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Néguentropisme et Blockchain

L'individuation des choses de la nature, aussi bien inertes que vivantes, s'observe selon des schémas ordonnés souvent complexes comme dans la genèse d'un cristal ou dans les parastiches, ces formes parfaitement régulières que l’on remarque dans les configurations spiralées des pommes de pins, des tournesols ou des artichauts. Des formes tellement familières qu’on n’en perçoit plus guère l’esthétique et dont la parfaite régularité dissimule une formulation mathématique relevant de la suite de Fibonacci et du nombre d’or. Les botanistes parlent de Phyllotaxie, principe essentiel de la loi de Hofmeister (1868), montrant que cette propriété concerne le vivant comme l'inerte et postule, s’agissant de l’interception de la lumière, que la disposition spiralée est celle qui autorise le minimum d’ombrage d’une feuille vis-à-vis des autres. Airy proposera en 1873 une variation de la règle de son prédécesseur, son analyse indique que les arrangements phyllotaxiques sont une optimisation de la réduction de place occupée, il est donc question ici d’« économie d’espace ». Le mode spiralé serait ainsi le mode de paquetage qui occuperait le plus petit volume possible. Ces deux explications se complètent dans une perception unifiée d’un mécanisme d’auto-organisation alliant économie et optimisation.

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Structure réseau et groupes sociaux
La Structure distribuée peut servir de base à un nouveau modèle d’organisation sociale.

Les objets naturels disposent d'une forme architecturée suivant des principes non seulement mathématiques mais également aussi fondamentalement physiques (Lois de la thermodynamique), que l’homme s’essaye depuis toujours à approfondir. La notion de mouvement se fait essentielle dans cette genèse, de ce fait, l'hylémorphisme d'Aristote, axé sur la forme et la matière, ne peut suffire à décrire le principe de la morphogénèse puisque la dynamique est étrangère à cette doctrine. En matière de physique, laissons de côté l'entropie qui, en tant que dynamique inexorable du refroidissement, est annonciatrice de mort pour nous rapprocher de Schrödinger qui associait en une remarquable intuition, le vivant et la production de néguentropie. A ce principe initialement associée à une énergie qui défie la mort, associons lui la notion d’information, en tant qu'entité essentielle et protéiforme, mais sans forme propre qui accompagne l’individuation de la matière. Cette vue coïncide avec l’idée d’information active, thèse centrale de la théorie quantique hétérodoxe développée par Louis de Broglie et David Bohm.

Mais l’objectivisation de l’information n’est pas universellement admise, ainsi Edgar Morin[1] considère que l'information est par essence liée aux êtres doués de raison car selon lui, « La réalité physique de l'information n'est pas isolable concrètement. [...] il n'y a pas, à notre connaissance et sur notre planète, d'information extra-biologique. L'information est toujours liée aux êtres organisés néguentropiquement que sont les vivants et les êtres métabiotiques qui se nourrissent de vie (sociétés, idées). De plus, le concept d'information a un caractère anthropomorphe qui me semble non éliminable. »

Prenons un exemple, dans une acception plus large pourquoi dénier le statut d'information à la structure moléculaire d'un cristal ? D'ailleurs l'information que recèlerait un fragment cristallin microscopique parfait de sel serait de plusieurs ordres : sa composition simple (atomes de chlore associé à des atomes de sodium), sa structure (une maille de chlorure de sodium formée de ces deux atomes qui se retrouvent au sommet et au centre des faces d'un cube), ainsi que le nombre de mailles dans toutes les directions pour obtenir sa configuration en 3D. Pourquoi ne pas considérer comme “parfaite” une telle définition d’un cube de sel en tant qu’information “potentielle” disposant d’un niveau d'exploitabilité maximum. A contrario, une pierre diffère du cristal en ce qu'elle ne dispose d'aucune structure tangible, elle est constituée d’une quantité d’informations gigantesque et d’une exploitabilité minimum. Cette caractéristique s'avère dans ce cas particulièrement pénalisante dans l'optique de l’utilisation de l'information quand on l'aborde en fonction de la définition de la complexité au sens de Kolmogorov. Le potentiel informationnelle d'une pierre "ontologiquement" non structurée est énorme autant qu'inexploitable. Ces deux exemples peuvent inciter à prendre quelque distance avec la position d'Edgar Morin. Il apparait incontestable dans les deux cas que le cube de sel microscopique ainsi que la pierre possèdent chacun un potentiel d'information en propre. Un appareillage quelconque pourrait peut-être même un jour décrypter sans peine son contenu objectif de signification pour le transformer en un clone digital, une formule mathématique ou une suite de zéro et de un... Peut-être touchons-nous là à un monde platonicien phantasmé, à une réconciliation entre le “sensible” de la pierre et “l’intelligible” de l’idée de pierre réifiée dans une formule mathématique ?

L’information est souvent considérée, notamment depuis les travaux de Shannon, en tant que signes émis d’un émetteur vers un récepteur. Complétons la perspective métaphorique de la pierre qui condense de l’information « potentielle », alors que l’information shannonienne lui est antagonique en tant qu’information « cinétique » par essence.

La réalité pré-biologique donne des signaux manifestes d’une forme de téléonomie purement chimique (et au finalisme purement métaphorique) que Jacques Monod[2] décrivait pour des milieux biologiques ô combien plus complexes. Il en est ainsi des réactions oscillantes (Briggs-Rauscher) et des principes d’auto-organisation où s’opèrent des associations supra-moléculaires. C’est d’ailleurs une tâche chimiste que de s’évertuer à imbriquer des molécules “clés” avec des molécules “serrures”, préalablement ramollies pour en augmenter le pouvoir d’adaptation. Ces techniques de laboratoires ont progressivement débouchées sur les nanotechnologies reposant sur un principe d’autofabrication d’objets nanométriques, on assiste là à l’amorce d’une ingénierie de l’information à l’échelle nanoscopique.

On glisse ainsi facilement vers les notions de morphogénèse dont Turing fût un grand précurseur pour établir la réalité d’une définition pertinente de la chimie moderne devant être considérée en tant que “science de la matière informée”[3]. Il en est ainsi de la réaction-diffusion qui aboutit à la création de modèles de cellules chimiquement différentes à la base de la formation de tissus distincts.

Ces raccourcis nous servent à reconnaitre la prééminence de l’information structurante dans les mécanismes d’assemblage de matière. Malheureusement, il ne peut être encore question de franchir le gap épistémologique énorme entre la structuration de matière inerte et les mécanismes biologiques proprement dit guidés par un code digitalisé dans l’ADN. En effet, les mécanismes biologiques apparaissent disposer d’un principe d’auto-programmation dans un contexte de dynamique darwinienne et d’épigénétique, le vivant est un assemblage de systèmes qui sont loin d’avoir livré les secrets de leur genèse.

Du plus bas niveau de sa matière biologique, jusqu’au plus haut stade de ses performances cognitives, il semble évident que l’homme se pose en inépuisable producteur de néguentropie[4]. C’est ainsi que nous tablons qu’un parallèle puisse être fait entre le principe de néguentropie en tant que principe physique qui organise la matière et l’information, et une certaine métaphorisation de ce principe élevé au niveau de la conscience humaine individuelle et collective. C’est ainsi que même sans inférer l’hypothèse de la cognition, la néguentropie peut apparaitre comme une dynamique de l’information semblant disposer d’un finalisme auto-organisationnelle. A toutes les échelles au-delà de celle de l’atome, depuis l’organisation tribale jusqu’au système occidentale libéral mondialisé, une certaine idée de l’autogestion des groupes, d’objets atomiques ou de sujets, prévaut par la mise en œuvre de chaines de pilotage ou intervient l’organisation de la communication. Les atomes s’agencent par des règles informationnelles de la matière informée, les hommes s’auto-organisation par des règles que tente de disséquer les chercheurs en psychosociologie.

Le chef commande au soldat comme dans le « manipule » qui était une subdivision de la légion romaine antique. Le gradé dispensait des ordres à ses hommes comme s’il pouvait littéralement les tenir « au creux de la main ». La communication des instructions s’effectuaient ainsi à portée de voix et de gestes, du haut vers le bas (modèle pyramidale) pour une évidente recherche d’efficacité opérationnelle vitale dans le domaine militaire. L’information circule ainsi entre les atomes humains d’une société, entre émetteurs et récepteurs, dans le cadre de projets guerriers comme dans bien d’autres modèles d’organisations : tribales, sociales etc. Les modalités pratiques changent mais la gestion de l’information reste centrale quand il est question de l’efficience des entreprises de la sphère marchande, comme pour toute captation pérenne de pouvoir.

Interrogeons-nous sur l’hypothèse selon laquelle une certaine identité ontologique pourrait exister entre différentes formes de néguentropie attachées aussi bien aux mouvements de la matière non-vivante qu’à l’activité biologique ou même psychique s’agissant de relations psycho-sociales.

Le sujet « homme » est la créature terrestre qui a poussé à son paroxysme de multiples formes de dissipation entropique que la sphère économique appelle pudiquement des « externalités négatives ». L’être humain est aussi un puissant créateur de néguentropie et nombreux sont ceux qui considère, à l’instar de Bernard Stiegler, qu’il se doit de réactiver et de réorienter ce rôle pour lui-même, comme pour la biosphère, afin de renverser la pente désastreuse empruntée par l’anthropocène. L’homme « moderne » résultant de l’œuvre d’atomisation de la société occidentale libérale se doit d’augmenter sa capacitation[5] et de lutter contre toutes les formes de prolétarisation en s’individuant. L’homme en quête d’individuation doit étoffer son tropisme « social » car les conditions de sa survie matérielle, culturelle et psychique dépendent de l’efficience de sa transindividuation, ce qui conjecture une certaine aptitude à constituer des groupes équilibrés et stables. Pour étayer ce concept vital de groupe équilibré, mentionnons sans les développer – compte tenu du format de l’article – la thèse du sociologue américain Robert Putnam qui a montré, dans une étude qui a suscité une forte polémique, que la méfiance entre les membres de nos sociétés augmente avec l’hétérogénéité de celles-ci. Complétons ce principe en signalant les travaux de Dunbar, Hill, Knight et Barret qui tendent à démontrer que la taille optimale d'un réseau social présentant une homogénéité nécessaire à son fonctionnement serait composée de sensiblement 150 individus. Le groupe ainsi constitué peut-être régit par une Constitution locale (une charte) qui respecterait des règles de dynamique des groupes restreints. Elinor Ostrom, dans des travaux sur l’action collective, a pour sa part formulé certains principes de fonctionnement dont on pourrait penser qu’ils se fondent sur l’individuation simondonienne autant que sur des règles élémentaires de systémique s’appuyant sur des principes tel que la définition de limites physiques nettement définies, un formulation d’un projet faisant consensus, d’une charte en perpétuelle réévaluation de ses règles, la revendication d’une autodétermination ensuite reconnue par les autorités extérieures etc…

Soulignons qu’un des freins au développement de cette logique des communs réside dans la mythologie sur laquelle se fonde le nouvel ordre libéral. Il trouve ses prémices dans un nouvel ordre moral postulé dans la fable de l’abeille de Mandeville suggérant que « les vices privés font les vertus publiques ». De même, les textes des Voltaires, Montesquieu et Diderot, en glorifiant la liberté individuelle et la raison, fondaient le socialisme historique au tournant de la révolution française. Le libéralisme, une fois défait l’ordre ancien et l’idée de commun, pouvait s’installer lentement dans les esprits l’idée incongrue de la suprématie d’un nouvel ordre égoïste et irrévocable. Et ce n’est pas le souvenir encore très frais de l’épisode communiste perverti et avorté qui serait en mesure de réorienter les protensions vers les communs. L’abandon de cet horizon libéral qui apparait pour beaucoup indépassable ne peut et ne doit pas survenir brutalement. Un nouveau paradigme prônant la coopération et abandonnant la concurrence serait perçu comme une aliénation insupportable. C’est pourquoi cette idée originelle pour les communs devra séduire pour réunir. L’appétence pour ce nouvel élan devra se développer peu à peu pour permettre aux nouvelles générations de s’en saisir comme d’une invitation à l’hédonisme. Se sentir prisonnier de nouvelles obligations sociales liées aux communs est une limite manifeste à la promotion de la coopération.

Pour ne pas risquer d’être trop rébarbatif, je terminerais mon propos en signalant un fait enthousiasmant dans l’histoire de la néguentropie humaine jalonnée par des innovations majeure pour le devenir de l’homme. On citera la découverte du feu, de l’agriculture, de l’écriture imprimé, de l’internet et récemment, de la blockchain qui reste un sujet peu connu du grand public. Cette invention datant de 2008 s’est vu popularisée par l’intermédiaire d’une monnaie cryptographique appelée « Bitcoin ». Rappelons qu’un article précédent intitulé, « peut-on s’échappé d’une prison panoptique » faisait référence à l’usage asymétrique de l’information s’agissant des GAFAMA(s), des banques comme des Etats. L’émergence de la blockchain a introduit une technologie permettant à la société de s’organiser en groupes reliés selon des « modalités » informationnelles symétriques et horizontales, sans nécessité d’intermédiation par un tiers de confiance. Ainsi, le principe néguentropique trouve dans cette technologie une colonne vertébrale permettant d’entrevoir l’émergence d’une nouvelle forme de politique sans frontière géographique et abandonnant sans remord la démocratie représentative dévoyée par une élite mondialiste jalouse de ses privilèges. La démocratie directe a trouvé l’outil de référence qui peut lui permettre de faire avancer cette fantastique utopie annonçant la disparition des ploutocrates dans le gouffre de leur abyssale cupidité. La structuration de l’information en mode P2P permet ainsi aux individus aliénés par l’économie libérale de se fédérer (projet BitNation) en noyaux (pour reprendre le vocabulaire P2P) disposant de leur propre monnaie et de leur structure politique enfin démocratisée (Bitvote). Ils pourront gérer sans contrainte géographique des entreprises (DAO dans Ethereum), concurrencer et probablement menacer Uber (Arcade City). Le système fournit même un embryon de capacité juridique aux objets. Votre appartement peut d’ores et déjà conclure des contrats (Slock.it). Ainsi, votre appartement peut être loué en votre absence. Il suffit que client se fasse connaitre auprès de votre portier électronique (avec qui il conclut un smart-contract) pour qu’il ait accès à votre domicile le temps souhaité moyennant un paiement immédiat en cryptomonnaie. Rb’nB n’a qu’à bien se tenir. Cette entreprise sera contrainte de baisser fortement ses marges si elle souhaite rester dans le jeu. C’est ainsi que la blockchain, avec ses mécanismes cryptographiques garantissant sécurité et confiance dans le système, révolutionne encore silencieusement de nombreux secteurs économiques (Banques, tourisme, industrie des objets connectés…) et potentiellement le politique en annonçant un bouleversement de l’actuelle pseudo-démocratie pyramidale phagocytée par les élites. L’internet était le parfait berceau de ce nouvel univers qui s’appuie sur une infrastructure déjà néguentropique par essence mais dont la matière première primordiale que constitue l’information est souvent exploitée au sein d’oligopoles qui en font un usage exclusif et asymétrique. De multiples usages de l’information prospèrent maintenant sur la blockchain. Cette fantastique invention libère la voie de la création sans maîtres. Elle annonce l’avènement de parlements à tous les niveaux : commune, département, région et national susceptibles d’être pris en main par un peuple enfin maître de son destin.

 

 

[1] « La Méthode » vol.1 p. 316.

[2] Cf. “Le hasard et la nécessité” de Jacques Monod.

[3] Expression empruntée à Jean-Marie Lehn, prix Nobel de chimie de 1987.

[4] Il est également producteur d’une entropie énorme pour le malheur de la planète.

[5] A relier à l’idée de « capabilité » dans le sens donné par Amartya Sen, soit les capacités humaines à l’auto-préservation et la possibilité effective qu’un individu a de choisir diverses combinaisons de fonctionnements.


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23 réactions à cet article    


  • Cochi 2 avril 2016 16:27

    Il faut arriver à passer l’introduction...et la suite s’éclaircit... smiley


    • Francis, agnotologue JL 2 avril 2016 18:25

      L’auteur ratisse large.


      Pour le dire autrement : qui trop embrasse, mal étreint. 

      Dommage, il y a là plein d’idées et de pistes.

      • Arturo ZAPATA ARTURO ZAPATA 3 avril 2016 10:04

        @JL
        cf mes autres commentaires plus généraux postés ce jour.

        Cet article est une tentative de synthèse d’un essai en cours de rédaction. Il me semble que la plus grande difficulté de la réflexion concernant le « néguentropisme » est de trouver un lien vraiment argumenté entre toutes ses formes plus ou moins théorique s’agissant de l’inerte (principe d’auto-organisation) du vivant (l’intuition de Shrodinger ) et de « l’administration » de l’information concernant la dimension psycho-sociale (toutes les formes de sociétés humaines de la tribu aux Etats-nations. La question fondamentale est celle-là : « peut-on se risquer à relier entre-eux tous ces néguentropismes ? » (s’appuyer essentiellement sur Shannon n’aurait pas de sens selon moi).
        Bien à vous.

      • Francis, agnotologue JL 3 avril 2016 10:23

        @ARTURO ZAPATA
         

        ’’s’appuyer essentiellement sur Shannon n’aurait pas de sens selon moi’’
         
        Les mots sont confondants : je pense qu’il faudrait distinguer information au sens classique (de Shannon si vous voulez) et information au sens plus étendu ou restreint, c’est selon, de la néguentropie : je dirai : organisation de l’énergie.
         
        Puisque je suis là, je vous propose une piste de réflexion qu vous n’avez pas citée : un parallèle entre les êtres vivant bisexués et les forces fondamentales de la physique. Pour la gravitation, les semblables s’attirent mutuellement ; pour la force électromagnétique, au contraire, ils se repoussent, et les différents s’attirent.
         
        Bien à vous.

      • Arturo ZAPATA ARTURO ZAPATA 3 avril 2016 11:13

        @JL
        Par la force des choses, je me suis intéressé à la néguentropie en essayant d’aborder le sujet dans sa dimension physique, ce sujet est vaste et complexe, mon ambition se borne à tenter un avis qui serait exempt de contre-sens flagrants. J’ai encore beaucoup de chemin pour me forger un point de vue pertinent sur le changement de paradigme que j’indiquais entre la néguentropie de l’inerte et celle de l’humain pour laquelle rentre en jeux la conscience et la cognition. La complexité est encore supérieure puisqu’on rentre alors de plain pied dans l’anthropolgie, la psychologie, la sociologie etc... et je devrais probablement m’attarder sur la dynamique des groupes restreints qui me semble assez fondamental dans le propos.

        Bref, votre piste est certainement pertinente, mais je sortirais peut être trop loin de mon champs de compétence et préterais le flanc plus encore aux critiques... smiley
        Ceci dit, d’autres sujets sont assez proches, la notion de bruit chez Atlan, ou les réarrangements atomiques qui doivent raisonner de mieux en mieux avec les sources de travail mécaniques , electromagnétiques ou chimiques selon J.England etc...Sans parler de ce qui tourne autour des fractales, des principes holographique (Sussking...). Bref beaucoup d’éléments disparates difficiles à intégrer... 

      • Alexis Toulet Alexis Toulet 3 avril 2016 02:23

        Une citation d’Einstein s’impose : « Si vous ne pouvez expliquer quelque chose à un enfant de six ans, c’est que vous-même ne le comprenez pas »


        Je ne pense pas que l’auteur comprenne vraiment lui-même ce qu’il a écrit.


        • Francis, agnotologue JL 3 avril 2016 08:22

          @Alexis Toulet,

          si vous êtes coutumier de ce site, vous remarquerez que ce genre d’articles - style et contenu - est la spécialité de Bernard D : cette citation d’Einstein lui va à lui aussi, comme un gant.

          Ce que je trouve bizarre, c’est qu’on n’a jamais vu Bernard D. commenter un article tel que celui que nous avons sous les yeux, et qui relève pourtant de sa spécialité.

          Et ici je m’adresse à ARTURO ZAPATA en majuscules svp : nous ferez vous un jour le plaisir de venir commenter les articles de Bernard D. ?


        • Taverne Taverne 3 avril 2016 12:57

          @JL

          Cette citation d’Einstein n’a qu’une valeur de provocation et de caricature pour faire passer un message. L’appliquer à la lettre serait vulgariser à l’extrême tout discours théorique et raconter des contes débilitants. Faudrait-il enseigner la philosophie à des enfants de six ans ?

          Je trouve cet article très clair.


        • Alexis Toulet Alexis Toulet 4 avril 2016 15:41

          @Taverne

          « Je trouve cet article très clair »


          Je vous en félicite smiley

          Sinon, nous sommes bien d’accord que la formulation d’Einstein est exagérée, sans doute à dessein. Mais disons qu’au minimum un auteur qui ne prend pas garde d’être compréhensible par une personne qui a le niveau bac ne respecte pas ses lecteurs.

          Soit parce qu’il ne prend pas le temps d’exposer les éléments de base nécessaires pour comprendre son discours - il est bien évident que si je souhaite expliquer quelque chose de la relativité restreinte, j’expliquerai d’abord les commencements, ce qui ne nécessite qu’un niveau maths de lycée pour être compris.

          Soit parce qu’il n’est pas en mesure de les exposer, parce qu’il ne comprend pas lui-même sa propre pensée, dont les concepts ne sont ni assurés ni maîtrisés, jusqu’à se fondre dans un flou impressionniste généralisé, s’il est sincère. Et un simple boniment, s’il ne l’est pas.

          Mon impression à la lecture de cet article était que nous étions dans le deuxième cas : le flou impressionniste généralisé, puisque je n’ai aucune raison de soupçonner la sincérité de l’auteur.

          Si vous trouvez cet article « très clair », peut-être sommes-nous en fait dans le premier cas et l’auteur a-t-il simplement négligé d’exposer les commencements de ses raisonnements. 

          Je vois dans votre profil que vous êtes philosophe. Je dois signaler quant à moi que je ne suis pas allé au-delà de la philosophie de classe de terminale. Là est peut-être l’explication.

          Je suggérerais respectueusement à l’auteur qu’il vaudrait mieux, soit qu’il inclue les bases de ses raisonnements de façon à être compréhensible par tout bachelier, soit qu’il affiche franchement en début d’article « texte adressé en priorité aux titulaires d’une licence en philosophie ». Je ne vois aucun problème à ce que des textes sur Agoravox soient adressés à un public spécifique. Mais il conviendrait alors de le signaler ouvertement afin que les autres ne perdent pas leur temps.


        • Arturo ZAPATA Arturo ZAPATA 5 avril 2016 00:15

          @Alexis Toulet
          Je n’ai personnellement aucune prétention de philosophe. Par ailleurs, personne n’est contraint à lire, de même si on n’aime pas les émissions d’Hanouna, on change de chaine. Si d’aventure au moins une personne pouvait le trouver intéressants, çà suffirait à me convaincre qu’il était pertinent de l’écrire. J’ai déjà été critiqué (peut être par vous d’ailleurs) sur l’usage d’un certain vocabulaire, mon frère également m’a fait cette remarque. A celà j’opposerais simplement que s’informer coûte du travail, j’ai d’autant plus de plaisir à énoncer cette vérité qu’elle est en droite ligne avec le propos de l’article. L’information s’acquiert moyennant un effort (et même de l’énergie consommée par nos cellule grise et peut être de l’énergie physique pour aller chercher son Larousse). Effort que j’ai fait en préalable d’écrire l’article. A contrario, une information redondante est facilement assimilée mais ne nous apporte rien. 

          On peut effectivement passer plus de temps que je ne le fait à rédiger des périphrase explicatives des mots peu usités, c’est faire oeuvre de pédagogue, ce que je ne suis pas. On me critique d’ailleurs parfois dans la vie courante sur ce travers. Mais reconnaissons que les mots complexes sont aussi des synthèses en soi, ils permettent de simplifier, un peu comme dans un exercice de math, on simplifie des formulations inutilement longues.Sur le fond du texte, j’ai eu l’occasion de répondre sur certains points. La première partie est plutôt classique à mon sens pour ceux qui ont eu l’occasion de s’intéresser aux auteurs qui ont théorisés sur l’information (Shannon, Wiener, Turing, Susskin, Atlan, Progogine, Vlatko Vedral...) ainsi que sur l’auto-organisation. Etendre celà à la vie s’agissant de l’intuition de Schrodinger puis aux relations sociales est plus délicat, quoique s’y est aventuré Robert Escarpit avec sa Théorie de l’information et pratique politique dans laquelle il fait ce lien. Je me suis de mon côté risqué du côté des nouvelles technologies avec le sujet de la blockchain pour laquelle je suis convaincu que « le principe néguentropique trouve dans cette technologie une colonne vertébrale permettant d’entrevoir l’émergence d’une nouvelle forme de politique sans frontière géographique...« . Je pense effectivement que cette invention peut changer la face de nos sociétés. Ensuite, il est toujours possible de s’opposer et de critiquer sur bien des points le propos, mais de préférence sous une forme qui permette d’apprécier de la légitimité de la critique, c’est à dire en démontant soient les arguments soient l’enchainement de ceux-ci qui pourrait sembler faible et non démontré.
          Bien à vous. 

        • Arturo ZAPATA ARTURO ZAPATA 3 avril 2016 09:47

          Contrairement à ce que propose Alexis Toulet, je ne m’aventure pas à ce genre de critique radicale vis à vis desquelles il est assez difficile de répondre dans la mesure où elle ne propose pas d’arguments en réponse, que ce soit à des points précis de l’article ou à l’articulation de ceux-ci. 

          Je suis pourtant fortement demandeur de telles critiques qui permettent d’avancer.
          Par ailleurs, l’article est une tribune libre, il me semble que ce format permet une certaine liberté. Pour revenir rapidement sur l’article, les éléments relatifs à l’information et donc à la néguentropie me semble plutôt classique compte tenu de travaux déjà plutôt anciens sur « l’information » effectués par de nombreux chercheurs (Shannon, Wiener, Turing...jusqu’à aujourdhui avec Vlatko Vedral et son « Decoding Reality » dont je revendique l’influence, et la liste est longue). Le lien entre néguentropie et blockchain semble également un champs d’étude plutôt évident du côté de L’IRI avec Bernard Stiegler et Christian Faure (cf les réflexion de ce dernier sur la blockchain). J’ai moi-même depuis maintenant plus de deux ans rédigé un petit opercule sur ce sujet à une époque où Ethereum n’avait pas encore lancé son appel à investissement. Donc cet article n’a rien d’excessivement original et d’hétérodoxe, ce que je souhaite c’est qu’il permette de prendre conscience de l’importance pour le futur de cet outil que constitue la blockchain, qui est probablement la voie d’avenir la plus enthousiasmante qui soit pour fonder une nouvelle société régie par des principes politiques et économiques vraiment démocratique. 

          • Arturo ZAPATA ARTURO ZAPATA 3 avril 2016 09:52

            Rebonjour à tous,

            J’oubliais de revendiquer l’influence de l’ouvrage de Robert Escarpit qui s’intitule « Théorie de l’information et pratique politique » Ed. Seuil de 1981.

            • Taverne Taverne 3 avril 2016 13:09

              Merci pour cet article porteur de profondeur d’idées et de grandes visions.

              Je crois comme l’auteur que chaque élément premier de l’univers possède en puissance une « information » non cinétique, qui permet la mise en forme, selon certains rythmes et par agencement d’atomes, de divers assemblages. Ces assemblages peuvent aboutir à de véritables structures, c’est-à-dire des constructions viables et durables, les assemblages étant au contraire des lois avortées ou des abandons de projet de structure. Les assemblages seraient en quelque sorte les échafaudages des structures ou des lois d’assemblages qui ont réussi.

              Je suis en revanche dubitatif quant à l’application au champ politique et social. Dans ce domaine, la triangulation est, à mon sens, toujours généralement indispensable.


              • Arturo ZAPATA Arturo ZAPATA 4 avril 2016 08:21

                @Taverne
                Bonjour,

                Que signifie, selon votre point de vue, la « triangulation » à laquelle vous faites référence ?
                Cordialement.

              • Taverne Taverne 4 avril 2016 15:57

                @Arturo ZAPATA

                J’entends par triangulation l’intervention d’un 3ème élément ou d’une 3ème force pour sortir des impasses dues aux oppositions stériles ou de nuisance réciproque des dualismes. Le triangle mimétique de René Girard est une autre forme de triangulation. La triangulation se fait dans la ligne de fuite, comme la suite infinie des décimales de Pi, véritable échappatoire à la question de la quadrature du cercle, effort vain qui tente de concilier le carré avec le cercle.


              • Arturo ZAPATA Arturo ZAPATA 5 avril 2016 00:22

                @Taverne

                Je n’ai pour ainsi dire fait qu’effleurer le champs politique et sociale. Je ne saurais dire si le dualisme est au centre de ce sujet, je ne pense pas de prime abord car il me semble que les raisonnements dans tout ce qui touche le monde du vivant doivent être issus d’une analyse systémique. 
                De René Girard, j’ai un peu effleuré son travail sur les mythes, les bouc émissaire, le mimétisme... à voir s’il peut m’apporter une aide dans mes recherches.
                Bien à vous.

              • Shawford 7 avril 2016 08:58

                Votre approche des choses est fort intéressante. A tout le moins, il apparaît des plus manifeste que l’appréhension de la notion d’information contenue en quoi que ce soit d’existant en tant que matière est encore très loin d’avoir été circonscrite, on peut même dire que toute tentative d’explication sur quoi que ce soit dans ce domaine reste partielle et se reporte dès lors sur l’explication subséquente de tout phénomène micro ou macroscopique.

                On s’appuie, et c’est la formulation de l’orthodoxie scientifique qui l’objecte, sur des postulats tels que le probabilisme Shannonien, mais sans qu’on ait finalement aucune indication définitive concluante sur l’auto organisation, sur la transmission, le passage de l’inerte au vivant, en fait on en sait (plus que jamais) rien dès lors même que l’on est en fait incapable de définir ce qui relève de l’organisation immanente de la matière ou de tout phénomène subséquent lié à une quelconque forme de cognition et de liaison entre différentes formes de matière, dès lors même que l’information relève de facto tout autant du domaine matériel que d’un aspect immatériel encore introuvable.

                Un matérialiste de bon aloi lira forcément cette petite digression avec un grand éclat de rire, pour autant il ne pourra qu’admettre que la notion d’information et ce qu’elle contient in fine n’a jamais eu plus d’importance ontologique qu’aujourd’hui (plus on avance dans la science, et plus on se tourne vers des notions qui échappent de facto à la simple constante matérielle des briques de matière et de leur organisation respective). Ou alors il faut derechef me dire très exactement ce que recouvre la matière, l’énergie noire, antimatière, etc, etc...

                Et dès lors même si l’approche est riche, l’enchainement en suivant avec les formes que prend la néguentropie et tout phénomène tel que ces blockchains donc, manque là comme ailleurs du nerf de la guerre explicatif en s’en remettant à l’enchainement de postulats scientifiques assurément observables, expérimentaux, reproductibles et tutti quanti, mais qui ne résolvent en rien l’énigme axiomique.


                • Shawford 8 avril 2016 09:17

                  @Gatinais33

                  Bonjour, je prends tout d’abord le soin de vous dire que j’apprécie beaucoup votre façon de commenter, car vous prenez chaque fois la peine de le faire en contextualisant votre intervention aussi bien vis à vis de l’auteur que des autres commentateurs, que ce soit donc le même fil ou ailleurs. Or la plus part se contentent de déverser leur avis (leur bile ?leur science ?) comme si quelque part leur avis, l’avis d’un seul pouvait avoir une quelconque valeur en soi. C’est en fait assez détestable et même grave (et pourtant la norme ici ou ailleurs), car c’est en fait faire fi des autres et c’est surtout prendre alors son avis pour parole d’évangile.

                  Je salue ainsi à fortiori le fait d’avoir relever mon inclination pour la quête de sens qui se fait écho à d’autres interventions (comme chez Alinea donc), sachant qu’en fait cette quête précède même le diagnostic qui m’est tombé dessus en fin d’année dernière, et sans forfanterie aucune je peux même vous dire que j’ai alors ressenti cette épreuve comme en droite ligne de l’examen de conscience que j’avais d’ores et déjà entrepris auparavant. En fait je me sens libéré de toute angoisse (c’est même plus que du ressenti, c’est en accord et résonance limpide avec l’analyse que je fais désormais de la vie en mon âme et conscience, sur le plan du raisonnement tout ce qu’il y a de plus rationnel, de la métaphysique, et même d’expérimentations patentes de synchronicité que je fais sur ce site de façon régulière).

                  A tout le moins pour en revenir au sujet de l’article concernant tout descriptif de la réalité et cette déconstruction complète des postulats scientifiques que je fais ci, pour autant qu’elle apparaîtra affreusement mutilatoire, déplacée, inepte ou je ne sais quoi encore pour tout esprit matérialiste cartésien actuel, ce n’est ni plus ni moins que le constat, et le vrai postulat qu’adoptent les scientifiques de l’information du XXIeme siècle, qui désormais ne peuvent plus échapper au fait que penser la réalité, la physique, l’information sans tenir compte de la conscience est quelque chose de vain et pour le compte proprement illusoire (et non justement tout le contraire qui nous est vendu ad nauseam, car socle de notre paradigme civilisationnel mécaniciste et darwiniste avec le bras armé du capitalisme « déréglementeur » et qui a pour seule dessein d’étouffer toute transcendance possible).


                • Shawford 8 avril 2016 17:26

                  @Gatinais33

                  Wow tout ce que vous dîtes est fort juste, touchant et fort. Au demeurant gardons en un peu sous le coude pour mieux y revenir à foison sous d’autres fils à venir. A bientôt smiley smiley


                • COVADONGA722 COVADONGA722 8 avril 2016 17:35

                  @Shawford
                   Nom de dieu , ils t’ont limés les crocs et les griffes ces cons , putain de pharmacopée , yep 

                   perso a part mes tif et ma couleur qu’ont foutu le camps leurs médocs me file une gniac d’enfer c’est simple je déteste tout le monde ! allez amuse toi bien moi j’ai piscine .......

                • Shawford 8 avril 2016 17:45

                  @COVADONGA722

                  Yep mais il te reste quelque chose au fond du cœur, c’est indéniable, ceux qui s’étouffent de tes rugissements en sont à chaque fois pour leur frais quand il s’agit de décrypter ensuite la véritable étendue et couleur de ton courroux.

                  Sinon reste y à la piscine, manquerait plus que tu puisses revenir lire mes épanchements incongrus et déplacés à ton endroit. @+ smiley smiley


                • Arturo ZAPATA Arturo ZAPATA 8 avril 2016 18:07

                  @Shawford @Gatinais33
                  Dans l’article je reprenais une citation d’Edgar Morin qui adopte (me semble t-il) la position de Shawford selon laquelle , je cite : « l’information sans tenir compte de la conscience est quelque chose de vain » et qui associe ontologiquement l’information à la conscience. Ce débat, comme cela a déjà été dit dans les commentaires me semble ne jamais pouvoir être arbitré. La conscience peut-elle être à la fois le guide et la finalité de l’information ? Peut-on faire l’hypothèse d’une information comme je le fais d’une information essentiel pour l’inerte et tout aussi essentiel pour le vivant conscient ? Cette idée d’une « lignée » ou cette continuité supposée de l’information qui baigne l’univers est-elle pertinente ? Je n’en sais rien, mais l’idée me plait et j’accueillerais avec délectation qui pourra apporter une démonstration sur ce sujet, dans un sens ou un autre. Mais je crois que cette espérance est vaine. On en est réduit à une vue utilitariste de l’information qui consiste à nous demander comment faire en sorte que l’humanité en profite, il est nécessaire pour cela que soit symétrique et non, comme je le formulais dans un article, « panoptique » et utilisé par certains pour asservir les plus faibles.

                  Bien à vous.

                • Shawford 8 avril 2016 18:45

                  @Arturo ZAPATA

                  Merci de ne pas pas avoir pris mes commentaires comme une seule volonté de déconstruire votre propre raisonnement.

                  Il y a en fait assurément simplement un certain vertige à se dire que l’on en revient toujours à la même problématique simple, ce dialogue de la matière et de la pensée, et ce en ayant (mais aussi en (se) devant au passage), d’étreindre, d’épouser, d’investiguer toujours plus avant toute la complexité de l’univers qui nous entoure.

                  Sans vouloir prétendre à une quelconque démonstration expérimentable (mais justement voir ensuivant), on peut tout au moins sur le plan philosophique/métaphysique considérer que rien n’éteint donc jamais la nécessité de comprendre, de se, de nous comprendre et que l’entremise de note attribut conscient, qu’on le veuille ou non, cette réflection s’étend à l’Univers lui même.

                  Comme quoi l’absence de finalité, de but, de certitude est alors pour le compte bel et bien par contre une certitude.

                  Si tant que l’on prend bien soin de ce dire alors qu’il n’y a aucune possibilité d’accéder dans l’état matériel et temporel des choses à quoi que ce soit de plus, la seule compréhension de soi, de soi par rapport aux autres et au tout, est donc la seule quête qui vaille, qui n’est donc en rien de prétendre changer/acquérir/conquérir quoi que ce soit.

                  Appliqué à la marche du temps et de l’humanité, si la matérialité, l’entropie, la vie/survie amène à toujours plus construire, inventer, rien n’indique que ce soit pour aller vers un mieux expérimentable, mais que c’est surtout un simple viatique pour donner à la pensée et à la conscience un substrat, un moyen, un terrain pour donner du sens, pour comprendre et se comprendre.
                  Bien à vous

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