plus précisément au nestorianisme un christianisme rationaliste,l’ange Gabriel , n’étant qu’un moine chrétien nestorien et le Coran omarien( de Omar et Othman) tel qu’il est aujourd’huis, n’existait pas encore du vivant de Mahomet. et donc l’islam comme religion du Livre Coran aussi n’existait pas encore . C’est seulement après la mort de mahomet que les deux califes Omar et Othman ont créé et institué l’’islam en même temps qu’ils ont créé et institué le Coran comme Livre contenant la parole divine ,le mythe d’un coran incréé apporté par l’ange Gabriel

                   Donc Mahomet à sa conversion n’est pas un musulman islamique coraniste omarien ,mais un simple chrétien et un chrétien rationaliste .

                   C’est après que cela se gâte .

                  Mahomet vivait dans une époque et un lieu où la guerre et les razzias étaient normaux et presque naturels ,sur cette habitude des moeurs des tribus arabes de l’époque ,il a  cru pouvoir convertir les polythéistes par la force brutale ,par la guerre et par les razzias,ce qui contraire au message évangélique dont il n’a pas bien saisi visiblement la teneur et la profondeur .

                   Au début il a trouvé des difficultés bien que aidé par des tribus chrétiennes et juives ,mais aprèsil a remporté des victoires sur le s Koreichites polythéistes dont uOmar était un des membles farouchement opposé à Mahomet. Ensuite Omar voyant le vent tourner au profit de Mahomet  a rejoint celui-ci en trahissant sa tribu,non pas en se convertissant au christianisme mais simplement par calcul et intérêt matériel .

                   Omar ensuite a empoisonné Mahomet et ses enfants pour prendre la lace de celui-ci et faisant même la guerre à la famille ,d’où la guerre entre les pères fondateurs du chiisme .(Ali et Hussein de la famille de Mahomet) et les sunnites fidèles de Omar et Othman .
                   Omar et Othman créent alors l’islam guerrier et conquérant ,la secte du Butin qui devait conquérir le monde entier comme Butin .



                   Donc si les musulmans doivent être fidèle à Mahomet ,il devraient se convertir au christianisme qui est la religion de celui-ci.




                  • Emile Mourey Emile Mourey 13 septembre 2018 22:15

                    @osiris


                    Bonjour,

                    Donc, nous sommes bien d’accord sur l’influence de Nestoriens. Grotte ou pièce du monastère ? Je répète seulement ce que dit la sourate. Je ne cautionne rien du tout. Pour le reste, idem. J’essaie seulement de comprendre la réalité de l’Histoire à partir des traces qui subsistent. Je ne vois pas ce qui vous permet de dire qu’Omar était un opposant à Mahomet au point de l’empoisonner.

                  • JC_Lavau JC_Lavau 13 septembre 2018 22:29

                    @osiris. « Polythéistes » dans la bouche des mouslims des premiers siècles, ça veut dire chrétiens. C’est au nombre des très nombreuses falsifications.


                  • osiris 14 septembre 2018 20:06

                    Il ya pas mal de livres qui présentent Omar comme un opposant et même l’assassin de Mahomet dont « les derniers jours de Muhamad » de Hela Ouardi, et le fait que Omar fait la guerre par la suite à la famille de Mahomet ,le « clan du Manteau » Hussein et Ali qui a été adoubé par le prophète , Pères fondateurs du chiisme ,guerre entre sunnites partisans de Omar et Othman et chiites les partisans de Ali et Hussein ,qui continue encore et sans cesse jusqu’à aujourd’hui en Irak et Syrie ,entre l’opposition de l’Iran et l’Arabie Saoudite , tout cela le confirme.

                     Omar est le calife qui a dit ,sans rire, qu’il a vu lui-même les lettres du Coran tombées du Ciel pour former le Livre divin ,et qui lors de ses guerres de conquêtes et de razzias, a incendié la bibliothèque d’Alexandrie en disant de brûler tous les livres ,les livres qui ne sont pas en accord avec le Coran mais aussi les livres qui ne sont pas en désaccord avec le Coran qui sont dès lors inutiles ,du coup ,les livres de mathématiques ,Les Eléments d’Euclides sont aussi passés par le feu.


                  • osiris 14 septembre 2018 20:14

                    @JC_Lavau

                     Oui polythéistes comprenaient aussi les chrétiens désignés comme associateurs .


                  • Marius Morin Marius Morin 14 septembre 2018 00:39

                    Démêlez-moi le sens des sourates où plus de 50 auteurs ont contribué à leur écrite à des époques différentes ?


                    • soi même 14 septembre 2018 01:19

                      Je m’interroge quel est le but de tous vos articles ?


                      • Emile Mourey Emile Mourey 14 septembre 2018 04:01

                        @soi même

                        La recherche de la vérité.

                      • Eschyle 49 Eschyle 49 26 septembre 2018 17:04
                        Ayez l’obligeance de lire d’abord ces trois ouvrages :
                        1) /www.editionsdmm.com/A-180592-la-regle-de-saint-benoit-au-source-du-droit.aspx">http://www.editionsdmm.com/A-180592-la-regle-de-saint-benoit-au-source-du-droit.aspx
                        où il est démontré que , depuis le 6ème siècle , tout l’ordre juridique européen , de Brest à Vladivostok , est structuré par un ouvrage laïc , à la fois manuel de management et précis de procédure pénale ;
                        2) /www.librairietequi.com/A-56805-le-coran-revele-par-la-theorie-des-codes-studia-arabica-xxii.aspx">http://www.librairietequi.com/A-56805-le-coran-revele-par-la-theorie-des-codes-studia-arabica-xxii.aspx
                        qui est le résumé d’une thèse mathématique de très haut niveau (algorithmes), refusée à Paris & à Bordeaux , thèse soutenue à Toulouse en présence d’un jury composé des plus grands spécialistes de toute l’Europe ;
                        3) /legrandsecretdelislam.com/">https://legrandsecretdelislam.com/
                        ouvrage historique extrêmement érudit , complétant le précédent , et parvenant aux mêmes conclusions par un raisonnement différent .
                        Quand vous aurez lu et annoté ces trois livres , pourra commencer le débat

                        • Emile Mourey Emile Mourey 26 septembre 2018 22:19

                          @Eschyle 49


                          Je ne conteste pas la règle de saint Benoit.
                          Oui, j’ai lu les deux livres suivants.
                          Pour le premier, je ne vois pas d’inconvénients à ce que M. Walter identifie plusieurs auteurs dans l’écriture du Coran. Quant au reste, je pense qu’il s’égare car il s’écarte complètement de la logique historique, notamment militaire, que je vois dans ces textes.
                          De même pour le second. Je suis intervenu par des commentaires suite aux articles de M. Lafontaine ; Je ne vois pas ce que je peux dire concernant de simples hypothèses, telles qu’une localisation hypothétique d’une Mecque en Syrie ou comme l’invention vague d’une secte de judéo-nazaréens dont on ne dit pas où se trouvent leurs églises, leurs monastères, leurs représentants, bref leurs centres d’où ils faisaient rayonner leur pensée.

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