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Accueil du site > Tribune Libre > Oublier Paris : pour une France fédérale à 8 régions

Oublier Paris : pour une France fédérale à 8 régions

Peut-on changer la France ? Oui : en réformant sa territorialité. Les couches administratives de base qui servent de socle au maillage de l’Etat en France, sont anciennes. Ce sont les communes, les cantons et les départements. Par dessus, plus récentes, on trouve les intercommunalités et les régions, puis l’Etat central.

Oublier Paris

L’objectif de la transformation est presque une révolution tant il modifiera les mentalités, les pôles de décisions et de croissance, et apportera un certain fédéralisme français, en particulier en diminuant de manière drastique le leadership parisien.

Le premier point est d’oublier Paris. C’est-à-dire de bien distinguer la capitale et siège du gouvernement d’une part, et la région dynamique qui va jusqu’au Havre d’autre part. Depuis deux siècles le pays est suspendu à sa capitale. Les voies de communication routières et automobiles le démontrent : en image 2 (cliquer), le réseau du rail en 1920 reliait toutes les régions avec de nombreux trains régionaux ; en image 1 les années 2000 montrent la totale emprise de Paris et la disparition de trains régionaux. Certains, encore sur la carte, ne circulent plus, comme le Grenoble-Sisteron.

L’évolution économique du monde va vers des grand pôles capables d’échanger facilement. Les nations de taille moyenne sont trop petites pour la mondialisation économique. Elles doivent se développer de manière plus large, et cela ne passe pas forcément par la fusion des pays entre eux. Les nations restent cependant, politiquement et administrativement, des entités nécessaires pour différentes raisons. Le centralisme français a été utile. Aujourd’hui il est devenu un obstacle majeur à l’essor économique. Au sein de l’Europe les échanges ont été abondants depuis la Gaule et l’empire Romain. Aujourd’hui encore la mobilité sur le continent est primordiale et une nation n’est riche que de l’ensemble de ses forcesrégions,france,régionalisation,udi,hollande,valls,mobilité,économie,europe,monde libérées.

Réduire les coûts ne suffit pas

Il faut éviter d’empiler des régions sans un axe majeur de réflexion qui en dessine le contour et les objectifs de manière ambitieuse. Le projet de François Hollande est un empilage sans ligne directrice dont on ne voit pas par quelle réflexion il a été élaboré. L'ambition est en panne. Il semble qu’il ait voulu préserver certains amis de son parti et ne pas toucher à leur fief. Malgré les quelques bonnes intentions annoncées - pour une fois rendons-lui hommage, il a exprimé quelques idées - le projet gouvernemental est vieillot, fondé principalement sur la démographie des nouvelles régions. C'est un projet digne d'un préfet du XXe ou du XIXe siècle, pas d'un président actuel. Le but est évidemment de réduire des coûts de fonctionnement, de diminuer les doublons, d’augmenter le PIB de chaque région. L’intention d’égaliser quantitativement les nouvelles régions est lisible dans ce projet. Mais pour reprendre son essor la France doit en finir avec son hochet égalitariste qui est mis à toutes les sauces, même les plus indigestes.

Le résultat est que cet ajustement ne crée aucune dynamique nouvelle. Une fois les économies réalisées, ce qui est certes bon pour l’Etat, les questions de grandes décisions économiques, de bassins de populations pouvant attirer de grandes industries, de formation spécifique et donc de contenu des programmes, restera sous la férule centralisatrice de Paris. Parce que cette réformette n’est pas un véritable fédéralisme. Or le grand changement français sera le fédéralisme.

En explorant quelques projets, puisque l’idée de cette réforme n’est pas nouvelle, j’ai découvert celui de l’UDI (image 3). Il est intéressant à plus d’un titre. Le premier point est d’organiser 7 à 8 grandes régions autour d’une métropole à vocation internationale. Si la mobilité est un fait majeur du développement des sociétés, il faut la privilégier. Les 7 à 8 régions doivent s’organiser autour de métropoles ouvertes et connectées au monde par le plus grand nombre de moyens : route, rail transport aérien, transport maritime.

régions,france,régionalisation,udi,hollande,valls,mobilité,économie,europe,mondeChaque région doit disposer d’activités d’industries, de commerces et de services comme dans toute économie de complémentarité moderne. Chaque entreprise, coeur de la dynamique économique, doit pouvoir trouver de l’espace pour s’installer, des sous-traitants de qualité, un large bassin de population bien formée, des infrastructures performantes. Les habitants doivent pouvoir migrer d’une région à l’autre sans passage par Paris, donc la transversalité des régions sera développée.

Un projet ambitieux

La région doit gérer ses routes, ses bâtiments, sa promotion, sa fiscalité, sa police, sa justice, ses oeuvres sociales, comme un petit pays de 8 millions d’habitants. Les relations avec la capitale seront inversées. Les régions seront l’unité dynamique du pays. L’Etat ne gardera que quelques activités régaliennes, dont la supervision de la péréquation financière entre régions riches et moins riches. L’égalité ne viendra pas du nombre d’habitants par région mais à l’arrivée, par cette forme de redistribution pour laquelle le rôle de l’Etat-nation reste important.

Le projet de découpage gouvernemental proposé par le tandem Hollande-Valls (image 5) ne change pas vraiment la prédominance parisienne. Il ne tient pas assez compte des bassins d’emplois et de mobilité. Il garde des régions enclavées, hors des grands flux de mobilité actuels, loin de la banane bleue économique européenne (de Londres à Milan, image 4) et sans force suffisante pour la concurrencer.

régions,france,régionalisation,udi,hollande,valls,mobilité,économie,europe,mondeLa Corse par exemple reste une région entière, avec ses 300’000 habitants. Cela n’a pas de sens, sauf à avoir peur d’y toucher. Hollande n’a pas voulu non plus prendre de front son ancienne compagne Ségolène Royal et n’a rien touché dans sa région. Il y a dans le nord et l’ouest des regroupements plus importants à faire, même s’ils débordent des frontières linguistiques et culturelles anciennes. Il y a au sud-ouest une seule région à créer, de l’Atlantique à la Méditerranée, susceptible de devenir une locomotive dans cette partie oubliée loin de la banane bleue. Le concept de Hollande est minimaliste, timoré, à l’image du personnage. Il imposera quelques arbitrage pour dire qu’il existe mais n’apporte pas de changement du niveau souhaité.

Le site territoiresenmouvements expose davantage les principes et orientations de ce projet plus ambitieux et moderne. Il vaut la peine de le lire pour comparer un vrai projet pensé, dynamique, à celui de Hollande qui n’est qu’un empilage sans principe directeur fort, et qui sera à refaire dans les 10 à 15 ans, quand la France n’aura toujours pas retrouvé de dynamique industrielle.

La carte proposée par l’UDI (image 3) montre les pôles régionaux autour de grandes villes, de ports, de fleuves et d’aéroports. Le Centre-France élargi pourrait connaître un grand essor si la région définit elle-même ses besoins, dispose de moyens et crée les voies de communication indispensables pour la désenclaver. Etant actuellement moins développée, l’installation dans cette région serait moins coûteuse pour les entrepreneurs en même temps que proche de toutes les grande connexions. L'idée que je suggérais dans le premier article soit la limitation de la libre-circulation des travailleurs (non pas absolue mais adaptée aux besoins), pourrait être mise en application par les régions : elles connaissent leurs besoin, évaluent leurs projets, quels sont les besoins spécifiques en travailleurs, peuvent anticiper et créer les infrastructures (logements, routes, etc) de manière à ce que l'accroissement de population s'intègrent facilement dans le paysage régional. 

régions,france,régionalisation,udi,hollande,valls,mobilité,économie,europe,mondeHollande Petit-Bras

Le projet Valls-Hollande servira surtout l’Etat grâce aux économies envisagées, mais ne servira pas le développement économique. Les régions doivent être grandes et libres, construites sur des flux de mobilité et des connexions européennes et mondiales. Hollande joue petit bras. Cela s’explique : ce projet lancé à la va-vite après deux élections perdues et un bilan nul (le mariage pour personnes homosexuelles n’étant qu’une mesure clientéliste, qui de plus a provoqué une cassure en France), sert à faire diversion et à dépolitiser le débat. C’est le dernier atout d’une présidence à la dérive qui tente une esquisse de reconquête. 

La mesure structurelle est nécessaire, mais le projet est trop peu ambitieux pour changer vraiment quelque chose. Mais que peut-il faire en trois ans, alors qu’un tel projet demande une longue préparation, des discussions, des appuis et un discours clair avant d’être élu, des avantages limpides, une évaluation des résultats, et être mis en chantier dès le début d’un quinquennat.

Hollande Petit-Bras fait diversion. Il est important que d’autres projets sortent et soient débattus dans le public. Cette réforme, presque une révolution des mentalités, qui pourrait essaimer en Europe car économiquement viable et plus démocratique, est trop sérieuse pour être laissée aux seuls politiques.


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64 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 4 juin 2014 11:21

    8 régions , les m^mes que les circonscriptions pour les européennes ???


    • hommelibre hommelibre 4 juin 2014 12:24

      Les mêmes ? A étudier. C’est une possibilité, il faut voir quels seraient les villes locomotives pour chaque région, mais la disposition des européennes donne aussi accès à la mer pour Rhône-Alpes. Il y a un relatif équilibre de populations, à part le Centre, qui pourrait se redévelopper en créant des infrastructures efficaces et avec une fiscalité avantageuse. Il faut aussi voir le PIB de chaque région, ne pas tout mettre dans la même escarcelle.


    • Anaxandre Anaxandre 4 juin 2014 13:22

       Votre article de propagande européiste ne doit tromper personne :
       « Les régions doivent être grandes et libres, construites sur des flux de mobilité et des connexions européennes et mondiales. »

       « Libres » de quoi ? De l’État évidemment ! Mais pas tout-à fait libres puisque leur connexion à l’État national sera remplacé par vos fameuses « connexions européennes et mondiales » !

       Ces projets de grandes « euro-régions », quels qu’ils soient, suivent l’agenda de l’UE (et au-delà celui du futur bloc transatlantique), pour finir de détruire le peu qu’il reste des États ; EELV qui demande ouvertement la fin de l’État-nation au profit d’une Europe des Région est d’ailleurs un des rares Partis à ne pas avancer masqué.


    • L'enfoiré L’enfoiré 4 juin 2014 14:20

      Anaxandre,

       «  Votre article de propagande européiste ne doit tromper personne : »
      Encore, une fois, vous me faites pleurer, mais de rire.
      En France vous voyez de la propagande européiste après la moindre parole qui tendrait à changer votre mode de vie rikiki.
      Où passez-vous vos vacances ?
      En France comme dab.
      Allez jeter votre dévolu sur d’autres moyens de vie et vous verrez que ce n’est pas aussi mal que vous le penser.

    • hommelibre hommelibre 4 juin 2014 14:25

      Propagande ? Comme vous y allez !... Non, une simple réflexion autour d’un choix d’organisation d’un pays.


    • Anaxandre Anaxandre 4 juin 2014 14:40

       « Où passez-vous vos vacances ? En France comme dab. »

       Face à de tels arguments décisifs, je ne peux que m’incliner...  smiley

       Vous écrivez plus bas :

       « Enfin, une bonne nouvelle l’idée pour la France « le fédéralisme ». Un fédéralisme qui pourrait s’étendre bien en dehors des frontières de la France d’ailleurs. Là, ce serait nouveau et une avancée notoire. »

       Vous parlez donc, corrigez-moi si je travestis votre propos, de l’Europe fédérale. Et vos mots pour la promouvoir sont : « une bonne nouvelle », « nouveau », « avancée notoire » ; ne m’en veuillez pas si en terme de pauvreté argumentaire c’est plutôt moi qui devrait pleurer de rire.


    • L'enfoiré L’enfoiré 4 juin 2014 15:26

      Anaxandre.


      « Vous parlez donc, corrigez-moi si je travestis votre propos, de l’Europe fédérale. Et vos mots pour la promouvoir sont : « une bonne nouvelle »« nouveau »« avancée notoire » ; ne m’en veuillez pas si en terme de pauvreté argumentaire c’est plutôt moi qui devrait pleurer de rire. »

      Mais pleurer, mon cher. Nous avons l’auto-dérision comme produit de la belgitude.
      L’enfoiré a écrit un article sur le sujet. Cela s’appelait « le prestige d’être simplement con » 
      C’est fou, non ? smiley

    • Anaxandre Anaxandre 4 juin 2014 15:56

        Revenez quand vous aurez d’autres arguments pour appuyer votre Europe fédérale que « nouveau », « bonne nouvelle » ou « avancée notoire ».


    • L'enfoiré L’enfoiré 4 juin 2014 16:20

      Que le meilleur gagne, comme on dit dans ces cas-là.

      En numérique, il y a toujours les « budgeted and the actuals » à comparer après coup.
      Je viens de lire un article avec un titre énigmatique : « La menace capitaliste contre le capitalisme ».
      On parlait de Capitalisme conscient, moral et inclusif qui pourrait devenir durable et équitable.
      Le « World Business Council for Sustainable Development » s’en occuperait activement. smiley

    • Ouallonsnous ? 4 juin 2014 17:50

      Que ces incapables collaborateurs du système anglo_yankee ne touchent à rien !

      Les français, de plus en plus les reconnaissent pour ce qu’ils sont, des agents de l’étranger aux ordres de Washington via l’UE de Bruxelles !

      Après avoir ouvert les yeux, mobilisons nous pour les jeter dehors avant qu’ils n’aient encore plus déconstruits la France !


    • CASS. CASS. 4 juin 2014 19:47

      voilà fin de la france programmée, après ils diront que la Gaule n’a jamais existée etc puis la france non plus, l’ Europe du nom de la déesse grecque (et langues etc issus du proto indo -européenne persan ou sankrit) remplacée par une certaine ue dictature madin us/telaviv. Si nous voulons sauver l’EUROPE nous devrions nous joindre à la Russie de Poutine et en aucun cas à la dictature colonialiste monstrueuse des us.telaviv de washington


    • CASS. CASS. 4 juin 2014 22:22

      Hors sujet ,excellente bonne nouvelle !!
      selon les résultats rendus public à l’instant par la cour suprême syrienne,

      Bachar Assad s’est accrédité de 88.7% des voix au scrutin présidentiel du 3 juin. il devient ainsi président pour un troisième mandat de sept ans à la tête d’un pays en guerre. le taux de participation a été de 73.42% pour un total de 11634412 électeurs. le nombre des syriens en âge de voter est de 15840575 personnes. 442108 syriens ont voté blanc. le scrutin s’est déroulé dans plus de 9600 bureaux de vote et il se jouait entre Assad et ses deux adversaire Maher Najar, député d’Alep et Hassan akl Nouri , député de Damas. avec une présidentielle qui s’est déroulée dans des conditions sécuritaires plutôt optimales, la Syrie entre de plein pieds dans une nouvelle phase, celle de la lutte renforcée contre le terrorisme, de la fin de la guerre et de la reconstruction.
      esperons donc que le fabius avale sa fourchette en argent et en passe l’arme à gauche idem pour d’autres

    • ablikan 4 juin 2014 23:45

      Techniquement parlant on tient desormais plus de la province (genre Quebec) que du pays, grâce au travail de gens comme hommelibre, qui porte mal son pseudo puisque ce qu’il nous propose est ni plus ni moins qu’un transfert de pouvoir vers le haut, autrement dit de l’auto-enslavement...


    • ablikan 4 juin 2014 23:49

      !الله وسوريا وبشار


    • claude-michel claude-michel 4 juin 2014 11:23

      Peut-on changer la France ? Oui ....ben NON pas comme ça...ce sont les travailleurs qui font la France...pas les régions avec des politichiens véreux...et en ce moment tout est fait pour que les travailleurs se retrouve sans boulot... !


      • hommelibre hommelibre 4 juin 2014 12:19

        Pas que les travailleurs : tout le monde participe à faire évoluer le pays, s’il le veut. Les politiciens aussi. Après, sur un projet vraiment ambitieux, on peut aller au référendum.


      • claude-michel claude-michel 4 juin 2014 13:50

        Par hommelibre...(Les politiciens aussi).. ?
        heu..vu l’état de notre pays vous y croyez encore aux politiciens.. ?


      • L'enfoiré L’enfoiré 4 juin 2014 14:26

        Mon cher Claude-Michel,

         Ouvrez les yeux bien grand.
         La France n’est plus ce qu’elle était.
         Tout comme la Belgique d’ailleurs.
         La grande différence avec vous, c’est que nous voyons large, très large.
         Pourquoi parce qu’ainsi, on grandit en esprit. On baragouine, on sort du pays, sans même s’en rendre compte. On est dans Schengen. 
         Il n’y a pas que les marchandises qui bougent. Les hommes aussi.
         Des Belges, on en voit partout. L’émission « Les Belges du bout du monde »’, ce n’est pas du baratin. smiley

      • hommelibre hommelibre 4 juin 2014 14:30

        D’accord, c’est difficile, mais si les citoyens s’investissent aussi dans les débats, font des propositions, en discutent, peut-être peuvent-ils créer un courant d’opinion dont les politiciens peuvent s’inspirer. 


        Einstein disait quelque chose comme ça : « Ne soyons pas trop dur avec les humains, après tout nous en sommes aussi ».
         smiley


      • CASS. CASS. 4 juin 2014 20:01

        @ l’enfoiré et vous êtes qui vous, qui souhaitez le déracinement des français de leur patrie et en faire des nomades et rayer de la carte leur histoire et identité depuis la Gaule, vous avez des actions gaz de schiste monsanto etc à la goldman sachs et cie vous l’enfoiré. il me semble que votre pseudo vous défini.


      • L'enfoiré L’enfoiré 5 juin 2014 11:40

        Cass,

        « vous êtes qui vous, qui souhaitez le déracinement des français de leur patrie et en faire des nomades et rayer de la carte leur histoire et identité depuis la Gaule, vous avez des actions gaz de schiste monsanto etc à la goldman sachs et cie vous l’enfoiré. il me semble que votre pseudo vous défini. »

        Oui, mon pseudo me définit, mais pas comme vous le penser. Je suis pour une Europe fédérée dont les membres se tiennent par la barbichette pour que d’autres n’envahissent pas l’ensemble.
        Monsanto, Goldman Sachs, si vous aviez lu ce que j’en écris, vous le sauriez.
        Car dans le concert des nations, la France est un pion comme les autres. Nous ne le reconnaissons pour nous, mais vous ne l’avez pas encore compris.
        Est-ce plus clair ? smiley

      • Henri Diacono 4 juin 2014 11:23

        Homme Libre, il y a longtemps, très longtemps que l’ambition dans la vision du futur (et non pas de l’avenir à court terme) n’a plus cours en France. Tant chez les politiques que dans la majorité de son peuple qui s’est laissé anesthésier au fil des ans. Dans ce pays où se sont installés des corporatismes teigneux, l’évolution des décisions ou simplement des idées sont vouées à l’échec.
        Bien sûr qu’il faut ôter à Paris cette prédominance proche de la dictature ! Bien sûr que 14 régions c’est encore trop et 8 auraient été largement suffisantes à condition de les doter de réels pouvoirs d’initiative en respectant les grandes lignes nationales ! Bien sûr que ces milliers de communes sont étouffantes ! Et bien sûr enfin que pas d’un loin d’un millier d’élus NATIONAUX - je dis bien nationaux et non RÉGIONAUX - est une infamie !


        • hommelibre hommelibre 4 juin 2014 12:26

          En effet, cette ambition s’est effondrée, et le pays joue maintenant dans la pataugeoire. Mais il faut essayer de relancer de grandes idées, des projets audacieux, motiver les gens.


        • soi même 4 juin 2014 12:52

          Je suis pas contre les réformes quand , elle sont justifier, le problème cet dans les conditions du Traité Ultralibéralisme Transatlantique !
          Pour cela non, car m’est un cheval de Troie !


          • Anaxandre Anaxandre 4 juin 2014 13:27

             « Je suis pas contre les réformes... »

             On doit garder à l’esprit que le mot « réforme » est TOUJOURS employé par nos dirigeants pour masquer des casses sociales, et jamais pour une avancée des droits et / ou des salaires populaires (a-t-on jamais entendu parler de « réforme » pour annoncer une hausse des salaires ou des avantages sociaux ?...).
             Ne reprenons pas à notre compte le langage trompeur de l’oligarchie.


          • soi même 4 juin 2014 13:37

            Un mot a un sens, le travestir équivaut à un mensonge !


          • Anaxandre Anaxandre 4 juin 2014 14:18

             Ça ne serait pas la première fois que nos Maître travestissent le sens d’un mot dans la novlangue régnante ! Tenez, par exemple la « compétitivité » ; il ne s’agit nullement dans l’emploi de ce mot par l’oligarchie de stimuler positivement la créativité, la saine compétition, de hausser le niveau de la formation, etc, mais en réalité uniquement de baisser les salaires directs et / ou indirects.

             Pour en revenir à la « réforme », qu’est que la réforme de l’État sinon le gel / baisse des salaires associé à la chute du nombre de postes ? Trouver-moi des ouvriers qui parlent de « réformes » pour améliorer leurs conditions de travail ou leur salaire et on reparlera du sens des mots !


          • soi même 4 juin 2014 14:47

            la réforme de l’État ne peut que passer par la tri articulation, ceux qu’ils appellent réforme actuellement, n’est rien d’autre une surcroît d’égoïsme catégoriel.


          • CASS. CASS. 4 juin 2014 20:09

            Tout juste Anaxandre concernant le mot réforme idem pour le mot démocratie etc etc idem pour le UE qui n’a rien à voir avec L’EUROPE ETC


          • L'enfoiré L’enfoiré 4 juin 2014 12:58

            Bonjour hommelibre,

             Oui, j’ai entendu ce nouveau projet en France. On en parlait encore hier à la télé
             La formule « La France rétrécit son territoire ».
             Une manière de faire plus avec moins.
             Je ne sais si vous connaissez nos manières de vivre en communauté.
             Au bas de l’échelle, il y a les communes avec un bourgmestre, pardon, un maire pour vous.
             Celles-ci ont subit une fusion drastique des communes de 2739, elles sont passées à 589. Restructuration oblige.
             A l’étage du dessus, il y a les régions au nombre de 4.
             Deux grandes et deux petites.
             Les 9 provinces s’effritent un peu, mais elles sont toujours là.
             Puis, il y a les 3 Communautés, la flamande, la francophone et l’allemande.
             Vous pouvez imaginer ce que cela peut faire de subdivisions, de chefs, de sous-chefs, de sous-sous-chef. 
             smiley

            • hommelibre hommelibre 4 juin 2014 13:14

              Bonjour L’enfoiré,


              Anciennement belge, je connais le mot bourgmestre. smiley 
              Maintenant je vis en Suisse à côté de la France et la politique française m’intéresse beaucoup, comme l’ensemble du pays, même si actuellement il me hérisse quand il n’entre pas dans le fond des débats.

              4 régions en Belgique, cela fait encore beaucoup vu la taille de la population. En Suisse nous avons les communes, puis les cantons (26) qui ne sont pas des régions mais qui ont une capacité d’initiative. Les communautés linguistiques n’ont pas d’institution politique représentatives. 

              Pour moi la Suisse est comme une grande région. Et nous n’avons pas le sentiment d’avoir trop de subdivisions, heureusement.

            • L'enfoiré L’enfoiré 4 juin 2014 13:49
              J’ignorais que vous avez eu l’expérience de la Belgique.
              Voue n’en avez que plus d’expériences du comment on vit dans deux pays qui se ressemblent par certaines manières de penser et par des langues différentes. 
              Chez nous, il faut être bilingue, sinon trilingue.
              Parce que c’est là que l’on apprend à connaitre les différences de vie en se parlant et en s’écoutant. 
              La politique française m’intéresse aussi. On aime voir les grands voisins à l’oeuvre. Parfois on en rigole de la mentalité française. L’humour à la belge est complètement différent du français. Le compromis à la Belge était très bien rendu lors d’un documentaire récent « Oui, mais non ». Quelque chose de totalement inconnu en France. A Bxl, nous sommes à la croisée des chemins. 
              Avec les cantons, vous avez les référendums. J’en parlais récemment juste avant les élections et je trouvais qu’impliquer les populations dans des projets concrets à la hauteur du citoyen lambda était la meilleure et pas celle du tirage au sort comme cela avait été proposé en France.

              « Pour moi la Suisse est comme une grande région. Et nous n’avons pas le sentiment d’avoir trop de subdivisions, heureusement. »
              C’est out à fait mon sentiment pour la Belgique. Un pays que l’on dit artificiel mais qui existe depuis 1830.

            • L'enfoiré L’enfoiré 4 juin 2014 13:02

              Une chose qui ressemble « Depuis deux siècles le pays est suspendu à sa capitale »

              Pour nous, la capitale, Bruxelles, est la moelle épinière des autres régions.


              • L'enfoiré L’enfoiré 4 juin 2014 13:11

                « L’évolution économique du monde va vers des grand pôles capables d’échanger facilement. »

                Exact. Heureusement Bruxelles-capitale n’est pas encore une mégapole comme Paris.
                Le centralisme belge a été utile aussi, mais pas quand tout parvient encore à circuler. Nous avons le ring pour le contourner mais, les bouchons deviennent la plaie..même si cela contribue à l’essor économique. Capitale de l’Europe. Ne venez pas pendant deux jours à Bruxelles. Obama et le G7 est en cours
                 

                • hommelibre hommelibre 4 juin 2014 13:17

                  J’ai lu récemment qu’en Chine ils envisagent des mégapoles de 100 millions d’habitants. Les nouvelles cités pourraient remplacer politiquement les provinces. Mais je ne sais pas à quel prix en terme de qualité de vie.


                  • L'enfoiré L’enfoiré 4 juin 2014 13:22

                    « J’ai lu récemment qu’en Chine ils envisagent des mégapoles de 100 millions d’habitants. » 

                    La Chine a un énorme territoire sur la carte. On pourrait se demander pour quoi de telles villes.
                    Ces villes se trouvent surtout au sud ouest et à l’embouchure de fleuves. Shanghai et Pekin 
                    Est-ce que tout est habitable sur ce territoire ?
                    La qualité de vie ? résiste-t-elle devant les intérêts économiques ?
                    La pollution de l’air, les poussières qui envahissent les villes.
                    Mais on porte des masques en Chine.
                    J’en ai vu sur la Grand Place de Bruxelles qui avaient oublié de l’enlever.

                  • asterix asterix 4 juin 2014 14:47

                    La vraie Chine, c’est celle des campagnes fort éloignées des fleuves et des mégapoles. Toute sa partie frontalière avec la Birmanie ( le Xisamphana ) est magnifique et peu visitée. Avis aux cyclos : c’est un must !


                  • Henri Diacono 4 juin 2014 20:16

                    Des mégalopoles à 100 millions d’habitants, même à 10 ou 12 millions d’humains, ce serait à terme la fin de l’homo sapiens et la désertification de la planète, la disparition de la nature, la négation de l’évolution, l’abrutissement total des peuples donc des cerveaux de plus en plus étroits. Au diable les centralisations.


                  • L'enfoiré L’enfoiré 5 juin 2014 14:28

                    « Ces villes se trouvent surtout au sud ouest »

                    Une erreur d’orientation à corriger : « au sud est » voulais-je dire.


                  • L'enfoiré L’enfoiré 4 juin 2014 13:17

                    « Or le grand changement français sera le fédéralisme. »

                    Enfin, une bonne nouvelle l’idée pour la France « le fédéralisme ».
                    Un fédéralisme qui pourrait s’étendre bien en dehors des frontières de la France d’ailleurs.
                    Là, ce serait nouveau et une avancée notoire.

                    • hommelibre hommelibre 4 juin 2014 13:31

                      Oui ce serait un changement radical, qui apporterait ensuite des changements dans les mentalités. Et oui, on peut souhaiter que cela s’étendrait plus loin. Ce serait une nouvelle base pour l’Europe, en partie au moins. Des régions où les gens sentent encore qu’ils sont décisionnaires sur nombre de chose de leur vie, moteurs d’un ensemble communautaire auquel on pourrait attribuer quelques fonctions régaliennes. Je pense même que l’on neutraliserait le « mauvais » nationalisme.


                    • Anaxandre Anaxandre 4 juin 2014 14:27

                       Ah, ben voilà, on y est enfin ! Il n’aura pas fallu attendre bien longtemps pour avoir le fond du projet que j’ai dénoncé plus haut :

                       L’enfoiré : « Un fédéralisme qui pourrait s’étendre bien en dehors des frontières de la France. »
                       hommelibre : « Ce serait une nouvelle base pour l’Europe, en partie au moins. »

                       Voilà pour ceux qui en douteraient encore ce qui se cache derrière ce nouveau découpage de la France en grandes (euro) régions : la fin totale de l’État, ou du peu qu’il en reste.


                    • hommelibre hommelibre 4 juin 2014 14:33

                      Ne cherchez pas la petite bête, je suis un pro européen devenu assez sceptique, mais pas encore opposé. Mais pas à n’importe quelles conditions. Si vous lisiez mes propositions et en débattiez plutôt que de vous braquer dès que vous voyez le mot « europe » ?


                    • hommelibre hommelibre 4 juin 2014 14:34

                      Je ne prône d’ailleurs pas la fin de l’Etat, mais la fin d’une forme de centralisme. Ou plutôt un centralisme très cadré, juste là où il faut.


                    • Anaxandre Anaxandre 4 juin 2014 14:51

                       Peu importe vos intentions profondes, ou votre scepticisme, vous allez - autant aller tout de suite au fond du sujet - dans le sens du projet de grand bloc transatlantique (Amérique du Nord / UE / Israël) ; et ne pas combattre et freiner ce rouleau-compresseur, c’est au moins l’accompagner : il n’en demande pas plus.


                    • L'enfoiré L’enfoiré 4 juin 2014 15:10
                      Anaxandre,

                      « la fin totale de l’État, ou du peu qu’il en reste »

                      Exactement. C’est ça le problème.
                      Que représente les pays européens s’ils ne travaillent pas ensemble la main dans la main ?
                      Une peau de chagrin ?
                      Le monde est devenu un village pour beaucoup de personnes dans le monde.
                      De l’immigration, vous n’aimez pas. Bien sur. 
                      et pourtant, si cela n’entre pas avec la louche, cela entre avec la cuillère. 
                      Et, oui, Anaxandre est vu partout dans le monde.
                      Plus d’ostracisme à la noix. A poil, tout nu on se ressemble non ? 

                    • L'enfoiré L’enfoiré 4 juin 2014 15:12

                      «  il n’en demande pas plus. »


                      Ce qu’ils demandent, Mais, je vais vous le dire (petit mouvement de l’épaule comme un de vos compatriotes). smiley
                      C’est qu’on reste désunis. C’est plus facile quand ce n’est pas un bloc en face de soi. .

                    • hommelibre hommelibre 4 juin 2014 15:25

                      Anaxandre, vous tapez à côté. J’ai déjà critiqué fortement le projet de traité transatlantique, de même que l’attitude occidentale sur l’Ukraine.


                      Dommage que vous réagissiez sans lire assez, car il n’y a pas d’utilité à débattre dans ces conditions.

                    • Anaxandre Anaxandre 4 juin 2014 15:52

                        Désolé de ne pas avoir lu toute votre œuvre...

                        Revenons au sujet du nouveau découpage territorial : vous est-il venu à l’esprit que le simple fait que ce projet soit porté par ce gouvernement, le plus dévoué à Washington / Bruxelles / Tel-Aviv qu’on ait vu de mémoire de français, par un nouveau Premier Ministre prêt à tous les reniements pour satisfaire aux oligarchies transnationales, ne pensez-vous pas, donc, que ne serait-ce que la forme, avant même de traiter du fond, doit nous porter à bien plus que du « scepticisme » ?

                    • hommelibre hommelibre 4 juin 2014 15:55

                      Non je ne le pense pas, car l’objectif me semble réellement important et utile, et peut changer la dynamique économique et les mentalités en France. Cela transcende les partis. Mais le projet du gouvernement est timoré, il y faut quelque chose de plus énergique, ce que je vois davantage dans le projet de l’UDI.


                      Je ne vois pas en quoi l’idée même dérange, quand on sait l’argent englouti dans les administrations, fonctionnaires, élus.

                    • Anaxandre Anaxandre 4 juin 2014 16:05

                        L’idée en elle-même ne me dérange pas, je ne suis pas « fermé » à tout, bien au contraire ; mais qu’elle soit portée, conduite, décidée et avalisée aussi rapidement, sans aucun vrai débat national incluant les principaux intéressés : le Peuple, et par un gouvernement - je me répète ! - quasi dans tous les domaines à la botte de puissances et d’intérêts étrangers, voilà qui me dérange fortement.

                        L’exemple de Hollande voulant aller « le plus vite possible » pour le TAFTA me suffit à me méfier, et le mot est faible, de toutes les mesures et autres « réformes » proposées (imposées ?...) par le gouvernement.


                    • hommelibre hommelibre 4 juin 2014 16:08

                      «  mais qu’elle soit portée, conduite, décidée et avalisée aussi rapidement, sans aucun vrai débat national incluant les principaux intéressés » :


                      sur ce point nous sommes bien d’accord. La précipitation, le manque de débat à grande échelle, c’est parce que Hollande flippe. Il veut seulement que l’on pense qu’il agit. Il y a un un vrai gros problème avec Hollande.

                    • L'enfoiré L’enfoiré 4 juin 2014 16:31
                      « ne pensez-vous pas, donc, que ne serait-ce que la forme, avant même de traiter du fond, doit nous porter à bien plus que du « scepticisme » ? »

                      C’est aussi quelque chose que j’ai écrit Pas folle la guêpe, ne croit à rien.

                      Je suis méfiant de tout, j’analyse et je compte les points positifs et négatifs, jusqu’en dernière minute comme au foot après les dernières minutes et les prolongations pour départager les acteurs en piste. 

                    • Anaxandre Anaxandre 4 juin 2014 16:37

                        Hollande est coincé entre les oligarchies qui contrôlent l’UE et le mécontentement populaire croissant dû aux politiques mises en œuvre sous l’égide des sus-citées ; nous savons qu’il penche largement (de gré ou de force) pour les premières, mais ne peut pas ne pas tenir compte un tant soit peu de la volonté populaire. Un président qui « navigue à vue » avec comme seul instrument un agenda qui est bien peu socialiste en vérité, et bien peu français...


                    • CASS. CASS. 4 juin 2014 20:29

                      bien vu Anaxandre, De Gaulle l’avait vu venir hein et il avait averti.


                    • baron 4 juin 2014 14:28

                      Je peux vous le dire si la région Corse avait été supprimé, pour être intégré ailleur, la situation serait devenu ingérable.

                      Vous l’ignorez mais pendant que la France est en plein naufeage, 
                      la région Corse est en mouvement vers l’indépendance avec 2 % de croissance


                      • hommelibre hommelibre 4 juin 2014 14:36

                        La Corse indépendante vivra de quoi ? Du commerce de bombes ? Du tourisme illimité ? Des I Muvrinis ?


                      • L'enfoiré L’enfoiré 4 juin 2014 15:19

                        Baron,

                         La Corse, c’est comme la Sardaigne. 
                         Elles ne peuvent pas vivre seules. Ingérables, comme vous dites avec le maquis comme zone de préparation des coups foireux.
                         Un Corse est différent. Vous devez le savoir avec Napoléon 1er.
                         Le tourisme, c’est pour les deux îles, un moyen de garder la pureté des paysages et des fonds marins.
                         La Côte d’Azur, c’est râpé. Il n’y a presque plus d’endroits sur la côte qui soit resté naturel.
                         2% de croissance. Tout est dit avec ces chiffres.
                         Les DOM-TOM pourraient-ils ? Je l’ignore. Même s’il y a eu des essais dans ce sens 
                         

                      • baron 4 juin 2014 16:13

                        Ne t’inquiète pas pour ça, la Corse c’est appauvris dès lors qu’elle a été rattaché à la France.

                        La prospérité existait en Corse, mais ça c’était avant. 
                        Ne pas confondre les méfaits du colonialisme qui rend dépendant en mettant des batons dans les roues et en développant l’assistanat. 

                        La Corse a vécu sans la France pendant des millénaires elle continuera a vivre sans elle et indubitablement bien mieux.

                        De toute façon l’indépendance est en train d’être mise en place depuis 20 ans en toute discrétion.

                        Il y a des réunions presque tout les mois dans les ministères depuis des années sur ce thème.

                        La région Corse a des contacts directs de plus en plus soutenu avec Bruxelle sans passer par Paris et ça fait plus de 20 ans.

                        C’est commme pour le tafta ... tout ce fait en cachette depuis longtemps.

                        Dommage que personne ne ce soit sérieusement penché sur ce sujet

                      • L'enfoiré L’enfoiré 4 juin 2014 16:33

                        « La prospérité existait en Corse, mais ça c’était avant. »

                        Avant, quoi ?
                        Pourriez-vous préciser, cela m’intéresse. Je ne connais pas toute l’histoire de la Corse

                      • CASS. CASS. 4 juin 2014 20:37

                        parce qu’en étant copain directement avec bruxelles la Corse serait de fait indépendante, vous plaisantez ou quoi ? ahah après la Corse française la Corse sous dictature us /telaviv comme la france hein..



                        • alinea alinea 4 juin 2014 20:12

                          Envie de reprendre chaque phrase !! vous laisse à votre ultra libéralisme !!


                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 juin 2014 06:34

                            On nous fait croire qu’il s’agit de faire des économies, alors qu’il s’agit d’en finir avec la République et la France en tant qu’ Etat Nation !

                            L’UPR informe depuis plusieurs années des projets qui sont dans les cartons de l’ UE depuis des dizaines d’années. « Les euro régions »

                            Pierre Hillard, dans son livre «  La décomposition des Nations européennes » a compilé tous les textes européens qui vont permettre de diviser pour mieux régner et d’en finir avec les Nations européennes.

                            Hollande dans son discours en Corrèze en Janvier :
                            « De nouvelles compétences, aides aux entreprises, développement économique.
                            Un pouvoir règlementaire local leur sera confié pour leur permettre d’adapter la règle nationale au territoire. »

                            C’est la fin des lois nationales s’appliquant sur tout le territoire, c’est donc le début de la fin de la République française !

                            Les Régions seront ensuite mises directement sous la direction de Bruxelles & Washington, quand les traités transatlantiques seront en place.

                            Les Etats Nations sont attaqués par le bas, par les euro-régions, et par le haut, par les Traités transatlantiques. Diviser pour mieux régner !

                            « Les euro régions, allons- nous laisser détruire les Nations ? » par Asselineau

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