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Accueil du site > Tribune Libre > Ministère des démarches interminables

Ministère des démarches interminables

En résumé,

Cela fait une semaine que je suis sur la brèche pour l’inscription de ma fille au lycée. On va dire que niveau administratif, on est entré en mode no friendly. Genre, le lycée d’affectation du robot en ligne — où il y avait l’option de la mort qui tue à 60 places réparties sur 3 établissements pour l’une des régions les plus étendues de France et dont on ne sait pas encore à quel point ça se mérite  ! — est à plus de 2 h de voiture de chez nous et on avait deux jours pour préparer le dossier PAPIER à remettre SUR PLACE, tel jour à telle heure, parce qu’après, ce n’est plus possible. Qu’en même temps, j’envoyais mail sur mail au service des transports scolaires du département — enfin, de la région, parce que maintenant, la région a repris la compétence, mais allez savoir pourquoi, c’est encore le département qui (mal)traite les demandes — pour demander ce qu’ils me proposaient comme prise en charge, sachant que leur procédure en ligne ne prenait pas en compte les élèves qui étudient hors département. Que le jour de l’inscription, on se rend compte qu’on a eu de la chance d’habiter assez loin pour mériter que l’on nous envoie le dossier et les demandes de pièces justificatives à la maison, parce que les types à SEULEMENT une heure de route, ils devaient retirer le dossier sur place et le rendre dans l’élan en découvrant sur place les pièces justificatives auxquelles ils n’avaient aucune chance d’avoir pensé en amont et que NON, ce n’était vraiment pas possible de mettre ce putain de dossier en ligne à télécharger pour juste un peu simplifier la vie, que donc, il leur manque plein de trucs et que la photocopieuse est dans un autre bâtiment et que de toute manière, après la première heure de queue, en fait, la ligne à côté, ce ne sont pas d’autres parents qui viennent pour autre chose, mais une autre file d’attente pour un autre papier… AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh

Y passer 2 h 45 et se réjouir de passer avant l’heure limite en se demandant ce qui va arriver aux 100 personnes encore coincées derrière nous.

Finir par rentrer chez soi, n’avoir toujours aucune réponse du service transport, appeler un numéro surtaxé (oui, oui, c’est un service public  !) et avoir un type au bout du fil qui est manifestement en train de peigner une girafe ou un truc dans le genre et que l’on dérange de manière incontestable nonobstant le ton las et impatient de sa voix et qui finit par lâcher l’URL (en se trompant abondamment et en s’énervant quand il se rend compte que je tape l’adresse en même temps qu’il parle → « Ouais, au prix de l’appel, je préfère vérifier en direct que j’arrive au bon formulaire  ! ») du papelard qui te dit deux choses : il te faut retirer un autre papelard au guichet SNCF (une gare pour tout le département, 1 h de route  !), pas en ligne, en personne, et qu’une fois que tu as rempli le dossier… il te faut impérativement LE TAMPON DU PUTAIN DE BORDEL DE LYCÉE où tu as perdu la moitié de ta vie et de ton capital patience — mais bon sang !, qui utilise les tampons en dehors des chœurs de l’armée rouge dans les années 80  ? — à seulement deux heures de route de chez toi et que si le bipède avait su utiliser un ordinateur — Un quoi, putaing, qu’est-ce que cette diablerie  ? On n’en a pas besoin, on a des putaings de tampons et des formulaires en Rizla+ 5 feuillets avec du papier carbone intégré qui arrête de marquer au troisième exemplaire, même si tu écris avec un burin du néolithique  ! —, ben, tu aurais eu le mail de réponse il y a une semaine et tu aurais profité de tes 2 h 45 de file d’attente floue pour avoir les foutus tampons, tant que tu étais sur place  ! Même que tu pouvais optimiser le voyage pour récupérer le papelard de la gare qui est à mi-chemin… mais bon, c’est pas tout ça, mais va falloir vous magner un peu, parce que nous, le 15, on ferme boutique pour aller retrouver notre cousin chômeur aux Bahamas, mais comme ça tombe un dimanche et que la veille c’est férié, en fait, va vraiment falloir vous bouger le cul si vous voulez qu’on arrive à lire vos conneries avant la rentrée et puis ton gosse, il va pas faire chier, il pourra toujours aller étudier en stop, sinon  !

Donc, on repart en courant à LA gare SNCF… enfin, en courant à 80 km/h, en se faisant doubler par les camions, parce qu’on est de gros cumulards en fait et que c’est ballot parce que peut-être qu’à 90, on serait arrivé 5 min plus tôt, c’est à dire avant qu’ils ferment la gare qui devait être encore ouverte une heure de plus en temps normal et qui est présentement totalement fermée pour cause d’une grève qui est censée ne démarrer que le lendemain et durer deux jours de plus, ce dont le compte à rebours du bipède des transports n’en a rigoureusement rien à cirer.

Donc, rebelote, deux jours plus tard, encore 4 h de route, plus les arrêts, avoir rempli la chemise en plastoc collée par la chaleur de tous les justificatifs et pièces administratives qu’on a pu imaginer, parce qu’on ne sait pas ce qu’on va nous demander dans le dossier SNCF et que si on ne l’a pas sur nous, au lieu de continuer vers la métropole et le lycée, on devra ajouter 2 h de route A/R pour aller chez nous récupérer le justificatif pourri qu’ils ont déjà en 200 exemplaires sur au moins 8 couleurs de papier différentes  ; ricaner comme une hyène alcoolique en découvrant qu’ils ne veulent QUE 2 photos d’identité de la gosse qui est en vacances en Bretagne, AGRAFÉES sur le dossier, parce que oui, cette fois, on a été les plus forts, on a même pensé aux deux photos à la con et on se fige en pensant qu’ils auraient aussi bien pu en demander TROIS et là, on était bien baisés, pour le coup  ; trouver la bonne secrétaire dans le bon bureau du lycée tellement en travaux qu’on se demande s’il va en rester assez à la rentrée et si on n’a pas fait tout ça pour rien, demander des tampons partout et faire les yeux du chat de Shrek pour obtenir un petit coup d’agrafeuse au coin à droite, parce qu’à gauche, vous avez fait un Kamoulox et reset le game, entendre la secrétaire vous dire un petit mot gentil et avoir envie de pleurer de soulagement  ; aller à La Poste centrale de la métropole, parce qu’avec tous ces travaux, s’il faut, la boite jaune en face du lycée n’est pas relevée pour cause de coupe du monde qui admire les millionnaires en short ou n’importe quel autre truc absurde qui ferait que même après avoir fini les 12 travaux d’Astérix, en fait, on a quand même perdu sur la ligne d’arrivée…

Avoir envie de vacances, quand même, un peu…

Et recevoir un coup de fil du service des transports du département, genre, La Poste a été bien efficace, cette fois-ci, et que les papelards n’ont mis que 24 heures pour atterrir sur le bon bureau et entendre une femme un peu sèche nous annoncer que ça ne va pas le faire, parce que de là où on habite, aller au lycée le lundi matin, ce n’est juste pas possible. Lui répondre que depuis l’affectation de la gosse, on se démène dans tous les sens pour pallier aux incroyables déficiences du système et en particulier à l’enclavement de notre territoire abandonné de tous depuis des décennies, que l’on s’est bien rendu compte que ce que je faisais il y a 30 ans — me lever à 4 h du mat pour aller étudier à la grande ville — n’est plus possible aujourd’hui, parce que le premier car du matin a été supprimé et que tout ce que peuvent espérer les crevards de la brousse comme nous des bribes de transports en commun restants, c’est arriver à la métropole à 9 h 35, soit largement trop tard pour toute activité économique utile, et que du coup, on a pensé lui faire prendre le car de 16 h 45 le dimanche, dormir chez sa grand-mère qui, miracle  !, habite à la préfecture du département pas trop loin à pied de la gare de correspondance et repartir avec le train de 6 h du mat le lundi matin pour arriver à temps pour l’ouverture de l’internat.

S’entendre répondre que non, le service de transport scolaire ne prend en charge que le train et que pour le reste, on se démerde, ce qui revient à dire que seuls les gamins de la préfecture ont leur transport pris en charge à 100 %, les autres, on s’en fout, ils n’ont qu’à rester dans leur trou. Répondre que c’est ballot, mais que c’est un car SNCF et que techniquement, c’est un train. Visualiser très clairement l’orage de grêle fouetter l’interlocutrice de plus en plus sèche et cassante : de toute manière, si elle dort chez sa grand-mère, c’est comme si vous résidiez à la préfecture, donc, on ne prend en charge que depuis la préfecture. Rétorquer que non, elle réside 1 h plus loin à l’ouest et oui, elle fera ce trajet de merde toutes les semaines pendant probablement trois ans. Manière, si elle dort, ce n’est plus un aller-retour tente la goule téléphonique, jamais avare d’un argument pour nous débouter, d’une manière ou d’une autre… se souvenir des troufions du temps du service militaire qui passaient certaines correspondances à dormir sur leur bardas dans des gares désertes et obscures traversées par les vents, les cloches et le souvenir d’un temps où tout le monde avait réellement accès à la mobilité sur tout le territoire  ; refuser de lâcher le morceau, citer la guichetière SNCF qui m’avait confirmé en l’espèce qu’il y avait bien lieu d’une prise en charge de l’intégralité du déplacement, y compris avec une correspondance longue (le dernier car → le premier TER)  ; entendre souffler le dragon téléphonique dans mon oreille surchauffée par mon portable qui capte toujours très mal le filet d’ondes GSM qui parvient à grand-peine dans ma zone de relégation sociale absolue : c’est ça, je vais en parler à mon chef  ! S’attendre à un prochain refus et à une saisine, d’autres démarches et d’autres batailles dantesques pour juste faire respecter le droit de notre fille à étudier comme tout le monde, y compris quand cela sort de ce qui est prévu pour les bouseux et autres surnuméraires du progrès qui n’est plus en marche que dans les centres-ville des possédants.

Et l’arbitraire administratif, c’est quand même une bonne façon d’occuper les gens


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15 réactions à cet article    


  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 17 juillet 2018 11:49
    J’ai lu cela :

    On va dire que niveau administratif, on est entré en mode no friendly. Genre, le lycée d’affectation du robot en ligne — où il y avait l’option de la mort qui tue

    Puis je me suis arrêté. Je ne comprends pas votre prose.


    • berry 17 juillet 2018 15:12
      Vous l’avez voulue cette bureaucratie envahissante.
      Maintenant que vous l’avez, profitez-en.

      • Le421... Refuznik !! Le421 17 juillet 2018 19:08

        @berry

        Ah ? Parce que vous pensez que le tout internet a résolu les problèmes ?
        Chaque site a son cheminement et c’est un joyeux bordel, ne serait-ce que pour avoir un simple relevé de compte.
        Ça change de système tous les quatre matins parce qu’il y a un « digital native » qui veut montrer qu’il est plus malin que son collègue en sortant un nouveau tableau et justifier sa paye ou son avancement.
        Ce qui fait que sur TOUS les sites possibles et imaginables, quand vous commencez à maîtriser vos demandes, la configuration change aussi vite que les rayons du supermarché d’à côté.

      • izarn izarn 20 juillet 2018 10:20

        @berry
        La bureaucratie par internet ne vaut pas mieux...
        C’est même pire : Je vais betement m’incrire à une caisse de retraite muni de mon identifiant des impots...
        On me demande mon numéro de sécu :
        L’ordi de l’administration refuse mon numéro de sécu !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
        J’ai essayé 50 fois....Pareil !
        Le truc kafkaien : « Vous etes déjà inscrit, vous ne pouvez plus vous réinscrire »
         smiley ?? !!! ?? 
        Allo la Terre, ici la Lune...
        Seule solution : La lettre, ou se pointer au batiment administratif ad hoc, juste avant que Macron les interdise au public (Pour virer les fonctionnaires en bon con néolibéral), car désormais tout va se faire par le net !
        Youpii !
         smiley


      • Montdragon Montdragon 17 juillet 2018 22:30

        De l’intérêt de vivre en vile, d’écrire des lettres absconses aux élus en disant que le grand-père de l’enfant fut résistant etc.....la France des petits papiers qui trainent..et ça marche.


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 18 juillet 2018 04:55

          Salut Agnes


          Joli texte, comme toujours, mais on ne vous voit plus souvent.... Beaucoup ma faute, puisque je ne viens presque plus, mais je perçois votre exaspération qui me laisse penser que vous êtes aussi moins assidue. Que vous en êtes aussi arrivée à la conclusion qu’il n’y a plus rien à faire... Que chaque article est un baroud d’honneur qui ne changera rien, car plus personne ne croit que ce que pense Quidam Lambda ait la moindre importance...  et donc à quoi bon lui parler ? Nunc dimittis ...    

          Piere JC

          • Debrief 18 juillet 2018 10:48

            Mais pourquoi êtes-vous petit blanc français de souche ? L’Administration et ses petits sbires hautains et ignorants ne sont pas à votre service car trop fiers d’exercer leur petit pouvoir de nuisance qui les valorise tellement.
             
            Pour une petite Fatima personne ne vous débouterait de vos démarches, le petit sbire mouillerait sa culotte ayant trop peur de sa faire accuser de racisme.


            • eric 18 juillet 2018 10:55

              Allons allons ! Ne vous en prenez qu’à vous, Vous n’avez pas du faire les bons choix politiques et ou linguistiques.

              Mes enfants ont atterrit de l’étranger dans un des meilleures lycée de France, après quelques tribulations dans votre genre, mais une bonne fin car, langue rare première langue et domiciliation dans le quartier, l’EN n’avait pas trop le choix. Surtout après avoir perdu le dossier assemblé dans les conditions que vous décrivez et avec la chance qu’un type n’était pas encore parti en vacance pour donner un dernier tampon...C’est à dire que trois jour avant la rentrée, il a bien fallu qu’ils les acceptent...

              Et là, surprise.... ! Il y a des cas plus faciles à résoudre ; Ainsi, un gosse de ministre de gauche, au niveau assez discutable semble-t-il, est rentré comme dans du beurre parce que le parent est élu d’une ville périphérique et qu’il a été pris au titre du quota « racaille et cas-sos ». Il n’était pas le seul...Y compris des qui faisaient vraiment le déplacement. Dans la classe de mon fils, un gamin très engagé, qui faisaient tous le jours le trajet banlieue Paris avec ses « Church’s ». Bonne idée de ne pas se domicilier chez le parent logé en Paris centre.
              Gamin d’un grand élu de droite, également en lointaine banlieue ( là pas d’info sur le niveau, pas dans les mêmes classes). Plusieurs rejetons de journalistes célèbres de toutes obédiences.

              En amont, et à vue de dossier, on m’avait dit que mes gosses n’avait le pas niveau. Moyennant quoi ils sont parmi les rares à avoir été admis en prépa sur place après récompenses au concours général et à intégrer ce qu’ils voulaient.

              Il y a longtemps, je m’était penché sur ces questions. En région parisienne, la moitié des gosses de profs échappaient à la carte scolaire. Compte tenu du fait qu’il existe aussi de bons établissement, cela signifiait au doigt mouillé qu’à part des militants fous furieux prêt à risquer l’avenir de leurs enfants, tous les enseignants se mettaient à l’abri de la mixité sociale qu’ils aiment tant pour les autres....
              AU bout du compte, 50% des polytechniciens étaient gosses de profs.

              Cela étant même dans cet établissements, il y avait des profs nuls, absentéistes, invirable ; Un prof d’anglais parait il allergique aux enfants et présent moins de la moitié de l’année, etc....

              Mais vous avez raison d’évoquer les tampons soviétiques ;

              En réalité, cela continue ; je viens de passer 6 mois à la chasse au tampons pour des démarches franco-russes. Compte tenu de l’éclatement de l’Union Soviétique, petit voyage d’agrément en hiver à Penza, Tbillissi , Erevan, etc...
              Les russes ne sont pas plus catastrophique que les français. Au contraire, il y a de nombreux progrès ; A Tbilissi, les démarches dans des locaux designés par Stark sont un pur délice....
              En revanche, en France, les apostilles sont gratuites...

              Le coup des tampons et des difficultés, est aussi une manière de dissuasion. Quand l’accès est censé être gratuit et pour tous, il n’y a pas assez de place ; Les pistons et la bureaucratie font parti des moyens qui permettent d’éviter formellement la sélection et donc les « inégalités ».

              C’est comme les attributions de HLM.

              Je crois que c’est le journaliste Davidenkoff qui prétendait que le but du jeu pour les personnels éducation nationale, était aussi d’éviter la concurrence pour leurs propres enfants. Cela me parait un peu excessif ; Cependant, j’ai eu des échos sur les oraux à Normal sup. Le type de question permet quand même d’assurer la reproduction et l’ascenseur social pour les enfants de ceux qui pensent bien. 

              Ainsi, en socio. si tu prétend que le principal apport de Bourdieu à la science, est d’avoir démontré que les parents en général font ce qu’ils peuvent pour que leurs gamins s’en sortent et qu’on s’en doutait avant lui, tu as peu de chance d’être pris. Surtout si tu insiste sur le fait que « tous se passe comme si l’école était faite d’abord pour ses personnels et leurs enfants et pas pour le peuple dans son ensemble ».


              • izarn izarn 20 juillet 2018 10:37

                @eric
                Non, Bourdieu parle de la reproduction des élites.
                « Les parents font tout ce qu’ils peuvent » ne changent rien....Malheureusement.
                On pourrait remarquer qu’aprés Bourdieu, la reproduction des élites entr’eux ne peut qu’aboutir à la médiocrité des élites...
                On commence à s’en apercevoir de plus en plus....


              • eric 23 juillet 2018 15:59

                @izarn

                Pierre Bourdieu est né le 1er août 1930 dans les Pyrénées-Atlantiques à Denguin, petit village du Béarn. Il est le fils né du mariage d’Albert Bourdieu et Noëmie Duhau2. Son père, issu de la petite paysannerie béarnaise, est d’abord cultivateur journalier, puis devient facteur et, par la suite, facteur-receveur, sans quitter son milieu rural3,4. Sa mère a une origine sociale proche, quoique légèrement supérieure, puisqu’elle est issue d’une lignée de propriétaires à Lasseube. Il est l’unique enfant du couple[réf. nécessaire].

                Il est le père de trois enfants, tous trois normaliens : Jérôme Bourdieu (Lettres 1984), directeur de recherche à l’INRA, le réalisateur Emmanuel Bourdieu (Lettres 1986) et Laurent Bourdieu (Sciences 1988), physicien5 à l’école des neurosciences de Paris6.


              • _Ulysse_ _Ulysse_ 18 juillet 2018 11:28

                @Auteur 


                C’est sur que les administrations des fois ils font très fort. 
                Néanmoins, si votre fille va à l’internat vous pouvez l’y emmener chaque semaine c’est plus simple vu que le service de transport ne fonctionne pas. Regardez déjà le nombre d’allers retour que vous avez fait uniquement pour le dossier déjà de quoi l’emmener un trimestre entier ! 

                Les campagnes se désertifient, les services avec. En ces temps de réductions budgétaires l’état ne va pas investir dans des régions qui perdent 3% de leur population chaque année. 

                Je suis navré pour vous mais vous n’avez que deux solutions : 

                Rester en campagne et accepter l’absence de services ou vous rapprocher des villes. 



                • izarn izarn 20 juillet 2018 10:41

                  @_Ulysse_
                  En Occitanie, même dans les petits villages, le transport scolaire fonctionne...
                  Souvent c’est gratuit, ou alors on peut facilement avoir des réducs...
                  Comprends pas le problème...
                  Ile de France est sur la planète Jupiton ?


                • izarn izarn 20 juillet 2018 10:52

                  @izarn
                  Toutefois des réserves dans les bourgs ou il n’y plus d’école primaire. Les parents d’élèves s’organisent pour les plus petits, même aidés par leur municipalité...Effectivement le bus ne peut s’arreter devant chaque maison...Les jeunes plus agés vont en scooter aussi, ou font un peu de marche à pied vers l’arrêt bus, ce qui est bon pour la santé...
                  Comprends pas non plus le problème ?
                   smiley
                  Sauf si ces petits chéris ne veulent plus marcher, ce qui serait un épuisement odieux qui entraverait leur travail scolaire... smiley


                • Radix Radix 18 juillet 2018 12:57

                  Bonjour Monolecte

                  Il y avait longtemps qu’un article publié sur Agoravox ne m’avait pas fait rire même si le sujet en est inquiétant.

                  Bien que je vous soupçonne d’avoir été parfois emportée par votre plume, je n’ai pas boudé mon plaisir. 

                  Radix


                  • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 20 juillet 2018 10:48

                    bureaucratie, nomenklaturistes, apparatchiks, non mais, c’est quand qu’on va leur péter dedans ! même au collège,le dossier est épais et toujours les deux photos d’identité, pire que la Stasi !

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