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Accueil du site > Tribune Libre > Un résumé saisissant de la situation de la zone Euro

Un résumé saisissant de la situation de la zone Euro

Nigel Farage au parlement européen, le premier quotidien danois dans son supplément économie, les critiques acerbes de nos voisins commencent à pleuvoir et ceux qui ne font pas partie de l'Euro semblent bien contents d'en être restés en dehors...

Je ne suis pas toujours d'accord avec les analyses de Nigel Farage. Nigel Farage a toujours été opposé à l'Euro, même lorsque celui-ci fonctionnait intelligemment, et très souvent ses analyses sont assorties de considérations subjectives voire idéologiques. Néanmoins, il faut reconnaître que la situation actuelle de la zone Euro lui permet des interventions au parlement européen comme celle-ci, datant du 13 juillet dernier. Passée la première minute où il s'en prend, à son habitude, aux deux Présidents de l'Europe, tout ce qu'il dit est juste. Sa démonstration sur les taux d'emprunt de l'Italie est exacte, sa projection et son évaluation des besoins des banques espagnoles aussi. Ne perdons pas de vue que le gouvernement britannique prépare une consultation populaire afin de savoir si les Britanniques souhaitent ou non maintenir leur appartenance à l'UE. L'acharnement de Nigel Farage à démontrer que si l'Euro marche sur la tête (et je le répète sa démonstration est juste) c'est parce que toute l'UE marche sur la tête, est à inscrire dans ce contexte.

 

Nous évoquions récemment différentes positions en Hollande, en Allemagne, en Finlande où commencent à se faire entendre des voix très hostiles à l'Euro et à l'UE. En voici une nouvelle : le Danemark. Ceci est paru dans JYLLANDS-POSTEN, premier quotidien danois : "Le Danemark échappe à une énorme facture", titre le quotidien danois à la une de son supplément économique. Il a demandé à deux économistes de calculer combien le pays aurait dû débourser dans le cadre des programmes de soutien aux pays de la zone euro, si le royaume en avait fait partie.  Réponse : "338 milliards de couronnes, soit 45 milliards d'euros, c'est une énorme facture pour notre PIB. Les Danois ont donc eut raison de refuser par référendum l'adhésion à l'euro en 2000 ". "Qui voudrait faire partie d'un club dont la cotisation augmente sans que vous sachiez de combien et qui augmente constamment ? " demande Christian Blaabjerg, économiste. Les politiques interrogés confortent cette analyse : Ceux qui étaient opposés à l'entrée dans l'Euro, bien sûr, "Il n'y a personne d'autre à payer la facture que les pays de l'euro, et nous ne sommes pas concernés, car, heureusement, nous ne sommes pas dans la zone euro", a déclaré Bjørnskov qui croit que l'euro était condamnée dès le début. Il ajoute : « L'euro est une structure qui encourage les pays à se comporter de façon irresponsable, parce que ce les politiques peuvent promettre n'importe quoi, au bout du compte, ce seront les pays de l'euro, conjointement et solidairement, qui seront responsables des dettes que vous aurez contractées ». Même Marianne Jelved, l'ancienne présidente de la gauche radicale qui avait fait campagne pour l'Euro prend aujourd'hui ses distances. Elle déclare : "Le problème est que plusieurs pays n'ont pas respecté les règles. S'ils l'avaient fait, nous n'avions pas eu les problèmes que nous avons aujourd'hui."

Article paru sur MaVieMonArgent


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70 réactions à cet article    


  • justice99 justice99 23 juillet 2012 12:48

    Les Danois ont donc eut raison de refuser par référendum l’adhésion à l’euro en 2000.


    Nous aussi on avait voté NON...

    • Asp Explorer Asp Explorer 23 juillet 2012 12:54

      C’est bien de le rappeler. Ce n’est donc pas de notre responsabilité si nous sommes ruinés demain, c’est bien de la responsabilité de la classe politique et d’elle seule, qui s’est arrogée le droit de « faire notre bien » malgré nous.

      Du coup, nous ne sommes pas comptables de ces dettes, et il serait moralement légitime que nous ne les honorions pas.


    • dawei dawei 23 juillet 2012 14:15

      ET que nous récuperions tous les actifs de tous les politique qui ont ratifié le traité de Lisbonnes.


    • vida18 23 juillet 2012 14:48

      La France a accepté l’euro en disant oui au traité de Maastricht le 20 septembre 1992 par une courte majorité des voix mais le non l’emporte dans un peu plus de la moitié des départements (51,05% des voix et 2/3 des inscrits ont été voté. Le non l’emporte dans 51 départements, départements dont la plupart était acquise à la gauche). Mais il est vrai que beaucoup de ceux qui ont voté oui à Maastricht ont regretté leur vote et voté non au traité constitutionnelle de 2005. 


    • plancherDesVaches 23 juillet 2012 15:51

      Farage est un Anglais.
      Soit, pas à l’Euro et ayant un pays tellement endetté qu’ils sont obligés de faire tourner la planche à billets à fond. En plus pour remonter artificiellement leur PIB et bourse.

      Et « ça » se permet de critiquer... ?????

      M’étonnerait pas qu’il soit aussi d’extrême-droite, vu ses paroles.



    • Talion Talion 23 juillet 2012 15:58

      « Nous aussi on avait voté NON... »

      Certains s’en souviendrons subitement au moment ou nous finirons par les envoyer se faire balancer au bout d’une corde.


    • le crocodile 23 juillet 2012 16:53

      La corde ou la guillotine !


    • le crocodile 23 juillet 2012 16:56

      Ben oui , Farage est un anglais mais , à première vue , il en a une paire bien pendue alors que tous les autres sont des vendus et des traîtres qui ne travaillent pas du tout pour le bien de l´Europe et des européens .


    • xmen-classe4 xmen-classe4 23 juillet 2012 17:27

      la France à voté OUI puis NON et il ne veulent plus que vous votiez pour des questions simples.


    • benedicte_gab 23 juillet 2012 18:35

      Non, les français ont voté NON au référendum de 2005 concernant la constitution européenne, mais ils avaient voté OUI à 51,4% au référendum concernant le traité de Maastricht en 1992 (j’avais voté NON) qui implicitement contenait la création de l’Euro. Il n’y a eu aucun référendum concernant la seule adoption de l’Euro en France.
      Que les français se soient fait rouler dans la farine en 1992, certainement, toutefois vu comment la caste politicienne s’est assise comme un seul homme sur le NON de 2005, excepté les communistes, Dupont-Aignan et quelques francs-tireurs ... je me dis qu’un NON en 1992 n’aurait peut-être pas fait une grande différence.


    • alinea Alinea 23 juillet 2012 21:42

      Asp : La classe politique ? Et qui exactement ?


    • Croa Croa 23 juillet 2012 22:56

      Faux, c’est le traité de Maastricht qui institue l’euro...

      Et nous avons bien voté OUI à celui là !

      Nous avons été bêtes mais c’est ainsi smiley


    • JM 24 juillet 2012 08:09

      Notre dette liée à l’Euro est donc une DETTE ODIEUSE. Et il existe donc des dispositions juridiques internationales pour s’en affranchir.


    • plexus plexus 24 juillet 2012 09:27

      Bien d’accord, justice 99.
      Maastricht, le ver était dans le fruit, parce que les droits de tirage des états diminuaient en cas de déficit. Pas difficile de prévoir que les allemands seraient devenus les rois de la cagnotte.
      Lisbonne, c’est encore pire, on s’est moqué de notre vote.
      Pas seulement les politiques, mais surtout ces messieurs dames fonctionnaires européens.
      La moitié des 800 pages de la Constitution (si agréablement rédigée par monsieur Fiscard) est leur CONVENTION COLLECTIVE, très instructive.
      Hélas, un jour, il faut régler la note....pas eux, bien sûr, vous voulez rire !!


    • dup 24 juillet 2012 11:23

      vous faites juste une petite erreur. sur les 700 ,c’est le seul qui est intègre. les autres savent très bien mais profitent jusqu’au bout à dépecher la charogne URSS .

      « Les rares personnes qui comprendront le système seront soit si intéressées par ses profits, soit si dépendantes de ses largesses qu’il n’y aura pas d’opposition à craindre de cette classe-là ! La grande masse des gens, mentalement incapables de comprendre l’immense avantage retiré du système par le capital, porteront leur fardeau sans se

      plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts »

       Rothschild Brothers of London, citant John Sherman, communiqué aux associés , New York, le 25 juin 1863

       


    • cliquet 26 juillet 2012 10:42

      « Nous aussi on avait voté NON... »
      Hélas non, le référendum sur le traité de MAASTRICHT avait vu une (faible) victoire du oui. Socialistes et RPR avaient fait campagne pour le oui et seul Philippe Seguin avait défendu le « non » coté RPR (Fillon avait suivi Seguin avant de tourner sa veste)
      Miterrand pensait « enfermer » les Allemands dans l’euro pour les empecher d’être trop « dominateurs » après la réunification. Quel visionnaire !
      Aujourd’hui, les Français qui réflechissent ont compris mais les politiques qui se succèdent au pouvoir ont aussi compris qu’une sortie de l’euro mettrait un terme (ou du moins une mise à l’écart prolongée) de leur carrière. Tous ont été formatés par le néolibéralisme depuis l’ENA et peu leur importe l’avenir du pays auquel ils ne croient pas de toutes façons


    • simir simir 26 juillet 2012 11:17

      Il tourne fou votre cliquet quand vous dites « Seul P Seguin a défendu le non » 

      Le PCF aussi avait fait campagne pour le non
      D’accord ils ont bien tourné leur veste mais en 1992 c’était non !

    • Henri Francillon Henri Francillon 29 juillet 2012 11:28

      Toujours est-il que nous avions voté NON à la Constitution européenne et que le pouvoir nous l’a imposée, contre notre avis, sous le nom Traité de Lisbonne.
      Il s’agit donc d’une rupture du contrat de confiance qui lie nos dirigeants à notre volonté, entrainant que le contrat est caduc et qu’ils auraient dû être immédiatement démis de leurs fonctions.
      Malheureusement, le peuple ignore que c’est, selon la Constitution, lui qui dirige et que ses représentants sont liés par ce contrat de confiance.
      Ainsi les élus n’ont plus aucune raison de tenir les promesses qui les ont fait élire.
      De plus, le peuple préfère souvent « lutter contre le FN », ennemi désigné et partie prenante du système, que faire respecter ses droits.
      Il faut pourtant considérer que dès qu’une promesse n’est pas tenue par les dirigeants alors le contrat de confiance est caduc et ils doivent immédiatement quitter leur poste.
      Une prise de conscience populaire suivie d’actions (refus d’obéir puisque ce ne sont plus des dirigeants légaux), assortie de l’application des propositions d’Etienne Chouard (tirage au sort du législatif comme de l’exécutif avec contrôle populaire fort) permettrait de rendre son pouvoir au peuple.
      La grande question étant de savoir si celui-ci veut du pouvoir ou s’il préfère le déléguer afin de pouvoir prétendre qu’il n’est responsable de rien et, tel Ponce Pilate, s’en laver les mains.


    • Arafel Arafel 29 juillet 2012 15:05

      Par Asp Explorer (xxx.xxx.xxx.84) 23 juillet

      C’est bien de le rappeler. Ce n’est donc pas de notre responsabilité si nous sommes ruinés demain, c’est bien de la responsabilité de la classe politique et d’elle seule, qui s’est arrogée le droit de « faire notre bien » malgré nous.

      Du coup, nous ne sommes pas comptables de ces dettes, et il serait moralement légitime que nous ne les honorions pas.

      En 1789, la plupart des gens n’imaginaient même pas une Révolution possible.....
      En 1793, la plupart des gens ne pensait pas que les guillotines existaient....

      Alors, pour les hommes politiques, pour les banquiers, pour les « conseillers », les patrons voyous, etc............


    • vida18 23 juillet 2012 14:59

      Le problème étant que l’euro n’est pas du tout adapté à des pays comme l’Espagne, le Portugal et la Grèce. Ils n’auraient même être admis dans le Mécanisme de taux de change européen. Ils auraient eu une monnaie à taux de change flottant comme la Suède qui a subi une crise dans le début des années 90 mais ils s’en seraient remis plus facilement. Là avec une monnaie inadaptée, c’est un suicide économique et social.


      • BA 23 juillet 2012 15:26

        Lundi 23 juillet 2012 :

         

        Panique boursière en Europe, l’Espagne et la Grèce au centre des inquiètudes.

         

        Les Bourses européennes creusent leurs pertes à mi-séance, les finances publiques de la Grèce et de l’Espagne faisant souffler un vent de panique sur la zone euro, malgré l’assurance du ministre espagnol de l’Economie, Luis de Guindos, que Madrid n’envisage pas de faire appel à un plan de sauvetage pour l’Etat, en plus de celui pour ses banques.

         

        http://www.capital.fr/bourse/analyses-seances/panique-boursiere-en-europe-l-espagne-et-la-grece-au-centre-des-inquietudes-742948

         

        Vers 15 heures 15 :

         

        France : la Bourse de Paris chute de 3 %.

         

        Italie : la Bourse de Milan chute de 4,08 %.

         

        Espagne : la Bourse de Madrid chute de 2,55 %.

         

        Grèce  : la Bourse d’Athènes chute de 7,13 %.


        • Talion Talion 23 juillet 2012 16:00

          Génial... A votre avis ça s’arrêtera ou ?...


        • le crocodile 23 juillet 2012 16:52

          Il n´y a pas de fond !


        • xmen-classe4 xmen-classe4 23 juillet 2012 17:30

          que le CAC 40 soit à 6000 points ou à 1000 cela n’a aucune influence sur les salaires.


        • chantecler chantecler 23 juillet 2012 18:34

          Ah bon ? Et quand l’entreprise fait faillite ?


        • Ruut Ruut 24 juillet 2012 17:18

          C’est faux en réalité elle c’est délocalisée sous un autre nom.


        • gonehilare gonehilare 23 juillet 2012 15:40


          « Que comptez- vous faire concrètement, à part subir, pour que les contribuables français ne soient pas toujours les éternels pigeons face à la cupidité sans fond des requins de cette finance internationale ?” (Marion Maréchal Le Pen - débat sur la loi de finances rectificative 2012)


          Ben concrètement, rien....

          Mais, on peut toujours rêver, les banquiers pourris passeront peut-être un jour devant les tribunaux.

          Il serait juste alors que soient aussi traduits les politicards européens complices, les corrompus et les incompétents, y compris nos inamovibles de l’UMPS qui, non-contents d’avoir voulu nous faire traverser l’océan européen les yeux bandés, en pneumatique et sans gilets de sauvetage, persistent aujourd’hui à nous faire rouler pied au plancher « en klaxonnant » dans la purée de poix. 

          Nigel Farage disait avoir « l’impression d’être entouré par les Scientologues » à Bruxelles...

          Les américains ont Tom Cruise pour les guider.

          Et nous on a « couilles molles », « mon ennemi c’est la finance » nous déclarait-il pas avant les présidentielles. Alors... !


          • Henri Francillon Henri Francillon 29 juillet 2012 11:31

            - Que comptez vous faire ?
            - Ben rien.
            - Merci, vous avez parfaitement résumé la situation, on se revoit dans 5 ans pour le cirque habituel.


          • Talion Talion 23 juillet 2012 16:01

            Regardez comme c’est beau tout ce rouge !...  smiley

            http://bourse.lesechos.fr/bourse/international/indices_inter.jsp


            • Leo Le Sage 23 juillet 2012 16:15

              @Par Talion (xxx.xxx.xxx.221) 23 juillet 16:01
              Vous dites : « Regardez comme c’est beau tout ce rouge !... »
              Quelques fois c’est rouge d’autres fois c’est vert.
              Cela ne change pas notre quotidien non plus...

               
              Cordialement

              Leo Le Sage


            • chantecler chantecler 23 juillet 2012 18:37

              Surtout que les spéculateurs gagnent à la hausse et à la baisse : c’est comme ils veulent .
              Nous , par contre ça s’appelle rigueur .


            • Leo Le Sage 23 juillet 2012 16:20

              @AUTEUR/TDK1
              Vous dites : « Nigel Farage »
              Je ne pense pas que je prends au sérieux un anglais qui se prétend au-dessus de tout soupçon.
              C’est un conservateur britanique de surcroit, la pire espèce me dirait-on...

              Votre soit disant référence Nigel est peu fiable.

              Lire l’article de The Guardien qui dit ceci :

              "The leader of the UK Independence party (Ukip), which wants to lead Britain out of the EU, has taken £2m of taxpayers’ money in expenses and allowances as a member of the European Parliament, on top of his £64,000 a year salary"
              [...]

              « Farage insisted that he had not »pocketed« the money but had used the »very large sum of European taxpayers’ money« to help promote Ukip’s message that the UK should get out of the EU »

              (source : Ukip leader boasts of his £2m in expenses | Politics | The Observer)

              Il est au-dessus de tout soupçon hein...

              Lisez la suite çà fait réfléchir.

               
              Cordialement

              Leo Le Sage
              (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


              • Yérémiah Yérémiah 23 juillet 2012 16:31

                la crise européenne dit comme ca : http://bit.ly/zsH2Np c’est limpide...


                • eau-du-robinet eau-du-robinet 23 juillet 2012 17:30

                  Bonjour bodidharma,

                  Ce que dit Niguel Farage est exact, très exact même !

                  Je suis d’accord avec vous et cela fait déjà un bon moment que je me demande, par toutes les tours de passe passe effectué par la commission Européenne à Bruxelles, comment il font pour que le système reste encore debout ? 

                  Toutes les aides successives accordée aux banques privées, qui sont les principales fautives de cette crise financière, sans oublier les hommes politiques corrompues, surtout ceux qui ont adapté le traité de Maastricht contre la volonté du peuple français, ont juste servie à éliminer une petite partie des emprunts toxiques. Ils nous imposent, nous les contribuables, d’être le garant des banques, les garants des spéculants donc toutes ses escrocs ! On jamais vue ça. Ses escrocs méritent la prison.

                  Quand je pense par exemple au peuple allemand on leur à même pas demande leur avis pour l’adhésion au traite de Maastricht et idem pour de nombreuses autres pays ...

                  Etienne Chouard (économiste) été prévoyant et même avant d’adopter le traité de Maastricht il à fait sonner l’alarme et avait alerte dans le passé l’opinion public contre le danger de ce traité.

                  Plus en plus d’économistes commencent à ouvrir les œils et de découvrir le tsunami qui va nous tomber déçu 12C4 !


                • vida18 23 juillet 2012 20:24

                  Dans beaucoup de pays comme en France, les référendums sont facultatifs. A l’origine le traité de Maastricht aurait dû être adopté par voie parlementaire en France mais le président Mitterrand a voulu sous le conseil de Michel Rocard s’en servir comme d’un plébiscite que Napoléon III aimait tellement. Mais voulà au fur et à mesure que les mois passaient, le camp du « oui » diminuait comme neige au soleil si bien qu’en août le non était en tête. A partir de là, on a eu droit à un pilonnage médiatique du camp du oui, « Votez oui sinon... ». Tonton a dû faire dans son froc quant il a vu qu’il a emporté de seulement une pichenette.


                • miha 24 juillet 2012 10:39

                  Une pétition pour envoyer les banksters en prison :

                  http://www.avaaz.org/fr/la_fin_de_limpunite_des_banquiers_fr/?bcjyWab&v=15970

                  Plus de 670 000 signatures à ce jour.... ajoutez la vôtre, si ce n’est déjà fait, et diffusez, diffusez....


                • Gemelion Gemelion 23 juillet 2012 17:09

                  Il me fait marrer un peu ce Farrage, pour baver sur l’Euro, il est là.

                  Mais j’aimerai bien aussi l’entendre sur les manipulations du LIBOR, il y a pas mal de banques anglaises mouillées jusqu’au cou dans ce scandale....

                  Je suis quand même d’accord avec lui sur le fond, cet Euro est condamné, en ce moment on assiste juste à une longue, pénible et surtout coûteuse agonie.

                  N’y a t’il personne pour l’achever et passer à autre chose !!!


                  • Asp Explorer Asp Explorer 24 juillet 2012 07:33

                    Mais j’aimerai bien aussi l’entendre sur les manipulations du LIBOR, il y a pas mal de banques anglaises mouillées jusqu’au cou dans ce scandale....

                    Sur les cinq banques impliquées, deux seulement sont anglaises, une allemande... et deux françaises.


                  • xmen-classe4 xmen-classe4 23 juillet 2012 17:36

                    Niguel Farage est un peut le Jean Marie Le Pen que l’on mérite.


                    • kiouty 23 juillet 2012 17:38

                      Du coup, nous ne sommes pas comptables de ces dettes, et il serait moralement légitime que nous ne les honorions pas.

                      Nous ne sommes pas comptables d’une partie de la dette.

                      Reste à séparer le bon grain (les dettes qui permettent à la France d’avoir des infrastructures relativement modernes) de l’ivraie (les intérêts de la dette, les aides publiques aux banques, les déficits dus à la crise qui sont payés par de la dette supplémentaire, les gaspillages des gouvernements successifs pour lesquels personne n’est comptable).


                      • chantecler chantecler 23 juillet 2012 18:50

                        Oui, ça c’est de la pure théorie :
                        C’est comme si tu allais voir ton banquier et que tu lui disais : voilà je vous paie le capital mais les intérêts vous vous asseyez dessus .
                        D’ailleurs les banques ne sont pas stupides : quand tu empruntes les remboursement de départ correspondent justement aux intérêts .
                        On lit de tout et en permanence les mêmes réflexions .
                        Le souci ce n’est pas la dette car elle est indiscutable , c’est les raisons qui font qu’un pays en 30 ans se retrouve surendetté .( et l’Angleterre malgré ses excès de libéralisme se retrouve dans ce cas , qui en plus a bradé tous ses actifs mais la City je crois représente 65 % du PIB !)
                        D’autre part du point de vue banquier à chaque mouvement de fonds la banque touche des commissions .
                        C’est peut être ça qui explique le mistigri actuel (L’Italie qui emprunte pour prêter à l’Espagne,etc)
                        De toutes façons cette histoire d’amour va mal se terminer même si les marchés réussissent à se nourrir sur la bête encore un temps . Ils vont nous forcer à vendre notre tour Eiffel ? Au poids de la ferraille ?


                      • alinea Alinea 23 juillet 2012 21:52

                        Bien sûr Chanteclerc qu’on va la vendre la tour Effel ; les grecs ont bien vendu l’Acropole ; les portugais, dont on parle peu, ont tout vendu aux chinois.
                        Mais ne vous inquiétez pas, les touristes s’y presseront quand même, et elle restera à Paris !
                        Alors, tout va bien.


                      • Henri Francillon Henri Francillon 29 juillet 2012 11:36

                        Nous sommes comptables de toutes les dettes engagées par nos dirigeants puisque nous les laissons au pouvoir, preuve que nous leur faisons entière confiance.
                        Dans le système actuel, un peuple est en droit de démettre ses dirigeants si ceux-ci ne respectent pas sa volonté.
                        Il est trop facile de se débarrasser de toute responsabilité, c’est un acte qui ne devrait socialement plus être accepté à l’âge adulte, hormis bien entendu pour les malades mentaux.


                      • noux noux 23 juillet 2012 17:40

                        Pas si sûr...


                        • tf1Goupie 23 juillet 2012 20:19

                          Les anglais qui donnent des leçons de bon comportement financier ça fait rire quand même !

                          Mais bon, l’auteur a l’air de prendre ça au premier degré ...


                          • alinea Alinea 23 juillet 2012 21:49

                            À propos d’anglais, ça me fait penser : on ne les voit pas beaucoup dans les affaires du moyen orient ; pourtant, si je ne m’abuse, ce sont bien eux qui ont semé tout ce b..... !


                          • Henri Francillon Henri Francillon 29 juillet 2012 11:38

                            « Les Anglais »... .
                            Selon votre vision des choses je devrais donc affirmer que les Français ont pour pseudonyme tf1Goupie.
                            Pas du tout sûr que vous compreniez mais qu’importe, je suis habitué. smiley


                          • le poulpe entartré 24 juillet 2012 01:49

                            Cohn bendit, est à l’image de son intellect : un petit bourgeois parvenu bedonnant. Content de lui, de sa « situation » de député européen. Pour compléter le tableau, il manquerait juste la séquence où il se les gratte pendant qu’un interlocuteur, pire : une interlocutrice fait son allocution. Une allégorie du dévoiement à lui tout seul : l’illustration d’une métastase politique, d’une parasitose publique. Autrement dit, un échantillon d’arrivisme et d’opportunisme.

                            Vivement l’infarctus pour le gros cochon.


                          • alinea Alinea 23 juillet 2012 21:46

                            C’est quoi une analyse juste ?
                            Et où voulez-vous en venir ? Je ne comprends pas bien le but. Ceux qui ne se sont pas mis dans la m.... sont bien contents ?
                            Pourtant ils virent tous vers la droite, mais en tout cas, je suis bien contente pour eux.
                            La civilisation méditerranéenne n’a qu’à bien se tenir, bon sang !


                            • Hubu Hubu 24 juillet 2012 01:37

                              Et moi qui croyait l’Allemagne invincible ils commence aussi à se faire rattraper


                              • Gontran Gontran 24 juillet 2012 03:02

                                L’euro, ou comment donner une monnaie commune à l’Allemagne, la Grèce et l’Estonie sans aucune harmonisation sociale et fiscale en priant pour que ça fonctionne quand même.


                                Faut vraiment être un économiste crétin pour soutenir une connerie pareille. 

                                • Anaxandre Anaxandre 24 juillet 2012 14:58

                                    Ils ne sont pas crétins du tout, le but était dès le départ plus d’intégration européenne : l’Europe fédérale. N’est-ce pas la « solution » prônée par quasi tous nos chers analystes des grands médias ? Toujours la même rengaine : pour sauver les pays européens de la faillite, il faut... plus d’Europe !


                                • Gontran Gontran 25 juillet 2012 00:23

                                  Et tu la vois où ton Europe Fédérale ? Nulle part. Et c’est normal : PERSONNE N’EN VEUT.

                                  C’est une chose de dire que sur le principe, ce serait super. C’en est une autre de partager le gâteau de la compétitivité en équilibrant salaires et prélèvement fiscaux à travers toute la zone. 

                                  Si les patrons allemands ne veulent pas augmenter les salaires, comment on ramène la compétitivité allemande à un seuil équitable par rapport aux autres pays de la zone ? En baissant les salaires des autres pays ? On voit le résultat, à commencer par la Grèce.

                                  Si plus personne n’a de quoi acheter les produits allemands, comment vont-ils maintenir leur si merveilleux modèle économique ?

                                  L’Euro était une connerie qui fut le résultat de la naïveté des uns et de l’incompétence des autres, ne pas s’en rendre compte aujourd’hui alors que TOUT l’indique, c’est pathologique. 

                                  Comme le dit fort justement Olivier Berruyer : il n’y a pas de solidarité européenne. Et sans solidarité, pas d’Europe Fédérale ni de monnaie commune. 


                                • ALasverne ALasverne 24 juillet 2012 10:47

                                  « très souvent ses analyses sont assorties de considérations subjectives voire idéologiques. »

                                  Il reprend des analyses que d’autres tiennent mieux, et surtout n’est pas le plus légitime, loin s’en faut, pour les produire, lui qui défend par ailleurs, le primat du chef et l’économie néo-libérale, en bon leader d’extrême-droite qu’il est. 

                                  Ainsi, le parti dont il est le chef de file, l’UKIP, propose une taxation plus faible pour que l’Angleterre redevienne compétitive sur le plan international et une réduction de l’impôt sur les sociétés...

                                  Faites ce que je dis, mais surtout pas ce que je fais.


                                  • TDK1 TDK1 24 juillet 2012 17:07

                                    Bonjour bodidharma,


                                    Ne faites pas d’erreur d’analyse, l’ouvrier allemand n’en a pas fait les frais, il considère lui qu’il a fait ce qu’il fallait (et je vous rappelle que le chancelier qui a mis en place cette politique était SPD) pour éviter à son pays de se trouver dans la situation dans laquelle se trouvent ceux « du sud » aujourd’hui. N’oubliez pas que si vous considérez que l’ouvrier allemand « en a fait les frais », c’est que vous trouvez « normal » la retraite à 60 ans, voire 55 ans, que vous trouvez normal un coût de main d’oeuvre prohibitif, que vous trouvez normal que les collectivités locales, régionales, nationales, administratives représentent un emploi salarié sur deux, que l’on ne travaille que 35h par semaine, que l’on ait le plus grand nombre de jours de congés au monde, que l’on ait la politique de « protection » de l’emploi la plus contraignante etc etc... Or, les Allemands ont été les pionniers dans la politique sociale. Ils avaient la sécurité sociale, qu’ils ont inventée, 80 ans avant nous, au moment où le « front populaire » accordait 2 semaines de congés payés, les Allemands (de l’Allemagne nazie) en avaient déjà trois, l’accession à la propriété pour les familles modestes a été instaurée dans les années 20 etc etc.. Pourquoi avec Shreider (je ne sais plus comment ça s’écrit), ils ont accepté un virage pareil ? Pour sauver leur pays et sauver leur industrie. Tout ce que les Français trouve « normal »
                                    et semble impensable d’abandonner, n’est en réalité payé que par la dette. Or cette dette, les pays du Sud (et en partie la France) n’ont pu la contracter que grâce à l’Euro qui leur a permis pendant des années d’emprunter à des taux qui n’auraient pas été les mêmes si ils avaient eu leur monnaie. Et aujourd’hui qu’il faut rembourser tous ces prêts qui n’ont pas servi à industrialiser les pays, mais à faire vivre, directement (corruption ou gâchi comme en Grèce) ou indirectement (achat de vos voix par des promesse électorales payées grâce à la dette) les hommes politiques, voici que les cigales disent, c’est à tout le monde de payer ! 
                                    Alors là, l’ouvrier allemand qui lui a accepté de baisser son niveau de vie, il dit non, pas question maintenant de payer les dettes des autres qui n’ont pas voulu faire d’effort, qui ont vécu à crédit...
                                    Quant à la notation de l’Allemagne, cela n’a rien d’extraordinaire, la majeur partie des exportations allemandes vont vers des pays ’européens) qui entrent en récession, donc les analystes se disent que les exportations allemandes vont en prendre un coup et dégradent. Ajoutez à cela que les élections allemandes approchent, que Merkel et son positionnement pro européen (pour les raisons que je viens de vous exposer) sont de plus en plus contestés et qu’il existe un risque important de voir sauter la zone euro telle que nous la connaissons, et vous avez l’explication de la dégradation de la note. Cela n’a aucune incidence ni sur les taux d’emprunt allemands ni la vie des citoyens, ni sur la solidité de l’économie allemande.

                                  • BA 24 juillet 2012 16:45

                                    El Economista : « éviter un effondrement financier imminent »


                                    Une troisième région espagnole va demander l’aide de l’Etat :

                                     

                                    la Catalogne.

                                     

                                    La crédibilité de l’Espagne sur les marchés financiers a subi un nouveau coup mardi alors que la Catalogne, l’une de ses régions les plus puissantes, a admis qu’elle pourrait demander l’aide du gouvernement.

                                     

                                    La région du Nord-Est du pays, deuxième en termes de contribution au PIB, a l’intention de solliciter elle aussi une aide de Madrid, après une demande similaire formulée vendredi par Valence, a indiqué le responsable de l’économie du gouvernement catalan.

                                     

                                    Interrogé par la BBC sur un éventuel appel de la Catalogne aux finances du gouvernement espagnol, Andreu Mas-Colell a répondu : "Oui. La situation actuelle est que la Catalogne ne dispose pas d’autre banque que le gouvernement espagnol".

                                     

                                    Une annonce qui survient alors que l’Espagne elle-même est en danger sur les marchés, avec comme enjeu d’"éviter un effondrement financier imminent", souligne le journal El Economista. La plupart des analystes fixent octobre comme date limite.

                                     

                                    Le Trésor espagnol a d’ailleurs dû payer cher mardi pour emprunter 3,05 milliards d’euros, avec des taux passant de 2,362% à 2,434% pour les bons à trois mois et de 3,237% à 3,691% pour ceux à six mois, par rapport à la dernière émission similaire, le 26 juin, où ils s’étaient déjà envolés.

                                     

                                    http://www.boursorama.com/actualites/l-espagne-toujours-bousculee-par-les-marches-la-catalogne-en-difficulte-3dfefad3f9161362591072b60f3d876a



                                    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 juillet 2012 17:22

                                      Voici une analyse d’un éminent économiste, Pascal SALIN parue dans le Wall Street Journal et repris dans Contrepoints.org :

                                      « Il n’y a pas de »crise de l’euro« . La monnaie unique n’a pas à être  »sauvée", ou même détruite. La crise actuelle n’est pas un problème monétaire européen commun à tous les membres de l’eurozone, mais plutôt un problème de la dette dans certains pays — la Grèce, l’Espagne et quelques autres — qui se trouvent être membres de la zone euro. Plus précisément, il s’agit de problèmes de dette publique, issus d’une mauvaise gestion budgétaire de leurs gouvernements. Mais il n’y a pas de lien logique entre les situations budgétaires de ces pays et le fonctionnement du système de l’euro.« 
                                      [...]
                                       »Le problème des dettes publiques ne devient un problème de l’euro que dans la mesure où les gouvernements décident arbitrairement qu’il doit y avoir une certaine « solidarité européenne » à l’intérieur de la zone euro. Mais pourquoi une participation commune à la même devise devrait-elle logiquement impliquer que les États dépensiers obtiennent nécessairement l’aide des autres ? Quand un État des États-Unis a un problème de dette, on n’entend jamais dire qu’il s’agit d’une "crise du dollar". C’est tout simplement un problème de gestion budgétaire de cet État.« 
                                      [...]
                                       »C’est parce que les politiciens européens ont décidé de créer un lien artificiel entre les problèmes budgétaires nationaux et le fonctionnement du système de l’euro qu’ils ont désormais créé une "crise de l’euro". Pour aider les États mal gérés, la Banque Centrale Européenne est maintenant conduite à acheter des obligations publiques émises par les gouvernements ou à fournir des liquidités pour soutenir leurs banques en faillite. Ce faisant, la BCE viole ses propres principes et introduit des distorsions nuisibles."


                                      • TDK1 TDK1 24 juillet 2012 18:41

                                        Grrrrr j’enrage ! smiley Oui, tout cela est parfaitement exact, si je plaisante sur le fait que « j’enrage », c’est que c’est très exactement ce que je dis et écris depuis plusieurs années, dont sur Contrepoints, et que c’est « un autre » que vous citez.... smiley


                                        Je rappelle ce que j’ai écrit je sais combien de fois, la seule période pendant laquelle la monnaie française était forte et stable est celle pendant laquelle elle était indépendante du pouvoir politique. Le franc indépendant a traversé la défaite de Waterloo (et les pénalités aux Alliés), la Restauration, 1830, 1848, la seconde république, le second Empire, la défaite de 1870 (et les pénalités à l’Allemagne), la troisième république (et la politique de colonisation à travers le monde) et il a fallu que, au prétexte de la première guerre mondiale, l’Etat décide de s’occuper de la monnaie pour qu’elle commence à se dévaluer, se déprécier jusqu’à cette gabegie des années 50, puis rebelote avec la dévaluation... 
                                        L’Euro devait être indépendant des pouvoirs politique. Trichet a cédé aux derniers temps de sa présidence, il ne fallait pas. Draghi a balancé des milliards de kilos de papier, il ne fallait pas. La monnaie doit être indépendante et les Etats qui l’adopte ne doivent pas en faire une variable d’ajustement de leur politique d’endettement. (je m’endette au delà de mes possibilités puis je dévalue ma monnaie pour dévaluer ma dette) C’est de l’escroquerie.

                                      • Cassiopée R 24 juillet 2012 22:16

                                        à gonehilare

                                         

                                        « Que comptez- vous faire concrètement, à part subir, pour que les contribuables français ne soient pas toujours les éternels pigeons face à la cupidité sans fond des requins de cette finance internationale ?” Marion Maréchal Le Pen - débat sur la loi de finances rectificative 2012.

                                         

                                        Une musique pour rafraîchir la mémoire :

                                         


                                        • Cassiopée R 24 juillet 2012 22:21

                                          à gonehilare

                                          Le lien ne fonctionne pas sur le site, il a été enlevé avant publication.

                                           

                                          A propos d’un concert de Madonna.


                                          • Lea Andersteen Lea Andersteen 25 juillet 2012 00:08

                                            Il faut être honnête ; bien rare ont été ceux qui ont été contre l’euro pour la vrai raison. Ce n’est pas l’irresponsabilité des politiques et des pays voyous ne respectant pas les règles qui est la cause de cet échec.

                                            C’est le fait que les états aient perdu pouvoir de battre monnaie et se retrouvent à mendier des sous à de puissants financiers. C’est l’indépendance de la BCE dont le seul but est de limiter l’inflation.

                                             C’est le fondement de base de l’euro, stipulé dans le traité de Maastricht puis de Lisbonne. Mais même du temps de ce dernier traité, personne n’avait vraiment levé le lievre. Ne nous trompons pas sur les causes réelles de cet échec.


                                            • lucmentin 25 juillet 2012 11:10

                                              Ce ne sont pas les européens qui dirigent, mais les amerlocs et autres sbires. Le gouvernants se contentent d’acquiescer selon leurs besoins politiques.

                                              Nous avons mis guignole à la lourde et nous voilà dirigés par le même.

                                              Mais, bon dieu, quand tout cela va-t-il cesser ?

                                              Ils seraient peut-être heureux qu’on leur foute sur la gueule ? Alors allons-y et à dieu va.


                                              • gonehilare gonehilare 25 juillet 2012 14:26

                                                TDK1 « La monnaie doit être indépendante et les Etats qui l’adopte ne doivent pas en faire une variable d’ajustement de leur politique d’endettement. »


                                                Décorreler la monnaie fiduciaire de toute garantie (or) a été le coup de génie des politiques du siècle passé.

                                                Ainsi, en faisant tourner la planche à billets, ils ont pu, par cet artifice, masquer toute leur incompétence crasse en matière de gestion des deniers publics !

                                                La planche à billets c’est comme la drogue des violeurs, vous ne sentez rien jusqu’au réveil ! Et encore...


                                                • Bilou32 Bibi32 29 juillet 2012 07:50

                                                  Rien que le titre d’« analyste financier » me fait sourire. Chacun y va de sa petite théorie, et tous ont tort. L’ economie est une science humaine donc inexacte malgré toutes les tentarives à la résoudre a des formules mathématiques très sophistiquées. C’est exactement comme la météo ou l’écologie, très difficile déjà à comprendre et impossible de faire des prévisions à 100 %.
                                                  Je partage l’avis de certains autres, il me semble que la cause du mal est l’endettement, l’euro n’y est pour pas grand chose... L’invention de la monnaie virtuelle a été une fabuleuse idée des financiers, ce qui a permis à 80 % de la richesse planètaire d’être accaparée par 10 % des plus riches...
                                                  http://www.inegalites.fr/spip.php?article1393
                                                   (Il y a encore beaucoup de millionnaires en France, comme quoi ils ne sont pas tous partis...)


                                                  • BA 29 juillet 2012 14:29

                                                    La deuxième restructuration de la dette grecque va coûter entre 70 et 100 milliards d’euros aux 17 banques centrales nationales et aussi à la BCE.

                                                     

                                                    Il va donc falloir recapitaliser les banques centrales nationales et recapitaliser la BCE.

                                                     

                                                    Deux possibilités :

                                                     

                                                    1- Les contribuables de la zone euro vont devoir payer entre 70 et 100 milliards d’euros d’impôts supplémentaires.

                                                     

                                                    2- Ou alors on va épargner les contribuables : les banques centrales nationales vont devoir vendre une partie de leurs réserves d’or.

                                                     

                                                    Quelle possibilité va choisir François Hollande en France, Mariano Rajoy en Espagne, Mario Monti en Italie, etc ?

                                                     

                                                    Lisez cet article :

                                                     

                                                    La Banque de France va-t-elle devoir vendre son Or ?

                                                     

                                                    Si la banque de France doit se recapitaliser pour absorber les pertes liées à une nouvelle décote des obligations souveraines grecques, elle devra faire appel à l’Etat ou peut-être...vendre son Or.

                                                     

                                                    L’Europe travaille à une nouvelle restructuration de la dette qui pourrait contrainte la banque centrale européenne (BCE) et la Banque de France à se recapitaliser. Pour faire baisser l’endettement de la Grèce et maintenir ainsi le pays dans la zone euro, cette restructuration de la dette supposerait en effet des pertes importantes pour la Banque centrale européenne et les banques centrales nationales. L’objectif serait, selon des informations obtenues par l’agence Reuters, de réduire l’endettement de la Grèce de 70 à 100 milliards d’euros afin de le ramener à 100% du produit intérieur brut.

                                                     

                                                    L’une des options envisagées consisterait pour la BCE et les banques centrales nationales membres de l’Eurosystème à accepter une décote de 30% sur les obligations de l’Etat grec qu’elles détiennent. Le montant total des créances du secteur officiel sur la Grèce , qui comprend les prêts bilatéraux consentis à Athènes par les Etats membres, est estimé entre 220 et 230 milliards d’euros.

                                                     

                                                    Les banques centrales de la zone euro détiennent en effet de grandes quantités de titres grecs acquis notamment dans le cadre du SMP (securities markets programme) et ces titres sont généralement assortis de taux d’intérêt très élevés. D’ailleurs, la Banque de France va reverser à la Grèce les intérêts qu’elle a perçu au tire des obligations souveraines grecques qu’elle détient, soit 754 millions d’euros comme le premier plan de restructuration le prévoyait.

                                                     

                                                    La BCE s’est refusé à tout commentaires sur ce sujet. Mais certains responsables européens estiment que la Banque de France et les banques centrales de Malte et de Chypre seraient en première ligne. Elles sont les plus exposées à la dette publique grecque, et pourrait avoir besoin d’être recapitalisées pour compenser les pertes liées à la décote des obligations souveraines qu’elles détiennent. Certains imaginent même qu’elle pourrait vendre son Or...

                                                     

                                                    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20120727trib000711375/la-banque-de-france-va-t-elle-devoir-vendre-son-or-.html


                                                    • TDK1 TDK1 29 juillet 2012 15:41

                                                      Bonjour BA,


                                                      J’ose croire que votre analyse est erronée. 
                                                      D’une part parce que le sauvetage de la Grèce est aujourd’hui le cadet des soucis des pays européens. Les sommes en jeu sont dérisoires par rapport à celles que le défaut probable de l’Espagne et de l’Italie http://maviemonargent.info/2012/il-y-a-le-feu-en-catalogne-mais-suite/ représentent. L’Espagne, c’est au bas mot 500Milliards d’Euros et l’Italie 700. 

                                                      D’autre part parce que’une des raisons pour lesquelles l’or a flambé et ne redescend pas, c’est parce que les banques centrales en achètent. Et oui, ce n’est pas l’achat des particuliers ni des industriels qui a fait l’envolée, c’est l’achat des « institutionnels », c’est à dire des banques centrales (en tête la Chine). Pourquoi ? Parce qu’en période de grande instabilité, alors que le système actuel est chancelant, on ne sait pas ce qui demain, s’il explose, le remplacera. Peut être, ce que voulait faire DSK http://maviemonargent.info/2011/christine-lagarde-se-verra-t-elle-contrainte-de-mettre-en-place-la-politique-du-fmi-de-son-predecesseur/ , un nouveau système basé pour partie sur l’or et pour partie sur les DTS du FMI. Peut être que l’or. En tous cas, pour une banque centrale aujourd’hui, se débarrasser de son stock d’or pour payer la dette grecque semble être une trop sacrée absurdité pour j’arrive, même avec la piètre opinion que j’ai de nos dirigeants, à la considérer comme possible....

                                                    • Reivax Nemo Reivax Nemo 29 juillet 2012 18:40

                                                      bonjour.


                                                      JE vois en lisant les commentaires le désarrois de certains qui voient bien que les bureaucrates et politiques ne font rien pour nous mais ne savent pas quoi faire face à cela.

                                                      il existe une autre façon de penser qui fait son chemin. Nous devons reprendre le pouvoir, mais pas en faisant la révolution... en changeant nos comportement. Le monde est basé sur la société de consommation, c’est un fait et personne ne le déni ; or cette société est une prison de l’esprit. 80% des ressources mondiales sont consommées par 20% de la population, et 1% de la population mondiale possède plus de 40% des richesses de la planète. Pendant que les peuples d’afrique et d’asie meurent de faim, l’industrie du luxe est florissante. Nos sociétés occidentales sont en déclin par manque de lien social, parce que les gens ne sont jamais rassasié de leur consommation car elles sont conditionnées depuis très longtemps continuer à acheter sans avoir forcément le pouvoir d’achat, ce système transforme les gens en victime et bourreau.

                                                      J’admire la vaillance de Nigel Farage même si je ne crois pas qu’il ait la volonté de réellement changer les choses mais d’un point de vue intégrité démocratique, il est un exemple tout de même. Cependant, il faut bien comprendre que tous les problèmes simultanés que connait l’humanité sont systèmiques et non indépendants. De simple changement de nos comportements seraient un progrès considérable, exemple : ne plus aller au supermarché pour se nourrir mais se procurer des légumes frais issus de l’agriculture biologique de saison et cultivés localement diminueraient fortement la production de co2 du au transport en favorisant l’économie locale. De plus si tout le monde ne va plus au supermarché, le chiffre d’affaire de ces derniers va s’effondrer et que fera le gouvernement ? il va nous forcer à y aller par la force des baïonnettes ? 

                                                      Il faut vivre plus simplement pour que d’autres puissent plus simplement vivre et un nouvel ordre mondiale se développera. Pour plus d’information, chercher sur internet : le mouvement Zeitgeist ( http://www.youtube.com/watch?v=FdruX1blV5o) ou les videos de mr mondialisation : http://www.youtube.com/watch?v=e6NbIiRlTN8&list=UUhr5O2aamBLN1ZVkiIj8FdQ&index=10&feature=plcp


                                                      • bergerlotois 30 juillet 2012 00:25

                                                        Quelques citations bien venues...

                                                        « Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. [...] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. » [Napoléon Bonaparte]

                                                        « Un État devrait faire défaut tous les cent ans, afin de remettre les finances publiques en équilibre. » [Abbé Joseph-Marie Terray, ministre français des finances de 1768 à 1774]

                                                        « Le capitalisme est la croyance stupéfiante selon laquelle les pires des hommes vont faire les pires des choses pour le bien commun de tous ». J. M. Keynes

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