• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Economie > Comment les libéraux font main basse sur vos retraites

Comment les libéraux font main basse sur vos retraites

Remarquable contribution de Bernard Teper


btBernard Teper, économiste, membre du Conseil scientifique d’Attac et Secrétaire national de l’Union de familles laïques (Ufal), signe une remarquable contribution au débat sur l’avenir des retraites, obscurci par de noirs nuages gouvernementaux : "L’ensemble de la protection sociale est impacté par le processus de marchandisation et de privatisation de celle-ci. Pour des actionnaires, cela est compréhensible : la protection sociale est le premier budget humain (environ 540 milliards d’euros soit près de 30% du PIB et bien plus que le budget de l’Etat tous ministère confondus) qui jusqu’aux années 70 était largement dégagée des pressions capitalistes. (...) les attaques sont lancées sur toutes les composantes de la protection sociale (santé et assurance-maladie, famille, retraites, assurance-chômage, dépendance, etc.). L’attaque contre les retraites solidaires est donc une partie de l’ensemble du mouvement de prédation contre la protection sociale solidaire. 1995 a été la première année de l’accélération de ce processus. Depuis, la loi Fillon de 2003 a prévu des rendez-vous quadriennaux pour ajuster les principaux paramètres de l’équilibre des régimes, essentiellement la durée de cotisation. Cette loi s’appuie sur un premier dogme à savoir que tout gain d’espérance de vie devra se partager de la façon suivante : 2/3 pour l’allongement de la durée d’activité et 1/3 pour l’allongement de la période de retraite ! 2008 a confirmé le passage à 41 annuités et le Conseil d’orientation des retraites (COR) 2007 propose une future augmentation à 41,5 annuités à l’horizon 2020 ! Il est à noter que pour en arriver là, un deuxième dogme a fonctionné : il ne fallait pas, paraît-il, augmenter les cotisations patronales, par ce que cela rentrerait dans les prélèvements obligatoires ! Et puis le troisième dogme, implicite celui-là : on ne doit pas toucher à la répartition des richesses ! La déformation du partage de la valeur ajoutée des années 80 au profit des profits et donc au détriment des revenus du travail est considérée comme naturelle et donc ne doit pas être touchée ! Si on regarde le différentiel entre 1982 et 2007, le déport est de 9,3 points de PIB (environ 170 milliards d’euros) (...). Excusez du peu ! Et conformément à la ligne stratégique dévoilée par Denis Kessler dans la revue Challenges, cette attaque se fait par un patchwork de mesures qui semblent détachées l’une de l’autre mais qui, en fait, font partie d’un plan concerté bien que non explicité aux assurés sociaux." La suite de l’article est à lire sur le site de l’Ufal.

dkRappelons les propos exactement tenus en octobre 2007 dans Challenges par Denis Kessler, ancien vice-président exécutif du Medef, auquel Bernard Teper fait allusion : "Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme... A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! A l’époque se forge un pacte politique entre les gaullistes et les communistes. Ce programme est un compromis qui a permis aux premiers que la France ne devienne pas une démocratie populaire, et aux seconds d’obtenir des avancées - toujours qualifiées d’« historiques » - et de cristalliser dans des codes ou des statuts des positions politiques acquises. Ce compromis, forgé aune période très chaude et particulière de notre histoire contemporaine (où les chars russes étaient à deux étapes du Tour de France, comme aurait dit le Général), se traduit par la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d’être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc. Cette « architecture » singulière a tenu tant bien que mal pendant plus d’un demi-siècle. Elle a même été renforcée en 1981, à contresens de l’histoire, par le programme commun. Pourtant, elle est à l’évidence complètement dépassée, inefficace, datée. Elle ne permet plus à notre pays de s’adapter aux nouvelles exigences économiques, sociales, internationales. Elle se traduit par un décrochage de notre nation par rapport à pratiquement tous ses partenaires."

couvVoilà donc la grande idée des libéraux : au nom d’une soi-disant modernité, il faudrait jeter aux orties toute solidarité, censée être "dépassée" et "inefficace". Et ainsi faire place nette pour un monde idéal où les bénéfices des actionnaires ne connaîtraient pas de limite, sans se laisser embêter par les armées de prolétaires crevant de faim. Mais Kessler, PDG du groupe Scor (réassurance) et administrateur de BNP Paribas, Dexia, Bolloré, Dassault Aviation et INVESCO, prêche pour sa paroisse. Et l’on repense à la phrase citée dans La guerre des classes de François Ruffin (Fayard, 2008) : « La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter. » Warren Buffett, première fortune mondiale.

Allons-nous laisser faire ?

 

Moyenne des avis sur cet article :  4.73/5   (30 votes)




Réagissez à l'article

30 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 19 septembre 2009 14:43

    Allons-nous laisser faire ?

    « La valeur, au sens de l’économie capitaliste, des connaissances est indécidable. Il est impossible de mesurer le travail qui a été dépensé à l’échelle de la société pour les produire. Car elles sont produites de façon diffuse partout où les hommes interagissent, expérimentent, apprennent rêvent ». (André Gorz)

    En conséquence la répartition des richesses entre le travail et le capital n’a aucun fondement rationnel et n’est que le résultat d’un rapport de force : c’est ce qu’on appelait la guerre des classes.

    Mais aujourd’hui, ce n’est même plus une question de rapport de force puisque d’un la guerre des classes n’est plus visible aujourd’hui du fait que des salariés sont aussi des possesseurs de capital : il y a des agents économiques qui sont dans les deux camps à la fois. Ce sont des chevaux de Troie malgré eux, et schizophrènes. De petits épargnants parce qu’ils ont quelques centaines de milliers d’Euros défendent becs et ongles les intérêts du grand capital, celui qui les broie dans les crises systémiques récurrentes.

    Pouvait-il en être autrement ?

    Pourrait-il en être autrement ?


    • Francis, agnotologue JL 19 septembre 2009 14:50

      Par le biais des brevets, les connaissances produite par l’humanité sont en passe d’être privatisées. C’est cette évidence que les peuples sont en train de découvrir, et je crains qu’une course contre la montre ne soit déjà engagée par les possédants pour faire front au ressentiment que cette prise de conscience va générer.

      A-H1N1 ?


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 19 septembre 2009 18:43

      Merci Philippe smiley


    • Dudule 19 septembre 2009 18:46

      Une petite vidéo pour nos « amis » libéraux :

      http://www.youtube.com/watch?v=7QDv4sYwjO0


      • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 19 septembre 2009 19:53

        En parlant de vacuité, c’est celle de vos « arguments » qui interpelle.


      • Wrong Orwell Wrong Orwell 19 septembre 2009 20:25

        Là,tu as raison Mollos (ou calmos’c’est kif kif) : les libéraux aux USA sont des progressistes et font partie du mouvement des démocrates.


      • constructif 19 septembre 2009 19:46

        Vous écrivez :
        La déformation du partage de la valeur ajoutée des années 80 au profit des profits et donc au détriment des revenus du travail est considérée comme naturelle et donc ne doit pas être touchée ! Si on regarde le différentiel entre 1982 et 2007, le déport est de 9,3 points de PIB (environ 170 milliards d’euros)

        Pour mémoire le rapport Cotis a montré que la répartition de la valeur ajoutée entre les entreprise et les salaire est restée stable sur cette période. On parle bien entendu des salaires bruts. Les salaires nets ont eux baissé en proportion à cause de l’alourdissement des cotisations sociales et patronales qui représentent aujourd’hui 45% des salaires.

         

        Pour ce qui concerne le financement de l’augmentation de la charge des retraites dues à l’augmentation de l’espérance de vie (1 an tous les 4 ans), quelle solution proposez-vous en dehors de l’augmentation de la durée d’activité ou de l’augmentation des charges salariales ?

        Une petite remarque au passage : Si un jour nos descendants ont la chance de vivre 200 ans, quel niveau de taxation supplémentaire des entreprises serait nécessaire pour maintenir une durée d’activité de 40 ans ?

         

        Enfin, je précise que je suis contre la privatisation des régimes sociaux. Je crois dans les vertus de la compétition et pense que le meilleur moyen de rester compétitif n’est pas d’empêcher le concurrent de gagner mais d’être meilleur que lui. Il faut réformer la protection sociale pour la préserver. Se désoler de la montée en puissance des entreprises dans la protection sociale n’est pas une politique ambitieuse.


        • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 19 septembre 2009 19:56

          Le privé doit se payer, il se doit d’être rentable. Donc qui paye ? L’usager. Voilà pourquoi le privé n’a rien à faire dans les services publics, c’est aussi simple que ça.

          "Pour ce qui concerne le financement de l’augmentation de la charge des retraites dues à l’augmentation de l’espérance de vie (1 an tous les 4 ans), quelle solution proposez-vous en dehors de l’augmentation de la durée d’activité ou de l’augmentation des charges salariales ?" Mais taxer le capital et les grandes entreprises évidemment. Vous avez vu les cours de la bourse ? Tout est reparti à fond la caisse et les boîtes du CAC40 font des profits monstrueux alors que le chômage explose. Il n’y aurait pas comme un problème ? L’économie ne doit-elle pas être au service de l’homme ?


        • Wrong Orwell Wrong Orwell 19 septembre 2009 20:31

          Encore faudrait il que les conditions de la compétition soient respectées:dans la téléphonie mobile par exemple ! ou les lessives,dentifrices,détergents,etc...vous voulez faire Procter & Gamble et Colgate-Palmolive,en fait ? quel déconneur ce démolitif !


        • Wrong Orwell Wrong Orwell 19 septembre 2009 20:35

          « faire rire » Procter & Gamble etc...bien sûr.


        • constructif 19 septembre 2009 21:19

          A Olivier Bonnet,

          OK vous taxez le capital et prenez l’argent aux entreprises. Ca permet de régler le problème l’année prochaine. Mais si, bêtement, on continue en France à gagner 1 an de vie tous les 4 ans. Dans 4 ans le système est de nouveau déséquilibré. Vous avez déjà taxé le capital et les entreprises. Donc où trouvez-vous les ressources supplémentaires nécessaires à l’équilibre entre les cotisation perçues et les pensions versées à des retraités toujours plus nombreux. Et 4 ans plus tard ? Et encore 4 ans plus tard ?

          On peut imaginer une contribution supplémentaire des entreprises. En fonction de sa sensibilité politique on sera pour ou contre, mais rien n’empêche de l’envisager. Cependant sur la durée, la seule solution c’est augmenter la durée d’activité proportionnellement à l’augmentation de l’espérance de vie.


        • Croa Croa 19 septembre 2009 23:36

          «  l’augmentation de la charge des retraites dues à l’augmentation de l’espérance de vie » FAUX en partie. Si la charge augmente, cela vient tout d’abord de la réduction de la population active dont la première cause est le chômage, le vieillissement n’arrivant qu’en second. Par ailleurs l’augmentation de la productivité fait que plus de richesses sont produises aujourd’hui avec moins d’actif.  Il ne devrait donc pas y avoir de problèmes... Sauf à considérer que ceux qui se gavent aujourd’hui ont des oursins dans les poches !


        • constructif 20 septembre 2009 23:56

          A Croa,

          Si c’est faux en partie, c’est donc vrai en partie smiley

          L’augmentation de la productivité permet d’augmenter les salaires. On peut aussi décider de donner ce salaire supplémentaire au retraites. Mais dans ce cas là on se prive d’augmentation de salaire.

          Dit autrement, l’augmentation de la productivité permet d’augmenter le salaire brut. Ensuite la société peut décider d’augmenter les cotisations sociales pour redistribuer cet argent aux retraités afin de maintenir la durée d’activité à 40 ans. Mais il faudra que nous acceptions que notre pouvoir d’achat stagne.


        • gimo 26 juin 2010 16:19

          Vous DEVEZ FAIRE DES  ECONOMIES ET TRAVAILLER PLUS MERDE 



          VOUS AVEZ PAS COMPRIS ALORS   !!!!!!

          POUR PAYER à......Nicolas Sarkozy voulait son « air force one » à l’image de l’avion personnel du Président américain. Il a donc commandé un A330 et a fait voter un budget conséquent de 180 millions d’euros. L’heure de vol dépassera les 20.000 euros alors forcément, à ce tarif là, les autres dépenses semblent dérisoires. Ainsi les rumeurs parlent-elles d’une machine à café à 25.000 euros et même d’un four à pizza. !!!!!!! merde alors  bande de veaux !!!!

        • Wrong Orwell Wrong Orwell 19 septembre 2009 20:10

          Quand on sait que Kessler a eu cette réplique : « Ne pas être de gauche à 20 ans,c’est pas avoir de coeur.L’être encore à 40,c’est ne pas avoir de tête. ».Je dirais plutôt que c’est une belle leçon d’opportunisme et renforce l’idée du film « Un fauteuil pour deux » de John Landis.
          C’est le Royaume Uni qui a inventé la Sécu,non ? pour faire la nique à l’URSS.Depuis sa disparition,on voit la destruction systématique de tous ces acquis malgré l’élection d’Obama,élu en grande partie,pour son programme de santé.
          Les moyens grossiers prennent pourtant, pour le torpiller.Pour preuve, les manifestations monstres aux USA,contre cette réforme. Les schizophrènes y sont plus nombreux (on a vu des retraités bénéficier du Medicare s’y opposer).
          Malgré l’escroquerie Enron (où les salariés y ont investis leur retraite et ont tout perdu !), la faillite de LTCM,(gérée pourtant par 2 prix Nobel d’économie,excusez du peu) alimentée par des fonds de pension destinés à leur retraite et renflouée par l’Etat US.
          A croire,qu’en plus d’être schizophrène,le monde est maso et suicidaire.
          Se faire soigner du cancer aux USA coûte une fortune (1 000 000 $ au moins) malgré les assurances qui ne couvrent qu’à 80% le traitement. Nombreux sont les Français qui y ont fait fortune,rapatriés, après faillite parce que mal soignés (health is bizness over there), car la Sécu prend en charge à 100% les maladies mais,pour combien de temps.
          Warren Buffet,eugéniste dans la noirceur de son âme, a financé la « fondation » Rockfeller III qui,sous couvert d’aider les populations pauvres, stérilisait les femmes. Il est aussi partisan du rapport Kissinger de 1974,le NSSM 200.
          Restons entre gens de bonne compagnie.La crise,c’est pour les pauvres et on n’a plus besoin d’eux : L’informatique,l’automatisation et la mondialisation leur donnent à conclure que 20% de la « populace » suffirait à produire tout ce que le Monde (le leur) a besoin.
          La grippe A (ou plutôt le vaccin) est un remède (j’espère que je me trompe) et une occasion, de s’en mettre plein les poches (les mêmes se retrouvent aux conseils d’administration:demandez à Pébereau à combien il siège et combien il ramasse en jetons de présence).


          • Wrong Orwell Wrong Orwell 19 septembre 2009 20:19

            La Sécu prend en charge à 100% les maladies graves.
            La grippe A (ou plutôt le vaccin) est un remède contre la crise, par élimination.
            Certains mots et phrases sont passés à la trappe,désolé.L’exaltation,sans doute.Et la révolte.


            • Le péripate Le péripate 19 septembre 2009 20:31

              Il n’y a pas d’exemples connus de système de Ponzi qui soient viables. C’est comme ça. Vous entrez dans la pyramide en commençant par payer, mais jamais vous ne serez certain de sortir sans que, entre temps, les règles du jeu n’aient changé. Les difficultés de financement apparaissent bien vite, et il faut augmenter les cotisations, diminuer les prestations, augmenter l’âge de la retraite, etc.... le contrat est modifié unitéralement par le Gouvernement, et hop....

              Ce système court à sa ruine, ou à l’injustice, voire au deux.

              Et il y a des fous, qui croient sans doute que les billets poussent dans les arbres, favorables à ce que on ne touche à rien.


              • Wrong Orwell Wrong Orwell 19 septembre 2009 20:38

                Parce qu’on taxe le travail,qui produit vraiment, au détriment de la finance,qui ne produit rien,mise sur des rumeurs,des paris et des coups de bluff


              • Le péripate Le péripate 19 septembre 2009 20:42

                Les taxes font parfois de bien curieux détours. Mais, in fine, toutes taxes, prélèvements, cotisations, impôts, taxent le travail.


              • Wrong Orwell Wrong Orwell 19 septembre 2009 21:41

                Faux ! l’impôt foncier taxe le patrimoine. et,à cause de la spéculation immobilière (encore la finance ! Tobin a raison:il faut les plomber.) des gens qui vivent dans la ferme familiale depuis une ou deux générations, se retrouvent imposables.
                Les parasites ne sont pas les pauvres:ce sont les banquiers et le système Reagan ! (ton maître ? merde !Pour une fois qu’on peut trinquer ensemble,je retire,désolé)
                Si tu es patron (et pas milliardaire:en dessous,aux yeux de Sarko,on est tous des gueux) tu es un travailleur (tu te lèves le matin pour gagner ta croûte), pas un rentier qui encaisse en se trémoussant à Cancun ou Ibiza,et encaisse sans en secouer une parce qu’il a des capitaux à investir,même dans une guerre (en Angola, par exemple:les rebelles qui font des trous dans les pipe-lines vont réduire l’approvisionnnement et de fait,faire grimper le prix du baril ;la guérilla au Congo-brazzaville aussi:achetez ! ou un attentat à Londres:même Kerviel l’a admis,c’est l’occasion de gagner beaucoup de blé:il a fait une plus- value de 500 000 euros sur ce « coup-là ») .
                Alors,arrête de te tromper d’ennemi.Ce sont les banques,notre ennemi commun.


              • Le péripate Le péripate 19 septembre 2009 22:15

                Un terrain qui fait du Saint Emiilon et un autre de la betterave n’ont pas le même prix. Aucune ressource n’a de valeur avant que l’homme ne la travaille. La valeur du patrimoine est une « mesure » du travail. D’autres impôts comme la TVA qui sont sensées toucher seulement la consommation, en diminuant le revenu disponible, diminuent, par un autre détour, la valeur du travail.

                Les banques centrales. Centrales. Monopole.


              • Croa Croa 19 septembre 2009 23:46

                « qui croient sans doute que les billets poussent dans les arbres » Ah, bon ? Peut-être serait-il urgent d’avouer tout sur l’origine de l’argent ?

                Afin que soit établit le niveau de culot des vrais privilégiés !


              • Takuan Takuan 19 septembre 2009 22:45

                Allons nous nous laisser faire ? Mais n’est-il pas déjà trop tard ? Allons donc tous nous faire vacciner pour remplir encore un peu plus les poches des actionnaires des groupes pharmaceutiques...et si le vaccin nous tue,ils auront enfin une bonne raison et beaucoup moins mauvaise conscience (si tant est qu’ils en aient une) de se goinfrer nos retraites...Domage qu’il n’y ait plus assez de curés dont ont pourrait utiliser les boyaux pour pendre les patrons...


                • Croa Croa 19 septembre 2009 23:58

                  Les curés sont pauvres et en voie de disparition. Les patrons, à part quelques-uns, ne font pas partie de l’oligarchie. Ce sont tous deux races de chiens avec collier.

                  Imagine la basse cour en révolte, si elle le peux, elle va évidemment pendre le chien !

                   smiley Erreur fatale smiley


                • Wrong Orwell Wrong Orwell 19 septembre 2009 22:49

                  Il y a un « bled » près de Montpellier où il n’y a rien d’exceptionnel mais de riches contribuables ont trouvé le coin plaisant (j’ai oublié le nom) et s’y sont installés.Le prix du mètre carré a flambé par leur simple présence (sans y cultiver un Minnervois au prix d’un St Emilion).
                  Et pourtant,personne n’a travaillé le sol sauf un:il y a construit un golf pour les copains de même rang dans un coin qui manque cruellement de flotte (de même poids financier,pour être juste).
                  Ou est la valeur « travail » ? pure spéculation,encore elle !
                  Les banques centrales ?on sait pourquoi elles sont indépendantes du pouvoir politique ! les archives sont là pour en témoigner. La Fed a toujours montré la mesure.Greenspan en a d’ailleurs perdu son titre de « pape » et est conspué à présent,de sa politique de taux bas,qui est la conséquence de la crise d’ aujourd’hui.
                  Monopole des financiers et des banques,évidemment.Une forme de chantage,en gros.
                  Un secret de Polichinelle.


                  • jaja jaja 19 septembre 2009 22:51

                    Si on ne peut plus les pendre contentons nous de les exproprier et de socialiser les entreprises...


                  • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 20 septembre 2009 00:13

                    « Le système des retraites et effectivement dépassé, inéfficace » : parce qu’on n’arrête pas de le raboter ! Les retraites gérées par le système privé, c’est la mort pour les pauvres. C’est à la collectivité de les prendre en charge, sinon c’est la fin de la civilisation.


                  • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 20 septembre 2009 10:00

                    « mieux vaut que chacun paie pour sa gueule » : non, parce que ce serait mettre de côté ceux qui ne peuvent pas payer, ce qui est profondément immoral.


                  • Croa Croa 19 septembre 2009 23:24

                    Un bon article mais avec des erreurs.

                     Dans les détails l’auteur est en dessous de la vérité ! Je cite  : « future augmentation à 41,5 annuités à l’horizon 2020 » alors que ce futur est en place et son horizon à 2012 comme la précédente réforme  ! Résultat : Ceux qui passaient tout juste ou presque avec la précédente ’’réforme’’ se font voler par Sarko non pas 1,5 années (6 trimestres) mais 4 ans !

                     smiley J’en sais quelque chose smiley


                    • Yohan Yohan 20 septembre 2009 20:48

                      Qui couillonne qui dans ce pays ?. Les régimes spéciaux de retraite sont un belle arnaque. Où comment toucher son salaire à taux plein en partant à la retraite en ayant cotisé moins qu’un maçon qui lui aura non seulement une retraite de merde mais n’en profitera pas longtemps.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès