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Le peuple emmerdeur

Vous avez aimé « Le Peuple migrateur » ? Voici « Le Peuple emmerdeur »...

A la caisse comme tout le monde !

Je suis frappé d’une terrible malédiction. Plus exactement, je suis la victime désarmée d’un gigantesque complot ourdi par la redoutable congrégation des caissières de France, laquelle œuvre de concert avec la secte sournoise des clients autistes.

C’est systématique, inévitable, surnaturel...

Comme chaque semaine, je viens d’effectuer mon ravitaillement alimentaire dans le Monoprix de mon quartier. L’opération s’est assez promptement déroulée et il faut maintenant régler la petite note.

Plusieurs caisses face à moi. J’ai moyennement rempli mon sac de courses (je me suis, en effet, résolu à acquérir une sorte de cabas afin d’éviter l’utilisation abusive de sacs en plastique parce qu’il y en a partout dans l’océan d’après Nicolas Hulot).

Un rapide coup d’œil circulaire me permet d’étudier sommairement le terrain et les forces en présence. Sur les sept caisses en activité, j’élimine la 2 et la 6 sans la moindre hésitation. File d’attente de cinq personnes pour l’une et de six, dont un couple, pour l’autre.

Il faut systématiquement éviter les couples. Surtout ne pas tomber dans le piège qui consiste à croire que parce qu’ils sont deux, tout va aller plus vite. Que, par exemple et selon toute logique, l’un va se placer d’un côté du caddie pour le décharger, et que l’autre va récupérer les marchandises à l’opposé et remplir ses sacs en plastique (parce que ces gens-là n’écoutent pas Nicolas Hulot même s’ils l’aiment bien le samedi soir à la télé). C’est mal connaître les couples qui font leurs courses.

Non, généralement, l’homme se place devant son chariot et commence à le vider pendant que sa délicieuse épouse retourne dans les rayons parce qu’elle a oublié un produit dont elle seule connaît l’existence et qui n’aura qu’une utilité toute relative dans l’élaboration de l’improbable recette du poussin aux olives d’Iran trouvée dans les fiches cuisine du dernier Femme Actuelle.

Lorsqu’elle réapparaît, la caissière a déjà effectué le total des achats et a annoncé au mari la somme de 117,50 euros. Du coup il faut payer à part le produit qui vient d’arriver. Mais comme elle n’a pas de liquide sur elle, elle attend que le mari, qui par ailleurs n’a pas encore commencé à remplir les sacs, lui tende un billet qu’il met un temps fou à sortir d’une poche de pantalon qui semble contenir douze trousseaux de clés, un nombre impressionnant de pièces de 2 centimes et plusieurs tickets de tiercé.

Mais avant de songer à régler l’article fauteur de trouble, il faut s’acquitter de la facture de 117,50 car la caissière doit effectuer chaque opération dans l’ordre. C’est déjà assez compliqué comme ça !

Nouveau contretemps : la carte bancaire familiale se trouve dans le sac à main de madame. Celle-ci se lance donc dans des fouilles interminables et se crispe parce que son mari la presse lorsqu’il s’aperçoit que les gens qui font la queue ont fortement tendance à devenir rouges d’énervement. Lorsque, enfin, elle trouve la carte, cette aimable ménagère s’aperçoit qu’elle ne peut accéder à l’appareil puisqu’elle se trouve du mauvais côté du caddie. Elle tend donc le précieux moyen de paiement à son mari, qui ne la regarde plus puisqu’il s’est enfin décidé à remplir les sacs de Nicolas Hulot. Et comme il a commencé, pas question de s’arrêter avant d’avoir terminé. Résultat, tout est bloqué jusqu’à ce qu’il se décide à utiliser cette satanée carte bancaire, ce qui lui permet, en plus, de faire le paon puisqu’il peut montrer à tout le monde que c’est lui qui paye. Il faut systématiquement éviter les couples.

Bon, que reste-t-il ?

La caisse N° 1. Peux pas. C’est la caisse « moins de 10 articles ». Celle qui est toujours vide. Je me suis toujours demandé si la caissière de cette caisse-là avait un poste en or où il fait bon glander pendant des heures ou si, au contraire, elle était là par punition, enviant l’activité intense de ses congénères qui, elles, au moins, ne voient pas la journée passer.

La 3 ? Non plus. Je connais la préposée. C’est la plus lente du groupe. Elle a le même nombre de mains que de neurones, mais elle n’en utilise qu’une. Je proscris.

Reste la 4, la 5 et la 7. Bon. La navigation semble être assez identique pour les trois. Il fut un temps où j’aurais choisi la caissière la plus jolie. Mais, outre le fait qu’il n’a jamais été démontré que la plus jolie est également la plus rapide, je n’ai jamais engagé la moindre conversation avec une caissière professionnelle. Donc l’aspect physique concernant une relation inexistante n’a qu’une importance très très relative au regard de cette irrépressible envie de sortir du magasin qui commence à naître en moi.

Allez, va pour la 5. Il y a un homme seul avec assez peu d’articles, et une mamie. Je sais, la mamie est risquée mais c’est parfois trompeur. J’évalue à une chance sur deux de tomber sur la mamie sénile qui en est encore aux anciens francs et qui discute avec la caissière de la pluie et du beau temps, comme on pouvait le faire encore il y a quelques années avec un commerçant normal, c’est-à-dire provincial. Contrairement aux idées reçues, la mamie n’est pas toujours « bloquante ». Elle a souvent peu d’articles, règle en espèces et a déjà préparé sa monnaie.

Par conséquent je tente le coup. Je m’avance donc vers l’allée choisie et dépose mon premier article sur le petit bout de tapis roulant fraîchement libéré par l’avancée de notre petite procession. Ce n’est qu’à cet instant-là que la caissière me jette avec dédain l’immuable : « C’est fermé après la dame. »

Même si je le sais, même si c’est à chaque fois la même chose, même si je suis, dans le monde entier, celui qui a le plus souvent entendu « C’est fermé après la dame », je ne parviens jamais à prendre la chose avec la philosophie nécessaire. Je fusille du regard l’odieuse caissière, en vain, car elle a déjà oublié mon existence (si tant est qu’elle en eut conscience une seule seconde) et a repris ses mouvements de robot qui scanne inlassablement tout ce qui lui passe dans les mains.

Du coup, je reprends mes sachets de légumes, je quitte le rang et je procède à une nouvelle analyse puisque la configuration générale a évidemment évolué. Les deux caisses qui étaient relativement praticables se sont fait prendre d’assaut et je me retrouve quasiment au point départ.

Alors bon, je comprends, une fois de plus, qu’il est inutile de tenter quoi que ce soit. Ces gens sont trop forts. Résigné, je prends la file la plus proche de moi, les nerfs à vif et les jambes tremblantes. C’est en avançant à la vitesse vertigineuse de 5 cm à la minute que je m’aperçois, en regardant autour de moi, que le courant s’écoule désormais très rapidement dans toutes les caisses que j’ai préalablement dédaignées.

Même le mec au pull rouge qui a, sans le savoir, choisi la caissière la plus lente, se dirige déjà vers les escalators qui mènent à la sortie alors qu’il avait un chariot rempli.

Je suis maudit. Mais plus question de bouger. J’y suis, j’y reste, tant pis maintenant. Il ne peut plus rien m’arriver.

Grave erreur.

C’est le moment que choisit l’ignoble sous-chef responsable des thunes pour venir relever les compteurs de ses troupes. Et bien entendu elle commence par MA caissière (Irène, comme son badge l’indique), qui, par conséquent, cesse toute activité afin de compter et de mettre en tas billets et autres chèques.

Je retiens mes larmes. Minuscule réconfort, un ou deux clients, manifestement énervés eux aussi, commencent à râler en fustigeant le directeur du supermarché « qui devrait embaucher avec tous les chômeurs qu’il y a ».

Après quelques secondes qui paraissent des heures, le convoi repart. A ce stade, je scrute, inquiet, le moindre indice annonciateur d’un nouvel incident. Plus que deux clientes avant moi. La première est déjà en train de payer, ses sacs sont remplis et elle règle par carte. Elle ne devrait plus poser de problèmes. Celle qui me précède achève de vider son chariot sur le tapis roulant. Elle a l’air rapide, agile et semble maîtriser l’opération. Courage, la fin du cauchemar est pour bientôt. C’est alors que la caissière brandit à pleine main un sachet de tomates vierge de tout code barre : « Ah ben zut, j’ai oublié de le peser. »

...

C’est avec le souffle coupé et la bouche ouverte que je regarde Irène disparaître dans les rayons pour peser les putains de tomates de cette conne-là qui, sentant mon envie de meurtre, ose me sortir sur un ton de reproche : « Ah ben, ça peut arriver à tout le monde non ? »

Non.

Non, ça n’arrive pas à tout le monde. Ça n’arrive qu’à moi. Ça n’arrive qu’à moi de tomber sur des cruches pareilles. Je n’en peux plus et je préfère ne rien répondre pour ne plus rien déclencher.

Irène revient. En marchant avec une lenteur inouïe. C’est à cet instant que je comprends tout. Il doit y avoir des caméras partout dans ce magasin. Ils me filment là... Ils filment tout le monde et préparent une gigantesque caméra cachée. Ils vont en faire un long métrage, ça va sortir au ciné...

Bon il faut que je me calme. Ça va être à moi. Mais bien sûr, avant ça, les deux complices vont jusqu’au bout : une minute supplémentaire de perdue avec la manipulation de la carte de fidélité qui va faire gagner 45 centimes pour tout achat supérieur ou égal à 20 euros. Une autre de perdue parce que la dégénérée règle par chèque. Il faut donc que la machine remplisse le chèque, que la cliente fasse semblant de vérifier le chèque et qu’enfin elle signe le chèque. Je crois que nous sommes l’un des derniers pays européens à utiliser le chèque. Je n’ai même pas envie de le lui dire.

Je veux sortir maintenant. Irène me dit bonjour (c’est obligatoire maintenant et ça se sent). Sans attendre ma réponse elle scanne mes produits que je range rapidement dans mon cabas (ça c’est pratique !), je règle et je me tire, vidé de mes plus forts sentiments envers l’espèce humaine.

Une fois dehors je prends une énorme bouffée d’air pollué et me dirige vers la boulangerie du quartier, dernière étape avant de retrouver avec bonheur mon logis dans lequel je serai enfin seul et ravitaillé pour un moment.

Dans la boulangerie j’aperçois une queue constituée de la plupart des clients qui étaient présents en même temps que moi au supermarché.

On peut très bien se passer de pain en mangeant.


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79 réactions à cet article    


  • Newby Newby 5 septembre 2007 11:03

    Essayez le sourire, je vous promet ça marche avec tout le monde même les caissières et les employés de la poste. smiley


    • Gasty Gasty 5 septembre 2007 11:09

      On sent que c’est du vécu. smiley

      Même en se disant« je vais y aller de bonne heure afin d’éviter les queues ». Avec horreur, on s’aperçoit qu’il n’y a qu’une seule caisse d’ouverte pour les vingt clients dans le magasin. Et là ! y’a pas le choix.


      • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 5 septembre 2007 11:11

        Il manque le passage, où le code barre du dernier article de la personne qui est devant vous, ne veux pas passer, pas plus que la saisie du code du dit article, et que la caissière doit appeler son chef, qui va venir voir l’article et ensuite va aller en rayon pour relever le prix.

        Sachant que pendant tout ce temps, la personne devant nous, s’est arrêter de remplir ses sacs, le dernier article étant toujours celui que l’on veut mettre en premier dans le sac et que cette même personne, ne profiterais pas du temps qu’elle devant elle pour aller chercher son chéquier qui se trouve au fin fond du sac, ni même les 2 pièces d’identités qui faudra présenté, la pauvre ne venant que 2 fois par semaine, elle oublie à chaque fois cette règle.


        • kingofshifumi 5 septembre 2007 13:59

          Il ne faut pas oublier non plus les clients qui paient par carte et à qui la caissière annonce au bout d’un moment : « ah ben non, ça affiche »paiement refusé« ... ». En général ça arrive toujours au client qui est juste devant vous, et pile au moment où vous vous dites que vous allez enfin pouvoir passer.


        • alberto alberto 5 septembre 2007 11:16

          Bien observé, mais c’est comme les jours ou on est pressé : on se paye tous les feux rouges...


          • Ornithorynque Ornithorynque 5 septembre 2007 11:28

            Je ne saurais que trop vous recommander la lecture de « Morts aux cons » à vous aussi. ça Change rien, mais celà fait du bien


            • goc goc 5 septembre 2007 13:02

              il y a aussi le sketch de Pierre Deproges avec ses 2 piles vendue par lot de 4

              un morceau de bravoure, vu du coté de l’emmerdeur


            • Bérenger 6 septembre 2007 06:17

              Il y a aussi ce sketch grolandais, pas mal du tout :

              http://fr.youtube.com/watch?v=SwiuHclahVk


            • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 5 septembre 2007 11:48

              Car ils ne peuvent pas y aller à 8h car ils sont dans les transports en commun quand les gens vont au travail.


            • goc goc 5 septembre 2007 13:04

              heureusement qu’au mois d’aout, tous les retraités sont en vacance.

              ca fait moins de monde a la poste smiley


            • ripouette ripouette 5 septembre 2007 12:00

              Et oui la loi de Murphy est universelle !


              • LE CHAT LE CHAT 5 septembre 2007 12:06

                j’ai bien rigolé à la lecture de cet article ! ça aurait pu être pire avec dans la file une maniaque exigeant un ticket de caisse par article acheté pour pouvoir se faire rembourser les articles et qui a bien sûr un tas de bons de réduction , le cauchemar !


                • finael finael 5 septembre 2007 12:07

                  Bien vu,

                  En fait cela fait bien partie des « lois de Murphy »


                  • Marie Pierre 5 septembre 2007 12:14

                    Bon, il faut certainement lire cet article comme un gag, MAIS....

                    Pourquoi vous acharnez-vous contre les nanas, jusqu’à les traiter de connes, de cruches, de dégénérées ? et les caissières ? Z’y sont pour rien avec leur salaire SMIC à 60% !


                    • Nicolas 5 septembre 2007 12:21

                      Je suis assez d’accord, le propos est quelque peu insultant. L’article est assez bien tourné mais la dénigration prend un peu le pas sur l’humour...


                    • goc goc 5 septembre 2007 12:59

                      t’arrêtes de draguer !!!

                       smiley


                    • LE CHAT LE CHAT 5 septembre 2007 13:28

                      Il est sympa et attirant Mais méfiez-vous : c’est un truand. Il se pass’ toujours quelque chos’ Car il fait ce que personn’ n’ose. Il prospecte, il prospecte, il prospecte au supermarché. Il introspect’ les yeux fermés. Il séduit tous les yeux ouverts Oui mais il est, Oui mais il est, Oui mais il est un peu Prosper. Il est sympa et attirant Mais, mais, mais, mais, mais, mais, mais, méfiez-vous : C’est un truand.

                      C’est le dragueur des supermarchés, Celui qui porte les paniers Et qui s’occupe, et qui s’occupe, et qui s’occupe de vos bébés ! Le Don Juan des ménagères Avec son cœur de camembert Etui marche tout seul, qui marche tout seul, Qui marche tout seul quand on s’en sert. Il est sympa et attirant Mais méfiez-vous : c’est un truand.

                      Le chéri des libres-services Qui libère les prix et les cœurs D’un petit tour, d’un petit tour, d’un petit tour de tournevis, L’amoureux des grandes surfaces, Celui qui, au rayon d’en face, Vend des attrapes, vend des attrapes, Vend des attrapes et fait des farces. Il est sympa et attirant Mais, méfiez-vous : c’est un truand.

                      Il se passe toujours quelque chose Car il fait ce que personne n’ose. Pour mieux attraper, pour mieux attraper, Pour mieux attraper les mamans, Il fait rigoler les enfants. Il est plus drôle que bien des pères Oui mais il est, oui mais il est, Oui mais il est un peu Prosper. Il est sympa et attirant Mais méfiez-vous : c’est un truand Il est sympa et attirant Mais méfiez-vous : c’est un truand.


                    • Nicolas 5 septembre 2007 13:29

                      Sacré goc, toujours le mot pour rire.


                    • Plus robert que Redford 5 septembre 2007 19:32

                      @ Nicolas :

                      Je suppose que tu voulais dire : « dénigritude »...


                    • Plus robert que Redford 5 septembre 2007 19:38

                      Merci à l’auteur pour cette petite perle  ; orthographe impec, style allègre, sens de l’observation affûté !

                      Et crotte à tous les pisse-vinaigre qui se sont crus obligés d’y aller de leurs commentaires philosophico-sociologiques !

                      C’est un billet d’humeur rafraichissant, et c’est tout !


                    • Signé Furax 5 septembre 2007 12:33

                      Quelqu’un pourrait-il m’expliquer pourquoi, dans tous les bureaux de poste de France et de Navarre, il y a toujours un guichet fermé.

                      C’est peut-être une ruse pour nous faire croire qu’ils manquent de personnel ?


                      • Mango Mango 5 septembre 2007 14:23

                        Ben quoi ? Moins de « fonctionnaires fainéants et parasites ». Moins d’impôts pour payer ces « nantis ».

                        Vous devriez vous réjouir !

                        C’est la même chose dans les supermarchés : on veut toujours payer moins cher et il faudrait que les caissières soient des canons surdiplômées, souriantes, avenantes et efficaces ? Moi, je trouve qu’elles ont beaucoup de mérite à ne pas être systématiquement hargneuses, agressives et revêches si on considère ce qu’elles gagnent en rapport avec leurs conditions de travail. A leur place, je le serais.

                        Mais c’est toujours pareil : on veut le beurre, l’argent du beurre et le c... de la crémière !

                        Caissiers, caissières, guichettiers et guichettières du public et du privé, unissez- vous !

                        Il est question de tous vous remplacer par des machines.

                        Une pétition circule pour éviter la disparition de cette profession, mais je n’ai malheureusement pas de coordonnées internet.

                        Ceci dit, le débat fait rage : faut il supprimer des emplois pénibles et mal rémunérés ? Oui, si les personnels sont formés et reclassés, mais sinon ? Et pourquoi continuer à se déplacer pour faire ses courses ? Autant les faire en ligne ? Et quid des personnes âgées et isolées pour qui les quelques mots échangés à la caisse ou au guichet sont les seuls échanges de la journée ?

                        Qui aurait le temps et le talent de nous écrire un bel article sur le sujet ?


                      • aurelien 5 septembre 2007 12:43

                        C’est assez pitoyable pur un journaliste d’utiliser le mot « autiste » à tort et à travers.

                        Des associations de famille ont déjà porté plaint car ce thème avait été utilisé dans l’enceinte de l’Assemblée nationale.

                        L’autisme est un sujet grave (qui a d’ailleurs fait l’objet d’un article hier) et employé ce terme à tort et à travers est une atteinte aux personnes concernées par ce trouble (famille et personnes diagnostiquées)


                        • Manuel Atreide Manuel Atreide 5 septembre 2007 16:56

                          D’autres mots, affections, handicaps, malformations, malédictions ou genes dont on ne doit pas parler ?

                          je suis roux, gaucher, PD, blanc, masculin, dois-je empecher tout le monde de parler de cela parce que je suis une minorité à moi tout seul ? Ah oui, j’oubliais, j’aime pas le chocolat !!!

                          J’avoue, ne pas aimer le chocolat, c’est grotesque. Et pourtant, vous n’imaginez pas la souffrance que vous me causez quand vous déblaterez toutes vos envies de cacao, vos trips bruns, etc .... Pourquoi ne suis-je pas comme les autres, ouiiiiin !

                          Allons, l’autisme est un sujet grave c’est vrai. Qui doit être pris au sérieux, c’est vrai aussi. M’enfin (comme dirait gaston), vous n’allez pas commencer à faire un caca nerveux à chaque fois que ce mot est utilisé, non ? Avec de genre de billet extrémistes, vous discréditez la cause que vous croyez servir.

                          Manuel - Minorité - Atréide


                        • aurelien 5 septembre 2007 20:07

                          Ce n’est pas une question d’extrémisme, c’est une question de respect pour des personnes (y compris les familles) dont la souffrance n’est que très peu prise en compte par les autorités publiques, et une question de justesse dans l’utilisation des mots.

                          Déformer le sens du mot autisme à tout va, c’est un peu écarter la réalité de l’existence de cette souffrance dans la société, voire l’ignorer.

                          Mais peut-être n’avez-vous jamais été en présence de personnes souffrant d’autisme et ne savez-vous pas ce que c’est réellement. Il ya des cas graves, des personnes qui se mutilent, qui ne parlent pas complètemetn isolées : ce sont des êtres humains, comme vous et moi. Alors quand je vois cette appellation utlisée à tort et à travers par des personnes qui n’ont peut-être pas même l’once d’une idée de qu’est être autiste, alors je me permets de faire la remarque.


                        • aurelien 5 septembre 2007 21:01

                          Et ce ne seront pas des petits clics de notation négative qui me feront penser le contraire.


                        • aurelien 5 septembre 2007 21:46

                          La Taverne des poètes a aussi laissé un mot sur sa page de rédacteur, que je comprends parfaitement :

                          "En désaccord profond et durable avec la ligne éthique d’Agoravox (modération et comité de rédacteurs), l’auteur a décidé de s’abstenir de tout commentaire et de toute publication d’article sur ce site pour une durée indéfinie.

                          4 septembre 2007"


                        • Bérenger 6 septembre 2007 06:41

                          Ouais mais bon, Aurélien, votre point de vue est respectable, mais quelque peu poussé à l’absurde. Si l’on vous suivait, on considèrerait que Charlie Chaplin portait atteinte à l’image des vagabonds, et que King Kong était une apologie de la zoophilie ; il n’y aurait ni humour juif ni humour noir ni « Cage aux Folles » ni parodie d’aucune sorte, et je ne crois pas que la cause des autistes ait beaucoup à gagner à ce genre de réserve gentiment empreinte de moraline.

                          Il y a quelques années, à la place d’« autiste » l’auteur de cet article aurait peut-être employé le terme aussi évocateur de « demeuré » ou « idiot de village », sans chercher pour autant à blesser l’entourage des oligophrènes. « Autiste » correspond à une évolution du langage, disons une actualisation des métaphores. C’est du langage courant, et si je puis me permettre, c’est vous qui y voyez une arrière-pensée. Keep cool, Man !

                          Pour moi, cet article est rafraîchissant, jolie tranche de vie à l’heure du premier café. Et j’en remercie l’auteur.


                        • aurelien 6 septembre 2007 08:14

                          L’humour est peut-être la chose la moins bien partagée au monde Bérenger.

                          Vous savez ? toutes ces guerres et cette situation mondiale... Si l’homme avait réellement un sens de l’humour nous n’en serions pas là où nous en sommes aujourd’hui.

                          Les mots ont un sens. Et la banalisation du non-sens ou de la déviation du sens est une des causes de la situation déplorable du monde. Si les mots étaient utilisés à bon escient, il n’y aurait pas toutes ces manipulations d’opinion, toute cette foire politicienne, tout ce temps perdu.

                          Les hommes sont perdus dans le langage et la déviation du langage. Comment s’ourvir à d’autres populations d’autres peuples, aux langages parfois très différents, si l’esprit est aussi rigide au point de créer des images sur les mots et de ne plus pouvoir penser que par images au travers de ces mots. C’est ne pas saisir le sens des mots que de n’y voir que des images. Les images peuvent être utiles, mais baser sa pensée de manière non consciente et systématique sur des images, ce n’est plus de la pensée, mais de la répétition auto-centrée, individuelle ou collective, et c’est d’ailleurs ce qui maintient des sociétés et constitue des freins au changement et de grandes résistances face à la nouveauté.

                          Mais bon, combien de personnes aujourd’hui se sentent concernées par tout cela ? Combien essaient de penser par elles-mêmes ?

                          Mon post n’avait pas pour but de condamner l’auteur de cet article, d’autant plus sur un seul mot, mais était une réaction face à une tendance généralisée à l’oeuvre dans la société et que chacun peut observer.


                        • Gilles Gilles 6 septembre 2007 09:11

                          Y a pas eu un comique attaqué par des parents de trisomique après un sketch sur un « gogol » ? Il s’est excusé je crois....

                          Si en 80 on réagissait ainsi, Coluche serait en taule


                        • aurelien 6 septembre 2007 09:15

                          Je ne confonds pas humour et distraction de masse.


                        • aurelien 6 septembre 2007 09:23

                          des « parents de trisomique » : les trisomiques sont avant tout des personnes, des êtres humains. Pourquoi ne pas parler de personnes atteintes de trisomie, ou de personnes trisomiques : est-ce si compliqué de préciser ce que l’on veut dire et d’adopter un peu de respect dasn ses propos, un peu de recul ?

                          La banalisation d’un affect médical dans le langage courant sou forme d’image est générateur de violence : on ne considère plus les autres personnes que par le biais d’images : un trisomique, un autiste, un ceci, un cela...

                          Et finalement Les personnes sont toujours rejetées en arrière-plan, étouffées, et la société perd peu à peu de son humanité.


                        • Bérenger 6 septembre 2007 09:45

                          Je déplore comme vous la banalisation des calamités et le relativisme généralisé. Je déplore en outre la pellicule jalonnée de tueries et d’autopsies sanglantes, l’imagerie morbide véhiculée par le death-metal, le CAC40, le gansta’rap, l’essor des SUV et le socialisme dégénéré. Comme je déplore le retour en grâce de la répression justifiée par la vieille morale bourgeoise.

                          Mais pas plus que moi vous n’avez prise sur ce que nous pouvons déplorer, vous, moi, et le reste de l’humanité encore un peu pensante. On peut s’en lamenter à perte de salive, c’est un état de fait et d’après moi, le meilleur moyen d’y réagir individuellement c’est par l’humour, ce grand absent du siècle.

                          Desproges, Coluche, Fellini, Boris Vian ou San Antonio, aujourd’hui, seraient irrémédiablement censurés. Des gens comme Pierre Dac, Guy Bedos, Gainsbourg, Jean Yanne ou même Fernand Raynaud seraient montrés du doigt par les z’associations pour ce qui serait qualifié dans leur propos d’allusions racistes, xénophobes, homophobes, antisémites, sexistes ou je ne sais quoi. A ce train-là, vous allez voir que les z’associations voleront bientôt au secours du beauf, du tuning, des footeux, des politiciens, de la Dacia Logan... et des z’associations, dont on n’aura même plus le droit de tourner en dérision leur tendance compulsive à tenir des réunions pour se donner l’illusion de l’activisme.

                          Ce foutu respect téléguidé de l’Autre à la mords-moi-le-noeud, empreint de moraline judéo-chrétienne et sous-tendu d’avidité d’un argent facilement récupéré par la grâce d’une justice en mal de réhabilitation, n’a jamais empêché un viol, un meurtre, une agression raciale, un génocide, une élection foireuse de se commettre. Le refoulé trouve toujours son chemin, et lorsqu’il resurgit, c’est bien souvent dans le crépitement des Kalaschnikov. Alors, de grâce, laissons-nous aller à sacrifier toute chose à l’autel de l’humour, quel que soit cet humour. Les mots ne sont que des mots. Lacan et les verbeux du Sens, ceux qui voient en l’usage des mots la trahison des maux comme leur traduction plus ou moins détournée, ceux-là sont à l’image des inquisiteurs de jadis, pour qui il n’était qu’une vérité assortie d’une morale, et que celles-ci se devaient d’être unanimement partagées.

                          Je suis pour que l’on se foute de tout, et éperdument.

                          Et n’oublions pas, pour paraphraser certain humoriste, que nombre de gens sérieux sont morts très sérieusement.


                        • maxim maxim 5 septembre 2007 13:01

                          bien vues ces scènes de la vie ordinaire ,c’est exactement ce qui se passe quand nous faisons les courses avec mon épouse ..... elle a le chic pour avoir oublié quelque chose au moment de payer ..... eh oui ,c’est du vécu ,et certainement pour beaucoup d’entre nous ........


                          • goc goc 5 septembre 2007 13:05

                            ah, c’etait elle ???

                             smiley


                          • bulu 5 septembre 2007 13:24

                            Vous pouvez eviter le choupermarche au maximum, y aller juste pour le non-alimentaire, vous payerez tout bien plus cher, mais comme vous acheterez moins de saloperies inutiles, au final, vous mangerez pour moins cher avec un meilleur gout et plus sainement. Vous developperez une relation avec votre commercant qui vous remerciera non pas avec des points de fidelite, mais avec un bouquet de persil, un melon gratuit, un morceau de viande qu’il reserve aux meilleurs clients, une anecdote sympa ou un sourire avenant. Et quel sentiment de liberte de rentrer dans un magasin sans presomption de culpabilite de la part d’un vigile....


                            • Marie Pierre 5 septembre 2007 13:43

                              @ Bulu, ça c’est bien vrai !


                            • Mango Mango 5 septembre 2007 13:49

                              C’est drôle, c’est bien écrit, c’est du vécu, et comme en témoigne l’enrichissement par certains commentateurs, il y aurait matière à en faire un film !

                              Un petit bémol, si vous permettez : il manque une petite touche d’autodérision pour que le plaisir de vous lire soit complet.

                              En effet, vous vous présentez comme le client idéal, irréprochable, celui dont la carte bleue passe toujours du premier coup, celui qui n’oublie jamais de peser ses achats ni de se munir du fameux cabas réutilisable, celui qui vérifie sur chaque article la présence du code barre...

                              On vous imagine, rapide et efficace, liste soigneusement rédigée et organisée par rayon afin d’éviter les déplacements inutiles, peut être même enregistrée sur le téléphone portable pour éviter d’être encombré par un crayon, manœuvrant avec adresse entre les mamies qui comparent longuement les prix au kilo en changeant de lunettes et les charriots lourdement chargés des mères de familles nombreuses et leur progéniture égaillée qui obstruent le passage de l’homme moderne, dynamique, organisé et actif.

                              On vous imagine infaillible, le cerveau tout entier accaparé par l’activité « courses »... C’est suspect ! Pas étonnant que vous soyez tendu.

                              Du coup, vos critiques acerbes , et pourtant savoureuses, envers ceux qui paient par chèque, les caissières et ceux qui oublient de peser un sac au rayon fruits et légumes passent mal. Il y a encore des gens qui n’ont pas accès à la carte de paiement ou ne souhaitent pas l’utiliser pour diverses raisons, les caissières ne comptent pas plus de « cruches » dans leurs rangs que le reste de la population, mais exposées sans cesse aux regards et aux humeurs des petits chefs et des clients, ça se voit plus. Enfin, tout le monde n’a pas la chance d’avoir l’esprit libre et dispos pour être tout entier concentré sur cette activité, somme toute assez mécanique et rébarbative, que sont les courses en supermarché. Après 10 heures de boulot, des soucis plein la tête et les pieds en compote, on peut faillir et oublier de peser ces #*§ de ¤ !xx de tomates !

                              Alors, pas la moindre petite faille chez vous, hmmm ? Vous en êtes sûr ?

                              Cherchez bien, et si vraiment vous n’en trouvez aucune, c’est que vous êtes effectivement la personnification de l’ « homo consommantus » idéal que chaque ménagère rêve de trouver devant elle dans la file d’attente.

                              Mais dans ce cas, je vous conseille de faire vos courses sur internet et de vous faire livrer, car si la confrontation à vos contemporains imparfaits vous est à ce point pénible, vous risquez de nous prendre un coup de sang sur le tapis roulant et de nous retarder considérablement !

                              Bon, allez, c’est pour rire !

                              L’humour s’accommode bien d’une petite dose de mauvaise foi, et votre article léger et remarquablement bien écrit (je le répète, mais c’est suffisamment rare pour mériter d’être souligné), m’a fait passer un excellent moment.

                              Merci !


                              • Marie Pierre 5 septembre 2007 14:01

                                Bien dit, Mango !


                              • Radix Radix 5 septembre 2007 13:55

                                Bonjour

                                J’ai un truc à vous donner pour éviter ce genre de problème. C’est une « charmante » petite vieille qui l’avait mis au point.

                                Elle entrait dans la superette emplissait son panier de quelques menus articles vite glanés dans un rayon et allait le déposer immédiatement sur le tapis roulant d’une caisse.

                                Ensuite elle commençait réellement ses emplètes qu’elle amenait au bout d’un certain temps dans son panier. La fonction du panier était bien sûr de lui réserver sa place dans la file d’attente qui s’était formée entre-temps.

                                Bien sûr pour que cela fonctionne, il vaut mieux ressembler à une petite vieille, quoique un physique de première ligne de rugby peut présenter des avantages certains en cas de contestation

                                Radix


                                • Mango Mango 5 septembre 2007 15:39

                                  Cette charmante vielle dame tout à fait astucieuse a parfaitement raison ! Si nous faisions un peu preuve de civilité, une personne âgée ne devrait pas avoir à poireauter 20 minutes pour sa tranche de jambon et la pâtée du chat, et ne serait pas obligée de développer des statégies pour ne pas aggraver sa phlébite !

                                  Jeune (ou simplement jolie)et pressée, avec moins de 5 articles dans le panier, une file d’attente masculine judicieusement choisie et un « Je n’ai que ça et je suis horriblement en retard... Vous permettez ? » implorant peuvent vous faire gagner 1/4 d’heure facile.

                                  Soyez particulièrement vive lors du passage en caisse, pas plus de 2 minutes paiement compris, à moins que vous n’ayiez un physique de bombe atomique, auquel cas ces messieurs ne se lasseront pas de vous voir vous pencher pour poser vos achats au fond de votre petit caddy pliable qui avait déjà subjugué la gent masculine par son ingéniosité lorsque vous l’avez sorti à l’avance de votre sac à main, tout comme votre carte de paiement.

                                  Surtout,ne vous trompez pas de code, à moins d’être particulièrement jolie, ce qui vous fera juger attendrissante, « Ah, les femmes ! », (surtout si vous rougissez et vous confondez en excuses), mais exaspérante, « Ah, les bonnes femmes ! » si vous êtes un tromblon à moustaches.

                                  Ne vous laissez surtout pas embarquer dans une conversation avec la caissière, même si vous la connaissez bien et que vous discutez volontiers le bout de gras avec elle en d’autres circonstances. Coupez court avec diplomatie et vous vous rattraperez au prochain passage en demandant des nouvelles du petit dernier sur l’otite duquel vous n’avez pas eu le temps de vous appitoyer, exaspérant du même coup les ménagères qui vous suivent, mais vous vous en fichez : elles ne vous laisseront jamais passer devant elles de toute façon.

                                  Tandis que la caissière, elle, vous rendra service le jour où vous avez oublié votre CB, votre chéquier, et qu’il vous manque 2 cts d’ euro.

                                  Enfin, n’oubliez pas de sourire et de remercier chaleureusement avant de partir avec un coup d’oeil à chacun des généreux citoyens : vous pourriez retomber dessus si vous habitez le quartier.

                                  Quand je serai vieille, si ça ne marche plus, je n’aurai aucun scrupule à faire « le coup du panier » !


                                • Halman Halman 5 septembre 2007 16:24

                                  Bien sur les petites vieilles qui ont toute la journée pour faire leurs courses débarquent aux heures de pointes à 11 heures et à 18/19 heures et mettent un temps fou à sortir leur billet du fond du porte monaie, doivent se faire aider pour remplir le chèque ou se servir de la carte bancaire.

                                  Et bien sur ça se met à papoter avec la caissière sur la naissance du dernier ou un baptème !

                                  Quand je fais mes courses en pleine après midi on ne les voit pas.

                                  On m’a dit que c’était psychologique chez les retraités, pour avoir l’air d’être toujours active, ne pas déprimer à se retrouver dans des magasins peu peuplés.


                                • Radix Radix 5 septembre 2007 17:20

                                  Bonjour Mango

                                  J’espère que vous n’abusée pas de votre physique de bombe atomique pour retarder ces messieurs dans leurs efforts pour partager les tâches ménagères ?

                                  Radix


                                • Mango Mango 5 septembre 2007 18:58

                                  C’était un gag hors sujet. Pardon !


                                • Tetsuko Yorimasa Tetsuko Yorimasa 5 septembre 2007 20:22

                                  Un physiquement de bombe atomique...Une fille avec un teint olivâtre, avec des hanches tellement large qu’on dirait des ailerons, un peu grosse...
                                  C’est pas très sexy une bombe atomique surtout pour une métisse japonaise comme moi.
                                  lol


                                • Mango Mango 5 septembre 2007 21:26

                                  @ Tetsuko.

                                  Gag, gag ! Mais c’est vrai !!! En écrivant « bombe atomique » je pensais à l’impact, pas aux données objectives, quoi que la taille fine et le décolleté généreux associés au « champignon » atomique ne soient pas innocents, à mon avis, et participent pour beaucoup à la fascination des hommes qui nous gouvernent pour cette saleté.

                                  Mais je suis retorse et de mauvaise foi.

                                  J’assume.


                                • Fred 5 septembre 2007 13:59

                                  Rigolo comme experience.

                                  J’avoue que j’aime aussi :
                                  - la promiscuite au supermarche, quand vous faites la queue et que vous pouvez sentir la respiration de la personne derriere (ou qui vous touche carrement sans jamais s’excuser) vous comme si ca allait vous faire avancer plus vite.
                                  - les idiots qui renversent quelque chose dans les rayons et qui ne le ramassent pas et vous regardent l’air « c’est pas moi, c’est tombe tout seul ».


                                  • Alexis Brunet Alexis Brunet 5 septembre 2007 15:26

                                    « Il fut un temps où j’aurais choisi la caissière la plus jolie. Mais, outre le fait qu’il n’a jamais été démontré que la plus jolie est également la plus rapide... ». Concernant ce cas de figure, un axiome : plus la caissière est jolie, moins l’attente est longue, quelque soit le nombre de minutes à patienter. smiley


                                    • lyago2003 lyago2003 5 septembre 2007 15:34

                                      J’ai bien aimé votre article je m’y voyais,dommage effectivement que vous ternissez un peu votre travail avec un dénigrement des caissières, il y en certaines avec BAC + faute d’avoir trouver un autre job.

                                      Il y a aussi l’autre c^té le public avec le côté emmerdeur,(se) rochonneur (se) des éternels clients insatisfaits quoi que vous fassiez pour eux, enfin je terminerais sur cette citation de l’ami Jean qui n’as pas eût à connaître ce genre de situations mais qui en à décrites d’autres de son époque très savoureuses aussi, longueur et patience ne font plus que force ni que rage ainsi que celle-ci qui est de ma modeste personne nous avons tous bien le temps de mourrir pourquoi ne pas savourer chaque instant qui passe ?


                                      • ethelici 5 septembre 2007 15:47

                                        Je vous conseille de consulter les tribulations d’une caissière... très instructif ! http://caissierenofutur.canalblog.com/ Personnellement, je n’ai pas mis les pieds dans un supermarché depuis des mois... je bénis mon cybermarché chéri qui m’apporte mes courses sur le pas de ma porte après quelques clics détendus autour d’une bière...


                                        • Dudule 5 septembre 2007 16:04

                                          J’ai lu le début de ce billet mais je n’ai pas poursuivit.

                                          Comme certain l’on fait remarquer, on y décèle assez vite un certain mépris de classe, et un comportement d’« homo oeconomicus », c’est à dire de parfait idiot rationnel.



                                            • Anto 5 septembre 2007 17:37

                                              Merci ! mort de rire smiley smiley


                                            • Paul M 5 septembre 2007 17:02

                                              @ L’auteur

                                              Merci pour ce moment de plaisir. C’est très drôle, bien écrit et surtout facilement vérifiable.

                                              Je suggère aux grincheux tatillons sur les mots de passer au second degré avant de griller le moteur smiley .


                                              • ka 5 septembre 2007 18:15

                                                @ l’auteur

                                                Pauvre petit client, victime d’un complot et d’une malédiction à la fois et vilaines caissières et autres clients pas beaux et méchants qui pensent que le monde tourne autour d’eux.

                                                On est tous les emmerdeurs de quelqu’un à un moment donné seulement comme on pense plus à notre petite personne qu’aux autres (ce qui est normal) on croit parfois être injustement punis par les autres, alors qu’en fait on est pas les seuls à être emmerdés, mais on ne le voit pas toujours. On ne sait pas par exemple(ou plutôt on ne cherche pas vraiment à le savoir parce qu’au fond on s’en fout) que celui qui est derrière nous est finalement plus ennuyé que nous parce que lui à un rendez-vous important et avec la poisse qu’il a ce rendez-vous est aussi chiant, il ne rentre pas directement chez lui après être allé au supermarché, et on ne se dit pas que la caissière vit ce genre d’expérience parfois plusieurs fois par jour et qu’elle ne peut pas nous dire « merde » ou « dégage tu me saoûles » même si parfois ça doit la démanger.

                                                Comme le jour où on pensera aux autres comme on pense à nous-même n’est pas près d’arriver, on va continuer à emmerder les autres et à se faire emmerder.

                                                Sinon j’ai bien rigolé en lisant cet article, quelque chose me dit qu’il y aura sûrement une suite à ce premier volet du peuple des emmerdeurs vu le nombre d’emmerdeurs qui existent sur la planète.


                                                • Halman Halman 5 septembre 2007 18:29

                                                  Ah les supermarchés, lieux de vies du 20ème siècle qui semblent remplacer les agoras et forum antiques.

                                                  Toute la population s’y retrouve, s’y reluquant, s’y pavanant, s’y examinant.

                                                  Et sans oublier l’insupportable qui s’imagine que c’est en vous poussant aux fesses toutes les 30 secondes avec son caddie que ça va aller plus vite, tout en racontant sa vie bien fort au téléphone portable.

                                                  Les jeunes couples de la caisse voisine qui reluquent vos courses étalées sur le tapis roulant, ne pouvant s’empêcher de leurs critiques acerbes, eux qui ont rempli à déborder leur caddie d’apéritifs et de gâteaux apéritifs, avec juste un steak et une boite de conserve sur le tas de bombes atomiques diététiques pour alibi de manger quelque chose quand même.

                                                  Le jeune cadre dynamique qui vient de prendre un poste dans une société quelconque et un appartement tout aussi quelconque dans le quartier, en tenue hyper stricte costume cravate le plus sombre possible, sinistre à déprimer, chaussures noires à bouts carrés comme c’est la mode en ce moment, pda à la main, sacoche d’ordinateur à l’épaule, regard glacial qui examine les autres limite le mépris, et qui ne dépose sur le tapis roulant que quelques bouteilles d’apéros, des tas de gâteaux monstrueusement salés et dégoulinants de graisses dans leurs paquets, une tranche de jambon et une boite de raviolis, une salade et un sachet de 3 pommes (le régime pour se donner bonne conscience), l’obligeant à revenir le lendemain en râlant parce qu’il faut « encore faire les courses ».

                                                  Celle qui pose une bouteille de lait et une bouteille d’eau minérale, contente d’elle même d’ayant laissé un pack éventré inutilisable dans les rayons, s’imaginant qu’en revenant tous les jours au lieu de prendre un pack pour la semaine elle va payer moins cher. Et vous assénant au passage d’un regard du genre « feriez bien d’en faire autant ». (il y en a qui ne doivent avoir que ça à faire de leur vie, courir les magasins) Et elle se croit malines avec son pied de nez infantile à la société de consommation.

                                                  Celui qui fait 20 fois tous les rayons, le téléphone à la main, demandant à sa copine s’il faut du beurre, du savon, de quelle marque. Je me demande toujours si ceux là habitent vraiment chez eux pour ne même pas savoir ce qu’ils mangent et avec quoi ils se lavent...

                                                  Le groupe d’ados hurlantes qui passent leurs temps dans les supermarchés en dévisageant les gens, reluquant leurs courses dans leurs cabas et y allant de leurs commentaires moqueurs.

                                                  Et le pompon du pompon : les couples en grandes discussions de leurs problèmes relationnels, avançant à peine, parfaitement indifférents au monde alentours, la plupart du temps bloquant une travée sans même s’en rendre compte, obligeant les autres clients à faire demi tour pour trouver un chemin différent.

                                                  Ceux qui me font péter les plombs, laissant en plein milieu d’une travée de surgelés leur caddie à peine rempli, s’étant barrés on ne sait où à l’autre bout du supermarché chercher pendant une heure le tube de dentifrice qui va bien, empêchant tout le monde de passer.

                                                  Là je n’hésite pas une seconde à balancer le caddie sur le côté avec un regard d’assassin tellement psychopathe que les propriétaires du tas de ferraille n’imaginent même pas broncher.

                                                  Le couple qui met une heure à choisir un fromage, le tatouillant et retatouillant dans tous les sens d’un air très scientifique et connaisseur, tout en papotant, s’en foutant royalement que les gens attendent pour se servir aussi, incapable de comprendre que leurs théories sur à quel point un calendos doit être fait est fumeuse et nulle à souhait.

                                                  Ceux qui sortent leur science « ça c’est mauvais, ça c’est de la m***e parce que ça contient ci et ça ».

                                                  Ceux qui vous regardent comme un cinglé parce que vous sautez pour prendre le seul jambon que vous pouvez consommer sans être malade, celui à -25% de sel, bien entendu planqué dans le rayon de plus inatteignable tout en haut.

                                                  Ceux qui utilisent une ruse de pourri mentaux pour aller plus vite à la caisse, qui consiste à envoyer la marmaille dans une queue différente, et ci celle ci avance vite, de les y rejoindre en passant devant tout le monde.

                                                  Belle éducation pour les gosses, en faire des petits truands immoraux à 10/12 ans...

                                                  Celles qui tentent le coup de mettre quelques unes de leurs courses parmi les vôtres, espérant qu’on ne remarquera rien et qu’on va payer à leur place ! Ca avec moi çà ne marche pas, sachant toujours très exactement ce que j’achète. Qu’est ce qu’elle s’imagine cette voleuse, qu’avec mes problèmes de santé je vais pouvoir manger du hamburger trempé dans une graisse immonde et que je ne vais pas broncher ? Et avec un culot monstre, s’excuse avec un grand sourire s’imaginant que je ne l’avais pas vu faire, me zyeutant du coin de l’oeil voir si je me rend compte de quoi que ce soit ?

                                                  La minette au décolleté impressionnant ou à la robe transparente qui vous assassine du regard parce que vous y avez jeté un rapide coup d’oeil lorsque elle se penche pour prendre un paquet de pattes de régime au fond du bac, et que par conséquent la vue plongeante était inévitable.

                                                  Le gaillard qui regarde d’un oeil menaçant tout mec se permettant le moindre regard vers sa femme habillée limite impudique.

                                                  Le vendeur de poissons qui vous hurle dans les oreilles au passage comme la sono des Rolling Stones alors que vous êtes crevé de votre semaine avec une migraine à faire exploser le crâne.

                                                  La folle parano qui fait un scandale parce que la caissière l’a outragée en lui demandant de montrer si son caddie personnel était bien vite au passage de la caisse. « Tout le monde va me prendre pour une voleuse, vous n’avez pas honte, et patati et patata ! »

                                                  La caissière déprimée qui vient en civil sur son jour de congé papoter avec sa collègue, s’épancher à son oreille amicale de bonne copine, et tous les clients de connaître ainsi, bien déprimés, ses gros malheurs avec la chef qui fait n’importe quoi avec le planning, son mari qui veut la quitter depuis qu’il sait qu’elle a telle maladie, et puis elle va aller voir les syndicats, et puis elle va prendre rendez vous avec la direction...

                                                  Un des rares caissier homme qui continue sa conversation personnelle et intime avec une collègue qu’il drague à trois caisses de là, mettant 200 personnes au courant de leurs soirées intimes de puceaux en rut...

                                                  Le mec de 20/25 ans, 3 têtes de plus que vous, derrière vous dans la file d’attente, habillé comme un gamin de 14 ans, pantacourts jusqu’aux genoux montrant des chaussettes de gamins, une casquette à l’envers et qui se met à hurler dans son téléphone portable comme si l’interlocuteur était à l’autre bout de la planète, racontant des histoires de consoles de jeux de gamins.

                                                  La végétarienne, pâle, maigre limite à s’écrouler devant vous, en robe longue et trois tailles trop large s’imaginant cacher sa maigreur, avec un turban sur le crâne pour cacher une calvitie causée par une carence en protéines dangereuse, qui pose devant vous trois tomates et deux courgettes.

                                                  Les couples des courses du vendredi soir avec deux caddies remplis de bouteilles d’alcool, de la bière au champagne en passant par le gros rouge qui tache, les apéros et les sodas et de gâteaux salés. On imagine déjà la beuverie du vendredi et du samedi soir et la gueule de bois le lundi au travail.

                                                  Celle qui dépiaute 50 tickets de remboursements et rabais, sort 25 cartes de fidélité avant de trouver la bonne, juste devant vous, vous faisant poireauter un quart d’heure le plus tranquillement du monde. Tout ça pour gagner 5.5 euros sur 130...

                                                  Et ça débarque à la caisse « au moins 15 euros » avec deux articles à 50 centimes et ça doit retourner dans les rayons chercher autre chose pour faire le compte. Compter de tête il y en a ça leur est impossible.

                                                  Et à chaque cliente avec des bébés : « Mais elle est mignonne, et quelle âge ça lui fait, et quelle jolie robe elle à, et comment elle s’appelle, et vous l’avez eu quand, ah moi aussi j’étais à telle clinique, et bla bla bla ».

                                                  Et on rentre crevés on se demande pourquoi, tout ça pour des courses qui ont duré une heure et demie alors qu’en une petite demie heure ça aurait dû être fait comme en période de vacances d’été !

                                                  Mais qu’ils y restent tous en vacances, qu’on puisse faire nos courses zen et rapidement !

                                                  Mais non ils ont l’art et la manière de vous pourrir la vie afin de rendre pénible ce qui devrait être simple !


                                                  • ka 5 septembre 2007 18:48

                                                    Et sinon, vous, vous êtes quoi comme genre d’emmerdeur au supermarché ?


                                                  • Halman Halman 10 septembre 2007 09:59

                                                    Celui qui met ses courses dans le caddie, qui attend tranquillement à la caisse, qui sort sa carte bancaire du porte feuille avant d’arriver à la caisse et qui ne met pas 3 heures à tout déballer et remettre dans le caddie, et en prime qui sourit à la caissière et lui dit un bonjour le plus agréable possible. Et qui ne va pas faire ses courses aux heures de pointe quand il est de repos.


                                                  • Halman Halman 10 septembre 2007 10:06

                                                    Remplacez préjugés médiévaux par réalité constatée chez nos patients, sans énergie et gravement carencés en vitamines et protéïnes de toutes sortes à tel point que certains nous font paniquer.

                                                    Sachez que personne n’a la même constitution et la même résistance que vous à ce genre de choix, chaque personne réagit très différemment à chaque problème de santé. Vous vivrez peut être centenaire, mais sachez que des gamines se retrouvent dans le comma en quelques mois en arretant toute viande, poisson, oeufs et crustacés et ont des problèmes cardiaques à vie. Avec ce régime là, le coeur trinque le premier et définitivement.

                                                    Ce n’est pas parce que vous le supportez bien que tout le monde à la constitution pour bien le supporter.


                                                  • Asp Explorer Asp Explorer 5 septembre 2007 18:32

                                                    Je crois que les pires c’est Auchan. Entre la caisse privilège, la caisse pour vieux, la caisse handicapés, la caisse future maman, la caisse ancien combattant d’Indochine, la caisse homosexuel passif, la caisse rouquin dégarni, la caisse fans de Buffy... Des fois, il n’y a plus de caisse normale.


                                                    • ka 5 septembre 2007 18:50

                                                      C’est normal que vous ne trouviez pas de caisse pour vous avec la tête que vous avez vous devez faire fuir tout le monde.


                                                    • nantor nantor 5 septembre 2007 19:19

                                                      Enorme !


                                                      • L'enfoiré L’enfoiré 5 septembre 2007 19:27

                                                        @L’auteur,

                                                        Bientôt plus de caissières. C’est en marche à grande vitesse. Le sourire de la crèmière, ce ne sera plus d’actualité.

                                                        Les caisses automatiques : ça n’existe pas encore chez vous ?

                                                        Maintenant, on choisit, on prend, on additionne et on pousse sur des boutons et on paye en plaçant la carte de banque dans le bastringue. Ca va pas plus vite, mais c’est plus rentable.

                                                        Au moins si on pointe deux fois le même article, il ne faudra plus dire que c’est la caissière. La baffe est comprise dans le prix.

                                                        Le nostalgique... smiley


                                                        • Halman Halman 10 septembre 2007 10:11

                                                          Chez nous ils ont essayé les caisses automatiques.

                                                          Le problème est qu’il faut tout de même une caissière pour aider les gens à s’en servir à passer les articles correctement au scanner et à aller vérifier les prix des codes barres qui ne fonctionnent pas, sans compter aider les personnes agées et malades.

                                                          Le gag est qu’ils ont mesuré que le temps moyen de passage en caisse d’un client était considérablement augmenté aux caisses automatiques, comme avec les machines à voter électroniques.

                                                          Le bénéfice avec les caisses automatiques n’a pas l’air si évident.


                                                        • Battement d’elle 5 septembre 2007 20:28

                                                          @ l’auteur

                                                          « je n’ai jamais engagé la moindre conversation avec une caissière professionnelle. Donc l’aspect physique concernant une relation inexistante n’a qu’une importance très très relative au regard de cette irrépressible envie de sortir du magasin qui commence à naître en moi. »

                                                          Au fond...le robot, c’est vous !


                                                          • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 5 septembre 2007 21:00

                                                            Salut

                                                            Pour tes emm...., t’as juste oublié ça !

                                                            http://www.dailymotion.com/video/x23kbm_le-complot-des-vieux_fun

                                                            Pour info l’P@py est le coordinateur pour la région de Fréjus !

                                                            Enfin j’me demande si tu vas fréquemment faire des courses dans un super marché,...., car les caisses moins de 10 articles, il est rare quelles n’ont pas de file d’attente !

                                                            Pour terminer, tu n’es pas sympa avec les Dames !

                                                            @+ P@py


                                                            • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 5 septembre 2007 21:53

                                                              Ah !...... j’ai oublié en fin après-midi, au carrefour de Fréjus, j’en ai pris un grand coup sur l’moral ! J’explique, je faisais la queue à une caisse ( il y avait juste un couple devant moi ), quand deux jeunes écoliers ( 10/12 ans ) ne sont passés devant, faut dire qu’ils venaient d’acheter quelques fournitures scolaires, et je pense qu’ils été très émoustillés par leurs achats et par la rentrée des classes. L’P@py relaxe les laisse passer sans broncher, ( en plus M@my Josette était encore en rayon ) et même je les encourage à bien bosser à l’école, .. quand la jeune caissière 25 ans environ s’adresse à eux en leur faisant remarquer qu’avant eux, qu’il y avait un vieux monsieur avant eux !

                                                              L’moral dans les chaussettes l’ P@py qu’il a eu sur l’coup et en arrivant vers notre voiture, je dis à mon épouse, ben,...c’est la première foi de ma vie que l’on me désigne sous le vocable « vieux monsieur » !!!! !

                                                              @+ P@py


                                                            • L'enfoiré L’enfoiré 7 septembre 2007 15:12

                                                              Salut Papy,

                                                              Ca fout un coup ce genre de réflexion smiley

                                                              On ne me l’a pas encore fait. J’ai encore quelques tours de roue avant cela (j’ose espérer).

                                                              De toute manière, si on ne veut jamais avoir à entendre ces mots « délicats », il faut mourir jeune. smiley


                                                            • L'enfoiré L’enfoiré 7 septembre 2007 15:21

                                                              @L’auteur,

                                                              Il y a quelques petites choses qui ont été mises sous silence dans l’article.

                                                              Pourquoi y a-t-il des files dans les grandes surfaces ? Souvent il y a des caisses fermées alors que les files s’allongent à côté.

                                                              La réponse est simple : c’est voulu. Pendant que l’on attend, il faut passer le temps. A côté des caisses, il y a de beaux articles que l’on a certainement oublié d’acheter. Alors, que fait-on ? Ben, on ajoute dans le panier.

                                                              Les caisses sont des endroits de vente de l’attente. Autant savoir. smiley


                                                            • Thierry Thierry 5 septembre 2007 22:31

                                                              @ l’auteur,

                                                              vous devriez vous trimbaler avec un flingue, ça nous fera un chouette fait divers à la tévé.


                                                              • goc goc 6 septembre 2007 02:56

                                                                pfff, vous comprenez rien !!

                                                                l’autre jour j’ai ete faire les courses avec ma fille qui etait enceinte (oui je suis papy), et comme j’avais peu de courses, j’ai ete a la caisse « vieux accompagné de femme enceinte avec moins de 10 articles », et du coup, j’ai pu doubler les retraités, les machos, les blondasses_qui_ont_oublié_leur_code, les couples_qui_font_leur_courses_a deux, et les redacteurs_d’article_chez_agoravox

                                                                quel pied !!!! smiley


                                                                • tintinr 6 septembre 2007 10:55

                                                                  Article très réaliste, auquel il faut hélas rajouter l’épisode suivant :
                                                                  - un article passe à un prix supérieur à celui affiché en rayon (toujours ...)
                                                                  - demande d’explication
                                                                  - appel au rollers (quand il n’est pas en arrêt maladie pour cause de chute)
                                                                  - après 10mn et quelquefois une course au rayon pour montrer l’emplacement
                                                                  - les engueulades des clients suivants
                                                                  - puis après palabres au téléphone
                                                                  - la caissière demande la clé de correction à la caisse centrale
                                                                  - ne manque pas de vous faire la remarque que sa prime de caisse va en prendre un coup
                                                                  - et que dire quand tout à l’heure elle aura toutes les peines du monde à lire le code barre du ticket de réduction Waouh ! ... C’est un peu différent du marketing consumériste de Michel-Edouard LECLERC tout ça ! mais un vécu régulier dans les 3 grandes enseignes de mon secteur (Auchan, Carrefour et Leclerc)


                                                                  • chams 6 septembre 2007 11:20

                                                                    Allez j’ose avouer : le couple devant c’est ma femme et moi et le pire c’est qu’elle collectionne les coupons de reduction. C’est plus fort qu’elle

                                                                    J’aime pas les artichaud mais comme on a un coupon de reduction sur l’achat de cinq boites... ET BEN T’EN MANGERA !!!!

                                                                    Le pire c’est quand on a fini de decortiquer tous ces satanes coupons et que je sort la gold pour payer... A chaque fois j’ai honte


                                                                    • Julien Julien 6 septembre 2007 11:49

                                                                      J’ai bien rigolé en lisant votre article.

                                                                      J’ajoueterai que dans le genre « je choisis toujours la mauvaise caisse », il y a également « je choisis toujours la mauvaise file au péage ».

                                                                      Sinon pour vous aider à rester zen quand vous faites vos courses, je vous engage, si votre emploi du temps vous le permet, de vous rentre dans votre hyper vers les... 21 heures ! C’est absolument délicieux, plus personne dans les rayons, des rangées de caisses libres pour vous tout seul. Un vrai régal !


                                                                      • Pak 8 septembre 2007 12:30

                                                                        Haha excellent ! J’ai déja subit la même chose avec en plus une fausse manip sur le terminal de CB qui a rendu ma carte inopérante ! Que du bonheur smiley


                                                                        • jobsanter 8 septembre 2007 15:46

                                                                          Il me semble que la queue aux caisses des supermarchés est une stratégie commerciale soigneusement organisée pour créer une animation dans les magasins et mettre la pressions sur les caissières.

                                                                          Queue aux caisses ou pas, le temps passé à enregistrer le caddie sera le même pour chaque client.

                                                                          Il suffirait de 10 % de caissières en plus pour que les queues aux caisses soient résorbées.

                                                                          Preuve en est qu’aux plages horaires hors affluence on retire les caissières et l’on en vient à avoir une file d’attente de 20 minutes à la seule caisse ouverte... et quasiment personne dans le magasin.

                                                                          J’ai connu la ville et j’habite maintenant en zone rurale. Près de mon village perdu, à Corbigny dans la Nièvre, il y a un Aldi. Autour de 13 h le samedi, alors que tous les ruraux mangent d’un seul coup de fourchette... eh bien, les quelques clients égarés dans le hard-discounter font quand même la queue à la caisse unique ouverte... dépourvue de sa caissière qui range les produits dans les linéaires.

                                                                          Les magasins sans queue aux caisses sont ceux ou les clients sont rares. Il va se passer un moment encore avant la généralisation des caisses automatiques, chaque magasin avançant à petit pas et observant ses concurrents.

                                                                          job
                                                                          t’es un mouton, mon frère
                                                                          on t’observe


                                                                          • PPDA 8 septembre 2007 18:34

                                                                            j’ajoute que j’ai toujours remarqué un côté « louche » chez les caissiers, surtout les plus lents.


                                                                            • ahbon 9 septembre 2007 19:53

                                                                              Quelques idées saugrenues qui me sont venues en faisant la queue :

                                                                              1) Faire payer au client le temps passé en caisse / lui faire une réduction si le passage est rapide.

                                                                              2) Faire payer l’utilisation des chèques, et tout autre comportement qui ralentit le processus.

                                                                              3) Creer une caisse « rapide » : carte bleue obligatoire, pas de réduction possible.

                                                                              4) Mettre des panneaux « pensez à preparer votre moyen de paiement », « avoir attendu ne vous donne pas le droit de faire attendre les autres », ...

                                                                              5) Creer une caisse à 5% : tout client qui l’emprunte paye 5% de plus. Forcement, il y aura moins de monde...


                                                                              • winston 9 septembre 2007 22:32

                                                                                Bravo. Article très amusant.

                                                                                Vous oubliez aussi la fameuse caisse prioritaire femmes enceintes. Cruel dilemme. Elle est souvent vide car peu osent prendre le risque de devoir laisser leur place à une future maman. Nous avons bien ri avec ma femme pour l’arrivée du deuxième. Entre celui qui fait semblant de ne pas avoir remarqué ce ventre légèrement proéminent (bien sur interdit aujourd’hui d’avoir l’outrecuidance de nuire en connaissance de cause à une personne diminuée par la maternité) ; les justiciers qui tancent ceux qui ne vous laissent pas passer et ceux qui palissent devant votre chariot plein à ras bord quand vous leur sifflez la politesse. Une vraie étude sociologique cette caisse smiley

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