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Mélenchon prend de la distance pour en appeler directement au peuple, le Front de Gauche reste éclaté...

... c’est par où la voie de l’alternative aux impasses antilibérales pour construire l’alternative au capitalisme ?

[A lire ci-dessous : en débat avec Ensemble (Front de Gauche)]

Les dernières séquences électorales ont percuté Jean-Luc Mélenchon. Loin de passer devant le PS comme il le prétendait, le Front de gauche n’a obtenu qu’un peu plus de 6 %. Un échec qui est aussi le bilan d’une politique qui n’a pas voulu clarifier la question de l’indépendance vis-à-vis du PS...

Lorsque le PCF s’est allié au PS aux dernières élections municipales, le Front de gauche a explosé, et ce n’est pas la recherche d’alliance avec les Verts qui pouvait constituer une alternative à la politique du gouvernement. Là aussi échec. Du coup, la formule initiale du Front de gauche est «  caduque  ». Mélenchon déclare aujourd’hui qu’«  il ne veut plus rassembler la gauche mais le peuple  », et se référant à l’expérience de Podemos dans l’État espagnol, il prend du champ, se situe au-delà des partis… et lance un nouveau projet  : un «  Mouvement pour la VIe République  ».

Incarner le neuf  ?

On ne peut saisir la dynamique de Podemos, une des expériences les plus intéressantes en Europe, sans prendre en compte les principaux traits de la situation espagnole  : crise du régime de la transition postfranquiste, questions nationales avec une crise aiguë en Catalogne, résistances impressionnantes contre la brutalité des plans d’austérité, mouvement des Indignés, succession de grèves nationales, «  marées  » de mobilisation dans la santé et l’éducation... Podemos est apparu comme l’expression politique de ces mouvements, avec des personnalités nouvelles comme Pablo Iglesias, incarnant ces mouvements en rupture avec le jeu politique traditionnel. Il y a une idée juste dans l’approche de Mélenchon  : viser l’émergence d’un mouvement en rupture avec la vieille gauche traditionnelle. Mais est-il le mieux placé pour incarner le renouveau, lui l’ancien ministre, le représentant d’un Front de gauche marqué par les choix du PCF dans l’alliance avec le Parti socialiste  ? Plus substantiellement, Podemos est l’expression d’un mouvement de masse qui n’a pas encore marqué la conjoncture française, ce que ne comprend pas Mélenchon qui ne retient de Podemos que l’expression de fortes personnalités et des références au modèle nationaliste révolutionnaire sud-américain, comme celui du Chavisme au Venezuela. Or, une chose est le rôle progressiste que Chavez a eu contre l’impérialisme américain, autre chose est le modèle politique et socio-économique qui s’inscrit dans la longue tradition du caudillisme latino américain et d’un capitalisme d’État basé sur la rente pétrolière. Nous ne croyons pas que ce type de modèle puisse être une réponse aux défis de la crise en Europe en ce début du 21e siècle.

Démocratie et indépendance Aussi lorsqu’il prétend lancer un «  Mouvement pour la VIe République  », loin de s’appuyer sur des éléments de préparation d’un processus constituant en partant d’en bas, d’un vrai mouvement populaire, il le présente comme le support d’une candidature à la présidentielle, donnant à sa démarche des allures «  bonapartistes  », au-dessus des partis. Sur le contenu, Mélenchon reste toujours évasif sur la suppression ou pas de l’élection du président de la République au suffrage universel. Ses inspirations chavistes ne sont pas faites pour mettre en œuvre un projet de démocratie réelle. Enfin, après avoir sous-estimé la nécessité du débat avec le PCF sur les rapports au PS, et après avoir eu, lui-même, des postures plus qu’ambiguës sur le fait de prétendre rassembler la majorité de gauche pour être Premier ministre de Hollande, Mélenchon défend maintenant une logique de contournement du mouvement ouvrier et de ce qui reste de la gauche. Nous rejetons toutes les formules d’union de la gauche avec un PS devenu parti néolibéral, mais nous ne pensons pas qu’on puisse rassembler sans les syndicats , associations, courants, qui, à gauche, s’opposent au gouvernement, où alors dans des situations de forte activité des masses. Des initiatives comme le 12 avril en témoignent. L’unité des salariéEs et de leurs organisations ou leur auto-organisation exige une politique d’indépendance vis-à-vis de l’État et de ses institutions. Une question que Mélenchon, défenseur d’une République qui fusionne État et Nation, ne pose toujours pas.

François Sabado

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43 réactions à cet article    


  • alinea alinea 19 septembre 2014 18:37

    Je crois qu’il cherche sincèrement un moyen de faire avancer les choses, c’est pourquoi, trop longtemps, il n’a jamais voulu « rompre » avec qui que ce soit. À moi non plus cela ne paraissait pas clair, mais dans le lot, c’est quand même lui qui avait mon choix.
    Mélenchon est hispanophile, hispanophone ; mais on sait tous que le peuple existe encore dans les pays hispaniques ! Pas chez nous. Là est tout le problème !
    Je n’ai pas compris votre dernier paragraphe ( quasi votre dernière phrase) ; mais c’est pas grave.


    • antoine (Montpellier) antoine (Montpellier) 20 septembre 2014 11:42

      Sur la sincérité il n’y a trop rien à dire. C’est sur l’attitude générale et l’orientation qu’il faut poser les questions selon moi. Et là il y a matière à discuter : je renvoie à d’autres articles que j’ai publiés ici ou là (taper Antoine (Montpellier) sur google) mais il ressort que le piège dans lequel Mélenchon est tombé était dès le début dans son incapacité à surmonter la quadrature du cercle de la radicalité et de l’institutionnalisme : cela a donné une campagne présidentielle toute en prise de la Bastille en compagnie de gens (du PC) qui géraient loyalement les collectivités locales avec le PS. Malgré « Hollandréou », lisez le refus qu’opposa Mélenchon dès après la présidentielle à tout travail de préparation d’une opposition à la nouvelle majorité. J’ai écrit là-dessus à partir du concept de « la gauche édredon » (http://npaherault.blogspot.fr/2012/06/point-de-vue-le-front-de-gauche-face-au.html) : JLM et le PG voulaient laisser respirer le nouveau gouvernement. Par la suite cela a été une série d’atermoiements entre les « gestionnaires » (PC) et les « radicaux » (mais qui ne l’étaient qu’en paroles : PG). Les autres (Ensemble, etc.) ont fait de la figuration. Ce n’est que pour les dernières municipales que « ça a bougé » et que ça a éclaté : trop tard le FdG faisait du surplace pour avoir essayé d’être une auberge espagnole de la politique, il a fini par éclater. La question est : pourquoi JLM s’est-il réveillé si tard ? Mon avis : parce qu’il reste marqué par son histoire d’homme d’appareil, d’opposition interne à l’appareil du PS, qui a pensé qu’on pouvait avancer, hors PS, en verrouillant le FdG par encore des appareils où les dirigeants pilotaient « les masses mobilisées ». Regardez quelle autonomie effective a été reconnue aux « assemblées citoyennes » pour « décider » au plus haut niveau : aucune. Tout a été « emballé » par une direction bicéphale qui ne pouvait accepter de se laisser déborder par sa base. L’autre problème lié à l’institutionnalisme : le rapport aux luttes, en dehors (en fait en rapport avec) des petits jeux parlementaires où le FdG a mis les mains et les pieds. Lisez bien les textes d’orientation et rapprochez aux pratiques : le mouvement social est second par rapport aux élus. L’hommage aux luttes n’est que cela, un hommage. Rien dans le FdG n’a été fait, n’est fait pour que les militants travaillent à les faire converger et à créer une dynamique où c’est lui, le mouvement social, qui organise l’affrontement avec le gouvernement qui l’attaque. Qu’a fait le Front des luttes, lié au FdG ? Rien sur les luttes. Il était chargé de rabattre des syndicalistes, des acteurs sociaux... vers le FdG pour les mobiliser comme … électeurs !

      Du coup ce désastre stratégique empêche que l’énorme base du FdG s’investisse pour aider les luttes sociales à dépasser leur dispersion : tout est ramené aux échéances électorales. Rien dans le FdG n’envisage que ces luttes soient le moyen de percuter les politiques social-libérales. Pendant le grand mouvement des retraites de 2010, contre Sarkozy, on a vu à l’oeuvre les partis du FdG : ils ont laissé les bureaucraties syndicales oeuvrer à l’épuisement de la mobilisation. Le calcul : récupérer 2 ans plus tard la mise aux présidentielles. Erreur de calcul : on ne joue pas à laisser un mouvement social se casser la figure. JLM n’a pas réussi à être président de la République et le mouvement social peine à se remettre en selle. Tout bénéfice pour qui ? Pour Hollande qui, tout discrédité qu’il est, avance au service du capital en ayant en plus gagné d’avoir un FdG disloqué.

      Voilà, selon moi, ce qu’il faut considérer chez JLM et ce n’est pas le dernier virage vers un positionnement « populiste » à la Chavez qui règlera les choses : l’appel au peuple à venir vers lui, c’est pour préparer … la prochaine présidentielle. La seule nouveauté (!) : c’est qu’on contourne les appareils éclatés du FdG pour se concentrer sur une personne ! Un guide, etc. JLM est un indécrottable « institutionnel » et en cela il peut toujours dire qu’il veut une Vie République, c’est la Ve qui aura le dernier mot puisque c’est par ses élections à elle qu’il veut en passer. Contradiction insoluble ! Tout le problème de JLM est là : il ne veut pas d’un véritable mouvement social, il veut le changement mais sans que celui-ci devienne l’acteur du changement, maître de lui-même.

      Par là, même dans son nouveau positionnement, JLM nous mène dans une impasse. Du coup, sincérité ou pas, le problème c’est autre chose : plus du côté de la politique que de la psychologie !

    • antoine (Montpellier) antoine (Montpellier) 20 septembre 2014 11:56

      Quant à votre question sur le dernier paragraphe du texte que je mets en ligne : "Nous rejetons toutes les formules d’union de la gauche avec un PS devenu parti néolibéral, mais nous ne pensons pas qu’on puisse rassembler sans les syndicats , associations, courants, qui, à gauche, s’opposent au gouvernement, où alors dans des situations de forte activité des masses.
      Des initiatives comme le 12 avril en témoignent. L’unité des salariéEs et de leurs organisations ou leur auto-organisation exige une politique d’indépendance vis-à-vis de l’État et de ses institutions. Une question que Mélenchon, défenseur d’une République qui fusionne État et Nation, ne pose toujours pas.« 


      Lisez bien, sans contradiction avec ce que j’ai écrit dans le précédent commentaire sur le rôle néfaste des directions syndicales, il est écrit ici que, sur le principe de l’auto-organisation des gens, on compte sur les syndicats, etc. qui »à gauche s’opposent au gouvernement«  : il s’agit, pour l’essentiel des Solidaires et des structures intermédiaires ou de base de la CGT, éventuellement des syndicats de base de FO et de l’UNSA. Mais on ne peut pas compter avec les directions des principales confédérations, y compris la CGT, qui n’ont aucune intention de laisser que le mouvement social se (re)construise en force autonome. Pour le dire clairement il y a même à faire un travail de constitution d’une opposition syndicale à ces directions qui, en convergence objective avec le PC et la majorité du FdG, considèrent que l’espace social ,celui des lieux de travail, n’est pas un espace politique, de contestation politique. Ceci est une vieille lune du mouvement ouvrier qui n’a eu de cesse de chasser le spectre de l’anarcho-syndicalisme. Un véritable épouvantail pour justifier l’existence de bureaucraties qui »gèrent" sans plus le mécontentement social ! Des gestionnaires du social, des boutiquiers qui n’ont aucune intention de laisser que chaque travailleur devienne un acteur maître de ses affaires. Voir le rôle de la CGT pendant la dernière grève des cheminots. Rôle partagé avec …le FDG (et là JLM n’a rien dit ! Etonnant, non ?) : Coup de gueule. Mobilisation à la SNCF et embrouilles politico-syndicales

    • alinea alinea 20 septembre 2014 14:16

      Mélenchon n’a rien à foutre en tant que personne, d’être Président ! Cela est certain ; donc ses atermoiements sont évidemment dus au fait qu’il a été PS si longtemps. Et :
      La révolution citoyenne « comme en Amérique du Sud » ; c’est une belle idée sur laquelle il bloque peut-être vu que le peuple de France n’est pas le peuple d’Amérique du Sud. Et la situation non pus n’est pas la même. Mais il s’accroche à cette volonté de préparer une majorité contre.
      Ceci dit, il sait bien, et il le dit souvent : une révolution, ce n’est pas un parti politique qui la fomente, mais le peuple. En cela, il a tout à fait raison ; lui, fait son job de leader politique.
      Quant aux luttes, j’en connais une qui a été très aidée par le FdeG, c’est les FRALIB ; et ils ont gagné.
      Peu de choses me direz-vous mais bien quand même !


    • alinea alinea 20 septembre 2014 14:39

      ...et la majorité du FdG, considèrent que l’espace social ,celui des lieux de travail, n’est pas un espace politique, de contestation politique.« 
      Ça, c’est complétement faux ! Et il dit et redit sans cesse le contraire.
      Mais ! c’est vrai que la CGT - va savoir, peut-être pour inhiber le FdeG-, s’est acoquinée visiblement, avec force flonflons ; Mélenchon, qui n’est que le porte parole du Front de Gauche a dû châtrer son langage d’opposition au sein de PS, pour le rendre compatible avec toutes les mouvances du groupe. C’est pour cette raison que j’étais contre la perpétuation du FdeG qui, à mon sens ne devait être qu’une union d’élections. Mais ce n’était l’avis de personne ! encore aujourd’hui des tas de gens disent qu’il faut pouvoir » adhérer« au Fde G, sans s’inscrire dans un parti !!
      Aucun porte parole possible dans ce cas, et j’ai l’impression qu’il libère sa parole depuis qu’il s’est libéré !
      D’ailleurs le Fde G n’a pas éclaté ; je crois que JLM n’est pas du genre à partir en claquant la porte, mais plutôt à persévérer pour que la gauche puisse avancer ; ensemble, oui ; et on en sait les difficultés !!
      Quant aux syndicats, JLM ne s’est jamais mêlé de leurs décisions, insistant sur le fait qu’un parti n’est pas un syndicat ! Là aussi il a raison ; après qu’il ne se fâche pas chaque fois que quelqu’un fait des trucs qui ne lui conviennent pas, c’est sans doute parce qu’il regarde beaucoup plus loin, et qu’il y croit !
      En tout cas, il faudrait que le NPA dégage Mélenchon en touche, et s’avise de comprendre qu’il faut s’unir pour avancer ; Parce qu’il est écrit dans le programme PG l’importance des luttes sociales, dont, je le répète, un parti ne peut être instigateur !
      Ira-t-il jusqu’à aller contre la CGT de Fessenheim ; je le souhaite ! Quoique je ne puisse en mesurer les résultats !!
      Quand on marche sur des oeufs, est-on trop prudent ? C’est une vraie question !! Si je ne fais pas de politique, c’est bien parce que je serais incapable de toutes ces » précautions" !!


    • antoine (Montpellier) antoine (Montpellier) 20 septembre 2014 22:26

      Une révolution, ce n’est pas un parti. Ce n’est pas non plus une personne autour de laquelle se fédèrerait un peuple. Le cas de Chávez peut apparaître comme une exception (il y eut Castro aussi et quelques autres, je ne parle pas de la caricature que fut Staline) mais c’est à replacer dans le contexte latinoaméricain, c’est-à-dire à l’opposé de l’histoire des vieilles démocraties européennes structurées par des jeux de partis. Le cas de De Gaulle est en fait un contre-exemple : il est une parenthèse qui a été rattrapée par la logique des partis. JLM essaye, sur le coup de l’échec de la formule partidaire du FdG de rejouer la carte du sauveur suprême (en recourant à la ficelle qu’en lui c’est le peuple qui s’exprimera !!!!). Il pense que la crise des partis favorisera la résurrection de la formule de l’homme providentiel tissant un lien exalté avec le peuple. On peut penser qu’il réussira (dans ce cas-là, si on rattache au fond patriotard du bonhomme et à son mitterrandisme passionné, on aurait des raisons de s’inquiéter). Moi, je pense que ça n’a aucune chance de marcher : il n’a pas les moyens de sa politique.

      Il a pu séduire une fraction significative de la gauche, il est perçu par une grande majorité de la population comme un professionnel de la politique : et son parcours jusqu’à aujourd’hui accrédite, par ses virevoltes et son inconstance, qu’il n’a rien de crédible à apporter au peuple. Sa VIe république dont il veut faire l’étendard de sa nouvelle campagne est hors jeu pour des gens qui souffrent du chômage, des bas salaires, de la précarité, etc. Et comme en plus c’est en passant par les mécanismes de la Ve République qu’il veut arriver à la VIe, autant dire qu’il va dans le mur : il manque une chose à JLM, l’idée que c’est le mouvement social lui-même qui devra vertébrer la sortie non seulement de la Ve République mais du capitalisme. Il y a du boulot mais autant ne pas se perdre dans un nouveau raccourcis illusoire. Une fois avec le FdG, ça va, 2 fois, sur le mode « moi je avec le peuple », bonjour les dégâts. En attendant Hollande, Valls et Gattaz se frottent les mains, on leur laisse du champ là où ça leur ferait mal : le social ! Le social d’où pourrait germer l’alternative politique. Pas en claquant des doigts, non, en faisant le boulot et en aidant les luttes. Pas comme JLM et le FG avec les cheminots, c’est-à-dire, même pas rien fait, mais fait contre ! (lire : http://npaherault.blogspot.fr/2014/06/coup-de-gueule-mobilisation-la-sncf-et.html ).


    • antoine (Montpellier) antoine (Montpellier) 20 septembre 2014 22:46

      Alinea, c’est au pied du mur qu’on connaît le maçon. C’est dans le rapport au social, spécialement aux luttes qu’on connaît la gauche. Je maintiens que le rapport du FdG aux luttes est un rapport rhétorique qui a un creux, un vide béant en son centre : il n’y a rien sur la coordination des luttes et l’appui à leur développement. Rappelez-vous les phrases de JLM au lendemain de la présidentielle : il n’appellera pas, contrairement au NPA, aux grvèes. Il a tenu parole : il a soutenu les grèves mais le FdG n’a aucunement travaillé à aider les luttes à converger et à s’étendre. Parlez-en aux Sanofi, que j’ai suivi de près sur Montpellier, qui luttent depuis des mois. Ils on compris assez vite que le FdG pouvait pétitionner pour eux, présenter des projets de loi pour leur bagarre. Mais quand il s’est agi de se battre pour étendre la lutte, organiser les actions de convergence. Zéro : pourquoi ? Là vous avez un gros point aveugle : parce que justement le FdG commet l’erreur terrible de prétendre que ce sont les bureaucraties syndicales qui doivent diriger le social. Admettre cela c’est admettre que l’on veut empêcher le mouvement social de jouer un rôle majeur dans la lutte contre le pouvoir. Car il se trouve que ce rôle est éminnemment politique et que si le mouvement social commence à se mêler de politique, il n’y a pas que les bonzes syndicaux qui perdraient leurs privilèges. Les Laurent et même JLM ne sont pas sûrs d’être reconnus comme les leaders naturels du mouvement. Tout se tient : votre approbation du refus du FdG de se mêler du social et du syndical c’est ce qui explique l’échec et du mouvement social et du FdG. On neutralise la seule force qui pourrait faire plier Gattaz et la bande de socialos qui lui sert la soupe : les travailleurs en lutte sur leurs lieux de travail coordonnés.

      Dans sa nouvelle trouvaille politique, celle de l’homme providentiel qui en appelle au peuple, JLM fait semblant de comprendre où sont les choses : les partis et les syndicats. Sauf que, pour ceux-ci, il les laisse maître de continuer à envoyer le mouvement social dans le mur. Sa seule option c’est d’espérer qu’à force d’aller dans le mur, le peuple, en laissant les syndicats verrouiller le social, iront sur le terrain politique s’en remettre au guide suprême. C’est un contournement de l’obstacle qui ajoute de nouveaux obstacles à la seule chose qui peut faire peur aux possédants : le peuple qui fait de la politique à partir des lieux de travail et décide, une fois ceci consolidé, d’aller voir du côté de l’espace politique. Pas sûr dans ce modèle qu’on ait besoin d’un chef dont l’histoire n’a rien à voir avec le monde du salariat et des couches populaires en général.


    • Père plexe 13 Père plexe 22 septembre 2014 15:40

      eh oui bien vu


    • Diogène diogène 19 septembre 2014 18:55

      Mélenchon a servi de rabatteur à Hollande pour ramener au deuxième tour des voix qu’il n’aurait pas eues autrement.


      J’espère que la contre-partie en valait la peine.
      Maintenant que le Front de Gauche a éclaté, ce n’est pas le projet d’une 6ème 7ème ou 8ème république qui va motiver les anciens électeurs du PC.
      Ça n’a rien de révolutionnaire, ou alors c’est le remake de la première république.
      Vivement la conjuration des égaux et un nouveau Gracchus Babeuf.

      • Fergus Fergus 20 septembre 2014 16:44

        Bonjour, Diogène.

        Il faut arrêter de dire que Mélenchon a servi de « rabatteur » à Hollande car ce n’est pas la vérité. Il a certes apporté son soutien au candidat du PS pour le 2e tour de la présidentielle, mais du bout des lèvres et en affichant une contrariété visible. Et cela, non pour soutenir Hollande dont le positionnement libéral était inscrit dans les gênes, mais pour barrer la route à pire que le socialiste en la personne de Sarkozy. Nous avons été très nombreux à agir de même, et si c’était à refaire, probablement ferions-nous de même.


      • colere48 colere48 20 septembre 2014 17:07

        Il faut... ya qu’à... barrer la route...
        Whaouuuuu !!! quel grand démocrate ce Fergus


      • Fergus Fergus 20 septembre 2014 17:54

        Bonjour, Colère.

        Démocrate j’étais, démocrate je reste. Tenter de barrer la route à un adversaire politique dont on estime le positionnement calamiteux n’a rien d’antidémocratique dès lors que cela se fait dans les urnes. Et pour ma part, je suis légitimiste : une fois élu, je reconnais cet adversaire, même si je reste déterminé à combattre ses choix politiques !


      • JMBerniolles 19 septembre 2014 19:39

        Mélenchon a échoué dans une stratégie calquée sur celle de Mitterrand, - en gros se servir du PC pour arriver au pouvoir en utilisant sa capacité de mobilisation de la classe ouvrière et ses nombreux militants [à l’époque], puis le réduire parce que le résultat, - privatisations, installation du néo libéralisme, remise en cause des acquis du CNR..- ne pouvait être ressenti que comme une trahison par les couches populaires-.

        Cette compromission du PC qui s’est poursuivi en apothéose avec la gauche plurielle lui a fait- perdre son audience. Cette perte de ses liens fondateurs à conduit le PC a une politique de conservation à tout prix de ses élus. Il est apparu que certains de ses responsables, notamment Gayssot un proche de Marchais, même Fitterman, étaient des opportunistes prêts à tout.

        Pour être direct : on ne fait pas un tremplin avec une planche pourrie.

        Effectivement, les municipales à Paris ont été un coup final porté à la crédibilité du Front de Gauche.

        Mélenchon a au moins l’intelligence d’essayer de mettre sur pieds une autre tactique. Mais il n’a pas du tout la capacité de concevoir [avec ses proches type Coquerel, Delapierre, Billard et d’autres qui n’apparaissent que sur des bulletins de vote] un projet, forcément révolutionnaire, adapté et réaliste pour une vraie rupture d’avec le système ultralibéral, qu’il faudrait aussi rendre crédible [un bon projet n’est pas forcément crédible. Voir le sort que font les gens et les responsables politique à la sortie de l’Euro qui est une évidence et une condition sine qua non, entre autres, au changement véritable]
        L’écosocialisme ? même Jacques Généreux ne sait pas vraiment ce que c’est !

        A tout point de vue la PS a tué la notion de Gauche [pas les idées de solidarité, de laïcité vraie, de promotion sociale, de propriété commune de biens communs comme l’Eau, l’Energie, les Transports, l’Education, les communications ... ]

        Notre pays a perdu la guerre économique dans laquelle il a été envoyé sans protections et sans moyens. Pour le sauver il faut un rassemblement de forces de progrès, de mouvements de résistance comme pendant la dernière guerre finalement. C’est pourquoi on peut être fond" à présenter cela comme un nouveau CNR ;


        • Taharqa 19 septembre 2014 19:46

          Moi non plus, je ne comprends pas le dernier paragraphe. Rassembler sans les syndicats ? Qui vous dit que le mouvement que lance en ce moment Mélenchon exclut par avance les syndicats ?

          L’auteur semble penser que les syndicats représentent l’alpha et l’oméga des luttes sociales. Or ils sont en perte de vitesse. Encore utiles pour défendre les salariés dans des cas particuliers, ils ne pèsent plus rien à un niveau national et se contentent de faire marcher des cohortes de syndiqués une fois l’an pour faire semblant de s’opposer à la politique néolibérale de l’umps.


          • alinea alinea 19 septembre 2014 20:10

            Oui, j’ai toujours entendu Mélenchon dire qu’il fallait suivre les syndicats, quasi leur obéir et cela ne me plaisait guère car, à part trahir, je ne les sais pas avoir fait grand chose depuis longtemps !


          • antoine (Montpellier) antoine (Montpellier) 20 septembre 2014 13:54

            J’ai répondu à cette question sur les syndicats dans mon commentaire adressé à Alinea plus haut. Nous sommes plus d’accord que vous ne le croyez.



          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 septembre 2014 21:02

            C’est l’absence de programme de sortie de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, le rejet de la souveraineté qui contient la question de la démocratie, le soutien indéfectible à un projet utopique d’ Europe sociale, qui plombe le FDG.


            Rendre la Constitution responsable, au lieu de clairement dénoncer les Traités européens, est une imposture. La Constitution a été violée X fois pour la rendre compatible avec les Traités européens.

            C’est l’UE qui nous a mis dans la mondialisation. Elle était évitable.
            Elle a supprimé les régulations financières, les frontières, les taxes qui protégeaient les secteurs industriels, supprimé le contrôle des capitaux, d’où les délocalisations.

            L’euro empêche de dévaluer ( Chavez a dévalué 4 fois), 80 % des lois sont européennes, le budget est sous tutelle, la politique étrangère et militaire sont sous contrôle de l’ OTAN et des intérêts des néos cons US. La dette illégitime explose. Les décisions prises à Bruxelles sonnent la fin du modèle social français.



            • JMBerniolles 19 septembre 2014 23:03

              Oui, vous avez raison ; 

              En général une Constituante s’organise lorsque qu’un bouleversement de la société, sous l’action de mouvements progressistes, nécessite de mettre en place un nouveau régime bâti sur les idées qui ont été défendues dans ces manifestations.

              Mais je noterai aussi que le projet de constitution européenne de 2005 venait après une vraie révolution capitaliste où le système de libre échange néo libéral, à nature principalement financière, avait supplanté le capitalisme industriel classique.

              La VIéme République, nécessaire puisque nous vivons un véritable épuisement politique de la Vème taillée pour un géant et squattée par des nains politiques, ne peut naitre qu’à l’issue d’un important mouvement du peuple. 

            • foufouille foufouille 19 septembre 2014 21:03

              c’est un opportuniste, faux cul, franc maçon et menteur.

              tous les députés européens recoivent 15000€ et pas 6000€.

              on sait très bien que le siècle existe quand on bouffe avec rachida dati


              • foufouille foufouille 20 septembre 2014 12:17

                en plus, la seule politique avec qui il veut pas bouffer, c’est marine.

                hortefeux, ça le dérange pas car franc maçon. le diner de GQ ne le dérange pas, magazine pour bourgeois comme kerviel avec costard à 5000 ou 5k€, comme on dit chez les riches.

                une vraie baudruche


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 septembre 2014 21:05

                Quant aux syndicats, à part constituer le service d’ordre du FDG, on ne voit pas très bien à quoi ils pourraient servir utilement ?


                Ils sont neutralisés par le MEDEF et les gouvernements à causes de toutes les scandales financiers qui les plombent. « Syndicats, corruptions, dérives et trahisons »


                • bernard29 bernard29 20 septembre 2014 01:14

                  Ben oui, c’est vrai ! Comme disaient les trotskistes et apparentés, tel que l’ex Mélenchon de l’OCI lambertiste ; c’est qui l’ennemi ?? 

                  Non, maintenant Mélenchon ne veut plus de « sa Vraie Gauche, on lâche rien », il veut Le Peuple. Pourtant j’ai lu une groupie de Mélenchon faire un article sur Médiapart sur « Le peuple qui est à réinventer » http://blogs.mediapart.fr/blog/brigitte-pascall/130914/reinventons-le-peuple-roi.  on n’est pas sorti de l’auberge !! 

                  C’est quoi Le Peuple ? Qui fait partie du peuple ? Les citoyens, tous les citoyens ?? les 1% contre les 99 % ??

                   




                  • foufouille foufouille 20 septembre 2014 10:39

                    erreur 404 pour ton lien


                  • bernard29 bernard29 20 septembre 2014 11:48

                    exact . je ne comprends pas. le revoilou, mais je ne sais si ça passera :

                    http://blogs.mediapart.fr/blog/brigitte-pascall/130914/reinventons-le-peuple-roi 


                  • foufouille foufouille 20 septembre 2014 12:20

                    ça marche

                    « une formule qui me plait bien, car on comprend tout de suite que c’est le Peuple qui decide, que c’est lui qui est aux manettes de la decision politique. »

                    et mdr de chez mdr !


                  • foufouille foufouille 20 septembre 2014 12:28

                    « En cela Facebook est un outil essentiel. Je partage totalement l’analyse de JLM, lorsqu’il ecrit : »les amis virtuels a qui on parle tous les jours (sur Facebook) sont plus vrais que bien des voisins, des collegues, a qui on n’adresse pas la parole !!« (Cf son dernier blog de JLM).Et Et j’ajouterai : Facebook est un espace de liberte (pour combien de temps encore... ?) pour la gauche critique que nous sommes, qui n’a pas son equivalent dans le monde reel. Tres concretement, j’apprends beaucoup plus de choses interessantes sur Facebook »

                    tout ce qui est sur fessebouc lui appartient. c’est une société capitaliste totalitaire.

                    c’est dans le contrat


                  • bernard29 bernard29 20 septembre 2014 12:44

                    « Fessebouc », c’est l’avant-garde du peuple. 

                    c’est un début, si on connaît l’avant garde, tout est permis. « vive la constituante fessebouk » !!. 


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 septembre 2014 18:46

                    bernard,
                    Merci pour le lien. Elle a juste oublié qu’un peuple souverain se défini par rapport à des frontières.
                    Et pour retrouver des frontières, il faut sortir de l’ UE, ce qu’elle ne demande pas.

                    C’est Jacques Sapir qui remet les pendules à l’heure !
                    « L’Internationalisme est-il soluble dans la souveraineté ? »


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 septembre 2014 09:32

                    Trois moins pour mon commentaire sur les Syndicats ?
                    Il ne s’agit pas de la base, mais des Fédérations :
                    « Rapport Perruchot sur le financement des syndicats »


                    Vous voulez que je vous parle aussi des Fédérations syndicales rattachées à la Confédération Européenne des Syndicats ? financée par Bruxelles, et courroie de transmission de l’ UE ?
                    FO, la CFDT, la CFTC, la CGT, la FSU et l’ UNSA sont rattachés à la CES.

                    L’an dernier sur le site de la CES, on pouvait lire ceci :
                    « La CES bénéficie d’un soutien financier (montant non précisé), de l’ UE. »
                    Pourquoi ne pas publier le montant ?

                    La CES édite un machin : « le contrat social pour l’ Europe » :
                    * Elle a organisé le 14 septembre 2013, une journée d’action européenne « pour un contrat social pour l’ Europe ».

                    * « La CES est fermement opposée aux mesures d’austérité », c’est le moins qu’elle puisse faire.
                     « mais elle soutient l’objectif d’assainissement des budgets », chercher l’erreur !
                    C’est pour payer les intérêts de la dette que l’austérité est organisée, mais la CES n’y voir aucune contradiction !

                    *« La CES a soutenu le Traité de Lisbonne. »
                    Comme chaque Traité européen reprend les précédents, le Traité de Lisbonne est donc la synthèse de tout le fonctionnement du Titanic...

                    • legrind legrind 20 septembre 2014 10:47

                      Mélenchon tout le Front de Gauche (Clémentine Autain power !) , y compris le communiste Laurent, qui ont fait la retape pour « le mariage pour tous » en relayant les accusations, chantage à l’homophobie contre le peuple ( déjà beauf, raciste..) fomenté par la gauche bobo et ses médias (canal+) et ses éditocrates bref tout ce beau monde ferait mieux de la fermer , 


                      • doslu doslu 20 septembre 2014 12:32

                         Sur un autre fil 
                         « je préfère encore et de loin le jt de Pernaut. »

                        et maintenant aficionados de la manif pour tous (les bigots reacs)

                        Quelle cohérence monsieur LEGRIND.


                      • legrind legrind 20 septembre 2014 13:11

                        Les dirigeants du PC, NPA, Front de Gauche, LO.. n’ont à la bouche que les « classes populaires » et bien ce sont les « classes populaires » qui font le succès de ce journal.


                      • foufouille foufouille 20 septembre 2014 15:06

                        « Les dirigeants du PC, NPA, Front de Gauche, LO.. »

                        LO en fait parti. j’ai un doute pour le NPA


                      • soi même 20 septembre 2014 15:39

                        Mélenchon fait comme Borloo, va à dans un club de foot, politiquement la lange de bois à la Marchais, cela ne fait plus recette !

                        Surtout que tu nous as prouver que tu es dans une duplicité politique !


                        • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 20 septembre 2014 18:39

                          Dans la démarche de la VI° république, il subsiste un point obscur d’une importance néanmoins cruciale : le rapport à l’Europe, ou plutôt l’UE telle que dans sa configuration actuelle.

                          Tant que les choix économiques sont décidés à Bruxelles et Berlin, tant qu’un droit de regard est conféré à la commission, quel que soit le type de régime, celui-ci sera soumis aux exigences hyper libérales de l’UE, de l’OMC, et du FMI.

                          Il faut donc, pour avoir une indépendance réelle, se dégager de l’UE, avec sa cohorte de traités et de directives toutes orientées vers l’ouverture à tout prix des marché et la privatisation à marche forcée.

                          Et dans ce cas, si la France ne veut pas être seule, avec un Obama (ou son successeur) près à tous les affrontements, il faudra qu’elle trouve des alliés de part le monde.

                          Le déroulement des faits géopolitiques montrent qu’il est impossible de ne pas se poser ces questions, sans lesquelles aucune crédibilité de pourra être trouvée.

                          Tout est imbriqué, et une nouvelle politique économique qui ne repose plus sur le profit à tout prix nécessitera forcément un affrontement avec les États souteneurs du libéralisme.

                          Par rapport aux mouvements Podemos et 15 M (les indignés) en Espagne, la situation est beaucoup plus tendue, et en même temps la population beaucoup plus impliquée qu’en France, y compris sur des questions comme les expulsions suite au nom paiements, qui alimente tout un courant en création, en mouvement, et très fluide. Mais ces mouvements ne se traduisent pas dans la vie politique « institutionnelle », le PP (droite) restant majoritaire dans le pays.

                          Si en France les organisations, politiques et syndicales, étouffent les mouvements de la population, en Espagne ceux-ci ont du mal à se traduire en termes politiques.

                          Mais tout change très vite, et l’hyper-crise en cours va nous réserver bien des surprises, bonnes ou mauvaises.


                          • soi même 20 septembre 2014 19:05

                            Et oui et en cela que c’est un piège magistral !

                            Pourquoi pas une 6è où 7è tous est envisageable, De Gaulle disait bien quelle n’était pas parfaite et quelle pouvait être amélioré.
                             Mais dans le contexte où il le disait la France était Souveraine et n’avait de compte à rendre aux citoyens qui n’est plus le cas c’est le marché ( la corbeille ) qui dirige la France .


                          • Fergus Fergus 20 septembre 2014 19:10

                            Bonjour, Jean-Paul.

                            « Tant que les choix économiques sont décidés à Bruxelles et Berlin... »

                            Les choix économiques sont décidés par... le Conseil européen, autrement dit les 28 chefs d’état de l’UE, et à un échelon moindre, par l’Eurogroupe, autrement dit les 28 ministres des Finances, la Commission n’étant que le bras armé de ces deux entités.

                            La politique menée est libérale ? Et pour cause : une écrasante majorité des décideurs sont de droite ou appartiennent à la fausse gauche qui s’est engouffrée elle aussi dans cette voie libérale. Tous ces gens étant portés là où ils sont par les électeurs de leurs pays, eux aussi majoritairement de droite ou de fausse gauche. Et c’est ainsi qu’après un Barroso, nous avons un Juncker à la tête de la Commission...

                            La solution : unir toutes les volontés de progrès au sein de l’Europe afin, progressivement, de faire basculer les majorités au pouvoir dans les pays membres vers des réformateurs sociaux en vue de renégocier les Traités.


                            • soi même 20 septembre 2014 19:23

                              ( La solution : unir toutes les volontés de progrès au sein de l’Europe afin, progressivement, de faire basculer les majorités au pouvoir dans les pays membres vers des réformateurs sociaux en vue de renégocier les Traités. ) En claire Fergus remettre aux calendes grecques la possibilité de faire autrement ?

                              Il y a deux perceptives qui s’annonce aujourd’hui, la crise artificiel de la finance implose l’Europe, où l’Europe a déjà un plan b qui fera que nous auront plus aucune possibilité d’ échaper à TINA !

                              Je crois que c’est la seconde hypothèses qui va se réaliser dans toute sa splendeur dans un proche avenir !

                               


                            • Fergus Fergus 20 septembre 2014 20:14

                              Bonsoir, Soi même.

                              Puisque les peuples l’acceptent ainsi ! Car c’est bien cela qui se passe. Qu’il y ait des mouvements sociaux qui surviennent dans différents pays, et les choses pourraient s’accélérer. Mais ce n’est malheureusement pas dans l’air du temps.

                              Le seul constat qui émerge des derniers scrutins dans les pays européens, c’est la montée des populismes.


                            • soi même 20 septembre 2014 20:40

                              C’est la montée des populismes., est une vision péjorative de la réalité politique réel !

                              On parle par exemple de la montée en puissance du FN, et bien qui en parle, les grands médias, es que pour autant, c’est une réalité objective non, il on juste fait le plein de leurs voix sans plus.

                              Cela est très habille d’utiliser une information parcellaire et de ne pas relever les taux records d’absentéismes.

                              Par exemple comment l’on peut faire croire qu’il y a une montée des populismes., et dans cette affaire, il ne faut pas ce tromper tous les parties politique joue de cette corde !

                              Car leurs auras politiques a été profondément esquinté par leurs compromissions où leurs aveuglements.

                              A vouloir infantiliser les personnes en l’occurrence 500 millions d’individus avec l’UE donc Mélanchon a bien profité au grand cirque et bien le revers de la médaille, il y a réellement une montée des populismes voulue par les grande coalitions politiques Européennes, et c’est voulue, car c’est le meilleurs moyen de manipuler et de désarmer 500 millions de Européens !

                               


                            • Fergus Fergus 21 septembre 2014 09:09

                              Bonjour, Soi même.

                              Sur la montée des populismes et de l’extrême-droite, on ne peut se réfugier derrière l’abstention et nier les évolutions qui se dessinent partout en Europe et sont vérifiées scrutin après scrutin. Je vous invite à regarder les derniers scores dans les Länder de Brandebourg, de Thuringe, de Saxe (où l’AfD, absente jusque-là, recueille environ 10 % des voix !) ou aux législatives suédoises qui donnent une forte progression du parti SD, l’équivalent du FN.


                            • soi même 21 septembre 2014 10:56

                              Mélanchon fait en réalité la même chose du populisme, il utile les mêmes ressort qui donneront le même résultat, crée un vide du pouvoir, où des forces qui sont à redouter n’attente que cela pour s’engouffrer.

                              Ces forces donc je fais allusion, elles se retrouvent aussi bien derrière la montée des populismes de l’extrême-droite que celle d’extrême gauche, où derrière cette politique officieux des États d’aujourd’hui, ce qui leurs importent à eux , c’est la vacance du pouvoir et la chienlit, comme cela se passe en Ukraine .

                              Malheurs aux gens raisonnables, malheurs à tous ceux qui ont des raisons d’espérer que les choses vont évoluer salutaires, car on a pas conscience que derrière tous cela, ils des forces hostiles qui n’attend que le chaos pour en donner d’autant mieux leurs LA !

                              Que l’Europe devienne pros nazis où pros communiste, n’a aucune importance pour eux, on fait toujours affaires, mais si par bonheurs l’Europe se réveillait de son sommeille léthargique et retrouver le lien profond que doit être cette Europe , et mon pas c’est ersatz d’ UE où d’un coté les nations sont respecter et de l’autre il y a l’épanouissement de l’individualité et non pas l"épanouissement de l’individualisme, et bien si par bonheurs cela pouvait se réaliser, ces forces n’auraient aucune prise saillante en Europe.

                              Es que vous savez, il y a peine 150 ans, on pouvait voyager en Europe sans passeport et carte d’identité, et que l’on soit français, allemand où autres il y avait plus de respect pour tous que maintemant où chacun est hypocritement pour son Europe à son image, qui fait qu’il y a 28 Europe et une Europe inexistante, donc il faudra bien que nous retournons dans nos frontières communes à chaque pays pour réinventé une nouvelle Europe. on peut aspirer à que le pays retrouve son identité, car il y a plus de respect mutuel quand on retrouve ses valeurs qui font notre histoire que d’être toucher par cette maladie incurable qu’est se nationalisme qui à fait le lie des guerres du 19è et 20è siècles !

                               


                            • Fergus Fergus 21 septembre 2014 13:19

                              A Soi même.

                              « Est-ce que vous savez, il y a peine 150 ans, on pouvait voyager en Europe sans passeport et carte d’identité »

                              Je le sais d’autant mieux que cela a perduré jusqu’à la Grande Guerre. Dans mon dernier article, intitulé Les passagers de la foudre, j’évoque l’étonnante histoire du Dr Crippen, un criminel anglais recherché en Europe puis pris en chasse par Scotland Yard sur l’Atlantique. Ce Crippen, qui avait tué puis dépecé sa femme, avait fui avec sa maîtresse vers les Pays-Bas, puis la Belgique avant d’embarquer pour le Canada, tout cela sous de fausses identités qui ne faisaient l’objet d’aucune vérification.

                              Pour ce qui est d’un réveil des populations européennes, je croise les doigts, comme vous, mais je ne suis pas très optimiste, vous l’avez compris.

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