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Les commentaires de Jean-Paul Foscarvel



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 28 février 2023 21:50

    Par les temps obcurs qui nous entourent, cet article est comme une petite bougie qui montre que quelque chose est possible.

    Dans les périodes les plus obscures, l’humanité a été sauvée par ce genre de personne.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 20 février 2023 20:22

    Article très interressant.

    Au fond, il pose aussi la question de savoir ce qu’est penser.

    Est-ce que l’on pense par soi-même, par les influences que l’on a eues dans sa famille, son éducation, ses amis, et désormais par celles d’internet.

    Il est clair que le risque de l’abus des réseaux sociaux et de se trouver en lien permanent avec des gens qui pensent comme vous, et enferment dans une « micro-pensée unique ».

    Par exemple, ceux qui pensent que la terre est plate (j’en ai rencontré dans le réel !) vont se brancher sur des sites, ou des réseaux, qui disent la même chose, et finissent par ne plus être capables d’entendre une réfutation de quelque ordre que ce soit. Cela devient de l’« auto-pensée » : « puisque je pense ce que je pense, c’est que je dois penser ce que je pense, c’est donc que j’ai raison ». Ces individus sont imperméables au doute.

    Il faut avoir du caractère (et non l’inverse, car cette rigidité intellectuelle est un signe de faiblesse interne), pour penser ce que l’on pense tout en se donnant la liberté de se poser la question de l’erreur. « Et si je me trompais ? », ce qui signifie : « Et si l’autre avait raison ? ». L’autre n’est plus l’ennemi à abbattre, mais un être humain qui a sa raison et dont on ne partage pas les idées. Le débat est alors possible sur ces bases.

    Hélas, aujourd’hui, les médias en opposant le bien absolu au mal absolu ne permettent plus ce débat là, qui est pourtant la condition indispensable de la démocratie. Ils promeuvent un monde où l’on ne pense plus, mais on adhère à un courant principal, le seul que le système permet, ou sinon on est banni de tout débat, comme un paria.

    Nous vivons des temps sombres et inimaginables autrefois où notre liberté est directement menacée par les institutions de la communication.

    En ce sens, votre article est une résistance.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 10 février 2023 13:58

    Une fois de plus, il s’agit de détruire les classes moyennes, qui se laissent tondre sans rien dire, car elles ont confiance dans le système.

    Elles perdront tout, et c’est bien le but.

    Klaus Schwab n’a-t-il pas dit : « ils n’auront rien et seront heureux ».

    Il leur suffira en plus de rendre les drogues licites, et le tour sera joué.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 10 février 2023 11:23

    Une petite correction (erratum) :

    au lieu de

    Plus ils sont agressifs, plus ils deviennent problématiques et plus nombre de pays cherchent à se défaire du système-dollar, entraînant, non pas un ralliement par la contraire, mais un éloignement par l’anticipation des risques.

    lire

    ... non pas un ralliement par la contrainte...



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 10 février 2023 09:01

    @sophie
    On voit Hollande comme il est, minable et Merkel qui semble douter.
    Par contre Porochenko, au milieu, est sûr de lui, c’est qui, de son geste, donne le sens, tout en regardant ailleurs.
    C’est lui qui dirige, dans le même temps où il montre sa duplicité !



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 9 février 2023 23:17

    @chapoutier
    LibreOffice avec grammalecte :
    C’est top.
    Cela ne corrige néanmoins pas des distractions genre « le signe » remplacé par « le singe » : cela m’arrive parfois !
    Par exemple (au hasard) :
    Macron a bien compris les signes évocateurs
    Macron a bien compris les singes invocateurs
    Sauf que Macron n’a rien compris du tout !



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 9 février 2023 23:02

    L’UE est redevenue nazie, avec à sa tête la Hyène et Scholtz qui veulent voir les chars allemands déflier à Moscou !

    Et Macron, le petit français qui s’exécute et nous exécute.

    Jusqu’où iront-ils dans le chaos : donner l’arme nucléaire à Zélinski pour faire disparaître toute vie sur terre ?

    L’UE promettait paix, prospérité et démocratie, et nous obtenons la guerre, la misère, et le totalitarisme.

    Il est temps de dire « non » !



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 6 février 2023 20:44

    Ce n’est pas Dieu qui a créé l’homme, c’est l’homme qui s’inventé des dieux, puis un Dieu unique, puis son pendant, le Diable.

    À partir du moment où l’homme a eu conscience de la mort, de sa propre mort et celle de ses congénères, le sentiment de finitude l’a poussé à compenser celui-ci par un espoir transcendental.

    Ces dieux, ce Dieu, ont eu des concéquences à la fois heureuses et malheureuses, provoquant la construction des cathédrales et l’inquisition, le désir de paix universelle et les croisades sans fin, la plus haute spiritualité et la haine d’autrui.

    On peut aussi baser la foi non sur la transcendance, mais sur l’immanence, comme la foi en le devenir de l’humanité, quoiqu’il puisse apparaître en ce moment. L’être humain a déjà vécu des périodes sinistres dont il s’est sorti, et les totalitaismes finissent toujours par s’effondrer, celui que nous vivons (le totalitarisme turbo-capitaliste) ne fera pas exception.

    À plus long terme, on peut considérer que l’humanité a une mission, celle de pouvoir sauver la planète d’un astéroïde dévastateur, en sachant utiliser son intelligence et les énergies dont elle dispose. Bien entendu, il faudra que cette intelligence ne se retourne pas avant contre elle-même ou la planète. Aucun Dieu, aucun Diable, ne nous évitera l’auto-destruction ou nous donnera l’énergie des détourner les astéroïde, nous avons nous-mêmes cette possibilité, ou pas.

    La survenue d’un animal inadapté à la nature et doté d’un cerveau trop puissant pour se supporter lui-même aura peut-être alors du sens.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 18 janvier 2023 20:16

    Dans ma culture cinématographique, résistent des films dont le souvenir est encore vivant.

    Chef d’œuvre :

    -Citizen Kane (Orson Wells)

    -Le miroir (Andreï Tarkovski)

    -Les ailes du désir (Wim Wenders)

    -Roma (Fellini)

    -La Passion selon Saint Mathieu (Pasolini)

    -La tempête (Peter Greenaway)

    -Le charme discret de la bourgeoisie (Luis Buñuel)

    Les films rares et magnifiques :

    -L’annonce faite à Marie (unique film d’Alain Cuny)

    -L’ache russe (Sokhourov)

    -L’année dernière à Marienbad (Alain Resnais)

    -Les contes de la lune vague après la pluie (Mizoguchi)

    -India Songs (Duras)

    -L’âge d’or (Luis Buñuel)

    -8 1/2 (Fellini)

    Films déjantés :

    -Aaltra (Délépine Kerven)

    -Adieu les cons (Dupontel)

    -J’ai engagé un tueur (Aki Kaurismäki)

    -L’Iceberg (Abel, Gordon, Romy)

    -Drowning by numbers (Peter Greenaway)

    -Le jardinier (Jean-Pierre Sentier)

    -Week end (Godard)

    -Toute une nuit (Chantal Akeman)

    Je n’y vais quasiment plus. Je crois que la poésie, la beauté, le rêve, l’absurde, l’ironie ne sont plus de ce monde, remplacés par le cynisme et la rébellion-système.

    Les belges résistent, les français créent des œuvres formelles issues de la Grande Ecole du Cinéma Français (FEMIS), mais manquent cruellement d’imagination, tournant d’après leur ego surdimensionné de parisien centro-centré dans un langage parfaitement maîtrise, mais qui n’apporte rien.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 28 décembre 2022 13:51

    @Luniterre

    Pour moi, le travail de conception fait désormais partie du capital variable.

    Je suis donc hétérodoxe, mais c’est la structure du système qui oblige à faire ce changement fondamental.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 27 décembre 2022 21:25

    Un capitalisme qui ne serait plus soutenu par la création de la plus-value ne serait qu’une chaîne de Ponzi.

    On en est probablement là en partie, mais pas complètement.

    Lorsque Microsoft vend ses logiciels, ils sont téléchargés et ont un cout de fabrication quasi-nul. Par contre, ils ont bien été conçus à partir d’un travail, mais ce n’est pas le temps de travail intégré dans le produit qui en fait la valeur, mais ce que j’appelle la qualité de conception, ou d’information, incluse dans le produit. Il y a bien une plus-value, mais le produit pouvant être répliqué à l’infini, elle est théoriquement infinie, sans travail supplémentaire. Les taux de profit des Gafas n’ont alors plus rien à voir avec ceux de la production matérielle, et celle-ci, grévant la productivité capitaliste globale, doit donc disparaître.

    Votre analyse est je pense complémentaire, mais il faut reconnaître au système une capacité d’adaptation et d’invention qu’il nous faut analyser au mieux afin de le combattre efficacement. Un ouvrage est intéressant également : Le nouvel esprit du capitalisme, de Ève Chiapello et Luc Boltanski, par exemple.

    Merci pour votre commentaire : le débat est nécessaire pour s’orienter dans le chaos actuel.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 27 décembre 2022 14:39

    "Dans toute l’Europe, le niveau de l’éducation traverse depuis au moins trente ans une crise profonde, liée aux profondes transformations de la société mais, surtout, aux politiques éducatives néolibérales perverses, qui ont tout misé sur le savoir pratique et le profit, à la au détriment des savoirs humanistes, qui sont celles auxquelles sont liées les compétences critiques, la maîtrise des langues et les compétences citoyennes."

    Désolé, mais lorsqu’on critique la non maîtrise de la langue chez autrui, il faudrait la posséder soi-même. Peut-être un problème de relecture (c’est humain) ?

    Sinon, je suis assez d’accord pour l’article dans son ensemble. La transmission des connaissances n’est plus au cœur de l’instruction publique, devenue éducation nationale, ce qui reflète une transformation (l’éducation est du ressort des parents, l’instruction de l’enseignement). Il ne faut plus traumatiser les élèves en leur faisant penser qu’ils ont des lacunes. Ils ne savent rien, mais ils sont parfaits. Alors que c’est à partir de la reconnaissance des lacunes que l’on peut progresser et devenir autonome dans sa pensée. Mais n’est-ce pas justement la crainte de cette autonomie qui justifie l’état actuel de l’enseignement ?



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 27 décembre 2022 13:01

    @Mélusine ou la Robe de Saphir.
    C’est une vaste question qui n’était pas l’objet de l’article.

    D’un côté, le système se sert de la question environnementale pour justement mieux assujettir la population.

    Aux pauvres, on dit : « Ne vous soignez plus, ne mangez plus, ne vous chauffez plus, ne vous déplacez plus, c’est bon pour la planète ».

    D’un autre côté, le système a besoin de consommer la planète jusqu’à son anéantissment.

    Aux riches qui se déplacent en jet, possèdent des Ferrari, font des croisières dans leur en yacht et font du jet-ski en bord de mer, on ne dit rien.

    Du coup, on risque de voir apparaître un totalitarisme vert divisant le monde en deux camps, ceux qui sont dans le systéme et ont tous les droits et le reste de la population, dehors, sans aucun droit.

    Mais comme toujours, l’environnement n’est pas le souci, d’ailleurs le fait même de dire « environnement », et non nature, qu’il faut protéger de façon urgente, montre bien que leur vrai but est et reste l’optimisation financière.

    Les écologistes eux-mêmes entrent dans cette logique, et pour « protéger la planète », ils détruisent (dans ma ville) les petits pavillons, certains très élégants, avec leur jardin, leur flore, leur faune, pour les remplacer par des « écoquartiers » qui ne sont que des empilements de cubes pour entasser les gens, sans aucune végétation.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 14 novembre 2022 11:48

    @Clark Kent
    La remarque est pertinente et d’importance majeure.
    Mon hypothèse est que le capitalisme est désormais divisé en deux camps, comme les USA.
    Le camp que j’appellerais « turbocapitaliste », représenté par les Gafas, big pharma, et la finance internationale, qui veut de débarrasser de tout ce qui est matériel pur (les véhicules connectés, les objets connectés contiennent de l’immatériel et permettent de hauts profits et restent donc pour eux valables), et quelles qu’en soient les conséquences, soutenu par les démocrates, l’UE, la tendance woke et le great reset de Klaus Schwab, et vent debout jusqu’à la guerre totale contre la Russie et la Chine.
    Le camp des capitalistes traditionnels, matériels, traditionalistes, représenté par les constructeurs automobiles, les pétroliers, la sidérurgie (en Inde principalement) soutenus par les républicains et compréhensifs par rapport à la Russie et la Chine.
    Pour nous, les victimes potentielles, il s’agit dune lutte entre Charybde et Scylla, les uns détruisant nos vies, les autres la planète. Les deux menacent nos libertés (liberté de penser d’un côté, liberté d’être minoritaire de l’autre). Même s’il est vrai que la pire reste les camp « turbocaitaliste »
    À mon avis, seule une troisième voie peut nous sauver, celle d’un post-capitalisme encore à définir.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 30 septembre 2022 16:17

    "Comme en 1939, si la Russie n’avait pas d’armes nucléaires pour tenir en respect les armées occidentales, et qu’elle avait envahi l’Ukraine, ce sont toutes les armées d’Europe et donc du Royaume-Uni, de France, d’Allemagne, avec le soutien des États-Unis, et bien sûr de l’Europe centrale, orientale et du Nord, qui se seraient liguées contre la Russie 

    "

    Il me semble qu’en 1939, c’est l’Allemagne qui a voulu envahir l’Europe avec ses croix gammées, et qu’elle s’est plus tard cassé les dents contre... La Russie.

    Quant au Ukrainiens, ils étaient plutôt copain avec les nazis. Jusqu’à être pire qu’eux comme gardiens des camps (Treblinka). C’est dire.

    À force de jongler avec l’histoire, on se prend les pieds dans le tapis !



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 27 septembre 2022 19:05

    @titi
    Attendons cet hiver.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 23 septembre 2022 11:18

    @Yaurrick
    Dans l’ancien capitalisme, par exemple pour les pneumatiques, il y avait environ quinze mille personnes employées, par exemple à Clermont-Ferrand, sur les chaînes de production, et les pneumatiques n’étaient pas produits à des centaines de millions d’exemplaires, voire frisant le milliard. Les logiciels de Bill Gates, si.
    Les échelles de profit n’ont donc rien à voir.
    Il suffit de voir les profits de firmes comme Alphabet ou Pfizer, puis de PSA, pour se rendre compte de la bascule que nous sommes en train de vivre.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 21 septembre 2022 22:58

    Ils paraissent occis dans leurs vies.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 21 septembre 2022 22:27

    @jjwaDal
    C’est Bill Gates qui a « inauguré » l’économie immatérielle, en vendant des logiciels à l’époque su des disquettes, puis des DC, dont le coût de fabrication n’avait rien à voir avec le prix, justifié par la conception du logiciel. Aujourd’hui, le téléchargement rend le coût réel dérisoire, alors que les prix sont élevés. On a une reproduction infinie d’un non objet, qui produit des profits et des taux de profit, eux-mêmes quasiment infinis.
    Dans ces cas, le coût du support matériel, lorsqu’il existe, est minime par rapport au prix. Cela peut s’appliquer aussi à un vaccin, ou à tout produit pour lequel ce qui est payé n’est plus représenté par sa réalité physique, mais par l’information qu’il contient (sous forme de brevet, de logiciel, même de marque, etc.).
    C’est effectivement un tour de passe-passe, mais ça rapporte énormément.
    Le nec plus ultra étant de sous-traiter la conception et d’en retirer les dividendes considérables, sans rien avoir à faire que des contrats bien élaborés.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 21 septembre 2022 19:56

    Merci pour les commentaires.

    Certains sont un peu décalés par rapport au sujet, mais l’essentiel est le partage de la conscience que nous avons de ce qui est en train de se passer, et dont nous sommes les victimes potentielles.

    C’est par l"échange, la solidarité, que nous pourrons résister.