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Accueil du site > Actualités > Economie > Pourquoi l’économie mondiale ne s’est pas effondrée en 2009 (...)

Pourquoi l’économie mondiale ne s’est pas effondrée en 2009 ?

L’année 2009 s’est achevée sur des chiffres qui laissent rêveur la plupart des analystes économiques. En effet, le Dow Jones a progressé de 18,82% en 2009, le S&P500 de 23,45% et le Nasdaq Composite de 43,89%. En ce qui concerne le CAC 40, 22,32% ont été gagnés !

Bien sûr, cela est utilisé par ceux qui claironnent haut et fort que la crise est passée. Pourtant, il faut le rappeler, notre système économique implose et il convient donc d’analyser pourquoi l’économie mondiale ne s’est pas encore effondrée.

Un système économique zombie sous perfusion

Nous étions quelques-uns à prédire un gigantesque krach économique pour l’année 2009 qui ne s’est pas produit car nous ne pouvions pas savoir que les « solutions » pour tenter de l’empêcher seraient à ce point surréalistes.

On a donc injecté des milliers de milliards dans l’économie ce qui aura pour conséquence de ruiner encore plus les états et surtout conduira inévitablement à l’inflation et à la destruction du dollar et de la Livre Sterling entre autre.

L’inflation est encore faible car elle est contenue par la déflation liée à la faiblesse du marché, mais cela devrait changer en 2010.

Malgré cette injection massive de liquidités, nous avons eu en 2009, la plus grosse faillite de toute l’histoire avec celle de Général Motors et un chômage qui explose partout dans le monde !

De plus, pour pouvoir injecter des sommes colossales dans l’économie, les USA ont commis l’irréparable : monétiser leur dette.

En effet, la Fed (la banque centrale US), le 18 mars 2009, le jour où le dollar est mort, a décidé de racheter des bons du trésor (monétisation de sa dette), et, le 29 avril 2009, a confirmé qu’elle se portait acquéreuse de 1700 milliards de dollars soit 12,5% du PIB de titres émis par le privé et d’obligations :
http://www.federalreserve.gov/newsevents/press/monetary/20090429a.htm

En 2009, la Fed a ainsi racheté 80% des bons du trésor US (80 % de la dette).

Plus grave encore, pour limiter la casse, les USA ont mis en place de nouvelles normes comptables permettant de faire disparaître du bilan des banques les produits financiers qui posent problème (les CDS par exemple).

Magouilles comptables pour sauver les banques

Le 02 avril 2009, en plein G20, les USA ont changé leurs normes comptables (sous la menace) ce qui a permis d’après Robert Willens, un ancien directeur de Lehman Brothers Holdings Inc. d’améliorer le bilan des banques de 20 %.

L’ Europe a d’ailleurs suivi et modifiée elle aussi ses normes comptables.

J’avais d’ailleurs fait le point sur ce problème dans mon article « Crise systémiqueLes solutions (n°5 : une constitution pour l ... » que vous pouvez trouver sur mon blog, page 9 : http://gillesbonafi.skyrock.com/ .

Falsification des chiffres et omerta

Pour masquer la réalité d’une situation économique catastrophique, on "révise "les chiffres. Les économistes analysent ainsi du vent.

Cette révision possède un nom technique : l’ajustement saisonnier. Alors on "ajuste" à tour de bras comme au bon vieux temps de Staline en URSS ou comme en Chine et on passe ainsi de -5,2 % sur les ventes immobilières US à + 9,4%. La preuve est sur mon blog à la page 5 : La vérité sur les chiffres ! - Blog de gillesbonafi - Blog de ...

Ceux qui ne veulent pas se plier et qui tentent de dire la vérité risquent gros. Le directeur de l’observatoire immobilier du Crédit foncier, Jean-Michel Ciuch a été licencié pour avoir affirmé que la crise n’était pas terminée car il avait calculé que la baisse des loyers de l’immobilier (de bureau) était d’environ 20 % mais surtout, il prévoyait entre 20 et 40 % de baisse supplémentaire pour 2010, un krach colossal.

De plus, les médias bloquent systématiquement les analyses dénonçant la gravité de la situation. Il est vrai que face au nombre croissant de "dissidents" (et surtout de personnalités de haut vol) elle a de plus en plus de mal.

Il devient par exemple difficile de garder secrète l’analyse d’Albert Edwards, responsable de la recherche économique de la Société Générale qui a lancé une bombe en expliquant aux clients de sa banque de se préparer à un effondrement mondial (global collapse).
Source : http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/6599281/Societe-Generale-tells-clients-how-to-prepare-for-global-collapse.html .

La finance, un vaste casino planétaire

Pour pousser plus loin l’analyse, l’année 2009 a été exceptionnelle sur le plan de la compréhension de notre système économique. En effet, le fonctionnement réel de la bourse qui était obscur même pour la plupart des analystes s’est révélé au grand jour, un fonctionnement que l’on peut assimiler à celui d’un casino, une escroquerie planétaire.

Il faut bien comprendre que la bourse n’a qu’une seule utilité sociale, celle de fournir des capitaux aux entreprises. Or, c’est l’inverse qui se produit actuellement et c’est l’ensemble de la société qui est prise en otage et se dépouille de ses richesses au profit de quelques-uns. Les Etats-nations n’y survivront pas et se retrouveront ruinés eux aussi.

Tout d’abord, il faut savoir que 40 % de la création de "richesse" aux USA provient de la finance. Comment en est-on arrivé là ?

Philippe Béchade et François Leclerc, spécialistes de la finance, ont réalisé des analyses remarquables qui nous permettent d’y voir clair aujourd’hui.

Philippe Béchade (chronique Agora) explique ainsi :

"Pour ceux qui nourrissaient encore quelques doutes, le comportement robotique du marché prouve de façon éclatante qu’il n’existe plus aucun contre-pouvoir réel face aux machines. Les programmes de trading automatisés règlent avec une précision de géomètre l’angle de progression du canal ascendant. Une fois verrouillé le rythme de la hausse du sous-jacent (actions, indices, matières premières), un champ d’opportunités infinies s’ouvre aux opérateurs. Ils peuvent arbitrer en temps réel sur l’ensemble des catégories de dérivés : options, warrants, CFD, contrats sur indices."

François Leclerc (blog de Paul Jorion) pousse l’analyse encore plus loin :

"Ce débat, qui va rebondir, et les informations qu’il permet de recueillir, contribue à l’acquisition d’une vue d’ensemble, sous tous ses aspects, de la finance moderne. Celle-ci exerce désormais son activité de manière très sophistiquée et, de fait, souvent hors de tout contrôle possible des régulateurs, notamment en raison de son extrême complexité, de sa rapidité, et de ses interactions. Sauf à ce que des interdictions très strictes soient promulguées à la base même de son activité et qu’une surveillance sans complaisance ni relâche soit effectuée. Une démarche totalement à l’opposé de celle qui a été adoptée.

Le high frequency trading n’est à cet égard que l’une des petites pièces du grand puzzle, pas encore totalement reconstitué mais qui prend déjà forme, du capitalisme financier d’aujourd’hui. L’image qui se dessine est celle d’une activité qui prétend n’obéir qu’à ses propres lois, s’affranchir de toutes les tutelles, s’imposer sans se soucier de ses conséquences dévastatrices et ne profiter au final qu’à une toute petite minorité, prenant sous sa coupe et en otage tous les autres. Prétendant exercer une forme d’asservissement moderne (au sens propre de la servitude), dont l’objectif est de régner en utilisant tous les leviers d’un contrôle social de plus en entêtant, omniprésent et sophistiqué. Non sans parvenir à une incontestable intériorisation de sa domination, la crise sociale montante étant l’occasion d’en mesurer l’intensité."

Pour faire simple, la finance, à l’aide des mathématiques financières a transformé la bourse en gigantesque casino. Plus grave encore, quelques-uns en sont devenus les maîtres.

Il faut savoir que ces algorithmes financiers extrêmement complexes sont détenus par peu d’acteurs. Ils permettent de tout savoir quelques secondes, voire dixièmes de seconde avant tout le monde et donc de gagner à tous les coups.

Le système peut s’effondrer, ils feront donc toujours de l’argent en pariant à la baisse ou à la hausse avant tout le monde, jusqu’à ce que le système s’effondre totalement, ce qui aura lieu bientôt.

Certains s’en sont rendus compte et se réfugient en achetant de l’or, pourtant, ce marché est lui aussi une vaste escroquerie car le monde de la finance est un milieu de requin qui n’hésite pas à parier contre ses propres clients, comme la banque HSBC gardienne des dépôts physiques du fonds d’investissement SPDR Gold Shares (GLD) et qui prend des options baissière sur l’or alors qu’elle revend des contrats investis sur ces fonds à ses clients. Ubuesque !

J’ai d’ailleurs réalisé une étude complète sur ce sujet intitulée « L’or, nouvelle arnaque planétaire ? » que vous pouvez lire dans le magazine Nexus de janvier-février 2010.

Le petit milieu de la grande finance fait donc ce qu’il veut, sans contrôles.

La reféodalisation du monde

Le marché des produits dérivés continue de croître mais, de plus, est presque totalement verrouillé par 5 banques (JP Morgan Chase, Goldman Sachs, Bank Of America, Citibank, Wells Fargo) pour un montant dépassant les 200 000 milliards de dollars (on parle en trillions), c’est à dire près de 4 fois le PIB mondial.

Vous pouvez trouver toutes les preuves (sources, graphiques) sur mon blog page 7, « Crise systémique : mythe et réalité ».

La soi-disant théorie du jeu de l’offre et de la demande est donc une escroquerie intellectuelle comme l’ensemble de notre systémique économique qui repose sur un seul pilier : la loi du plus fort.

J. K. Galbraith économiste Canadien et conseiller des présidents Roosevelt et Kennedy avait d’ailleurs déclaré dans une interview publiée dans le Nouvel Observateur le 04 novembre 2005 que « L’économie de marché est volontiers décrite comme un héritage ancien. En l’occurrence, c’est une escroquerie."

D’ailleurs, les 20 personnes les plus riches du monde ont une fortune personnelle estimée en 2009 à 415 milliards de dollars soit un peu moins que le PIB de la Suisse (500 milliards de dollars) ! Source : Liste des milliardaires du monde en 2009.

Les 1% les plus riches représentaient 10% du PIB en 1979 et 23% aujourd’hui. 53 % en 2039 ?

Albert Einstein, en mai 1949, dans un article paru dans la Monthly Review expliquait à l’époque : « Le résultat de ces développements est une oligarchie de capital privé dont le pouvoir exorbitant ne peut effectivement pas être contrôlé même par une société dont le système politique est démocratique. »

J’ai d’ailleurs démontré que notre système économique était structurellement irrécupérable à la page 8 de mon blog (Un système économique structurellement irrécupérable I). La volonté de liberté, l’anarco-capitalisme, a poussé à l’extrême l’idéal de liberté et c’est un échec car, comme l’affirme Alexandre Minkowski " La liberté, ce n’est pas la liberté de faire n’importe quoi, c’est le refus de faire ce qui est nuisible."

Nous sommes ainsi face à une situation inédite car nous avons 2 systèmes économiques qui nous conduisent tous in fine vers la dictature.

Communisme et capitalisme sont en effet renvoyés dos à dos et il nous faut bâtir un nouveau modèle. Cependant, le problème est plus profond.

Toutes les organisations sociales dépendent d’une loi mathématique fondamentale, la loi de Pareto ou plutôt, la loi de puissance qui prouve que dans n’importe quel système organisé, un petit nombre s’empare toujours de la quasi totalité des richesses au détriment des autres.

La base de la domination est là et ceux qui contrôlent le monde connaissent parfaitement cette loi fondamentale dont ils usent et abusent.

Le net, au fil des jours, lève le voile sur le fonctionnement de cette domination dont la clé est notre système de captation des richesses par un petit groupe, un fonctionnement économique moralement et mathématiquement condamné.

En effet, ce système conduit à tout transformer en exponentielle car la loi de Pareto (loi de puissance) est elle-même une exponentielle.

La loi universelle de l’équilibre et de l’harmonie (étudiée par tous les courants spirituels et par la science) résulte de l’analogie des contraires, le principe dialogique d’Edgar Morin qui a beaucoup emprunté à Eliphas Lévi et à la kabbale.

Face à une exponentielle de capital accumulé dans les mains de quelques-uns, nous nous retrouvons donc (le principe d’équilibre) avec une exponentielle de dettes liée à une exponentielle de consommation et donc de destruction de la planète, de nous-mêmes.

Cette loi de puissance est directement issue de notre cerveau primitif car au final, l’enseignement des fractales que l’on retrouve dans le principe « hologrammatique  » d’Edgar Morin, démontre que la partie est dans le tout, mais le tout est dans la partie et que tout est inter relié. Nos systèmes économiques ne sont donc que les reflets de ce que nous sommes.

Vouloir bâtir un système plus juste et redistributif s’oppose donc à l’animal qui est en nous, car au final, nous sommes en guerre contre nous-mêmes. La solution face à la destruction de notre civilisation ne peut donc passer que par un changement individuel radical, une prise de conscience planétaire.

La réponse ne sera pas qu’économique donc, mais avant tout philosophique, spirituelle.

"Nous devons devenir le changement que nous souhaitons voir dans le monde."
Mohandas Karamchand Gandhi

 Gilles Bonafi


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86 réactions à cet article    


  • patroc 16 janvier 2010 12:51

     Très bon article, merci !..


    • plancherDesVaches 16 janvier 2010 12:58

      Excellent article.

      Ne reste plus qu’à passer aux actes.


      • plancherDesVaches 16 janvier 2010 13:01

        Juste une chose : les différentes fortunes des milliardaires sont ce que nous ne pouvons être admis à voir.
        Et les planques sont innombrables : des gens vivent de tout trafic ...


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 17 janvier 2010 12:41

        @ Plancher des vaches


        Nous sommes en plein passage à l’acte. Il semble seulement que ce qu’on fait ne soit pas ce que la majorité des gens souhaiterait qu’il soit fait.

        @ l’auteur. Je crois que votre article est le mot de la fin. Votre analyse est impeccable, votre présentation claire, vos conclusions incontournables. Il n’y aura plus que des suivis à faire pour voir l’évolution du syndrôme. Vous lancez même quelques pistes pour après....

        La plongée dans l’hyperespace financier imaginaire ne m’a pas surpris. On en avait fait la répétition générale après le 911. J’écrivais à l’époque :

        « Un examen rigoureux des fluctuations de la Bourse après l’attentat du WTC révèle, en effet, sans aucun doute raisonnable, que la Federal Reserve Bank est intervenue comme acheteur de dernier recours pour soutenir les cours et faire en sorte que le dégraissage des cours boursiers se fasse sans panique. Elle est intervenue par son accord au crédit illimité qu’ont accordé les banques américaines aux décisions d’achats/ventes concertées des grands Fonds d’investissements.

        Disposant de cette marge illimitée, ceux-ci, au mépris de toute libre concurrence, ont mené durant une semaine une politique monolithique. Pour le temps qu’il fallait, le système financier américain s’est conduit comme un cartel. Le hasard ni l’analyse économique ne peuvent expliquer ce phénomène. Seuls le peuvent l’existence d’un plan unique et le suivi d’instructions précises. »


        Vous expliquez la crise financière. Un autre article parle aujourd’hui intelligemment de l’évolution du travail, l’autre prérequis - avec la transformation du système financier - à la naissance d’une Nouvelle Société. Je me sens gâté. C’est mon anniversaire demain, j’atteint l’âge de la retraite et je constate qu’on a bougé depuis quarante ans. Grâce à des gens comme vous, on bougera de plus en plus vite.

        Bon vent...


        Pierre JC Allard



      • Pyrathome pyralene 16 janvier 2010 13:04

        Très bonne analyse , le système est reparti de plus belle dans l’escroquerie spéculative , une sorte de fuite en avant qui finira forcément dans le mur. Ce n’est qu’un sursis sur le dos sur le compte des finances publiques , ça va très mal finir.............tout est une question de timing !


        • Yena-Marre Yena-Marre 16 janvier 2010 13:30

          Bonjour,
          Ya pas de raison que ça change, les moutons sont toujours là pour les remettre au pouvoir.Il y en a meme qui croient à la moralisation du systheme,mais tant que les etats se laisseront dicter leur politique par les banques...aucune raison d’etre optimiste.


          • Le chien qui danse 16 janvier 2010 13:51

            Très bon article, merci.


            • Antoine Diederick 16 janvier 2010 14:39

              Il faut bien comprendre que la bourse n’a qu’une seule utilité sociale, celle de fournir des capitaux aux entreprises. Or, c’est l’inverse qui se produit actuellement et c’est l’ensemble de la société qui est prise en otage et se dépouille de ses richesses au profit de quelques-uns. Les Etats-nations n’y survivront pas et se retrouveront ruinés eux aussi.

              c’est un des fondamentaux de la bourse des valeurs, faire se rencontrer l’investissement et le projet.

              en effet...

              offre et demande oui mais lié en principe à la quantité d’information également disponible au même moment pour tous le opérateurs et acteurs...

              ce qui n’est pas tjrs la réalité

              bon article.


              • ZEN ZEN 16 janvier 2010 14:44

                Merci, l’auteur, pour cet éclairage
                Je crains cependant que vos appels à la morale ne révèlent vite leurs limites
                C’est ce que font aussi Attali et Obama
                Mais l’allusion à E. Morin est bien appropriée : le problème est systémique/politique


                • ZEN ZEN 16 janvier 2010 15:08

                  Move your Money : une initiative citoyenne us pour sortir du système, dans la panique
                  Mais qui montrera vite ses limites, je le crois
                  Des mesures coercitives s’imposeront nécessairement, pour sortir de la gesticulation moralisante
                  J’espère qu’elles s’exerceront dans un cadre démocratique
                  Mais à trop tarder...


                  • anti-oligarchie anti-oligarchie 16 janvier 2010 15:21

                    Le communisme,il faut surtout le réintérpréter je pense.L’une des seuls idéologie vraiment recevable.
                    Hugo Chavez vous explique le Marxisme et le capitalisme en vidéo sst français :
                    dailymotion.com/video/xbvaot_la-lutte-des-classes-par-chavez-en_news


                    • manusan 16 janvier 2010 15:25

                      En fait l’économie mondiale ne sait pas effondré tout simplement parce que les financiers ont créer de nouvelles bulles spéculatives.

                      Marc Fiorentino, patron d’Euroland Finance, ne s’en cache même pas  : il passe ses journées à buller ... la suite ...

                      http://www.capital.fr/enquetes/economie/au-secours-les-bulles-speculatives-reviennent-468898


                      • Yvance77 16 janvier 2010 15:34

                        Salut,

                        Un des meilleurs papier sur le sujet sans aucun doute. Un grand merci à son auteur.

                        J’attends vivement que Pipole 1er, sous le joug des questions pugnaces de Lolo Ferrari, nous explique tout ce truandage le 25 au soir, et en quoi il fût bon de participer à ce vaste enfumage du peuple (là je reste courtois).

                        Autant me rendre à Lourdes et espérer en un quelconque miracle ...

                        A peluche


                        • ZEN ZEN 16 janvier 2010 15:48

                          Yvance :
                          Lourdes plutôt que W.St ? smiley
                          Il y a un papier à ce sujet à côté sur AV


                          • wawa wawa 16 janvier 2010 16:20

                            2009 n’a été qu’un gain de temps, à l’instar de de 1930qui à été bonne après le krack de 29.

                             Le plus dur (equ 1931-1933) sera 2010-2012. je pense qu’une déflation va s’installer => 2012 puis aprés hyperinflation (quid d’une guerre pour occuper les chomeurs ?).

                            Le premier à entrer en hyperinflation sera peu etre le Japon !!!!


                            • sheeldon 16 janvier 2010 16:22

                              bonjour

                              bon article , si on commençait par passer nos banquiers a la guillotine on pourrait « philosophé » plus tranquillement non ?

                              smiley

                              http://www.homme-moderne.org/raisonsdagir-editions/catalog/lordon/vertu.html

                              cordialement


                              • zelectron zelectron 17 janvier 2010 01:01

                                Non, non ! ce n’est pas la bonne solution.
                                Un jeu amusant était pratiqué dans les légions romaines manquant de discipline, c’était la décimation, on alignait tout le monde et à chaque comptage dix, on raccourcissait « l’heureux élu » et bizarrement la légion en question redevenait tout à coup « légion modèle ».
                                En virant les 100 plus haut revenus de la plus grosse banque à la porte sans indemnité (par une loi d’exception) je vous fiche mon billet que toutes les autres vont devenir douces comme des agneaux et d’une honnêteté proverbiale jusqu’à recommencer avec la même fermeté quelques temps plus tard (Il n’y a pas plus de système communisto-socialisto-capitalo-libéral que de beurre en broche, quand les élus font leur travail*)

                                *à propos quelles sanctions leur appliquer à ceux là ?


                              • gimo 17 janvier 2010 01:52

                                Les solutions faciles, « faisons payer les riches », « interdisons les licenciements », « changeons de système », ne sont plus crédibles.



                                Derrière ce recul de l’extrême-gauche, une explication : les idées anti-capitalistes reprises depuis 1995 en tremblant par le PS, n’ont plus court. Certes, personne n’adore plus l’ultra-libéralisme, la concurrence partout et l’Etat minimum, mais l’échec du capital a désarmé ceux qui demandent son éradication. La maison est par terre, le chômeur se dit que l’heure est à la reconstruction concrète des emplois, plutôt qu’aux discours de terreur. Les solutions faciles, le « faisons payer les riches », le « interdisons les licenciements », le « changeons de système » apparaissent pour ce qu’elles sont : des non-solutions. Des slogans de manuel qui, sur le terrain, ne sauvent aucun emploi, au contraire souvent, ils découragent les investisseurs. Le capitalisme ajoute en sus une touche cruelle à la défaite gauchiste : il récupère ses idées radicales qui le servent : les nationalisations des banques par exemple !

                                2009, l’anti-1995 ? Regardez comme la France s’est en définitive comportée dans cette crise sans plus de sur-moi idéologique. Le gouvernement a choisit la relance keynésienne mais par l’investissement et des aides aux plus démunis et en évitant ses anciennes réponses comme « une hausse du smic ». Les syndicats ont été pragmatiques, à Paris comme sur le terrain, acceptant des compromis, sur l’assurance chômage ou le travail à temps partiel par exemple. Le PS lui même n’a certes rien dit mais au moins il n’a pas dit de bêtises. Démonstration est faite que ce réformisme est, dans l’hiver de la crise, beaucoup plus utile que les slogans.

                                Il n’y a qu’une partie de la population qui ne s’est pas aperçue de ce tournant historique et qui continue de croire vivant le spectre révolutionnaire : les dirigeants du PS. Qui peut le leur expliquer et leur dire qu’avec la crise ce devrait être à eux, aux sociaux-démocrates réformistes, leur heure et leur grand moment ?


                              • zelectron zelectron 18 janvier 2010 00:39

                                ...et on laisse passer le comportement voyou des banquiers, comme ça, sans rien dire ?
                                il ne s’agit pas de changer de système mais de punir des coupables plus que sévèrement pour l’exemple.


                              • tvargentine.com lerma 16 janvier 2010 17:09

                                Franchement smiley smiley smiley,il faut redescendre sur terre quand vous écrivez 

                                "De plus, les médias bloquent systématiquement les analyses dénonçant la gravité de la situation smiley smiley smiley smiley

                                Vous aussi vous faites parti des adorateurs de la theorie du complôt ??

                                Comment ? on nous aurait menti ??? les extra-terrestes sont déjà ?  smiley smiley smiley smiley smiley

                                http://www.tvargentine.com


                                • rastapopulo rastapopulo 16 janvier 2010 17:25

                                  De tout temps, les banquiers et les industrielles détiennent les médias. Je ne vois pas ce qui est risible, à part votre ignorance bien ancrée dans son époque... 

                                  Pour quitter votre ignorance, reguardez les actionariats des agences de presse ou lisez des vrais bouquins d’histoire comme « le choix de la défaite » sur les liens entre journalisme, finance et industrie. 


                                • rastapopulo rastapopulo 16 janvier 2010 17:29

                                  La Fondation Bertelsmann et la gouvernance mondiale, Pierre Hillard (Éditions François-Xavier de Guibert) 


                                • pierrot123 16 janvier 2010 17:58

                                  Pour mémoire :

                                  - Bolloré (Direct 8,Direct Matin, Le Monde),
                                  - Rotschild (Libération),
                                  - Bouygues (TF1),
                                  -Lagardère (Presse quotidienne régionale, Europe 1, JDD)
                                  -Dassault(Le Figaro)... et on en passe...

                                  A ce stade, c’est même pas la peine de « comploter »...Tout coule de source.




                                • gimo 17 janvier 2010 00:52

                                  Si quelqu’un doit 1 000 euros à sa banque, il a un problème.

                                  Si quelqu’un a une dette de 270 milliards d’euros, c’est la banque qui a un problème.
                                  Et la banque, c’est l’Europe. La blague s’applique aujourd’hui à la Grèce, mère patrie de la déesse Europe, entrée en 2006 dans l’euro, au grand désespoir de beaucoup.

                                  Avant de se qualifier à l’euro, Athènes a fait subir à ses comptes publics tous les bains et jets possibles de la thalasso comptable. Pour faire mincir la proportion de dette à des niveaux acceptables pour Maastricht, les Grecs ont gonflé le PIB (Produit intérieur brut) en lui intégrant le marché noir et les recettes estimées des prostituées. Dans l’autre sens, beaucoup de dépenses ont été mises sous les tapis d’Orient. Résultat ? Un PIB « remonté » de 25%. Gagné : les Grecs ont eu l’euro et ont continué de recevoir les milliards d’aides de Bruxelles pour percer des autoroutes et subventionner les cultivateurs d’oliviers.

                                  Le subterfuge n’a été découvert que plus tard, complètement par hasard. Les autres Européens ont alors fermé les yeux, moitié parce qu’ils se sont trouvés benêts d’avoir été grugés aussi facilement, moitié parce que la Grèce, c’est l’ancêtre Europe. On pardonne tout à sa grand-mère.


                                • sheeldon 17 janvier 2010 14:29

                                  slate fr ? la branche fr du washington post ?

                                  superbe comme source puis leboucher il est crédible peut-être ?

                                  une jolie laisse d’or celui là !

                                  le washington post a bien changé depuis la mort de sa propriétaire son fils est comment dirais-je plus de droite huhu source wiki c’est dire les gauchos mdr

                                  http://www.acrimed.org/mot673.html&nbsp ; pour ceux connaissent pas encore leboucher  !


                                • rastapopulo rastapopulo 16 janvier 2010 17:15

                                  Dans cet article se retrouve aussi en partie la dynamique du marché transatlantique finalisé en 2015 avec les marché financié pour 2010 :
                                  http://fr.wikipedia.org/wiki/March%C3%A9_transatlantique

                                  C’est pour moi de la haute trahison en katimini et avec en plus la victimisation des nations « il y rien à faire d’autre que ce que la finance anglosaxonne veut »

                                  Donc est il juste de penser que le but est de créer des nains démocratiques (dettes colossales, peuples fomatté à l’antisouverainté anglosaxonne et au mondialisme) et des géants privées anglosaxons ?


                                  • Antoine Diederick 16 janvier 2010 20:41

                                    oui cela fait un peu chier ce stuff, vu l’imbécilité des services de sécu us et leur parano

                                    vite de nouveaux textes constitutionnels pour garantir une forme d’indépendance comme ont fait nos amis allemands....


                                  • gimo 17 janvier 2010 01:05

                                    Copenhague n’est surtout pas un échec !!

                                    Les Européens se sont fourvoyés. L’écologie ne peut pas se faire contre l’économie. !!

                                    ici http://www.slate.fr/story/14653/copenhague-succes-reussite-planete-climat-sommet


                                  • hunter hunter 16 janvier 2010 17:21

                                    Je vais manqué d’originalité : très bon papier M Bonafi, merci.

                                    De plus en plus, malheureusement, j’en viens à rejoindre l’idée de Sheeldon !

                                     smiley

                                    H/


                                    • herodote herodote 16 janvier 2010 18:11

                                      euh pareil....


                                    • l'Ami Ricoré l’Ami Ricoré 16 janvier 2010 19:04

                                      Euh pas mieux...


                                    • hunter hunter 16 janvier 2010 17:22

                                      argh lire « manquer », pas « manqué »

                                       smiley

                                      H/


                                      • Christian Delarue Christian Delarue 16 janvier 2010 17:27

                                        Les 1% les plus riches représentaient 10% du PIB en 1979 et 23% aujourd’hui. 53 % en 2039 dit l’auteur de ce bon article. Mais il y a aussi les 2% ? Et les 3% ?
                                        Il est bon de critiquer uniquement une oligarchie financière au-dessus des nations et de blanchir (si je puis dire) le patronat industrilel et commercial des moyennes et grandes entreprises. Ils participent pourtant à la baisse des salaire et à l’investissement qui stagne.

                                        Pour certains , "la finance parasitaire siphonnerait l’économie réelle". Cela dédouanerait le capital productif comme bon capitalisme. Pour ATTAC et sa branche finance, la financiarisation n’est pas un facteur autonome au-dessus d’une économie abstraite sans rapport social. Quant à l’oligarchie fiancière lle n’est pas isolée du capital productif. Ces propriétaires du capital sont puissament actifs au sein d’une même classe dominante.
                                         
                                        Les libéralisations ont permis d’accroitre le taux de profit mais pas le taux d’accumulation. Pour être plus précis, les profits augmentent globalement ceux financiers et non financiers et ils ne vont ni à l’investissement ni aux salaires, surtout pas à ces derniers qui baissent depuis 20 ans. Le thèorème d’Helmut Schmidt ( ) est invalidé depuis bien longtemps. On en le cite qu’à ce titre !
                                         
                                        ATTAC et sa commission finance met aussi l’accent sur l’imbrication des acteurs financiers. Il n’y a pas d’un côté les banquiers et de l’autre les chefs d’entreprises et le mangement car chaque grande entreprise s’est dotée d’un département finances chargé du suivi de la profitabiité sur l’organisation de l’entreprise.
                                         
                                        Les politiques de libéralisation financière sont de quatre types : les libéralisations d’opérations bancaires, les ouvertures du marché boursier, l’ouverture du compte de capital, les libéralisation du marché des changes. Ces politiques décrites dans le bouquin d’ATTAC doivent être remises en cause si un changement minimal est envisagé.

                                        CD


                                        • Yannick Harrel Yannick Harrel 16 janvier 2010 17:45

                                          Bonjour,

                                          Effectivement l’article est très instructif et rappelle (ou apprend pour ceux qui ne le savaient encore) comment le circuit de la haute finance « joue » non seulement avec l’argent (public comme privé) mais aussi avec la psychologie des foules.

                                          Et tout comme vous je suis convaincu que la crise qui nous affecte en ce moment dépasse le strict cadre économico-financier : elle a une portée civilisationnelle.

                                          Cordialement


                                          • Antoine Diederick 16 janvier 2010 20:43

                                            a Harrel, je suis d’accord, nous sommes dans du civilisationnel et une confrontation des modèles.


                                          • Pyrathome pyralene 16 janvier 2010 18:01

                                            et toi , t’es là.....oiseau de malheur ! smiley


                                          • ZEN ZEN 16 janvier 2010 18:00

                                            ICI, c’est à dire ?...


                                            • frédéric lyon 16 janvier 2010 18:02

                                              Vache de bon article.


                                              Oui, au fait, pourquoi l’économie mondiale ne s’est pas effondrée ? 

                                              Nous avons pourtant lu des milliers de nartics économiques sur Agoravox, qui nous ont annoncé la chute imminente du « capitalisme », la fin du monde et l’effondrement de la galaxie.

                                              Ce qu’il y a de bien avec un évènement qui ne se produit jamais, c’est qu’on peut passer sa vie à l’annoncer. 

                                              • Pyrathome pyralene 16 janvier 2010 18:03

                                                Sois patient ! tout vient à point à qui sait attendre... smiley


                                              • rastapopulo rastapopulo 16 janvier 2010 18:23

                                                C’est grâce à Obama, entre autres, en VRP il va faire passer la couleuvre du marché transatlantique fusion de l’Europe et des US.

                                                Bref la crise crée des nains démocratique (antisouverainté, mondialiste et endetté) face à des géants privé anglosaxon et les quelques corrompus d’origine continental (Bertelsman en tête).

                                                Faut voir que l’emprise de la finance anglosaxonne est tel que le ouiouisme ambiant sera toujours « nous n’avons pas le choix, assouplissons çi, donnons ça » tantôt pour augmenter LEUR profit ou diminuer LEUR perte.
                                                 
                                                Ou alors des élections mêteraient au pouvoir des patriotes anti-europe-anglosaxonne et là bam le système se plante exprès. Pas mal pour empècher le contrôle démocratique.


                                              • Christian Delarue Christian Delarue 16 janvier 2010 19:49

                                                Je vois qu’il y a un souci : l’auteur dit : « l’économie mondiale ne s’est pas effondré » Il n’a pas dit absence de crise sociale, écologique, alimentaire...

                                                Autrement dit pour certains çà repart voire çà tjrs été bon mais pour d’autres, chômage, déclassement des couches moyennes..

                                                A lire Alternative économique j’ai appris que les flux vers la finance avait repris au détriment de l’économie donc des investissement et des salaires durant l’été 2009. Les salaires plongent depuis 20 ans et pas qu’en France (lire Michel Huson ou « D’inacceptables inégalités de revenus ! » JM Harribey

                                                http://harribey.u-bordeaux4.fr/travaux/travail/reduire-inegalites.pdf

                                                La crise a débuté mi-aout 2007 mais elle vient après d’autres crises. Depuis 1979 , nous sommes dans les « trente mortifères ». Mais ce n’est pas fini. Rien n’indique un retour à de nouvelles « trente glorieuses », qui de toute façon ne seraient pas comme celles d’après-guerre.

                                                CD

                                                Le livre d’attac se nomme « Sortir de la crise globale »
                                                 


                                              • Tiberius Tiberius 16 janvier 2010 18:14

                                                En 2011 vous nous direz que la fin du monde est juste retardée d’une année (encore une fois) mais qu’elle aura bien lieu ça c’est sûr !

                                                On croirait lire un témoin de Jéhovah... smiley


                                                • rastapopulo rastapopulo 16 janvier 2010 18:28

                                                  Quand les crédits sont illimités pour les soufres douleurs (les nations), le problème est reporté d’année en année. A la fin la facture sera de combien ?

                                                  La réciproque est vrai aussi. Tout les ans les partisans du sytème anglosaxon dise l’année prochaine il y aura plus d’emploi. Le résultat c’est la hausse du chomage structurelle depuis 30 ans et aucune réaction contre ça ? 


                                                • rastapopulo rastapopulo 16 janvier 2010 18:30

                                                  Tout va très bien monsieur le marquis ?


                                                • Serge Serge 16 janvier 2010 18:19

                                                  En conclusion de ce très bon article je reprendrais la déclaration de G.Soros un des plus plus grand « manitou » de la finance mondiale...tout est dit en quelques mots !

                                                  A la question...le capitalisme est-il réformable, peut-on le rendre morale ?

                                                  Réponse...« On ne peut pas lui demander de se dénaturer. »

                                                  Que dire de plus ? De la part de ce « grand financier » cette réponse sonne le glas à toute la doxa de la pensée unique médiatico-politique qui depuis des mois nous serine sur «  capitalisme et morale, un nouveau capitalisme,etc... »

                                                  A nous, « la France d’en bas »,et tous les peuples,d’en tirer les conclusions et d’agir en conséquence !


                                                  • zelectron zelectron 16 janvier 2010 18:23

                                                    je te tiens, tu me tiens, nous nous tenons par les coui...


                                                    • Simon Simon 16 janvier 2010 18:27

                                                      Un article comme on aimerai en lire plus souvent sur Agora Vox.


                                                      Merci.

                                                      • Proudhon Proudhon 16 janvier 2010 18:32

                                                        J’en profite pour conseiller le livre que je suis en train de lire et qui est un monument de données sur les dessous de la politique, tous partis confondus et du patronat. Un livre où on apprend une quantité de choses, mais attention les révoltés, ça énerve profondément. A lire absolument
                                                        Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours :
                                                        http://www.bakchich.info/Les-petits-secrets-des-grands,09241.html


                                                        • ZEN ZEN 16 janvier 2010 18:46

                                                          Moi l’avoir acheté à Amaz**
                                                          En attente de lecture...
                                                          Pour l’instant, c’est Le choix de la défaite :
                                                          Le patronat et ses relations intéressées avec l’Axe
                                                          Très pointu, mais éclairant sur l’« étrange défaite » de 1940, comme disait M.Bloch


                                                        • Pierre Boisjoli Pierre Boisjoli 16 janvier 2010 18:40

                                                          Bonjour
                                                          Marx a dit qu’un des premiers gestes d’une économie socialiste était de nationaliser les banques. Il faudra en arriver là.
                                                          Pierre Boisjoli
                                                          Le conseiller divin
                                                          le seigneur des seigneurs
                                                          le roi des rois
                                                          le prince de la paix


                                                          • Christian Delarue Christian Delarue 16 janvier 2010 19:56

                                                            Oui nationaliser les banques privatisées et créer un pôle public financier et bancaire pour réorienter les flux vers l’économie non marchande.


                                                          • zelectron zelectron 16 janvier 2010 20:01

                                                            Non, non ce n’est pas la bonne solution.
                                                            Un jeu amusant était pratiqué dans les légions romaines manquant de discipline, c’était la décimation, on alignait tout le monde et à chaque comptage dix, on raccourcissait « l’heureux élu » et bizarrement la légion en question redevenait tout à coup « légion modèle ».
                                                            En virant les 100 plus haut revenus de la plus grosse banque à la porte sans indemnité (par une loi d’exception) je vous fiche mon billet que toutes les autres vont devenir douces comme des agneaux et d’une honnêteté proverbiale jusqu’à recommencer avec la même fermeté quelques temps plus tard (Il n’y a pas plus de système communisto-socialisto-capitalo-libéral que de beurre en broche, quand les élus font leur travail*)

                                                            *à propos quelles sanctions leur appliquer à ceux là ?


                                                          • gimo 17 janvier 2010 02:28

                                                            pour faire comme le crédit lionnais une ardoise de 120md f merci
                                                             c’est des lois qui faut point barre


                                                          • bonnes idees 16 janvier 2010 19:21

                                                            Question pertinente. Dois-je laisser mon fric à la banque ou le retirer demain pour ne pas le perde. De plus si le système s’effondre, autant faire un gros crédit pour acheter une maison et puis basta.


                                                            • bo bo 16 janvier 2010 19:27

                                                              A Gilles Bonafi

                                                              Un petit complément, à l’heure actuelle personne n’est capable de connaître les positions réelles d’expositions aux risques pris sur les marchés.
                                                              Autrefois, il y avait toutes positions confondues et tous produits (physiques et dérivés) , des limites : day limits, cuts plafonds, cuts plancher. Les produits à risques illimités étaient très sévèrement encadrés. Malgré cela, il était difficile en appuyant sur un bouton de connaître en temps réel le risque réel sur une opération financiaire contenant des produits dérivés
                                                              La première crise 1988-1992 avait mis en avant les risques de ces produits.

                                                              Malheureusement, dès 1993 la spéculation est repartie de plus belle avec les modèles mathématiques sophistiqué, qui schématiquement peuvent de résumer ainsi : vous perdez, doubler votre mise de perte et ainsi de suite vous finissez par gagner (c’est plus compliquer, mais c’est un des principes de ces modèles). Pour cela vous avez besoin soit de garanties illimitées soit d’un énorme « cash » d’où la politique suggérée et suivie par les dirigeants.
                                                              L’informatique avait permis de mettre en place des gardes fous, ces gardes fous interne ont volé en éclat dans de nombreuses banques ou institutions financières car la philosophie est : Les ETATS ne peuvent pas se permettre l’économie de s’effondrer.

                                                              Dans ce contexte, vous avez totalement raison : les banques centrales (baignées de plus par la théorie keynésienne) ont largement ouvert les vannes. Le coût très faible de la ressource (de l’argent) est un facteur aggravant et tout est reparti avec la conscience que les Etats ne peuvent pas permettre l’effondrement de l’économie.....

                                                              Pour compléter, un sénateur américain a convaincu le sénat américain vers 1999 qu’il fallait obliger les banques à revoir la qualité des fonds propres des banques.
                                                              De cela est sorti ce qu’on appelle les réunions de Bâle : le but faire correspondre à chaque type de risque bancaire un montant de fonds propres en garantie pour consolider le secteur bancaire.........
                                                              Idée séduisante, mais véritable usine à gaz informatique pour le contrôle bancaire interne. De plus, les positions seront toujours décalées même si dans les faits les ajustements doivent se faire au fur et à mesure...
                                                              Depuis plus de 10 ans, les réunions continuent à Bâle......

                                                              Vous avez raison aussi sur le fait que depuis la fin des années 90, bon nombre de financiers pensent que le sytème est devenu fou et attendent la CRISE... il faut bien se rendre à l’évidence que pour le moment elle semble contenue


                                                              • BA 16 janvier 2010 21:11

                                                                Pourquoi l’économie mondiale ne s’est pas effondrée en 2009 ?

                                                                Rappelons les chiffres que vient de trouver la Deutsche Bank.

                                                                -Slate  : La récession de 2009 ne semble finalement pas avoir été beaucoup plus douloureuse que celles du début des années 1990 et du début des années 2000. Est-ce que cette perception correspond à la réalité ?

                                                                 

                                                                -Jacques Attali : Si on parle de la France, cette perception est juste, si on parle du reste du monde, c’est totalement faux. La récession en France est apparemment modérée même si elle s’est traduite par presque un million de chômeurs de plus, ce n’est pas rien.

                                                                La vraie question est de savoir qui a payé pour que cette récession ne semble pas trop sévère. La récession a été faible mais le coût pour en limiter les effets est considérable : une augmentation massive du déficit budgétaire et de la dette publique. Et les banquiers osent dire qu’ils n’ont rien coûté à la collectivité parce qu’ils ont remboursé les prêts accordés par l’Etat. En réalité, ils ont coûté à la France 500 000 chômeurs et un endettement considérable pour les futurs contribuables.

                                                                Deuxièmement, sur le plan mondial l’année 2009 est épouvantable. La perte de valeur des actifs est, selon les derniers calculs de la Deutsche Bank, de l’ordre de 30 000 milliards de dollars. L’argent que les gouvernements mondiaux ont mis sur la table, la France étant un de ceux qui en a mis le moins, est équivalent à cinquante plans Marshall.

                                                                La partie qui se joue aux Etats-Unis est cruciale. Les pouvoirs publics américains ont mis sur la table sous forme de garanties, de prêts et de déficit budgétaire 2 000 milliards de dollars. Contrairement à ce qu’on pense, ces 2 000 milliards de dollars ne sont pas beaucoup financés par les Chinois. Ils ont mis 200 milliards et le reste du monde 100 milliards. D’où viennent les 1 700 restant ? De la planche à billet de la Réserve fédérale (Fed).

                                                                Il y a une expression qui va faire florès : que va faire la Fed ? Va-t-elle remettre plus de 1 000 milliards de dollars dans l’économie ou va-t-elle se lasser ?

                                                                 

                                                                http://www.slate.fr/story/15515/crise-economie-attali-minc-croissance-chomage-banques


                                                                • calypso calypso 16 janvier 2010 23:33

                                                                  « La partie qui se joue aux Etats-Unis est cruciale. Les pouvoirs publics américains ont mis sur la table sous forme de garanties, de prêts et de déficit budgétaire 2 000 milliards de dollars. Contrairement à ce qu’on pense, ces 2 000 milliards de dollars ne sont pas beaucoup financés par les Chinois. Ils ont mis 200 milliards et le reste du monde 100 milliards. D’où viennent les 1 700 restant ? De la planche à billet de la Réserve fédérale (Fed). »

                                                                  La FED prend simplement le contrôle total de l’ensemble du développement de la crise :

                                                                  La FED récupére dans son bilan les créances douteuses accumulés dans l’immobilier, l’immobilier commercial et autres cartes de crédit ( 1250 milliars de dollars). Si ces créances restaient dans le bilan des banques cela serait la bérézina.

                                                                  Comme les banques sont allégées de ces créances douteuses par la FED qui a apporté des liquidités et garanties elles se retrouvent donc avec des réserves de liquidités platureuses.

                                                                  Le risque est effectivement que ces réserves partent directement dans l’économie via le crédit ce qui peut être catastrophique ( effet planche à billet comme vous le citez et donc distribution de « richesse » sans contrepartie donc inflation ).

                                                                  Comme la FED veut maitriser cela elle met en place des dépots à terme rénumérés pour les banques ( http://www.news-banques.com/usa-la-fed-va-creer-des-depots-a-terme-remuneres-pour-les-banques/012112097/ ) : Ainsi en mettant des taux de rénumération interessant elle peut capter les liquidités des banques et ainsi eviter que ces liquidités partent directement dans l’économie.

                                                                  La FED prend ainsi le contrôle :
                                                                  - des taux d’interets cours (taux de refinancement des banques)
                                                                  - des taux d’interets long ( via le rachat de bons du trésor américains - 300 milliards de dollars)
                                                                  - des liquidités plantureuses des banques pouvant être injectées dans l’économie via le crédit.

                                                                  L’idée est derrière de régler l’ensemble pour soutenir un immobilier convalescent et refaire partir l’économie le plus harmonieusement possible ( avant la prochaine bulle ...).
                                                                  Les créances douteuses sont quand a elles mises de coté et seront digérées progressivement sur de très longues années ...


                                                                • Christian Delarue Christian Delarue 17 janvier 2010 01:22

                                                                  Critique de la finance conçue comme prédatrice ou parasitaire.

                                                                  La formule sonne comme apologie d’un bon capitalisme, celui de l’économie réel. Entourloupe ! Elle aurait aussi une une autre vertu pour le patronat : Accuser la seule oligarchie financière internationale surtout implantée aux USA. . Moitié de vérité.

                                                                  Une vision superficielle s’en tient à dire que "la finance (parasitaire) siphonne l’économie (réelle)". Sans tenir là c’est privilégier la vision "finance parasitaire contre la bonne économie productive" ; c’est refuser de voir en théorie et en pratique ce qui se passe dans la dite économie. D’où viennent les flux financiers ? Des surprofits exigés par la finance sur les entreprises. Ce n’est pas faux mais là encore ce n’est pas assez précis et pour tout dire c’est une façon biaisée de voir le réel. Surprofits financiers et profits classiques sont ponctionnés en même temps et de la même façon sur les producteurs autrement dit les salariés. Et ces profits sont exigés certes par des acteurs externes (banques) mais aussi par des internes qui ensemble commande les opérations d’exploitation salariale. Il y a imbrication des acteurs de commandement et non l’oligarchie bancaire qui commande au management d’entreprise. Cette imbrication va même jusqu’à passer dans le public via le pantouflage. Ces profits et surprofits sont pris non pas sur mais dans les entreprises par le patronat sur les salariés. Les chiffres de la part des richesses produites revenant aux producteurs salariés décline. C’est là que l’économie sans adjectif prend un nom : économie capitaliste. C’est là que l’on voit trois courbes salariales se chevaucher : celle du FMI, celle de la Commission européenne et celle de l’INSE 2006.

                                                                  Profil de la courbe moyenne des trois est clairement
                                                                  1 Niveau plat avant 1971,
                                                                  2 forte montée des salaires en 73 à 75
                                                                  3 niveau plat élevé de 75 à 82
                                                                  4 longue chute de puis 2002 avec une pente plus abrupte pour la France

                                                                  Ajoutons qu’en même temps les chiffres de la précarité et du chômage monte. L’ensemble montre assez la forte pression sur les travailleurs du privé mais aussi du public pour satisfaire la profitabilité systémique.

                                                                  Les libéralisations des « trente mortifères » (JMH) de la période néolibérale 1979- 2009 ont permis d’accroitre le taux de profit mais pas le taux d’accumulation. Ce qui signifie que les profits dégagés ne sont pas plus allés à l’investissement (cf tableau de variation du taux marge et du taux de profit) . Ils sont aller dans les méandres de la finance et dans les poches de l’oligarchie financière mais pas uniquement elle . Le patronat des entreprises de plus de 100 salariés en a bien bénéficié. Les managers, cadres supérieurs aussi. C’est pour les cadres moyens et techniciens et tous les autres employés et ouvriers que la ponction créée la chute .

                                                                  L’invalidation durable du thèorème d’Helmut Schmidt ( ) montre comment que la couche dominante domine. On retombe là sur les dispositifs techniques et juridiques du "travailler plus longtemps, plus vite en étant payés moins". Cela vaut dans le privé et dans le public ! Il importe d’inverser la logique de libéralisation qui favorise les marchés (tous les marchés pas que le marché financier) et donc les entrepreneurs. Il faut aussi revenir sur les privatisations des banques par des nationalisations et créer un pôle public financier et bancaire.

                                                                  Christian Delarue
                                                                  à partir de « Sortir de la crise globale » ouvrage collectif d’ ATTAC

                                                                  Schmith a dit : « Les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain » A l’époque avoir un emploi c’était équivalent à avoir un bon salaire.
                                                                  Aujourd’hui il y a prolétarisation et plus bas encore appauvrissement
                                                                   En défense des 3000 euros par mois et moins !

                                                                  http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/en-defense-des-3000-euros-par-mois-59956


                                                                  • Tzecoatl Tzecoatl 17 janvier 2010 02:48

                                                                    L’économie a cessé sa chute vertigineuse dès que les mass-medias ont cessé d’affoler le citoyen lambda avec.


                                                                    • agent orange agent orange 17 janvier 2010 06:42

                                                                      Le peuple doit rester ignorant et pauvre.
                                                                      Ignorant afin qu’il puisse être manipulé, pauvre afin qu’il puisse être acheté.


                                                                      • gimo 17 janvier 2010 09:49

                                                                        c’est pourquoi les politiques sont payer grassement pour ferment les yeux et leur conscience

                                                                        et de garder leur place 

                                                                        pour le pauvre l’ignorance c’est le luxe le plus cher du monde parce que il coûte tres cher

                                                                        • BA 17 janvier 2010 10:02

                                                                          Mardi 12 janvier 2010 : Jacques Attali parle de la situation de la France.

                                                                          - Jacques Attali : «  La grande question qui va se poser est celle de la justice sociale. Nous sommes dans une situation pré-révolutionnaire avec des banquiers qui gagnent des fortunes imméritées tandis que le chômage augmente.  »

                                                                          http://www.slate.fr/story/15515/crise-economie-attali-minc-croissance-chomage-banques


                                                                          • elec 42 elec 42 17 janvier 2010 10:23

                                                                            tous est reparti comme avant,spéculation, prise de risque maximum,distribution de bonus,pire qu’avant la crise,si tous s’écroule,le contribuable mettra la main à la poche,comme toujours,si notre système s’effondre,vous tombés avec nous,vous payés les malus,nous encaissont les bonus.


                                                                            • Philou017 Philou017 17 janvier 2010 12:43

                                                                              Tres bon article qui récapitule bien la situation. Même si on sait pas combien de temps ca tiendra, le système a une capacité de résistance assez profonde.

                                                                              « La réponse ne sera pas qu’économique donc, mais avant tout philosophique, spirituelle. »

                                                                              Ce qui pose problème, c’est la capacité des gens à croire n’importe quoi, du moment que ca vient de gens soi-disant autorisés.
                                                                              On a dit aux gens : « dérégulons, laissons la loi du marché agir ».

                                                                              Pourtant, les gens savent bien que la loi du marché c’est la capitalisme et que le capitalisme n’a jamais été philanthrope et qu’il ne voit que ses intérêts financiers.
                                                                              Mais les gens gobent, du moment que ca vient de gens haut placés, d’experts....

                                                                              Et il y en a encore beaucoup qui ont du mal à comprendre. Combien de gabégie faudra-t-il ?

                                                                              Ici, il y en a encore qui me disent, quand je débat d’un problème : « comme si tu pouvais savoir les choses mieux que les experts, rigolo ».
                                                                              Ils n’ont pas encore compris que les experts qu’on voit et qu’on entend sont des représentants zélés des pouvoirs en place.
                                                                              Il y a des leçons qui sont dures à apprendre.


                                                                              • ONEWAYTHINKING 17 janvier 2010 15:27

                                                                                Je partage votre point de vue sur la crise


                                                                                Il a été mis en ligne sur : www.penseeunique.fr

                                                                                Il ne reste plus qu’à demander une véritable enquète parlementaire sur les agissements des banques : cela s’appelait en son temps au USA : COMMISSION PECORA

                                                                                Bonne lecture

                                                                                • gimo 17 janvier 2010 19:26

                                                                                   à onewaythinking
                                                                                  c’est drole de dir  la chose et son contraire ( parlementaire MDR)

                                                                                  pour voir comme l’affaire de dutreau qui a servi à rien 
                                                                                  si vous croyez  au pére -noél  libre à vous


                                                                                  • Sardas 17 janvier 2010 21:55

                                                                                    Le début de l’article est assez intéressant, même si ce n’est qu’une pub voilée pour un blog, mais la fin est consternante. Quand on utilise les maths de manière aussi grossière pour soutenir une thèse, c’est que le raisonnement est biaisé et que l’intention première de l’auteur n’est pas de convaincre par un raisonnement qui se tient mais de faire adhérer à sa thèse afin d’instaurer un rapport d’autorité avec lui.
                                                                                    J’en déduis que si l’auteur s’y connaît autant en économie qu’en Probabilités, alors il n’y connaît rien et ferait mieux de garder son avis de profane pour lui.


                                                                                    • Gilles Bonafi 17 janvier 2010 23:09

                                                                                      @Sardas
                                                                                      « J’en déduis que si l’auteur s’y connaît autant en économie qu’en Probabilités, alors il n’y connaît rien et ferait mieux de garder son avis de profane pour lui. »

                                                                                      Qui parle de probabilités ? Il me semble que je parle d’exponentielles !
                                                                                      Mais bon, vous allez sûrement nous expliquer pourquoi l’économie mondiale ne s’est pas effondrée en 2009.


                                                                                    • gimo 18 janvier 2010 01:04

                                                                                      à sardas 
                                                                                       quand on a un penchant comme vous pour le superfétatoire 
                                                                                       avec de surcroit une
                                                                                      arrogance dissimulée 
                                                                                      il est sans aise de voir le genre de personnage  que vous êtes
                                                                                      et dans quel râtelier vous mangez 


                                                                                    • FritzTheCat FritzTheCat 17 janvier 2010 21:59

                                                                                      Bon article à l’image de vos articles publiés dans le derniers NEXUS.


                                                                                      • Bélial Bélial 17 janvier 2010 23:30

                                                                                        La FED possède l’Amérique, ça y est :

                                                                                        « Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis. »

                                                                                        Thomas Jefferson


                                                                                        • Bélial Bélial 17 janvier 2010 23:33

                                                                                          « Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre
                                                                                          système de crédit est concentré entre les mains de quelques hommes. Nous en
                                                                                          sommes arrivés à être l’un des gouvernements les plus mal dirigés du monde
                                                                                          civilisé, l’un des plus contrôlés et dominés, non pas par la conviction et le vote de la majorité, mais par l’opinion et la force d’un petit groupe d’hommes dominants. Je suis le plus malheureux des hommes. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. »

                                                                                          (Woodrow Wilson regrettait d’avoir signé la loi sanctionnant la création de la Fed)


                                                                                          • Bélial Bélial 17 janvier 2010 23:34

                                                                                            Amaru Ka réveille toi


                                                                                            • Atlantis Atlantis 18 janvier 2010 08:26

                                                                                              Tout comme vous vous êtes trompé pour 2009, vous continuerez à vous tromper. Car vous ne regardez pas les choses en face, vous ne faites pas un démonstration, juste une juxtaposition incohérentes d’idées avec tirage immédiat de conclusion, sans aucune analyse. Que vous en mettiez une ou 400 par article (du vrai tir en rafale cet article) ne changera rien, c’est la méthode qui foire.

                                                                                              à propos de votre profil : galilée n’a jamais été menacé de mort pendant ses procès et n’est pas mort d’avoir soutenu ce que bien d’autres avant lui avait découvert, c’est encore une des falsifications de l’histoire enseignée.

                                                                                              Mais c’est bien connu : Ceux qui souhaitent répéter le passé devraient en premier lieu s’assurer le contrôle de l’histoire enseignée. Code Bene Gesserit


                                                                                              • JULIOKUT JULIOKUT 18 janvier 2010 10:29

                                                                                                Tout est dans ce blog : http://www.jovanovic.com/blog.htm

                                                                                                L’apocalypse financière, toutes les semaines ce journaliste ajoute de nombreux articles pour prouver ses dires sur le carnage financier qui ne fait que commencer.

                                                                                                En vidéo, l’audio de son émission de radio pour ouvrir les yeux aux credules qui pensent que tout va bien
                                                                                                http://www.ustream.tv/recorded/3948255


                                                                                                • thomthom 18 janvier 2010 10:36

                                                                                                  excellent article.
                                                                                                  On est mal barrés, ça c’est sur. la crise de ces 2 dernières années, c’était de la rigolade comparé à ce qui nous attend.

                                                                                                  Par contre, quand est-ce que ca va péter exactement, et quelles seront concrètement les conséquences (négatives mais aussi pourquoi pas parfois positives) pour chacun de nous ? le mystère reste entier.

                                                                                                  Quels stratagèmes abracadabrantesques vont-ils encore nous inventer pour repousser l’inévitable ?


                                                                                                  • xbrossard 18 janvier 2010 12:02

                                                                                                    Il serait de bon ton, pour résoudre la crise, que les nombreux nouveaux chomeurs prennent conscience de leur nouvelle inutilité et mettent rapidement fin à leur jour, car après tout, s’il n’y avait pas ses millions de nouveaux chomeurs, tout marcherait bien non ?

                                                                                                    Une solution serait aussi de supprimer toutes les aides, rapidement ils mourraient de faim...il faudrait faire ça rapidement l’hiver, pour en éliminer quelque uns de plus par le froid...Ah, je viens de voir que pour la suppression des aides, les gouvernement y travaillent, donc on est en bonne voie...

                                                                                                    C’est un peu ce qu’explique Naomi Klein dans la statégie du choc ; la civilisation va évoluer par à-coup, par coup de butoir, en laissant à chaque fois une partie d’inutiles sur le base-coté ; il suffit d’éliminer ces scories pour le monde continue à avancer tranquillement.

                                                                                                    Et plutôt que d’exterminer comme avant (c’est trop voyant et salissant), il suffit de laisser sans rien faire, et de tirer sur les plus récalcitrants et les meneurs...quelques morts et beaucoup de peur, ça marche pas mal



                                                                                                      • rastapopulo rastapopulo 18 janvier 2010 21:31

                                                                                                        Parce que le secteur explosif de la finance doit menancer de détruire les nations qui refuserait la fusion Europe-USA.

                                                                                                        C’est du pure terrorisme.

                                                                                                        http://fr.wikipedia.org/wiki/March%C3%A9_transatlantique

                                                                                                        2010 intégration de quelles secteurs ? je vous le donne en mille, le marché des capitaux et le secteur financié.


                                                                                                        • Zevengeur Zevengeur 20 janvier 2010 12:09

                                                                                                          La prochaine étape sera bien un effondrement du système comme annoncé par les économistes qui avaient anticipé la crise de 2007/2008 (Jorion, etc..).

                                                                                                          Comme les états sont déjà ruinés, cette fois on ne pourra pas colmater les brèches en injectant des centaines de milliards, alors l’activité mondiale va se réduire drastiquement, un mode panique va se répandre dans la classe politique au pouvoir.

                                                                                                          Chez nous, on ne sera peut être pas dans la première vague des pays qui s’effondreront, ces derniers seront les USA, la GB, peut être l’Espagne. La Grèce et l’Islande étant déjà en faillite on constate que l’UE ne les aide pas et au contraire les enfonce à travers la BCE et le FMI, donc aucune solidarité Européenne, bas les masques !

                                                                                                          Observons déjà ce qui va se passer là bas cette année.

                                                                                                          La suite sera donc très probablement des mouvements sociaux de masse en différents points de la planète avec pour conséquence une répression policière pour maintenir l’ordre, des bavures qui risquent de dégénérer en affrontements de type guerres civiles.
                                                                                                          On s’oriente donc tout droit vers la mise en place de régimes d’exception que l’on nomme aussi régimes totalitaires...

                                                                                                          Et chez nous, nous avons un président qui a le profil parfait pour aller sans états d’âmes dans cette direction.

                                                                                                          Après.... personne ne sait ce qui arrivera

                                                                                                           http://french-revolution-2.blog.fr/


                                                                                                          • lechoux 20 janvier 2010 17:11

                                                                                                            « En 2009, la Fed a ainsi racheté 80% des bons du trésor US (80 % de la dette). »

                                                                                                            Avec quoi ?? Quel bien de remplacement les USA peuvent-ils émettre ? Et qu’en feront les nouveaux acquéreurs ?
                                                                                                            C’est la suite qui nous intéresse Mr Bonafi, pas les constats des événements passés.


                                                                                                            • Gilles Bonafi 20 janvier 2010 21:58

                                                                                                              @lechoux
                                                                                                              La suite : création d’une monnaie électronique mondiale, dictature et verrouillage total du système. Il est grand temps de nous prendre en charge en créant une constitution pour l’économie, bâtir enfin un modèle où l’humain et notre environnement soient pris en compte.


                                                                                                            • lechoux 22 janvier 2010 13:17

                                                                                                              Merci pour votre article. j’aurais aimé qu’en réponse vous me sortiez les comptes des la FED et l’évolution du volume d’IDE en zone dollar. Merci quand même.


                                                                                                              Wikipedia : Définition de l’IDE [modifier]

                                                                                                              L’OCDE définit l’Investissement Direct à l’Etranger ainsi : « L’IDE est une activité par laquelle un investisseur résidant dans un pays obtient un intérêt durable et une influence significative dans la gestion d’une entité résidant dans un autre pays. Cette opération peut consister à créer une entreprise entièrement nouvelle (investissement de création) ou, plus généralement, à modifier le statut de propriété des entreprises existantes (par le biais de fusions et d’acquisitions). Sont également définis comme des investissements directs étrangers d’autres types de transactions financières entre des entreprises apparentées, notamment le réinvestissement des bénéfices de l’entreprise ayant obtenu l’IDE, ou d’autres transferts en capital ». Ces derniers incluent notamment les prêts accordés par une maison-mère à sa filiale implantée à l’étranger.

                                                                                                              Contrairement aux investissements de portefeuille, les IDE impliquent une prise de contrôle de la part de la firme étrangère. Le seuil à partir duquel le contrôle s’exerce est arbitraire, le FMI utilise une valeur de 10 %.


                                                                                                            • lechoux 22 janvier 2010 13:38

                                                                                                              La création d’une monnaie électronique mondiale, c’est déjà du passé. Celle-ci, qui n’est qu’un traitement moderne de la monnaie scripturale, est la seule capable de compter la richesse actuelle. Les états et les banques centrales pourraient créer autant de monnaie fiduciaire qu’il existe de richesses en compte, mais cela coûterait cher à produire et ne serait pas utile, la monnaie en circulation est apparemment suffisante (En France en 2004, la monnaie fiduciaire représente 10% des moyens de paiement).
                                                                                                              Nous pourrions créer une monnaie supra-nationale, avec des coupures d’une valeur de 10 000 €, mais je ne crois pas que cela résoudrait notre problème de fonctionnement de l’économie.

                                                                                                              La dictature et verrouillage total du système, c’est aussi du passé : Gladio.

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