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Accueil du site > Tribune Libre > RIP pour les animaux : une fumisterie des antispécistes à combattre (...)

RIP pour les animaux : une fumisterie des antispécistes à combattre !

RIP pour les animaux : une fumisterie des antispécistes à combattre ! 

Jeudi 2 juillet, a été lancé le RIP pour les animaux, à l’initiative du journaliste de France 2 Hugo Clément, le fondateur de Free Xavier Niel, le créateur du site Meetic Marc Simoncini, soutenus par des associations comme CIWF (Compassion in World Farming) ou L214. 

D’où proviennent ces sources ? Ici même : https://www.ciwf.fr/actualites/2020/07/lancement-dun-referendum-pour-les-animaux

D’entrée de jeu, des mesures phares sont affichées comme : 
Interdiction de tout nouvel élevage n’offrant pas un accès au plein air adapté aux besoins des animaux.
Interdiction de l’élevage en cages, cases, stalles ou box à partir du 1er janvier 2025.

Pour que ce RIP soit soumis à la population, il faut le soutien de 1/5 des parlementaires (soit 185 députés et/ou sénateurs sur 925) et 4,5 millions d’électeurs,soit un dixième du corps électoral. 

Mais... car il y a un MAIS, lorsque vous demandez à la population si elle est favorable ou non au bien être animal, la réponse est évidemment OUI. Ce qui est oublié ici, c’est qu’aussi bien les propriétaires d’animaux domestiques et surtout les éleveurs sont les premiers acteurs du bien être animal. 

En quoi des animaux dans des bâtiments mis aux normes serait-il de la maltraitance ! Des progrès ont été faits, l’Agriculture Française s’est énormément diversifié, développé en matière de bien-être animal. 

Cette idée de référendum, voulue par les antispécistes, est une pure fumisterie, qui vise à abolir l’élevage et à faire cesser les activités des éleveurs. 
Rien qu’à regarder les organisateurs : Hugo Clément qui a calomnié les éleveurs et bergers dans les montagnes, Xavier Niel qui semble préoccupé comme en Outre Atlantique de créer de la viande végétale ou de la viande 3D. D’ailleurs, le fonds d’investissement de Xavier Niel, Kima Ventures, soutient la start-up 77 foods qui fabrique du bacon à base de plantes….

 Bref…. L’élevage français répond à des normes qui sont les plus draconiennes au monde. L’oublier, le nier, c’est mépriser les Agriculteurs Français car toute production, tout culture en France répond à des normes très strictes. Qu’on aille voir en Amérique si on est si soucieux du bien être animal.

Ce qu’il y a de scandaleux également, c’est de voir des politiques soutenir ce RIP pour les animaux comme Monsieur Dupont-Aignan... ou Joël Giraud, secrétaire d’État à la Ruralité... rien que pour cela, il devrait démissionner ! 

Lorsque des pratiques d’élevage auront disparus, que va-t-il se passer ? On va dire aux éleveurs de se débrouiller pour changer de méthode, on va pondre des normes, des réglementations qui viendront compléter celles déjà existantes et on dira aux éleveurs : "mettez-vous aux normes sinon on vous fait cesser votre activité." 
Les coûts de production vont augmenter, le prix à l’achat également, les consommateurs vont bouder les produits. 
De ce fait ils consommeront des produits d’importations venant tout droit d’élevages peu respectueux du bien être animal et de l’environnement en vertu des accords de libre-échange signés (CETA, Mexique) ou même en Europe où d’autres pays européens sont loi d’avoir le modèle paysan de la France. 

Est-ce vraiment cet avenir que nous voulons ? Allons-nous encore laisser longtemps les antispécistes et leurs copains les écolofascistes mépriser le monde paysan ? 

Regardons les choses en face. Mieux que la science infuse de certains individus, il y a la réalité du terrain.


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62 réactions à cet article    


  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 12 août 2020 12:02

    J’ai lu 10 à 15 lignes de votre article et vous n’avez toujours pas dit ce que vous mettez derrière l’acronyme « RIP », ce qui aurait du être la première chose à faire. Ignorant de quoi vous parlez, j’arrête ici ma lecture.


    • raymond 12 août 2020 12:05

      @Giordano Bruno
      rip est référendum d’initiative populaire ( un rêve)


    • Valentin Lagorio Valentin Lagorio 12 août 2020 12:56

      @Giordano Bruno
      Bonjour. 
      Je ne suis pas un ignorant, je sais ce que veut dire ce sigle sinon je n’aurai pas défini la méthode à suivre pour le soutenir...ce RIP a été utilisé pour les aéroports de Paris. 
      Bien à vous. Bonne journée


    • Coriosolite 12 août 2020 15:34

      @raymond
      Le RIP n’est pas d’Initiative Populaire, mais d’Initiative Partagée. Ce qui garantit qu’il n’y aura jamais de consultation des électeurs français quel que soit l’objet du RIP. Mais au mieux rien de plus qu’une pétition nationale.


    • Fergus Fergus 12 août 2020 20:16

      Bonsoir, Coriosolite

      En effet : un truc voué à l’échec, voulu par Sarkozy pour tuer dans l’oeuf toute initiative populaire.


    • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 12 août 2020 20:45

      @Valentin Lagorio
      J’avais bien supposé rapidement que cela pouvait être l’acronyme de Référendum d’Initiative Populaire/Partagée. Mais j’ai vite écarté cette hypothèse car dans mon esprit un RIP pour les animaux est absurde. Le RIP est réservé au peuple. Je ne vois pas comment les animaux pourraient prendre cette initiative ou voter. Seuls les humains le peuvent. Mais je devine maintenant que votre expression « RIP pour les animaux » ne voulait pas dire « Référendum d’Initiative Populaire dont les animaux seront les acteurs », mais « RIP pour la défense des animaux ».


    • Old Dan 12 août 2020 12:13

      « ... ne pense qu’à abolir l’élevage »

      Mais pas du tout. (C’est écrit où ?)

      Il s’agit de rendre à l’élevage artisanal le statut respectable qu’il n’aurait jamais du perdre depuis la dernière guerre, au nom de la rentabilité spéculative, et au détriment des animaux et de la qualité des produits. (Ni végétarien, ni antispéciste, je sais de quoi j’parle...)

      Oui, les mentalités changent dans bcp de domaines.

      Si vous êtes un éleveur « artisanal » responsable et équipé (et pas industriel) vous feriez mieux d’y souscrire car vous n’avez rien à redouter du RIP ni des générations montantes et bien informées qui le réclame.


      • foufouille foufouille 12 août 2020 12:17

        @Old Dan

        la bouffe réservé aux riches est plus proche de la vérité comme le chauffage interdit aux sales locataires pauvres.


      • Fergus Fergus 12 août 2020 20:23

        Bonjour, Old Dan

        Je partage totalement votre commentaire, et pas du tout les critiques de l’auteur qui me semble enfermé dans un déni puéril.
        Il se trouve :
         Que j’ai été confronté à différentes reprises aux conditions d’élevage des porcs et des poulets en Bretagne, et je confirme que la plupart sont de type concentrationnaire indigne, malgré les modestes d’évolution des normes.
         Que je suis d’une famille de paysans qui compte encore plusieurs éleveurs extensifs. Eux-mêmes sont choqués par ce qu’ils voient ici et là dans d’autres régions !


      • Old Dan 13 août 2020 04:02

        Fergus
        ...40 ans véto rural grands animaux à travers le monde (actuellement Hem. Sud) Vu des choses épouvantables (techniques et pratiques) Sais ce qu’il y a ds mon assiette...
        [... et je comprends l’inquiétude de l’auteur s’il a 1000 têtes en feed-lot mécanisé, avec « facteurs de croissance » et dépendant du Brésil... Ou 200 truies allaitantes sur caillebotis métalliques..]


      • Old Dan 13 août 2020 08:58

        @foufouille
        « la bouffe réservé aux riches... »
        Croyez-moi, aujourd’hui, quand vous achetez du saumon, du caviar ou du Gevrey-Chambertin, vous payez surtout la légende, un standing ou la « réputation » qui va avec.
        Tous ces produits n’ont plus rien de leur réputation du XXe S.
        .
        [ Par contre, un pot-au-feu ou une poule au riz, ça tient encore la route... ]


      • foufouille foufouille 13 août 2020 09:17

        @Old Dan

        si tu as quand même de la qualité qui se sent au goût mais pas forcément une marque spéciale ou super connu.

        le pas cher est aussi des fois moins mauvais que avant comme les poulets PAC plein de flotte ou le faux jambon vers 90 ou 99.

        une fois, j’avais acheté du cochon en demi gros pour les vendanges, super promo, mais une fois cuit dans la cocotte il avait ressorti tout le colorant jaune clair : les chiens en ont pas voulu donc ça a fini pour les poules.


      • Old Dan 13 août 2020 14:05

        @foufouille
        Exact ! L’élevage industriel et les produits « bon marché » sont conçus pour obtenir et vendre un max d’eau au prix du produit acheté. Y’a pleins de techniques agréées qui l’autorisent.

        (De même sont artificialisés, le goût, la couleur, la texture, les formats, la conservation, la maturation... et même l’obsolescence ! )

        Vous vous mettez à table au snack ? Alors bonne chance...


      • I.A. 16 août 2020 16:30

        @Old Dan

        @Fergus

        « Il s’agit de rendre à l’elevage artisanal le statut respectable qu’il n’aurait jamais dû perdre depuis la dernière guerre »

        Ni antispeciste ni végétarien non plus, mais inutile de leur jeter la pierre non plus : après la seconde, la France (comme les autres), avait faim et s’est repeuplée (le papyboom d’aujourd’hui). D’où l’élevage intensif. Il n’était absolument pas question de spéculation. Après guerre, le bien-être animal, vous savez...

        Vous avez bien entendu raison, il faut que ça change, plus vite et dans le bon sens. Mais de là à cracher sur ceux qui ne font qu’appliquer des méthodes quasiment « plébiscitées » à l’époque, c’est moyen.

        Le monde change vite. Ce que je suis ou ce que je fais aujourd’hui pourrait parfaitement être qualifié de ringard, voire de dangereux dès demain. 🤔


      • ZenZoe ZenZoe 12 août 2020 12:13

        C’est vrai ça ! Une vache qui broute l’herbe dans un pré en regardant passer les trains ou se repose allongée près d’un bosquet, des poules qui caquettent en picorant de ci de là à l’air libre en échangeant des commérages sur le coq du voisin, tout ça c’est d’un ringard, mais d’un ringard !


        • Pascal L 12 août 2020 20:20

          @ZenZoe
          C’est vrai que laisser les renards se servir une fois la nuit tombée, c’est mieux...
          J’avais un voisin qui laissait ses bœufs gambader toute l’année dans ses prés. Les écolos de la ville sont venu pétitionner pour ne pas laisser ces bêtes en extérieur quand il gèle... Faudrait savoir !


        • foufouille foufouille 12 août 2020 12:14

          pour info, les pauvres bouffent déjà du importer moins cher.


          • Valentin Lagorio Valentin Lagorio 12 août 2020 12:59

            @foufouille
            Bonjour. Oui vous avez raison. 
            Il y a un cercle vertueux qui consiste à augmenter le pouvoir d’achat des Français pour qu’ils achètent des produits nationaux..mais encore faut-il que les mentalités changent, ce qui n’est pas gagné encore car après le confinement, beaucoup ont déserté le producteurs locaux chez lesquels on allait faire les achats.....
            Bien à vous. 


          • foufouille foufouille 12 août 2020 13:05

            @Valentin Lagorio

            normal vu les prix en direct 2x plus cher que le super.

            un bobo ne peut vendre que aux bobos.


          • Valentin Lagorio Valentin Lagorio 12 août 2020 14:15

            @foufouille
            Ah oui ? Un producteur qui fait de la vente directe, c’est forcément un bobo qui vend au bobos ?! 


          • foufouille foufouille 12 août 2020 14:18

            @Valentin Lagorio

            avec le kilo de saucisse à 22€ effectivement.


          • foufouille foufouille 12 août 2020 14:20

            @Valentin Lagorio

            le smic est de 1200€ net environ et sans rien déductible des impôts.


          • Valentin Lagorio Valentin Lagorio 12 août 2020 14:21

            @foufouille
            Bon alors je vais prendre un autre exemple :
            Lundi soir, je suis allé chercher un jus de pomme, quatre fromages, total : 25euros...les fromages ca me fait le mois, le jus de pomme à 2,50 une à deux semaines...et je ne roule pas sur l’or, et je ne suis pas un bobo loin de là.


          • foufouille foufouille 12 août 2020 14:27

            @Valentin Lagorio

            pour le fromage, j’en ai aussi avec un prix normal mais le kg de poulet est de 12€.

            j’en ai vu à 7€ mais vu la tronche de la carcasse et le sang séché ..........


          • Gollum Gollum 12 août 2020 13:49

            L’expérience montre que ceux qui font de la qualité gagnent très bien leur vie.

            Je ne vois donc vraiment pas où est le problème..

            Et si la qualité est plus chère on peut lever le pied sur la viande de toute façon ce sera bon pour la planète comme on dit maintenant vu la quantité d’eau qu’il faut pour produire un kilo de viande.

            D’autre part il vaut mieux une vache qui broute nos prés que nourrie au soja brésilien aux dépends de l’Amazonie...

            Bref, l’auteur vous avez tout faux, mais en fait votre plaidoyer n’est rien d’autre qu’une demande implicite de continuer sur de vieux paradigmes qui de toute façon sont destinés à crever...


            • foufouille foufouille 12 août 2020 14:06

              @Gollum

              tu es donc un bobo.


            • Gollum Gollum 12 août 2020 14:36

              @foufouille

              Ah bon ? Parce que mon grand-père qui faisait paitre ses vaches dans les prés était un bobo ?

              Tiens donc, première nouvelle... smiley


            • foufouille foufouille 12 août 2020 14:39

              @Gollum

              toi tu en es un vu que tu peux payer le prix.


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 août 2020 14:45

              @foufouille Si tous les animaux sont mis aux mêmes normes, les prix vont baisser. Fini le blanc-bleu-belge. L’égalité passe aussi par la qualité pour tour. 


            • Gollum Gollum 12 août 2020 14:45

              @foufouille

              Pff... Je préfère le poisson ou la volaille. smiley


            • troletbuse troletbuse 12 août 2020 14:52

              @foufouille
              Ben oui, tout le monde n’est pas minable comme toi. Toi tu fais partie des sans-dents de Hollandouille ou des Riens de Tarlouzette 1er.  smiley


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 août 2020 14:12

              J’ai bien plus de plaisir de manger de la viande sachant que l’animal a eu une belle vie,...


              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 août 2020 14:20

                Pensez à l’enfant attendu dans la matrice d’une mère qui sait qu’elle ne doit pas investir le foetus (GPA) et qu’elle va s’en séparer à la naissance. J’apparente (si je puis dire,..) cette forme de grossesse à un déni. Idem pour l’origine des animaux que nous mangeons. Mieux vaut s’assurer de leur parcours. La vache rouge d’Auvergne sent la montagne dans notre assiette.


                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 août 2020 14:56

                  @ZXSpect pour sentir bon, encore faut-il être oblatif (généreux de son odeur,...). des enfants déniés risquent bien de sentir surtout l’anxiété....la sueur. Autre manière d’exister quand on a été dénié par sa mère,...


                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 août 2020 15:03

                  @ZXSpect On met un mois avant de séparer les petits d’un cochons d’Indes pour qu’il ne développe pas de troubles de comportement. C’est surtout dû à la proximité de l’odeur de leur mère qui continue à les envelopper. Chaque personne à une odeur caractéristiques. Que dire alors d’un enfant qui vient de naître et qui ne reconnaît pas l’odeur (parfois virile) de celui qui le porte....L’odeur à énormément d’importance dans les phénomènes d’anxiété infantile.


                • alinea alinea 12 août 2020 14:23

                  « L’élevage français répond à des normes qui sont les plus draconiennes au monde. »

                  comme celle-là par ’exemple ? :

                  Changeons le système, pas les cochons !

                  pffff


                  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 août 2020 14:25

                    Pour être : 

                    En 1970, un psychologue anglais, Richard D. Ryder, crée le terme « spécisme » pour « stigmatiser la vision plurimillénaire selon laquelle l’espèce humaine se distinguerait de façon fondamentale de l’ensemble des autres espèces animales ». Avec les antispécistes, il compare « la prétention humaine à la supériorité au racisme » qu’ils dénoncent ensemble au nom du « principe d’égalité ». A quoi répond le sociologue Gérald Bronner, estimant que « l’antispécisme peut facilement être considéré comme l’expression radicale de l’égalitarisme qui caractérise les sociétés démocratiques ».

                     

                    L’idéologie antispéciste s’inscrit dans un mouvement d’ « autodénigrement de l’homme occidental (…) réputé la lie de la création, seul être capable de carnages et de génocides », caractéristique d’une sorte de « haine de l’homme » qui n’est pas sans conséquences. « A force de dire que les humains ne valent pas mieux que les animaux, n’est-on pas tenté de traiter certains humains comme des animaux ? » Dans ce contexte, comment considérer la vie d’un « nouveau-né humain ou d’un malade d’Alhzeimer » ? En effet, « si prompte à s’émouvoir pour la souris en laboratoire, la pitié des antispécistes ne semble d’ailleurs jamais s’étendre à celle de l’embryon humain ». Pour la philosophe Chantal Delsol : « C’est simplement le début d’une barbarie nouvelle. Avec ce genre d’idées commencent les grands massacres ».


                    • alinea alinea 12 août 2020 17:22

                      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
                      Mais c’est complétement faux, c’est qui cette Chantal ?
                      Ce ne sont pas les antispécistes qui vaccinent les nouveaux-nés pour se remplir les poches, ni qui inondent de médocs les cancéreux , pour la même raison ; ce ne sont pas les antispécistes qui votent la PMA, bientôt la GPA ; ce ne sont pas les antispécistes qui ont voté la loi pour l’interruption de grossesse jusqu’au neuvième mois en cas de « détresse sociologique » !!
                      C’est n’importe quoi !
                      Par contre, dénigrer l’homme occidental, oui, et je suis bien la première à le faire.


                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 août 2020 17:29

                      @alinea Je voulais juste poser une définition parmi d’autres de ce qu’est l’anti-spécisme. Cela ne signifie en rien que j’adhère...


                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 août 2020 17:47

                      Personnellement je pense que l’humain se différencie de l’animal parce que sa faculté de penser l’élève au niveau de la conscience d’un dieu et donc d’un SURMOI. S’il en a la faculté, l’humain n’accède que rarement à ce niveau. L’égo et l’instinct de survie comme chez les animaux prédomine. Les animaux sont même souvent instinctivement supérieurs à de nombreux humains. exemple, ils perçoivent plus aisément l’arrivée d’un danger comme les Tsunamis. Quand un jeune est trop fragile pour survivre, ils ne s’embarrassent pas de religion pour l’éjecter du nid. L’instinct de survie prédomine plus chez l’animal que l’homme qui est confronté à la civilisation et les lois. Sur certains aspects, l’homme devraient même s’inspirer plus souvent du comportement animal. Mais de là à dire qu’il sont à mettre sur un pied d’égalité, c’est pousser un peu loin.


                    • alinea alinea 12 août 2020 19:40

                      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
                      Tout à fait d’accord : je prône l’acceptation de notre animalité comme un pas en avant dans le « progrès » ; pas celui de la technologie bien sûr !!!


                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 août 2020 14:26

                      Pour connaître l’origine du mot : anti spécisme.


                      • chantecler chantecler 13 août 2020 09:02

                        @foufouille
                        Vu le prix d’une voiture de luxe , l’assurance , l’entretien je suis obligé de m’endetter pour me l’offrir .
                        Sinon je tape dans la catégorie plus modeste et je m’en sors mieux .
                        L’agriculture française a longtemps été subventionnée par la PAC au delà de toutes raisons .
                        D’autant que ce sont les grosses exploitations qui ont reçu le plus d’argent .
                        Mais c’était avant la mondialisation libérale et les traités commerciaux internationaux .
                        Fallait deviner que cette concurrence allait tout chambouler .
                        Maintenant les bénéfices sont absorbés essentiellement par les intermédiaires cad les grossistes et les centrales d’achat , qui n’ont rien à voir avec la production .


                      • foufouille foufouille 13 août 2020 09:07

                        @chantecler

                        c’est pas vraiment le prix d’une voiture avec tout le matériel qui va avec et un minimum de terres.


                      • chantecler chantecler 13 août 2020 09:28

                        @foufouille
                        Ouais , t’as raison ...
                        Si tu disposes pas d’au moins 100 000 € , t’as pas grand chose en tracteurs .(pour une exploitation de 800 hectares ....)
                        Et comme tu dis il y a tout le reste ....
                        https://www.europe-agri.com/tracteur-agricole-neuf/ a7b123h2/annonces-tracteur-agricole.html?p=2


                      • eddofr eddofr 12 août 2020 15:11

                        Au début j’ai cru comprendre Rest In Peace (RIP) ...

                        Je dois être un peu trop imprégné de sous-culture anglophone ...



                          • raymond 12 août 2020 18:38

                            Bon article mais mais mais la plupart des gens qui hurlent sur les viandeurs ont des petits animaux sensibles ( lapins cobayes chat chien et poissons ) très très très mal soignés et même des poneys ou chevaux laissés sans eau dans 200m2 calcinés et sans abris.


                            • ETTORE ETTORE 12 août 2020 20:38

                              Je pense, mais j’en suis certain, du fait, Monsieur Valentin Lagorio, que vous savez que je sais que nous savons, que le jeu consiste à opposer des éleveurs

                              « traditionnels » à ceux pour qui une viande avec des plumes ou des poils, ne se négocie qu’en terme de rentabilité une fois vendue aux sociétés d’abattage et de conditionnement.

                              Vous savez, je sais, nous savons, qu’il faut nourrir un pays, un peuple, des gens, différents sur bien des points, y compris celui de la taille du portefeuille.

                              Par contre, je ne sais pas, si la balance doit pencher pour l’éleveur qui connait chaque vache de son cheptel par son nom, respectueux de ses animaux, bien que connaissant la finalité de son travail....( en se disant que l’amour...paye moins bien que le m’enfoutisme d’élevage de masse ) en comparaison de celui qui élève

                              300 000 poulets clonés, qui ne tiennent debout que parce que ils sont serrés comme des Franciliens dans le métro du matin  !

                              Cette histoire ressemble fort à celle de la prostitution, on fait pression sur les clients, pour réguler un mal, que les principaux instigateurs emploient à répendre et à développer, puisque ils répondent à un besoin....sans cesse grandissant.

                              Alors qu’on montre des images insoutenables d’abattoirs, ou d’élevages concentrationnaires ....soit, tout cela est répugnant !

                              Mais...l’éleveur coupable, l’est tout autant que la filière qui le finance, filière qui est rarement mise en cause.

                              Cette filière qui vient proposer clé en main, bâtiment, alimentation, exploitation, renouvellement et écoulement des animaux, tarifé, avec contrat à la clé....

                              Pourquoi, ne pas dénoncer aussi ceux qui sont à la tête de cette poubelle à viande qu’ils osent encore appeler « élevage ».

                              Par chez nous, les élevages en batterie de « poulets » sont légions, tous « aidés à la construction » par une société, qui non seulement se fournit chez ses affidés de «  »poulets à chair« , mais communique surtout ( sur tous ses véhicules » de volailles bio".

                              Elle n’est pas belle l’hypocrisie portée à son comble ?


                              • Samson Samson 13 août 2020 13:39

                                « En quoi des animaux dans des bâtiments mis aux normes serait-il de la maltraitance ! »

                                Suffit de voir les élevages industriels de porcs ou de volaille, ou encore la ferme des mille vaches, dont le lait n’est qu’un sous-produit bradé, le gros du chiffre d’affaire se faisant sur les subsides €uropéens à la production de méthane : ils sont tous aux normes !
                                Perso, j’apprécie que les bêtes dont je consomme les produits (lait, beurre, fromage, laine, cuir, ...) aient eu une vie digne avant de mourir ou d’être abattues, et que mes légumes soient goûtus et savoureux plutôt qu’insipides, bourrés d’intrants, brevetés et normés par des actionnaires confisquant à leur seul profit plus de 8.000 ans de traditions et de sélection paysanne !

                                « Est-ce vraiment cet avenir que nous voulons ? Allons-nous encore laisser longtemps les antispécistes et leurs copains les écolofascistes mépriser le monde paysan ? »

                                Les premiers à mépriser la terre et le monde paysan sont à mon sens les €urocrates qui en ont depuis le plan Sicco-Mansholt organisé le génocide au profit des filières agro-industrielles, avec pour ce qui concerne la France la complicité très active de la FNSEA. Si même les antispécistes et autres bobos sont de doux rêveurs qui ne connaissent rien aux dures réalités de la terre, les suicides affectant les derniers paysans de nos campagnes sont bien moins le fait des revendications de bien-être animal que des irremboursables crédits afférant à la compétitivité forcenée que leur impose l’ultra-libéralisme mondialisé.

                                Dommage qu’au nom du modèle paysan de la France vous n’en touchiez mot, à se demander pour qui précisément vous roulez !!!


                                • foufouille foufouille 13 août 2020 14:13

                                  @Samson

                                  la sélection est très récente sinon aucun brevet possible.

                                  certains légumes sont peu rentable donc hors de prix mais avec du goût.

                                  pour les suicides c’est aussi de la faute de ceux qui ont vendu toujours plus cher la ferme et les terres, la mentalité de proprio « sang bleu » car ce n’est pas mortel pour tout le monde de ne plus être proprio.


                                • Samson Samson 13 août 2020 14:41

                                  @foufouille
                                  La sélection des graines et des variétés a commencé avec l’agriculture, soit dès le début du néolitique. C’est le brevetage qui est récent.

                                  « ... la mentalité de proprio « sang bleu » car ce n’est pas mortel pour tout le monde de ne plus être proprio. »
                                  Dans la logique de la terre, c’est ce qu’on appelle le patrimoine. Pour qu’une terre produise au mieux, il convient de bien la connaître, ce qui demande bien des saisons et des générations.
                                  Dans la paysannerie, l’alternative est la condition de métayer, héritière directe et pas beaucoup plus enviable du servage d’ancien régime. Sinon, notre belle modernité propose l’usine, ou surtout le chômage, ... smiley


                                • foufouille foufouille 13 août 2020 15:05

                                  @Samson

                                  ben non, les variétés productrices, résistante aux maladies sont bien récentes.

                                  des fois, c’est infect ou juste bon pour certains trucs industriels.

                                  conserver les graines est difficile ou demande beaucoup de boulot.

                                  les animaux sont non reproductible en élevage standard comme pour les poules.

                                  depuis 1800, on a découvert les engrais et depuis peu, ce dont a besoin une plante ou une poule ( les coquilles d’huitres pour la coquille ).

                                  la propriété de la terre devrait être collective et juste prêtée donc non saisissable.


                                • Valentin Lagorio Valentin Lagorio 13 août 2020 16:07

                                  @Samson
                                  Puisque j’ai l’air d’être un ignorant, donnez moi la définition d’élevage industriel, s’il vous plait...

                                  Sur votre dernier point sur le génocide paysan organisé dans notre pays avec la complicité sournoise de la Fnsea, je vous rejoins. 

                                  Je roule pour moi, c’est déjà pas mal non ?! 


                                • jjwaDal jjwaDal 14 août 2020 10:37

                                  Vous semblez vouloir livrer un combat pour la persistance de la situation actuelle, où (au moins dans le monde), à la louche 90% de la viande est issue d’animaux élevés en camps de concentration et nourris aux céréales et antibiotiques. Même en France, la majorité des animaux n’ont pas le cadre de vie de la photo, ça c’est la légende ou le prospectus pour attirer le client.
                                  Si vous voulez avoir une bonne idée de l’évolution possible de la filière viande, regardez ce qui est arrivé aux viticulteurs. Il y a un siècle, la consommation d’alcool était dix fois supérieure à l’actuelle (surtout du vin et surtout de la piquette). On a divisé la production par 10 et augmenté le prix de vente d’un facteur 10. Tout le monde s’y retrouve. Et comme on n’a pas plus de raison de consommer de la viande que de boire de l’alcool, une route possible est toute tracée.
                                  Mais je pense que vous n’avez aucune idée des ordres de grandeur et des conséquence de la consommation de viande à échelle planétaire. Regardez les vidéos de Bruno Parmentier par ex, pour débuter. Vous comprendrez mieux l’imbécilité d’avoir choisi d’élever des animaux à sang chaud (un gaspillage de terres et de calories invraisemblable), de transformer des céréales en viande (on n’a pas le choix vu le niveau de la demande permise par les prix bas...) et les effets collatéraux sur l’ensemble de notre environnement.
                                  Tout le monde y gagnerait à avoir moins de viande produite, de bien meilleure qualité, mais bien plus chère.
                                  Or les camps de concentrations pour animaux interdisent totalement ces trois choses.
                                  Quand on se bat pour un but il vaut mieux avoir une idée claire des conséquences qu’il implique.


                                  • alinea alinea 14 août 2020 13:16

                                    @jjwaDal
                                    Très bien cette comparaison avec le vin ! je n’y avais jamais pensé, et pourtant je l’ai vécu en direct, dans le Languedoc-Roussillon !
                                    Quant à la viande, quand on n’est pas végétarien, en manger une fois par semaine et les jours de fêtes, ça suffit bien ; tout ce qui est festif s’apprécie davantage, surtout quand c’est bon, plutôt qu’un quotidien ordinaire de mauvaise qualité !
                                    Cela ne peut venir que de la politique, après une amorce de changement de mœurs ; on a changé la qualité du vin, d’une part parce que l’Algérie n’était plus française, mais parce que, peu à peu, les paysans et les prolos ne buvaient plus autant de piquette !
                                    J’ai entendu que la consommation de viande diminue, en France, parce que, malheureusement en Chine, c’est le contraire ! Mais tant que l’offre sera pléthorique, la consommation suivra.


                                  • jjwaDal jjwaDal 14 août 2020 23:59

                                    @alinea
                                    Les vidéos de Cousin sont sympa, je découvre. Pour l’histoire du vin c’est Bruno Parmentier qui en parlait dans une de ses conférences. Bon vivant il disait hésiter à entamer son septième boeuf en détaillant ce que mange un français durant sa vie en moyenne. Hallucinant Si on n’est pas raisonnable sur ces consommations de viande, c’est soit la Loi, soit les limites naturelles, soit la high tech qui résoudront le problème. Les gens mangerons des steaks fabriqués en usine à partir de cellules souches si on persiste à vouloir consommer de la viande dans ces proportions là. Ces élevages ont déjà « cramés » la quasi totalité de nos antibiotiques (un seul resterait dans la panoplie sans qu’on connaissance de résistance microbienne à celui-ci), ce sont des usines à répliquer les virus, des dévoreurs d’espaces naturels (via les céréales et le soja). Mais rien ne fera comprendre à la masse où est le problème avant que cela se voit sur le ticket de caisse. Je n’ai aucun doute que ça viendra.


                                  • Fergus Fergus 16 août 2020 11:26

                                    Bonjour, alinea

                                    Non, globalement, la consommation de viande ne diminue pas en France. Ce qui diminue ; c’est la consommation de boeuf au profit de la consommation de poulet qui, elle, est en augmentation.

                                    Le problème est qu’il s’agit encore principalement de poulet issus de l’élevage concentrationnaire assuré par des pauvres types qui croient être des paysans alors qui’ils ne sont que les esclaves d’un système défendu par la FNSEA et les lobbies de l’agro-industrie.


                                  • Aristide Aristide 16 août 2020 13:05

                                    @Fergus

                                    On dirait du Jean Ferrat.

                                    Concentrationnaire ? Peut etre simplement intensif suffirait, non ? Cette usage immodéré du point Godwin, utilisé à tors et à travers, est des plus contre-productif. Toute personne voit immédiatement la référence aux camps de concentration du régime nazi.

                                    Etre pour l’amélioration de l’élevage intensif est possible et souhaitable, améliorer l’élevage concentrationnaire est impossible par sa simple dénomination qui le diabolise.

                                    On voit bien comment l’usage de tels mots suffit pour faire dévier le sujet du nécessaire et indispensable progrès de l’élevage des animaux en vue de l’alimentation humaine vers la pure suppression de toutes les formes d’élevage des animaux. Une suppression souhaitée par une part des végétaliens, pas tous heureusement qui ne confondent pas règle de vie personnelle et loi qui s’impose à tous.

                                    Vous tombez dans ce travers en reprenant ce vocabulaire .... inadéquat. 

                                    Sur le fond, l’évolution vers d’une réglementation plus stricte et plus compatible avec le respect indispensable de l’animal d’élevage ne pourra se faire que dans le cadre de normes internationales, tellement ce marché est mondialisé ...


                                  • Fergus Fergus 16 août 2020 14:05

                                    Bonjour, Aristide

                                    Il se trouve que j’ai visité des élevages de porcs et de poulets dans le Finistère. L’un de ces derniers jouxtait d’ailleurs la maison de l’un de mes amis peintres qui avait vu l’exploitation se transformer. Je sais donc de quoi je parle, et je maintiens ce que j’ai écrit.

                                    Quant au mot « concentrationnaire », je le maintiens également car c’est de cela qu’il s’agit : d’entassements d’animaux dans des conditions indignes. Que le mot ait été employé pour désigner les lieux de détention des déportés n’y change rien : on ne va pas se passer d’un mot parfaitement adapté au motif qu’il a pu être utilisé en d’autres circonstances !

                                    Contrairement à ce que vous pensez, je ne suis pas totalement opposé à certaines formes d’élevage intensif  ou plutôt semi-intensif —, mais il est évident qu’à mes yeux les élevages en batterie doivent être éradiqués !!!


                                  • alinea alinea 16 août 2020 15:30

                                    @Aristide
                                    Les camps nazis, à côté de ce que vivent les cochons aujourd’hui ? non pas de point Godwin ici : les cochons sont des êtres sensibles et intelligents, si proches de nous que l’on s’en sert pour des greffes : on leur arrache les dents, on leur coupe la queue, on entasse mère et petits dans si peu d’espace que la mère ne peut pas bouger, puis on les passe à la casserole : jamais on n’a vu ça dans les camps. Je pèse mes mots, et je dis : heureusement ! Sauf qu’on a inventé les camps de l’horreur après avoir vu ce que les géniaux américains faisaient aux bœufs à Chicago, et que le modèle s’est affiné depuis : mais il sort de la même famille d’idées perverse, immonde, sadique, c’est la même veine ; alors ne vous consolez pas à si bon compte.


                                  • Aristide Aristide 17 août 2020 09:12

                                    @alinea

                                    Votre réponse est la démonstration évidente de ce que j’ai répondu à Fergus.

                                    Vous voilà à faire la comparaison assez ... scandaleuse entre deux souffrances, hommes et animaux, vous allez même à affirmer que les hommes étaient mieux traités ...

                                    Fergus pourra comprendre comment ses mots sont interprétés ...

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