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Quand Rachel sort avec Ali

En Israël, une jeune fille juive a le droit de sortir avec un garçon arabe, mais les autorités voient cette fréquentation d’un très mauvais œil.

La population israélienne compte 20% de citoyens arabes et 80% de citoyens juifs. Bien que les deux communautés soient séparées, il arrive que des liens d’amitié s’établissent entre des Juifs et des Arabes, et que des jeunes filles juives sortent avec des jeunes hommes arabes. Ces rapprochements provoquent actuellement, on s’en doute, une certaine nervosité en Israël. The National, un journal en ligne, a publié le 25 septembre 2009 un reportage de son correspondant à Nazareth, Jonathan Cook, sur la question.

Une municipalité israélienne a formé une équipe spéciale de conseillers et de psychologues dont la tâche sera d’identifier les jeunes femmes juives qui sortent avec des hommes arabes afin de les « sauver ». Cette initiative, lancée par la municipalité de Petah Tikva, une ville juive de 200.000 habitants située près de Tel Aviv, est la dernière d’une série d’actions menées par des organismes officiels, des rabbins, des organismes privés et des groupes d’habitants, le but étant d’empêcher les rencontres et les mariages interraciaux. D’autre part, les médias israéliens ont annoncé ce mois-ci que les résidents de Pisgat Zeev, une grande colonie juive au milieu des faubourgs palestiniens de Jérusalem-Est, ont formé une patrouille pour empêcher les hommes arabes de fréquenter les filles juives locales.

L’hostilité aux rapprochements qui se développent entre les différentes communautés ethniques est partagée par beaucoup de Juifs israéliens, qui considèrent un tel comportement comme une menace pour le judaïsme de l’Etat. Un sondage fait à ce sujet en 2007 a montré que plus de la moitié des Juifs israéliens considèrent le mariage mixte comme une « trahison nationale ».

Depuis la fondation de l’Etat en 1948, des analystes ont noté qu’une série de mesures légales et administratives ont été prises par Israël pour limiter les possibilités que des liens étroits se développent entre les citoyens juifs et arabes, ces derniers comportant un cinquième de la population.

L’isolement des communautés et la séparation des systèmes d’éducation font que les jeunes Arabes et les jeunes Juifs ont peu d’occasions de se familiariser les uns avec les autres. Même dans un petit nombre de « villes mélangées », les Arabes sont groupés le plus souvent dans des banlieues distinctes. En outre le mariage civil est interdit en Israël, ce qui signifie que dans le petit nombre de cas où des Juifs veulent se marier avec des Arabes, ils ne peuvent le faire qu’en quittant le pays pour accomplir les formalités de mariage à l’étranger. Le mariage est reconnu au retour du couple. 

Le docteur Yuval Yonay, sociologue à l’université d’Haïfa, estime que le nombre de mariages interraciaux est trop faible pour pouvoir être étudié. « La séparation entre les Juifs et les Arabes est si bien enracinée dans la société israélienne qu’il serait étonnant de voir quiconque parvenir à échapper à cette règle, » a-t-il dit. 

L’équipe de Petah Tikva s’est constituée en réponse directe à une information donnée par la presse. Deux filles juives âgées de 17 et 19 ans accompagnaient un groupe de jeunes hommes arabes lorsque, selon divers témoignages, ils ont battu à mort un homme juif, Leonard Karp, le mois dernier sur une plage de Tel Aviv. La fille la plus âgée était de Petah Tikva. La fréquentation de jeunes hommes arabes par des jeunes filles juives a relancé la crainte de voir s’éroder dans l’esprit de certains jeunes le tabou interdisant la fréquentation interraciale.

Traduisant l’opinion générale, Monsieur Hakak, porte-parole de la municipalité de Petah Tikva, a dit que les « filles russes », les jeunes femmes juives dont les parents sont arrivés en Israël au cours des dernières deux décennies après la chute de l’Union soviétique, étaient particulièrement vulnérables à l’attention des hommes arabes. De son côté, le docteur Yonay pense que les femmes russes sont moins fermées à l’idée d’avoir des rapports avec les hommes arabes, car, dit-il, « elles n’ont pas subi l’éducation religieuse et sioniste » à laquelle les Juifs israéliens sont davantage sujets. 

Monsieur Hakak a dit que la municipalité a créé une ligne directe que les parents et les amis des femmes juives peuvent utiliser pour donner sur elles des informations. « Nous ne pouvons pas dire aux filles ce qu’elles doivent faire, mais nous pouvons envoyer chez elles un psychologue à leur maison pour leur donner des conseils, ainsi qu’à leurs parents, » a-t-il dit.

Motti Zaft, l’adjoint au maire, a aussi indiqué que la municipalité sanctionne les propriétaires de la ville qui subdivisent illégalement des appartements pour les louer bon marché à des célibataires arabes qui cherchent du travail dans la région de Tel Aviv. Il a estimé que plusieurs centaines d’Arabes ont emménagé de cette façon.

L’hostilité de Petah Tikva à l’égard des hommes arabes qui se mélangent aux femmes juives de la ville est partagée par d’autres communautés. À Pisgat Zeev, une colonie de 40.000 Juifs, on apprend qu’une patrouille d’environ 35 hommes, connue sous le nom de « feu pour le judaïsme », essaye d’arrêter la fréquentation interraciale. Pisgat Zeev a attiré, fait exceptionnel pour une colonie, une population minuscule mais croissante de familles arabes venant de Jérusalem-Est ainsi que de l’intérieur d’Israël. Étant donné que Pisgat Zeev est à l’intérieur des frontières municipales de Jérusalem, les Arabes qui ont le droit de résider en Israël peuvent y vivre tant que des colons juifs sont disposés à leur louer des appartements.

Un membre de la patrouille, qui s’est identifié au Jerusalem Post sous le nom de Moshe, a déclaré : « Notre but est d’être en contact avec ces filles pour essayer de leur expliquer les dangers qui les menacent. Au cours des 10 dernières années, 60 filles de Pisgat Zeev sont entrées dans des villages [Palestiniens en Cisjordanie]. Et pour la plupart d’entre elles, on n’en a plus entendu parler ». Il a nié avoir exercé des violences ou des menaces contre des hommes arabes.
 
L’année dernière, la municipalité de Kiryat Gat, une ville de 50.000 Juifs au sud d’Israël, a lancé un programme dans les écoles pour avertir les filles juives du danger de fréquenter des hommes bédouins de la ville. On a montré aux filles une vidéo intitulée « dormir avec l’ennemi », qui décrit les couples mixtes comme un « phénomène artificiel ». On voit sur cette vidéo Haim Shalom, chef des services sociaux de la ville, déclarer : « Les filles, en toute innocence, vont avec des Arabes qui les exploitent. »

En 2004, à Safed, au nord d’Israël, des affiches sont apparues partout dans la ville pour avertir les femmes juives que quand des hommes arabes leur proposent de venir avec eux, ils les conduisent « à recevoir des coups, aux drogues dures, à la prostitution et au crime ». Le principal rabbin de la ville, Shmuel Eliyahu, a déclaré à un journal local que la « séduction » des filles juives était « une autre forme de guerre » menée par des Arabes.

Les campagnes de Kiryat Gat et de Safed sont soutenues par une organisation religieuse appelée Yad L’achim, qui anime une équipe d’anti-assimilation consacrée officiellement au « sauvetage » des femmes juives. L’organisation dit recevoir plus de 100 appels par mois au sujet des femmes juives vivant avec les hommes arabes, en Israël et en Cisjordanie. Elle lance des opérations de « sauvetage paramilitaire [des femmes] des villages arabes hostiles » en coordination avec la police et l’armée.


La méfiance entre des communautés qui n’ont pas les mêmes traditions existe dans tous les pays. L’enquête de Jonathan Cook fait apparaître quelques-unes de ses conséquences à l’intérieur même d’Israël. Il serait intéressant qu’il puisse faire des enquêtes sur le même sujet dans d’autres pays du Proche-Orient.
 

Moyenne des avis sur cet article :  4.23/5   (31 votes)




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26 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 29 septembre 2009 11:04

    Il serait intéressant qu’il puisse faire des enquêtes sur le même sujet dans d’autres pays du Proche-Orient

    sûr que la réaction des parents wahabites de Fallujah face à leur fille qui veut épouser un chrétien de Kirkouk , de parents Pachtounes dont la fille veut épouser un Hazara , ça serait le pied ! une fille Amish qui veut épouser un pur athée , c’est aussi le top !
    quelle merde ces religions !


    • Traroth Traroth 29 septembre 2009 16:18

      Eh oui : Israël, Irak, c’est kif-kif...


    • zvalief 29 septembre 2009 12:41

      le problème n’est pas les religions, mais les religieux qui sont tous des extrémistes archaïques et bornés, et ceci quelque soit la religion. pour eux, elle n’est qu’un outil de gouvernance par la peur et un moyen de propagation de leur pensée xénophobe.
      j’ai eu l’occasion de visité 2 pays africains (l’un à majorité chrétienne, l’autre à majorité musulmanne), où les gens sont très croyants et très pratiquants, et pourtant il n’y a aucun problème de religion, pas de ghettos pour certaine communauté, j’y ai vu également des cimetierre mixte, plusieurs confessions différentes (catholique, protestant, musulman) dans une même famille sans que ça paraisse bizarre ou choquant à qui que ce soit, la famille et l’amitié d’abord, pour les croyances chacun fait ce qu’il veut comme ils m’ont dit.
      quelques exemples ne font une généralité, mais ces gens m’ont montré la preuve (que moi aussi j’avais de plus en plus de mal à croire) que la religion n’est pas un frein à la tolérance et à la fraternité.


      • Leila Leila 29 septembre 2009 18:11

        @ zvalief

        les religieux qui sont tous des extrémistes archaïques et bornés...

        Pas tous. En France on rencontre beaucoup de prêtres à l’esprit ouvert.


      • Georges Yang 29 septembre 2009 15:19

        Votre article est intéressant mais il ne soulève que le problème posé par les relations sentimentales ou sexuelles entre juives et arabes. L’article reconnait cependant que le mariage est possible, il a lieu alors à Chypre le plus souvent. Par contre l’inverse est théoriquement impossible, un juif israélien, (de même qu’un chrétien ne peut épouser une musulmane), sauf conversion à l’islam

        Une exception notoire (mais pas unique), à cette interdiction de l’islam, Hassan, el Tourabi, pourtant considéré comme un islamiste pur et dur, et mis sur la touche par le soit disant gouvernement islamiste de Khartoum. Surprenante prise de position, comparée aux habituelles diatribes de Tourabi sur d’autres thèmes.

        Voir article sur oumma.com

         http://oumma.com/Hassan-Al-Tourabi-leader-du

         Certains vous accusent d’apostasie. N’avez-vous pas dit que les musulmanes pouvaient épouser des chrétiens ou des juifs ?

        « A condition bien entendu que ces chrétiens ou ces juifs soient tolérants. Par ailleurs, rien ne s’oppose à ce qu’une femme puisse devenir imam s’il elle en a les qualités. Je ne suis pas sectaire. Je ne suis pas sunnite, je ne suis pas chiite, je suis musulman. »

         

        Ainsi que ce commentaire.

        http://oumma.com/spip.php?page=affiche_commentaire&id_forum=2595

        Comme quoi il existe du fanatisme religieux partout et des gens qui s’en démarquent, et pas seulement en Israël.

        En revanche, chaque communauté essaie avant tout de se préserver de tout apport externe. L’endogamie est la règle, que l’on enfreint seulement quand l’intérêt du groupe est menacé


        • Leila Leila 29 septembre 2009 18:03

          @ Georges Yang

          Merci de m’avoir fait connaître Hassan-Al-Tourabi. Etonnant. C’est un homme très cultivé, à l’esprit ouvert. Une richesse pour l’Islam. Personnellement je suis d’origine catholique orientale (maronite) et je me suis mariée civilement en France.


        • Leila Leila 29 septembre 2009 18:52

          Ce matin je ne connaissais même pas le nom de Hassan Al Tourabi. L’article que j’ai lu sur le site indiqué par Georges Yang me fait penser que c’est un musulman à l’esprit ouvert. Tarik Ramadan me fait la même impression. J’essaye de m’informer. C’est tout.


        • Georges Yang 30 septembre 2009 11:30

          Hassan al Tourabi est un personnage complexe, rusé, brillant, intelligent , à multiples facettes ; Ni un saint ni un démon mais ayant des positions quelquefois déroutantes pour un leader d’un parti islamiste.
          Quant à la sexualité en pays arabe, je me permets de vous envoyer mon texte, si vous ne l’avez déja lu.
          http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/la-sexualite-des-arabes-fantasmes-58167


        • Traroth Traroth 29 septembre 2009 15:48

          Où le profond racisme quasi institutionnalisé des Israéliens apparait en pleine lumière !


          • Traroth Traroth 29 septembre 2009 15:51

            « L’isolement des communautés et la séparation des systèmes d’éducation » : La ségrégation, en termes plus directs. Les autorités sud-africaines utilisaient aussi l’euphémisme de « séparation », étrangement...


            • Traroth Traroth 29 septembre 2009 15:53

              « elles n’ont pas subi l’éducation religieuse et sioniste » : L’endoctrinement, quoi !


              • Traroth Traroth 29 septembre 2009 15:54

                « Même dans un petit nombre de « villes mélangées », les Arabes sont groupés le plus souvent dans des banlieues distinctes » : Des ghettos, en somme.


                • Traroth Traroth 29 septembre 2009 16:40

                  Quoique le terme de ghetto est peut-être moins adapté que celui de township, en fait.


                • King Al Batar Albatar 29 septembre 2009 17:12

                  Je pense que vous vous trompez lourdement,

                  Il ne s’agit en aucun cas de racisme, mais simplement de transmission de culture et de religion.

                  Pour un juif, comme pour un musulman, on se mari entre personne de même religion pour une transmission religieuse. On peut taxer les Israeliens de racistes sur bien des points mais pas pour ca, car cela existe en France aussi avec les petites juives et cela existe également avec les petites arabes, en fance comme partout dans le monde.

                  Le fait est que beaucoup de gens, juifs comme musulmans oublie que leur prophete ne sont pas exmplaire dans ce domaine. Connaissant assez bien la religioni juive, et assez peu la religion musulmane, mais quand même un petit peu, je peux vous dire que Salomon s’est marié avec la reine de Sabah, qui était Ethiopienne noire, et non juive, qu’ils eurent un enfant : Menelik. (on a coutume de dire que la vie est dure, noir et juif pas facile....lol)

                  Et Moise également, a épousé la fille d’un bédouin qu’il a rencontré lors de son Exil dans le désert... Deux prophetes très importants se sont donc mariés avec des femmes non juives, c’est quand même surprenant. En revanche si tous les juifs faisaient cela, il n’y aurait plus de juifs aujourd’hui puisque c’est une religion qui dispose d’un systeme convertisseur quasiment inexistant !

                  Je croit que le prophete musulman Mahomet s’est marié avec plusieurs femmes mais la seule qu’il a aimé s’appelait Khadija, et était issu du même peuple. Il était plus exemplaire. Des musulmants pourront certainement mieux m’éclairer sur ce point.

                  Mais comme les musulmans intégrent les prophetes juifs comme étant les leurs, leur manque d’exemplarité peut donc etre également compris....


                  • loulou2b 29 septembre 2009 23:26

                    Citez moi dans votre beau pays un grand dirigeant ARABE ! ou un simple responsable ! Et puis ca veut dire quoi « allez se marier à l’étranger pour être reconnu », la vérité est qu’ ISRAEL est le dernier état dit démocratique RACISTE puisqu’il tente par ses lois (et ses votes) d’appliquer la séparation des races !
                    Nous avons dans un passé récent boycotté l’ Afrique du Sud, faisant de même avec ce pays.


                  • John Eastwood 2 John Eastwood 2 5 octobre 2009 16:28

                    Canaan


                    Israel autorise les mariages civils sous réserve que les deux personnes sont juives et c’est clairement indiqué dans votre vidéo d’ailleurs.

                    Les mariages mixtes sont interdits plus que tout, il existe même une police qui se charge de « parler » aux femmes juives dans les villages pour ne pas les laisser tomber amoureuses des Israéliens musulmans ou chrétiens. C’est un sujet grâve et votre discours qui affirme que les mariages mixtes sont autorisés est en décallage total avec la vérité.

                    Un peu comme le jour où vous certifiez que la police aux frontières Israelienne propose gentiment de ne pas tamponner les passeports des touristes, c’est du délire total.

                    Comme le montre votre vidéo, les juifs ont des lois adaptés pour eux et des droits que les non juifs n’ont pas, c’est encore pire.


                  • Shaytan666 Shaytan666 29 septembre 2009 18:37

                    Mais pourquoi ma compatriote Cécile de France illustre t’elle cet aricle ???


                    • Charles Martel Charles Martel 29 septembre 2009 20:56

                      « Il serait intéressant qu’il puisse faire des enquêtes sur le même sujet dans d’autres pays du Proche-Orient. »

                      la bonne blague. il est surtout intéressant de comprendre pourquoi ça n’a pas été fait...


                      • moebius 29 septembre 2009 22:12

                         si j’ai bien compris le sens de cet article c’est qu’à termes les juifs sont condamné a disparaitre ce qui énerverait prodigieusement les juifs religieux et les mére juives


                        • croacroa 29 septembre 2009 23:02

                          vous croyez que le fille de bebel 17 et des autres cinglés islamistes qui polluent ce media aurait le droit de sortir avec un indigene kouffar de leur pays d acceuil ????
                          Vous savez : ce pays qui leur a donné une education , un toit et des conditions d existence a mille lieues de leur pays d origine., ce qui ne les empeche pas de cracher sur icelui en permanence...
                          il serait bien plus interessant de faire cette enquete en françe ou en belgique !!!


                          • abdelkader17 29 septembre 2009 23:05

                            @crocroa
                            Un kafir quel horreur, je la découpe et lui avec hahahah.


                            • loulou2b 29 septembre 2009 23:17

                              Perso, je suis profondément antireligieux et ce tellement ancré en moi que je ne serai jamais prêt à accueillir un de ces personnages malfaisant (faisant du mal) chez moi. Ceci étant posé les juifs créent des lois et montent des brigades afin d’éviter les mariages ou les unions inter raciales, les musulmans voient d’un oeil mauvais un mariage d’une de leur fille avec comment dire un non croyant (tout ce qui n’est pas musulman) et les chrétiens de tous bords et il y en a, ne souhaitent non plus se mélanger à personne, les récents conflits européens semblent bien le démontrer.
                              Tout cela pourrait avoir une conséquence idéale pour la paix, ne plus se marier et forniquer à perdre son souffle avec le premier et/ou la première qui plait sans distinction de religion ou d’origine et quelque soit la couleur de chacun.
                              Pour cela il faut fermer définitivement tous les lieux de culte comme a faillit le réussir la révolution française, je me permet de rappeler que cette révolution qui a bouffé du curé est fêtée tous les ans.
                              Les religieux interdisant les mélanges INTERDISONS les RELIGIONS  ! ! ! ! ! ! !


                              • marc 30 septembre 2009 00:14

                                Un peu dans le même ordre d’idée :voir http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=598

                                D’après le journal israélien Ha’aretz du 2 septembre 2009, l’Agence juive et le Premier ministre Benjamin Netanyahou s’apprêtent à lancer de concert une campagne de sensibilisation sur le thème « Les mariages mixtes dans la Diaspora nous font perdre nombre de jeunes juifs. » Rappelons que l’Agence juive est un organisme para-gouvernemental dont la fonction initiale était de favoriser l’immigration juive en Israël. Mais de fait, aujourd’hui elle installe aujourd’hui plus de Juifs dans les territoires palestiniens occupés qu’à l’intérieur des frontières internationalement reconnues de l’État d’Israël. Voici l’appel lancé par cette campagne : « Vous connaissez un jeune juif, vivant à l’étranger, qui est sur le point de se faire assimilé (sic) ? L’Agence juive vous demande de lui communiquer son identité, pour lutter contre ce danger stratégique ».

                                Dans cette campagne faite sous la forme de films publicitaires, les jeunes Juifs, dans le monde entier, qui se lient avec des femmes considérées comme non juives, sont comparés aux «  jeunes disparus », dont les portraits sont placardés dans les lieux publics ! La campagne Massa (c’est son appellation en hébreu), demande au public israélien juif de participer au « sauvetage des disparus », en alertant l’Agence juive :

                                « Le gouvernement israélien et l’Agence juive ont prévu un remède contre ce risque de ‘disparition’ des jeunes juifs de la diaspora : amener ces jeunes gens à effectuer une ‘visite prolongée’ en Israël, afin de leur permettre de retrouver une identité juive et un lien avec Israël. »

                                Mariages mixtes

                                La question des mariages mixtes est récurrente et fait l’objet d’un débat parmi les Juifs depuis des siècles. Pour les uns, comme ceux de l’Agence juive, de tels mariages constituent « une menace pour la survie du peuple juif » (propos rapportés par le quotidien Yediot Aharonot). Pour les autres, au contraire, les mariages avec des non-juifs représentent une chance pour le rayonnement de la culture juive, car le conjoint non-juif, ainsi que les enfants issus de telles unions, se trouvent initiés à la culture juive. Certains d’entre eux l’adoptent comme la leur, avec ou sans conversion religieuse.

                                Dans son dernier ouvrage, l’historien israélien Shlomo Sand démontre qu’à travers les siècles, l’accroissement de la population juive mondiale est davantage dû à la conversion, avec ou sans mariages mixtes, qu’à la croissance naturelle de la population.

                                À l’UJFP, nous considérons que ceux et celles qui se sentent Juifs et qui revendiquent cette identité font bel et bien partie de la communauté juive, dans le sens large du terme, sans être dans l’obligation de fournir des preuves rabbiniques de leur judéité.

                                Quant au « remède » proposé par l’Agence juive - une visite prolongée en Israël – il serait peut-être pire que le mal. Violence, racisme, oppression d’un autre peuple, tel est le contexte de la judéité vécue par la minorité des Juifs du monde qui habitent aujourd’hui en Israël. Et ce, en contradiction avec les valeurs juives portées tant par une lecture progressiste de la Torah que par la tradition juive universaliste et laïque.

                                Leur remède et le nôtre

                                S’il y a bien une menace qui plane aujourd’hui sur la « survie du peuple juif », c’est sans doute le colonialisme israélien, car « l’État hébreu  » prétend, à tort, représenter les Juifs du monde entier. La violence de l’occupation israélienne alimente des réactions antisémites dont souffrent les Juifs dans de nombreux pays. Ainsi, contre le « remède » de l’Agence juive, nous proposons le nôtre : la fin de l’occupation et l’établissement d’un État palestinien indépendant et souverain, sans colonies, sans barrages militaires, sans Mur de séparation, sans prisonniers politiques, sans ingérence israélienne et sans étranglement de l’économie palestinienne.

                                Si certains Israéliens démocrates et pacifistes désespèrent de voir un jour leur gouvernement appliquer de telles mesures, ils peuvent toujours rejoindre le nombre sans cesse croissant de leur compatriotes qui ont fait leur « alaya » en sens inverse (émigration hors d’Israël). C’est à dire s’installer ici en France et dans des dizaines d’autres pays, sur tous les continents, où les Juifs vivent libres, sans ghettos, ni guerre, ni occupation. C’est peut-être le véritable motif de la campagne qui s’apprête à lancer Netanyahou : la crainte que ce mouvement se développe et que peu à peu, Israël se vide de ses Juifs.

                                UJFP le 25/09/09


                                • goc goc 30 septembre 2009 02:31

                                  savez-vous quel est le pays du MO le plus tolérant ??

                                  c’est la Syrien. Je ne parle pas du régime politique mais de la société

                                  et puis c’est en Syrie que résident les derniers araméens (ceux qui parlent la langue du christ)

                                  comme quoi, il ne faut jamais se fier à la propagande


                                  • Georges Yang 30 septembre 2009 11:31

                                    Tout à fait d’accord avec vous concernant la Syrie, le plus laïc des pays arabes.


                                  • Noor Noor 13 février 2010 19:38

                                    A Albatar

                                    Quand vous parlez du Prophète de l’islam , veuillez s’il vous plaît le nommer par SON nom : Mohammed ou Muhammad à la rigueur.
                                    Mohammed est etymologiquement différent de mahomet. Je sais que vous ne voulez en rien insulter le Prophète mais sachez que :

                                    Mohammad signifie celui qui est digne de louange alors que mahomet signifie celui qui n’est pas digne de louange par la négation « ma » qui précede.
                                    J’imagine que ceux ( les occidentaux) qui l’appelaient comme cela il y’a quelques siècles connaissaient probablement la différence......C est juste dommage que ça soit resté dans le langage français.

                                    Et pour vous répondre , le Prophète a aimé toutes ses femmes et concubines ( qui n’étaient pas toutes musulmanes d’ailleurs) mais ses prefereées sont sans doute : sa première femme Khadidja et puis Aicha la plus jeune de ses épouses ( trés grande juriste de l’islam qu’elle fût). Voila

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