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Accueil du site > Tribune Libre > Loi du 3 janvier 1973 : on rase gratis !

Loi du 3 janvier 1973 : on rase gratis !

J’aurais oublié de parler d’une loi parmi les milliers de lois qu’a promulguées Georges Pompidou pendant ses presque cinq ans de Présidence ou qu’il a signées pendant ses six ans de Matignon. Alors, parlons-en…

Parlons de cette loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France…

Depuis trois à quatre années au moins, un certain nombre d’internautes ont trouvé ce qu’ils croient être une pépite, enfin, une sorte de Graal négatif, la raison de tous nos soucis. Et particulièrement, la raison de l’existence d’un grand déficit et d’une dette publique monstrueuse qui se monte à près de 1 700 milliards d’euros, soit plus de 25 000 euros par Français, bébés compris ! La charge de la dette est le deuxième poste budgétaire.

Et le problème, c’est que cette dette ne finance pas des investissements pour l’avenir qui pourraient être profitables à long terme mais simplement les frais de fonctionnement de l’État. Par conséquent, au contraire du grand emprunt de 2009 (35 milliards d’euros vont être investis de 2011 à 2013 dans des projets d’avenir, recherche, innovation, formation professionnelle), les déficits chaque année sont la caractéristique plus d’une mauvaise gestion budgétaire que d’un pari sur le futur.


Une aubaine de campagne

Jamais les derniers à reprendre à leur compte la démagogie ambiante, certains futurs candidats à l’élection présidentielle de 2012 cherchent à se différencier en portant ce Graal négatif sur la place publique, comme s’ils venaient enfin de découvrir les fondements de la finance internationale (soit dit en passant, les marchés financiers, ce sont aussi les petits porteurs de livret d'épargne).

En particulier, Marine Le Pen (très à la pointe pour repêcher toutes les sauces d’Internet, elle en a parlé dès le 3 décembre 2010 sur BFM), Jean-Luc Mélenchon qui a pourtant voté oui à Maastricht, Nicolas Dupont-Aignan dont le médiocre suivisme actuel pourrait beaucoup décevoir ceux qui avaient cru en son dynamisme et son talent, et plus anecdotiquement, Jacques Cheminade, qui fut déjà candidat en 1995 (HEC, ENA, et secrétaire général du Parti ouvrier européen devenu Solidarité et progrès, branche européenne d’un mouvement considéré par certains comme sectaire et proche des milieux d’extrême droite américaine).


La réforme de 1973

De quoi s’agit-il ? De la loi n°73-7 du 3 janvier 1973 qui réforme le statut de la Banque de France.

Il faut replacer dans le contexte historique : le dollar ne peut plus être convertible en or depuis la décision unilatérale du Président américain Richard Nixon le 15 août 1971. Après une période de deux ans où les taux entre les monnaies de dix pays (USA, CEE, Canada, Japon, Suède) restaient en principe fixes mais dans les faits, de plus en plus fluctuants (en raison de réajustements permanents), il a été décidé le 19 mars 1973 l’abandon total des taux fixes et leurs "changes flottants". Cet état de fait a eu un effet mécaniquement inflationniste.

La réforme de la Banque de France de 1973 rendait nécessaire l’appel au marché pour emprunter de l’argent. Son article 25 dit : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. ». Cette loi a donc effectivement favorisé l’essor d’un marché privé ou public d’obligations.

Par ailleurs, le Trésor public peut toujours recourir à la Banque de France, exceptionnellement. L’article 19 de la loi (qu’on se garde bien de rappeler) le dit clairement : « Les conditions dans lesquelles l’État peut obtenir de la Banque de France des avances et des prêts sont fixées par des conventions passées entre le Ministre de l’Économie et des Finances et le gouverneur, autorisé par délibération du conseil général [de la Banque de France, l’instance décisionnelle, NDLA]. Ces conventions doivent être approuvées par le Parlement. ».


I have a dream…

Ceux qui contestent (avec trente-cinq ans de retard !) cette loi (qui n’a jamais été remise en cause par aucune majorité, malgré les nombreuses alternances durant cette période) auraient voulu en fait que l’État puisse emprunter de l’argent à taux nul ou quasi-nul (ce qui reviendrait presque au même). C’est certes louable et gentil pour les deniers publics, donc, pour mon argent de contribuable. Mais en gros, cela revient à croire au Père Noël, laisser croire que l’argent n’a pas de coût ; ce qui est économiquement faux. Car le rêve pourrait devenir rapidement un cauchemar.

La conséquence de ce qui est préconisé, c’est qu’avec la dette actuelle, cela aurait abouti à une montée en flèche (en flamme) de l’inflation. Qui pourrait aisément se calculer à partir du taux d’intérêt des marchés. La différence deviendrait de la création monétaire, à savoir une baisse de la valeur de la monnaie et par conséquent, une augmentation du prix des produits de grande consommation, et donc baisse énorme du pouvoir d’achat.

Paradoxalement, c’est le gouvernement socialo-communiste (comme on disait à l’époque) qui, en mars 1983, a compris le danger d’une trop forte inflation, à l'instar de Raymond Barre. En restant dans le Système monétaire européen, François Mitterrand a résolument opté (heureusement) pour une politique qui a limité fortement l’inflation (ce fut une réussite à saluer), qui protège la monnaie et qu’il insère la France au cœur de la future Union Européenne créée à Maastricht avec l’euro.


Combattre l’inflation

Que reproche-t-on à cette loi de 1973 (qui a été complètement abrogée, soit dit en passant, par la loi n°93-980 du 4 août 1993 qui a rendu indépendante la Banque de France dans l’objectif de Maastricht et de l’euro), si ce n’est son principe de réalité ?

Il n’y a pas vraiment de surprise : tous les emprunts d’État émis en dessous des taux d’intérêt du marché (qui est international et donc difficilement maîtrisable) auraient entraîné de la création monétaire et donc un affaiblissement de la monnaie, et une poussée inflationniste qu’il faut au contraire juguler (elle a même atteint 14% dans les années 1970).

L’irresponsabilité des gouvernements à accepter le principe même du déficit en période ordinaire (qui peut se concevoir en cas de crise non planifiée) est ainsi bridée par l’existence de ces taux d’intérêt. Si les taux étaient quasi-nuls, les gouvernements auraient eu recours à plus de dettes pour renforcer leurs tentations clientélistes. C’est un peu ce qu’il s’est passé en Grèce lorsque le pays a adopté l’euro, réduisant leurs taux d’intérêt sur leurs dettes d’environ 15% à 5%. Au lieu d’en profiter pour assainir leurs finances, les gouvernements grecs en ont profité pour emprunter encore plus jusqu’à la crise de 2010.

Valéry Giscard d’Estaing s’en est expliqué sur son propre blog le 25 juillet 2008. Il était à l’époque le Ministre des Finances : « La réforme des statuts de la Banque de France (…) est une réforme moderne qui a transposé en France la pratique en vigueur dans tous les grands pays : il s’agissait à l’époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu’il soit émis par une entité privée ou publique. ».

Il a ajouté la raison essentielle : « La possibilité de prêt direct de la Banque de France au Trésor public a généré partout où il fut appliqué une situation d’inflation monétaire permanente. ».


Copier-coller de Wikipédia

Or, cette seconde phrase n’est jamais citée par ces internautes que j’ai évoqués au début de l’article, qui ne se contentent que de recopier une page Wikipédia qui ne manque pas de lacunes (comme souvent) et qui a l’audace d’embrayer (sans logique apparente) sur l’Emprunt Giscard : « Valéry Giscard d’Estaing met en place l’Emprunt Giscard, emprunt national à un taux de 7% qui sera particulièrement coûteux pour la France puisque pour 7,5 milliards de francs empruntés pour 15 ans, l’État dut rembourser (en intérêts et capital) plus de 90 milliards de francs. » (je cite Wikipédia tout en corrigeant quand même les fautes d’orthographe).

Sous réserve que ces propres informations soient exactes, elles sont présentées de façon particulièrement de mauvaise foi puisque toute personne qui a contracté un prêt immobilier par exemple, ou un autre type de prêt à long terme, sait très bien que les intérêts sont toujours très coûteux et peuvent facilement multiplier le montant du capital. L’indexation sur le cours de l’or qui, en 1973, avait une croissance moindre que l’inflation et qui a grimpé plus vite à la fin des années 1970 n’a contribué que pour 20% au coût final de l’emprunt.

Là où la mauvaise foi est patente, c’est que le taux de 7% fut finalement assez faible quand l’inflation a atteint, pendant cette période de quinze ans, jusqu’à 14% ! En clair, ceux qui ont prêté l’argent ont perdu le différentiel ! Cette condition était donc, bien au contraire, un bon paramètre pour l’État, et par ricochet, pour les contribuables français.

De toute façon, la décision d’un grand emprunt est toujours politique et volontariste. Il a pour but de relancer certains secteurs.


Tirs groupés contre une loi

Reprenons l’ensemble donc : on conteste cette loi devenue la SEULE explication des déficits publics actuels. Pourtant, comme dans chaque ménage, il y avait une solution très simple pour éviter de payer tant d’intérêts : c’est de ne pas faire de déficits publics, sauf temps de crise. Or, crise ou prospérité, les déficits n’ont cessé de croître comme solution de facilité (j’y reviendrai) alors que le sens des responsabilités pour les générations futures imposait de s’occuper de ce problème crucial le plus rapidement possible (le candidat François Bayrou en 2007 avait insisté sur ce sujet, qui, évidemment, ne fait pas rêver les foules).

C’est un peu comme si l'on condamnait des médicaments contre le cancer parce qui ne guérissent pas le cancer alors qu’au minimum, ils l’accompagnent et en réduisent les effets.


Tirs groupés contre deux grands hommes d’État

Depuis qu’ils ont "découvert" cette loi du 3 janvier 1973 (notons qu’aucune loi n’a jamais été cachée et est dans le domaine public dès sa parution au Journal officiel), certains internautes pour qui il faut un coupable s’acharnent un peu sottement sur les personnes signataires de cette loi, à savoir le Président Georges Pompidou et son successeur, le Président Giscard d’Estaing (en omettant d’ailleurs le Premier Ministre Pierre Messmer).

En oubliant que ces personnalités ont, comme leur illustre prédécesseur et leurs moins exceptionnels successeurs, apporté une pierre décisive dans la construction européenne qui a fini par créer la monnaie unique et surtout, qui a permis d’obtenir pour nos dettes souveraines un taux d’intérêt bien plus faible que celui qu’on aurait obtenu hors de la zone euro. D’ailleurs, Pompidou voyait la monnaie unique comme l’aboutissement logique et à long terme de la Communauté économique européenne et Giscard d’Estaing a créé le Système monétaire européen pour réduire les fluctuations entre les monnaies européennes dans l’optique d’une stabilité des taux de change.


Toujours les mêmes rengaines !

Évidemment, en se focalisant sur cette loi, qui n’est qu’une réforme du fonctionnement de la Banque de France (celle de 1993 est d’une envergure bien plus grande), on se permet de dénoncer pêle-mêle les banquiers (rappelons que Pompidou a commencé à servir De Gaulle dix ans AVANT son court passage chez Rothschild), la construction européenne (qui, au contraire, a atténué de façon exemplaire la crise de 2008), le "lobby de la finance internationale", et plus généralement, avec un vocabulaire très célinien, les banksters… Rien de nouveau depuis 1938 ! On applique en fait tranquillement la théorie du complot (c’est Rothschild qui tirerait les ficelles !).

Alors, que répondre à ceux qui voient rouge avec près de quarante ans de retard ? J'aimerais bien savoir comment ils feraient pour proposer des budgets qui ne soient pas déficitaires. Comme le disait récemment François Fillon, le meilleur moyen de combattre les taux d’intérêt, c’est de ne pas emprunter.


Père Noël et cauchemar

En résumé, il est stupide d’attaquer la loi de 1973 qui a de toute façon été abrogée depuis près de vingt ans ! (la loi de 1973 n’est donc plus applicable). Cette loi n’interdisait pas le recours à l’emprunt auprès de la Banque de France (voir l’article 19) mais encadrait plus sérieusement les conditions en favorisant le développement d’un marché obligataire qui avait un intérêt économique par la mise en concurrence. Cette loi, adoptée quelques mois avant le premier choc pétrolier, a évité une envolée de l’inflation (déjà élevée) en en compensant les effets.

Rappelez-vous : la crise de 1929 a engendré beaucoup d’inflation qui n’a finalement abouti qu’à exacerber les sentiments les plus vils de repli sur soi. Ceux qui soufflent sur les braises ne font que renforcer cette tendance (d’ailleurs, est-ce vraiment un hasard si ceux qui pourchassent a priori les étrangers et insufflent la xénophobie sont pour le rasage gratis ?).

Évitons de croire au Père Noël : les consommateurs français payeraient bien plus cher avec l’inflation l’irresponsabilité de ceux qui veulent des taux nuls pour les dettes de l’État.

Mais c’est le ressort de toute démagogie de vouloir faire des voix sur des idées un peu trop… simplistes.

Heureusement, elles sont encore loin d’être majoritaires et n'ont jamais représenté plus d'un quart de l'électorat, exactement : 20,3% le 22 avril 2007 (présidentielle), 13,6% le 10 juin 2007 (législatives), 25,5% le 7 juin 2009 (européennes) et 21,6% le 20 mars 2010 (régionales) si l'on totalise l'ensemble des formations dont les leaders rabâchent cette démagogie à longueur de tribunes.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (6 juillet 2011)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Georges Pompidou.
Les EuroBonds.

Démagogie 2.0.

Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 (texte intégral).

Blog de Valéry Giscard d’Estaing.

La dette dans les rêves…

Documents joints à cet article

Loi du 3 janvier 1973 : on rase gratis ! Loi du 3 janvier 1973 : on rase gratis !

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176 réactions à cet article    


  • jako jako 6 juillet 2011 10:04

    Maastricht (les « accords »... entre quelques-uns), ceux du gat ont complété cette loi pour rendre notre pays pieds et poings liés face à la finance , sans oublier la fameuse constitution rejetée puis remise qui constitue la pierre tombale.
    C’est indéfendable


    • Kalki Kalki 6 juillet 2011 10:17

      Malgrès toute votre pyramide illusoire, votre déchéance intellectuel et morale : très humaine

      le fric, l’argent, l’économie ca n’existe plus a l’avenir

      et vous êtes bien embétté

      est ce qu’on tue tout le monde ou pas ?

      je ne crois pas que vous soyez assez morale, pour avoir un BON JUGEMENT


    • jako jako 6 juillet 2011 10:21

      kalki tu es vraiment bizarre, je ne comprends rien à ce que tu dis smiley


    • Kalki Kalki 6 juillet 2011 10:23

      Quand tout est fait par des machines y compris le tertiaire l’économie les décisions politique et militaire, le spectacle

      et bien tu peux aller sucer qui tu veux petit gars
      tu sera a la même hauteur que les autres

      Ceci est une vérité qui te sautera aux yeux avec des dents acérés


    • jako jako 6 juillet 2011 10:26

      Sur qu’avec le verbe sucer, je vais mieux comprendre, smiley


    • Kalki Kalki 6 juillet 2011 11:45

      On a du mal avec des comparasions SCIENTIFIQUES ? très scientifiques et très journalistiques très pleine de vérités pour une fois ?

      Un capitaliste est un SINGE, avec un ego, et il croit comprendre l’économie mais en fait NON : ca reste un SINGE dans une société pyramidale de SINGES

    • djanel Le viking- djanel Le viking- 6 juillet 2011 20:03

      kalki est un crétin.


      Comme tout crétin, il trouve la preuve de ce qu’il affirme dans sa propre ou dégueulasse expérience en plus comme tout paranoïaque il se voit agir ce qui lui permet d’apprécier la hauteur de ses jugements avec un concept spatial comme celui-ci : « tu peux aller sucer qui tu veux petit gars, tu sera a la même hauteur que les autres »


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 7 juillet 2011 00:28

      @ Jako 


      Résumons le pensée de l’auteur. Si l’État qui est la véritable crédibilité sur laquelle repose la monnaie ne paye pas un droit de cuisse aux financiers pour assurer son financement, il y aurait plus d’argent pour les autres, ceux qui ont encore des besoins et qui, en dépensant pour les satisfaire, peuvent augmenter la demande, faire créer des emplois et dynamiser l’économie.

      Hélas, ce faisant, ils pourraient faire monter les prix et creer une inflation, diminuant la valeurs de la monnaie que les riches ont thésaurisée. On aurait une redistribution plus ou moins sérieuse de la richesse. 

      Si on donne l’argent aux riches, dont les besoins sont déja satisfaits, ils ne le dépensent pas mais thésaurisent davantage et maintiennent la valeur de leur pécule. Impeccable, J’ai déjà expliqué cette stratégie il y a environ quinze ans.

      Je ne diffère de l’auteur que sur deux (2) points 

      1) tout cet argent pour rire qu’on a donné aux riches sans crainte d’inflation s’est accumulé et ne représente plus aucune valeur : c’est la crise financière que nous vivons et qui va détruire notre société, peut-être notre civilisation.




      2) Cette façon de garder las pauvres pauvres pour enrichir davantage les riches est une infamie. j’espère vivre assez longtemps pour en voir les responsables pendus.

       Pierre JC Allard

       



    • jako jako 7 juillet 2011 09:01

      Mr Allard 1000% d’accord.
      Il y a aussi un nouvel élément apparut depuis peu d’année , ce sont les blackpool, c’est totalement diabolique.
      Le patron de l’AMF ( organisme de contrôle en France du marché boursier n’avait pas de mots assez dure pour qualifier ce bazard.


    • jpm jpm 6 juillet 2011 10:05

      Bonjour l´auteur, et merci pour ces rappels historiques. En effet le vrai probleme de la dette ce n´est pas tant la qualite du preteur (banque centrale ou banque privee) que ce qu´elle est censee financer. Alors les vrais responsables sont les politiques et les citoyens qui ont laisses ces gouvernements financer des deficits par la dette, reportant sur nos enfants le payement du train de vie de l´etat. Par ailleurs il faut reconnaitre que dans le domaine des deficits, les gouvernements de droite sont les champions, car ils suppriment allegrement les recettes que sont les impots payes par les plus riches... sans creer de nouvelles richesses. Du coup les economies d´impots des plus riches, placees dans des assurances vies ou des sicavs permettent d´acheter des emprunts d´etats permettant le financement des deficits et de la dette publique smiley


      • Kalki Kalki 6 juillet 2011 10:21

        Par ailleurs trouvez moi une seule personne qui travaille et qui pense ?

        C’est drole des singes qui tuent d’autres singes ca ne s’est jamais vu, on remarque que ces singes qui se croient en haut avec leur compte en banque sont incompétent mais qu’ils sont pret a tuer l’ensemble de la population, qu’ils croient inférieur

        mais qui est pourtant beaucoup plus compétente


      • jpm jpm 6 juillet 2011 10:50

        Il se trouve que je travaille encore un peu... et que mon travail consiste a penser ce que des mahcines ou plutot des programmes devront executer... Alors pas de probleme Kalki, je veux bien laisser ma place a d´autre machines qui feront cela a ma place et rester en vacances toute l´annee smiley


      • Kalki Kalki 6 juillet 2011 11:08

        oui , je sais, mais il faut le répeter encore et encore et encore et encore

        et encore

        la pyramide n’existe plus

        le pouvoir politique et économique n’existe plus

        la suprématie des fous de la nef des fous n’existe plus

        ils sont également remplacés


      • jpm jpm 6 juillet 2011 12:09

        Maintenant Kalki, la question que je me pose puisque les machines prendront notre place et notre travail, payeront elles aussi la dette laissees par les hommes smiley

        Plus serieusement je preferais vos interventions lorsque vous defendez le Revenu Universel... vous donniez dailleurs de tres bons liens.

        Cordialement. 


      • Kalki Kalki 6 juillet 2011 12:15

        mec tu ne sais pas ou en est la technologie ... comme tous les français

        trouve moi une SEULE personne qui travaille : j’attend toujours !

        alors

        le revenu de vie seul n’est pas la solution : c’est une illusion si il n’y a pas de prise de conscience politique


      • jpm jpm 6 juillet 2011 12:26

        Je croyais t´avoir repondu Kalki... en te citant mon cas personnel... mais bon je ne crois pas que les machines pourront tout remplacer... et je ne l´espere pas non plus. Alors je prefere encore etre soigne par une charmante infirmiere que par un robot.

        Maintenant pour ce qui est de la technologie... je veux bien qu´elle soit tres avancee... mais curieusement pour aller netoyer les centrales nucleaires endommagees... dans un pays soi disant tres en avance, on envoie encore des bonhommes smiley

        Apres, je suis daccord que le revenu de vie seul n’est pas la solution... mais ca serait quand meme une belle avancee sur le plan social et humain.

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Allocation_universelle


      • Kalki Kalki 6 juillet 2011 12:36

        Tu te rappelles du fonctionnement d’un processeur ? ca va jusque là ? et de la loi de moore ( oh bien entendu , il faut aussi expliquer qu’il n’y a pas que les processeurs normaux )

        Tu vois que une ia forte, une conscience artificielle sera crée FORCEMENT ... ca va jusque là ?

        tu vois que sa vitesse d’execution ne sera pas à la vitesse du ciboulot humain ... ca va jusque là ?

        et que ca a s’accélérer

        et que rien ne peux l’arretter , le controler

        on ne controlle pas une intelligence

        ... ca va jusque là ?

        quand cette conscience ( ... ca va jusque là ? oui une conscience dans autre chose qu’un cerveau humain biologique de merde ) ... ca va jusque là ?

        vit une vie en une minute ( ... ca va jusque là ? )

        d’après toi que se passe t’il ?


      • Kalki Kalki 6 juillet 2011 12:39

        Ca tu vois je pense pas que tu y as pensé comme tous ces gens ( on doit pas être beaucoup a avoir compris )

        On reste pas au gentil robot ( mon gars ) ...


      • jpm jpm 6 juillet 2011 12:44

        En gros je connais une chose qui marche bien, quand ca bugge trop j´appuie sur le bouton Reboot smiley)

        Miaintenant tes histoires de sciences fiction c´est sympa... mais ca regle pas les problemes de ceux qui sont au chomdu... ou qui sont deja dans la rue. Alors en attendant de voir debarquer ta super intelligence... qui restera programmee par des humains... il serait temps de s´occupper de ces memes humains... ou de leurs freres... car les programmeurs ne sont pas forcement les plus a plaindre smiley


      • Kalki Kalki 6 juillet 2011 12:49

        NOn mon gars : ce n’est plus un programme

        quelque chose qui sait analyser, qui sait créer, apprendre et faire de la science ( tout ca on peut le faire sans conscience, va voir sur mon blog : MON GARS SCIENTIFIQUE DE FRANCE)

        et surtout PRENDRE des décisions et penser seul , et mutter

        ca n’est plus un programme, ca n’est pas une programmation

        CA VIT

        tu parles des chomdus, j’en parles tu veux des solutions : tiens vas y : fait ce que tu veux , vas y ... que de la gueule de toute manière


      • Kalki Kalki 6 juillet 2011 12:53

        ce sera soit crée a partir en partie d’un cerveau humain, ou peut être avec des briques de programmation ...

        1) mais toi tu ne sais pas définir la conscience
        2) c’est surfait : c’est pas si complexe , mais les humains ne l’utilisent PAS

        Mais c’est inévitable : des gens vont essayer d’uploader leur conscience, ou de recréer leur personnalité ...

        et la machine court plus vite, et ira toujours plus vite ....

        et ...

        vous ne comprenez pas : ca tomber sur votre nez


      • jpm jpm 6 juillet 2011 12:57

        Bon alors on fait quoi... on rejoue le film terminator smiley Bon serieusement, si ton truc a de bonnes idees pour resoudre les problemes des humains (sans les exterminer) il faut voir.

        En attendant, je continuerais a penser a ce que ces braves petits programmes pourront faire faire a ces braves petites machines... et si elles deconnent trop... hop je coupe le courrant :p


      • sisyphe sisyphe 6 juillet 2011 13:01

        Par jpm (xxx.xxx.xxx.37) 6 juillet 10:05

        Bonjour l´auteur, et merci pour ces rappels historiques. En effet le vrai probleme de la dette ce n´est pas tant la qualite du preteur (banque centrale ou banque privee)


        Ben voyons.... 

        Sauf que ce n’est pas un problème de « qualité » ; mais d’INTERET tête d’oeuf ! 

        Les états empruntaient à leur banque centrale SANS INTERET, et ils n’étaient pas endettés, alors qu’ils sont, depuis 1973, obligés d’emprunter aux banques privées AVEC INTERETS ; et TOUTE la dette vient de là, et nulle part ailleurs. 

        Alors, comme vous le savez aussi bien que quiconque, de deux hypothèses : 

        - soit vous nous prenez pour des cons 

        - soit vous êtes un des salopards qui en profitent

        soit les deux en même temps. 

        La réponse est, de toutes façons, dans la question. 


      • jpm jpm 6 juillet 2011 13:09

        J´adore votre facon d´argumenter... Je veux bien etre une tete d´oeuf, mais encore une fois la dette provient dabord des deficits... sans deficits pas besoin d´emprunter et donc pas d´interets. Maintenant evidemment on peut preferer un systeme ou l´etat utilise l´inflation pour regler ses deficits... mais au bout du compte... ce seront encore les petites gens qui trinqueront.

        Personnellement mon point de vue est qu´il vaudrait toujours mieux eviter d´emprunter pour boucler ses budgets et que donc, il faut augmenter les impots payes par les plus riches pour compenser les depenses. Curieusement c´est tout le contraire que nous avons connu ces 20 dernieres annees... permettant a la dette de s´envoler et aux riches de profitter. 


      • jpm jpm 6 juillet 2011 13:19

        Sisyphe, pour repondre a vos dernieres questions, oui d´apres votre definition, je suis un salopard qui en profitte car j´ai des assurances vie et des sicav et aussi j´ai vu le montant de mes impots fortement diminuer ces dernieres annees... mais cela ne veut pas dire que je cautionne ce systeme. Cela me perment donc d´en parler en toutes connaissances de cause. J´espere dailleurs pour vous, enfin surtout pour votre conscience, que vous n´avez rien sur votre livret, ni aucun placement en assurance vie. 

        Je tiens aussi a preciser qu´une partie de la dette est egalement detenue par les organismes qui gerent nos retraites... ce qui rend tout le monde plus ou moins complice.

        Serieusement, ce n´est pas en lancant des anathemes que vous allez regler le probleme. En attendant la dette augmente... et les riches applaudissent.


      • sisyphe sisyphe 6 juillet 2011 13:23

        Par jpm (xxx.xxx.xxx.37) 6 juillet 13:09

        J´adore votre facon d´argumenter... Je veux bien etre une tete d´oeuf, mais encore une fois la dette provient dabord des deficits.


        NON parce que les déficits, pour les états, sont nécessaires ; ils proviennent d’investissements à long terme, nécessaires pour les états, et que, jusqu’à 1973, ils pouvaient rembourser, PARCE QU’IL N’Y AVAIT PAS D’INTERETS. 

        L’argent remboursé par les états depuis 1973 ne représentent que les INTERETS de la dette ; sans ces intérêts scélératement mis en place par ces lois, les états n’auraient, à l’heure actuelle, PAS DE DETTE ! 

        . sans deficits pas besoin d´emprunter et donc pas d´interets. Maintenant evidemment on peut preferer un systeme ou l´etat utilise l´inflation pour regler ses deficits... mais au bout du compte... ce seront encore les petites gens qui trinqueront. 

        FAUX. L’inflation est surtout préjudiciable à l’argent improductif, aux spéculations, aux dettes ; puisque, pour les citoyens, les salaires sont indexés sur l’inflation. 

        Vous n’êtes pas qu’un crâne d’oeuf ; vous êtes également un MENTEUR. 


      • sisyphe sisyphe 6 juillet 2011 13:26

        Pour mémoire, la dette FRANÇAISE est détenue par 3 pays : les Iles Caïman, le Luxembourg, et .... la Grande-Bretagne ; soit 2 paradis fiscaux,... et un quasi-paradis fiscal ; pas par les petits SICAV des petits citoyens, mais bien par les mafias financières, qui placent leur argent dans des places fortes à l’abri des lois. 


        Une véritable entreprise de rackett à l’échelle internationale. 

      • jpm jpm 6 juillet 2011 13:35

        J´adore discuter avec vous Sisyphe... mais je vais devoir vous laisser a vos certitudes car j´ai un peu de travail a terminer (n´en deplaise a Kalki).

        Je tiens juste a preciser qu´il est legitime d´emprunter pour financer des projets d´avenir, comme la construction d´un pont ou d´un hopital... mais beaucoup moins pour cloturer un budget de fonctionnement defecitaire... ou pire pour rembourser les interets des dettes passees. Cela veut dire que vous etes dans la spirale infernale du sur-endettement et que vous vivez au dessus de vos moyens (les moyens pour un etat sont les impots). Ce qui est valable pour les particuliers l´est egalement pour les etats. Evidemment, dans votre modele, les etats auraient le droit de tricher en faisant jouer la planche a billets... et en se servant de l´inflation pour couvrir leurs depenses non financees. Encore une fois, je ne suis pas persuade que cela soit mieux...


      • Robert GIL ROBERT GIL 6 juillet 2011 13:50

        le phenomeme de la dette, Marx avait deja tres bien etudier la question :

        http://2ccr.unblog.fr/2011/01/07/la-dette-publique-et-la-bancocratie/


      • Pie 3,14 6 juillet 2011 14:00

        A Sysiphe,

        Ce que vous dites est faux.

        Les Etats ont toujours emprunté sur le marché financier et ce bien avant 1973 ( les bons du Trésor américains avaient déjà la cote), La loi de 1973 n’empêche pas la Banque de France de l’époque de racheter les titres de dette ce qui revient à financer la dette sans intérêts visibles mais avec l’inflation.

        Emprunter à une banque centrale (étatisée) revient à se prêter de l’argent à soi-même en faisant marcher la planche à billet. Le coût de l’empunt se paie par de l’inflation. C’est un jeu dont il ne faut pas abuser sous peine de déstabilisation économique qui peut se révéler catastrophique. Cela dit, la banque centrale européenne l’a fait il y a peu en rachetant des titres de dette.

        Emprunter auprès des épargnants, si possible nationaux est un système beaucoup plus sain pour l’Etat.

        Vous vous trompez de combat. Le problème n’est pas dans les modalités de l’endettement dont les ressorts n’ont pas beaucoup variés depuis des siècles mais dans les causes de l’endettement.

        L’Etat ne fonctionne pas comme un ménage, il est normal qu’il soit endetté si cela traduit des investissements qui dans l’avenir génèreront des recettes.
        Contrairement à ce qui est souvent dit, c’est la droite qui gère le plus mal les finances de l’Etat. La dette explose sous Balladur (93/95) et depuis 2002. L’Etat limite ses recettes par des cadeaux fiscaux, s’endette justifiant ainsi les coupes sombres dans le secteur public tout en enrichissant les privilégiés.
        La dette est aujourd’hui énorme, le sujet n’est pas la loi de 1973 mais quelle réforme fiscale, comment financer le secteur public et la redistribution tout en réduisant la dette ?


      • sisyphe sisyphe 6 juillet 2011 14:07
        jpm (xxx.xxx.xxx.37) 6 juillet 13:35


        Je tiens juste a preciser qu´il est legitime d´emprunter pour financer des projets d´avenir, comme la construction d´un pont ou d´un hopital... mais beaucoup moins pour cloturer un budget de fonctionnement defecitaire... ou pire pour rembourser les interets des dettes passees. 

        Eh bien ; vous voilà rendu à l’évidence ; effectivement, il n’est aucunement légitime d’emprunter pour « rembourser les intérêts des dettes passées » ! 

        Supprimons donc les intérêts de cette dette, et nous l’aurions déjà remboursée.

        Les intérêts liés aux dettes des états sont, effectivement, totalement illégitimes ; puisque l’état pourrait emprunter aux Banques Centrales SANS INTÉRÊT, comme ça se faisait avant ces lois scélérates, et que les états n’avaient pas de dette. 

        Réforme monétaire, nouveau Bretton Woods, nouveau Glass-Steagall Act ; redonnons aux états le droit de création monétaire, et supprimons le aux mafias financières, et le problème des dettes sera réglé. 

        CQFD. 


      • Guilhem 6 juillet 2011 14:33

        @sisyphe

        Bonjour,

        Vous pouvez m’indiquer vos sources pour ces pays ça m’intéresse (voir article denisto) ?


      • jpm jpm 6 juillet 2011 15:27

        Merci Pie 3,14 pour votre intervention qui resume assez bien ma position. Effectivement il est normal qu´un etat emprunte pour des investissements qui genereront des recettes (ou des services) dans l´avenir. Mais je maintiens que c´est comme pour un particulier qui s´endette pour acheter son logement, il espere economiser le montant de son loyer... et pour cela il est pret a payer des interets a son preteur. Parfois dailleurs, ce meme particulier qui s´endette sur 20 a 30 annees, eu mieux fait se rester locataire... et d´enrichir son proprietaire plutot que son banquier... mais cela est un autre debat.

        Sinon pour en revenir donc a l´etat... il me semble normal que comme un particulier il rembourse ses dettes un jour... et pour cela evidemment il faudrait commencer par eviter de continuellement en ajouter de nouvelles et donc eviter de creuser continuellement les deficits... en espererant que les generations a venir payeront. Pour cela le plus simple, mais visiblement pas le plus populaire, c´est de monter les impots.

        Bien sur on peut aussi decreter qu´on ne payera pas les interets... et qu´on ne respectera pas les contrats signes... mais alors il faudra avoir les reins encore plus solides... car plus personne ne voudra vous preter pour financer vos prochains deficits.


      • Abondance 22 octobre 2011 14:36
        Bonjour, 

        Il y a un vrai problème dans la pensée de l’auteur et la votre qui bien que vous êtes de bonne foi vous emprisonne selon moi dans une logique fausse. Pour résumer :
        Ancien processus : Emprunt de l’état à lui même = création monétaire = inflation = pas bien..
        (entre parenthèse, les méfaits de l’inflation ne sont pas pour les petites gens si on maintient l’indexation des salaires comme c’était le cas jusqu’en 1983.. mais passons.)
        Nouveau processus : Emprunt de l’état aux banques privés = création monétaire par les banques privés (+ intérêt ! ) = inflation = pas bien ..

        Dans votre raisonnement tout montre que vous pensez que l’argent emprunté aux banques privés est de l’argent qui préexiste à l’emprunt (venant par exemple des déposants) mais tel n’est pas le cas. Donc si votre problème est l’inflation (ce qui n’est pas le mien), défendre un système qui ne fait que transmettre un processus de création monétaire (que vous jugez mauvais par essence puisqu’inflationniste) du pouvoir publique au pouvoir privé ne règle en rien le problème..

        Pour être cohérent dans votre pensée, vous devriez alors soutenir que ni des banques publiques ni des banques privées ne devrait pouvoir créer de la monnaie pour financer le crédit, et là on avance...
        Mais alors si on ne peut plus créer de monnaie en contrepartie d’une dette, ca veut dire qu’on ne peut plus créer de monnaie du tout ! (c’est le seul moyen qu’on s’autorise actuellement, il existe pourtant des alternatives.. ) La masse monétaire qui circule est en très grande majorité issue de dettes (environ 90% il me semble). Ainsi, la monnaie que vous utilisez est la promesse futur d’un emprunteur de créer concrètement la valeur qu’elle représente. C’est le système actuel, on peut le critiquer et il existe des alternatives mais soutenir que ce système avec tous ces défauts doivent être controlé par des intérêts privés pour le bien de tous n’a pas de sens (a part que ca nous coute plus cher..) . Qu’il soit privé ou public, les défauts persistent. Alors oui, le système est quelque peu différent lorsqu’il est privé puisque s’ajoute des intérêts (qui n’existent pas dans la masse monétaire au moment de l’emprunt et qui seront créer par d’autres emprunts avec intérêt qui eux même seront créer par d’autres emprunt avec intérêt ... )
         Tout d’abord, ces intérêts n’ont lieu d’être que s’il y a un risque de faillite ET que cette faillite est effectivement épongé par la banque. Si l’une des deux propositions n’est pas satisfaite l’intérêt est illégitime !

        -Premièrement, si le risque de faillite est inexistant, étant donné que le crédit se fait par création monétaire, il n’y a pas de privation du montant pour le prêteur (justification de l’intérêt quand celui ci se fait sur de l’argent existant), donc le prêteur ne mérite pas de compensation à mesure du montant prêter. Tout au plus a-t-il droit à une participation à ses frais de fonctionnement, une sorte d’honoraire sans lien avec le montant du crédit. Exemple de l’inexistence du risque de non remboursement : quand l’europe met en place le MES , mécanisme qui garantie que tout emprunt d’état sera rembourser par la participation de l’ensemble des états avec levée de fond en 7 jours sans que les états ne puissent remettre en question la décision ni même attaquer en justice le MES, le risque de non remboursement devient pratiquement nul (a moins que les état d’europe tous ensemble fassent faillite...) et donc l’intérêt devient parfaitement illégitime et devient un impôt privé. 

        -Deuxièmement, et on atteint le summum de la perversité du système actuel de création monétaire privé, si la banque qui créé la monnaie n’a pas les fonds propres nécessaire pour éponger la dette en cas de non remboursement (de faillite de l’état concerné), elle ne mérite pas non plus de toucher un intérêt, puisque l’intérêt dans le cas de la création monétaire peut être vu comme une assurance en cas de faillite. Tout se passe comme si vous cotisiez à l’assurance de votre voiture (intérêt des banques) et qu’au moment ou vous avez un accident (faillite d’un état), votre assurance (la banque) vous dit qu’elle ne dispose des fonds propres nécessaires (compte de la banque à la BCE) au remboursement de votre véhicule (éponge de la dette par la banque, si ce n’est pas la banque qui le fait c’est l’ensemble des possesseurs de la monnaie qui le font de fait par l’inflation puisque la monnaie non remboursée n’est pas détruite)... La société d’assurance (la banque) se retrouvant face aux usagers mécontents leurs propose alors de la recapitaliser (recapitalisation des banques par les contribuables) afin qu’elle puisse faire face aux remboursement des véhicules accidentés.. Donc aujourd’hui le système de création monétaire privé que peu de gens comprennent arrive au limite de sa perversité intrinsèque.

         Alors oui on peut balayer la réalité facilement en disant que l’état n’a qu’a pas s’endetter.. mais malheureusement il a continué à le faire (volontairement, par insouciance, par habitude...) et il ne fait maitnenant que payer le prix de ces endettements passés. Aujourd’hui l’état ne s’endette que pour rembourser les intérêts privés cumulés illégitimes (si pas de risque de faillite et si pas de possibilité pour le prêteur d’éponger la dette en cas de faillite) d’un montant de plus de 1300 milliards d’euros d’intérêts ( pas loin de la dette de la france, amusant non ? ) participant ainsi à de la création monétaire et donc à de l’inflation. Mais alors si on revient sur l’inflation. L’inflation est un transfert de richesse, si l’état participe à créer de la monnaie en empruntant pour rembourser des intérêts privés, le transfert de la richesse se fait de tout le monde vers les banques. Si l’état s’emprunte à lui même sans intérêt, il créé là encore de la monnaie et le transfert de richesse se fait de tout le monde vers l’état mais comme il ne se paie pas d’intérêt à lui même, il ne créé pas la monnaie nécessaire au remboursement de ces emprunts. Mais alors comment apeller l’action qui consiste pour l’état à prendre de l’argent à l’ensemble de sa population... ? L’impôt. Le financement du déficit de l’état par de la création monétaire n’est rien de plus qu’un impôt qui permet de réajuster les comptes publique. Le problème de cet impôt c’est que c’est un impôt sur la possession d’argent. En effet, il ne touche que les personnes qui disposent de réserve d’argent, donc les épargnants. Un état qui emploie de manière importante cet impôt sur l’argent pousse donc les gens à consommer et à investir plutôt qu’à épargner. Mais alors vous allez me dire que c’est injuste pour le petit épargnant et vous avez raison si on ne s’en tient qu’à l’impact direct d’un tel mécanisme. Mais le petit épargnant n’est impacté qu’à la proportion de ce que cette épargne représente par rapport à son revenu global. Or lorsqu’un petit épargnant épargne 30% de son salaire, un gros épargnant avec un gros salaire épargne un pourcentage beaucoup plus élevé ! L’inflation touche donc en priorité les personnes qui épargnent beaucoup en proportion de leur salaire, donc les plus riches. On peut tenir le raisonnement inverse sur la TVA, la TVA touche principalement les pauvres puisque la proportion de leurs revenus qui va à la consommation est beaucoup plus élevé que pour les plus riches qui eux épargnent... Donc le mécanisme de création monétaire par l’état n’est rien de plus qu’un impôt sur l’épargne au même titre que la TVA est un impôt sur la consommation. Si ce mécanisme est réalisé par les banques privés avec intérêt, le mécanisme s’inverse puisque l’état pompe l’épargne pour reverser des intérêts aux banques qui les reversent en dividendes à ces actionnaires qui sont principalement les épargnants les plus riches.. 
        De plus comme rien ne se perd tous se transforme même en matière monétaire, si faire de l’inflation par l’état revient à transférer la richesse des plus riches vers l’état qui fournit des services publics à tout le monde, le petit épargnant « pauvre » récoltera plus de l’état qu’il n’aura perdu en inflation tandis que le gros épargnant « riche » recevra moins de l’état que ce qu’il aura perdu en inflation.
         Le problème de cet impôt sur l’argent qui transfert la richesse des riches épargnant vers les pauvres consommateurs c’est qu’il ne se fait pas à masse monétaire constante. Les prix vont monter en conséquence, et les salaires devraient du même coup monter en conséquence pour que l’inflation n’est d’impact que sur l’épargne (le stock) et pas sur la répartition des richesse produites (la répartition des flux d’argent. Pour éviter de s’en remettre à la loi de l’offre et de la demande est s’assurer que tout fonctionne sans s’en remettre à des prières ou des incantations, le plus simple est d’indexer les salaires sur l’inflation (ce qui était le cas jusqu’à 1983 et qui est défendu par Maurice Allais prix nobel français d’économie). En indexant on ne perturbe pas la répartition des richesses produites et le seul effet de l’inflation n’est plus que renflouer les caisses de l’état avec un impôt instantané qui prélève là où l’épargne est la plus importante.

         
        Pour conclure, il faut penser système, une cause amène une conséquence qui est à nouveau la cause d’une autre conséquence qui impact la cause première.. Tant qu’on a pas fait la boucle, on a souvent rien compris. On n’explique pas un phénomène économique avec une cause et une conséquence, non seulement les conséquences sont multiples mais elles sont cycliques.



      • Robert GIL ROBERT GIL 6 juillet 2011 10:19

        je pense tout de meme que ça a un rapport avec l’endettement :

        http://2ccr.unblog.fr/2011/05/07/creation-dargent-et-endettement-public/

        ensuite un faut peut-etre etudier, sans sortit de l’euro la mise en place d’une monnaie nationale en parralelle :

        http://2ccr.unblog.fr/2011/03/13/une-monnaie-alternative-le-franc/


        • Yoann Yoann 6 juillet 2011 10:24

          Voir les 2 premiers commentaires sur le blog de VGE, tout est dit ....
          http://vge-europe.eu/index.php?post/2008/07/25/Reponse-de-VGE


          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 6 juillet 2011 11:01

            salut Yoann,

            un autre com intéressant du même blog de vge  : http://fr.wikipedia.org/wiki/Club_de_Paris


          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 6 juillet 2011 10:50

            « J’aimerais bien savoir comment ils feraient pour proposer des budgets qui ne soient pas déficitaires.  » les budgets sont déficitaires pour la bonne raison que l’intérêt sur la dette est le deuxième poste après l’éducation http://www.cndp.fr/stat-apprendre/comptes/etat/dette/dette_raisons3t.htm ...

            Faites le compte, sans ce trou de 55.000.000.000 d’euros annuel, c’est toujours ça en plus pour relancer l’emploi, la croissance sans y laisser les dents et autant pour permettre à Sarko de tenir toutes ses promesses de campagne http://bilan-promesses-sarkozy.aceboard.fr/


            • PhilVite PhilVite 6 juillet 2011 10:55

              Ben mon canard, si ça c’est pas une déclaration d’amour, j’y connais rien !

              Mais l’amour rend aveugle, c’est bien connu.


              • jluc 6 juillet 2011 10:59

                L’argument d’empêcher l’inflation est quand même très léger.

                Il n’y a qu’à regarder la courbe (en fin d’article) : même en diminuant l’emprunt, les intérêts à payer aux banques augmentent indéfiniment. En 2008 nous devions plus de 1300 milliards d’intérêts aux banques.

                Cette courbe parle d’elle-même : les intérêts deviennent toujours plus énormes depuis 1979. La perversion du système saute aux yeux.

                Aujourd’hui un petit français naît avec une dette de 18.000 euros d’intérêts à payer aux banksters, autant dire qu’il naît esclave. Tout ça pour qu’il n’y ait pas d’inflation en 1973. Terrible comme argument.

                Comme d’habitude pour que certains n’aient pas à subir de difficultés (inflation...) on s’arrange pour le faire payer aux autres. Trop facile.


                • Kalki Kalki 6 juillet 2011 11:12

                  bla bla bla bla vous comprenez l’absurde

                  plus personne ne travaille ...

                  et des riches ne veulent plus donner de quoi vivre aux autres

                  c’est pas plus compliqué que ca : le système économique est arbitraire

                  relisez l’articles comprenez dans quels mains sont les pouvoirs politiques et économiques

                  vous lcomprenez le mot arbitraire

                  « prout » voila de la création monétaire

                  prout en revoila

                  prout, voila des aides par ci par là aux riches


                • jluc 6 juillet 2011 11:29

                  Cette loi a donc effectivement favorisé l’essor d’un marché privé ou public d’obligations.

                  Yes ! super ! Yen a qui s’en mette plein les poches grâce à la loi ! Et moi je paye les interest de la dette ! merci Pompidou-Giscard et suivants...

                  Le compteur du jackpot ! Génial : le temps d’écrire ce post et 500.000 euros de plus ! (100% des gagnants ont joué)


                • sisyphe sisyphe 6 juillet 2011 13:29

                  Par jluc (xxx.xxx.xxx.214) 6 juillet 10:59

                  L’argument d’empêcher l’inflation est quand même très léger.


                  C’est d’ailleurs LE SEUL que peuvent utiliser ceux qui justifient le rackett mis en place par les mafias financières ; et, de plus, il est FAUX ; puisqu’’avant ces lois, il n’y avait pas plus d’inflation qu’il n’y en a aujourd’hui. 

                  De plus, chacun sait que l’inflation ne pénalise que les spéculateurs, et les usuriers ; pas l’économie réelle, puisque les prix, salaires, loyers, etc... sont toujours réévalués en fonction de l’inflation. , 


                • jpm jpm 6 juillet 2011 15:30

                  Je vous trouve bien optimiste pour penser que les salaires et les prix seront toujours indexes sur l´inflation... peut etre etes vous trop jeune pour avoir connu les periodes d´inflation et les difficiles negociations salariales de l´epoque.


                • Francis, agnotologue JL 6 juillet 2011 15:47

                  difficiles négociations salariales ? Mais il suffit d’indexer les salaires sur l’inflation ! Bougrement plus facile à faire que de distribuer un revenu sans travail à tout le monde ! D’ailleurs, la preuve, ça a déjà été fait ! http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-echelle-mobile-des-salaires-une-21211 


                  http://www.centpapiers.com/lechelle-mobile-des-salaires-en-france-une-revendication-oubliee-mais-necessaire/2977 (c’est le même article)

                  jpm, on vous a reconnu, avec votre carte du medef cachée dans votre poche !  smiley


                • Francis, agnotologue JL 6 juillet 2011 15:50

                  financer la désinformation coûte cher. Mais le medef a de l’argent, piqué sur le dos des travailleurs !

                  Puisque je suis là, j’en profite pour dire que le RU, le medef en rêve, mais jamais ils ne l’avoueront : il vaut mieux laisser des taupes et des imbéciles le réclamer.


                • jpm jpm 6 juillet 2011 15:58

                  Toujours la meme remarque, que fait on pour ceux qui ne sont pas salaries... ou pensiones et qui n´ont pas de revenus. On indexe aussi leur misere sur l´inflation smiley
                   
                  Serieusement on peut ne pas etre daccord sur les moyens... mais pourquoi toujours jeter l´anatheme sur ceux qui ne pensent pas comme vous.... JL vous ne savez rien de mes engagements personnels... mais au moins j´essaye de comprendre et de faire avancer les choses a mon petit niveau. Je ne vous cache pas que parfois, je souris, ou plutot je pleure, lorsque je lis certaines interventions pleines de bons sentiments... mais qui feront le bonheur des banquiers et des investisseurs du monde entier.
                   
                  Curieusement je m´etonne que personne ne propose de solutionner le probleme de la dette et des deficits par la hausses des impots... car pendant ce temps les compteurs tournent... et les riches continuent de profiter du systeme. Alors qui roule pour qui, c´est souvent difficile a dire... smiley




                • Francis, agnotologue JL 6 juillet 2011 16:07

                  « personne ne propose de solutionner le probleme de la dette et des deficits par la hausses des impots... » ???

                  Tartufe !!!

                  Ceux qui profitent des intérêts de la dette, ceux qui s’enrichissent en dormant, et topus les riches en général ont, en même temps que le système diabolique de la dette, mis en place toutes sortes de dispositifs pour échapper à l’impôt et faire en sorte que cet impôt ne repose que sur les classes moyennes et pauvres (les taxes) !

                  Les classes moyennes et inférieures ne peuvent évidement pas réclamer de payer plus de taxes et impôts, mais seullement que les riches paient davantage. Mais des gens comme vous , idiots ou hypocrites, pleunichent à loongueur de posts que « c’est pas possible, ça les ferait fuir », ou encore « ça ne suffirait pas » et autres fariboles idiotes.

                  Non jpm, vous ne me faites pas illusion : « La bêtise, mais aussi le mensonge, ne prennent un sens que traqués par une intelligence qui les pourchasse ». Merci Georges Perros.

                  Allez jpm, dites moi que vous avez du travail : c’est ce que vous faites quand vous voulez botter en touche : cf. votre pos à Sisyphe ici.

                   smiley


                • Francis, agnotologue JL 6 juillet 2011 16:10

                  au tartufe : les retraites, oui, sont uindexées sur l’inflation ! La valeur du point est régulièrement actualisée, même si c’est en trainant les pieds !

                  Ces banksters viennent désinformer sur l’inflation, maintenant qu’ils ont réussi à faire croire qu’il n’y en a plus. Sauf que bientôt, l’euro ne vaudra guère plus que ne valait le franc, mais chut, il ne faut pas le dire à la populace !

                   smiley


                • jpm jpm 6 juillet 2011 16:37

                  Mais JL, concernant le retour de la progressivite de l´impot et la suppression des niches fiscales qui ne profitent qu´aux riches, je suis pour et je ne cesse de l´ecrire depuis le debut. Nous sommes donc bien sur la meme longueur d´ondes... Je pense dailleurs sincerement qu´une partie du probleme de la dette est liee a des exonerations d´impots injustifiee pour les plus riches... et je sais de quoi je parle, car sans le vouloir, j´en ai largement profite ces dernieres annees.
                   
                  Je ne comprends donc pas votre acharnement contre moi... si ce n´est que je defends le projet de Revenu Universel qui vous revulse... pourtant ce meme projet est discute par une partie du front de gauche et le mouvement des verts. Ce n´est donc pas vraiment une revendication du Medef... car ils perdraient alors le pouvoir de la peur, tres utile pour forcer les ouvrier a accepter n´importe quoi.

                  Vous vous trompez donc de cible... et surtout vous etes parfois excessif dans vos propos.


                • Francis, agnotologue JL 6 juillet 2011 22:18

                  Le Revenu universel c’est le rêve des marchands du patronat et des oisifs ; c’est l’enfer des travailleurs.
                   
                  EELV n’est pas un parti de gauche. D’autre part, je doute que Mélenchon soit assez bête pour se laisser piéger par ces sirènes libérales, je devrais dire ce cheval de Troie libéral. Mais je peux me tromper. Auquel cas, je ne serai plus mélenchoniste : je ne suis lié à aucun parti.

                  Oui, je suis parfois excessif : la bêtise qui insiste me met hors de moi.


                • Game Over Game Over 6 juillet 2011 11:08

                  Revenons sur les faits : avant la loi de 73, la dette française est quasi nulle ; aujourd’hui elle se chiffre à environ 1 700 milliards d’€uros et représente le 2e poste de dépense de l’Etat français, après l’Education Nationale et avant la Défense !

                  Sur ces 1 700 milliards, le principal représente environ 150 milliards, le service de la dette (les intérêts) représente donc 90% de la dette publique. Cette dette qui ne fait que croître impose des politiques d’austérité qui se traduisent des restrictions budgétaires qui contractent l’économie, engendrent une baisse de qualité des services publics et la dissolution du patrimoine national.

                  La France paye actuellement 50 milliards d’intérêts par an soit 1 milliard d’Euros d’intérêts par semaine ! Cet argent serait sans doute mieux utilisé pour lutter contre la précarité sociale engendrée par une économie mondiale en crise plutôt que dans la poche d’une poignée de banquiers privés.

                  L’inflation n’est nuisible qu’aux investisseurs qui placent leur capital pour le faire fructifier ; par contre, elle permet aux emprunteurs d’alléger le poids de leur dette.
                  De plus, tant que les salaires sont indexés sur l’inflation, cela n’a aucune répercussion sur le pouvoir d’achat des acteurs économiques nationaux ; il faudra rester vigilent sur le fait qu’elle dynamise aussi les importations et défavorise les exportations.


                  • jef88 jef88 6 juillet 2011 11:17

                    Giscard et son pote Barre avaient trouvé un truc pour casser l’inflation.
                    D’ailleurs tous les pays les ont suivi.......

                    LA DELOCALISATION !!!!!!!!

                    Génial non ?

                    Bon ils n’avaient pas pensé au chomage .........................


                    • Robert GIL ROBERT GIL 6 juillet 2011 11:37

                      je te rassure, ils y avaient pensé : le chomage est une arme puissante entre les mains du patronat et des actionnaires !


                    • Sir Vladimir L.S Freak Sir Vladimir L.S Freak 6 juillet 2011 11:32

                      Je n’ai que des questions :

                      D’où viennent les intérêts dû aux banques par les états ? Quel est leur coût ? Qui ou quoi les « créent » ? De quel « travail » est-ce la valeur ?

                      Sachant que vous ne pouvez répondre à ces questions sans faire preuve de fourberie intellectuelle, ou d’immoralité, vous êtes assez intelligent pour savoir ce qu’il y a à penser de votre article. 


                      • Pie 3,14 6 juillet 2011 12:02

                        Les intérêts lors de n’importe quel emprunt financent deux choses : le coût d’immobilisation du capital qui est prêté, le risque encouru par celui qui avance l’argent.

                        Le taux est fonction de ces deux éléments que cela soit pour un ménage, une entreprise ou un état.


                      • Sir Vladimir L.S Freak Sir Vladimir L.S Freak 6 juillet 2011 15:27

                        Mais ce taux d’intérêt ne correspond à aucune création de « richesse » ? 


                      • jpm jpm 6 juillet 2011 15:45

                        Si bien sur il y a creation de richesses... celles crees par le projet de l´emprunteur. Sans le pret il ne peut pas mener a bien son projet (Construire un logement ou developper une idee ou une entreprise) et sans l´emprunt, le preteur ne sait pas quoi faire de son surplus d´argent. C´est donc une relation gagnant gagnant. Evidemment pour cela il faut que vous ayez emprunte pour creer ou developper quelque chose... car sinon ca risque de devenir dangereux pour votre preteur qui ne reverra pas son argent... et cessera d´etre votre banquier. Surtout ca risque d´etre une perte globale de richesses... car l´argent perdu ne pourra plus financer de nouveaux projets.


                      • Francis, agnotologue JL 6 juillet 2011 15:54

                        ce que jpm décrit, c’est le système capitaliste. Ce n’est pas le seul système qui permette aux hommes de créer des richesses, sans quoi nous ne serions pas là.

                        La vérité c’est que le système capitaliste a tué l’artisanant.


                      • jpm jpm 6 juillet 2011 16:03

                        Ce que je decris c´est le mode de financement du logement... car je connais peu de menages suffisamment riches pour financer leur habitation cash... et peu de philantropes pret a preter de l´argent sans contrepartie.

                        Apres on peut rever d´un monde meilleur... pourquoi pas... mais il ne faut pas se tromper sur la maniere dont marche le notre.


                      • rastapopulo rastapopulo 6 juillet 2011 20:53

                        - avec une monnaie électronique, rien n’est vraiment immobilisé.

                        - la création monétaire est privatisé puisque une sommes est prêté plusieurs fois sur base du 1° contrat, un autre est conclu et un autre et un autre ! Hors l’état ne bénéficie pas de ce système. 

                        - le taux d’intérêts n’empêche en rien l’inflation. Déjà le calcul de l’inflation a changé. Ce n’est plus la masse monétaire mais un panier de bien délocalisé en major parti !!! En plus ce n’est pas l’affecté d’un intérêts qui jugule l’inflation mais la pression a dépensé cette emprunt sur des investissements à long terme.

                        = l’inflation a habillement changé de définition, le marché est considéré comme une formule magique alors qu’il est manipulé par l’école anglosaxonne et l’état est contrait de s’occuper que de social puisqu’il ne peut pas emprunter à 0 % pour l’investissement.

                        En changeant le calcul de l’inflation, ceux qui refusent le débat peuvent jouer au cador.


                      • Francis, agnotologue JL 7 juillet 2011 08:10

                        De fait, j’ai été un peu vite : je ne remets pas en cause le capitalisme, mais le capitalisme sans limite, et en particulier l’industrie finacière. Ce qui est en cause ce ne sont pas les (pincipes des) banques de dépôt mais les (pincipes des) banques d’affaires.

                        Il ne faut pas compter sur ces tartufes défenseurs du capitalisme sans limite pour faire le distingo vu que ce sont ceux qui en tirent profit qui pratiquent cet amalgame, dans les esprits comme dans les faits.


                      • jpm jpm 7 juillet 2011 08:32

                        Jl, je suis tout a fait daccord avec vos propos... le capitalisme n´est pas le mal en soi... s´il est serieusement encadre par les etats et la loi. Par ailleurs les gains du systeme financier doivent etre taxes au taux progressif comme les autres revenus... ce qui n´est pas le cas actuellement.

                        Je suis moi meme pour la separation stricte entre banque de depots et banque d´affaires car il est inadmissible que des banques irresponsables prennent des risques inconsideres avec l´argent des deposants... risques qui doivent etre ensuite couverts par les etats pour eviter que le systeme s´ecroule. Tout cela serait peut etre acceptable... si l´etat pouvait effectivement prelever sa dime sur les benefices via une taxe sur les transactions ou les benefices financiers, mais en l´abscence de tels mechanisme de regulation... on constate une privatisation des benefices... et une nationalisation des pertes.

                        Le vrai probleme c´est que les etats, par la faiblesse de leurs dirigeants et leur incapacite a prelever l´impots, sont devenus debiteurs du systeme financier... et ont donc plus ou moins perdu leur independance smiley


                      • Francis, agnotologue JL 7 juillet 2011 09:20

                        jpm,

                        ce n’est pas de faiblesse dont il fauut parler mais de corruption. Ou plutôt, de trahison, et en l’occurence, de haute trahison.

                        Par ailleurs, qui dit corrompu dit corrupteur : qu’ils s’en aillent donc tous, corrompus et corrupteurs, et règlent leurs comptes entre eux, nous ne leur devons rien.

                        Ces gens sont en train de tuer les nations et pour le faire, sont en train de nous saigner à blanc. Il est plus que temps que les peuples se révoltent contre ces ignobles qui n’ont rien à proposer que la destruction du monde, puisque leur victoire sera fatalement une victoire à la Pyrrhus.


                      • Abondance 23 octobre 2011 15:19

                        D’ou viennent les intérêts dû aux banques par les états ? 

                        Ils ne viennent pas de l’immobilisation de l’argent ! C’est une vieille idée que cela qui est une véritable prison mentale pour quiconque essaye de comprendre le problème de l’endettement publique. Donc un peu de pédagogie s’impose :
                        Quand la banque prête de l’argent à un état (ou à un particulier), elle ne dispose pas de cette argent, elle le créé. Cette création monétaire répond tout de même à plusieurs règles :

                        1) La banque doit disposer d’une fraction du prêt en fond propre fixé par la BCE. C’est ce qu’on apelle le système de réserve fractionnaire. Le taux est de 1 pour 50 (fixé par la BCE), cela signifie que la banque peut créer puis prêter 50 euros à un client en possédant 1 euros sur son compte à la BCE.
                        2) Lorsque l’emprunteur rembourse l’argent, celui-ci est détruit !
                        3) Si l’emprunteur ne peut pas rembourser, la banque doit éponger la dette de l’emprunteur avec ses fonds propres (sur son compte à la BCE).

                        On comprend alors comment la banque justifie l’intérêt qu’elle percoit. Elle le justifie à la manière d’une société d’assurance. Puisque vous pouvez avoir un accident et que je m’engage à payer les réparations, je vous demande une cotisation à la hauteur du montant de l’accident potentiel.

                        Donc, j’insiste l’intérêt ne vient pas de l’immobilisation de l’argent puisque l’argent immobilisé est ridiculement faible au regarde du montant du prêt (1 pour 50 ! ). Il vient principalement du risque de non remboursement qui oblige la banque a ponctionner ses fonds propres et les détruire ! 
                        Ce qui me choque dès lors c’est que les banques continuent à percevoir des intérêts alors même que l’on ne laisse pas les états faire défauts en faisant participer tous les contribuables d’europe pour éviter le défaut. Cela est justifié par le fait que les banques n’ont pas les fonds propres suffisants pour faire fasse au défaut ( à cause de ce système de réserve fractionnaire de 1 pour 50 ! ) Donc, pourquoi les banques continuent-elle de percevoir des intérêts si le risque de faillite est supporté non pas par les banques mais par les contribuables d’europe (via le Mécanisme Européen de Stabilité qui ponctionnera automatiquement les états pour garantir les emprunts.. en moins de 7 jours ! )

                        C’EST DU RACKET !! Les banques empochent les intérêts en les reversant en dividendes aux actionnaires. En effet les profits records des banques durant les années de crise sont allé pour la plupart à la rémunération des actionnaires et non pas à la consolidation des fonds propres des banques pour faire face aux faillites.. Les actionnaires sont dans une logique d’après eux le déluge, il récupère un maximum de fric tout en précipitant leur banque à la faillite. Et une fois le fric est passé des comptes de l’entreprise aux comptes privés des actionnaires, plus personne n’ira leur réclamer, c’est une sorte de blanchiment d’argent légal !



                        Retour sur les réserves fractionnaires :
                        Ce système de réserve fractionnaire (avec un fort effet de levier ! ) se justifie par le fait que une faible partie de l’argent du crédit va effectivement être réclamé en monnaie banque centrale (en cash ! ).
                        Quand vous réclamez du cash (la monnaie BCE) à votre banque, elle va le réclamer à la banque centrale soit en retirant de l’argent de son compte BCE soit en l’empruntant à la BCE au taux fixé par la BCE.
                        Si un client d’une Banque A donne 1000euros en chèque ou par virement à un client d’une banque B. La banque A doit verser 1000euros de monnaie BCE et doit donc soit les retirer de son compte à la BCE soit les emprunter à la BCE (elle peut aussi l’emprunter à une banque).
                        Comme il y a des flux de A vers B aussi bien que de B vers A, les banques ne s’amusent pas à se faire des virements de monnaies banque centrale toute la journée mais se vire uniquement le bilan des flux. Ainsi si le flux d’argent de A vers B est identique à B vers A, les banques A et B n’ont pas besoin d’aller chercher de la monnaie banque centrale pour compenser le déséquilibre. C’est ce qu’on appelle le mécanisme de compensation.




                      • cathy30 cathy30 6 juillet 2011 11:41

                        comme c’est beau, on dirait du Fillon.

                        je vous conseille un troisième volet, comment les banques créées de l’argent à partir de rien.
                        Comme vous parlez de Messmer, je pourrais vous rappelez qu’après la loi de 73, il a voulu un passe droit pour emprunter certaines dépenses pour l’Etat. Cela a évidemment été refusé par les banques à qui nous devons allégeance à présent, peut-être n’a t-il pas tout compris, enfin je l’espère pour lui. Naïf, idiot ?


                        • Valparaiso Valparaiso 6 juillet 2011 11:47

                          Ca me parait en effet assez douteux de resortir cette loi pour expliquer tous nos malheurs.
                          J’y ai cru un moment mais je n’y crois plus. Je ne veux pas passer d’une propagande à une autre.
                          On peut penser au premier abord que la crise de la dette nous éclaire une loi vieille de 40 ans. J’ai plutot l’impression que l’on veut lire une loi de 1973 avec la grille de lecture de 2011.
                          J’ai étudié cette période pour mes mémoires de master il y a quelques années. Je me souviens plutot des pays de la CEE se faisant concurrence entre eux pour acceuillir des multinationales US. En pleine guerre économique et technologique.
                          Giscard et Pompidou pensait à l’inflation. Finalement Giscard l’a eu !
                          Et 40 ans plus tard la création monétaire virtuelle se fait malgré cette interdiction d’emprunter auprès de la banque de France.
                          Certe la France de Pompidou était faiblement endettée. Mais il fallait voir le retard sur l’Allemagne en terme d’équipement collectif, d’indfrastructure routière-autoroutière ou de télécommunication.(En 1973, le ministre de PTT déclare : « je m’engage à ce que d’ici la fin 1975, 50% des communications téléphoniques aboutissent ! » lu dans L’Express de l’époque. Pour ceux qui ont vécu l’époque, ils comprendront dans quel monde la France vivait à l’époque !)
                          Oui il faut se remettre dans le contexte de l’époque. Vu notre retard, la tentation de l’endettement allait de toute façon être très forte. Est venu s’ajouter la dessus les chocs pétroliers, peut etre manipulés, mais ça ce n’est pas la faute de Pompidou-Giscard.
                          Je ne voudrais pas passer pour leur défenseur, juste dire que les arguments faciles et rapides me font penser à une contre-propagande qui est toute de même une propagande...


                          • cathy30 cathy30 6 juillet 2011 11:54

                            Valparaiso
                            pouvez vous nous expliquer comment la dette a été multipliée par deux, depuis 2007 ?.


                          • Paolini Paolini 6 juillet 2011 13:14

                            Il y a certainement de la propagande des deux cotés, mais le simple bon sens montre que la création monétaire par l’émission de crédit doit être controlée par une administration indépendante à la fois de la voracité des marchés et de l’incompétence des politiques. 

                            « ... il faut se remettre dans le contexte de l’époque. »

                            Certe mais même à l’époque (1973) il y avait d’autres solutions.


                          • simir simir 6 juillet 2011 19:18

                            La france était peut être en retard en matière de Routes et de Télécommunications mais elle se relevait de 2 guerres (Indochine et Algérie) et elle maintenait une armée forte avec une force de frappe nucléaire au contraire de l’Allemagne. La France était aussi en avance en matière spatiales (fusée Diamant et autres) et en aviation. Donc Valparaiso vous avez du mal étudier pour votre master Moi je n’en ai pas mais simplement je me documente.

                            L’allemagne a choisi les infrastructures et les communications la France a choisi les guerres coloniales, l’aviation ,la recherche spatiale et j’oubliais la recherche en matière de centrales nucléaires pendant que les allemands restaient aux centrales charbon

                          • flesh flesh 6 juillet 2011 18:41

                            Et pourquoi ne pas pouvoir emprunter sans intérêts à une banque publique indépendante, qui a le droit de dire non à l’Etat ? Ca ne connecte pas vos deux neurones ?


                          • Pie 3,14 6 juillet 2011 11:56

                            Autant votre article d’hier était inutilement élogieux, autant celui-ci est utilement clair.

                            Cette loi stupidement caricaturée et diabolisée à des fins électorales n’est en rien responsable de la dette ni d’une supposée main mise du marché financier sur l’Etat.

                            Elle n’empêche pas le Trésor Public d’emprunter à la Banque de France ( qui, à l’époque appartient à l’Etat) à certaines conditions (la banque centrale rachète de la dette publique). C’est un peu comme si un ménage qui pourrait battre monnaie empruntait à lui-même en imprimant des billets. Cela crée de l’inflation monétaire et de la dépréciation qui sont une autre manière de payer des intérêts.

                            Elle organise la monétisation de la dette en émettant des titres de dette rémunérés par un intérêt comme n’importe quel emprunt. En France, pays d’épargnants comme le Japon, la majorité de ces titres sont souscrits par les ménages par le biais par exemple des assurances vie, les banques n’en possèdent qu’environ 20%.

                            En somme la loi de 1973 n’est en rien responsable de l’endettement qui relève d’une gestion inconséquente des finances de l’Etat. Aujourd’hui, la Banque Centrale est indépendante, c’est une bonne chose qui évite les tours de passe passe inflationnistes et oblige les gouvernements à assumer leurs politiques financières.


                            • rastapopulo rastapopulo 6 juillet 2011 21:03

                              Mais l’inflation n’est plus calculé sur la masse monétaire justement !!!!!

                              Tout votre mythe s’écroulerait directement.

                              La masse monétaire à augmenté de + de 100 % en 10 ans !!!!

                              Tout ça c’est du blabla pour ne pas accepter qu’il y des abus sur le dos des états.

                              Laisser que le social aux états est un choix. Pas une vérité éternelle.

                              Le taux d’intérêts n’a aucun effet magique contre l’inflation en plus. Il est « sensé » découragé les dépenses inutiles avec un contrôles du marché.

                              MAIS le calcul de l’inflation a changé donc aucune comparaison n’est valable puisque la masse monétaire a explosé AVEC le financement par taux d’intérêts.

                              Ce que comme par hasard vous évitez bien de dire dans les sectes anti-crédit publique.

                              Le nentille privé avec les to big to fail qui nous pousse à l’individualisme en sacrifiant la nation et le méchant publique, il a pas plus manichéen.


                            • rastapopulo rastapopulo 6 juillet 2011 21:04

                              Avec en prime le délice de pouvoir traiter d’antisémite ceux qui veulent un débat de fond !!!

                              BRAVO messieurs. Bonjour le niveau de réflexion à peine formaté.


                            • rastapopulo rastapopulo 6 juillet 2011 21:26

                              Enorme wiki, allez vous rhabillez les donneurs de leçons !!!

                              "Le terme d’inflation est fréquemment utilisé comme équivalent de la seule hausse de prix des biens de consommation, en excluant la hausse des prix impactant les valeurs patrimoniales : actifs (financiers, immobilier, …). Cela résulte d’un abus de langage qui lui même est la conséquence du mode de mesure de l’inflation."


                            • fhijk 6 juillet 2011 11:59

                              bonjour

                              je vous ai adressé le commentaire le mieux noté hier, destiné à susciter un débat et en aucun cas à résumer la réalité qui est complexe, merci de votre réaction

                              réaction décevante

                              vous oubliez la seule individualité dont la critique de l’UE est cohérente, Asselineau, c’est révélateur !

                              vous êtes simpliste, comme s’il n’y avait que 2 choix : un Etat dirigé par des politiciens irresponsables laissés libres d’émettre « gratuitement » de la monnaie (ce que vous dénoncez à juste titre, cela n’a rien de gratuit), et le monopole d’émission de la monnaie accordé aux banquiers par la loi de 1973 et les traités qui ont suivi, banquiers tout autant irresponsables, car si la croissance monétaire est non liée à la création de richesses réelles, alors c’est aux Etats à assumer, comme en 2008 !

                              vous limitez la réalité entre un choix entre le Crédit Lyonnais (mauvaise gestion publique) et les cas USA et UK en 2008 (faillites privées)

                              à titre personnel je suis un libéral et n’ai jamais voté pour les individus que vous dénoncez

                              j’imagine voter Eva Joly si elle est sur une ligne éthique

                              je suis favorable à la concurrence public - privé et à la limitation du pouvoir du public et à la limitation du pouvoir du privé, à la transparence totale des comptes, à l’interdiction des conflits d’intérêts

                              je suis favorable à ce qu’aux USA il existe une assurance maladie publique (hors medicaid et medicare), et favorable à ce qu’en France les salariés aient le droit de choisir une sécurité sociale privée

                              le choix

                              la loi de 1973 donne un monopole d’émission de la monnaie aux banquiers privés

                              les vrais libéraux sont contre toute forme de monopole

                              vous, vous semblez défendre les intérêts des faux libéraux, de fait néo-conservateurs néo-féodaux, qui sont libéraux quand leurs intérêts sont non concernés, et anti-libéraux quand leurs intérêts sont concernés, lire les Pinçon-Charlot

                              je suis aussi favorable à la libre émission de monnaies non étatiques, des monnaies associatives, des monnaies capitalistes, toutes sortes de monnaies

                              il est réaliste économiquement et financièrement d’imaginer que la BCE émette 1.5% du PIB de chaque Etat membre à taux d’intérêt préférentiel à destination de chaque Etat membre à condition que cet Etat ait un déficit inférieur à 1.5 % (c’est un exemple)

                              votre article n’est qu’une déformation binaire de la réalité

                              finalement vous êtes comme ceux que vous dénoncez !



                               



                              • Paolini Paolini 6 juillet 2011 13:23

                                BRAVO ! 
                                Merci d’avoir pris le temps d’écrire ce message (du coup j’ai économisé un bon quart d’heure).

                                Pour ceux que la création monétaire intéresse il existe ce site :
                                ainsi que les excellentes conférences de François Asselineau.

                              • fhijk 6 juillet 2011 15:32

                                merci  smiley


                              • wesson wesson 6 juillet 2011 12:06

                                bonjour l’auteur,

                                Heureux de finalement vous voir descendre dans l’arène pour défendre votre petit chouchou des banques, qui a terrassé l’inflation ...

                                Mais savez-vous que l’inflation est liée au déficit de l’état, ou plus exactement c’est par l’inflation qu’un état peut réduire son déficit, sans imposer l’austérité à ses administré.

                                Ainsi de 1945 à 1955, la dette publique de l’Angleterre passa de 216% à 138%, celles des USA de 116% à 66%, et cela sans aucun plan d’austérité, bien au contraire. Le mécanisme est le suivant : Lorsqu’un état emprunte à 5% d’une monnaie dont la valeur fonds de 10% l’an, alors le taux réel d’emprunt est négatif, et c’est le débiteur qui y gagne.

                                Et de 1945 à 1980, presque chaque année ce taux réel d’emprunt était négatif, ce qui donc avait mécaniquement pour effet de résorber le déficit de l’état.

                                Alors pourquoi les épargnants acceptaient de prêter à taux réel négatifs : tout simplement parce que c’était le seul choix qui leur était offert : Contrôle des capitaux, nationalisation des banques, ils ne pouvaient faire autrement que de prêter à l’état, au taux qu’il voulait bien consentir.

                                Il s’agissait en fait là d’une forme d’impôt qui celle là ne taxait que les gens assez riches pour avoir de l’épargne, et qui favorisait les classes populaires, notamment avec l’échelle mobile des salaires, qui indexait tout cela sur l’inflation. Ainsi un simple ouvrier pouvait emprunter sans grand risque pour acheter sa maison, car il savait que son salaire allait augmenter plus rapidement que les taux d’intérêts que on allait lui appliquer.

                                Juguler l’inflation, et détruire tout contrôle sur la circulation des capitaux, c’était à coup sur un truc à faire exploser les dettes des états, et à fabriquer des plans d’austérité.

                                Je vais le dire plus simplement pour que tout le monde comprenne : c’est le retour au monde tel qu’il fonctionnait en 1850.


                                • jpm jpm 6 juillet 2011 12:19

                                  J´ajouterais un bemol a votre demonstration... il y a un autre moyen que l´inflation pour reguler les deficits et la dette... et ce moyen s´appelle l´impot. Ca peut etre un impot sur le revenu, sur le capital, sur la consommation ou sur les successions... mais cela reste encore le meilleur moyen pour un etat d´equilibrer son budget. 

                                  Evidemment, si on ne veut pas creuser la dette, il vaut donc mieux eviter de baisser ces derniers... particulierement les impots payes par les plus riches... et je dois dire que de ce cote la, les gouvements recents les ont gates. Par etonnant ensuite qu´ils aient encore plus d´argent a investir dans la dette publique via leur assurances vie ou leur sicav. 


                                • wesson wesson 6 juillet 2011 12:37

                                  bonjour jpm,

                                  « il y a un autre moyen que l´inflation pour reguler les deficits et la dette... et ce moyen s´appelle l´impot »

                                  C’est justement ce que j’essayais d’expliquer : l’inflation est un impôt, et qui plus est, si les salaires sont indexés sur l’inflation, cet impôt ne touche que les épargnants, qui sont par définition les plus riches !


                                • jpm jpm 6 juillet 2011 12:51

                                  Que les epargnants... vous etes sur ? Que faites vous des retraites pour qui la pension ne sera pas reevaluee.. ou meme tout simplement des travailleurs qui ne verront pas leur salaire suivre l´inflation. Au contraire l´inflation touche tout le monde... et particulierement les travailleurs. Je vous rappelle que les plus riches conserveront leurs biens immobiliers, leurs belles maisons et leurs beaux tableaux... qui se valoriseront d´autant plus.

                                  Non vraiment, je ne crois pas que l´inflation soit le meilleur moyen de redistribution sociale. Je prefere de loin un impot sur le revenu progressif... qui n´epargne aucun revenu... et surtout la fin des niches fiscales. Par contre, des bugets en deficit sont de veritables cadeaux aux riches.


                                • Talion Talion 6 juillet 2011 13:39

                                  Comme vu le dites, les retraités en prennent également plein le cul avec l’inflation...

                                  Dommage pour eux, mais dans le fond, la bonne question à se poser est la suivante :

                                  A quelle génération doit-on la dette accumulée depuis 1973 ?... Celle des baby-boomers et des branquignols de 1968, ou celle des 18-35 ans d’aujourd’hui ?...

                                  Et seconde question associée :

                                  Sachant quelle génération à laissé l’ardoise qui nous pèse sur les épaules, à qui est-il le plus légitime de demander de la régler ?...

                                  Les retraités du baby-boom ont voté pendant 40 ans pour des connards narcissiques vendus aux intérêt de la banque, ce n’est pas à nous ni à nos enfant de payer les conséquences de des conneries de nos parents !


                                • jpm jpm 6 juillet 2011 13:51

                                  Dans ce cas Tallion, sachant que ces memes retraites ne seront pas eternels, pourquoi ne pas remettre en place une impositions sur les successions plus forte... a l´inverse de ce qui a ete vote par les lois TEPA. Finalement ca serait juste et cela concernerait tous ceux qui ont reussi a profitter du systeme ces 40 dernieres annees smiley

                                  Mais bon parler d´imposition n´est pas tres populaire... alors continuons a alimenter la dette pour le plus grand bonheur des banques et de leurs clients smiley


                                • Talion Talion 6 juillet 2011 14:14

                                  Soyons réalistes : Il y a un moment ou ça va craquer.


                                • jef88 jef88 6 juillet 2011 14:17

                                  oui mais l’impot on le voit, on le paie !
                                  l’inflation est subie et impersonnelle


                                • Talion Talion 6 juillet 2011 15:01

                                  Sauf si tu mets de côté des pièces en or et en argent pour tes vieux jours au lieu de céder à l’appel des sirènes des placements financiers et des assurances vie.

                                  L’or et l’argent sont des valeurs sûrs qui n’ont jamais été contrôlés par une quelconque entité étatique ou financière depuis 5000 ans.


                                • wesson wesson 6 juillet 2011 20:20

                                  « Que faites vous des retraites pour qui la pension ne sera pas reevaluee »

                                  Et bien, jusque dans les années 1980, l’ensemble des prestations (salaires, pensions) suivaient justement l’inflation, jusqu’à ce que le gouvernement « socialiste » d’alors ne revienne aussi là dessus.

                                  Tant que les salaires (et les retraites en font partie) suivent le cours de l’inflation, les seuls qui sont réellement impactés sont les épargnants. D’ailleurs, je comprends votre résistance à cette évidence, tant l’inflation n’a jamais été présenté de manière positive depuis bien longtemps. Toutefois, les faits sont là, et c’est d’ailleurs in fine le seul moyen de faire contribuer les nantis à la richesse nationale - non pas parce que ils le veulent, mais parce que ils n’ont pas d’autre moyen !


                                • jpm jpm 7 juillet 2011 08:52

                                  Wesson,

                                  je ne conteste pas votre interpretation positive de l´inflation... mais je reste sceptique sur sa capacite a vraiment faire participer les nantis a l´effort national... sauf bien sur, si pour vous on est nanti des qu´on a quelques centaines d´euros sur son livret d´epargne smiley Blague a part, je suis persuade que les nantis, les vrais, sauront tres bien se proteger contre l´inflation en investissant dans des biens durables... ou etrangers. Donc je crains que l´effort porte essentiellement sur les petits et moyens epargants. Ainsi, je me souviens que lorsque j´etais enfant mes etrennes placees sur le livret ecureuil rapportaient moins que l´inflation... je crois dailleurs que c´est toujours vrai smiley

                                  Encore une fois, il y a un autre moyen tout aussi efficace de faire contribuer les nantis à la richesse nationale, c´est l´impot. Et la encore, ils n´auront pas d´autres moyens que de le payer... sauf bien sur a fuir a l´etranger. Malheureusement les choix recents de baisse d´impots (abaissement des frais de succession et quasi suppression de l´ISF) ne vont pas dans cette direction.


                                • paul 6 juillet 2011 12:14

                                  N’importe quoi, Rakot .
                                  D’abord mauvais titre, puisque avec cette funeste loi ,se faire raser coute une fortune .
                                  Ensuite, passer un article hier sur Pompidou en « oubliant » la loi de 1973 : grosse lacune .

                                  Il a fallu malheureusement des crises financières graves pour comprendre ce qui se passe :
                                  celles de 1987 et de 2007-2008, que les économistes libéraux qui occupent tous les médias n’ont pas vu venir . Alors nous autres, simples citoyens, encore moins .
                                  C’est pourquoi on s’est intéressé tardivement à cette p... de loi, dont il faut payer les lourdes conséquences .
                                  Pour comprendre la dette, wikipédia, Apathie et Minc ne suffisent pas .Il faut se documenter plus sérieusement Rakot .


                                  • minidou 6 juillet 2011 12:19

                                    Et oui, il est vraiement difficile d’expliquer comment il est économiquement, moralement, politiquement justifiable pour un Etat de pretter à des banques à un taux de 2% pour ensuite leur réemprunter au double...A moins d’être banquier...


                                    • Talion Talion 6 juillet 2011 12:30

                                      Comme d’habitude, l’auteur se fait le relai de la propagande néo-libérale américaine qui souhaiterait faire de la France un pays rampant et soumis.

                                      Ce serait amusant de savoir combien ils vous payent pour ce boulot...


                                      • sisyphe sisyphe 6 juillet 2011 13:07

                                        Par Talion (xxx.xxx.xxx.10) 6 juillet 12:30

                                        Comme d’habitude, l’auteur se fait le relai de la propagande néo-libérale américaine qui souhaiterait faire de la France un pays rampant et soumis.

                                        Ce serait amusant de savoir combien ils vous payent pour ce boulot...


                                        Pas mieux ! 

                                        Ce ^pseudo « auteur » n’est qu’un petit valet des mafias financières, et son « article », une apologie du rackett institué sur les états et les citoyens du monde par la justification de lois scélérates chargées de privatiser le monde. 

                                        Truffé de mensonges, de désinformation, de contre-vérités, il permet d’accourir à la rescousse tous les ultralibéraux, chargés de justifier leur rackett dictatorial instauré à l’échelle mondiale. 

                                        Comment ce pseudo « auteur » peut-il continuer à voir publier ses torchons sur AVox, alors qu’ils sont toujours jugés négativement par les modérateurs ? 

                                        Connivence ? Convergence d’intérêts ? Liens directs ? 



                                      • pingveno 6 juillet 2011 16:12

                                        Et comme d’habitude chez les relais de la propagande néo-libérale, vous noterez qu’il ne répond pas aux commentaires : il n’est pas là pour débattre mais pour prêcher la bonne parole.


                                      • Talion Talion 6 juillet 2011 19:13

                                        Ah oui, exact !... Bonne remarque !


                                      • fhijk 6 juillet 2011 12:35

                                        cas Giscard, Pompidou, De Gaulle

                                        né dans les années 70, je suis anti-mitterrandien, anti-Chirac et anti-néo-conservatisme bling bling

                                        j’avais tendance à ’idéaliser’ ce qui était avant !

                                        je me suis informé, et le résultat est que ce qui existe aujourd’hui existait évidemment avant !

                                        Giscard Destaing (l’orthographe réelle) :

                                        - usurpe l’ascendance de l’amiral D’Estaing, faux noble, les media officiels n’informent pas (seulement le Canard en a informé)

                                        - a aidé les Wendel à conserver leur fortune avec l’argent public

                                        or, le rôle d’un Etat moderne, selon l’authentique libéralisme, n’est ni d’enrichir les riches, ni de les spolier

                                        pour les néo-conservateurs néo-féodaux, le rôle d’un Etat est d’enrichir l’oligarchie !

                                        - avions renifleurs

                                        - loi de 1973

                                        Pompidou :

                                        - unanimement considéré par les spécialistes du microcosme comme meilleur premier ministre que président

                                        - un conservateur : cas de la diabolisation de la prof qui a eu une relation avec un élève

                                        - un arriviste loin de la ruralité de ses ancêtres, déjà le bling bling de Saint Trop, l’art contemporain est un phénomène bling bling

                                        - la loi de 1973 (avec Giscard)

                                        De Gaulle :

                                        - a laissé le FLN commettre des crimes de guerre

                                        non exhaustif






                                        • brieli67 6 juillet 2011 12:43

                                          DELON déjà......

                                          Une sale affaire : Markovic, Marcantoni, Delon, Pompidou et les autres...
                                          Pygmalion, 2007 Jean Pax Méfret

                                          et l’ ANGE PASQUA 

                                          • Le péripate Le péripate 6 juillet 2011 12:44

                                            Très utiles précisions, qui seront probablement inefficaces à endiguer la renaissance de ce vieux mythe. D’autant plus qu’à l’époque le souvenir de la bonne monnaie était encore vivace (dans les Protocoles , le faux antisémite russe, les juifs sont accusé de monopoliser l’or). Ce sont les mêmes qui accordent foi aux théories délirantes sur l’argent-dette qu’ils opposent au mythe de la monnaie régalienne. Comment y comprendre quelque chose avec de pareilles prémisses ?

                                            Tout échange a un coût. Dans le cas du troc il faut parfois de longues négociations à plusieurs pour finalement obtenir le produit désiré. Dans le cas du bétail ou de l’or il faut encore le transporter, même si l’or est plus concentré, plus divisible, plus identifiable, etc...

                                            La monnaie n’est qu’une roue destiné à réduire le coût d’une transaction. Réduire mais jamais annuler. Cette roue est en soi une institution collective, comme le mariage, une langue, une communauté, un marché.
                                            Toutes choses où le rôle de l’État devrait se borner à faire respecter le Droit. C’est connu au moins depuis Nicolas d’Oresme : la monnaie n’appartient pas au Prince.


                                            • Talion Talion 6 juillet 2011 13:00

                                              Tu devrais aussi préciser que si la monnaie n’appartient pas au prince elle n’est pas non plus censée appartenir aux banques...

                                              Hors celles-ci par le biais des financements auprès des marchés ont usurpé à l’état ce qui était auparavant un de ses droits régalien : la création monétaire.

                                              Conséquence : Au lieu d’aller dans les caisses de l’état, le produit de l’impôt que constitue l’inflation va désormais dans les coffres d’établissements financiers privés.

                                              J’appelle ça une arnaque dont Pompidou a été le premier complice.

                                              Il a fait de l’inflation (jusqu’en 1973 un impôt public) un impôt privé.


                                            • sisyphe sisyphe 6 juillet 2011 13:16

                                              Il ne s’agit pas seulement d’une arnaque, mais bel et bien d’un RACKETT organisé méthodiquement et mis en place par les représentants des intérêts des banques privées aux têtes des états ; dont Pompidou était le parfait représentant. 


                                              Rackett des citoyens et des états initié par Nixon, prolongé par Pompidou-Giscard et Thatcher, au seul bénéfice des mafias financières, et présenté aujourd’hui, par tous les milieux complices, comme « la seule solution » ; alors que les vrais économistes savent, depuis des années, que ce système est organisé pour la privatisation du monde et la disparition des états et des démocraties, sous l’impulsion des théories de l’ultralibéraliste Milton Friedman, sous l’égide du fasciste Hayek. 

                                              Une seule question aux ultra-libéraux et libertariens : comment se fait-il que la Chine ; le SEUL pays au monde où l’état conserve la mainmise sur TOUT le secteur financier (banques, organismes financiers, création monétaire) soit également le SEUL pays au monde : ni à souffrir d’inflation, ni à souffrir de déficit, ni à avoir de dette, dont la croissance est la plus importante au monde, et soit tellement bénéficiaire qu’elle se permette de racheter progressivement le monde (plus de la moitié de la dette américaine, les terres en Afrique, en Europe, etc...) ?? 

                                              Merci de la réponse. 

                                            • Le péripate Le péripate 6 juillet 2011 13:23

                                              Comment appelle-t-on quelqu’un qui fait du pain ? Un boulanger.
                                              Comment appelle-t-on quelqu’un qui rend la justice ? Un juge.
                                              Comment appelle-t-on quelqu’un qui produit des signes monétaires, garde des valeurs et propose des placements ? Un banquier.
                                              Note : le nom banquier vient du banc sur lequel était effectué les changes sur le marché.

                                              Mais aujourd’hui la banque ne ressemble plus beaucoup à ça. C’est la profession, l’industrie, la plus réglementée au monde. Pourtant son retour sur investissement est à peu près le double de celui d’une industrie « normale ». Ce n’est pas la captation totale des richesses, mais c’est le signe certain d’une position de monopole. Monopole du, justement, à la réglementation.


                                            • Le péripate Le péripate 6 juillet 2011 13:25

                                              Sisyphe, c’est simple : nous en reparlerons quand la bulle immobilière chinoise aura éclaté.

                                              Et ton modèle merveilleux fera pfffft...


                                            • sisyphe sisyphe 6 juillet 2011 13:32

                                              C’est ça, oui ; parlons en maintenant, au lieu de spéculer sur l’avenir ; chose dont vous et ceux que vous représentez n’ont JAMAIS été capables ! 


                                              J’attends toujours la réponse... 

                                            • Le péripate Le péripate 6 juillet 2011 13:43

                                              J’insiste : le « droit » régalien" de création monétaire n’a aucune assise historique. Le fait que les pièces de monnaie portait la figure du Prince n’empêchait absolument fonte et refonte du métal, qui, lui, est la monnaie. Ces refontes, bien qu’elles comportaient un coût (façon plus droit de seigneurage), permettaient d’abaisser au total le coût de l’échange par l’utilité d’une valeur faciale reconnue de tous. Ainsi les pièces non locales étaient refondues, et on peut imaginer que le même métal ait connu plusieurs frappes en suivant les circuits commerciaux.

                                              Il est vrai que les interventions sur la monnaie ne datent pas d’hier. Vous pourrez arguer des Romains, qui avaient un cours forcé. Oui mais justement les Romains avaient tellement dévalué leur monnaie que l’impôt, exigé en nature et notamment en métal, ne rentrait plus. Et Rome, au revoir.
                                              Aujourd’hui, les monnaies numériques peuvent avantageusement remplacer l’or. Monnaies décentralisées, aucune institution ne peut mettre la main dessus. Limitées absolument en masse monétaire pas d’inflation mais une lente baisse des prix exprimés dans ces bonnes monnaies. Transactions invisibles à l’oppression fiscale.

                                              Si l’État a l’intention de survivre au progrès, il va lui falloir prouver son utilité.


                                            • Le péripate Le péripate 6 juillet 2011 13:50

                                              La réponse, mais je l’ai donné : la Chine, ou plutôt son régime, est déjà en crise, mais tu ne le sais pas. Renseigne- toi : il y a des millions de logements et de bureaux vides, des villes fantômes, et aussi des gens qui sont à 10 par pièces ailleurs ou parfois juste à côté.

                                              Ceci constaté de tes propres yeux après quelques googleries, il te restera à méditer les relations entre mal-investissement et politique monétaire.


                                            • Talion Talion 6 juillet 2011 13:54

                                              Nous y voilà !!!

                                              Avec sa dernière phrase notre ami Le péripate tombe le masque et révèle en réalité l’idéologie qu’il défend : Celle de la fin de la souveraineté des états et des peuples.

                                              Ce qui vous gène en réalité, c’est le fait que des entité de résistance face à la dictature des marchés et des plus puissants puisse perdurer à l’aube du XXI siècle.

                                              Après tout, la loi du plus fort est toujours la meilleurs, et ce qui empêche l’« élite » de jouir de ses privilèges sur le commun des mortels est à éliminer pas vrai ?...

                                              Votre idéal d’un marché libre de tout interventionnisme de l’état est en réalité assimilable au dogme selon lequel l’équilibre du monde devrait se résumer à la parabole suivante : Des renards libres dans un poulailler libre !

                                              L’état souverain est la dernière ligne de défense face à la tyrannie des plus riches et des plus puissants. Faites-là tomber et c’est la loi de la jungle.

                                              Seul l’état devrait disposer du pouvoir d’émettre une monnaie non indexée sur l’or ou l’argent.

                                              Quant à ces deux métaux, il sont une garantie face à tout excès de pouvoir de l’état.

                                              Par contre, qu’une entité privée puisse se voir concéder le droit de battre ou de créer de la monnaie est inacceptable.

                                              Les prêts concédés aux états par les marchés financiers contre intérêt sont illégitimes puisqu’ils s’apparentent à de la création monétaire par des organismes privés.

                                              Point final.


                                            • Talion Talion 6 juillet 2011 13:56

                                              la phrase du péripate à laquelle je fais référence est la suivante : « Si l’État a l’intention de survivre au progrès, il va lui falloir prouver son utilité. »

                                              Belle apologie de la fin de la démocratie et de la fin de la souveraineté des peuples.


                                            • Talion Talion 6 juillet 2011 14:01

                                              "Aujourd’hui, les monnaies numériques peuvent avantageusement remplacer l’or. Monnaies décentralisées, aucune institution ne peut mettre la main dessus."

                                              Ben voyons !... Je vais accepter qu’un système puisse tracer toutes mes transaction et puisse décrypter toute ma vie comme ça sans réagir ?...

                                              Il faudra me passer sur le corps avant que j’accepte de me laisse tatouer de la sorte !

                                              Une monnaie numérique est la porte ouverte au flicage des individus qui ne pourront plus effectuer de transaction de manière anonyme.

                                              Cette proposition fasciste est parfaitement inacceptable !


                                            • Talion Talion 6 juillet 2011 14:07

                                              « Transactions invisibles à l’oppression fiscale. »

                                              Belle apologie de l’évasion fiscale et de la loi du « chacun pour soi »...

                                              En gros pour vous la solidarité nationale ne signifie rien et votre philosophie de la vie est que les autres peuvent crever tant que votre petit confort personnel est assuré.

                                              En cas de guerre tu pourras courir mon coco pour que je lève le plus petit doigt pour te défendre... Je laisserai l’ennemi te butter toi et ta famille... Aucune raison que je risque ma peau à défendre un égocentrique tel que toi.

                                              Quoi ?... Ça te choque ?... Ben quoi c’est ça aussi la solidarité nationale !... C’est exiger des mecs comme moi qu’en cas de besoin il défendent des types comme toi au nom de la solidarité entre citoyens d’un même pays...

                                              Après ce que tu viens de dire, tu peux crever.


                                            • ZEN ZEN 6 juillet 2011 14:08

                                              Talion
                                              ça fait quelques années que notre Péripate est devenu un adepte de Milton Friedman, de ses Chicago boy’s pinochetistes et de von Mises.
                                              Il quitté la CGT en rencontrant Hayek sur son chemin de Damas
                                              Les voies du libéralisme sont impénétrables smiley
                                              Dogmatique, mais logique...


                                            • sisyphe sisyphe 6 juillet 2011 14:16

                                              Le péripate, en bon libertarien, dévôt aux thèses fascistes Hayek-Friedmaniennes, expose parfaitement le point de vue des mafias financières. 


                                              « Je préfère une dictature avec du libéralisme qu’une démocratie sans libéralisme » professait Saint Hayek. 

                                              Le but des ultralibéraux et des libertariens est bien là ; supprimer les démocraties, les états, et imposer à l’ensemble du monde la loi des banques, des spéculateurs, des mafias financières, sans aucun contrôle. 
                                              C’est la mise en place de la loi du plus fort, le rackett des citoyens du monde, la privatisation de la planète ; la plus formidable régression civilisationnelle de l’histoire de l’humanité ; celle qui est en oeuvre sous nos yeux, et au détriment de l’ensemble des peuples du monde. 

                                              La loi de l’oppression, de l’esclavage, de la mise à sac de la planète. 

                                              Pas besoin d’essayer de discuter avec ces prédateurs ; juste se mobiliser, solidairement, pour les mettre hors d’état de nuire. 

                                            • robin 6 juillet 2011 14:16

                                              Le péripate (pute masculine donc) nous dit :

                                              Si l’État a l’intention de survivre au progrès, il va lui falloir prouver son utilité.

                                               ------------------------------------------- 
                                              Le concept d’utilité chez vous et vos semblables en dit long sur votre merveilleuse empathie de serpent pour la race humaine. ET ta mémé qui grève le budget de la sécu en maison de retraite elle est utile peut être ?

                                              pathétique !





                                            • Le péripate Le péripate 6 juillet 2011 14:51

                                              Si je comprends bien, le fait que l’état ne surveille pas encore ce que je fais dans mon lit est le signe d’un refus de la souveraineté, et patati et patata.

                                              Bon, les chiens de garde sont de sortie, et il n’y aura plus que des attaques à la personne à partir de maintenant.

                                              Messieurs, je vous salue.


                                            • Talion Talion 6 juillet 2011 14:58

                                              Il y a une différence entre ce que tu fais dans ton lit et :

                                              1-Faire l’apologie de l’évasion fiscale,
                                              2-Faire la promotion du flicage monétaire de chaque citoyen,
                                              3-Appeler à la fin de la souveraineté des peuples,
                                              4-Faire l’apologie de l’exclusivité de la création monétaire par les marchés.

                                              En gros tu nous prends non seulement pour des cons, mais en plus tu espères que nous soyons dupes.

                                              J’ai toujours eu horreur des Tartuffes.


                                            • xbrossard 6 juillet 2011 15:04

                                              @robin


                                              avec des gens comme le péripate, le concept d’utilité est applicable même pour les juifs utilisés comme bois de chauffage pendant la deuxième guerre....

                                              vous allez voir qu’avec ce concept d’utilité, de pragmatisme, ils seront capable de justifier l’injustifiable ; la prostitution pour les chomeuses, la vente d’organe des plus pauvres, l’euthanasie des vieux trop couteux...

                                              il n’y a pas pire idéologue que ceux qui se disent sans idéologie : c’est l’idéologie de l’homme des cavernes 

                                            • Le péripate Le péripate 6 juillet 2011 15:04

                                              Ouais. Et déformer mes propos, ce n’est pas prendre l’autre pour un con ?

                                              Je reprends : en quoi payer plus cher nos produits nous rendraient service ?

                                              Quand je lis les tonnes de digressions, d’attaques à la personne, de procès d’intentions, d’insultes et de sophismes en tout genre qui font suite à quelques simples questions, je me dis que vous n’êtes pas mûrs pour le débat. Ou définitivement bouchés.

                                              Donc, restez dans le débat, ou cassez-vous de ma pelouse.


                                            • Talion Talion 6 juillet 2011 15:57

                                              C’est pas ta pelouse ici.


                                            • Talion Talion 6 juillet 2011 16:04

                                              Qui plus est, si pour toi payer moins cher un produit est tout ce qui t’importe, je me permets de te rappeler que cette différence de coût se fait au prix d’un dumping social avec d’autres pays moins scrupuleux mais chers au cœur de nos capitaines d’industrie apatrides du CAC40.

                                              Conséquence : Désindustrialisation et endettement du pays.

                                              Mais bon tu t’en fous puisque ce sont tes enfants qui payeront l’addition...

                                              Je résume ta pensée : « après moi le déluge ! »

                                              L’égocentrisme a été l’héritage de 1968... « Tout tout de suite et peut importe les conséquences pour ceux qui nous suivront ! »

                                              Et concernant l’accusation de sophisme, là c’est carrément l’hôpital qui se fout de la charité !

                                              Bref... Entre nous je vois mal ce que tu fous dans ce pays puisque tu te sens si peu solidaire de tes concitoyens.


                                            • Le péripate Le péripate 6 juillet 2011 18:07

                                              Mes interventions sur l’article m’appartiennent. En dénaturant mes propos vous m’offensez.
                                              Ces manières de voyou ne font que démonter l’échec de leurs auteurs à se mettre au niveau de simples raisonnements.

                                              Maintenant je vais rajouter une chose, puisque des enquêteurs bien intentionnés aiment à livrer des précisions sur mon CV. J’ai appartenu à une gauche qui était internationaliste. De la voir aujourd’hui tout uniment sombrer dans le nationalisme le plus étroit est pour moi l’objet d’une profonde inquiétude, et presque d’un dégoût. Cette gauche là a perdu jusqu’à ses valeurs. Le néant.

                                              Mais il y a de l’espoir. Dans « La vie des autres » le flic de la Stasi finit par tout faire pour sauver l’objet de sa surveillance. L’humanité. Le don, qui est gratuit, non obligatoire, et qui crée du lien social. Mais vous ne savez pas ces choses là. Permettez juste que je maintienne une bougie allumée. Ce n’est pas trop demander ?

                                               smiley


                                            • foufouille foufouille 6 juillet 2011 18:16

                                              pleziopate est rentier
                                              il touches des rentes de ses vignes


                                            • Talion Talion 6 juillet 2011 19:05

                                              Tiens... Donc vous êtes un trotskiste si j’ai bien compris mon cher péripate ?...

                                              Sachant que les mouvements trotskistes en France sont instrumentalisé et financés par la CIA depuis bien avant 1968 je ne suis guère surpris par votre annonce.

                                              L’objectif de vos groupuscules a toujours été le même depuis la chienlit de 68 :
                                              -Affaiblir la structure de résistance et de défense des plus vulnérables que constitue l’état,
                                              -Faciliter l’immigration illégale employable à peu de frais par des grands patrons sans scrupules afin de pratiquer à domicile le dumping social.

                                              L’internationale trotskiste a toujours été le pantin manipulé par les ultra-libéraux sous couvert de fraternité entre les peuples.
                                              Tous les idiots utiles qui les rejoignent ne se rendent pas compte pour qui ils bossent.

                                              Pour moi l’illustration ultime de ce genre d’imbécile (ou de traitre, c’est selon...) sera toujours ce bon vieux Cohn-Bendit qui s’est ramené camé jusqu’aux sourcils à une émission de variété dans laquelle il a expliqué le plus ouvertement du monde que jouer à « touche pipi » avec des gamines de 6 ans c’était quelque chose d’extraordinaire...

                                              Allez !... Un petit rappel...
                                              http://www.youtube.com/watch?v=ySiVzO2AgZo

                                              On se demande bien ensuite qui a financé sa carrière politique alors qu’il était exilé en Allemagne...
                                              Une petite officine de Langley en Virginie très probablement...

                                              Les trotskistes et les membres de l’internationale socialiste ont toujours été des crétins manipulés par d’authentiques fascistes qui les ont utilisé pour servir leurs intérêts.

                                              Quoi de mieux pour justifier le dumping social que d’expliquer que nous sommes tous frères et que les frontières et les états souverains c’est quelque chose de fondamentalement dégueulasse.

                                              Maintenant je comprend mieux qui vous êtes mon cher péripate !

                                              A ce propos... Au moment de votre engagement au sein de « l’international socialiste », vous faisiez plutôt parti des dirigeants ou des trouffions de base ?...

                                              Non, c’est juste histoire de déterminer si vous étiez plutôt dans le groupe des collabos ou des idiots utiles  smiley


                                            • rastapopulo rastapopulo 6 juillet 2011 21:08

                                              Tiens pas UN mot sur le changement du calcul de l’inflation...

                                              Peut être parce que la masse monétaire a explosé avec la création monétaire privatisé et que c’est tâches dans les discours moralisateurs ?

                                              C’est juste une hypothèse vu la manière d’éviter tout débat de fond avec le plus d’anathème possible et imaginable.

                                              D’ailleurs c’est sur le crédit le débat, pas sur la monnaie en soit.


                                            • rastapopulo rastapopulo 6 juillet 2011 21:24

                                              C’est marqué sur le wiki en plus !!!

                                              L’inflation est « la perte du pouvoir d’achat de la monnaie matérialisée par une augmentation générale et durable des prix »2.
                                              Cette définition résulte d’une évolution du langage : jusque dans les années 1960, l’inflation désignait l’excès de moyens monétaires par rapport à l’offre (phénomène dont la hausse des prix et la perte de pouvoir d’achat de la monnaie résultent). Ainsi Gaël Fain dans Le Dictionnaire des Sciences Economiques4 définit-il l’inflation comme « un excès de la demande solvable sur l’offre. La hausse des prix en étant la conséquence ».


                                            • rastapopulo rastapopulo 6 juillet 2011 21:24

                                              Enorme :

                                              Le terme d’inflation est fréquemment utilisé comme équivalent de la seule hausse de prix des biens de consommation, en excluant la hausse des prix impactant les valeurs patrimoniales : actifs (financiers, immobilier, …). Cela résulte d’un abus de langage qui lui même est la conséquence du mode de mesure de l’inflation.


                                            • agent orange agent orange 6 juillet 2011 22:33

                                              talion
                                              Merci pour ce rappel historique.
                                              cdlmt


                                            • manusan 6 juillet 2011 12:46

                                              Vous avez cité 2 fois Rothschild dans l’article mais omis (volontairement ?) sa célèbre citation concernant justement cette loi.

                                              « Donnez-moi le pouvoir de créer la monnaie et je me moque de qui fait les lois !  »

                                              Mayer Amshel Rothschild


                                              • robin 6 juillet 2011 13:26

                                                Ce genre de collabo oublie aussi la citation du président Jefferson de 1802 (un vrai prophète) :

                                                « Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses que les armées... Si le peuple américain permet un jour aux banques privées de contrôler la création de monnaie, les banques et les sociétés qui grandiront autour des celles-ci déposséderont les gens de leurs biens jusqu’à ce que leur enfants se réveillerons sans rien dans la rue, sur le continent que leurs ancêtres ont conquis. »


                                              • papi 6 juillet 2011 12:52

                                                @ l’auteur

                                                Merci pour votre leçon de cuisine, vous nous avez décrit dans le détail la recette, puis comment les cuisiniers l’ont mis en œuvre,mais au final le met est inconsommable, immangeable et la note est plus que salée pour les convives !!
                                                Non , monsieur votre restaurant vous pouvez vous le garder, votre analyse est encore plus difficile à ingurgiter qu’à vomir ..


                                                • robin 6 juillet 2011 13:23

                                                  LE FAIT incontournable est pourtant bien que la dette date précisemment de cette loi....curieux non ?

                                                  La courbe en bas de l’article parle d’ailleurs d’elle même et détruit toute l’argumentation.

                                                  Parlez nous donc sur votre lancée de la notion juridique de dette odieuse qu’on rigole 5 minutes, c’est à dire une dette qu’un peuple a le droit (sinon le devoir) de refuser de payer.



                                                  • Cocasse Cocasse 6 juillet 2011 13:33

                                                    Sans cette loi, la dette ne serait « que » de 300 milliards au lieu de 1700.
                                                    Il suffit de calculer tout simplement les intérêts versés.
                                                    Le reste de la dette étant constitué des « cadeaux » fait aux riches.


                                                  • sisyphe sisyphe 6 juillet 2011 14:24

                                                    Par Cocasse (xxx.xxx.xxx.36) 6 juillet 13:33

                                                    Sans cette loi, la dette ne serait « que » de 300 milliards au lieu de 1700.
                                                    Il suffit de calculer tout simplement les intérêts versés.
                                                    Le reste de la dette étant constitué des « cadeaux » fait aux riches.


                                                    Surtout, il faut dire que, sans cette loi, la dette serait aujourd’hui intégralement remboursée ; alors que nous ne faisons, année après année, qu’en payer les illégitimes intérêts issus de ces lois scélérates ! 

                                                    Ce n’est pas un cadeau ; c’est un rackett organisé ! 


                                                  • papi 6 juillet 2011 17:57

                                                    sisiphe

                                                    Je crois que ce sujet, quelques soient les appartenances politiques nous sommes tous d’accord.
                                                     Réagir à ce genre de papier est un acte de résistance, au pouvoir des financiers et ses larbins qui finalement
                                                    nous enfilent tous sans distinction de couleur, de race, ou d’opinion..
                                                    Comme disait Coluche :
                                                    « c’est nous qui paye »


                                                  • Cocasse Cocasse 6 juillet 2011 13:31

                                                    Loi de 73 abrogée, ou plutôt reconduite en 93 avec l’euro. C’est bien pour cette raison qu’il faut se débarrasser de cette monnaie vampire.
                                                    Faire payer de l’usure à un peuple pour utiliser sa monnaie, c’est comme si quelqu’un venait chez toi émettre ses gaz d’échappement pour te donner le droit de respirer.


                                                    • sisyphe sisyphe 6 juillet 2011 13:41

                                                      Russie 1917, Allemagne 1989,Etats-Unis 2009 : partout un même ferment social de femmes et d’hommes exigeant la justice avec une colère qui balaye toutes les prévisions. C’est ce que Rosa Luxemburg a appelé un moment de grève de masse, lorsque les exploités montent sur la scène de l’histoire et disent : « Nous sommes le peuple. » Dans tous ces cas, il s’agit d’êtres humains dont l’exigence s’élève à l’essentiel : manger, un toit, un emploi digne, la santé, la liberté, l’éducation – bref, le respect de la vie. Nous en serons bientôt là en Europe car la même vague de destruction économique et sociale engendrera un même soulèvement. Alors, si on n’y répond pas, ou pas mieux qu’en 1917 ou en 1989, le sommeil de la raison engendrera de nouveaux monstres. C’est notre première responsabilité d’y répondre. Personne ne le fera à notre place. Il suffit de regarder le triste spectacle de notre vie politique : les pompiers se battent entre eux pendant que la maison brûle.

                                                      Ce tract est donc un appel à la mobilisation. Il y a urgence, car la désintégration économique, sociale et culturelle de notre société deviendra irréversible si rien n’est fait pour arrêter sa dynamique. Ce n’est pas telle ou telle injustice qui est au coeur du problème, mais toute la logique d’un ordre de domination financière qui détruit la vie. Les G20 de Londres ou de Pittsburgh n’ont pas remis en cause cette logique. L’émission de monnaie, pratiquement sans contrôle, par les banques et les compagnies d’assurance, associée à un libre-échange qui n’est que la loi du plus fort, est destructrice de la production et de la consommation.

                                                      Nicolas Sarkozy a menti lorsqu’il a déclaré à la télévision : « Les paradis fiscaux, le secret bancaire, c’est fini. » Tout continue comme avant, en pire, à partir de « plateformes alternatives » encore plus opaques, où l’on échange de tout sans contrôle, avec la complicité active de l’Union européenne (directive MIF, du 1er novembre 2007). Incapables d’assurer un avenir, les conglomérats d’intérêts financiers, qui constituent un Empire opérant depuis la City de Londres et Wall Street, visent à détruire toute résistance, celle des Etats-nations comme celle des êtres humains. Leur but ultime, puisqu’ils ne peuvent en assurer le développement, est de réduire la population mondiale en éliminant les « moins aptes », que ce soit par des guerres technologiques contre les faibles ou par la restriction des soins médicaux, comme en Grande-Bretagne, aux Etats-

                                                      Unis et bientôt chez nous si nous ne sortons pas de leur système. L’euthanasie, l’eugénisme et la sélection des malades sont déjà de retour. Des responsables britanniques et américains défendent ces choix sans s’en cacher, comme Jonathan Porritt, conseiller de Gordon Brown, ou Ezekiel Emanuel, conseiller de Barack Obama. Heureusement, face à l’échéance de l’année fiscale américaine, qui va mettre les plaies à vif et menacer d’effondrement toute la pyramide spéculative, une chance nous est offerte. Nous devons la saisir, aux Etats-Unis comme en Europe. En nous battant pour un nouvel ordre international fondé sur du crédit productif public en faveur de toute l’économie.

                                                      Il ne s’agit pas d’une « mesure technique ». Il s’agit de la question politique fondamentale : bloquer, par une mobilisation populaire, l’émission de capital fictif créé par les banques, cet argent sans foi ni loi fondé sur une escroquerie mondiale. En le remplaçant par de l’argent émis sous contrôle de l’Etat pour l’équipement de l’homme et de la nature, pour le bien commun et les générations à naître, pour des choses à créer, pas des possessions à exploiter. Investir sur 25 à 50 ans, pour permettre l’accroissement de la population humaine, sans lequel l’histoire de l’humanité ne pourrait continuer. C’est à la fois une question de densité technologique (production d’énergie et de produits avec une densité plus élevée par km2 et par tête) et d’élargissement de l’espace sur Terre et au-delà. A-t-on remarqué que, depuis les premiers pas de l’homme sur la Lune, la baisse relative de la production physique de biens utiles et le renoncement à toute politique spatiale digne de ce nom vont de pair ? Il faut à l’être humain un grand dessein, un « au-delà ». Réduits à la gestion et à la possession, nous devenons des animaux domestiqués et cupides, c’est-à-dire sans avenir.

                                                      Alors que la maison brûle, les chefs de clan et de caste qui gouvernent ou ont gouverné se disputent le pouvoir avec des méthodes de basse police. Pendant ce temps, les Pébereau, les Pérol et les Pigasse assument le pouvoir de fait en relayant la « politique des marchés ». Face à eux, exigeons d’abord de nous-mêmes cette « plus haute tenue intellectuelle et morale » à laquelle Jean Jaurès appelait le 11 avril 1914, sentant venir la boucherie que l’Europe d’alors s’infligea. C’est forts de cet engagement que nous traçons ici les pistes d’un projet servant le bien commun et les générations à naître. Elargir l’horizon est la porte de sortie de la petitesse et de la médiocrité, nos ennemis intimes. Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve, pourvu que chacun d’entre nous inspire à autrui, dans le combat politique, le meilleur de ce qu’il porte en lui-même. Ce n’est pas une utopie. C’est ce que font nos amis partout dans le monde, en particulier aux Etats-Unis, avec l’inspiration politique de Lyndon LaRouche, là où se trouve l’enjeu décisif. Comme l’avait compris Rosa Luxemburg, une grève de masse éclate lorsque l’oppression devient hypocrite et insupportable, lorsque le peuple ne veut plus qu’on lui prêche l’austérité au nom de la solidarité. Nous y sommes aux Etats-Unis. Demain ce sera chez nous. C’est le moment d’éveiller, d’éclairer, de faire penser et d’agir.

                                                      Les Français savent que les racines de la crise sont toujours là et que les mesures prises depuis un an par la majorité de droite n’ont apporté aucun changement. Cependant, ils pensent aussi que l’opposition ne ferait pas mieux. Nous proposons ici une rupture avec la règle du jeu qui règne depuis quarante ans, c’est-à-dire depuis que la droite a trahi l’esprit du gaullisme et la gauche l’héritage de Jaurès.

                                                      1) Un système de crédit public contre le monétarisme

                                                      L’Etat doit pouvoir émettre du crédit pour lancer de grands projets d’équipement, arrêter le chômage et créer de toute urgence des emplois sans s’endetter par l’emprunt. Pour cela, il faut :

                                                      • rompre avec les conditions de Maastricht (article 104) et les autres traités européens qui l’interdisent ;

                                                      • abroger la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973 ;

                                                      • rétablir une banque nationale sous contrôle citoyen ;

                                                      • séparer banques d’affaires et banques de dépôt. C’est la procédure Glass-Steagall pour protéger l’épargne des déposants en empêchant les spéculateurs de jouer avec ;

                                                      • établir une commission d’enquête parlementaire dotée de réels pouvoirs d’instruction, à l’image de la Commission Pecora de Franklin Roosevelt, pour juger les banquiers, permettre à chacun de connaître le dessous des cartes et créer ainsi une base populaire de soutien à un changement politique.

                                                      2) Un Nouveau Bretton Woods

                                                      La France ne peut agir seule mais doit devenir le catalyseur d’un nouvel ordre international qui aura pour piliers :

                                                      • le crédit productif public organisé par des accords entre Etats, à long terme et faible taux d’intérêt, pour équiper l’homme et la nature ;

                                                      • la banqueroute organisée des établissements financiers spéculateurs pour dégager le terrain ;

                                                      • l’élimination de la bulle des produits dérivés ;

                                                      • le rétablissement de la parité fixe entre monnaies ;

                                                      • un protectionnisme intelligent contre les pratiques de dumping financier.

                                                      3) Une politique de service public et de technologies de pointe

                                                      • priorité absolue des fonds publics en faveur de l’équipement de l’homme : santé, éducation et recherche ;

                                                      • équiper la nature avec les modes de production de biens et d’énergie les plus denses par km2 et par être humain, comme les réacteurs à haute température et la fusion ;

                                                      • rejeter l’obscurantisme « vert » reposant sur l’illusion d’un retour au passé qui sert l’Empire financier de la City et de Wall Street.

                                                      4) Espace et Tiers monde

                                                      Deux impératifs : le développement rapide du Tiers monde, rendant justice à l’Afrique, et une politique spatiale digne de ce nom. Ensemble, ces deux objectifs définissent un horizon sans lequel les êtres humains se limitent à la possession et à la gestion égoïste, c’est-à-dire sombrent dans l’inhumanité. L’espace doit devenir notre dimension, à la fois à travers la découverte d’exoplanètes et par la colonisation de la Lune et de Mars. Connaissant l’histoire d’autres planètes, nous connaîtrons mieux la nôtre, comme c’est en connaissant d’autres cultures que nous nous connaissons mieux nous-mêmes.

                                                      5) Doubler la production agricole mondiale pour nourrir toute l’humanité

                                                      Dans chaque pays, les agriculteurs doivent produire d’abord des cultures vivrières pour leur population et non des cultures d’exportation. Il faut arrêter la dépendance des prix par rapport aux spéculations des « marchés internationaux » et rétablir un juste prix pour les producteurs et les consommateurs.

                                                      6) Arrêter le césarisme

                                                      Dans ce contexte, le principe du « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » doit être rétabli, contre le pouvoir de fait d’un seul homme avec sa nomenklatura et ses réseaux. C’est en rétablissant les principes du Préambule de notre Constitution, en imposant la séparation des pouvoirs et en redonnant la parole à ceux qui l’ont perdue que nous créerons les conditions pour « ouvrir le jeu » et mettre en oeuvre ce projet.


                                                      • rastapopulo rastapopulo 6 juillet 2011 21:11

                                                        C’est un débat de fond.

                                                        Refuser le débat est révélateur.

                                                        Interdiction de réfléchir en dehors de la finance anglosaxonne sous peine de fin du monde (je caricature à peine).


                                                      • kiouty 6 juillet 2011 14:11

                                                        Il a ajouté la raison essentielle : « La possibilité de prêt direct de la Banque de France au Trésor public a généré partout où il fut appliqué une situation d’inflation monétaire permanente. ».

                                                        Même si c’était le cas, ce serait un problème de gestion de l’émission de monnaie pour les prêts, pas le fait que ce soit la banque de France qui émette cette monnaie. C’est tout simplement que la tentation est grande pour les politiques d’émettre de la monnaie sans arrêt pour contenter les mécontents et être réélus.

                                                        Ca revient à dire que vu que les politiques ne sont pas capables de gérer correctement l’émission monétaire (et ça se comprend, la tentation est grande de donner de l’argent à tous les mécontents pour se faire réélire), ils ont décidé de faire émettre l’argent par l’émission obligataire qui nous coute les yeux de la tête, ce n’est pas raisonnable. Ou en tout cas, si ça l’a été, ça ne l’est manifestement plus.


                                                        • sisyphe sisyphe 6 juillet 2011 14:22

                                                           on rase gratis !

                                                          Le titre de cet article devrait être : 
                                                          « Aujourd’hui, vous vous rasez tout seul, mais il faut payer des intérêts à votre banquier »...

                                                          • Cubigaz Cubigaz 6 juillet 2011 14:31

                                                            Bonjour,
                                                            Une petite citation attribuée à Mr Mayer Rothschild « Donnez moi le pouvoir de créer la monnaie et je me moque de qui fait les lois ». Ce n’est plus du « rasage gratis » mais de la tonte organisée.


                                                            • Francis, agnotologue JL 6 juillet 2011 14:38

                                                              Eternelle antienne : « l’inflation affecte les pauvres » !

                                                              Contrevérité, évidemment.

                                                              Le pb avec l’inflation, c’est qu’elle favorise les débiteurs et pénalise les créanciers. Et ça, ça ne plait pas aux détenteurs de pognon ! C4est facile à comprendre, non ?

                                                              S. Rakotoarison dit : « laisser croire que l’argent n’a pas de coût ... »
                                                               
                                                              Absurde ! je dirais : tout se dévalue, c’est la loi de ll’entropie. Pouquoi l’argent y échapperait-il ? De fait, il n’y échappe pas : quoi qu’on fasse, il y aura inflation. La question est de savoir qui la paiera.

                                                              Je dis moi, que ça doit être celui qui possède l’argent qui doit en payer l’usure, tout comme celui qui possède un bien quelconque doit en payer l’amortissement.

                                                              Pourquoi l’argent serait-il un bien qui, à l’inverse de touds les autres, s’auto-valoriserait ? Qui a décrété ça ? Ceux qui en possèdent ! Qui ne rênt que de s’enrichir en dormant !

                                                              L’industrie financière est une industrie diabolique qui mène au crime. Il faut que ça cesse ; même si le capitalisme doit en mourir :


                                                              • papi 6 juillet 2011 18:00

                                                                Kerjean

                                                                Pour les contes pour enfants là c’est sisiphe..


                                                              • xbrossard 6 juillet 2011 15:09
                                                                @l’auteur

                                                                vous vous fourvoyez complètement, et sur de nombreux points :

                                                                - l’inflation ne veut pas dire nécessairement appauvrissement si les salaires suivent (ce qui étaient le cas)
                                                                - par contre, c’est vrai qu’elle lessive les rentiers qui perdent leur avoirs

                                                                en fait, le problème fondamentale que vous n’avez pas compris est que le modèle de la société à changé depuis les 30 glorieuses ; à l’époque l’objectif était de mettre en place la société de consommation ; il fallait donc que les gens consomment, pas qu’ils épargnent (et de toute façon, peut de gens avaient les moyens après la guerre)

                                                                d’où l’intérêt à pousser à la consommation et forcer les rentiers à consommer. L’inflation était importante mais qu’importe puisque l’économie marchait.

                                                                Seulement voila, au bout d’un moment, les producteurs ont pu accumuler des bénéfices, et ayant eu marre de voir que leur économies se dépréciaient, ils ont fait pression pour que l’argent qu’ils accumulaient ne perde plus de valeur mais même leur rapporte, en le prêtant avec un bon taux.

                                                                Comme de plus ils tenaient d’une main de fer l’économie, ils n’avaient pas de crainte de moins toucher puisque c’est eux qui décidaient de la répartition des revenus

                                                                Cela a tellement bien marché qu’au bout d’un moment les petites gens n’ayant plus assez de sous pour consommer, leur revenu n’augmentant plus, le système a commencé à se gripper (la société de consommation sans consommation ça marche moyen...) et il a fallu d’urgence relancer la machine, ce qui s’est fait par 2 moyens :

                                                                - le recours au crédit pour la consommation (approche aide par le privé)
                                                                - l’octroi d’aides par l’état qui emprunte pour les payer (approche aide par le public)

                                                                n’oublions pas que ces mécanismes ont été mis en place pour SAUVER notre système, qui se base ne l’oublions pas sur la société de consommation ; enlevez la consommation et tout s’écroule.

                                                                Et n’oublions pas non plus pourquoi l’état a généreusement arrosé d’aides les pauvres : pour ACHETER LA PAIX SOCIALE, un contrat tacite ou en echange du silence du peuple sur les inégalités flagrantes, on leur promettait des jours meilleurs (à consommer)

                                                                maintenant que les riches possédant veulent siffler la fin du match (payer nous ce que nous vous avons prétés), n’oublions pas pourquoi le système à pu perdurer aussi longtemps ; si l’on ne veut plus acheter la paix sociale, la paix va disparaître...

                                                                elle ne se rétablira pas à coup de matraques. Mais peut-être avec quelques têtes coupés.

                                                                A nous de voir donc si l’on ne veut pas retourner au modèle d’avant : une société de consommation où l’important est de faire tourner la machine, ou le retour au XIXème siècle

                                                                • sisyphe sisyphe 6 juillet 2011 17:52

                                                                  Entièrement d’accord avec ça. 


                                                                • papi 6 juillet 2011 18:07

                                                                  Je le pense aussi


                                                                • lord_volde lord_volde 6 juillet 2011 15:41

                                                                  L’auteur a oublié de mentionner que toutes les banques nationales ont été livrées clefs en main à la haute finance internationale du secteur privé.
                                                                  Le travail a été exécuté en deux temps, deux mouvements :
                                                                  Le premier temps a consisté à mettre fin aux emprunts à taux zéro de l’état, des collectivités locales et des organismes du secteur public détenteurs de prérogatives de puissance publique.
                                                                  Le second temps a consisté de privatiser les banques nationales au détriments des intérêts fondamentaux de la nation et du peuple français.
                                                                  Le troisième temps quasi invisible a opéré un transfèrement de la création monétaire de la puissance publique d’état au secteur privé de l’oligarchie financière.
                                                                  Toutes les gloses se rapportant à l’inflation, la déflation, le pouvoir d’achat, la dette publique, et le toutim habituel qui l’accompagne ne servent qu’à masquer la véritable intention de nos gouvernants UMPS que les français découvrent peu à peu dans le contexte de la souffrance qu’ils subissent durablement en constatant également que d’un côté, les mêmes milliardaires se gavent sur la bête, et de l’autre côté, le citoyen ordinaire est appelé à en payer le juste prix équivalent à une mort lente, mais certaine. 


                                                                  • papi 6 juillet 2011 17:50

                                                                    @ lord volde

                                                                    Je souscris !!


                                                                  • rastapopulo rastapopulo 6 juillet 2011 23:02

                                                                    Le changement du calcul de l’inflation est pas mal non plus !


                                                                  • fwed fwed 6 juillet 2011 16:29

                                                                    (soit dit en passant, les marchés financiers, ce sont aussi les petits porteurs de livret d’épargne).

                                                                    Une putain de mauvaise foi qui ne m’étonne pas de l’auteur.
                                                                    Et oui ... petit retraité à qui l’on va sucrer ses acquis, sylvain cherche à te culpabiliser en te faisant croire que tu es le principal bénéficiaire de l’arnaque financière.
                                                                    Un pathétique argument de dialectique à la hauteur des articles que nous fournit M. racketleshérisson


                                                                    • papi 6 juillet 2011 17:48

                                                                      @ l’auteur
                                                                      Vous tentez quoi ?? d’ébranler certains lecteurs naïfs ? Personne ne peut raisonnablement croire ce que vous affirmez, si certains se contentent d’avaler votre poison sans protester, c’est leur choix, mais de grâce cessez de nous innonder de votre propagande, et qui sert qui ça je me le demande bien ?? Vous seriez pas employé dans une grande banque par hasard ??


                                                                      • Aureus 6 juillet 2011 17:57

                                                                        On marche sur la tête, là.

                                                                        Quels que soient les arguments que l’on développe ; qu’ils soient fondés ou non (inflation, dépenses publiques mal gérées, etc...), je voudrais que l’on m’explique comment il peut être LEGITIME que les finances d’une NATION ENTIERE soient inféodées à des intérêts PRIVES.


                                                                        • papi 6 juillet 2011 18:03

                                                                          @ aureus

                                                                          Par la pensée unique !! celle qui prévaut sur tout !! et pour laquelle notre cher auteur travaille !!

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