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Accueil du site > Tribune Libre > Les journalistes préférés « des Français » ? À mourir de rire ou de pleurer (...)

Les journalistes préférés « des Français » ? À mourir de rire ou de pleurer ?

 On savait que mieux vaut être beau, riche et en bonne santé plutôt que laid, pauvre et malade. Un sondage réalisé par l’IFOP du 21 au 26 octobre 2009 apprend sans trop de surprise quelle image d’un journaliste se feraient « les Français », supposés représentés par les 1007 personnes de l’échantillon étudié. Mais on peut s’interroger sur leur discernement et la qualité de leur information et, par voie de conséquence, de la démocratie. Un journaliste serait, pour eux, un individu beau, durablement exposé aux regards, et à l’expertise incertaine.
 
Quarante journalistes sont ainsi classés par préférence. Et le vainqueur est un certain Harry Roselmack de TF1, suivi d’une certaine Marie Drucker de France Télévision, fils de son père et nièce de son oncle, la médaille de bronze revenant à l’inusable PPDA recyclé sur Arte après avoir été viré de TF1. Que vaut ce palmarès ? Il en apprend plus sur les leurres assez frustes qui permettent d’influencer les esprits d’une masse de français désorientés et crédules, qu’il ne confirme les qualités des lauréats distingués. Qu’observe-t-on, en effet, à parcourir ce classement farfelu ?
 
1- Le critère de la primauté de l’image et du son sur l’écrit
 
D’abord, il n’est de journaliste qu’à la télévision, un peu à la radio et pas du tout dans la presse écrite. « Les Français » ne s’informent, en effet, pour la plupart, que par la télévision et la radio, voire Internet ; ils lisent de moins en moins les journaux. Il est donc normal qu’un journaliste soit un individu qu’on voit à la télévision ou qu’éventuellement on entend à la radio : les Roselmack, Drucker, PPDA, Pujadas, Delahousse, Denizot ou Chazal accaparent dans l’ordre les premières places.
Ceux qui exercent à la radio se retrouvent en queue de liste, les Parizot (33), Poincaré (35) ou Demorand (37). Mais cumuler une radio et une chaîne de télévision leur vaut de précéder leur collègues rivés à une radio : Apathie (26) est sur RTL et Canal +, Bourdin (30) sur RMC et BMF TV.
 
Le journaliste de presse écrite ne trouve grâce que si on le voit aussi sur une chaîne de télévision : c’est le cas de Giesbert (27) du Point qui apparaî tsur France 2, Barbier (34) de L’Express, sur LCI, et de Zemmour (38) du Figaro qui participe à l’émission « On n’est pas couché  » sur France 2. Ainsi l’image l’emporte-t-elle sur le son, et l’une et l’autre exercent leur primauté sur l’écrit.
 
2- Le critère de la durée d’exposition
 
Comment se départagent ceux à qui la télévision donne une apparence d’existence par l’image ? On s’en doute, le choix est corrélé à leur durée d’exposition. Plus l’image est longuement exposée, plus le journaliste est préféré.
- Cela dépend d’abord de la réception de la chaîne de télévision sur le territoire : ainsi TF1, France Télévision et M6 ont-elles plus de chances de promouvoir leurs poulains que les chaînes parlementaires par exemple. On reconnaît leur part respective dans le classement ci-dessus. 
- Ensuite, plus l’exposition est répétitive, plus le journaliste a de chances d’être distingué : les premiers appartiennent tous à des journaux télévisés, ceux du « 20 h » ou du « 13 h ». En somme, c’est la fonction de présentateur plus que celle de journaliste qui permet de rester le plus longtemps à l’antenne. Les maîtres d’hôtel et les serveurs sont en salle et donc vus des clients , mais pas les cuisiniers. Une exception toutefois échappe à la règle : Ferrari du « 20 h » de TF1 n’arrive qu’en 19ème position. Est-ce dû à sa qualité d’usurpatrice indésirable du poste occupé depuis des lustres par le très aimé PPDA ? Peut-être.
- L’ancienneté de l’exposition, est, en effet, un atout décisif : on compte dans le groupe de tête des vieux de la vieille : PPDA (3), Denizot (6), Chazal (7), Pernaut (8), Lucet (9), Amar (13) Durand (15).
 
3- Le critère d’esthétique
 
Le troisième critère auquel le choix est aussi corrélé, est la beauté ou la grâce, à de rares exceptions près. Un beau garçon et une jolie fille ont davantage de chances d’être plébiscités, d’abord tout simplement parce que la télévision recrute principalement sur ce critère et écarte en général la disgrâce : nul ne contestera les qualités esthétiques de Roselmack (1), de Drucker (2), de Delahousse (5), de Chazal (7), de Pulvar (14), de Theuriau (16), de Lapix (17), ou de Ferrari (19). De vraies poupées ! Arlette Chabot (20) fait figure d’exception, mais elle a pour elle l’ancienneté de l’exposition. On s’étonne de ne pas trouver la gamine Érika Moulet de LCI qui avait, le 11 avril 2009, mis dans tous ses états l’équipe de « On n’est pas couché » avec en tête Laurent Ruquier (1).
 
À l’évidence le meilleur journaliste est une belle fille ou un beau garçon. Rien de nouveau sous le soleil depuis que Mac Luhan a énoncé son paradoxe : « Le médium est le message  ». Mais Blaise Pascal l’avait pressenti bien avant lui : dans ses « Pensées », en effet, il parie « la perte de la gravité  » du plus grave des sénateurs à la vue d’un prédicateur à qui « la nature (a donné) une voix enrouée et un tour de visage bizarre, que son barbier (a) mal rasé et (que) le hasard a encore barbouillé de surcroît, quelques grandes vérités qu’il annonce ». Inversement, qu’importe ce que disent un beau garçon et une jolie fille, y compris des balivernes ! Leur charme subjugue. Il est à soi seul l’information essentielle rejetant en périphérie du champ sensoriel les paroles qu’ils peuvent prononcer. Le spectateur est prisonnier d’une sidération, attiré par le leurre d’appel sexuel qu’ils représentent.
 
Il faudra, cependant, commencer à s’interroger sur la préférence que les sondages accordent à des personnalités noires : Ici, Roselmack est le journaliste préféré ; mais avant lui, Yannick Noah a été présenté comme la personnalité la plus appréciée des Français, tout comme l’est Mme Rama Yade parmi les membres du gouvernement. C’est au moins une curiosité dans une nation qui n’est pas à majorité africaine. Faut-il y voir une réaction compensatrice de la part d’une ancienne puissance coloniale qui expie à peu de frais une mauvaise conscience ? C’est en tout cas à rapprocher du plébiscite compensateur d’une icône de la charité comme l’Abbé Pierre dans un pays que les inégalités menacent d’ « une fracture sociale », selon la formule d’un dangereux révolutionnaire.
 
4- Et le critère d’expertise ?
 
Du coup, auprès de ces trois critères d’esthétique, d’exposition et d’image, celui d’expertise semble compter pour des clous. Nul ne s’en soucie. De quelles compétences ont donc fait preuve ces journalistes préférés du sondage ? 
- Certains sont encore très jeunes, comme Theuriau (31 ans), Drucker (35 ans), Roselmack (36 ans) Pulvar (37 ans), ou Lapix (37 ans). Que connaissent-ils de la relation d’information sinon ce qu’ils en ont appris au cours de leur formation initiale. Car, il faut beaucoup d’années pour se défaire de ses erreurs. Même à Sciences-Po Paris, on s’en souvient, ce qu’on apprenait était dans le droit fil de la doxa journalistique en vigueur avec ses erreurs affligeantes. Il ne semble pas que ça ait beaucoup changé. Ne parlons pas des autres formations. Il n’est que d’entendre ressasser les erreurs de « la théorie promotionnelle de l’information diffusée par les médias  ». On ne cesse de les dénoncer sur AgoraVox (2).
 
- Quand on voit opérer, d’autre part, ces jeunes journalistes en interview, ils se montrent experts seulement en information donnée et en information indifférente, voire déférente. Pas question, par exemple, de reprendre une erreur commise par le président de la République ! Ils n’ont, en tout cas, aucun titre à faire valoir en information extorquée, comme un Pierre Péan, seule information pourtant qui compte dans la formation de l’opinion du citoyen. Mais pour cela, il leur faudrait courir le vaste monde, ce qui nécessiterait qu’au tronc qu’ils exhibent à l’écran leur poussent des jambes ou qu’ils assoient leurs fesses ailleurs que sur les consoles d’une régie, comme l’a fait la petite Drucker (3). Seulement, on les verrait moins souvent à l’antenne et ils ne seraient plus les journalistes préférés « des Français ».
 
- Quant aux vétérans, ils se sont souvent signalés par des bévues ou des erreurs qui auraient dû les priver de tout crédit pour le restant de leurs jours. Durand, officiant sur l’ancienne « 5 », retransmettait directement, en décembre 1989, la propagande de la télévision, Televiziunea Libera Romana, celle des révolutionnaires de palais qui ont renversé Ceaucescu : on appelait ça « l’Histoire en direct  » ou « La révolution en direct  » ! PPDA s’est illustré en travestissant une conférence de presse collective de Fidel Castro en entretien particulier le 16 décembre 1991, sans compter ses démêlés judiciaires qui ont révélé les somptueux voyages que lui offrait l’homme d’affaires Botton en toute indépendance sans doute. Quant aux Chabot, Pernaut, Chazal ou même Amar, leur impartialité n’a pas toujours été au-dessus de tout soupçon. On se souvient d’une bise d’Arlette Chabot au candidat Sarkozy lors du débat télévisé du second tour de la présidentielle, en mai 2007 ! On connaît l’adage anglo-saxon sur la justice. Il devrait valoir aussi pour les médias : « Justice must not only be done, it must also be seen to be done  ». L’impartialité attendue doit s’accompagner aussi d’une apparence d’impartialité respectée.
  
Or, sauf erreur, les citoyens français sont tenus pour alphabétisés à près de 100%. Quelle différence y aurait-il s’ils ne l’étaient pas, à se laisser ainsi abuser par les leurres de l’image, de la durée d’exposition et de l’apparence physique ? Ni mémoire ni sens critique ne paraissent affecter les pulsions libidinales qui les portent vers telle ou telle des marionnettes télévisées : à « l’heure des infos », celles-ci peuvent leur délivrer « ce qu’il faut savoir de l’actualité » sans craindre de susciter l’incrédulité, puisqu’ils l’auront « vu à la télé » et entendu de la bouche de leurs journalistes préférés. Avec pareil auditoire crédule, il n’est pas exclu qu’on puisse entendre un jour, comme on le lisait dans les journaux en 14-18, que les balles de l’ennemi ne tuent pas ou qu’il faut l’injurier pour le forcer à se battre, et autres bobards de même tonneau qui seront gobés d’autant plus facilement que « le médium est le message  » comme l’habit fait le moine et le journaliste. Est-ce à mourir de rire ou de pleurer ? (4). Paul Villach
 
(1) Paul Villach, « Laurent Ruquier aux pieds d’Érika Moulet : ces deux abîmes où sombrent l’information télévisée », AgoraVox, 16 avril 2009.
(3) Paul Villach, « Une quête pathétique de crédibilité entre posture... et imposture », AGORAVOX, 1er juin 2006
(4) Paul Villach, « Tous ces bobards dans les journaux, pendant la guerre de 14-18 : un cas d’école », AgoraVox, 18 novembre 2008.
 

Moyenne des avis sur cet article :  4.41/5   (68 votes)




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50 réactions à cet article    


  • Nho 11 novembre 2009 13:01

    Bonne analyse M. Navis, qui ne se limite malheureusement pas à la France.


  • bek 11 novembre 2009 14:22

    +1 pour Mr Christian Navis, de la haute Définition.

    Merci également à l’auteur.


  • hengxi 12 novembre 2009 10:17

    "Un journaliste c’est quelqu’un qui enquête, qui découvre ce qu’on cache, qui dévoile le non-dit, qui croise ses sources et évalue la fiabilité de ses informateurs...

    Tout à fait et d’ailleurs pendant fort longtemps ces personnages de show-bizz n’étaient considérés que comme des présentateurs et non des journalistes.


  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 novembre 2009 02:23

    @ Cristian Navis.



    Vous avez parfaitement raison, mais je crois que personne n’en doute. Ce qui se passe à la télevision et à la radio est spectacle. Le journalisme - volets enquête, description des faits et interprétation de ces faits - et une autre affaire : c’est la mission d’informer.  Essentiellement écrite... et sur internet.

    Cette mission est la responsabilité de l’État et doit être exercés sous contrôle citoyen vigilant. On en est là. C’est la première étape vers une vraie démocratie. Quand les gestes seront posés pour mettre en lace une régie autonome de l’information, on saura que nous avons repris le chemin de la démocratie. Je ne suis pas sûr que ce soit tout de suite...



     PIerre JC Allard



  • cti41 cti41 11 novembre 2009 11:58

    En lisant cet article on voit que les journalistes ne manquent pas. Ceci expliquerait peut-être la guerre qu’ils se livrent parfois pour être à la tête des sondages.
    Personnellement je n’ai pas été sondé mais au delà de tout ce qu’on pourrait dire sur tous les journalistes je voudrais citer deux d’entre eux que j’ai remarqués (parmis beaucoup d’autres).
    Melissa THEURIAU, joli minois mais qui semble avoir les dents particulièrement longue. Pour se mettre en avant elle a montré une agressivité toute particulière à l’égard de Brice Hortefeux ministre de l’intérieur et des forcers de l’ordre dont il à la charge. Pour elle je délivrerais un carton jaune puisque je n’ai pas la possibilité de mettre un carton rouge qui l’expulserait du terrain « médiatique ».
    Je décerne un prix d’excellence à Yves CALVI, pour la qualité des débats qu’il dirige. Il arrive (dans la majorité de ses émissions) à éviter la cacophonie qui caractérise d’autres émissions d’information du même genre.
    Bien évidemment il ne s’agit que de deux exemples et cet avis n’engage que moi.
    christian Contini.


    • bobbygre bobbygre 11 novembre 2009 14:32

      Je décerne un prix d’excellence à Yves CALVI, pour la qualité des débats qu’il dirige. Il arrive (dans la majorité de ses émissions) à éviter la cacophonie qui caractérise d’autres émissions d’information du même genre.

      Calvi, le summum du débat orienté et subjectif. Des invités tous du même bord (libéral) qui ont à mon avis joué un role non négligeable dans l’élection de Notre Grand Leader et dans l’émergence et la diffusion des idées libérales dans la société.
      Calvi est pour moi l’image même du propagandiste qui a parfaitement réussi à faire passer ses débats orientés et partiaux pour des débats objectifs. Ca il est doué mais pas dans le journalisme.


    • docdory docdory 11 novembre 2009 15:48

      @Cti 41


      Yves Calvi,mériterait surtout le prix d’excellence du politiquement correct et de la pensée unique UMPS et eurolâtre !

    • Fergus Fergus 11 novembre 2009 18:39

      Je partage l’avis globalement négatif pour ce qui concerne Calvi.
      En outre, il abuse de la reformulation, et surtout il passe son temps à s’excuser. Dans un « C dans l’air », il a au moins une dizaine de fois dit « pardonnez moi (ou excusez-moi), mais... » et ce n’était pas exceptionnel. Enfin, son panel d’invités est souvent mal équilibré et peu inspiré.


    • appoline appoline 11 novembre 2009 19:20

      @ Fergus,

      Yves Calvi ne sort pas des sentiers battus, quasiment les mêmes thèmes et les mêmes invités donc la prise de risques est néttement amoindrie. Regrettable car ce genre d’émissions manquent cruellement, le direct fait peur aux présentateurs, il faut dire que tout le monde n’a pas l’envergure pour mener les débats.


    • sheeldon 15 novembre 2009 09:31

      bonjour

      alors la mdr , yves calvi mouhahahaha

      il serait journaliste il ne serait pas a la télévision , de nos jours c’est impossible .

      sauf a prétendre que des passeurs de plats soient journaleux !

      il n’y a pas de cacophonie quand on invite ses invités mdr , ils sont tous ou presque d’accord sur tout !

      "Yves Calvi lit une question posée par SMS à l’écran, en ponctuant sa lecture d’un aveu : « “Que savez-vous de l’organisation mondiale Bilderberg” - moi je n’en avais jamais entendu parler - “qui réunit chaque année les personnages les plus influents du monde ? ” Vous connaissez ça vous ? »

      Réponses des experts :

      - Jean-François Kahn : Non.
      - Autre voix d’homme : Non.
      - Rire de Nicole Bacharan.
      - Yves Calvi : Bah voilà, bide en direct, Bilderberg…
      - Jean-François Kahn : Je connais Davos, je connais la Tricontinentale (sic, Kahn voulait sans doute dire « la Trilatérale »), je connais Davos, mais je ne connais pas…
      - Nicole Bacharan : En tout cas je ne connais pas du tout cette organisation donc je n’ai rien… »

      du grand niveau c’est sur !

      http://www.acrimed.org/article2852.html

      cordialement


    • ZEN ZEN 11 novembre 2009 12:42

      Bonne analyse Paul

      Moi, je préfère Pujadas:beau, lisse, rassurant, bon lecteur de prompteur...-)
      Une nouvelle caste


      • Charles Martel Charles Martel 11 novembre 2009 12:53

        ce sondage fait partie de l’autocongratulation de la caste télévisuelle. Flagorneries, autopromotions, copinages, népotismes, mensonges, cercles d’influences et de pensées... la télévision est un miroir qui réflète elle-même pour ne jamais s’éloigner de l’esprit de ceux qu’elle contrôle (ses téléspectateurs).


        • appoline appoline 11 novembre 2009 20:01

          @ Charles Martel,

          Il suffit de constater que le « Siècle » abrite un certain nombre de ces traîne-savate. N’oublions pas non plus que Christine Ockrent-Kouchner fait partie elle, du bilderberger. Alors, on peut se dire oui, que l’intérêt reste leur premier soucis.


        • Kim Kim 12 novembre 2009 08:27

          Charles Martel a tout à fait raison, tout est dit. Les français n’ont rien à voir avec tout ça. Ils sont totalement exclu de ce milieu incestueux. Français réveillez vous, il est grand temps, on vous endors journellement avec une petite piqure de rappel médiatique empoisoné.


        • TSS 11 novembre 2009 13:43


          dans tous ceux qui sont cités il n’y pas pas un seul vrai journaliste !!


          • appoline appoline 11 novembre 2009 20:06

            @ TSS,

            Le pompon revient à Ferrari qui sourit quand il ne faudrait pas et qui fait une tronche de six pieds de long là aussi quand il ne faudrait pas. Comme beaucoup, elle reste dans les rails, bien dressée la gazelle alors je zappe. Le problème, c’est qu’ils nous servent la même soupe sur les autres chaînes avec le même type de tronches de premiers de la classe. Mourousi avait du bon avec Augry.


          • Yvance77 11 novembre 2009 14:14

            Salut,

            J’ai mal lu ou quoi ? Le post en sensé parler des journalistes, et dedans on retrouve Pujadas, Chazal, PPDA, Drucker etc ... que des as.

            De la vraie graine d’investigation. De ceux qui savent brosser le poil dans le bon sens.

            Ah si j’avais mon boulot comme eux, j’aurai été viré depuis des lustres.

            Mais tant qu’il s’agit de protéger la maison du maçon ca va, voir la maison République.

            A peluche


            • docdory docdory 11 novembre 2009 16:06

              Cher Paul Villach


              De se sondage , une conclusion s’impose : la plupart des français semblent ignorer la différence entre un journaliste et un présentateur ! C’est pourtant à peu près la même différence qu’entre un juge et son greffier , ou entre un dentiste et son assistante ... Mais , dès l’instant qu’on donne une carte de presse à des présentateurs, comment le public pourrait-il faire la différence ?

              Cela dit , j’inclinerais à penser que le fait que les personnalités préférées des Français soient des personnalités noires prouverait plutôt qu’il n’y a quasiment plus de racisme en France . Ceci ne fait pas l’affaire de certaines associations anti-racistes qui ont , du coup, afin de justifier leur inutile persistance et leurs subventions publiques , fortement étendu le domaine de définition du racisme, en y incluant, par exemple, l’islamophobie !

              • Avenger 11 novembre 2009 16:54

                Ces sondages sont bidon et sans interet...


                • iciailleurs 11 novembre 2009 17:41

                  On confond, journaliste et présentateur.


                  • millesime 11 novembre 2009 18:14

                    ils ont une carte de presse certes, mais hélas on devrait la retirer à la plupart d’entre eux et que ce soit le public, ou les lecteurs qui attribue cette carte, les choses changeraient peut-être...
                    mais pas sur... ! 
                    un certain De Gaulle n’a-t-il pas dit : « les français sont des v.... »

                    http://millesime.over-blog.com


                    • ddacoudre ddacoudre 11 novembre 2009 18:49

                      bonjour villach

                      répondant à un article de Dugué sur l’importance du 11 septembre dans le déclenchement des peurs, je lui disais que c’était moins l’époque de la peur que celle de la victoire de la manipulation grâce a la puissance médiatique et essentiellement celle visuelle ou parlée qui oblitère presque totalement la réflexion, si on se laisse porter par elle ou son image comme tu le démontres au travers du classement des journalistes.

                      la puissance médiatique est impressionnante, comment comprendre que 3 millions de personnes manifestent dans les rues et que cela au final ne débouche sur rien, comment comprendre que l’on puisse mentir au monde entier sans que cela n’est d’incidence. souvent nous discutons de ce sujet avec un ami pour comprendre comment il est possible d’anesthésier par les médias une population.

                      certes comme le dit Dugué la peur est présente mais elle est partie intégrante de notre existence et si elle est exploité au travers des fait divers et des sujets sécuritaires elle ne suffit pas à justifier de la perte d’une espérance.

                      je postules plus pour la défiance qui pourri les relations humaines, pousse à la méfiance, détermine des boucs émissaires et condamne a ne s’intéresser qu’aux sujets qui leur font peur dans leur quotidien et sur lesquels ils peuvent s’ériger en censeur et juge,et non de ceux qui sont effrayants par leurs conséquences à long terme mais qui ne sont pas perceptibles à leurs sens, et peuvent donc être manipulés par l’image et le langage pour entrer dans la réflexion, qui réorganise la pensé.

                      je ne sais si le jeu de l’immédiateté constitue un anesthésiant, mais à mon sens en proposant en permanence du grain à moudre à l’écoute et au regard, sans durer assez pour solliciter la réflexion, doit y contribuer.

                      je ne sais si tu as observé les puds gouvernementales sur la sécurité routière ou la vaccination tous deux développent la culpabilité, comme pour les faits divers qui égraines les dangers que l’on nous suggère pouvoir nous atteindre.

                      cordialement.


                      • Paul Villach Paul Villach 11 novembre 2009 19:06

                        @ ddacoudre

                        "Je ne sais si tu as observé les puds gouvernementales sur la sécurité routière ou la vaccination tous deux développent la culpabilité, comme pour les faits divers qui égraines les dangers que l’on nous suggère pouvoir nous atteindre."
                        Très juste ! Paul Villach


                      • cathy30 cathy30 12 novembre 2009 07:33

                        bonjour ddacoudre
                        je suis tout à fait d’accord avec votre reflexion, et je crois bien que c’est pour celle ci que je viens régulièrement lire agoravox.


                      • Thierry LEITZ 11 novembre 2009 18:51

                        Cher Paul,

                        Encore une fois, vous allez à l’essentiel pour signaler les errements de la médiacratie dans laquelle nous baignons.

                        Leurre d’appel sexuel, répétition, et garanties d’apparence (voix, regard intense et professionnalisme) sont les ingrédients de la notoriété, pour la télé surtout où il faut se montrer encore et encore.

                        Du fait de ce pouvoir sournois d’influence, des « stars » sont payées en liasses de gros billets pour faire un travail de présentation à la portée du premier venu de leur genre.

                        Présentateur - journaliste. Deux univers différents qu’on associe dans le JT, lequel est l’oeuvre d’une équipe d’anonymes et dont les images servent à meubler le texte décidé en réunions.

                        Mais qui se soucie de çà ? Le JT ne permet pas de comprendre les événements, ni à l’instant de sa diffusion, ni par sa répétition, car ce qui est incompris aujourd’hui le sera encore demain, sauf miracle d’une recherche personnelle et approfondie du sujet.

                        Donc, pour répondre à la question de votre titre, je dirai : C’est à pleurer.


                        • Paul Villach Paul Villach 11 novembre 2009 19:03

                          @ Cher Thierry

                          Je mêle mes larmes aux vôtres... Paul Villach


                        • ZEN ZEN 11 novembre 2009 19:01

                          Quelques principes simples : insignifiance et destructuration :

                          La nouvelle censure

                          Le principe de base de la censure moderne consiste à noyer les informations essentielles dans un déluge d’informations insignifiantes diffusées par une multitude de médias au contenu semblable. Cela permet à la nouvelle censure d’avoir toutes les apparences de la pluralité et de la démocratie.

                          Cette stratégie de la diversion s’applique en premier lieu au journal télévisé, principale source d’information du public.

                           De l’info sans infos...

                          Depuis le début des années 90, les journaux télévisés ne contiennent quasiment plus d’information. On continue d’appeler "journal télévisé" ce qui devrait en réalité être appelé un « magazine ».

                          Un J.T. moyen contient au maximum 2 à 3 minutes d’information. Le reste est constitué de reportages anecdotiques, de faits divers, de micro-trottoirs et de reality-shows sur la vie quotidienne.

                           ...et une censure sans censeurs

                          Toute la subtilité de la censure moderne réside dans l’absence de censeurs. Ceux-ci ont été efficacement remplacés par la « loi du marché » et la « loi de l’audience ». Par le simple jeu de conditions économiques habilement crées, les chaines n’ont plus les moyens de financer le travail d’enquête du vrai journalisme, alors que dans le même temps, le reality-show et les micro-trottoirs font plus d’audience avec un coût de production réduit.

                          Même les évènements importants sont traités sous un angle « magazine », par le petit bout de la lorgnette. Ainsi, un sommet international donnera lieu à une interview du chef-cuistot chargé du repas, à des images de limousines officielles et de salutations devant un batiment, mais aucune information ni analyse à propos des sujets débattus par les chefs d’états. De même, un attentat sera traité par des micro-trottoirs sur les lieux du drame, avec les impressions et témoignages des passants, ou une interview d’un secouriste ou d’un policier.

                          A ces insignifiances s’ajouteront le sport, les faits-divers, les reportages pittoresques sur les villages de la France profonde, sans oublier les pubs déguisées pour les produits culturels faisant l’objet d’une campagne de promotion (spectacles, films, livres, disques...).

                           Information destructurée pour mémorisation minimale

                          Tous les psychologues et spécialistes des neurosciences savent que la mémorisation des informations par le cerveau se fait d’autant mieux que ces informations sont présentées de façon structurée et hiérarchisée.

                          La structuration et la hiérarchisation de l’information sont aussi des principes de base enseignés à tous les étudiants en journalisme.

                          Or depuis 10 ans, les journaux télévisés font exactement le contraire, en enchainant dans le désordre des sujets hétéroclites et d’importance inégale (un fait divers, un peu de politique, du sport, un sujet social, un autre fait divers, puis à nouveau de la politique, etc) , comme si le but recherché était d’obtenir la plus mauvaise mémorisation possible des informations par le public. Une population amnésique est en effet beaucoup plus facile à manipuler...
                           

                          © Syti.net, 1998


                          • Paul Villach Paul Villach 11 novembre 2009 19:35

                            @ Cher Zen

                            Je suis d’accord avec vous sur le fond, pas sur la manière dont vous le formulez.

                            Tout est information, une parole ou un silence, un geste ou une apparence physique. Donc ces poupées journalistes livrent par leur seule présence l’information qui se dégage de leur personne.
                            D’où la nécessité, selon moi, de distinguer trois variétés d’information : 1- l’information donnée ; 2- l’information extorquée (qui implique une information dissimulée) ; 3- l’information indifférente.

                            C’est de l’information indifférente dont vous parlez. Elle est une variété d’information remplissant trois fonctions :
                            1- une fonction d’entrée en communication ou phatique (Bonjour ! Allo ! Commment ça va ? Et la santé ? La petite famille ? Tu as vu l’OM, hier ? Et cet accident, mon Dieu ! etc.) ;
                            2- une fonction de modèle puisque stars ou football offrent des modèles de conduites, de vêtements, etc. ;
                            3- une fonction de diversion et donc de censure discrète par l’envahissement des antennes et des colonnes de journaux, qui excluent par voie de conséquence les autres informations, données ou extorquées. Elle est aussi la règle pour maintenir « un cessez-le-feu » et éviter les sujets qui fâchent, en particulier dans une réunion de famille annuelle où des conflits existent entre ses membres.

                            Cette analyse me paraît la représentation la plus fidèle et la plus simple de l’information qu’on puisse avoir. Paul Villach


                          • frédéric lyon 11 novembre 2009 19:10

                            L’auteur accorde-t-il seulement la qualité de « journaliste » à ceux qui sont de la même opinion que lui ? 


                            L’auteur est donc probablement socialiste, ceci expliquant cela.
                             



                            • Michel DROUET Michel DROUET 11 novembre 2009 19:23

                              Les mêmes critères et les mêmes méthodes que les sondages commandés par l’Elysée, donc les mêmes résultats minables.


                              • EddieLeRouge 11 novembre 2009 20:02

                                Ben moi j’ai trouvé cet excellent Harry Roselmack formidable dans ce film énorme ou il incarne un savant de haut niveau de réputation mondiale .
                                Il aura bien du mal à stopper les ravages de cet incurable et terrifiant virus d’origine humaine.


                                • kdb 11 novembre 2009 21:42

                                  s’est de la vaste propagande pro-noirs« Roselmack,rama yade, et avant ;... noah »......comme par hasard : la promo du métissage forcé et de la négritude 


                                  • sissy972 11 novembre 2009 22:34

                                    Comment ça noirs ??? Harry Roselmack est noir ?? moi, je ne vois qu’un homme, un bel homme en plus ! Votre couleur à vous c’est quoi ? rose cochon
                                    Cessez de vous croire seuls sur cette planète, il y a bien longtemps qu’il est prouvé que le blanc ne l’est pas !! car si noire est l’âme de certains.


                                  • kdb 11 novembre 2009 23:49

                                    Comment ça noirs ??? Harry Roselmack est noir ?? moi, je ne vois qu’un homme, un bel homme en plus !

                                    question de gout :comme ont dit « les gouts et les couleurs ».....moi je vois qu’il ai noir.....ca doit venir d’un troma d’enfance la 1ere fois que j ai vu un noir j avais 1Oans jai eu trés peur !!! ca fait sacrément peur quand tu en a jamais vu !
                                    ca m est surement resté


                                  • kdb 12 novembre 2009 00:23

                                    ...mais je précise bien que : je suis pas raciste !
                                     si ils me disent bonjours je répond poliment bonjours..
                                    mais s’est tout ;... j y peut rien...
                                     et ca sert a rien de me mentir sur ce reste de profond malaise


                                  • sissy972 12 novembre 2009 14:05

                                    qui a écrit ? l’homme blanc qui a eu peur de l’homme noir quand il avait 10 ans ???
                                    Inutile de vous excuser en y rajoutant des couches superposées. Ce qui me fait peur à moi c’est que vous n’avez guère évolué depuis vos 10 ans.


                                  • Lorenzo extremeño 11 novembre 2009 22:56

                                    @ Paul Villach.

                                    merci de cet excellent article,cela fait des années que je n’ai pas regardé un journal
                                    télévisé,et je ne m’en porte pas plus mal !
                                    Etre informé de nos jours n’est pas une mince affaire,il faut de la disponibilité,
                                    de l’esprit critique et internet est pour celá un trés bon outil.
                                    Je n’ai pas besoin qu’on me donne des informations,je vais les chercher
                                    tout seul, et quand bien même j’écoute la radio,je corrobore les infos...pas
                                    toujours concordantes .

                                    Bien á vous.


                                    • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 11 novembre 2009 23:19

                                      Avez-vous remarqué comment certains journalistes adoptent des noms ronflants pour mieux attirer l’attention, ou en bénéficient sans les avoir choisis ?

                                      Anne-Sophie de Christophy : avec allitération en prime.

                                      Jean-Pierre Pernaut : allitération également.

                                      Mémona Affigee-Hinterman : je sais pas comment elle fait, mais elle paraît plus jeune qu’il y a vingt ans.

                                      Joseph Macé-Scarron : passé du Figaro-Magazine à Marianne.

                                      Franz-Olivier Giesberg : lui aussi a changé de religion.

                                      Marc-Olivier Fogiel

                                      Hors concours : Patrick Poivre d’Avor.

                                      On dirait que le double prénom tend à remplacer la particule de l’Ancien Régime.

                                      Exotisme ou xénophilie avec :

                                      Harry Roselmack

                                      D’autres sont plus simples :

                                      Yves Calvi

                                      Laurent Ruquier

                                      Eric Nolleau : critique et éditeur, sans conflit d’intérêts, bien sûr

                                      Nicolas Poincaré : passé de RTL à France-Info

                                      Eric Zemmour


                                      • Maldoror Maldoror 12 novembre 2009 00:12

                                        Les risques de la vaccination dévoilés par le Dr. Marc Vercoutère :
                                        http://www.dailymotion.com/video/xb2xio_marc-vercoutere-grippe-et-vaccinati_tech


                                        • Gazi BORAT 12 novembre 2009 08:03

                                          Un présentateur de journal télévisé est il un journaliste ?

                                          Pour ma part, je dirais que NON !

                                          Mais pourquoi ce débat se pose-t-il d’un seul coup lorsqu’un présentateur plus bronzé que ceux que l’on voyait habituellement à ces postes apparait en tête d’un sondage de popularité ?

                                          Du temps de Patrick Poivre d’Arvor, ce type de polémique semblait secondaire..

                                          Mauvais esprit ? J’assume..

                                          gAZi bORAt


                                          • L'enfoiré L’enfoiré 12 novembre 2009 10:33

                                            Paul,
                                             Vous avez oublié, d’après moi, d’un autre aspect : « le jeunisme ».
                                             Nous sommes dans un monde qui se veut vivre dans une ambiance jeune.
                                             Le film « Beauté fatale » est passé dernièrement et résumait jusqu’où aller trop loin.


                                            • Paul Villach Paul Villach 12 novembre 2009 10:45

                                              @ Cher L’enfoiré

                                              Tout à fait d’accord ! Je n’ai soulevé la jeunesse que pour souligner leur maigre bagage ! PV


                                            • Samuel Moleaud 12 novembre 2009 10:39

                                              Faudrait peut-être pas tout confondre.. La France est une république démocratique, et dans une démocratie, la presse même audiovisuelle est le quatrième pouvoir, libre et disposant d’une véritable liberté d’expression... !!
                                              On aurait envie d’y croire et bien entendu, je suis ironique !

                                              Je suis d’accord avec vous P Villach, seulement j’ai tendance à penser que jamais un sondage de 1007 personnes ne sera représentatif de toute la population : on dit que tous les français se réfèrent au physique du journaliste comme seul critère. Nous vivons sous la tyrannie des sondages qui poussent à croire en la vérité scientifique et sociologique pour analyser l’opinion publique. Sauf que les questions sont très souvent biaisées, orientées indirectement. Et je ne vois pas comment un sondage de 1007 personnes sondées ou 2000 (au max) peuvent être représentatif...et donc, objectif.. L’objectivité sociologique tiens ! Beau verbiage mais belle oxymore ridicule, là où les hypothèses de départ sont établies de manière à ce que le chercheur prouve ce qu’il pense à l’origine.

                                              Sur le journalisme, il est de toute façon évident que le journaliste (pardon pour le gros mot), du moins celui qui est placé sous les projo pour lire l’interprétation des dépêches de l’AFP, est une starlette télévisée surmaquillée et complètement vassale asservie au PDG et actionnaire majoritaire, celui qui ira vendre des armes en Afrique et boire du champagne avec la sarkozie...MAIS le journaliste en France, est libre..

                                              Je ne suis pas d’accord par contre avec vous, pour dire que les français, parce qu’ils sélectionnent leur programme en fonction de l’esthetique du journalisme, qu’ils sont benêts, bêtes, stupides, cupides, que dire, anéantis devant l’image par leur incapacité à réflechir. Car il se trouve que c’est parmis les classes les plus favorisées, donc les plus « éduquées », cultivées, les classes qui accumulent le plus de capital symbolique, (capital social et économique cf Bourdieu) que l’on trouve ceux qui sont les plus consommateurs de propagande. Les fils de cadres ou dont les parents s’inscrivent dans une profession libérales seront habitués à lire, à aller au musée, regarder les émissions culturelles, auront plus de suivis à l’école, et feront des études, en tout cas beaucoup plus qu’un fils d’ouvrier. On peut donc supposer que le cadre aura plus de clés que l’ouvrier pour déceler les mécanismes de manipulation, car il est plus intellectuel, alors que justement, l’école et l’institution lui formate le cerveau pour reproduire la pyramide : le fils de cadre en question, on le retrouve 20 ans plus tard dans les grands groupes de presse (ces journaleux dont vous parlez), à science po ou en fac de droit, en commerce, en haut de la hiérarchie des grandes entreprises, bref...au service du capital. Les gens qui réfléchissent le plus sont donc ceux qui prennent le moins de recul face à l’information (encore un gros mot, pardon pour a vulgarité !) et personnellement, je me méfie de ceux qui critiquent les cons...car souvent, les cons ne sont pas ceux que l’on croit !!!
                                              Attention à ne pas critiquer le senssationalisme de l’information, et tomber dedans ensuite !
                                              Mais merci quand-même pour cet article, c’est toujours plus facile de critiquer un article que de l’écrire ! smiley


                                              • ELCHETORIX 12 novembre 2009 10:46

                                                Voici mon simple avis sur ces « journalistes » , comme les « politiques » , ils ne servent à rien pour entretenir notre état , je pense aux ponts routiers , les tunnels etc , le mieux êtredes anciens parqués dans les maisons de retraites , les jeunes à inculquer du courage et du civisme et tout tout qui puissent faire de notre pays une « suisse propre » ou un pays scandinave soucieux de ses citoyens .
                                                Tous ces « beaux parleurs » et « penseurs » et scribouillars « , ne vendent que du » vent" , comme d’autres corporations , d’ailleurs qui vivent sur le dos des autres , de leurs malheurs , le plus souvent comme les notaires , les huissiers et bien d’autres .
                                                Cordialement .


                                                • vinvin 15 novembre 2009 00:11

                                                  Bien moi je préfère ROSELMACK plutôt que PPDA, qui lui ( était vieux, moche, et c*n) !



                                                  VINVIN.

                                                  • Salsabil 15 novembre 2009 00:22

                                                    Ben, moi, je voudrais Brad Pitt au 20H, au moins je rentabiliserais ce p****n d’impôt télévisuel !!!

                                                    Hmmmmm !!!


                                                    • CLAD CLAD 15 novembre 2009 00:37

                                                      Et notre J-P Pernaut national ! Au moins avec lui on voit du pays,cela égaie un peu !


                                                      • FLORILEGE1975 FLORILEGE1975 15 novembre 2009 16:12
                                                        Les journalistes français sont-ils si mauvais ? C’est un gag ou quoi ?Ces soit disant journalistes français ne sont des « opinionistes » qui préfèrent livrer leur point de vue, ou celui qui est politiquement correct et admis, plutôt que de se contenter de restituer les faits avec le plus de précisons possible.
                                                        Les français sondés, sont ils sains d’esprit ???

                                                        • maxim maxim 16 novembre 2009 00:06

                                                          nous sur Avox on a Morice smiley  smiley


                                                          • Christoff_M Christoff_M 21 novembre 2009 01:01

                                                            les « préférés » des français sont métisses voir noirs ???

                                                            bizarre sondages truqués ou opération marketing et communication du pouvoir, à l’approche de la fin de l’année pour éviter des émeutes et rassurer le banlieusard typé au chomage !!

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