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Accueil du site > Tribune Libre > Le « costard » de votre majesté est avancé ! Fabliau. /2

Le « costard » de votre majesté est avancé ! Fabliau. /2

LARBIN AU TRAVAIL {JPEG}

Suivant l'humeur de l'Oli, la Garchie leur offrait le repas, ça rentrait dans les frais généreux. Mais des repas d’un chic , mes amis ! On était loin du petit ragoûgnasse de la belle-mère Pipo et de la tartiflette de la mère Popu.

- Oh ! Messieurs mes Kamarades travailleurs, leur répliquait le printanier monarque du royaume d’Oligarchie, travailleurs, z'en faîtes pas, c'est populo qui paye !

- Populo ?

- Contribuables, si vous préférez ! Enfin ! Voyons !

Ce roi-là il serait très bien passé en couverture de Play Boy, avec son dentier étincelant de matière synthétique, forcément ! Sa petite raie sur le côté de premier communiant, bien peigné, bien gominé, le dentier débordant… C'était la première fois que nos deux compères se trouvaient nez à nez avec l'Oligarque qu’ils n’avaient croisé qu'une fois dans leur vie. Depuis leur ascension vertigineuse, ils étaient reçus par un autre oligarque, le ministre du Travail qui n'arrêtait pas de proclamer : il faut faire des économies, faut faire des économies ! Des Zéconomies ! zÉconomies ! C'est l'austérité !

Mais pas pour tout le monde !

- Ah ! Zéconomies votre sainte éminence toute grise ! Chais pas si Populo sera d'accord !

- Mais, c'est à vous de les calmer, les blaireaux !

C'est tout de même impressionnant, un monarque, vu de près ! Surtout celui-là.

Dring ! Dring, kkkraaaaa ! Çà, c'est la sonnette du prolo ! Mais chez le roi Moije, on a droit à la jolie musique de Westminster ! Ding, ding, ding, dong, Dong, dong, ding ding ! C'est plus... Hurff ! Smart !

De Blair à Cameron et à Bojo, depuis la vieille Thatcher, les Anglais eurent droit à tous les portraits éloquents de la gente oligarque rosbeefienne, tous taillés sur le même modèle, à croire qu'ils s'étaient reproduits spécialement pour l'emploi ; il n'y avait pas d'autre alternative... Et notre fringant et sémillant monarque jeune premier du cinéma électoral et du cirque de l'Urne, ne rêvait que de se donner l’air british telles les carnes britanniques. Il avait bénéficié des bienfaits de Jupiter qui ne pouvait rien lui refuser, secondé par la fée bleue qui s’était penchée sur son petit berceau de bébé-oligarque.

James le Majordome, le Français qui avaient pris nom anglais pour les mêmes raisons que sonnait la sonnette darling, darling- street accourt pour ouvrir à nos deux amis. Il ne marche pas, il vole, il glisse, James, sur le parquet qui brille comme une patinoire, pour accueillir nos deux camarades Popu et Pipo. Question habillement, nos deux cow boys sont passés d'abord chez le supermarché du coin pour le veston poids plume, bien froissé aux entournures et le col blanc entrouvert sans cravate chez Popu, et une chaîne d'argent autour du cou, chez Pipo. La décontraction du travailleur ne pouvant rivaliser avec celle du golfeur, il fallait faire des efforts, ils furent faits.

  • Bonjour monsieur le Ministre, font-ils à un James si élégant, si bien sapé pour un loufiat, mais un loufiat de luxe, se voulant flatteurs et taquins.

  • Oh ! fit James, outré qu'on l'ait confondu avec un ministre. Je suis James, le majordome !

  • Oh ! Mille pardons ! s’excusent les deux syndicalistes, se clignant mutuellement de l’œil.

  • Nous sommes attendus par le roi Moije ! Visite privée ! Est-ce que sa sérénissime principauté majestueuse inatteignable, est là ?

  • Je vais vous annoncer.

    James revint un moment après :

  • Sa majesté va vous recevoir et vous prie de bien vouloir patienter un instant.

    Popu et Pipo se regardent, complices, et Popu, aussi pâlichon que l'autre est finaud et rougeaud, demande au loufiat :

  • Alors James, quelles nouvelles ?

  • James : -Tout va très bien, monsieur le syndicaliste.

  • Pipo : Étes-vous syndiqué, au moins ?

  • James : Moi ? Mais quelle hôôôôrrrrreur !

  • Popu (vexé) : Comment ça, quelle horreur ? Personne n'est à l'abri de rien de nos jours et vous serez bien content, James, de nous trouver ce jour malheureux où vous serez éjecté sans état d'âme. Connaissez-vous un ministre ou un président ou un roi qui ait des états-d'âme, vous ?

  • Non ! C'est vrai, je n’en connais pas fit James... Mais je n'ai pas à me plaindre, il me tutoie, je le vouvoie, il me retutoie, je le revouvoie… Nous travaillons main dans la main !

  • Au fait, vous êtes tenu par le secret professionnel, mais.... entre nous, a-t-il beaucoup de costumes ? Parce que chaque fois qu’on le voit à la télé, il en porte toujours de nouveaux.

  • Costumes ! Oh ! My god ! Il en a des dizaines dans ses dressing !

  • De grandes marques, ces « Costards » ?

  • Oh ! On ne dit pas « costards », on dit... « Costioumes » !

  • Eh bien nous on aime bien le mot « Costard »

  • C'est parce que Costard rime avec tricard, fit Popu !

  • Tricard rime avec tocard...répond Pipo !

  • Tu veux dire Smicard, lance Popu !

  • Je sais que monsieur sa Majesté a pour principe de bien mesurer les mots et de les prendre dans leur sens premier. Costumes, rime avec coutume, comme … ponctue James.

  • Fortune ! dixit Popu et Pipo, d'une seule voix altière, sonore !

  • Et fortune avec thunes ! tous les deux ensemble, dans une concordance de répartie étonnamment à propos, très fiers de leur saillie.

  • Mais au fait, tout à fait entre nous, de ses « costards » à lui, où qu'y les pêche ?

  • Oh ! Chez le grand faiseur ! A Paris, à Londres, à Rome, partout où les petites mains travaillent bien.

  • Oui, des mains pleines de doigts et qui sont payées à l’arbalète !

  • Arbalète rime avec sornettes ! rigole Pipo

  • Sornettes avec pirouettes !

  • Pirouettes avec cacahuètes !

  • Cacahuètes avec dettes ! fit le majordome

  • Tu l'as dit, mon James !

  • Dans son dressing ses collections de « costumes » sont renouvelées toutes les semaines à peu près, précise James.

  • Ah oui ? Parce qu'il les use en travaillant ? Ça transpire donc tant que ça, un roi d’Oligarchie ?

  • Oh oui ! À force de serrer des mains ! De lever le coude dans les cocktails, de participer aux émissions télévisées, de prendre l’avion, vous ne pouvez pas savoir ce qu'endure ce pauvre homme harcelé du matin au soir par les caméras, les micros, la fonction, quoi ! Et maintenant le peuple dans la rue !

  • Je connais, je connais, nous connaissons depuis qu'on est célèbres Pipo et moi, qu'on a brûlé des pneus dans l’usine en grève, pour défendre les travailleurs, en criant à bas la Calotte !

  • Mais non, idiot, on criait à bas la Finance ! La Finance c'est mon ennemie ! comme l'autre, là !

- Ah oui ! Celui qui faisait du scooter incogenito avec des petits croissants chauds !

- Mais non ! On dit Incognito ! Oh !

Sur ces entrefaites, sort sa Majesté qui vient accueillir nos deux amis. Grand sourire et serrage de main vif et chaleureux, la lippe plutôt réjouie et l’œil pétillant de malice, la raie bien nette et le cheveux lissé, se disant qu'il va dans quelques instants, avec le savoir-faire qu'on lui connaît, les retourner comme deux crêpes ces deux syndicalistes de choc, à la tête de syndicos depuis longtemps « partenaires » de ministres en poste, et non plus flingueurs de ministres ! Diantre ! On n'est pas chez les sauvages ! Alors, discutailler des détails d'une loi, le roi Moije se dit qu'il ne lui faudra pas longtemps pour qu'une loi fut-elle inique, devienne à leurs yeux, unique, donc nécessairement indispensable au bien-être du peuple, même une loi aussi pourrie !

Les deux syndicalistes de choc, déjà éblouis par la vêture de James, devant l'éblouissant costume Prince of Walles du monarque n'ont plus qu'une idée en tête, parler costumes et lui demander l'adresse du grand faiseur. Le play boy et son baratin leur en font oublier par sa capacité de détournement des questions essentielles en question subsidiaires, ce pourquoi ils étaient venus : parler de la Loi des retraites ! Nos deux combattants de la dernière heure, ne pensent plus qu'à parler costards, chemises et pantalons, vraiment se disent-ils, pourquoi lui et pas nous ? My taylor is rich disent les Anglais. Alors ça turlupine nos deux syndicalistes, car depuis un moment, évitant pour des raisons de partenariat évidente avec le roi Moije, et pour ne pas le froisser, ils préfèrent aller froisser l'étoffe de son costume, dans un dernier geste de familiarité grivoise dont le président leur accorde la privauté, il y a des gestes nécessaires et vitaux pour la nation. Et pour sa tranquillité, et celle de ses amis, il laisse Pipo chatouiller le Prince of Walles, tout en souplesse. Et vous savez quoi ? Prince of Walles aime les papouilles !

Popu le rougeaud s'exécute, il se lance :

  • Votre Majesté monarcale ! Je ne cesse d'admirer votre costume et je me disais que cela doit être passionnant de vous habiller !

  • Oh ! Mais ma femme me dit qu'il est plus intéressant de me déshabiller !

  • Tiens ? Moi aussi, ma femme elle dit toujours : - Mon homme, je l’épluche comme un oignon ! Ha ! Ha ! Ha ! fit Pipo, rigolard.

  • Moi, je préfère le contraire, déshabiller ma femme ! fit Popu.

  • En vérité, je ne sais plus de l'envers ou de l'endroit qui je déshabille ! dit le monarque avec un naturel surprenant. Quel est donc l'objet de votre visite, déjà ? Ah ! Oui, la loi ! La loi ! Est-ce bien nécessaire d'en parler pendant des heures ? Avec moi, vous verrez ce sera vite plié ! Hop ! Quelques 49-3 et quelques manifs pour la forme, hein ?

  • Mais c'est obligatouare d’en parler, le destin de la Nation en dépend !

  • Croyez-vous ?

  • Jamais nous n'avons eu autant de boulot avec cette loi... ! fit le syndicaliste dans une poussée urticaire de son visage cramoisi. Populo est très, très mécontent.

  • Pourquoi mécontent ?

  • Ils ne la trouvent pas équitable !

  • Oh ! Bien sûr, j'y songe, j'y songe, à ce qu'elle soit équitable entre tous. Nous y travaillons également. Voyez-vous, le travail en soi n'a jamais tué personne, alors de quoi se plaint notre bon peuple de France ? Et puis le travail c'est la santé !

  • Ne rien faire, c'est la conserver ! s'exclament ensemble Popu et Pipo.

  • Mais qu'est-ce qui gêne autant le bon peuple de notre pays dans cette loi ?

  • Les non-dits, les interlignes, les silences... de cette loi !

  • Mais tout est écrit dedans ! Non ? Il suffit de la lire ! C'est comme le Port-Salut.

  • Port-Salut ! Dessus ! insiste le palot Popu

  • Port-Salut ! Dedans ! réplique le rougeaud Pipo.

  • Eh bien, puisque nous sommes d'accords, reste plus qu'à organiser quelques manifestations pour marquer le coup, ensuite, peut-être vu le succès remporté par cette loi, je pourrai me présenter de nouveau sur les grands boulevards, le 14 Juillet ! Je serai applaudi par le bon peuple reconnaissant ! Tellement applaudi ! Si vous saviez comme j’attends ce moment avec impatience...

  • Oh ! Mais... Mon sire monarcal, fit Pipo, je n’en doute pas un instant, vous serez très présentable, vous avez l'élégance du verbe et un très bon tailleur. T'en penses quoi, toi , mon Popu ?

  • Que votre majesté est habillée pour l'hiver, que nous n'aurons donc pas besoin de lui tailler des croupières. Ho ! Ho ! Ho !

  • Très juste ! Reste plus qu'à en référer à mon Supérieur !

  • Votre supérieur ? s'exclament de concert les deux syndicalistes ébahis.

  • Mais rassurez-vous, il est toujours d'accord sur tout, à un petit détail près, il faut que je téléphone à frau Von der Layena de Berlin ! Frau Von der Layena à Washington, et lorsque Washington sera informé par Von der Leyena de Berlin, il lui donnera le feu vert pour la loi, Von der Layena me téléphonera à son tour et Washington me téléphonera pour savoir si frau von der Leyena de Berlin a retransmis correctement les ordres de Washington, moi je dirai : OK boss ! Et je vous téléphonerai à vous pour vous en informer. Vous voyez ce n'est pas si simple de faire voter une loi en France. Cela vous donnera le temps d'organiser encore quelques bonnes manifestations bien saignantes. Ah ! Ah ! Ah ! Et je vous dirai à quel moment siffler la fin de la partie !

  • Vous savez votre majesté monarcale, ce sera difficile d'arrêter les manifestants, les CRS, les canons à eau, les coquetelles mototoves et les ambulances, les gyrophares, les caillasses qui volent partout. Pass’ que ça, vous savez, une fois qu’ c'est lancé ! C'est lancé !

  • Mais Je ne veux rien savoir ! Revenez me voir dans quelques temps pour le salon de l’Agriculture, j'aurai besoin de vos conseils vestimentaires. Cette fois-ci, je voudrais faire « peuple », vous savez, péquenaud pour aller faire du serrage de mains dans les foires à bestiaux, comme Chirac ! Ah ! Tout d'même, Il était fort ce Chirac pour renifler la bouse et marcher dans le fumier ! Qu'est-ce que vous me conseillez ? La canadienne ?

  • Oh ! Le Jine ! C'est le mieux.

  • Ah ! Le Jean ? Peut-être bien ! Et je leur parlerai de la France au milieu des vaches, des chèvres et des moutons, des poules et des canards, des prés, des petits chemins qui sentent bon la noisette ! Ah ! Le beau métier de roi que voilà ! Vous croyez que je ferai suffisamment peuple ?

  • Sais pas ! Nous on a Poutou ! Ca nous suffit ! On le sort de temps en temps ! Et puis on avait il y a quelques années eu la même demande du temps de Grand Chichi,figurez-vous par un ancien ministre vous savez un grand chauve avec l’air d’avoir toujours un balai dans l’fion ! Comme qui s’appelle déjà ? On lui avait conseillé de prendre au moins l'air joyeux. C'est vrai, quoi, il était sinistre. C’est quoi son nom déjà ?! dit Popu,

  • Me rappelle plus ! Sont tous pareils, fous comme des lapins ! Ca commence à me gaver ! Gauche, droite, centre, on a eu aussi une sorte de torero, très agité ! Il est parti comme il est venu, Pfuiiittt ! comme une fusée, on entend plus parler de lui !

  • Mais de quoi tu te plains, Pipo ? On est reçu partout. A la télé, chez les ministres, nous sommes paraît-il les rouages de la nation ! C'est fou le travail qu'on a depuis qu'on a brûlé des pneus, si j'avais su ça, j'aurais commencé plus tôt ! Mais j'avais pas de stocks disponibles sous la main !

  • Alors, vous avez bien compris, les blaireaux, je résume, je dois me rendre au salon de l’Agriculture, n’oubliez pas !

  • Et la loi retraite ? Où qu’on la met ?

  • Nulle part… Nous avons des projets… Vous savez un projet de loi, ça va, ça vient, ça-se-pro-jète !

  • C’est de la prestidigitation, quoi ! fait Pipo !

  • Alors à plus, hein ? Mes joyeux kamarades ! J’aurai encore besoin de vous ! Pour une autre loi, celle là elle va faire du bruit, une loi sur la fin du cash !

  • Oui, on pourra ressortir le matériel roulant, la zizique et tout le bastring  ? Et c’est quand, tout ça ? Vous avez une idée de la chose ? claironne Popu.

  • Ah ! J’en sais rien ! Pour la boule de cristal, c’est pas Moua, le spécialiste !


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14 réactions à cet article    


  • SilentArrow 21 juin 2023 09:37

    J’ai bien aimé ces lignes :

    Alors James, quelles nouvelles ?

    James : -Tout va très bien, monsieur le syndicaliste.


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 21 juin 2023 17:11

      @SilentArrow

      Bonjour, merci pour votre appréciation. 
      Reprenant le célèbre couplet, c’est un petit clin d’oeil à la culture française qui se meurt. Au temps où en France tout se terminait par des chansons. Il y a bien longtemps que les Français ne chantent plus et sont passés de la tristesse à la terreur. Tout va très bien en effet pour les dirigeants. Ils pètent dans leur jus. C’était prévu que la loi sur les retraites passe, les syndicos ont fait le taf, c’est-à-dire occuper les énergies étroitement circonscrites entre les grands ballons publicitaires, et le service d’ordre syndical, les discours avant et après les élections syndicales, et le déversement continu des forces de l’ordre contre le peuple qui, sincère et particulièrement éprouvé s’est dit qu’une fois de plus, la rue lui servirait d’agora pour exprimer sa révolte. Elle ne lui servit que d’exécutoire et le gouvernement d’exécutoire de tout ce qui va entraîner la fin de notre civilisation. Nous nageons dans le sordide.
      Ce qui vient de se passer à Bordeaux, à Annecy et le crime abominable de la petite Lola il y a quelques moits, viennent se rajouter au reste. 
      La France est devenue un chancre immense où quelques désespérédos se disent qu’on peut encore en sauver quelque-chose. Mais quoi ? 

      La pourriture s’étend, la moisissure intellectuelle s’installe définitivement. Nous, les Français, n’avons pas su préserver celle-ci, cette terre où nos anciens ont bataillés vainement lors de deux guerres croyant naïvement que le véritable ennemi était celui qu’on lui désignait du doigt. Je pense à 1914/18
      Cela continue, le doigt conducteur aligne ses méfaits et le regard éteint de nos contemporains le suit docilement...
      Je ne crois plus en rien.


    • SilentArrow 22 juin 2023 01:00

      @Nicole Cheverney

      Ce qui vient de se passer à Bordeaux, à Annecy et le crime abominable de la petite Lola il y a quelques moits, viennent se rajouter au reste.

      C’est vrai que dans un pays où les hommes sont moins « déconstruits », les rastaquouères auraient été lynchés sur place.

    • SilentArrow 22 juin 2023 02:00

      @Nicole Cheverney
       

      Au temps où en France tout se terminait par des chansons.

      Comme la Commune de Paris et la Semaine sanglante qui se sont terminées par « Le temps des cerises ».

      Quand Adolphe Thiers magouillait avec Otto von Bismarck pour libérer l’armée française prisonnière de l’Allemagne, afin qu’elle puisse venir écraser la Commune de Paris.

      Ce n’est pas d’aujourd’hui que la France est gouvernée par des traîtres à leur peuple.


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 22 juin 2023 06:58

      @SilentArrow

      Bonjour, cet épisode de libération des soldats français prisonniers en Allemagne est peu connu. Merci de l’avoir évoqué. Mérite qu’on approfondisse ces événements. Thiers était un abominable bonhomme, une pourriture de la Bourgeoisie libérale, un véritable étron protégeant les grands industriels du XIXe siècle, parasites, escrocs et accapareurs. 
      Cette Bourgeoisie ordurière qui jusqu’à nos jours, a détruit tout ce qu’elle pouvait détruire des forces vives du pays, des peuples et de leur descendance. 
      Ce sont les mêmes, ils n’ont fait que changer de braquet. 


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 21 juin 2023 15:18

      ’’Alors à plus, hein ? Mes joyeux kamarades ! J’aurai encore besoin de vous ! Pour une autre loi, celle là elle va faire du bruit, une loi sur la fin du cash !’’

      >

      « L’usage de l’argent liquide, donc anonyme est en train de disparaître. Les commerçants sont incités à installer de plus en plus de caisses qui ne l’acceptent pas. » Les organismes de cartes e crédit prélèvent 2% sur tous les paiements carte 

       

      VISA prépare le Hold Up du siècle ! Extrait : «  En acceptant le fait que VISA interdise à ses commerçants de recevoir les paiements en liquides, l’État accepte que la loi de VISA passe avant la sienne. »

       

       La Suède rétropédale, elle revient à l’argent liquide à cause du grand nombre de gens exclus (et peut-être du marché noir)
       

       « Si le marché l’emporte sur la démocratie, il orientera la science dans des directions qui menaceront l’humanité. » Jacques Attali

       

       Nous y sommes


      • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 21 juin 2023 17:20

        @Francis, agnotologue

        Bonjour, merci pour les liens. Les Suédois avaient déjà marqué un point pour la crise Covid. Si ma mémoire est bonne, ils se sont démarqués de la terreur covidiste. Pour le cash ce sera pareil. Mais attendons la réaction des Allemands, des Anglais, qui restent très attachés au cash. 

        Mais j’ai bien peur que parmi les Français, une bonne majorité de nos con-temporains se soumettent, le doigt sur la couture du pantalon, sans protestation aucune. 
        La crise du Covid a été très fructueuse pour l’Oligarchie, matériellement parlant et psychologiquement absolument, elle sait maintenant qu’elle peut avancer les pions de son échiquier mondialiste. 

        Le problème, c’est que ces gens ne sonts élus par personne. Qu’ils sont illégitimes. 
        Un troisième mandat de Macron (avec le scénario habituel et la complicité tacite du RN, dans le rôle de Frankensteint, sera la fin de notre Histoire). 
         


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 21 juin 2023 19:42

        @Nicole Cheverney
         
         ’’Mais j’ai bien peur que parmi les Français, une bonne majorité de nos con-temporains se soumettent, le doigt sur la couture du pantalon, sans protestation aucune. ’’
        >
        Il n’y a qu’à voir le nombre sidérant de personnes qui refusent les tickets de caisse validant leurs emplettes. Je suis désespéré !
         
         Quand on me demande si je veux le ticket, je réponds bien fort : « oui, tant que c’est encore possible. »


      • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 21 juin 2023 20:37

        @Francis, agnotologue

        Moi aussi, je réclame systématiquement le ticket. Et je le contrôle systématiquement aussi, car j’ai relevé plusieurs fois des erreurs. Le tciket également est utile en cas de retour de marchandise, mais les gens regardent la télé, hélas ! 


      • Fergus Fergus 22 juin 2023 09:24

        Bonjour, Francis, agnotologue

        Nous ne fréquentons pas les mêmes commerces : dans ma ville, une très large majorité des acheteurs demande le ticket de caisse et le reçu de carte bancaire.


      • Fergus Fergus 22 juin 2023 09:27

        Bonjour, Nicole Cheverney

        Idem pour moi.
        A toutes fins utiles, j’ai consacré un article à ce sujet en mars :
        Suppression du ticket de caisse : bonne ou mauvaise idée.


      • Danton 13 Danton 13 21 juin 2023 17:59

        Vous vous êtes trompé autant trompé dans votre jeunesse( Votre article sur l INSONDABLE AMERIQUE ) <<j ’étais persuadé de la grandeur incommensurable de cette nation :les USA ... LE SUMMUM DE LA JUSTICE HUMAINE ! je louais sur la Providence qu’il put exister sur Terre un endroit aussi prestigieux >> ou encore <<l humanité devait copier devait dans son devenir adopter copier en tout lieu en tout moment >> vous donnez des leçons de moralité !  je n’entends pas en donner mais je n’entends pas non plus en recevoir ! 


        • Danton 13 Danton 13 2 juillet 2023 22:36

          << Picaresque historiette >> ! je reprends vos mots !

          Bonjour ou bonsoir Madame, 

          Vous avez écrit deux articles permettez moi d’être un peu long !

          En relisant vos articles il me revient à la mémoire un poème chanté voir écrit par Jean Ferrat ! BERCEUSE PUR UN PETIT LOUPIOT !

          Et un livre de Henri Christian Giraud Comment de Gaulle et les Soviétiques ont mis fin à mai 68 ! 

          Vous auriez eu là deux structures pour étayer votre point de vue !

          A/

          Jean Ferrat ! Un grand poète un véritable visionnaire ! Dommage d’avoir loué <<la Providence pour l’existence des EU >> (je reprends vos mots ) car Jean Ferrat dénonce ce capitalisme apatride <<on t’achètera des ptis pots pour engraisser Monsieur Morange , pour engraisser Monsieur Blédine ,on t achèteras les mémoires du Rois des Cons pour engraisser Monsieur Hachette,ou encore tu auras pas le phylloxéra grâce aux vaccins systématiques pour engraisser les scélérats de l’industrie pharmaceutique , tu achèteras une limousine pour engraisser Monsieur Peugeot et tu mettras de la benzine pour engraisser Monsieur Esso , tu aura ton duvet pour engraisser Monsieur la Hutte ! >> 

          Je vous réserve le meilleur pour la fin ! << tu auras beau crier les fachos et les canons c’est dégueulasse un jour c’est pas du gibier d’eau qu’on te dira de prendre en chasse tu feras la guerre à ceux d’en face vous vous enverrez des pruneaux pour engraisser Monsieur Dassault pour engraisser Monsieur Douglas ! >> 

          Quelle note poétique ! Quel visionnaire ce Jean Ferrat ! 

          Remarquez que pour appuyer votre passion pour les EU lors de vos 20 ans vous aviez Michel Sardou qui chantait << si les ricains n’étaient pas là on serait tous en Germanie >> ! 

          Michel Sardou fut même invité à la fête de lHumanité pour interpréter ce grand succès ! Ne m’appelez plus France ! Le point de bascule ? 

          Oui je parle de point de bascule car un politicien dont je tairai le nom parle de Larbins à propos du JDD ! Il n’a pas le talent de Jean Ferrat . Loin de là ! Je le trouve même ...  Les mêmes termes que vous << JE NE SERAI PAS LE LARBIN >> et vous << LES LARBINS >>  ! Cela me questionne !  Comme on dit ...

          En tous cas quel chemin de Damas (selon l’interprétation catholique) digne de Saint Paul avez vous entrepris ! 

          Vous me faites penser à un ancien président de la République : Jacques Chirac ! 

          Il changeait souvent d’avis ! On passait de l’appel de Cochin au soutien à Maastricht ! De la défense du Franc à celle de l’ Euro ! Dans ces discours il parlait de la défense de la France puis ensuite de la défense des valeurs de la République. Ils de disait <<travailliste >> puis lançait une campagne libérale !  ! Il s’embrassait pas d’expliquer << LES VALEURS DE LA REPUBLIQUE ! >> Et à tout propos et hors de propos boum l’extrême droite ! On sait pas s’il louait la Providence pour l’existence des écologistes ! (tiens tiens les écologistes et Notre Dame des Landes Sainte Soline )

           Nous avons du mal à comprendre à quel adversaire vous cherchez à vous en prendre :

          1 Les bourgeois ? à propos des piscines remplies à ras bord !

          2 Les oligarques à propos des larbins ?

          3 Les Américains avec vos articles sur les EU ?

          4 Le RN à propos de vos prophéties dans une réponse à un intervenant ?

          << Avec les moulinets de la rapière que vous faites tourner en dessus de votre tête >>

          VGE LE POUVOIR ET LA VIE TOME 3 page 388 à propos de Jacques Chirac ! 

          Oh vous pourrez pas dire que mon article est méchant ! Je vous compare à Jacques Chirac ! Vous utilisez une épée flexible (rapière) pour critiquez telle ou telle position ! Et comme dit juste en dessus vous vous en prenez à pas mal de catégories !

          B / HENRI CHRISTIAN GIRAUD

          Apparemment pour des raisons obscures vous n’envoyez pas le fleuret ou si peu contre les écologistes !  Vous devriez lire l ACCORD SECRET DE BADEN BADEN de Henri Christian Giraud Editions du Rocher ) il explique très bien comment les communistes LES VRAIS TRAVAILLEURS ont mis fin à mai 68 ! Comment les travailleurs ont sauvé la France ! Là aussi ça serait pas mal ! Comment ces malheureux ces proscrits ont agi pour le bien national ! Et comment les Dany le Rouge et autres extrême gauche ont pour notre grand bonheur ont échoué  ! 

          Ils veulent la revanche ! Alors l’écologie leur sert d’appât !

          Voyez vous certains qui n’ont rien à faire des travailleurs essaient d’infiltrer les braves gens et exploitent les failles les points faibles du public pour faire avancer leurs pions . Sainte Soline Notre DAME DES LANDES sont des révélateurs . Maintenant on va s’en prendre au TGV Lyon Turin ! Je les croyais favorables au train ! Non pas c’est selon ! Mais on les pas beaucoup entendu pour défendre les non vaccinés pour lutter contre le wookisme pour lutter contre les violences actuelles la perte de la notion de père et mère le sexe à l’école chez les touts petits  ! On finit par se demander si ...Cette partie ultra violente qui attaque les dédicaces de livres qui ont cassé le mouvement des gilets jaunes qui sont à l’oeuvre sans aucun élu sont l’objet d’un silence de cathédrale ! Comme c’est bizarre ! 

          Voilà ma réaction à votre article ! Amusez le public alors que la France est dans une situation dramatique permettez moi de contester !

          Bien à vous 


          • chapoutier 15 juillet 2023 13:02

            quelle injure mortelle !!!

              smiley

            changez vite de lunette Nicolle

             smiley  smiley

            je suis effondré

             smiley

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