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Une nouvelle « Nakba » à Gaza, mais qui se souvient de la NAKBA il y a 76 ans ?

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Le 14 mai 1948 marque le début de la période calamiteuse de l'occupation de la Palestine et de la violation flagrante des droits du peuple opprimé, en particulier de son droit à l'autodétermination, qui a eu pendant 76 ans des conséquences néfastes pour la région et pour le monde musulman, si bien que cela s'est transformée aujourd'hui en une blessure profonde et douloureuse. 

 

La Nakba, « catastrophe » en arabe, un concept forgé il y a 76 ans :

 

« Le concept de Nakba (« catastrophe » en arabe), qui désigne le déplacement forcé de 800 000 Palestiniens à la création de l’Etat d’Israël en 1948. C’est sous la plume de Constantin Zureiq, un célèbre intellectuel syrien, né dans un foyer grec orthodoxe de Damas, que ce terme est entré dans le dictionnaire politique arabe avant de pénétrer les consciences du monde entier. ….. »

(http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/05/15/il-y-a-soixante-dix-ans-l-invention-de-la-nakba_5298947_3218.html)

 

Selon le professeur de la faculté technique de Palestine, Yasser Abou Louz :

Depuis 1948, l’entité sioniste a occupé 77,4 % du territoire palestinien, a déplacé quelques 950.000 personnes sur un total de 1.400.000 qui résidaient dans la terre de Palestine, et a commis plus de 75 massacres pendant et avant la Nekba, en plus de 15.000 Palestiniens tombés en martyrs.

Les Palestiniens vivaient dans plus de 1.300 villages, mais l’occupation sioniste a complètement détruit 531 d’entre eux et occupé 774 autres villages

 

 "A la fin de 1947, la Palestine compte près de 2 millions d’habitants : un tiers de Juifs, deux tiers d’Arabes. La résolution 181 des Nations unies décide sa partition en deux Etats : l’un doit être presque exclusivement peuplé d’Arabes ; dans l’autre, les Juifs seraient légèrement majoritaires.
 Un an plus tard, c’est un Etat à très forte majorité juive, Israël, qui occupe
78 % de la Palestine. Plus de 500 villages ont été rasés, de nombreuses villes ont presque entièrement perdu leur population arabe. Et 800 000 Arabes palestiniens originaires des territoires qui font désormais partie d’Israël peuplent des camps de réfugiés hors de ses frontières.

 En quelques mois, forts de leur supériorité militaire, de leur accord secret avec le roi de Jordanie, de la passivité complice des soldats britanniques et de l’impéritie de l’ONU, les dirigeants du mouvement sioniste ont organisé le « transfert », par la violence et l’intimidation, d’une population arabe plutôt pacifique, sans défense, abandonnée de tous."

 Ilan Pappe historien israélien

 

 

 

II - ANALYSE DE LA NAKBA par le Professeur Chems Eddine Chitour :

 « 15 mai 1948, une étape importante dans la chaîne des malheurs des Palestiniens. Ce jour-là, des autochtones qui vivaient là depuis la nuit des temps furent brutalement considérés par le fer et par le feu comme des apatrides.
Les Nations unies, par la reconnaissance quelques jours plus tôt de l’État d'Israël, venaient de livrer du même coup des hommes, des enfants, des femmes pour l'immense majorité sans défense, aux mains d'une organisation terroriste qui mit en œuvre une épuration ethnique au nom de la religion. Il fallait une Terre pour un peuple sans Terre au nom de la Bible. Bien plus tard, le président Yitzhak Rabin l’homme qui a combattu durement les Palestiniens mais qui aurait pu faire la paix, s’il n’avait pas été assassiné, affirmait, à juste titre, que «  la Bible n'était pas un cadastre ! »
 
Tout est parti du plan Daleth
En novembre 1947, au moment du vote du plan de partage, la Palestine mandataire compte environ 600.000 juifs pour 1.200.000 Arabes.
David Ben Gourion a confié à Yigaël Yadin le soin d'étudier un plan militaire permettant de préparer le Yichouv à l'intervention annoncée des États arabes. Comment bouter les Arabes du maximum de terres pour l'espace vital juif ? Il s'agit du plan Daleth qui est mis en application dès le début du mois d'avril.

Le plan Daleth ou plan D, est le plan établi par la Haganah en mars 1948 pendant la guerre de Palestine de 1948. Il fut rédigé par Israël Ber et Moshe Pasternak, sous la supervision de Yigal Yadin, chef des opérations de la Haganah. Ilan Pappé y voit un plan mis au point par les sionistes pour spolier les Arabes palestiniens de leur terre en les chassant de leur terre. » (1)
 
 Dans un article intitulé « Plan Daleth : Master Plan for the Conquest of Palestine », Walid Khalidi présente, lui aussi, le plan comme une ligne de conduite donnée à la Haganah pour l'expulsion des villages palestiniens. Il tire ses conclusions de plusieurs éléments du contexte liés au sionisme et à la guerre civile de 1947-1948 en Palestine mandataire en donnant l'argumentaire suivant :
1° Les sionistes étaient confrontés à un problème territorial en tant que mouvement nationaliste sans territoire sous son contrôle ;
2° Le transfert de la population arabe hors de Palestine était dans leur esprit depuis Théodore Herzl. Les sionistes ne pouvaient accepter de ne posséder qu'une faible proportion des terres cultivables dans la partie accordée à l'État juif par le plan de partition (1.500.000 de dounams cultivables seulement sur les 7.500.000 cultivables et les 13.000.000 de la surface totale) ;
3°L'État juif tel que défini par le plan de partage était peuplé d'autant de juifs que d'Arabes ; les sionistes étaient conscients de leur puissance [militaire].
4°La défaite arabe palestinienne ne pouvait être effective que si les Arabes étaient « délogés », étant donné que malgré la « surpuissance » des juifs, les Arabes étaient in situ ; le plan sioniste devait être implémenté avant le 15 mai 1948, date à laquelle on pouvait s'attendre à ce que les armées régulières arabes interviennent pour respecter le statu quo en Palestine ».(2)
 
« En avril 1948, lit-on sur l'encyclopédie Wikipédia, la guerre entre dans une deuxième phase avec le passage de la Haganah à l'offensive. le 9 avril, des troupes de l'Irgoun et du Lehi perpètrent un massacre à Deir Yassin qui a un impact important sur la population palestinienne.
Le 14 mai 1948 à minuit, le mandat britannique sur la Palestine s'achève officiellement. L'État d'Israël a été proclamé dans la journée sur une partie du territoire. Tandis que l'ONU propose d'autres plans de partage, les Israéliens lancent de juillet 1948 à mars 1949 une série d'opérations militaires entrecoupées de cessez-le-feu, prenant le contrôle de toute la Galilée, du sud-ouest de la Samarie de la majeure partie de la zone côtière, de l'ouest de la Judée jusqu'au secteur de Jérusalem, et enfin du Néguev.
Durant la période du 15 mai 1948 à la mi-avril 1949, plus de 350.000 Palestiniens (sur les 750.000 de l'ensemble de l'exode palestinien) prennent la route de l'exode, fuyant les combats ou expulsés des zones contrôlées ou conquises par Israël. »

 
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La Nekba : un nettoyage ethnique
Rappelons que la résolution 194 de l'ONU dispose que « les réfugiés qui désirent rentrer dans leurs foyers et vivre en paix avec leurs voisins devraient y être autorisés le plus vite possible ».
Tous les gouvernements israéliens se sont opposés à l'application du droit au retour, au nom du caractère juif de l’État. Avant même la fin de la Seconde Guerre mondiale, les juifs de l'Irgoun appuyé par le groupe Stern se retournent contre les Anglais, en réaction contre l'interdiction de l'immigration des juifs en Terre d'Israël ; le 22 juillet 1946, un attentat terroriste de l'Irgoun contre l'hôtel King David, centre de l'administration britannique à Jérusalem, fait 92 morts.
L'Angleterre ne traite pas de la même façon les Palestiniens qu'elle a matés et les Israéliens qui l'attaquent. Selon Henry Laurens, il n'est pas possible pour eux d'utiliser contre des Blancs occidentaux, et de surcroît contre des juifs après la Shoah, des méthodes utilisées contre des indigènes. Devant leur incapacité à concilier les points de vue arabe et sioniste, face aux coups reçus et aux trop nombreuses pertes, ils décident de mettre un terme à leur mandat et de remettre la « question de la Palestine » à l'ONU.
Dans son ouvrage courageux « Le Nettoyage ethnique de la Palestine », l'historien israélien, Ilan Pappé, professeur à l'Université de Haïfa, que les sionistes considèrent comme un « juif honteux », démolit le mythe selon lequel les Arabes auraient attaqué Israël au moment de sa fondation.
En fait, le nettoyage ethnique de la population palestinienne (massacres, terreur et expulsions forcées à grande échelle) était prévu dès la première heure. Le nettoyage ethnique commença - de manière un peu désorganisée - dès les premiers jours de décembre 1947, quelques jours à peine après le vote de l'ONU et trois mois avant l'adoption du plan Daleth. Quant aux méthodes utilisées par les sionistes à cette époque, Ilan Pappé montre qu'elles étaient déjà ce qu'elles sont aujourd'hui : cynisme et chutzpah, mensonges permanents, (...) crimes de guerre et crimes contre l'humanité.(...) Dès le départ, l'armée « la plus morale de tous les temps », s'est distinguée par sa brutalité, son sadisme et sa cupidité : pillages, destructions systématiques, viols, exactions en tous genres, assassinats ». » (1)

 
La Nekba n'est pas tombée du ciel, elle a été minutieusement préparée. Dès juin 1938, Ben Gourion déclare devant l'Exécutif de l'Agence juive : «  Je suis pour le transfert forcé [l'expulsion des Arabes palestiniens]. Je ne vois rien là d'immoral. »
Dix ans plus tard, le 24 mai 1948, il écrit dans son Journal :
«  Nous allons créer un Etat chrétien au Liban, dont la frontière sud sera le Litani. Nous allons briser la Transjordanie, bombarder Amman et détruire son armée, et alors la Syrie tombera. Après quoi, si l'Egypte veut continuer à se battre, nous bombarderons Port Saïd, Alexandrie et Le Caire. Ce sera notre vengeance pour ce que les Egyptiens, les Araméens et les Assyriens ont fait à nos aïeux à l'époque biblique. Indépendamment du fait que la prétendue oppression des juifs par les Egyptiens, les Araméens et les Assyriens est dénuée de tout fondement historique, et que les ancêtres du « père » de l'Etat juif étaient très probablement des Khazars sans le moindre lien avec la Palestine.  » (1)
 
Parmi les architectes du nettoyage ethnique par le fer et par le feu, « Menahem Begin se distingue pendant cette guerre en massacrant avec d'autres tueurs de l'Irgoun, 240 civils à Deir Yassine (le 9 avril 1948, cinq semaines avant la proclamation de l'Etat d'Israël). 200 villageois assassinés par la Haganah, l'armée régulière, huit jours après la proclamation de l'Etat juif.
Ce massacre, plus tabou encore que celui de Deir Yassine, a été « révélé » en 2000 par Teddy Katz, de l'Université de Haïfa. A Dawaimeh, le pire de tous les massacres israéliens, plus de 450 civils palestiniens ont perdu la vie en octobre 1948. Ilan Pappé écrit à ce propos :
« Les soldats juifs qui ont pris part au massacre ont rapporté les horreurs : bébés au crâne fracassé, femmes violées ou brûlées vives dans les maisons, hommes poignardés.. » Quant aux Britanniques, ils ont laissé faire. Ilan Pappé parle de « passivité complice  » ».
A propos du massacre de Deir Yassin, le grand physicien Albert Einstein, juif de confession, s'était toujours élevé contre la politique des organisations sionistes et terroristes. Il écrit le 10 avril 1948, à M.Shepard Rifkin, directeur exécutif des amis Américains des combattants pour l'indépendance d'Israël :
« Cher monsieur, quand une véritable catastrophe finale s'abattra sur la Palestine, le premier responsable en sera le gouvernement britannique et les seconds responsables seront les organisations terroristes qui émanent de nos rangs. Je ne veux voir personne associé avec ces gens égarés et criminels. » (3)
Après Deir Yassine, il y eut Kibya, il y eut Jenine. Il y eut Ghaza. La sociologue Ester Benbassa écrit :
«  Comment des juifs, dont les parents ont vécu la persécution, la souffrance, peuvent-ils tolérer qu'un autre peuple, les Palestiniens, connaisse un sort similaire ? Je ne veux pas non plus être juive et approuver cette guerre immorale que mène Israël. » (4)

 

 
On sait que les crimes de masse d'Israël ont précédé l'existence et depuis 1947, date du vote de l'ONU du partage de la Palestine, l'Etat d'Israël n'a cessé de continuer à tuer, de violer, d'incendier, à accaparer les terres des Palestiniens, de détourner les eaux des pays voisins, en un mot, de terroriser le Moyen-Orient sous l’œil complice, voire impuissant de l'Occident.
Jénine nom mythique eut son calvaire.
Jénine est une ville de Cisjordanie et un important centre agricole palestinien. L'assaut contre le camp de réfugiés de Jénine, considéré alors par les Israéliens comme une pépinière de kamikazes, dura du 3 au 11 avril 2002, dans le cadre de l'opération « Rempart ».
Le journaliste Amnon Kapeliouk fait parler un militaire participant au carnage. Ce dernier décrit sans état d'âme son rôle dans l'armée la plus morale au monde : « Un pilote de l'escadrille, le lieutenant-colonel Sh., raconte :
« Notre escadrille a lancé pendant tous les jours de combat une quantité énorme de missiles à l'intérieur du camp des réfugiés. Des centaines de missiles. Toute l'escadrille fut mobilisée pour ces opérations, y compris des réservistes. (...) Pendant les combats, il y avait toujours au-dessus de Jénine deux Cobra prêts à lancer un missile vers la maison indiquée par le QG en bas (...). Les ´´combattants volants´´ ne jureront pas que leurs missiles n'ont pas touché des civils. (...) Ce n'est pas difficile d'imaginer ce qui se passe à l'intérieur des maisons après tout ce qu'on a tiré dessus, dit un réserviste qui requiert l'anonymat. (...) Pendant le couvre-feu, il y avait des ´´patrouilles violentes´´. Un char ´´galopait´´ dans les rues désertes, écrasait tout ce qu'il trouvait sur son chemin et ouvrait le feu sur ceux qui violaient le couvre-feu. (...) Une nuit, j'ai monté la garde (dans un appartement dans lequel nous nous étions installés). Toute la nuit, j'ai entendu une petite fille qui pleurait. Là-bas, il s'est produit une déshumanisation. Certes, nous avons subi un feu nourri, mais, en revanche, nous avons effacé une ville. » (5)
« Il y a 65 ans, écrit Salah Hamouri, (...) Ce jour-là, où plusieurs centaines d'enfants ont été tués de sang-froid, plusieurs centaines de femmes se sont fait violer, et des centaines de villages ont été complètement détruits, ce jour-là, une nouvelle page de l'histoire d'un peuple qui est devenu réfugié dans les camps a commencé à s'écrire. Au cours de cette guerre, les milices sionistes ont commis des crimes contre l'Humanité, sous l'observation et le soutien de la communauté internationale. (…)
65 ans après, la colonisation continue de confisquer notre terre, pour poursuivre le projet qui vise à déraciner le reste de notre peuple. (...) Aujourd'hui, après tout ce que nous avons vécu pendant ces années d'occupation, notre peuple est de plus en plus convaincu que ses droits à l'indépendance, la liberté et au retour ne tombent pas dans l'oubli. (....) Enfin, en ce jour, les martyrs nous rappellent depuis leurs tombes qu'il ne faut jamais oublier leur sang qui a arrosé la terre de la Palestine et qu'il faut surtout continuer leur chemin de lutte et de résistance jusqu'à ce que nous arrachions notre droit, pour vivre libres comme tous les peuples autour du monde. »(6)
Professeur Chems eddine Chitour à l' Ecole Polytechnique enp-edu.dz
1. Ilan Pappé : Le nettoyage ethnique de la Palestine Arthème Fayard 2008
2. Walid Khalidi, Plan Dalet : Master Plan for the Conquest of Palestine, Journal of Palestine Studies, Vol.18, No1, Special Issue : Palestine 1948. Automn 1988, pp4-33.
3. http://www.alterinfo.net/Einstein-et-Bricmont-sur-l-imposture-sioniste
4. Ian Hamel : Le cri de colère d'Esther Benbassa. Site Oumma.com 17 novembre 2009
5.Amnon Kapeliouk http://www.monde-diplomatique.fr/20... mai 2002
6.Salah Hamouri. Nakba : il y a 65 ans http.www.france palestine. org/Nekba
 

 

 III - LE NETTOYAGE ETHNIQUE N’A PAS CESSÉ DEPUIS 1947… Seulement la méthode ! :

 En effet, Netanyahou menace les Palestiniens d’expulsions massives, il le fera d’autant plus facilement que Israël est un état raciste où l’apartheid règne depuis sa création.

Ainsi, Jonathan Cook écrivain et journaliste vivant à Nazareth qui est une ville du nord d'Israël, en Galilée, membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine nous apprend que :

« Israël a refusé de reconnaître une nationalité israélienne à l’instauration du pays en 1948, faisant ainsi une distinction inaccoutumée entre « citoyenneté » et « nationalité « ».

Même si tous les Israéliens sont qualifiés « citoyens d’Israël », l’État, lui, est défini comme appartenant à la « nation juive », c’est-à-dire non seulement aux 5,6 millions de juifs israéliens mais encore aux plus de 7 millions de juifs de la diaspora. !!!


 

Le statut spécial de nationalité juive est un moyen pour saper les droits de citoyenneté des non juifs en Israël, spécialement pour le cinquième de la population israélienne qui est arabe. En effet, quelques 30 lois en Israël privilégient spécifiquement les juifs, notamment dans les domaines des droits relatifs à l’immigration, à la naturalisation, à l’accès à la terre et à l’emploi.

Grâce à l’apartheid, il est donc facile pour le gouvernement Israélien de chasser de leur pays tous les non juifs pour laisser la place aux juifs venus de pays étrangers.

Le but est de faire d’Israël un État juif peuplé que de juifs, véritable sanctuaire d’une religion qui dérape vers des pratiques sectaires. Israël a pour obsession l’agrandissement de son territoire pour accueillir le maximum de juifs.


 

Ce pays fait ainsi régner le terreur autour de lui. Il n’hésite pas à kidnapper des enfants palestiniens pour faire que la peur s’empare de la population arabe.

En effet, les forces israéliennes ont arrêté en une année environ 700 enfants palestiniens, pour les traduire en cour martiale sous l’inculpation de jets des pierres sur des véhicules ou des soldats israéliens. 97 pour cent d’entre eux ont été soumis à la torture, et 14 pour cent ont subi des agressions sexuelles. Ceci a été révélé par la journaliste israélienne Amira Hass, dans un journal « Ha’aretz ».

De plus, Les forces d’occupation israéliennes (IOF) et les colons juifs ont assassiné plus de 3000 enfants palestiniens depuis le déclenchement de l’Intifada al-Aqsa, fin septembre 2000, jusqu’à avril 2017. http://www.chroniquepalestine.com/entre-2000-2017-israel-a-assassine-3000-enfants-palestiniens/

Les pires exactions continuent.

 

 

 III - Aujourd'hui le carnage continue avec plus de rage

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A ce jour à Gaza :

37 534 personnes assassinées ou disparues -

13 430 enfants assassinés - 8 900 femmes tuées -

364 membres du personnel médical tués et 269 enlevés -

71 920 blessés - 17 000 enfants restant sans leurs parents -

32 hôpitaux hors service - 53 centres sanitaires hors service -

700 000 patients avec des maladies infectieuses 

350 000 patients avec des maladies chroniques qui n’ont plus de soins -

132 journalistes assassinés -

270 000 maisons détruites - 400 écoles et universités détruites -

500 mosquées détruites - 290 sites archéologiques détruits

 

Des charniers : les secouristes palestiniens ont retrouvé 520 corps dans cinq fosses communes à l’intérieur de l’hôpital Al-Shifa à Gaza 

 

Dans un communiqué publié samedi 11 mai 2024 le ministère palestinien a précisé que ces corps appartenaient à des patients qui étaient privés de soins de santé.

«  Nous avons trouvé des corps qui ont été déchiquetés en raison du passage des véhicules militaires de l’armée sioniste », a-t-il détaillé, faisant part de l’existence des corps sans tête.

 

Le bilan actuel des victimes des exactions israéliennes à l’hôpital Al-Shifa est de :

Les responsables médicaux sont détenus dans des « conditions désastreuses » qui menacent leur vie, a averti le ministère.

    • « plus de 520 corps dans sept fosses communes depuis le retrait des forces israéliennes de l’hôpital Al-Shifa, du complexe médical Nasser et de l’hôpital Kamal Adwan ».

    • « 310 membres du personnel médical sont détenus par l’armée du régime d’occupation israélien », a déclaré le ministère de la Santé à Gaza, exigeant leur libération immédiate.

 

Selon les autorités sanitaires de Gaza, les corps retrouvés dans la fosse commune présentent des signes d’exécution directe, de décapitation et d’amputation de membres et d’organes.

Le ministère de la Santé de Gaza a vivement condamné ces actes et a accusé l’occupation israélienne d’avoir commis un génocide.

 

Toutes ces horreurs ne tombent pas du ciel, elles ont leurs origines dans le passé raciste des principaux sionistes, notamment :

Golda Meir 8 mars 1969  nie l’existence d’un peuple palestinien en affirmant le 15 juin 1969 : « Il n’y a jamais rien eu de tel puisque les Palestiniens n’ont jamais existé »  - « Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre  »

 Heilbrun maire de Tel-Aviv, qui affirme en octobre 1987 : "Nous devons tuer tous les palestiniens à moins qu’ils ne soient résignés à vivre en tant qu’esclaves"

 Ariel Sharon, dans une interview avec le Général Ouze Merham, 1956 « Je ne connais pas cette chose appelée Principes Internationaux. Je jure que je brûlerai tout enfant palestinien qui sera né dans ce secteur. La femme palestinienne et son enfant est plus dangereuse que l’homme, parce que l’existence des enfants palestiniens implique que des générations continueront, mais l’homme cause un danger plus limité. »

 

 

CONCLUSION

 

Israël tel un cancer rogne petit à petit le territoire palestinien qui finira par disparaître. Mais où iront ses habitants ? On doit espérer que l’État Juif ne les aura pas tous massacrés comme le demandent avec de plus en plus d'insistance des voix israéliennes.

 Depuis 1948, l’Entité sioniste a expulsé 900 000 palestiniens de leurs terres et de leurs demeures, détruit 531 villages et 300 hameaux pour empêcher le retour des palestiniens, occupé les autres parties de la Palestine [Cisjordanie, Gaza] ainsi que le Golan syrien en juin 1967 et maintenu son oppression sur les peuples palestinien et arabe.

 Les crimes de guerre, de génocide sont considérés comme allant à rebours des valeurs fondamentales des Nations Unies et des principes internationalement reconnues et leurs auteurs doivent alors comparaître devant la justice. L'impunité des criminels sionistes est donc contraire aux dispositions du droit international.

Pour Amos Goldberg, spécialiste de l’Holocauste, si ce qui se passe à Gaza ne ressemble pas à l’Holocauste, cela ne veut pas dire qu’il ne s’agit pas d’un génocide.

Oui, c’est bien un génocide. C’est tellement difficile et douloureux à admettre, mais pour autant, et en dépit de tous nos efforts pour penser différemment, après six mois de guerre brutale, nous ne pouvons plus nous soustraire à cette conclusion.

Ainsi, on est bien loin d’un État de droit et l’État Israël viole en permanence le droit international (cf., toute les résolutions de l’ONU) et s’approprie par la force des terres qui ne lui appartiennent pas.

Israël est bien un État terroriste qui ne cesse d’accélérer sa colonisation par des destructions, des appropriations illégales et des meurtres d'innocents.

 

En conclusion de son analyse de la Nakba le Professeur Chems Eddine Chitour écrit :

« L'épuration ethnique actuelle, la colonisation à marche forcée, la Loi du retour, qui font qu'un juif du bout du monde a le droit de retour en Israël comme cela est permis aux juifs d'Europe centrale, aux Falashas et même aux juifs chinois qui ont fait leur alya ! : Leur montée vers Israël » …...
La volonté israélienne de faire d'Israël un État juif va, par la force des choses, amener les Arabes Israéliens à quitter leur pays. Ce sera l'accomplissement définitif de la Nekba. L'avenir des Palestiniens est plus que jamais sombre.
Le fait accompli commence à être reconnu comme irréversible. Malgré des protestations comme celle du célèbre astrophysicien britannique Stephen Hawking qui a boycotté une conférence en Israël, les Palestiniens continueront à vivre dans la peur et le déni de dignité. Les arbalètes du Hamas sont plus des sursauts de dignité qu'une réelle puissance. Les États-Unis se sont retirés. Les Arabes s'étripent et Israël tourne le dos au droit international et à la dignité humaine.
Pourtant, on se prend à rêver de la paix sur cette Palestine, terre cananéenne, qui a vu naître une même souche : les Cananéens. Certains d'entre eux se disent investis d'une mission divine qui fait d'eux un peuple élu qui a reçu une Terre de Dieu. L'historien Schlomo Sand dans son ouvrage : « Comment le peuple juif fut inventé » et deux autres auteurs israéliens, Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman, ont montré justement que nous avons affaire à un même peuple : les Cananéens. »( cf :.Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman : La Bible dévoilée p.157.Ed Gallimard 2010).....
En définitive, seul un État de tous les citoyens avec une égale dignité permettra le retour de la paix dans cette région du monde qui a vu l'avènement du monothéisme. » Professeur Chems Eddine Chitour

 

Seyed Hassan Nasrallah enfonce le clou (en tant que porte-parole de l’unité des Fronts de Résistance) il a clairement indiqué que le but de la Résistance est d’épuiser “Israël” –de sorte que les Israéliens commencent à renoncer à la revendication de droits spéciaux , et acceptent de vivre “entre le fleuve et la mer” avec d’autres (les Palestiniens), en partageant à parité de droits, c’est-à-dire avec des Juifs, des Musulmans et des Chrétiens vivant sur un territoire commun. Il n’y aurait alors plus de sionisme.

 

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Qui se souvient de la Palestine ? LE MONDE ARABE S'EFFRITE

Chems Eddine CHITOUR Publié dans L'Expression le 24 - 03 - 2016

https://www.djazairess.com/fr/lexpression/238115

 

 


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33 réactions à cet article    


  • SEPH SEPH 18 mai 14:29

    L’historien israélien Ilan Pappe détenu et interrogé par le FBI

    C’est un nouveau niveau de folie et de paranoïa  le célèbre historien et professeur israélien Ilan Pappe – un critique acharné du sionisme – a été détenu et interrogé cette semaine par des agents du Federal Bureau of Investigation [FBI] alors qu’il entrait aux États-Unis à l’aéroport de Détroit.

    Dans un message publié mercredi sur Facebook, M. Pappe a déclaré qu’il avait été interrogé par des agents du FBI pendant deux heures après son arrivée à l’aéroport métropolitain Wayne County de Detroit lundi.

    Il a écrit :

    “Les deux hommes qui m’ont interrogé n’ont pas été agressifs ou impolis, mais leurs questions étaient vraiment surprenantes  ! Suis-je un partisan du Hamas ? Est-ce que je considère les actions israéliennes à Gaza comme un génocide ? Quelle est la solution au ‘conflit’ (sérieusement, c’est ce qu’ils ont demandé !) ? Qui sont mes amis arabes et musulmans en Amérique… Quel genre de relation ai-je avec eux ? “Ils ont eu une longue conversation téléphonique avec quelqu’un, les Israéliens ? et après avoir copié l’intégralité de mon téléphone, ils m’ont autorisé à être admis aux États-Unis”, a-t-il ajouté.

    “Je sais que beaucoup d’entre vous ont connu un sort bien pire”, a écrit M. Pappe, faisant allusion au Dr Ghassan Abu-Sittah, chirurgien plasticien britannico-palestinien et recteur de l’université de Glasgow, en Écosse, qui s’est vu refuser le mois dernier l’entrée en Allemagne – et par extension dans les 29 pays de l’espace Schengen – avant que l’interdiction ne soit levée en début de semaine. “La bonne nouvelle, c’est que de telles mesures prises par les États-Unis ou les pays européens sous la pression du lobby pro-israélien ou d’Israël lui-même sentent la panique pure et le désespoir en réaction au fait qu’Israël est sur le point de devenir un État paria, avec toutes les implications qu’un tel statut entraîne”, a ajouté M. Pappe.


    • leypanou 18 mai 17:26

      @SEPH
      Ce n’est pas BHL qui risque d’être « cuisiné » pendant par la sécurité intérieure de l’Empire des Mensonges.


    • SEPH SEPH 18 mai 18:25

      l’UNESCO décerne son Prix mondial de la liberté de la presse 2024 à des journalistes palestiniens couvrant la guerre israélienne contre Gaza


      Prix en mémoire des 142 journalistes palestiniens tués à Gaza

      Même si la décision de nommer les journalistes de Gaza comme lauréats de son prestigieux prix a été en partie motivée par le courage de ces journalistes, la vérité est que personne au monde ne méritait une telle reconnaissance que ceux qui ont couvert la guerre génocidaire à Gaza. L’UNESCO a reconnu une vérité historique.

      “En tant qu’humanité, nous avons une dette énorme envers leur courage et leur engagement en faveur de la liberté d’expression”, a déclaré Mauricio Weibel, président du jury international composé de professionnels des médias, qui a recommandé l’attribution du prix, en décrivant fidèlement le courage des journalistes de Gaza.

      Le courage est une qualité admirable, surtout lorsque de nombreux journalistes de Gaza savent qu’Israël cherche à les tuer, souvent avec leur famille, pour s’assurer que l’horreur de la guerre reste cachée, au pire, ou contestée comme s’il s’agissait d’une question d’opinion, au mieux.

      Entre le 7 octobre 2023 et le 6 mai 2024, 142 journalistes palestiniens de Gaza ont été tués dans des bombardements israéliens, assassinés ou exécutés. Ce chiffre est plus élevé que le nombre total de journalistes tués pendant la Seconde Guerre mondiale et les guerres du Vietnam conjuguées.

      Ce chiffre ne tient pas compte des nombreux blogueurs, intellectuels et écrivains qui n’avaient pas d’accréditation professionnelle dans les médias, ni des nombreux membres de leur famille qui ont souvent été tués en même temps que les journalistes visés.

      Mais les journalistes de Gaza ne sont pas seulement courageux. Chaque fois qu’Israël lance une guerre contre Gaza, il interdit presque toujours aux professionnels des médias internationaux d’entrer dans la bande de Gaza. Cette stratégie vise à garantir que les crimes que l’armée israélienne s’apprête à commettre ne seront pas rapportés.


      • La Bête du Gévaudan 20 mai 16:24

        @SEPH

        l’UNESCO, fondée sous la direction de l’eugéniste mondialiste et naziphile Julian Huxley... encore une référence intellectuelle... 


      • mursili mursili 18 mai 18:28

        Excellent article qui rappelle que l’histoire de la région ne commence pas le 7 octobre 2023.


        • SEPH SEPH 19 mai 11:15

          @mursili
          Merci, vous avez raison l’histoire de la région ne commence pas le 7 octobre 2023.

          D’autant plus que le 7 octobre 2023, Il était clair que l’objectif n’était pas de tuer des civils, mais plutôt d’obtenir une monnaie d’échange pour la libération de quelque 5 300 prisonniers détenus par Israël.

          Les témoignages indiquent que les combattants palestiniens ne sont partis avec les prisonniers civils qu’après l’intervention des militaires israéliens, qui ont tiré sans discernement sur les maisons avec leurs chars et leurs hélicoptères. La plus part des victimes civiles israéliennes l’on été par les forces de sécurité israéliennes qui ont tiré dans le tas.

          En effet, en combinant ces faits avec les interviews d’anciens otages israéliens, il apparaît comme probable qu’une majorité, voire une forte majorité de l’ensemble des civils israéliens décédés aient été tués par l’armée de leur propre pays.

          De fait, sur la base de ces éléments, Scott Ritter, ancien inspecteur en chef du désarmements pour l’ONU, annonce le nombre de 80% de civils israéliens tués par les Forces de Sécurité Israélienne .


          La mort de civils n’était donc pas un objectif, et le fait que les otages libérés aient déclaré avoir été traités avec respect, et même de manière amicale, tend à confirmer qu’il ne s’agissait pas d’un « pogrom » contre la population israélienne.

          Les échanges de prisonniers de novembre 2023 illustrent la stratégie du Hamas, au cœur de laquelle se trouvaient des prisonniers militaires et non des civils. C’est pourquoi les Palestiniens ont d’abord libéré les femmes et les enfants, et ont gardé les militaires (surtout les hauts gradés) pour plus tard.

          Objectifs tactiques

          L’attaque du Hamas visait 25 objectifs militaires situés dans l’« enveloppe de Gaza ». Les trois principaux objectifs tactiques de l’opération étaient les suivants

          • la base navale de Zikim, au nord de la bande de Gaza, attaquée par les commandos de marine du Hamas, lesquels ont résisté aux contre-attaques israéliennes pendant plusieurs jours
          • le poste de contrôle d’Erez, au nord de la bande de Gaza, qui gère une partie des installations de surveillance de la clôture. Le poste de commandement de la division de Gaza sur le site de Re’im, où se dérouleront les combats les plus violents le 7 octobre, et le centre de renseignement d’Urim, à quelque 17 km de la bande de Gaza, afin d’endommager les installations de surveillance israéliennes.
          • Un document découvert près du kibboutz Mefalsim, à 2 km de la bande de Gaza, contenant des données sur le nombre de soldats et de forces de sécurité, montre que l’opération a été minutieusement préparée et dirigée contre des installations militaires.

        • La Bête du Gévaudan 20 mai 16:22

          @mursili

          l’histoire de la région ne commence pas non-plus avec la colonisation génocidaire arabo-musulmane... 


        • SEPH SEPH 20 mai 18:34

          @La Bête du Gévaudan
          Votre haine est remarquable, le racisme arabo-musulman

          vous a envahit ?


        • SEPH SEPH 18 mai 20:32

          A quand un tribunal Russell (*) sur la Palestine ?

          Le génocide du peuple palestinien révolte la jeunesse et écœure la majorité des États du monde. Après plus de 7 mois de feu militaire sur Gaza - au bilan effroyable de plus de 35.000 tués dont 15.000 enfants -, les images de l’État sioniste et de son parrain US sont largement dégradées. Idem pour les « valeurs occidentales » à géométrie variable selon que les morts soient ukrainiens, congolais ou palestiniens. L’attaque de Rafah aggrave encore une situation apocalyptique et alimentera, à coup sûr, le dossier d’accusation contre Israël devant le futur «  Tribunal international sur la Palestine ».

          (*) Le Tribunal Russell, également connu sous le nom de Tribunal international des crimes de guerre et Tribunal Russell-Sartre, était un tribunal d’opinion fondé, en 1966, par Bertrand Russell et Jean-Paul Sartre pour dénoncer la politique des États-Unis dans le contexte de la guerre du Viêt Nam


          • La Bête du Gévaudan 20 mai 16:21

            @SEPH

            Sartre... ah ah ah ! ... le vieux maoïste génocidaire, rescapé de la collaboration vichyste, et recasé chez les tiersmondo-racistes... c’est ça votre référence ? 

            Bientôt vous allez vous prévaloir de Céline et Rosenberg ? 


          • SEPH SEPH 20 mai 18:38

            @La Bête du Gévaudan
            Vos réactions sont affligeantes
            Vos insultes ou vos sous-entendus ne sont pas de mise sur ce site.


          • SEPH SEPH 18 mai 23:11

             Tsahal vient de trouver un otage mort sous les bombardements israéliens.


            On est en droit de conclure que Netanyahu privilégie la mort des captifs lors des bombardements plutôt que d’entamer des négociations en vue d’un échange.


            Les familles des captifs israéliens qui estiment que la seule voie pour la libération des captifs réside dans la dissolution du cabinet actuel en pouvoir ne cessent d’organiser des manifestations pour demander la reprise des négociations en vue d’un échange, mais en vain, puisque Netanyahu préfère que les captifs soient tués lors des bombardements ; puisque cela ne serait pas dans son intérêt politique et personnel.


            • Léon 19 mai 07:46

              Merci pour ce résumé de 76 années d’histoire qui résume les faits et donne à voir la nature du sionisme, de ceux qui le soutiennent en se revendiquant de son idéologie mortifère. De Biden à Macron. De Bardella à Glucksmann


              • SEPH SEPH 19 mai 11:16

                @Léon
                Merci, vous avez entièrement raison.


              • La Bête du Gévaudan 20 mai 16:26

                @Léon

                on attend les 1400 ans d’histoire qui donneront à voir la nature l’arabo-islamisme et ses ravages sur les peuples de la région...


              • SEPH SEPH 19 mai 11:36

                Le Times of Israel rapporte que des membres des forces de sécurité israéliennes informeraient les militants de l’emplacement des camions d’aide en route pour Gaza, leur permettant de mieux les cibler.

                Des militants israéliens cherchant à affamer les habitants de Gaza ont brûlé un deuxième camion de ce type en deux nuits, tout en attaquant des soldats israéliens.

                Dans le deuxième incident de ce type en deux jours, des dizaines de colons israéliens ont attaqué et brûlé un camion en Cisjordanie occupée et ont agressé son chauffeur israélien, croyant à tort que le camion livrait de l’aide humanitaire à Gaza, a rapporté le Times of Israel le 17 mai.

                Lorsque les soldats israéliens sont intervenus, les colons les ont également attaqués, blessant légèrement trois d’entre eux, dont deux officiers.

                Les colons israéliens tentent de bloquer l’aide humanitaire acheminée par voie terrestre depuis la Jordanie vers Gaza, où de nombreux Palestiniens meurent de faim en raison du blocus israélien.


                • Boaz Boaz 20 mai 07:54

                  Le ‘boucher de Téhéran’, premier et principal sponsor du terrorisme islamiste dans le monde, est mort : confirmation par le régime iranien.


                  • SEPH SEPH 20 mai 12:08

                    @Boaz
                    la mort accidentelle du Président Ebrahim Raïssi, de son ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, du gouverneur de la province d’Azerbaïdjan de l’Est, Malek Rahmati, de l’imam de la prière de vendredi de Tabriz, Mohammad-Ali Al-e Hashem et d’autres membres de la délégation présidentielle vous fait jouir.

                    Désolé, mais la mort d’une personne est toujours un drame.

                    Vous dites que le du Président Ebrahim Raïssi

                    c’est la mort d’un boucher, il n’a pas de sang sur les mains contrairement à votre ami Netanyahu qui a tué à Gaza : 

                    37 534 personnes assassinées ou disparues -

                    13 430 enfants assassinés - 8 900 femmes tuées -

                    364 membres du personnel médical tués

                    132 journalistes assassinés -





                  • La Bête du Gévaudan 20 mai 16:16

                    @Boaz

                    le régime islamiste iranien responsable des attentats contre les soldats français au Liban, coupable de dizaines de meurtres de Français... et les tiermondistes qui soutiennent ce régime... 

                    à un moment donné, la « géopolitique » les conduit simplement à se faire les ennemis de la France et des Français... 


                  • titi titi 20 mai 16:21

                    @SEPH

                    "Désolé, mais la mort d’une personne est toujours un drame.

                    « 

                    Concernant le »boucher de téhéran", je dis joker.


                  • Eric F Eric F 20 mai 16:39

                    @Boaz
                    le terrorisme islamique le plus meurtrier est salafiste et non chiite, l’Iran en a été victime récemment, comme chez nous le Bataclan, ou le Crocus concert de Moscou


                  • SEPH SEPH 20 mai 20:05

                    @titi
                    Et pour l’assassin en hyper-série de Tel-Aviv vous dites quoi ? sans doute bravo !!!!! 


                  • titi titi 20 mai 14:15

                    @L’auteur

                    A peu près à la même époque, les Tatars étaient déportés de Crimée. Les Allemands étaient déportés de Prusse. Les Polonais étaient déportés de Bielorussie.

                    Qui s’en soucie ? Alors la Nakba...


                    • La Bête du Gévaudan 20 mai 16:10

                      et qui se souvient de l’abominable invasion, colonisation et génocide commis par les Arabes contre les populations autochtones gréco-byzantines ? Les Arabes en Arabie ! Les Turcs au Turkestan ! N’ont-ils pas déjà fait assez de mal comme cela ? Et leurs amis socialo-communistes aux mains couvertes de sang ?

                      L’indignation à géométrie variable des islamolâtres et autre tiermondistes ne trompe plus qu’eux-mêmes...


                      • Phil 20 mai 16:27

                        @La Bête du Gévaudan
                        Donc pour vous si on ne soutient pas l’abominable massacre qu’offre à nos yeux actuellement, les actions des israéliens, on est un islamiste ou un complice de cette idéologie. Excusez du peu, c’est un peu léger comme argumentation.
                        Comme quoi le fanatisme qu’il soit d’un côté ou de l’autre, utilise les mêmes ficelles pour démontrer qu’il à raison d’agir de la manière dont il le fait.
                        Amalgames, amalgames, il en restera bien quelque chose.
                        Pour information le monde ne se limite pas aux interprétations des sionistes ou des islamistes, il y a les Autres qui voient bien ou se situent les intérêts en jeux.


                      • La Bête du Gévaudan 20 mai 17:23

                        @Phil

                        exigez donc l’évacuation des civils par la frontière égyptienne, afin que les combats se déroulent entre militaires... les gens qui s’opposent à l’évacuation des civils par la frontière égyptienne soutiennent en vérité leur utilisation comme bouclier humain par le Hamas... 


                      • SEPH SEPH 20 mai 20:13

                        @La Bête du Gévaudan
                        Ben voyons, une fois que les Gazaouis auront quitté Gaza et les Palestiniens toute la Palestine pour aller survivre sous des tentes dans le désert. La Palestine n’existera plus, et la colonisation par le massacre sera terminée


                      • Eric F Eric F 20 mai 16:34

                        ’’Nakba’’ est la traduction directe en arabe de l’hébreu ’’shoah’’, il y a concurrence victimaire du drame fondateur. Nos livres d’enseignement d’histoire utilisent désormais ces termes, il faudrait plutôt s’en tenir à une formulation explicite tel que ’’génocide des Juifs’’, ’’dépossession et expulsion des Palestiniens arabes’’, etc.

                        L’actuelle campagne militaire destructrice et meurtrière israélienne sur Gaza est d’une intensité qui dépasse 1948, l’histoire parlera-t-elle de dévastation, massacre, voire génocide ou épuration ethnique... ?


                        • chantecler chantecler 20 mai 16:57

                          @Eric F
                          Non ,
                          Les mots ont un sens et une histoire .
                          Nakba me convient très bien .
                          (Shoah aussi )
                          D’autant que ce n’est pas terminé ....
                          On n’efface pas l’histoire en modifiant les mots .

                          Cdt.

                          PS : j’ajoute une petite digression ....
                          Je viens de découvrir un magnifique écrivain dont l’oeuvre tourne autour des persécutions (de protestants après la révocation de l’édit de Nantes sous Louis XIV) et les Cévennes ...

                          =André Chamson

                          Je vous laisse le découvrir ....


                          Ex :

                          https://www.momox-shop.fr/andre-chamson-la-superbe-taschenbuch-M02951041136.html
                          (Ici « la superbe » est une des très coûteuses galères de Louis XIV où atterrissaient pour « le meilleur » les protestants proscrits et salement persécutés (ou camisards) qui n’abdiquaient pas leur foi ...)
                          Galère ,tortures , bûchers tout les attendait...
                          Ce livre (par ex) est magnifique .
                          ...


                        • Eric F Eric F 20 mai 17:36

                          @chantecler
                          L’idée n’est pas d’effacer l’histoire, mais au contraire d’utiliser autant que possible des termes auto-signifiants en français -et par ailleurs non porteur d’instrumentalisation polémique, vous constatez comment deux communautés se les renvoient à la figure-.

                          PS : merci pour l’évocation du livre, hélas les persécutions de l’homme par le détenteur de force et de pouvoir datent du début de l’humanité, n’ont cessé de se perpétrer, et les moyens modernes en ont décuplé l’ampleur.


                        • chantecler chantecler 20 mai 18:48

                          @Eric F
                          Sans doute mais ça ne change rien .
                          Remplace Shoah par « solution finale » plus germanique : et alors ?
                          Enfin , pas envie de chipoter là dessus !
                          Ceux qui me défrisent ce sont les négationnistes .... !
                          Cdt.


                        • SEPH SEPH 20 mai 20:21

                          Le procureur de la CPI a l’intention d’exiger la délivrance de mandats d’arrêt contre Netanyahu et Galant pour crimes de guerre

                          La Cour pénale internationale cherchera à émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre israélien de la Défense Yoav Galant. Cela a été annoncé par le procureur en chef de la CPI, Karim Khan.


                          - Khan a dit

                           : « Aujourd’hui, je demande des mandats d’arrêt... en lien avec la situation dans l’État de Palestine ».


                          En outre, le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinwar, le commandant de la branche militaire des Brigades Al-Qassam, Mohammed Ad-Deif, et le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, pourraient être tenus pénalement responsables.


                          • SEPH SEPH 21 mai 21:54

                            Il n’y a pas de comparaison possible : Les crimes d’Israël sont bien pires que ceux du Hamas par Jonathan Cook


                            En effet, il n’y a pas de comparaison possible

                            "Benjamin Netanyahu a raison de qualifier d’ “absurde et fausse” l’idée selon laquelle les atrocités commises par les deux camps seraient équivalentes. Voici pourquoi :

                            Il y a une chose sur laquelle nous devrions tous être d’accord avec Benjamin Netanyahou : Toute comparaison entre les crimes de guerre d’Israël et ceux du Hamas est, comme l’a dit le Premier ministre israélien, “absurde et fausse” et constitue une “distorsion de la réalité”.

                            Voici pourquoi :

                            * Les crimes de guerre israéliens durent depuis plus de sept décennies, bien avant la création du Hamas.

                            * Israël maintient les Palestiniens de Gaza dans un camp de concentration depuis 17 ans, les privant de toute connexion avec le monde extérieur et des éléments essentiels à la vie. Le Hamas a réussi à assiéger une petite partie d’Israël pendant une journée, le 7 octobre.

                            * Pour chaque Israélien tué par le Hamas le 7 octobre, Israël a massacré au moins 35 fois plus de Palestiniens. Des ratios similaires, grossièrement faussés en faveur d’Israël, existent depuis des décennies.

                            * Israël a tué plus de 15 000 enfants palestiniens depuis octobre, et des dizaines de milliers d’autres enfants palestiniens sont portés disparus sous les décombres, mutilés ou orphelins. Début avril, Israël avait tué 114 autres enfants en Cisjordanie et en avait blessé 725 autres. Le 7 octobre, le Hamas a tué 33 enfants israéliens.

                            * Israël a détruit l’ensemble du secteur de la santé à Gaza. Il a bombardé ses hôpitaux et tué, battu et enlevé plusieurs centaines de membres du personnel médical. Le Hamas n’a pas attaqué un seul hôpital israélien.

                            * Israël a tué plus de 100 journalistes à Gaza et plus de 250 travailleurs humanitaires. Il a également enlevé 40 autres journalistes. La plupart d’entre eux auraient été emmenés dans un centre de détention secret où la torture est monnaie courante. Le Hamas aurait tué un journaliste israélien le 7 octobre et aucun travailleur humanitaire connu.

                            * Israël affame activement la population de Gaza en la privant de nourriture, d’eau et d’aide. C’est un pouvoir – génocidaire – dont le Hamas ne pouvait que rêver.

                            * Depuis plus de 76 ans, Israël déloge par la force les Palestiniens de leurs terres pour construire à leur place des colonies juives illégales. Le Hamas n’a pas été en mesure de procéder au nettoyage ethnique d’un seul Israélien, ni de construire une seule colonie palestinienne sur le territoire israélien.

                            * Quelque 750 000 Palestiniens auraient été pris en otage et emprisonnés par Israël depuis 1967 – un rite de passage malvenu pour les hommes et les garçons palestiniens, où la torture est monnaie courante et où les procès militaires garantissent un taux de condamnation proche de 100 %. Jusqu’au 7 octobre, le Hamas n’avait réussi à prendre en otage qu’une poignée de soldats israéliens dont le travail consiste à opprimer les Palestiniens.

                            * Et, alors que le Hamas est désigné comme une organisation terroriste par les États occidentaux, ces mêmes États occidentaux louent Israël, le financent et l’arment, et lui fournissent une couverture diplomatique, alors même que la Cour mondiale statue qu’un cas plausible a été établi qu’il commet un génocide dans la bande de Gaza."

                            Oui, M. Netanyahu a raison. Il n’y a aucune comparaison possible.

                            Jonathan Cook, 20 mai 2024

                            Source :https://jonathancook.substack.com/p/indeed-there-is-no-comparison-israels, 20 mai 2024 

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