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Accueil du site > Tribune Libre > Les deux mondes de l’argent, si différents et si enchevêtrés

Les deux mondes de l’argent, si différents et si enchevêtrés

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Les peuples savent que l’argent ne pousse pas dans les champs et qu’il faut le gagner pour en vivre mais ils ne sont pas conscients que la façon laborieuse et donc limitée d’avoir de l’argent, qui est la leur, n’est pas la seule et que, pour certains, le même argent peut s’obtenir autrement et de façon en fait illimitée. Les 250.000 milliards de dollars de la dette mondiale n’ont étés quasiment tous gagnés par personne et ont pourtant été utilisés comme s’ils avaient été gagnés.

Depuis le 15 août 1971, depuis que les monnaies ne sont officiellement plus liées à une richesse reconnue et sont donc « flottantes », les banques commerciales créent un argent qui n’est plus garanti par l’énergie humaine qu’il avait fallu dépenser précédemment pour créer la richesse reconnue, mais par celle qu’il faudra dépenser demain pour rembourser. L’énergie du lendemain étant par définition illimitée puisque ne dépendant que de l’idéologie qui anime la banque, le monde se divise entre les peuples qui vivent la limitation de l’argent et les puissants qui savent que pour eux, il ne l’est pas si leur banque leur fait confiance. La confiance est devenue le maître mot utilisé pour expliquer aujourd’hui la force de la monnaie. La difficulté c’est que la confiance n’est pas une énergie mais une croyance qui nous ramène aux idéologies qui ont toutes remplacé le bon sens. Les idéologies ont réponse à tout, elles ont phagocyté le débat politique et en ont éliminé petit à petit toute parcelle de sérieux et de concret. Le personnel politique est de plus en plus médiocre puisque personne n’a évidemment de vue globale puisqu’ils la sous-traitent tous à une idéologie que personne n’est capable de résumer simplement puisqu’aucune n’est cohérente. Libéralisme, socialisme, wokisme, écologisme, capitalisme, créolisme sont, avec toutes les autres idéologies, de belles avenues sans fin qui ne mènent nulle part mais il est devenu insensé de ne pas en encenser au moins une, en lui faisant confiance.

C’est tellement gros que de braves gens n’arrivent même pas à comprendre qu’une banque commerciale puisse créer actuellement par l’oxymore d’une simple double écriture, un argent sans valeur appelé monnaie scripturale. Elle le prête avec intérêts, il est utilisé comme s’il avait de la valeur auprès de gens qui le croient de valeur, et la banque le détruit dès qu’elle le récupère, ne gardant que les intérêts qui eux ne seront jamais détruits puisqu’ils viennent du travail de l’emprunteur et ont donc une vraie valeur.

Il y a bien une limite théorique que, pour l’Europe, les accords successifs de Bâle, un deux trois quatre, ont bien fait semblant d’imposer mais la montée sans fin de la dette mondiale démontre que les banques créent en permanence beaucoup plus d’argent qu’elles n’en détruisent. Le bon sens voudrait qu’avant d’être remboursé, tous les prêteurs démontrent que l’argent qu’ils ont prêté a bien été gagné et non créé uniquement pour être prêté puis détruit après remboursement. Si un prêteur ne le démontre pas, ne serait-il pas normal que cet argent soit remboursé à la collectivité qui serait très capable de le détruire elle-même. Blackrock par exemple, prête-t-il de l’argent gagné qui lui a été confié ou de l’argent créé par l’une de ses filiales bancaires ? Dans un cas il est évidemment normal qu’il le récupère. Dans l’autre, qui doit détruire cet argent qui doit de toute façon l’être ?

Ces deux argents si différents bien que totalement amalgamés, créent deux mondes qui ne sont conciliables que dans le mensonge du faire-croire. Pour ne prendre que la France, il n’a fallu que 3 ans après que les monnaies aient été déliées de l’or, pour que les « gens d’en haut » se votent dès 1974 des budgets définitivement déficitaires, « équilibrés » par des emprunts répétés de façon permanente de fausse monnaie légale. Un Macron peut « débloquer » quand ça lui chante, des milliards pour ceci, des milliards pour cela, des milliards pour confiner, des milliards pour l’Ukraine, des milliards pour développer l’Algérie, la Chine ou les Comores. On a même réussi à faire croire au peuple que ce n’était pas un problème puisque les richesses que nous sommes supposés créer, résoudraient toujours le problème. On aurait un PIB qui chiffrerait cette création de richesse, salvatrice nous dit-on. Sauf que l’INSEE a enfin reconnu depuis 2021 que le PIB se chiffre par la somme des dépenses et qu’il suffit de dépenser de la fausse monnaie légale créée par les banques pour faire du PIB et se croire toujours plus riche. Dépenser ce qui s’accumule dans la dette mondiale permet non seulement d’acheter l’intellect et la morale d’un peuple mais de lui faire croire qu’il s’enrichit en ne prenant conscience de rien et en votant comme on le lui conseille.

La seule question est de savoir combien de temps ce système peut tenir. Certains croient qu’il peut tenir indéfiniment. Ils se trompent car il n’y a pas une seule monnaie papier qui n’ait pas disparu suite à la multiplication de son impression par les politiciens. Ce n’est pas parce que 85% de la monnaie n’est plus imprimée mais juste tapée sur un clavier, que sa multiplication sans fin n’a pas le même effet qui est d’en diminuer continuellement la valeur avec un simple décalage qui permet aux politiciens de se présenter comme efficaces. Le peuple croit que les prix montent alors que c’est la valeur de la monnaie qui baisse quand la rémunération de son travail n’augmente pas du tout au même rythme. Il est intéressant de noter que dans les années 70, on enseignait à HEC que l’inflation était l’inflation de la quantité de monnaie qui enflait. Elle est devenue aujourd’hui la hausse des prix qui n’en est que la conséquence. Le monde de l’argent facile, celui d’une van der Leyen ou d’un Macron, celui qui fait créer sans arrêt de la fausse monnaie légale pour la distribuer à tout va pour se sentir puissant, ce monde est le vrai responsable du désastre qui s’annonce et que Trump et Vance viennent de déclencher en se désolidarisant de ce monde factice. Mais, en ayant changé le sens du mot inflation, le monde de l’argent facile peut tenter de faire croire à la responsabilité de l’économie.

Ce que Trump et Vance ont compris quand Macron et van der Leyen continue obstinément à refuser de comprendre, c’est qu’un pays doit d’abord produire ce qu’il veut consommer et que le commerce extérieur ne peut être une solution pour un pays qui veut consommer sans produire, ce qui est notre cas. L’Europe ne produit pas du tout ce qu’elle consomme, ne s’occupe pas de son avenir en ne faisant plus d’enfants, confie ses rênes à une Union Européenne dont il est très difficile de savoir ce qui prime, entre incompétence et malhonnêteté, aussi bien chez ses députés, sa commission et ses fonctionnaires. L’Europe a une idéologie mondialiste incohérente qui veut faire payer les autres et, en fin de compte, nous fait payer pour les autres. Elle ne tient, dans une indifférence générale, que par la corne d’abondance imaginaire de la fausse monnaie légale à laquelle elle a accès depuis 1971, et par la distraction des peuples vers les faux problèmes patiemment fabriqués, sanitaire ou climatique. Le problème sécuritaire se divise lui entre une insécurité guerrière inexistante et totalement fabriquée, et une insécurité interne à la nation malheureusement réelle qui vient de la violence que génère toujours une incohérence qui se prétend cohérente.

C’est en faisant de ses victimes ses complices que le monde de l’argent facile a pu conserver le pouvoir en se faisant élire et réélire par la possession des médias. Nous assistons même aujourd’hui à la tentative de museler les réseaux sociaux que l’argent facile n’arrive pas à acheter.

Le monde de l’argent facile s’écroule sous nos yeux. Les semaines et les mois à venir vont être passionnants car c’est dans la tête des peuples que tout va se jouer. Vont-ils continuer à croire qu’il est possible de perdre son temps à l’université jusqu’à 25 ans, d’arrêter de travailler à 62 ans avec une espérance de vie de plus de 80 ans ? Vont-ils continuer à croire qu’il est possible pendant les 37 ans d’activité de ne pas faire d’enfants, de se contenter des services à la personne et des éternelles discutailleries sur comment sortir de ce qui n’est toujours qu’une prétendue « crise », tout en vivant ses vacances, ses week-ends, ses RTT et autres arrêts-maladie ? Vont-ils continuer à refuser de voir que seule la fausse monnaie légale leur permet provisoirement de croire que le monde entier peut produire ce qu’ils consomment ? Vont-ils enfin comprendre que tous les partis politiques sans aucune exception courent après leurs voix sans faire la moindre analyse rationnelle de la situation ?

L’avenir va nous répondre. La nouveauté c’est que cela va se faire maintenant très vite.


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40 réactions à cet article    


  • Jason Jason 26 février 13:28

    Deuxième paragraphe : « un argent qui n’est plus garanti par l’énergie humaine ». Voulez-vous dire que ce sont les sept milliards d’habitants de la terre qui garantissent la « valeur » de cet argent ? Cela mérite une explication, ainsi que la notion d ’énergie.


    Pour le reste, le système financier marche mal, mais il marche, même si la création de richesse est anarchique et profondément injuste dans bien des cas. La création de richesse procède de méthodes scandaleuses, immorales et souvent irrationnelles, mais elle reste à ce jour incontournable. C’est comme si on voulait condamner le moteur à explosion sous prétexte qu’il n’a un rendement/efficacité que de 35%.


    Cette richesse repose sur deux piliers : la spéculation et le commerce. Bien malin ou bien puissant celui/celle qui les rendront « raisonnables ». C’est sur du fumier que poussent souvent les plus belles fleurs.


    Je suis d’accord avec les arguments du dernier paragraphe. Mais comment allez-vous demander à la populace de changer ces petits moments de bonheur durement arrachés à l’horreur économique ? La vie continue, et on s’habitue, même aux pires des injustices.


    • Seth 26 février 14:59

      @Jason

      La seule valeur des biens réside dans le travail (l’énergie) humain qui a servi à les produire.

      Or il n’est plus question de production réelle mais de finances et de boursicotage, c’est à dire d’opérations immatérielles sur des valeurs supposées. C’est tout.

      D’où le danger pour les « pauvres » (le prolétariat si vous préférez) dont le travail n’est plus qu’une valeur annexe et secondaire.


    • Parrhesia Parrhesia 26 février 13:38

      Bon article et particulièrement en ce qui concerne la création des monnaies de singes.

      Cependant, après la lecture de la phrase : « Libéralisme, socialisme, wokisme, écologisme, capitalisme, créolisme sont, avec toutes les autres idéologies, de belles avenues sans fin qui ne mènent nulle part... », nous sommes tentés de préciser que tous les machins en « -isme » ci-dessus nous semblent plutôt mener, et directement, au tombeau de l’humanisme et de la civilisation.


      • suispersonne 26 février 16:52

        @Parrhesia
        Une précision concernant « woke ».
        Devenu un slogan brumeux pour tous les réactionnaires, Woke est parfaitement défini par Jane Fonda.
        Être woke, c’est se préoccuper des autres.
        Pas étonnant que cela défrise les suprémacistes.


      • Marc Dugois Marc Dugois 26 février 17:22

        @suispersonne

        Si être woke c’est pour vous, s’intéresser aux autres et suivre l’évangile en aimant les autres comme soi-même, il faudrait le leur dire car je n’ai pas remarqué qu’ils aimaient ceux qu’ils (ou vous) appellent les réactionnaires ou les suprémacistes comme eux-mêmes, en aimant leurs ennemis.


      • suispersonne 26 février 18:23

        @Marc Dugois
        Ne mélangez pas tout.
        Les fariboles des évangiles ne sont que propagande du pouvoir des églises, savamment perfectionnée au fil des conciles.
        Les églises ne pratiquent jamais l’amour du prochain, ou alors font semblant sous conditions d’obéissance au dogme.
        Pratiquer l’empathie ne veut pas dire accepter n’importe quel comportement, et certainement pas être faible.
        Les réactionnaires cultivent la haine, cela ne permet aucun échange : que voulez vous faire avec des abrutis haineux, racistes, suprémacistes, misogynes, ... ? Les éviter est préférable, les affronter les yeux ouverts un devoir, les faire passer en justice nécessaire.


      • Parrhesia Parrhesia 26 février 18:45

        @suispersonne
        1°) J’apprécie hautement Jane Fonda pour ses talents nombreux et indéniables.
        2°) Je suis infiniment plus suspicieux en ce concerne une frange de la Jet Set qui, vivant dans le luxe (Jane’s fortune is around 200 millions dollars), affiche ostensiblement ses credos politiques et ses comportements de gauche populaire.
        3°) Je n’ai pas dénoncé le seul wokisme mais un ensemble d’évolutions sociétales en « -isme » que je considère comme destructrices de notre société. Ce qui est évidemment assez différent.


      • suispersonne 26 février 14:18

        Intéressant.

        Pensez vous que vous avez fait le tour de la question ?

        Vous dénoncez des lubies malfaisantes, c’est déjà ça.

        Un autre regard est possible.

        A la source de tous les dérèglements, ponctués de crises et de ruines, on trouve l’avidité des zaxionnères, des milliardères et des propriétaires, qui vivent en rentiers indifférents au reste de l’humanité.

        Alors on peut vouloir continuer à faire croire que l’avidité de chacun finit un jour par produire le bien pour tous, ..., mais c’est de toute évidence stupide et mensonger.

        Sans pouvoir vous le démontrer ici, l’humanité a connu de très longues périodes où l’utilité était la règle, avec par exemple des traces paléontologiques d’états équivalents de squelettes féminins et masculins, démontrant une nutrition partagée.

        Mais une subite disparition de cet équilibre, coïncidant d’après moi (oui, je sais, c’est idiot, ou pas ...) avec l’apparition des religions, des castes, de la filiation supposée divine des dirigeants, de la surproduction agricole stockée pour la vendre (et surtout pas la donner).

        On a eu encore récemment des régions où les demeures des possédants surproducteurs ont été brûlées par les concitoyens furieux de la rupture d’égalité.

        Bref, la mesquinerie des préférences des conseils d’administration se cache très mal derrière les topos des cabinets de conseil chargés de l’habiller de jargon jargonnant, et de glorification du progrès technologique dont ils s’attribuent frauduleusement mérite et motivation.

        L’utilité (et donc le bien commun) peut et doit supplanter l’avidité (spoliation du bien commun).


        • Jason Jason 26 février 14:54

          @suispersonne

          « Alors on peut vouloir continuer à faire croire que l’avidité de chacun finit un jour par produire le bien pour tous »,

          Cette idée a déjà été exprimée par Bernard Mandeville (fin XVIIème) dans La fable des abeilles, une curiosité savoureuse et vigoureusement discutée à l’époque.


          Pour ce qui est de mettre le feu aux châteaux, la chose a été très répandue pendant la Révolution.


        • suispersonne 26 février 16:49

          @Jason
          Je pensais aux communautés isolées en roumanie, où chaque famille cultivait son autosuffisance alimentaire avec la même taille de lopin de terre que les voisins, sans aucune surproduction, et une entraide désintéressée.
          A plusieurs reprises (vu sur arteu) ceux ont voulu faire des stocks et se distinguer par une richesse inégalitaire ont suscité la colère de tous les autres, qui ont brûlé leur maison, et peut être pire encore.
          Bien entendu, je n’en fais que supposition : l’entraide disparaît avec le stockage ...


        • Jason Jason 26 février 17:43

          @suispersonne

          On va reprendre l’antienne des sociétés dites primitives où tout était si merveilleux. Le problême est dans ce qu’on voit aujourd’hui, et oubliez le jardin d’Eden.


        • suispersonne 26 février 18:14

          @Jason
          Je ne pratique aucune nostalgie.
          Je propose de réfléchir à l’avidité et à l’utilité, au système inégalitaire de la plupart des sociétés humaines, et à imaginer que tout cela puisse changer.


        • Parrhesia Parrhesia 26 février 19:05

          @suispersonne

          afin d’éviter toute erreur d’interprétation je précise quand même que je considère le wokisme est l’usage qui en est fait comme une plaie sociale.
          En plus de « suprémaciste », vous pourrez donc désormais me traiter de « facho » en espérant que cela puisse vous apaiser.


        • suispersonne 26 février 22:38

          @Parrhesia
          Saurez vous donner au moins un exemple pour justifier :
          « l’usage qui en est fait comme une plaie sociale. »


        • Parrhesia Parrhesia 26 février 23:24

          Mais certainement !

          C’est, entre autres, l’exemple que vous venez de nous donner ici même, en avançant la millionnaire Jane Fonda comme justification des vertus d’un wokisme universellement reconnu comme de Gauche extrême.

          C’est aussi l’usage très discutable que vous en faites pour présenter vos contradicteurs comme des suprémacistes.

          Mais il semble que le paradoxe ne vous soit pas apparu.

          Parenthèse terminée en ce qui me concerne.


        • joletaxi 26 février 15:13

          de braves gens n’arrivent même pas à comprendre qu’une banque commerciale puisse créer actuellement par l’oxymore d’une simple double écriture, un argent sans valeur appelé monnaie scripturale. Elle le prête avec intérêts, il est utilisé comme s’il avait de la valeur auprès de gens qui le croient de valeur, et la banque le détruit dès qu’elle le récupère, ne gardant que les intérêts qui eux ne seront jamais détruits puisqu’ils viennent du travail de l’emprunteur et ont donc une vraie valeur  

          il n’y a pas que les braves gens, moi-même....

          reprenons la double écriture....


          • Marc Dugois Marc Dugois 26 février 17:27

            @joletaxi

            Je sais que vous je voulez pas le comprendre. je ne vais pas le réexpliquer encore. lisez le site de la banque de France ou du gouvernemnt qui vous l’expliqueront peut-être mieux que moi.


          • Jason Jason 26 février 17:37

            @joletaxi

            Monnaie scripturale < qu’on écrit sur un registre. Monnaie fiduciaire, matérialisée par du papier ou un métal rare (or, argent, parfois cuivre). Fiduciaire de fiducia, foi, confiance. Le numéraire circulant est basé sur la confiance et rien d’autre.


            Votre idée du fonctionnement du système bancaire doit être reprise entièrement. Je n’ai pas l’intention de faire un cours de finance sur ce site où les croyances les plus absurdes circulent beaucoup. Entre autres que la richesse vient exclusivement du travail, relève du mythe le plus tenace et qu’on rencontre sur ce site.


          • babelouest babelouest 26 février 17:46

            @Jason
            la seule valeur est le rapport de tous entre tous. Il ne devrait pas y avoir de monnaie.


          • joletaxi 26 février 17:59

            @Marc Dugois

            moi je ne demande qu’à être convaincu, mais votre argumentation sur la double écriture est incompatible avec les règles comptables


          • joletaxi 26 février 18:04

            @Jason

            vous êtes plutot marrant
            votre papier, ou métal n’a de valeur que celle d’échange, et partant de la confiance que vous lui donnez,ou que votre cocontractant lui donne
            même l’or ne vaut pas plus qu’un coquillage dans certaines tribus

            mais je m’inscris déjà à votre cours de finance


          • Marc Dugois Marc Dugois 26 février 18:09

            @joletaxi

            Si vous avez la moindre notion de comptabilité, vous comprendrez qu’en mettant au debit d’un compte 411 à l’actif et au crédit d’un compte 401 au passif la même somme à ces deux comptes qui sont au même nom, vous avez créé cette somme.


          • joletaxi 26 février 18:13

            @Marc Dugois
            alors là, celle-là je l’encadre

            bon, j’ai piscine


          • Marc Dugois Marc Dugois 26 février 18:52

            @joletaxi

            Encadrez-la et faites-la vous expliquer si vous avez du mal. Bonne piscine.


          • joletaxi 26 février 21:40

            @Marc Dugois

            vous pouvez répéter votre formule magique mais inscrire une créance à l’actif, et une dette au passif n’a jamais modifié le compte financier

            et pour solder une dette, il faut passer par un compte financier


          • @joletaxi
            en compta pure et dure c’est toi qui a raison ...
            en creation monaiire (un credit par exemple) c’est lui qui a raison
             
            et c’est le « ratio prudentiel » qui limite cette possibilité de ligne d’ecriture et de nouveau crediit cad de creation de valeurs
            (cad ce qu’il tente de t’expliquer mais pas tres bien, enfin si j’ai bien compris votre discussion)
             
            Oui c’est pas logique les gens pensent que c’est le banquier qui lors d’un pret prete l’argent en dépot des épargnants...
            mais c’est totalement faux et décorellé !


          • @joletaxi
            et le tour de vice de ce systeme est que la masse financiere virtuelle augmente de facon de plus en plus delirante les chiffres sont la
            (y compris dans les emprunts et endettements d’etats)
            regarde les chiffres sont la sous ton pif
             
            C’est la décorellation catastrophique de la monnaie sur une étalon physique (l’or physique p ex) qui a permis ce type de délires malsains ...
            avec une masse monaitaire qui gonfle sans fin en ne s’appuyant bien souvent que sur du vent et de l’esbrouffe !


          • joletaxi 27 février 15:21

            les gens pensent que c’est le banquier qui lors d’un pret prete l’argent en dépot des épargnants...  

            https://www.investopedia.com/articles/stocks/07/bankfinancials.asp

            ce passage

            Banks accept deposits from consumers and businesses and pay interest in return. Banks invest those funds in securities or extend loans to companies and consumers.  

            et ici

            https://www.economie.gouv.fr/facileco/comptes-dune-banque

            si j’ypense, je vous expliquerai pour la nième fois comment les crédits font les dépots


          • Marc Dugois Marc Dugois 28 février 06:46

            @joletaxi

            En espérant encore vous faire toucher la réalité. Je reprend le raisonnement simple.

            En mettant au debit d’un compte 411 à l’actif et au crédit d’un compte 401 au passif la même somme à ces deux comptes qui sont au même nom, la banque créé cette somme. Le compte 411 officialise que la banque a fait un prêt à Dupont de cette somme qu’elle compte bien récupérer. Le compte 401 officialise que Dupont a déposé provisoirement cet argent sur son compte dans cette même banque. D’où la nouvelle expression depuis 1971 « Les crédits font les dépôts ».


          • babelouest babelouest 28 février 07:58

            @Marc Dugois
            A bas les banques, à bas les monnaies, vive la société du PARTAGE et non de l’échange !
            https://jbl1960blog.wordpress.com/?s=Landauer


          • joletaxi 28 février 15:36

            a@Marc Dugois
            cela devient surréaliste

            e compte 411 officialise que la banque a fait un prêt à Dupont

            effectivement ,la banque a acquis le document qui officialise le prêt

            Le compte 401 officialise que Dupont a déposé provisoirement cet argent sur son compte dans cette même banque.

            où diable avez vous vu que Dupont a reçu l’argent ?

            Le compte 401 officialise que Dupont a une créance sur la banque, la banque lui doit l’argent du prêt
            Soit à la signature du prêt a reçu un chèque, soit le lendemain un extrait de compte indiquant qu’il peut utiliser le compte financier de la banque pour le but du prêt, soit la banque va payer immédiatement

            et cet achat, ou autre utilisation sera payé par le compte financier de la banque

            si vous achetez par exemple une voiture à crédit, le vendeur va vous faire signer le document du prêt, vous recevrez les clés de la voiture, la banque aura réglé la facture


          • Marc Dugois Marc Dugois 28 février 17:00

            @joletaxi

            « où diable avez vous vu que Dupont a reçu l’argent ? »

            Je ne sais quel âge et quelle formation vous avez et si vous faites simplement semblant de ne rien comprendre.

            C’est la banque qui dit que Dupont a reçu l’argent puisqu’elle le met sur son compte 401 au même moment où la même banque, par un compte 411 au même nom, affirmera que Dupont lui doit cet argent. Certes quand Dupont retirera son argent, il sera prélévé théoriquement sur la trésorerie de la banque, sur l’un des nombreux comptes de la classe 5 que vous vous obstinez à appeler LE compte financier comme s’il n’y en avait qu’un.

            Mais comme cet argent créé et utilisé par Dupont, se retrouve la plupart du temps sur un compte d’une autre banque qui crée aussi de l’argent pour ses propres clients, et que toutes les banques font pareil, tout est compensé en chambre de compensation et les comptes de trésorerie des banques sont à peine mouvementés par ces créations d’argent puisqu’elles n’arrêtent pas de créér de l"argent qui se retrouve dans la dette mondiale de 250.000 miliards de dollars.

            Maintenant si vous tenez à ne rien comprendre à la création monétaire par les banques commerciales, c’est votre droit et l’intelligence n’a jamais été une obligation.


          • joletaxi 28 février 19:10

            @Marc Dugois

            C’est la banque qui dit que Dupont a reçu l’argent puisqu’elle le met sur son compte 401

            je crois que comme Macron vous êtes trop intelligent,

             compte 401 , au passif du bilan ,est un compte de dettes

            et si Dupont a reçu l’argent, elle ne lui doit plus rien, dont plus de compte 401


          • joletaxi 1er mars 14:10

            @Marc Dugois

            mmmmm....

            ertes quand Dupont retirera son argent, il sera prélévé théoriquement sur la trésorerie de la banque, sur l’un des nombreux comptes de la classe 5 que vous vous obstinez à appeler LE compte financier comme s’il n’y en avait qu’un.

            cela progresse

            la banque n’a pas de compte de classe 5 elle a un compte de classe 1 où sont inscrits tous les avoirs circulants de la banque, billets, pièces, monnaie, actifs réalisables, titres etc,c’est son « coffre »

            c’est donc la que se trouve le compte financier

            et quand Dupont utilise son prêt, la somme va se retrouver sur un compte de débit d’un autre utilisateur de la banque ,dans ce cas la somme n’aura pas bougé, ou d’une autre banque qui demandera compensation, le compte de classe 1 de la banque émettrice sera diminué de la somme, celui de l’autre banque sera augmenté de la somme
            si la banque de Dupont prête à tout va,et par exemple ne rémunère plus les dépots, elle sera en difficulté sur le circuit interbancaire, elle devra alors puiser sur ses dépots en monnaie centrale, et au pire, emprunter auprès de la banque centrale, cette fois il y aura bien création de monnaie

            pas besoin de monnaie magique


          • Rinbeau Rinbeau 26 février 19:54

            Ne serait-ce pas le pouvoir de la création monétaire illimité par les dynasties des grands banquiers occidentaux.. Du papier cul tiré de la planche à billet à tire larigot puisque non indexé à du métal.. Mais non injecté chez le travailleur, mais dans les comptes bancaires..

            Et la création monétaire des banques privées commerciales ex-nihilo par le crédit.. L’argent dette..

            Les banques n’ont rien à faire des formules mathématiques économiques puisqu’elles ont le pouvoir de manipuler tous les chiffres.. Tous les cours..

            Et puis l’attrape prolo.. Le crack boursier.. Et hop à moi le patrimoine pour une bouchée de pain !

             L’inflation.. Et hop que je te bouffe l’Epargne !

            Je pense que tout le monde pourrait bénéficier de la création monétaire.. Mais il faut un monde pauvre.. Laborieux.. Pour faire tourner la boutique. Si tout le monde bénéficiait de l’argent magique.. Qui irait encore travailler dans un contexte capitaliste ?

             smiley

            La garantie de la pérennité d’un tel système.. C’est la force !

            Ce qui se joue en Ukraine.. C’est la perte pour Rothschild du monopole de la création monétaire illimitée !


            • Parrhesia Parrhesia 27 février 00:30

              Dans la réalité de ce début de XXIème siècle, et compte bien tenu de la crédibilité hypothétique du monde politique, une monnaie dite « fiduciaire » n’est plus qu’une monnaie de singe. Il n’est plus possible, en effet, d’accorder la moindre confiance aux puissances émettrices !!!

              La valeur intrinsèque de la monnaie dite « fiduciaire » ne dépend plus que des décisions arbitraires des émetteurs, de leurs compétences, de leur honnêteté et de la vitesse de rotation de leurs planches. Néanmoins, ses pouvoirs d’achat, d’échanges (ou encore de corruption...) restent bien réels entre l’instant où elle est émise et celui où elle se dévalue où s’écroule officiellement.

              C’est d’ailleurs l’un des procédés, avec les jeux d’écriture bancaires, qui ont permis aux détenteurs du pouvoir de battre monnaie de devenir pratiquement les maîtres du monde, en attendant qu’ils se prennent les pieds dans le tapis ; ce qui n’est finalement souhaitable pour personne mais qui, néanmoins, ne va pas manquer d’arriver.

              Les monnaies garanties par l’étalon-or pourraient encore, à la rigueur (quoi que...) justifier le qualificatif de « fiduciaire ».

              En fait, la nature humaine étant ce qu’elle devenue, seules des pièces d’or ou d’argent « sonnantes ou trébuchantes » pourraient encore constituer de nos jours des monnaies dignes de confiance.

              Mais il faut bien reconnaître que ce ne serait guère pratique.


              • @Parrhesia
                merci pour cette piquure de rappel surs les éasignats« car une momnnazie papier n’est que cela (en simplifiant à l’extreme) bref ca be vaut rien enfin que ce que la confiance vaut ^^

                pour ce petit point
                 »Les monnaies garanties par l’étalon-or pourraient encore, à la rigueur (quoi que...) justifier le qualificatif de « fiduciaire »."

                Pour le $ cela fais des années qu’il est décoréllé de l’etalon or
                A quelles monnaies compensables penses tu ?
                Car je n’en vois plus au premier abord ?
                enfin dans les tres connues


              • Parrhesia Parrhesia 27 février 10:55

                @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
                Bonjour Ouam,
                Cela fait plusieurs dizaines d’années que je bute sur votre question sans trouver de réponse satisfaisante.
                Pour être honnête, et compte tenu des impératifs de la modernité, j’en reste à ce qui me semble être la moins mauvaise des solutions : L’exemple du Franc Français lourd de de Gaulle, garanti par une réserve d’or-étalon et une économie prospère et cohérente, consciente de l’importance du facteur social.
                Pour faciliter les échanges internationaux, Il serait peut-être possible, avec l’accord de nos partenaires, de la doubler par une monnaie internationale crée en fonction de la diversité d’une éventuelle communauté économique cohérente à laquelle nous pourrions appartenir (Cf. Marché commun ?). 
                Tout en restant conscient de la fugacité et des difficultés de la solution Francs Lourd (pour être exact, de 1962 à 1969 seulement en ce qui concerne la France) il est clair que cette solution, par nature nationale, ne saurait être pire que l’actuel dollar ou l’euro qui servira à comptabiliser les conséquences de notre dette et qui, en outre :
                sévit sur vingt-neuf nations toutes incompatibles socialement, économiquement, politiquement et parfois culturellement.
                 est dominé de fait par une bande de politiciens non élus et sous influence mondialiste.
                 Et évolue dans un climat économique rendu insupportable par le règne du lobbyisme international.
                Il n’en reste pas moins que le système du Franc Lourd, lui, au moins, a fait ses preuves et pourrait les refaire sous condition de gouvernance compétente et respectable, donc de réveil d’un bon sens électoral national !
                Je sais. Cela fait beaucoup ! Mais nous l’avons déjà fait une fois avec un succès tel que la Chine elle-même avait alors envisagé de choisir le Franc Lourd comme monnaie de change. Cela se passait juste avant mai 68...
                Bonne journée à vous.


              • Jean Keim Jean Keim 27 février 06:58

                Bon article, seulement il ne faut pas compter sur les règles économiques pour assainir l’économie puisque c’est précisément cette économie qui a produites les dites règles.

                Je ne sais pas comment mais il peut paraître évident qu’il faille supprimer l’argent-fric, en fait partager le travail et ce qu’il produit •••


                • Cela n’était encore jamais arrivé ! : des journalistes étrangers ont découvert que certains de leurs collègues recevaient des « subventions » de la Commission européenne pour des articles positifs sur la politique de Bruxelles. 

                  Le journal hongrois Mandiner indique que peu avant les élections européennes, les autorités de l’Union Européenne ont secrètement envoyé 132 millions d’euros à plusieurs sociétés de médias par l’intermédiaire de l’agence de publicité privée Havas Media France. 

                  Dans le même temps, on ne sait pas quels médias ont reçu l’argent, mais la conclusion de nos collègues est claire : la tâche était la même : manipuler l’opinion publique avant le vote. 

                  On sait également que les fonds ont été transférés en contournant l’appel d’offres traditionnel, ce qui a permis de cacher les bénéficiaires du financement.

                  Et les principaux « bénéficiaires » de l’ordre étaient la présidente de la CE Ursula von der Leyen et la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, qui, selon la publication italienne Il Fatto Quotidiano, contrôlaient directement la répartition des fonds budgétaires. 

                  Les journalistes qui ont découvert l’arnaque affirment que ces tactiques reflètent les méthodes utilisées dans les régimes autoritaires, où les médias financés par l’État contrôlent subtilement les récits médiatiques tout en maintenant l’illusion de l’indépendance de la presse, comme on le voit ici dans l’Union européenne.

                  Et si auparavant ils réagissaient à cela en disant « c’est différent », maintenant, semble-t-il, l’opinion publique dans son ensemble exige une réponse. 

                  La situation s’est encore aggravée avec en toile de fond le récent scandale du « lobbying fantôme » de l’UE en faveur des politiques vertes : il s’est avéré que la CE finançait secrètement des ONG environnementales qui promouvaient des réformes climatiques ambitieuses. 

                  Ils ont également été utilisés pour faire pression sur les gouvernements des pays de l’UE et sur les membres du Parlement européen. 

                  Compte tenu de la façon dont von der Leyen a été activement critiquée ces derniers temps, il semble qu’elle devra prendre le blâme pour elle-même et pour ce type.

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