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Accueil du site > Tribune Libre > Régionales : de la difficulté à faire des listes

Régionales : de la difficulté à faire des listes

Le traitement de l’information est assez étrange et pour tout dire très injuste. Il est vrai que notre objectivité est perturbée, malgré nos efforts d’honnêteté, par nos options politiques. Cependant s’il peut y avoir diverses interprétations, de bonne ou mauvaise foi, des intentions ou des déclarations, il reste que les faits sont les faits. Ainsi en est-il que les mêmes faits qui se répliquent dans différents partis ne sont ni interprétés de la même façon ni développés avec la même intensité.

 Le système électoral des régionales est constitué par deux tours. A quoi bon deux tours si au premier le combat se résumait - ce que voudraient les partis dominants et la presse simplificatrice, et ce qui risque de se passer avec la future élection territoriale à un tour - à un combat entre une coalition de droite et un coalition de gauche ? La solution que la France a choisi est l’opposé : un premier tour qui permet deux choses :
- la diversité des options
- la hiérarchie entre celles-ci par le vote.
 
L’avantage de cette solution est que normalement, à la différence d’une négociation pour une union pré-premier tour qui n’est plus qu’un marchandage d’appareils ouvrant la porte à toutes les magouilles d’apparatchiks, le résultat du premier donnerait le poids respectif des uns et des autres dans cette union pour le second tour, poids voulu par l’électorat.
 
Quand je parle traitement de l’information, je parle justement de cette étrange, très étrange et très malhonnête vision, qui fait poser aux journalistes et à certains observateurs incessamment la même question de la légitimité au Mouvement Démocrate de présenter partout des listes indépendantes alors même que son congrès a voté à une écrasante majorité cette voie de l’indépendance et alors qu’on ne pose pas cette question ni aux « grands » partis, ni à Europe Ecologie (nom étrange pour des régionales), ni au PG, ni au NPA. Il semblait que le mot Liberté était inscrit au burin sur le fronton des mairies mais non pour le Modem à qui on la refuserait en poussant de hauts cris et l’agonissant d’injures.
 
Mais voilà les faits sont étonnants car ils rétablissent la vérité, malgré la presse. Malheureusement ces faits qui relatent les réalités de la vie politique n’ont que peu d’écho. Tenez par exemple les difficultés de constituer des listes. Les médias donnent l’impression que ces difficultés sont extrêmes au Modem et pourtant. Qu’en a-t-il été de la fille de Bové chez les écolos ? Qu’en a-t-il été dans diverses régions du PS où les votes furent houleux ? Et qu’en est-il au sein du parti majoritaire, parti fortuné et riche de centaines de milles d’adhérents ? Voici un article intéressant et rare car il ne fera pas beaucoup d’enfants (Le Figaro) : Jean-Pierre Raffarin n’avait pas aimé « l’image de la France rouspéteuse » que l’émission « Paroles de Français » donnait à voir. Pas sûr qu’il ait davantage goûté l’UMP « rouspéteuse », réunie samedi pour le lancement de sa campagne des régionales. Dans une petite salle de la porte de Sèvres, quelque 700 chaises étaient alignées pour le conseil national. Mais les rangs - notamment les premiers - sont restés clairsemés. À peine la moitié des têtes de liste régionales avaient fait le déplacement, les autres préférant battre la campagne.
 
« Soyez très gentils avec Jean-Claude Gaudin, prévient d’emblée Jean-Pierre Raffarin. Il s’est levé à 6 heures du matin pour boucler les listes et il est à moitié de bonne humeur . » Mais l’auditoire ne semble pas dans de meilleures dispositions. Les dirigeants de l’UMP ont une potion amère à lui faire avaler : les listes. Si amère que la commission nationale des investitures et Jean-Claude Gaudin, son président, étaient encore au travail à l’ouverture du meeting. L’exercice n’est jamais facile. Encore moins quand l’UMP doit ménager des places à tous ses satellites : Parti démocrate chrétien, Nouveau Centre, Gauche moderne, Progressistes, Mouvement pour la France, Chasseurs… Les difficultés redoublent avec l’impératif de renouvellement, qui doit permettre l’émergence d’une « génération Sarkozy » dans un parti où beaucoup encore ont émergé dans les années Chirac.
 
Raffarin en bateleur aguerri
« Il y a aura des listes d’union de la majorité partout dès le premier tour », explique Gaudin pour justifier son « travail méticuleux ». « On ne peut pas demander des votes à l’Assemblée et au Sénat à nos amis sans avoir cette unité », poursuit-il. Pour convaincre, il cite les « meilleurs exemples » de cet exercice : les régions Pays de la Loire et Centre « où 50 % des candidats sont issus de l’UMP et 50 % des autres familles qui soutiennent la politique du président ». À double tranchant, la démonstration partage l’auditoire. Aucun applaudissement ne vient saluer les noms des candidats retenus qui s’affichent, département après département, sur l’écran géant. Jean-Pierre Raffarin, en bateleur aguerri, tente de briser le silence pesant avec une pirouette : « Bruno Le Maire conduit la liste en Haute-Normandie. Qui est contre ? » En vain.
 
Quelques minutes plus tôt, le conseil national avait adopté le budget 2010 par 93 % des voix. Le travail de la commission d’investitures, lui, ne recueille que 60 % des suffrages et l’annonce du résultat déclenche une bronca. Pour couvrir les appels à la démission, la musique est promptement lancée. Un cadre du parti fait la moue : « Si on affiche 60 %, je n’ose imaginer… » Un autre, pince-sans-rire : « Si ce sont les villepinistes qui ont voté contre, on est mal. »
 
Nous voyons donc que cela se passe mal à l’UMP, même très mal. Puisque nous en sommes à cette Union des Menteurs Pathologiques quelques mots concernant ces élections Régionales. Chacun se souvient que notre tendre et aimé Président lors de son émission de propagande à TF1 contrairement à ce qu’il avait déclaré devant ses affidés et les élus qu’il s’engagerait à fond dans la campagne, a annoncé la main sur le cœur, que sa position et la responsabilité d’union et de concorde l’obligeaient à ne pas prendre part à cette bataille mal engagée pour le pouvoir. Il n’en est pas à un mensonge près. Il y a une région qui est à droite : la Corse. Et ce n’est pas moi qui le dit c’est le Figosky : En Corse, Nicolas Sarkozy a remis son habit de président en campagne. Il y a huit jours, le chef de l’État assurait sur TF1 que son rôle n’était pas « de faire campagne pour élire les présidents de région ». Mardi, il a profité de son troisième déplacement dans l’île depuis son élection pour défendre son bilan et celui de ses amis UMP. L’enjeu est de taille pour Nicolas Sarkozy. La Corse, où il a recueilli plus de 60% des voix en 2007, est l’une des deux seules régions gérées par la droite. Le chef de l’État, qui entretient un lien particulier avec l’île de Beauté, suit de très près la préparation des élections territoriales. Pas question que la Corse bascule à gauche comme le prévoit un sondage Ifop paru mardi. Dans cette enquête, la liste UMP serait largement en tête (30%) au premier tour, mais au second tour, 41% des électeurs souhaitent la victoire de la gauche, contre 39% qui souhaitent celle de la droite.
 
Et cette réunion avec les militants UMP le confirme : Avant de regagner Paris, il a rencontré dans un hôtel, près de l’aéroport d’Ajaccio, 600 militants UMP. « Au niveau national, on va essayer de reconquérir ce qu’on a perdu en 2004. Mais ce qui est important, c’est de garder ce qu’on a, leur a-t-il dit. Ici, on doit se rassembler autour de Camille (de Rocca Serra) et Ange (Santini). Il sera temps d’ouvrir entre les deux tours. Car vous savez, j’ai plus d’amis que je ne le pensais en Corse. »
 
 
Mais ce n’est pas tout, comme à Marseille où juste avant les élections il avait promis des renforts policiers il déverse à pleine main nos picaillons sur l’île de beauté comme le marchand de sable de la poudre de perlimpimpin sur Nicolas et Pimprenelle pour les endormir et faire de beau rêve (le réveil lui est plus brutal) : Venu les mains pleines, il annonce le déblocage d’une enveloppe de 168 millions dans le cadre du plan exceptionnel d’investissement (en cours jusqu’en 2017). Très attendu, il a offert à la Corse le raccordement au gazoduc Algérie-Sardaigne-Italie. Un investissement majeur pour le développement durable qui coûtera 425 millions.
 
Mais non Sarkochef ne participe pas à la campagne, mais non il n’achète pas les voix.
 
Revenons en aux difficultés de créer des listes. Le cas Frèche en est un exemple. Cet incontrôlable électron libre qui a bâti une féodalité inexpugnable a tourné la tête de ses redevables et toute une partie du PS local, militants compris, militants qui eux-mêmes dans les partis s’autosanctifient comme si d’être militant de base vous rendait forcément pur et meilleur, est hypnotisée comme le lapin par le cobra. Les élus qui le défendent localement considèrent qu’une place vaut bien un peu de honte passagère et de mettre ses convictions au fond de leur poche avec un mouchoir plein de H1N1 par dessus. Et ceux-ci font comme les transfuges du Modem qui vont à la soupe en allant sur la liste de Royal. Mais voilà que deux faits devraient éclairer leurs défenseurs.
 
Le premier vient du PS lui-même (Libération) : L’ouverture de la liste de Ségolène Royal aux régionales et, de fait, les libertés prises avec la ligne socialiste sur la stratégie d’alliances, font grincer quelques dents picto-charentaises. Des élus, militants et sympathisants socialistes ont annoncé mardi qu’ils avaient adressé une lettre ouverte à la présidente sortante du conseil régional, pour s’élever contre la composition de la liste qu’elle conduit.
 
« Nous souhaitons vous faire connaître notre opposition à toute ouverture de la liste, que vous conduisez en notre nom, aux partis du centre et de la droite... », écrivent les quelque 80 signataires de ce courrier, dont une dizaine de secrétaires fédéraux. Selon eux, « le très bon bilan de la gauche est amplement suffisant pour vous assurer la victoire, avec l’aide de nos partenaires naturels ».
 
« Brouiller, un peu plus, les repères »
 
« En ignorant les votes des militants socialistes, la position définie par les instances nationales du PS et la formation politique que vous êtes censée représenter, vous avez fait un choix significatif, celui de vous affranchir de notre parti », poursuivent les réfractaires à la stratégie de Ségolène Royal qui a promis cinq places éligibles à des transfuges du Modem, en a accordé deux à des militants syndicaux et accueilli trois Verts. La candidate, selon eux, en rassemblant sous son « nom, plutôt que sur un programme » contribue « à brouiller, un peu plus, les repères de chaque citoyen et de chaque militant de gauche ».
 
Ces militants tiennent le même raisonnement : il y a eu une stratégie nationale qui a été mise au vote et acceptée par la majorité et qui s’applique donc à tous sinon il faut ne plus être au PS. Ils notent également que cela brouille les repères mais surtout que ce n’est pas le programme (ce qui contredit l’argument fallacieux des transfuges qui n’auront aucun poids et qui n’ont bien évidemment pas participé au programme s’il y en a un et qui ne se distinguent donc pas des membres du PS d’autant qu’ils n’ont rien à proposer de différent (donc que font-ils dans un mouvement qui veut justement proposer autre chose ?)) qui est moins en valeur mais la personnalité de Ségolène Royal.
 
A ce premier fait qui prouve que ce n’est pas qu’au Modem que cette voie choisie par ceux qui veulent des places (comme eux qui soutiennent Frèche) en voici un second (Le Monde) : Quant la tête de liste écolo, Jean-Louis Roumégas, que la direction des Verts ont fait savoir qu’il n’était pas question pour eux de se retirer. “L’idée qui serait de dire : maintenant il y a une nouvelle candidate socialiste et c’est tous derrière, sinon vous êtes des diviseurs, c’est quand même un peu invraisemblable comme situation”, a lancé Mme Duflot.
 
”Pas une roue de secours”
 
“Les Verts ont quitté la majorité régionale tant sur les déclarations inadmissibles de Georges Frêche que la politique qu’il a menée. Nous ne voyons pas pourquoi nous devrions devenir une roue de secours du PS dans la région”, s’est exclamée la tête de liste de la région Ile-de-France. “Nous voulons contruire dans la durée sur un projet”, a-t-elle ajouté, soulignant qu’Europe Ecologie a réussi à rassembler les Verts locaux, les partisans de José Bové et les régionalistes qui, tous, ont affronté Georges Frêche et veulent “préparer une alternative”.
 
Les verts refusent donc d’aller sur la liste du PS contre Frèche.
 
Si vous me permettez, je vous conseillerais de lire, relire et méditer les phrases de ces verts. Alors si vous estimez que ceux-ci ont le droit à présenter des listes indépendantes car ils portent un projet différent de celui du PS, que c’est un peu gros de les accuser de diviser, que c’est juste de vouloir porter un projet, et si vous êtes honnêtes vous pouvez appliquer tout cela au Modem et donc considérer que ce parti a le droit et le devoir de présenter des listes indépendantes, que ceux qui sont allés sur la liste de Royal ont fait ce que refusent de faire et condamnent les verts qui est d’abandonner ses idées et sa différence au profit de places en se couvrant du faux argument de l’union et du poids inventé dans la mise en application d’un projet royaliste. Est-ce que ce qui serait dit, dans les mêmes circonstances, par Cécile Duflot serait juste et faux quand cela le
 serait par Bayrou ?
 
 

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13 réactions à cet article    


  • Imhotep Imhotep 3 février 2010 18:17

    je suis perdu et sans boussole 


  • bonnes idees 4 février 2010 20:04

    « Hug » à toi qui vient en paix. Imhotep était un grand architecte.L’Egytien a inventé la pyramide à degré tandis que L’italien à inventé la pyramide à Ponzi. Chacun son truc.








  • Brath-z Brath-z 3 février 2010 14:15

    Si on met de côté l’aspect très militant MoDem (limite victimaire), c’est là un article plutôt bon qui résume bien la plupart des anecdotes médiatisées des élections régionales ces dernières semaines et qui aborde relativement bien le sujet abordé.


    • LOKERINO LOKERINO 3 février 2010 15:50

      L’auteur nous dit « la légitimité au Mouvement Démocrate de présenter partout des listes indépendantes »


      l’honnêteté serait d’annoncer dès maintenant avec qui les alliances se feront au deuxième tour !!!
      Parce que, bizarrement ( enfin si l’on veut ) le Mouvement démocrate sera nettement moins indépendant au deuxième tour mais .....dépendant des marchandages habituels....

      Par contre ce que l’auteur ne semble pas savoir c’est qu’il y a des régions où le modem ne présente pas de liste indépendante comme par exemple :
       La Bretagne où c’est une coalition centriste . Certes emmené par un modem , Bruno Jancour mais où le nom modem est mis en veilleuse pour ne pas perturber cette alliance de PREMIER TOUR
      La région Languedoc où la tête de liste est un « generation ecologie » un peu people mais surtout aux yeux de Bayrou crédité d’un meilleur sondage que le pauvre responsable modem local.....

      L’auteur se trompe aussi lorsqu’il dit que les médias ne parle que des problème de constitution de liste du Modem
      En fait les médias n’en parle plus beaucoup parce que simplement , le modem intéresse de moins en moins de monde....

      Non, si vous voulez vous faire une idée plus précise de ce qui se trame dans les régions pour Bayrou end Co, allez sur les sites modem !
      vous verrez du grand spectacle guignolesque !!!

      http://bayrou-modem.exprimetoi.net/discussion-du-moment-regionales-2010-f33/regionales-languedoc-roussillon-t4465-75.htm
      et les pages suivantes

      et :
      http://www.midilibre.com/articles/2010/01/30/PANIER-Ca-pue-C-39-est-un-1091433.php5

      mais encore
      http://bayrou-modem.exprimetoi.net/discussion-du-moment-regionales-2010-f33/regionales-provence-alpes-cote-d-azur-t4466-45.htm

      http://bayrou-modem.exprimetoi.net/discussion-du-moment-regionales-2010-f33/regionales-provence-alpes-cote-d-azur-t4466-45.htm

      et le ponpon pour ma région :
      http://www.lesdemocrates35.fr/blog/?p=501

      la constante ?
      le mépris des règles internes du mouvement et les décisions imposées par la direction
      Le pire du pire ?
      la prétendue consultation préalable simulacre de méthode démocrate avec comme par hasard des scores de 65 à 75% ( bien mais pas trop..donc cela peu paraitre vraisemblable...) pour tout le candidats présentes par la direction bayrouiste sans bien sur faire référence au nombre de suffrages( donc accessoirement ....au vrai chiffres des effectifs du mouvement ..)
      Du grand foutage de gueules pour quelques gogo militants restants !!

      Merci Imhotep d’avoir ouvert le sujet !! 


      • Internaute Internaute 3 février 2010 17:32

        La régionalisatoin a vu exploser les impôts et se multiplier les contraintes imposées aux habitants. La régionalisation va contre la liberté. Elle est le cadre parfait des nouvelles féodalités où se développe la corruption à grande échelle et les projets inutiles.

        On doit être résolument contre la régionalisation. Il faut supprimer les régions et tous les apparatchiks improductifs qui les parasitent. Pour cette raison on ne peut que voter pour les partis nationalistes au premier tour et s’abstenir au second s’il ne sont plus en lice.

        La VI-eme république doit être présidentielle et centralisée. Le président de la VI-eme sera élu pour 10 ans avec un plébiscite à mi-mandat. S’il est perdu une nouvelle élection présidentielle sera faite au bout de 5 ans. Le Sénat et l’Assembpée Nationale seront fusionnés en une seule chambre des Sages de 21 membres, pas un de plus, élus au suffrage universel pour 7 ans et dont le rôle sera consultatif.


        • Brath-z Brath-z 3 février 2010 17:41

          ... et au bout d’un an le président en place rétablit la dignité impériale et règne dix-huit années durant sous le titre de « Napoléon III, empereur de France et des Français ».

          Oups, pardon. Je confond avec la république césariste qui a suivi le coup d’état du 2 décembre 1851, pendant un an, donc.

          Plus sérieusement, j’ai voté pour ce message, mais uniquement à cause de ces deux phrases : "La régionalisation va contre la liberté. Elle est le cadre parfait des nouvelles féodalités où se développe la corruption à grande échelle et les projets inutiles."


        • DIMEZELL 4 février 2010 07:36

          Quand je pense à toutes les réalisations faites grâce aux régions ...avec le budget dont elles disposent, ce genre de commentaire me fait doucement rigoler.
          Par ailleurs, je n’ai pas envie du tout de donner le pouvoir à un futur Duce.
          Donnons encore plus de pouvoir aux régions proches des citoyens afin de donner un sens au mot démocratie : les régions devraient pouvoir gérer ce qu’elles connaissent le mieux et qui est proprement ignoré par un pouvoir central qui ne pense que par Paris !


        • LOKERINO LOKERINO 3 février 2010 17:57

          http://www.libelyon.fr/info/2010/02/azouz-begag-l%C3%A2ch%C3%A9-par-une-partie-de-ses-troupes.html

          quand je vous dis qu’il n’y a pas plus drole que la campagne du modem !

          vive la politique autrement !!!!!!!


          • bonnes idees 3 février 2010 22:03

            Assez de politiques en France.

            La france n’a nullement besoin d’improductifs mais de travailleurs !!!!!

            Les polititiens de la« Droiche »ne donnent pas de travail aux français car ils n’en n’ont pas.


            • LOKERINO LOKERINO 4 février 2010 00:27

              vous avez raison Imhotrep , n’ecoutons pas les scandaleux medias à la solde de l’umps( du Le Pen..), le modem, c’est encore les militants modems qui en parlent le mieux !

              la preuve :
              http://www.modemdeputeaux.fr/2010/02/consultation-des-adh%C3%A9rents-modem-ile-de-france-ca-commence-mal.html

              ou

               


              • Internaute Internaute 4 février 2010 12:43

                @Brath-z
                Pourquoi donc ? Dés aujourd’hui le président en place peut s’il le veut appliquer l’article 16 de la constitution et prendre les pleins pouvoirs sans même faire un auto-putch, par exemple en invoquant la menace islamiste. Ce que je propose est trés proche du gouvernement Gaulien et évite la « peopolisation » du pouvoir qui conduit à ne prendre des décisions qu’en réaction au dernier fait-divers. Pour suivre la ligne directrice, établie avec la nation lors de l’élection il faut une certaine tranquilité d’esprit que seule donne la durée. Le plébiscite au bout de 5 ans évite le couteux show de la campagne présidentielle tout en offrant un point de contrôle.

                @Dimezell
                Les préfectures sont trés proches des considérations locales. Ce sont même elles qui interviennent sur l’ensemble des dossiers locaux, comme donner l’autorisation de fermer une voie sans issue enneigée l’hiver ou sur le tracé d’un transport en commun. Nous n’avons absolument pas besoin des conseils régionaux ni généraux qui font double emploi avec les préfectures et les services déjà existants.

                Le parlementarisme est inefficace et ne tient de toute manière jamais compte des désirs des électeurs. Essayez de discuter avec votre député pour voir. L’avantage d’un conseil des sages de 21 membres est qu’on peut exiger d’eux qu’ils ne mentionnent jamais le parti politique de leur préférence et que leur petit nombre permet le financement équitable par l’état des campagnes électorales. Ce système permet de se débarasser des partis, ou en tout cas de limiter leur nuisance.

                La démocratie est pleinement effective par le suffrage universel lors de l’électon présidentielle qui est un contrat passé entre la nation et le président. Le jeu des partis politiques et du parlement n’a de démocratique que le vernis. C’est une pyramide de petits copains qui s’auto-alimente et se maintient au pouvoir contre le peuple. C’est quoi cette histoire des 500 signatures ? Ceux qui tiennent le manche décident tout seuls qui a le droit de se présenter. Le mécanisme des temps de parole est du même tonneau. Le système est totalement verrouillé pour que seule l’UMPS puisse présenter des candidats et faire valoir ses idées. Cela n’a rien de démocratique.


                • bonnes idees 4 février 2010 18:03

                  Polititiens de gauche, du centre, de droite, qu’allez-vous donner comme « job » aux innombrables chomeurs après 2012.

                  Me faîtes pas le coup de la croissance à 2 %. C’est du « recuit ».

                  Au fait, il en est où le plan de relance aux mille chantiers.

                  Pschiiiiiiit. Comme d’hab.


                  • bonnes idees 5 février 2010 12:07

                    Aucune réponse, c’est EDIFIANT !!!!!!!!

                    Moins d’analyses et plus de pragmatismes, bon sang.
                    La politique doit être réformé en profondeur.

                    Allez LE SURSAUT. Nouvelle génération sortez la France de cette galère. Que dis-je, de ce Titanic. TON peuple.

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