La transparence… C’est ce que promettait le candidat François Hollande…
La nouvelle qui est tombée mardi,"un rapport d’expertise sur l’hippodrome de Compiègne réalisé à la demande du ministre délégué au budget, Jérôme Cahuzac, blanchit l’ex-ministre Eric Woerth », a suscité de vives réactions.
Le ministre du budget, a en effet communiqué, le 23 juillet, le rapport de Philippe Terneyre, professeur de droit.
« J’ai souhaité disposer d’un éclairage indépendant sur le cadre juridique de la cession intervenue en 2010 » se justifie-t-il…
Le rapport de Philippe Terneyre, d'une façon très générale semble disculper Eric Woerth sur 22 petites pages et on lit entre autre que : "la vente a été réalisée à un prix ne constituant ni une libéralité en faveur de l’acheteur, ni une mauvaise affaire pour l’Etat."
Alors que le rapport sénatorial sur 65 pages dit l'inverse et que celui datant de janvier 2012 remis à la commission d'instruction de la Cour de justice de la République (CJR) sur 152 pages apporte la preuve contraire, estimant au bas mot à 8,3 millions euros -après abattement- (contre les 2,5 millions euros bradés au sénateur maire UMP Philippe Marini) l'ensemble de ce qui était la propriété de l'Etat et dont le ministère de l'agriculture et l'ONF s'y étaient formellement opposés au motif que les forêts domaniales ne pouvaient être vendues par l'Etat.
Quelle crédibilité peut-on accorder aux avis de ce professeur de droit public de l’université de Pau qui ne détenait, au demeurant, aucun des deux rapports officiels cités ?
Comment peut-il affirmer que cette vente ne constitue pas une libéralité ni que cela soit une mauvaise affaire pour l'Etat, c'est-à-dire nous, les contribuables, quand les experts estiment le prix multiplié par 3,5 fois plus élevé ?
A lire la presse, Eric Woerth serait donc « blanchi », ce qui est loin d’être le cas.
Malheureusement de tels effets d'annonces publiques formatent les opinions du plus grand nombre... Mais ne serait-ce pas le but recherché ?
De façon plus générale, le P.S. va- t-il donc s'employer à blanchir toutes les éventuelles turpitudes, passe-droits, manipulations, mensonges et autres malversations orchestrées sous le précédent quinquennat ?
J’écrivais justement dans mon précédent billet (curieuse prémonition) à propos de la commission Jospin devant se prononcer sur les conséquences d’une suppression de la Cour de Justice de la République, expressément promise par F.Hollande, Cour qui juge les crimes et délits commis par les ministres dans l’exercice de leurs fonctions :
« A l’heure actuelle, l’affaire Eric Woerth qui n’a toujours pas été mis en examen malgré un rapport sévère sur l’hippodrome de Compiègne et celle de Christine Lagarde qui n’a toujours pas été convoquée par la C.J.R. malgré deux rapports accablants (ceux du procureur général Nadal et de la commission des requêtes) sur l’arbitrage en faveur de Bernard Tapie semblent faire du sur place ».
Tout en ajoutant de façon générale qu’un haut magistrat connaissant bien le fonctionnement de la Haute Cour de Justice confiait il y a peu « gauche et droite confondues, les politiques répugnent à se juger et encore plus à se condamner ».
Ajoutons que, sur le plan judiciaire, la vente de l'hippodrome fait l'objet de deux enquêtes parallèles.
La Cour de justice de la République (CJR) a ouvert une enquête pour "prise illégale d'intérêt" visant l'ancien ministre, entendu comme témoin assisté.
En outre, deux juges du pôle financier du tribunal de grande instance (TGI) de Paris instruisent le volet non ministériel de l'affaire.
Alors ? La république transparente ? On y est ?
Moyenne des avis sur cet article :
4.33/5
(24 votes)
Le 20 août 2012, Zinfos974s’inquiète : « Le coût de la
rentrée augmente encore pour les étudiants ». Europe 1 emploie
le titre« La chère rentrée
des étudiants ». La France manquerait-elle donc à ce point de
ressources ? D’aprèsLe Figaro, « L’alimentation et le loyer plombent le budget étudiant ». Mais s’il est vrai
que la situation économique résultant de plus de vingt-cinq ans de
privatisations et de délocalisations ne cesse de s’aggraver, les
dysfonctionnements internes au monde scientifique sont-ils à leur
tour étrangers aux difficultés croissantes que rencontrent la
recherche et les universités ? A quand un bilan autocritique, alors
que sur le plan international les médias s’inquiètent de plus en
plus ouvertement des rétractations d’articles dans les revues dites
« avec comité de lecture », des annonces erronées de prétendus
résultats à façade sensationnaliste, des conflits d’intérêts, du
rôle de lobbying, des attributions tendancieuses de la paternité des
idées scientifiques originales... ? Malgré ces cris d’alerte, les
secteurs les plus influents du monde scientifique continuent à
fonctionner sur la base de l’auto-approbation et d’une sorte
d’autodéfense systématique devant toute critique extérieure. Raison
de plus pour ne pas oublier l’affaire de l’Association pour la
Recherche sur le Cancer (ARC), qui a dévoilé de vastes détournements
de fonds dont la destination réelle reste à ce jour largement
inconnue. Pourtant, une année avant que l’affaire de l’ARC n’éclate
au grand jour dans toute sa gravité, on a vu des centaines de
scientifiques influents du Centre National de la Recherche
Scientifique (CNRS), de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), et d’autres établissements français soutenir publiquement l’alors
président de l’ARC Jacques Crozemarie qui a finalement été condamné
à quatre ans d’emprisonnement, comme le rappelle notre article « Affaire de l’ARC - L’appel des
777 scientifiques ». Rien de moins que 777 chercheurs
de l’INSERM, du CNRS, des universités... connus et proches de
pouvoirs de décision divers ont lancé un appel que Jacques
Crozemarie a diffusé à 18 millions de Français d’après le livre Le gang du cancer de Jean Montaldo. Quelle a pu être la
motivation profonde de ce malheureux « appel des 777 », et que
penser du fonctionnement collectif du monde scientifique dans cette
affaire ? Et peut-on raisonnablement oublier un dossier où la
véritable destination de la plupart des fonds détournés ne semble
toujours pas être connue, et dont apparemment une analyse
approfondie reste à faire plus de dix ans après la condamnation
pénale définitive de Jacques Crozemarie et d’autres protagonistes
des activités délictuelles constatées ?
Le 19 août 2012, JOL Pressécrit dans une rubrique intitulée REUSSIR
SA VIE : « Exit le talent, c’est l’assurance qui fait
la différence », faisant état d’une étude chercheurs de la
Haas School of Business de l’Université de Californie, à Berkeley.
Doit-on s’étonner de la décadence des pays dits occidentaux ? Et
quelles sont les véritables sources de l’assurance, si ce n’est
les origines familiales, les « relations », le lobbying, le
sentiment d’appartenance à un « groupe »... ? Le 19 août
également, Le Républicain Lorrain emploie le titre« Le savant universel » pour
évoquer la mémoire du mathématicien et physicien français Henri
Poincaré. Deux points essentiels sont pourtant oubliés : le rôle
d’Henri Poincaré dans la défense du capitaine Alfred Dreyfus, et
sa paternité de la théorie de la relativité restreinte. Sur cette
deuxième question, ne peut-on penser à un « effet de groupe » lié
à l’attitude des physiciens nucléaires français de l’époque alors
que Poincaré avait désavoué un modèle de l’électron du à Paul
Langevin ? Henri Poincaré était de surcroît le cousin germain d’un
politique connu (Raymond Poincaré) et semble s’être heurté à des
réactions « de groupe » pour cette raison. Et que penser du rôle
des « effets de groupe » dans la triste affaire qui a secoué dans
les années 1990 l’Association pour la Recherche sur le Cancer (ARC) devenue
fondation en mars 2012 ? Une crise au cours de laquelle on a vu
rien de moins que 777 scientifiques influents du Centre National
de la Recherche Scientifique (CNRS), de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), des
universités et d’autres appartenances voler publiquement au
secours du président de l’ARC de l’époque, Jacques Crozemarie.
Lequel fut plus tard condamné à quatre ans de prison pour «
abus de confiance, complicité et recel d’abus de biens sociaux,
complicité et usage de faux, fausses déclarations en vue de
l’obtention d’allocations de chômage indues ». Pourquoi
tant de collègues du CNRS, de l’INSERM et d’autres établissements
français se sont-ils laissés entraîner début 1995 dans l’opération
foireuse qu’a été l’incroyable « appel des 777 » fustigé plus tard
par l’ouvrage de Jean Montaldo Le gang du cancer (Albin
Michel, 1996) ? De toute évidence, des considérations à caractère
corporatif ont primé sur l’objectivité et la sérénité qu’exigeait
une telle situation.
Le 21 août 2012, Le Figaroécrit« L’Unef demande des comptes à
François Hollande », à propos des frais accrus qui
attendent les étudiants à la rentrée dans un contexte de pénurie
économique croissante. De son côté, l’Humanité diffuse
une analyse intitulée« Ce mardi dans l’Humanité, le
scandale des « prépas » payantes ». La prétendue « crise »
qui frappe le plus grand nombre est en réalité une machine à
renforcer les inégalités et l’appauvrissement de la majorité de la
population au bénéfice des plus riches et privilégiés. Mais
s’agissant de l’enseignement supérieur et de la recherche, quelle
est la part de responsabilité des coupoles scientifiques
elles-mêmes, à commencer par les secteurs les plus influents ? Le
parcours de l’affaire de l’Association pour la Recherche sur le
Cancer (ARC) entrepris dans nos articles « Affaire de l’ARC - L’appel des 777
scientifiques » et « Affaire de l’ARC : pourquoi s’en souvenir (I)
» aboutit d’emblée à des constats peu rassurants. A
fortiori, dans le contexte actuel où la presse
internationale s’inquiète des dysfonctionnements croissants du
monde scientifique, les ravages du lobbying et des conflits
d’intérêts se manifestant dans de nombreux domaines et jusqu’à la
crédibilité des résultats scientifiques les plus médiatisés. Que
penser, dans ce contexte, du constat diffusé par VousNousIls
le 21 août avec le titre« Un étudiant français à Berkeley
compare les universités américaines et françaises » ? En
réalité, les Etats-Unis sont en avance par rapport à la France en
matière d’études chères et d’abandon social. Mais le sens de
l’évolution semble bien être le même dans les deux pays. Que
penser, par rapport à cette dégringolade, des détournements de
fonds intervenus dans l’affaire de l’ARC et dont la destination
semble rester pour l’essentiel inconnue ? Et si l’appel des 777
scientifiques soutenant Jacques Crozemarie contre le contenu du
rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) a de
quoi choquer, le SOS de 1000 chercheurs lancé alors que la Cour
des Comptes avait déjà rendu ses constatations provisoires paraît
tout simplement incompréhensible. Pour quelle raison des
scientifiques confirmés du Centre National de la Recherche
Scientifique (CNRS), de l’Institut
National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), des
universités et d’autres établissements ont-ils accepté de
participer à une telle mascarade ?
Le 25 août 2012, TopMédiasécrit« Jean-Luc Delarue est mort d’un cancer à 48 ans ».
Delarue souffrait d’un cancer de l’estomac et du péritoine.
Malheureusement, Jean-Luc Delarue n’est pas la seule victime du cancer,
loin de là. Autour de cent cinquante mille personnes meurent de cancer
tous les ans en France. Soit, 2.3 pour mille de la population. Le cancer
est donc à ce jour la première source de mortalité dans le pays. Or les
statistiques ne semblent pas indiquer une véritable amélioration
progressive de cette situation, malgré les annonces médiatisées de
possibles découvertes et de nouvelles thérapies. Quels sont les
résultats concrets de la recherche sur le cancer, alors qu’il s’agit
d’un sujet crucial pour la vie de la grande majorité de la population ?
Le 25 août également, Boursoramaannonce« La zone euro va tout droit vers la récession au troisième trimestre ».
Que deviendra la santé des citoyens, en dehors de quelques
super-riches ? Raison de plus pour ne pas oublier les détournements à
vaste échelle de l’argent destiné à la recherche sur le cancer,
découverts au cours de l’instruction de l’affaire de l’ARC (Association
pour la Recherche sur le cancer) il y a une quinzaine d’années et
rappelés récemment sur ce blog dans notre article « Affaire de l’ARC : pourquoi s’en souvenir (I) ». Ou encore, sur le blog La Science du XXI Siècle, dans nos articles « Affaire de l’ARC - L’appel des 777 scientifiques » et « Affaire de l’ARC - Le SOS de 1000 chercheurs ».
Comment une telle dérive comptable a-t-elle pu échapper aux coupoles
scientifiques représentées au Conseil d’administration de l’ARC ? Et
comment plus de mille chercheurs ont-ils pu en arriver à soutenir
publiquement l’alors président de l’ARC, d’abord début 1995 contre un
rapport de l’Inspection Générale des Finances, ensuite en septembre de
la même année alors que la Cour des Comptes venait de rendre ses
constatations provisoires ? A quand un examen critique transparent de ce
mode de comportement collectif et institutionnel ?
@Démosthène :« l’hippodrome qui cache le financement/conflit d’intérêt/scandale/déni de démocratie... Le pire, va rester que bien répété par la médiacratie, nous allons pouvoir le voir revenir sur la scène publique »
Effectivement, le plus grave étant que la plupart de ces médias, se proclamant « contre-pouvoir démocratique », se positionnent en fait comme gardiens de l’ordre social comme le dénonçait déjà Nizan en 1932 dans son bouquin « Les chiens de garde » et censurent tout avis contraire au leur. Une caste de journalistes et de prétendus experts « font » l’opinion. La presse anglo-saxonne se montre à cet égard beaucoup plus libre et peut constituer ce qu’on appelle le 4è pouvoir. On en est très loin en France (presse classée au 44è rang mondial en 2010 selon Reporters sans frontières alors qu’elle occupait la 11è place en 2002). Ce n’est pas demain qu’on verra dans ce pays 2 journalistes fairet vaciller un président (Watergate).
On m’aurait demandé un rapport sur l’opération, j’aurais répondu par exemple « Les prix pratiqués ailleurs pour ce genre de bien s’établissent à .... » Je ne me serais pas permis de d’indiquer mon avis comme si j’étais un juge.
En considérant l’ensemble des faits, ce rapport apparaît n’être qu’un vaste enfumage. Quant à Jérôme Cahuzac, on est en droit de se demander quelle mouche l’a piqué pour prendre une initiative aussi saugrenue (et d’ailleurs est-ce réellement une initiative de sa part ?) Et lorqu’il se justifie en disant « J’ai souhaité disposer d’un éclairage indépendant sur le cadre juridique de la cession », se rend-il compte qu’il met en doute l’indépendance (et l’intégrité) de la C.J.R. et des deux juges du TGI de Paris ?
Une république transparente c’est comme un mafieux honnête, un bel exemple d’oxymore.
Les républiques sont depuis un certain temps les vitrines légales de communication sans pouvoirs de la mafia financiaro-économique souterraine, la transparence est donc une utopie !
@ROBIN : « Les républiques sont depuis un certain temps les vitrines légales de communication sans pouvoirs de la mafia financiaro-économique souterraine »
Tout dépend de quelles républiques vous parlez. Il est des républiques bananières comme d’autres plus vertueuses. La France se classe à la 25è place mondiale au niveau corruption selon un rapport 2010 de « transparency international »
à travers le cas hippodrome-Woerth, on entrevoit ce que l’alternance PS-UMP (RPR) peut tolérer en largesse, tolérance et bonhomie en matière de justice
une phrase symptomatique que vous citez :
« gauche et droite confondues, les politiques répugnent à se juger et encore plus à se condamner »
république transparente ? le relai qu’est cet article participe à cette transparence nécessaire
FdG (pour ne pas écrire PS) : à l’époque de l’apparition de wikileaks, l’expression « dictature de la transparence » était dans la bouche du système médiatique....« démocratie de l’opacité » !
@René : « à travers le cas hippodrome-Woerth, on entrevoit ce que l’alternance PS-UMP (RPR) peut tolérer en largesse, tolérance et bonhomie en matière de justice
Effectivement, vous avez tout dit. Il y a encore peu, lorsque je lisais dans certains commentaires »UMPS« , j’étais quelque peu choqué. Quel naïf ai-je,malgré mon âge, été ! Il semble qu’il y ait un problème sur l’étiquetage »Partie Socialiste« . Il semble qu’il y ait tromperie : le mot »socialiste" devrait être gommé, sous peine d’hypocrisie devant le peuple français. Question candide : se tiendraient-ils tous par la barbichette ?
@ Guy Belloy Excellent article, j’ai pensé comme vous dès qu’on a parlé de cette « expertise » qui semble toute de connivence. Pour ce qui est de votre question : « se tiendraient-ils tous par la barbichette ? », je crois plutôt qu’ils tiennent tous ensemble la même cuillère et que si il y en a un qui bouge, il vont tous en perdre le contenu... et comme la soupe est trop bonne et qu’en plus ils ne savent rien faire d’autre que de la politique...
@René :« je récuse le terme UMPS, ne serait-ce que parce que le fn en a la paternité »
Pour tout vous dire, peu m’importe que ce parti en ait la paternité ! Il faut savoir raison garder et lucidité assumer. Je ne me reconnais en aucun parti mais, paradoxalement, j’ai l’intime conviction qu’une majorité de français se reconnaitrait dans mes valeurs (qui semblent aussi les vôtres).
Tous ces politiques traitres qui bradent, moyennant dessous de table ou renvoi d’ascenseur, des pans entiers du patrimoine de l’Etat, donc du Peuple, depuis des décennies mériteraient amplement de passer sous le Rasoir National (ou de casser des cailloux boulet au pied pendant trente ans si l’on est indulgent...). Car quoi de plus immoral que de trahir de la sorte son pays et ce peuple qu’on dit représenter en les dépouillants ?
« Car quoi de plus immoral que de trahir de la sorte son pays et ce peuple qu’on dit représenter en les dépouillants »
Effectivement tout est dit. Sans aller jusqu’au fil du rasoir, ces salauds qui trahissent le pays donc le peuple devraient goûter à l’emprisonnement comme la loi le prévoit. On n’en sortira que par une nouvelle constitution :
Le principe : il ne faut accorder de blanc-seing à qui que ce soit. La Constitution doit être le garde-fou de toute dérive. Quelque soit l’empathie qu’on puisse ressentir envers tel ou tel personnage politique, il faut se démarquer de l’émotion envers le « rassembleur » pour analyser « froidement » (et là est toute la responsabilité) le « programme ». Et que cette constitution soit gravée dans le marbre ! Le peuple doit, en toutes circonstances, être maître de son destin.
Hollande fut a’ la Cour des COmptes, un des tous premier a transgresser l’ethique de cette noble institution en aidant ses copains politiques a eviter les consequences de leurs malversations. Affaire de l’ARC par exemple. Avant meme Joxe avec les restau du coeur. On le voit mal place pour etablir quelque transparence que ce soit. En revanche, si il avait la moindre possibilite de mettre en evidence des « bilans desastreux de la precedente gestion » il n’a pas l’air d’etre le genre a s’en priver. D’autant qu’au moment ou il va taxer les voitures abordables pour les pauvres, pour financer la subvention de vehicules electriques pour les riches a prurit ecologique ( 7000 euro, pret d’un an de RSA quand meme) il aurait bien besoin que les populations regardent ailleurs. On peut donc estimmer par defaut qu’il n’y a vraiment rien a voir dans cette histoire.
Nous ne pouvons guère compter sur nos élus pour obtenir la transparence. On l’a bien vu lors du vote de l’assemblée nationale contre la fourniture de pièces justificatives par les députés pour leurs frais de missions. On a même entendu GAINO sur RMC, s’offusquer de ces suspiscions, les déclarer anti démoratiques....d’après ce hautement probable tricheur, il faut faire confiance totale aux élus sans rien vérifier. Tiens donc, - nous sommes égaux non ? GAINO s’affirme ainsi contre les contrôles fiscaux, pourquoi vérifier que les commerçants remboursent vraiment au fisc la TVA facturée aux clients ? Pourquoi vérifier que les employeurs paient leurs cotisations sociales à la SECU ? Faisons leur la même confiance au moins autant méritée que celle que nous devrions faire à nos élus !
Seule l’action citoyenne les démange, seule elle peut faire avancer la transparence.
Voir en table des news :
"Elus votant pour leurs intérêts, omerta à lever, action en
justice"
Toutes ces suspicions me paraissent bien contestables.
Nous avons enfin au pouvoir en France, avec le Parti Socialiste, la plus morale des organisations politiques.
N’oublions pas que François Hollande, il n’y a pas si longtemps, dans sa campagne, se réclamait de François Mitterrand, qui fut un modèle de vertu civique, un des très rares Cincinnatus des temps modernes. Plongé dans un monde politique où les tentations sont nombreuses, où les compromis et les calculs stratégiques sont monnaie courante, il a toujours su agir en toute transparence, et rien n’est plus clair ni plus cohérent que l’itinéraire politique qui l’a conduit, dès le congrès d’Epinay à devenir le conducteur du Parti Socialiste.
J’ai une totale confiance dans le Parti socialiste.
Je fais confiance à François Hollande, notre Président bien-aimé.
Tiens ! Aujourd’hui, personne ne vous prend au mot ! serait-ce qu’on commence à vous connaître ? Il faudra changer d’humour alors si vous voulez nous feinter de nouveau !
« François Mitterrand, qui fut un modèle de vertu civique »
François Mitterand un modèle de vertu civique ? C’est de la provocation ? - l’homme qui fut décoré de la Francisque - l’homme qui déjeunait avec Bousquet, le chef de la police française qui rafla 13 000 juifs pour les parquer au Vel’dHiv’ avant qu’ils soient envoyés dans les camps d’extermination - l’homme des écoutes téléphoniques parfaitement illégales (Carole Bouquet et des centaines d’autres) - l’homme responsable de l’affaire des irlandais de Vincennes -l’homme responsable de la pose d’explosifs sur la coque du Rainbow Warrior dans le port d’Auckland qui entraîna la mort de F.Pereira - l’homme qui « lâcha » son premier ministre Bérégovoy, « suicidé » dans des circonstances encore douteuses pour certains - l’homme dont on ne saura jamais jusqu’où il est allé....
A ce sujet, mon article du 24 juillet « Hollande, la désillusion ? » n’a pas été retenu par la modération. Vous pouver le retrouver ici :