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Accueil du site > Actualités > Economie > Renflouez les gens, pas les banques !

Renflouez les gens, pas les banques !

Bon sang de bon sang ! 

"Et si les banques centrales versaient de l’argent aux ménages"

titre ce matin Libération ! Je bondis au kiosque et j'avale l'article en marchant… Et voilà…

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En fait, cet article de Libé est la traduction mot pour mot d'un texte publié il y a quelques jours par deux économistes sur le site du "Council on Foreign Relations", qui reprennent tous les arguments que développent depuis des années les quelques illuminés qui ont compris la monnaie-dette et son rôle crucial dans la crise actuelle. J'avais fait un résumé de ces travaux et de ces propositions ici.

De nombreux spécialistes, au plus haut niveau (p.e. Lord Adair Turner ici, Steve Keen ici, Ben Bernanke là, Benes et Kumhof ici...), font la même analyse, et il faut donc le répéter inlassablement à chaque fois que nous parlons de ça : 

 

Dans le système actuel, les banques ne sont PAS des intermédiaires qui confient l'argent des épargnants à des emprunteurs. Et la monnaie n'est PAS émise par l'État, ni par les Banques Centrales. 

En réalité, ce sont les banques ordinaires (les banques commerciales privées : LCL, BNP, etc…), qui créent du crédit ex nihilo, et c'est ce crédit nouveau qui devient de la monnaie nouvelle dès lors qu'il est dépensé par les "emprunteurs" qui l'ont reçu. 

La monnaie, le crédit et donc TOUT le nouveau pouvoir d'achat de la société est émis par ce mécanisme.

 

Bref, ce qui est important à retenir, c'est que, au plus haut niveau des institutions financières les plus globales, on commence à comprendre : 

1. qu'émettre et distribuer la monnaie par l'endettement des populations pose des problèmes importants

2. que tenter de diriger l'économie par la manipulation des taux d'intérêt ne fonctionne pas

3. que renflouer les banques en leur attribuant des milliards pour compenser les crédits qu'elles ont émis, en espérant que cela va relancer la création monétaire par le crédit est une aberration et un contre-sens total

4. que la "crise" n'est que la conséquence absurde d'une pénurie d'unités monétaires qui empêche de comptabiliser (et donc de réaliser !) les échanges créés par l'activité économique 

5. que pour rétablir l'équilibre économique, et permettre aux échanges de se réaliser à nouveau (et par conséquent rétablir la paix sociale et l'égalité entre les humains), il suffit de trouver un moyen de remettre des chiffres sur les comptes sans endetter tout le monde !

 

Et donc l'aboutissement parfaitement logique de ces "découvertes", c'est bien sûr de renflouer les comptes des gens : Give money directly to the peopleQuantitative easing for the People (QE4People). Bref, comme dit Libé : "Verser de l'argent aux ménages". 

 

Et bien sûr, cette injection de chiffres ne peut se faire que dans l'égalité, à la fois dans l'instant et dans le temps. 

Si chaque humain présent et à venir reçoit régulièrement, universellement et inconditionnellement sa part de chiffres pour lui permettre de comptabiliser ce qu'il donne et ce qu'il reçoit, et ainsi d'échanger tout ce que chacun pourra produire, inventer ou imaginer, à coup sûr, tout ira beaucoup mieux !

 

Toutefois, le parcours ne s'arrête pas là. 

La découverte fondamentale, qui n'est pas encore arrivée à la conscience collective, c'est qu'un système monétaire est seulement un moyen de mesurer et de comptabiliser nos transactions. L'échelle du système de mesure n'a pas d'importance. On peut tout aussi bien mesurer des températures en degrés centigrades qu'en Farenheit. 

À la limite, chacun pourrait avoir ses propres règles de comptabilité, du moment que des facteurs de conversion sont identifiables… (plus d'infos à ce sujet bientôt !)

 

Conclusion : La "monnaie" est une manipulation du système qui consiste à faire croire qu'il faut "acheter" des unités de mesure pour pouvoir tenir ses comptes. 

C'est très fort. 

 

Conséquence pour l'avenir : distribuer des unités de comptes équitablement à tous les citoyens permet de résoudre le problème fondamental de la création monétaire par l'endettement infini. 

Je vous dis pas le soulagement !!!!

 

Gérard Foucher


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71 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 28 août 2014 16:02

    on dirait rocla (le vendeur), sur le dessin.

     smiley


    • Marc JUTIER Marc JUTIER 29 août 2014 08:29

      Voici le tract que je vais distribuer vendredi 29 et samedi 30 à l’université d’été du PS à La Rochelle :

      Congrès PS – Plaidoyer pour un nouveau projet socialiste – Proposition d’un gouvernement « Hollande 4 »


      Pour gagner le prochain congrès nous devons nous retrouver unis sur l’idée évidente qu’il doit y avoir des primaires citoyennes en 2016 quel que soit le bilan du président sortant. Les hollandistes pourront difficilement soutenir que leur candidat est le mieux placé pour battre la droite ! N’importe qui ou presque et en particulier un candidat qui ne sera pas issu du gouvernement hollande, ferait un meilleur score qu’Hollande au premier tour de l’élection. De plus, les français ont exprimé leur désamour pour les « têtes de gondoles » actuelles dans plusieurs sondages. Il est clair que les français veulent de nouvelles têtes. Les français ont compris que l’UMP comme les gouvernements Hollande se sont alignés sur l’agenda de l’oligarchie financière (Bilderberg) et c’est une des raisons majeures qui fait qu’ils se retournent vers le FN. En ce qui concerne le programme que nous devons présenter, l’invective contre la politique absurde et inefficace du social-libéralisme ni même la proposition d’une politique économique néo-keynésienne ne suffiront pour regagner la confiance des français. Il faudra arriver avec une idée forte et nouvelle, une idée qui brise véritablement le pouvoir de la finance, la réforme monétaire que nous proposons :

      le 100 % Money – Système monétaire à réserves totales (SMART) - lire la section 2 du programme.


      En attendant 2017, on peut toujours recommander une nouvelle vision et un autre gouvernement à François Hollande ! Avec un autre programme et un autre entourage, peut-être que ça irait mieux pour la cote du président et surtout pour la France !?

      → Voici le programme : Plaidoyer pour un nouveau projet socialiste (Non-violence & force de la vérité)

      Table des matières : Indignation ; Convictions ; Propositions : 1 – Démocratie & institutions. 2 – Monnaie & revenu universel. 3 – Santé & alimentation. 4 – Éducation & recherche. 5 – Nature & agriculture. 6 – Énergie & transports. 7 – Production & consommation. 8 – Défense & affaires étrangères ; Annexes. Ce document de 407.000 caractères (271 feuillets) est disponible ici : bit.ly/H1eUB6. Version intégrale : fraternitecitoyenne.blog4ever.com

      → Et voici une proposition d’un gouvernement « Hollande 4 » (ministres, secrétaires d’État et conseillers) :

      Clémentine Autin - Laurent Baumel - Olivier Berruyer - Nathalie Chabanne - Claude Bourguignon - André Chassaigne - Malek Chebel - Alain Chouet - Yves Cochet - Rémi Demersseman-Pradel - Gérard Filoche - Gérard Foucher - Jacques Généreux - Alain Grandjean - Jérôme Guedj - Éric Halphen - Liêm Hoang-Ngoc - Éva Joly - Marc Jutier - Pierre Larrouturou - Serge Latouche - Pierre Laurent
      -  Franck Lepage - Marie-Noëlle Lienemann - Frédéric Lordon - Frédéric Lutaud - Nathalie Manet-Carbonnière - Bernard Maris - Emmanuel Maurel - Michel Onfray - Germinal Peiro - Patrick Pelloux - Magali Pernin - Christian Picquet
      - Monique Pinçon-Charlot - Pierre Rabhi - Fabrice Rizzoli - Jacques Sapir - Emmanuel Todd. D’autres suggestions ? CVs ici : bit.ly/1wEqiaw


      Extrait du chapitre « Indignation » :

      D’abord ils vous ignorent, puis ils se moquent de vous, puis ils vous combattent, puis vous gagnez. M. K. GANDHI

      […] J’ai publié l’article « C’est la Crise finale ! » dans la revue Nexus durant l’été 2010 (annexe 8) que j’ai également publié le 21 février 2011 sur Agoravox.fr. Je commençais l’article en disant « qu’en dépit des propos rassurants des experts, le système financier planétaire touche à sa fin… Une seule solution pour les États : reprendre le pouvoir de la monnaie…  ». En effet, je dénonce depuis plus de 20 ans l’escroquerie à la base du système capitaliste : le système monétaire de Réserves Fractionnaires que pratiquent les banques depuis plus de deux siècles. Avec ce système, la planche à billets a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises, mais depuis 40 ans, depuis le 3 janvier 1973 pour la France pour être plus précis, l’État, sous pression des banquiers, s’est interdit à lui-même de créer la monnaie dont il a besoin. C’est évidemment une trahison des Messieurs Pompidou et Giscard et donc depuis le gouvernement se refuse à lui-même un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. Pour qu’un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu’il reprenne son droit de créer un argent libre de dette. Je finissais l’article en disant que la «  crise économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, consommer et polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre, est aboli. C’est une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges.  » Et que « les grands perdants seront les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. Certains pourraient se sentir un peu déboussolés et sans l’État et les processus démocratiques, les choses pourraient dégénérer. Mais restons calmes : la richesse, la vraie, notre énergie, n’aura pas disparu. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années et grâce au travail et au génie humain nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect. »


      Marc JUTIER [email protected]facebook.com/marc.jutiertwitter.com/FCitoyennePremier candidat déclaré aux primaires citoyennes du PS de 2016 – né le 11 août 1962 à Paris. Ingénieur, auteur et conférencier. Mandataire du département de la Dordogne pour la Motion 4 (1er signataire : Stéphane Hessel ). Ouvrages publiés : Nouvelle Civilisation 2012 (Éd. PASCAL, 2008) ; Le Guide de l’écologie Politique. 108 propositions pour une civilisation qui s’éveille (Éd. ALIAS, 2003) ; Carnet de route d’un jeune iconoclaste. Le 21e siècle sera... ce que nous en ferons (Éd. du Fraysse 1999). Publications sur la toile : Site : jutier.net - Blog : marcjutier.over-blog.fr
      - One page : bit.ly/15qSP8y - Page facebook : on.fb.me/10QdAqh (1.170 J’aime) - Documents : fr.scribd.com/marc_jutier
      - Articles : bit.ly/e9hUtA - Vidéos : wn.com/marcjutier / agoravox.tv/auteur/marc-jutier / youtube.com/user/MarcJutier. Discours prononcé au colloque du 19-09-09 avec Serge Latouche et le maire du 2e arrondissement de Paris « Nouveau paradigme pour une nouvelle civilisation » : dai.ly/jFPEId (5.000 vues). Pétition - Pour que l’argent serve au lieu d’asservir : chn.ge/MMb6En (1.193 signataires).


      Distribué à 1.000 exemplaires à l’université d’été du PS 2014 - Googleliser marc jutier pour retrouver tous ces liens


    • Gérard Foucher Gérard Foucher 29 août 2014 10:53

      Merci !

      Bonne chance pour La Rochelle !
       smiley

    • 16loella 30 août 2014 18:58

      Malheureusement c’est bien plus que de la chance qu’il va vous falloir. Trop de privilégiés au PS comme ailleurs, le système actuel leur convient donc tout à fait, étant du bon côté de la crise ou pensant y être un jour, à l’instar de « Moi, Président » entre autres. Ils ne sont pas ou trop rarement concernés par la misère. Par contre, persuadés que seul le système actuel est vrai (alors que tout est virtuel depuis longtemps) et le seul viable, comment accepteraient-ils d’envisager de rendre réelle une autre virtualité ? comment accepteraient-ils l’idée que c’est les ménages qui doivent être aidés (pour le maintien de tous les flux économiques et l’autonomie économique de tout un chacun) et pas les banques ou les entreprises (qui ne veulent connaître que les flux monétaires, juste un pan de l’économie mais qui tend à s’y substituer depuis tant d’années, au bénéfice de quelques uns et au détriment du plus grand nombre ) smiley ?


      Néanmoins, même si ça ne vous sert à rien, vous avez tout mon soutien moral faute de mieux (du moins pour la partie exposée ici, pour le reste, il faudrait que je lise votre document complet, et j’ai cru comprendre qu’il était fort long smiley )

    • julius 1ER 18 octobre 2014 16:07

      c’est bien Jutier continue à positiver !!!!!!!


    • HELIOS HELIOS 28 août 2014 16:38

      ... c’est pas pour dire, mais donner de l’argent a tous, c’est exactement ne rien faire !


      L’argent n’a de la valeur que parce qu’il est le miroir d’une richesse dont le détenteur possède une part.

      Que ce soit l’argent dette dont actuellement les « banques » arrosent le monde, ou que ce soit celui que vous proposer de distribuer, c’est la même chose, c’est juste une transposition du niveau du zero.

       Donnez 1000 euros a tout le monde et d’un coup d’un seul, plus rien ne vaudra moins de 1000 euros.

      Alors, pourquoi ne revient on pas a la contrepartie de l’argent (en or par exemple) que détenaient, avant la dématérialisation du dollar, les banques centrales ?

      Parce que le monde a changé et que la richesse n’est plus que matérielle (industrie, terre agricole par exemple) mais immatérielle comme les droits d’auteurs et les savoirs faire, c’est a dire les brevet et tous leurs avatars.. .

      tout cela battu en brèche par la communication elle même encore moins réelle. 

      Nous sommes dans un monde où la virtualité, l’immédiateté a tué l’intelligence et le système de mesure de richesse ne peut plus fonctionner comme avant. Comment mettre de la valeur sur des choses qui n’existent pas ? 


      Il n’y a qu’une moins mauvaise solution, la même d’ailleurs qui permettrait de valoriser l’immatériel, a l’image d’une évaluation validée par une vente aux enchères... ce serait que des structures économiques libres ou pas, adoptent des critères qui prennent en compte l’usure du temps et de l’intérêt que les gens leurs portent.

      Il faut dans ce cas revenir a des monnaies locales, circonscrites a des ensembles homogènes (le bien grand mot, je veux dire des ensembles culturellement homogènes exemple... un cd de Shakira doit avoir plus de valeur en Colombie/Amérique du sud qu’en Chine !... mais surtout que ces monnaies soient produites et encadrée par des organismes publics défendant les intérêts communs ...  et fluides sur les différents ensembles grâce a un système de compensation lui même indépendant par son existence même. Ce système de compensation est d’ailleurs essentiel pour assurer une sorte d’immunité pour des ressources vraiment communes a tous et surtout limitées (je pense au pétrole ou d’autres souverainetés comme les droits de circulation, des droits d’usages etc)

      En tout etat de cause, la distribution généralisée telle que vous la proposez ou même le revenu universel sont de fausses bonnes idées qu’il faut traiter comme telles. S’il y avait une universalité quelconque, elle est a mettre « hors valorisation », donc hors monnaie pour qu’elle soit et partagée et distribuée ou servie.


      • Cédric Moreau Cédric Moreau 28 août 2014 18:44

        « L’argent n’a de la valeur que parce qu’il est le miroir d’une richesse dont le détenteur possède une part. »

        Ah oui ? Contre-exemple : un ticket restaurant est censé être le miroir d’une richesse (valeur) en euros, sauf que si le commerçant vous refuse ce ticket, est-il toujours le miroir d’une richesse ?

        Si l’argent a de la valeur, ce n’est certainement pas parce que quelqu’un le décrète, tout comme ce n’est pas parce que l’Etat promet de nous punir en cas d’infraction que la plupart d’entre nous roule du côté droit de la chaussée et s’arrête face à un feu rouge.

        Tout cela est bien plus simple : si les monnaies étatiques ont de la valeur, c’est bien parce que l’homme accepte de lui en donner. Tout comme si nous respectons le code de la route, c’est parce que nous acceptons de nous y conformer.

        Il n’y a rien qui se décrète, seulement des hommes qui acceptent.

      • HELIOS HELIOS 29 août 2014 00:45

        @Cedric...

        Ne faites pas de raccourci, je parle de « richesse », celle que vous créez.

        Vous accordez la confiance seulement parce que vous êtes vous même créateur de richesse et les ticket resto en question, c’est une forme de troc entre ce que vous savez faire et ce que les autres savent faire(leur création de richesse a eux), en l’occurrence des repas ! c’est une forme de confiance de second niveau car ces tickets sont libellés en Euro.

        Le fait que le commerçant puisse refuser le ticket, qui est une monnaie en lui-même n’est pas un problème de confiance, mais de compensation. Il faut que la part de richesse que ce ticket lui rapporte corresponde a la part de richesse que vous lui offrez en échange.

        La seule confiance qu’il y a, provient de la substitution de la monnaie « or » c’est a dire une richesse intermédiaire commune a tous, en une monnaie papier ou nickel qui n’a aucune valeur intrinsèque que cette confiance dont vous parlez. Il y a aussi une autre forme de virtualisation plus aboutie quand vous utilisez l’argent « plastique » (les cartes bancaires).

        @Demosthene...
        Veuillez utiliser mon pseudo, par simple respect de l’interlocuteur, je ne m’appelle pas « trompette » ou alors vous me faites une renommée que je n’ai surement pas.
        Vous avez raison, je dois être particulièrement obtus, je ne comprends rien a votre intervention a d’éventuelles stupidités et aux chiffres que vous avancez. Vous pouvez préciser ?

      • bigglop bigglop 29 août 2014 03:44

        Bonjour,
        Un titre de Chèque Restaurant peut être considéré comme de la quasi-monnaie


      • Jeff84 29 août 2014 09:53

        Faudrait prendre quelques cours d’économie basique. Par exemple, sur le capital, l’investissement, et surtout sur la monnaie. Ca éviterait d’avoir à lire tant d’inepties.

        Ah, et quelques notions de savoir-vivre seraient un gros plus.

      • ChuangTseu 29 août 2014 10:52

        Ahah mais quel sombre ignare que tu es (j’use de ton mode de politesse si ça ne te dérange pas).

        Oui il existe une économie « virtuelle », oui elle prélève peut-être 200 milliards dans l’économie « réelle », mais sais tu seulement de combien, dans le même temps, la masse monétaire de l’économie réelle a augmenté ?

        Et OUI, BORDEL DE COUILLE OUI, l’argent représente des richesses amassées ou créées.
        Certes les Banques Centrales n’ont cessé de faire des erreurs et créer de plus en plus de bulles qui dérèglent la vraie valeur de certains biens vis-à-vis de la monnaie créée.
        Oui elles occasionnent la création de bien trop de monnaie ce qui entraine cette délicieuse inflation que nos politiques défendent tant.

        Mais de l’argent réprésentera toujours dans l’idéal de la richesse, oui dans l’idéal car ce n’est qu’un outil basé sur la confiance et l’estimation relative des valeurs et qu’il peut y avoir constamment des fluctuations.

        Mais si demain tu récolte 10 kilos de blé, tu l’échangera contre tant de monnaie qui représente la richesse associées à ces 10 kilos de blé, et te permettra d’acquérir chez d’autres des produit avec cette monnaie. C’est donc un outil formidable de représentation des richesses produites qui permet d’échanger non plus avec ton voisin dans le cas du troc mais avec le monde entier et de façon la plus efficace possible.

        Quand au méchant capital dont tu parles sans connaissance de cause, tu pourras toujours pleurer dessus, si demain tu montes une petite entreprise pour créer un produit qui te tient à coeur et dont tu sais qu’il y a un marché pour, alors le moindre bénéfice ira certainement dans le capital (ouh vilain mot) de ton entreprise pour te permettre d’investir dans de nouvelles machines, de nouveaux employés, de nouveaux locaux, etc...
        Et bien évidemment que tu reverseras des dividendes si des actionnaires t’ont fourni l’argent nécessaire à la création de l’entreprise, car ils ont prix un risque et méritent certainement un retour sur investissement.

        Moralité, avant de prétendre régler tous les problèmes du mondes en criant des âneries partout, il convient de cibler les vrais problèmes de nos économies aujourd’hui.
        Donc ne pas taper aveuglemment sur la méchante finance qui ne fait malheureusement que jouer dans des régles du jeux viciées par les banques centrales et nos états.
        Donc ne pas taper sur les riches et patrons qui ont bien dû d’une façon accumuler cette richesse en rendant service à leur clients.

        Et ne jamais oublier que même avec les problèmes que l’on connait, aujourd’hui en travaillant 10h dans un bar on peut s’acheter en retour de quoi bouffer pour la journée, plus un smartphone low cost, plus un billet de cinéma, bref le « BOUH MAUVAIS CAPITALISME » a rendu au fil des siècles tout le monde plus riche.

        Donc si le capitalisme à l’heure de la mondialisation n’est pas la panacée pour tous les pays, il reste certainement le système le plus optimal, à condition qu’on ne laisse pas les états gouverner avec le talent qu’on leur sait le marché et la création monétaire.

        Voilà, cordialement.


      • Cédric Moreau Cédric Moreau 29 août 2014 11:46

        @HELIOS


        Vous parlez de richesse, donc de valeur. Or rien n’est plus faux que de prétendre savoir ce qui est richesse ou pas, valeur ou pas. Il est facile de le démontrer :

        Admettons qu’il soit possible d’identifier la richesse de manière absolue. Alors, je pourrais quantifier à tout moment n’importe quelle valeur (de l’eau, une voiture, une avancée dans la recherche).

        Or, il est manifeste que la valeur d’un verre rempli d’eau dans un désert n’a pas du tout la même valeur qu’un verre d’eau dans votre cuisine. Bien évidemment : cela dépend du contexte aussi bien spatial que temporel (tout comme vous pouviez ne pas du tout apprécier le Whisky à 5 ans, et être un adepte à 40 ans).

        Donc, croire que la richesse peut être mesurée et reconnue de manière absolue est une grosse erreur. Tout le reste de votre discours est donc une complète aberration à mes yeux en ce qu’il repose sur des fondements manifestement erronés.

      • Gérard Foucher Gérard Foucher 29 août 2014 12:23

        Galuel, sort de ce corps ! smiley


        (C’est de l’humour Cédric) smiley smiley

      • Cédric Moreau Cédric Moreau 29 août 2014 13:57

        Pour le coup, la démonstration ne vient que de moi smiley


      • HELIOS HELIOS 29 août 2014 23:53

        .. j’ai très bien compris ce que vous voulez dire et votre demonstration ne demontre rien. Peu importe la relativité de la « valeur » a un instant donné !


        L’objet de ma première intervention était de tenter d’expliquer en quoi une distribution d’argent sans aucune contrepartie de valeur, de richesse, vous mettez le mot qu’il convient, ne fera que translater le niveau du zéro et donc ne servira a rien puisque basé sur... rien !

      • ObjectifObjectif 30 août 2014 09:22

        Bonjour Hélios,

        Cette discussion est très intéressante pour faire réfléchir ! Quand vous écrivez :
        "L’objet de ma première intervention était de tenter d’expliquer en quoi une distribution d’argent sans aucune contrepartie de valeur, de richesse, vous mettez le mot qu’il convient, ne fera que translater le niveau du zéro et donc ne servira a rien puisque basé sur... rien !« 

        ne voyez-vous pas une contradiction interne ?

        La seconde partie de la phrase montre que vous interprétez la quantité »d’argent« comme une échelle de mesure ( »translater le niveau du zéro« ). Cela me parait effectivement correct.

        Mais comment imaginer qu’une échelle de mesure puisse avoir une »contrepartie« quelconque ? Dois-je faire varier la température de l’eau de ma chaudière pour changer d’échelle de température si je le souhaite ? Non, l’important est de dire explicitement à quelle échelle je me réfère.

        Le vrai problème est bien ce mélange que vous illustrez, entre le concept d’échelle de mesure et le concept de »contrepartie de bien".


      • Cédric Moreau Cédric Moreau 30 août 2014 14:39

        « .. j’ai très bien compris ce que vous voulez dire et votre demonstration ne demontre rien »

        Si vous aviez compris ce qu’était une démonstration, alors vous ne diriez pas qu’elle ne démontre rien : vous la réfuteriez. Donc ici, soit vous l’avez comprise mais vous vous en contrefichez (auquel cas le débat est clos), soit vous ne l’avez pas comprise et alors rien ne me sert à rien d’aller plus loin pour vous convaincre.

        Quant à : « L’objet de ma première intervention était de tenter d’expliquer en quoi une distribution d’argent [...] ne fera que translater le niveau du zéro », faisant référence à « Donnez 1000 euros a tout le monde et d’un coup d’un seul, plus rien ne vaudra moins de 1000 euros. ».

        Avez-vous au moins compris l’image illustrant l’article ?

      • Cédric Moreau Cédric Moreau 30 août 2014 14:48

        Pour faire court : injecter de la monnaie permet de réaliser des échanges qui ne se seraient pas faits faute de monnaie. Du coup ici, zéro inflation d’une part, et encore moins :


        « Donnez 1000 euros a tout le monde et d’un coup d’un seul, plus rien ne vaudra moins de 1000 euros. »

        Non là, quand même, vous ne voyez pas l’erreur ? Donner 1.000 à chaque individu ce n’est pas ajouter 1.000 au prix de chaque bien..

      • 16loella 30 août 2014 20:19

        à mon tour ^^ vous parlez de richesse comme base d’échange de la monnaie. C’est, il me semble (mais mes cours d’économie sont fort lointains) la théorie classique. Vous êtes marié ? Vous avez des enfants ?


        1 : extrait pris sur wikipedia (je sais il ne détient pas la vérité, mais il a globalement meilleure mémoire que moi) « Le 1er octobre 1936, le Front populaire dévalue le franc de 35% puis de 25 % Un décret interdit le commerce de l’or et les propriétaires de plus de 200 grammes d’or sont obligés de les céder à la Banque de France au cours antérieur à la dévaluation ». Ca veut dire quoi ? qu’entre 1914 où l’association franc-or avait été suspendue et 1936, en 22 ans, il y avait bien plus de monnaie que d’or et que pour limiter les dégâts l’Etat a raclé les fonds de poche des français sinon les dévaluations auraient été pires non ? Quelle était la population française à ce moment-là ? 41.5 millions. 

        Depuis 40 ans à peu près. nous vivons à crédit. L’argent est créé par les banques et les prêts et donc je ne vois pas comment les réserves d’or auraient pu grossir au même rythme. Nous sommes actuellement 66 millions. Pensez-vous qu’on aura l’or permettant d’appuyer l’euro sur une « richesse base réelle » ? Quelle dévaluation sera acceptable ? La situation qu’ont connues un certain nombre de populations comme les grecs aujourd’hui ou les bulgares au milieu des années 90 vous paraît acceptable ? Si on tient compte que 3 ans après 1936 on était en pleine guerre mondiale, en grande partie grâce à la misère des peuples que des Hitler et autres Mussolini ou Staline ont bien su utiliser, vous êtes prêt à assumer cette conséquence aussi ? Ou bien on imagine le meurtre des gens du papyboom devenus improductifs (dont je fais partie même si pas encore à la retraite) pour éviter ces paroxysmes ?

        Ah remarquez, une autre option consisterait à asseoir les monnaies non pas sur le seul or mais sur 3 ou 4 métaux, comme dans certains jeux de rôle smiley , on aurait le platine, l’or, l’argent et le cuivre, mais comme j’ignore quelles sont les réserves dans ces différents métaux... je n’essayerai pas de démontrer que c’est possible.

        2 pour mémoire, fiduciaire : le mot fiduciaire signifie « confiance », alors au début on aidait la confiance en appuyant la monnaie sur l’or ok. Mais ça fait quelque chose comme 7 siècles maintenant que la monnaie a été inventée, 70 ans les transferts comme les allocations familiales et 50 ans la société de consommation qui ont donné l’accès à l’argent fiduciaire, même en petit nombre, à tout le monde, Beaucoup comme moi ont connu la carte bancaire en même temps qu’ils entraient dans le monde du travail, l’obligation était déjà faite de l’ouverture du compte bancaire pour le salaire. Le seul moyen de nous faire perdre la confiance serait que demain les marchands refusent notre argent je pense. Mais comment les marchands boycotteraient-ils les consommateurs ? Ils ont autant besoin de nous que l’inverse non ? A moins bien sûr que les banques nous mangent nos maigres ressources par leur faillite définitive après avoir bien sûr versé leurs 30% aux actionnaires... 

        3 dans un second temps vous développez les moyens qui pourraient être utilisés précisément dans le cadre d’une monnaie tout à fait virtuelle pour « fixer les prix ». Les états qui s’intéressent à priori seuls au bien commun (par opposition aux banques privées qui ne cherchent que l’enrichissement des actionnaires) fixeraient les prix des biens. Pourquoi ne fixeraient-ils pas également les ressources ? Si vous voulez plutôt qu’Euros on va parler crédits. L’Etat dit que tel ménage a tant de crédits disponibles par mois, quelle que soit l’activité du ménage, mais probablement pas quelle que soit sa composition. Comment le marchand n’y trouverait pas son compte, puisque lui-même a droit à un certain nombre de crédits en fonction de la composition de son ménage ? Ah c’est sûr que l’enrichissement démesuré de certains va être beaucoup plus difficile, à moins de revenir au troc par exemple d’or contre la marchandise qu’on convoite smiley . Mais bon, il suffit que tout le monde maintienne sa confiance à la monnaie fiduciaire, adhère au système comme tout le monde a accepté la création de fausses richesses avec l’argent qui produit de l’argent, les prêts qui produisent de l’argent. On quitte le système de l’économie basée sur la soi-disant richesse (puisqu’elle n’existe effectivement plus depuis longtemps), il n’y a plus de misère (sauf évidemment si l’Etat fixe des prix non cohérents avec les revenus qu’il a fixé), il reste sans doute des plus pauvres et des plus riches en fonction de ceux qui sauront valoriser leurs savoirs ou leurs savoir-faire au-delà de la dotation mensuelle et ceux qui ne sauront pas, mais plus personne ne meurt de faim, de froid,... Plus personne non plus n’est obligé de déménager à 40 ans chez ses parents ou vivre dans la rue en perdant son emploi. On arrête de regarder comme des fainéants et des improductifs des gens dont en réalité le marché du travail ne veut pas. Plus personne n’est obligé de travailler jusqu’à pas d’âge pour avoir une retraite complète et les jeunes peuvent avoir leur place dans la société bien avant 30 ans...

        Bref vous l’aurez compris, je fais partie de vos contradicteurs, en tout respect. smiley et comme je n’avais pas lu les réactions jusqu’au bout j’espère ne pas faire double emploi avec mon commentaire tellement loooong.


      • 16loella 30 août 2014 23:45

        j’ai bien peur de m’être trompée d’option, je croyais répondre aux 2 premiers messages d’helios. *confuse


      • Yurf_coco Yurf_coco 5 septembre 2014 15:55

        @ChuangTseu

        Vous semblez bien certains de vos propos et effectivement vous récitez très bien la leçon du cours d’économie de seconde. Mais hélas, l’utopie libérale s’arrête au constat de la réalité. Prenons deux exemples de votre cours de WikiEconomie :

        "Quand au méchant capital dont tu parles sans connaissance de cause, tu pourras toujours pleurer dessus, si demain tu montes une petite entreprise pour créer un produit qui te tient à cœur et dont tu sais qu’il y a un marché pour, alors le moindre bénéfice ira certainement dans le capital (ouh vilain mot) de ton entreprise pour te permettre d’investir dans de nouvelles machines, de nouveaux employés, de nouveaux locaux, etc..."

        -> Ahhhhhh l’entreprise, qui fait des bénéfices, renfloue le capital, investit, le cercle vertueux parfait. Mais alors, pourquoi ça ne marche pas ? Ni mondialement, ni localement ? Pourquoi l’économie réelle est demi-molle ? Allez, je me lance, j’ai une idée :

        Lorsqu’on était en 1945, tout est a reconstruire, plein de découvertes à venir, des marchés à ne plus savoir qu’en faire, des entreprises à potentielles de partout ! Il n’y avait qu’à se baisser pour ramasser et grandir. Qu’il était beau ce modèle capitaliste.

        Mais aujourd’hui ? Les marchés sont bouchés ! Les grands groupes se sont débarrassés des travailleurs, au mieux ils ont mis l’usine en Chine ou ils ont démantelé les usines et utilisent les PME comme des partenaire-esclaves, qu’ils n’ont même pas besoin de virer ou de dédommager s’ils freinent la production du jour au lendemain.

        Que fait un grand patron aujourd’hui de ses bénéfices ?

        De la recherche ? Pas que ça a faire, on rachètera directement les découvertes des jeunes pour une bouché de pain.

        De l’investissement réel ? Ok, à condition de faire péter le ROI (Return of investment) dans les 6 mois, avec une marge de 100%. Donc hors de question d’avoir de nouveaux locaux ou de nouveaux employés, pas rentable.

        Donc éventuellement on rachète les meilleures startups, on prend les brevets, qu’on fera exploiter en Chine, et on descend la boite nouvellement achetée. Par la même on empêche la création par d’autre, donc la concurrence donc à l’économie « de concurrence libre et loyale » de fonctionner comme elle le devrait.

        Bon, ben il reste qu’à utiliser ce qui reste de l’argent dans des fonds de placements, pas de risques, pas d’employés à virer, un ROI assuré... Ponction du Réel vers la bulle spéculative.

        Comment arrivez-vous à intégrer ce modèle de l’entreprise (des grosses boites, certes) dans votre schéma économique de lycéen ?

        "Et bien évidemment que tu reverseras des dividendes si des actionnaires t’ont fourni l’argent nécessaire à la création de l’entreprise, car ils ont prix un risque et méritent certainement un retour sur investissement."

        -> Ahhhhhhhh j’adooooooooore celle là ! Celle qu’on nous rabâche  ! Je ne vais pas refaire le théorème, je vais prendre un seul exemple théorique (bien que si souvent vraiment appliqué).

        L’entreprise A est un peu à cours d’idées, pas de chiffres extravagants, pas de projet en vue. Le marché est bouché... Les actionnaires râlent ! "Si on ne fait pas plus de dividende, nous on se casse avec nos billes" !

        Branle bas le combat ! Il faut faire quelque chose, le directeur (sous prozac - whisky) a une idée, "on a justement une petite boite concurrente qui se mets dans une niche ! Si on l’achète, on aura tout l’éventail du marché ! Il faut investir, rien qu’avec les contrats qu’ils ont, on se rembourse dans l’année !"

        Pas de problème, on présente le truc aux actionnaires : On a besoin de 500 000 euros ! Les actionnaires cherchent un petit compte dans le paradis fiscal qu’ils souhaitent, et hop, en 2 secondes, on a 500 000 euros.

        On va même présenter ça aux salariés ! "Regardez, on investit !« et à la nouvelle boite acheté : »Vous allez appartenir à un grand groupe qui fait plein de bénéfices ne vous inquiété pas" !

        Et hop, en 2 mois, on organise une fusion ! Allez hop, on intègre 5 mecs pour qu’on intègre la technologie, tout le reste dehors, on arrête les recherches de la petite boite, on va juste vendre ce qu’ils ont à vendre pendant le temps que ça dure... un an, 2 peut être 3.

        RESULTATS des courses :

        - 1.5 millions de bénéfice rendu directement en dividende

        - les 500 000 sont toujours là, dans la valeur de la boite

        - une petite entreprise innovante (et ses idées) atomisée

        - 50 employés à la porte

        Alors, dans cet investissement, l’actionnaire à t il prit un risque ? Moi je ne trouve pas

        Qui à payé la bonne affaire des actionnaires, donc qui a pris le risque ? Les employés

        Est ce que de la richesse réelle a été créer (emploi, recherche, vrai investissement réelle), non, elle a même été transférer vers les comptes off-shore.

        Je vous mets au défi de me dire pourquoi une grosse boite et ses actionnaires ne feraient pas du business ainsi ? (au conditionnel par politesse, car elles le font effectivement ainsi).

        Bien sur dans le monde des petits bisounours libéraux, un actionnaire, tel un guerrier humaniste va chercher un petit génie qui a une idée mais pas d’argent. Ils travaillent ensembles main dans la main et créent des emplois et redistribuent l’argent. Comme je l’ai dis plus haut, ce fut vrai entre les années 40 et 80, quand rien n’étaient bouché, et qu’on ne pouvait pas faire de l’argent juste avec de l’argent.


      • ObjectifObjectif 6 septembre 2014 08:19

        Bonjour Yurf_coco,

        Votre analyse semble bien pragmatique. à un détail près :
        "et qu’on ne pouvait pas faire de l’argent juste avec de l’argent.« 

        Cette expression populaire induit en erreur, elle détourne l’attention de la cause réelle. le problème est que certains »font de l’argent« avec rien, juste parce que ce n’est pas interdit pour eux d’ajouter des chiffres sur leurs comptes, parce que ce sont eux qui tiennent les comptes justement, et peuvent tricher sans que cela soit trop visible. Et par hasard la loi a oublié d’interdire cette tricherie...

        Quand un banquier achète un stock de biens ou d’actions, il crée la monnaie qui correspond. Et quand il revend, il garde le bénéfice, et la monnaie créée avant disparaît. http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/scoop-la-banque-d-angleterre-149472 ou http://www.bayard-macroeconomie.com/lamonnaie.html

        C’est un vrai tour de passe passe, ils ont »fait de l’argent« (le bénéfice de cette spéculation) en »faisant de l’argent" (ajouter des chiffres sur un compte en banque).

        Le système ne fonctionne que parce que nous acceptons ces chiffres artificiels sans nous poser de question, et ce système fonctionne depuis bien longtemps, cela s’explique par une sorte d’addiction, presque une maladie http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-virus-le-plus-discret-cache-en-153489

        Après guerre ce n’était pas un changement de système monétaire : c’est que ce système monétaire créé implacablement des crises dont la cause réelle est cachée par les guerres organisées sciemment par ceux qui utilisent ce système, et vous le voyez aujourd’hui sous vos yeux en Ukraine par exemple.

        Ensuite, pour relancer, les créateurs de monnaie en distribuent un peu au bas peuple, qui se relance tête baissée dans le piège de la compétition artificielle pour la monnaie, qui se raréfie jusqu’à la prochaine guerre...http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/renflouez-les-gens-pas-les-banques-156000 et https://www.youtube.com/watch?v=7fCyScgWjks&list=UUQd75ZLzUNxB5-nkbKmxvmA

        En conclusion https://www.youtube.com/watch?v=PNKD-cn5q1Y&list=UUQd75ZLzUNxB5-nkbKmxvmA


      • SALOMON2345 28 août 2014 16:49

        S’il est exact qu’augmenter le crédit augmente par la dette, la masse monétaire (la vraie et la fausse) la part du problème mondial s’explique par plusieurs facteurs :
        - économique : la concurrence sauvage et faussée par le travail exporté dans des zones socialement hétérogènes (le salaire roumain est de 140 €), des entreprises s’enrichissent non pas par un CA normalement obtenu sur le lieu de vente (ici) mais par l’import dudit produit vendu non pas chez les « esclaves » mais ici, à l’ouest, avec un très très gros bénef (x10), aux pays des chômeurs, maintenant de plus en plus nombreux ...
        - financier : par ces différentiels obtenus en gardant pour eux la différence inique et comme au Monopoly, ces actionnaires se retrouvent avec des masses explosives d’argent qui se balade un peu partout dans le monde... achetant ici où là des morceaux de pays ou tout ce qu’il y a à vendre
        - social : les pauvres pays, faute de contributions des Sociétés basées hors sol et le fric ailleurs, les Etats refusent de les imposer avec justice et s’endettent pour compenser ces manques à gagner. Quand ils n’en peuvent plus - faute de volonté Politique - ils vendent le pays par appartements et remboursent les banques prêteuses. Celles-ci reçoivent les fonds de la BCE, qu’’elles reprètent aux Etats avec un % + élevé, lesquels abondent à leur tour ladite BCE et ainsi de suite...le serpent qui se mord la queue...
        - partage : officiellement (L’INSEE), depuis plus de 30 ans maintenant et tirée du PIB national, la masse salariale à perdu 10%, qui sont allés vers le capital... C.Q.F.D. (200 Milliards/an) que l’Etat compense au fil du temps par lesdits emprunts, etc, etc, etc...
        L’Allemagne (hier c’était l’Irlande puis la GB) qui sert tant de « modèle » aux Diafoirus de l’économie (science d’ailleurs inexistante) est au centre de EU. Depuis la fin de l’histoire à l’Est, elle y a implanté une masse d’usines avec des salariés payés en monnaie de singe, cela explique de par cette proximité avec ces pays « émergents », aussi la souplesse de l’échine et les bénéfices substantiels qui s’accumulent et bien souvent sont non taxés, ou rendus exotiques, etc...
        Conclusion : si tout ce merdier disparaissait et que la Politique du CNR, telle que voulue entre autre par De Gaulle retrouvait sainement sa pratique, bien des malheurs sociaux s’éteindraient, quand on songe que voilà deux décades, les Chinois usaient encore du boulier pour compter : qui a expédié la clé à mollette, symbole de l’outillage pour décoller ? Aujourd’hui profits « illégitimes » mais demain... ?
        Tout est malhonnêteté, mensonge, et corruption, et je crains bien qu’aucune messe ou prière vers une quelconque divine entité de votre choix n’aura le pouvoir d’infléchir cette cupidité dévastatrice qui pollue tant l’humanité...


        • zelectron zelectron 31 août 2014 12:19

          les banques sont irresponsables mais pas les banquiers, qui eux, sont coupables ! Imaginez un instant qu’un certain nombre d’entre eux soient mis au frais simultanément pour quelques jours ? Qu’une escouade du ministère des finances et de la société civile fasse main basse sur quelques pièces « secrètes » (après avoir pris la précaution de verrouiller idem, simultanément , l’accès à internet ) . . .


        • HELIOS HELIOS 28 août 2014 16:49

          En rapport avec votre titre, et indépendamment du billet que vous avez écrit, évidement, et là je pense a « la crise des subprimes américaines... il aurait été plus juste que la banque centrale américaine prête (je n’écris pas »donne« ) l’argent au niveau de leur dette aux familles sur endettées, qui auraient ainsi pu rembourser les banques.


          Le seul détail, c’est que les banques se seraient quand même cassées la gueule car leur dette étaient multipliées par la titrisation. En remboursant les banques l’état américain a fait payer aux citoyens les dettes des banques qui ne les concernaient pas.

          Quand a »notre" crise, vous avez de mon point de vu raison, si notre pays s’enfonce au quotidien, ce n’est pas faute d’offre sur le marché, mais faute de moyen pour consommer.

          Ou sont donc passé ces moyens... il existe de nombreuses analyses, la mienne est limpide : la finance pompe en permanence la création de richesse de notre pays donc la France, plus elle crée de richesse plus les citoyens s’appauvrissent et plus les etablissements financiers français sont riches a l’extérieur de notre pays.

          • Jeff84 29 août 2014 10:01

            La Fed est publique. Sa direction est nommée par l’Etat. Aucune banque privée n’a aucun pouvoir sur la Fed. Allez voir wikipedia.


          • Jeff84 29 août 2014 21:03
            « presidentially appointed Board of Governors (or Federal Reserve Board) » (extrait de l’article wikipedia) : le conseil exécutif de la Fed, pour ceux qui ne comprenent pas l’anglais, est nommé directement par le président. C’est le seul organe de la Fed qui décide quoi que ce soit.
            D’ailleurs, Yellen, l’actuel boss de la Fed, a été nommée par Obama dans une magnifique mise en scène où il a proféré un mensonge absolument ridicule, à savoir qu’elle avait prévu la crise de 2008. Elle a toujours dit que cette crise n’arriverait jamais, même quelques mois avant.

          • zygzornifle zygzornifle 28 août 2014 17:29

            Mais non mais non..... les banques sont renflouées et pendant ce temps les gens sont floués .....


            • zygzornifle zygzornifle 29 août 2014 09:10

              la banque du sperme , celle dont tu n’aurais jamais du sortir ......


            • Julien30 Julien30 29 août 2014 17:54

              Anne honyme, le nouveau pseudo de Démosthène pour se venir en aide à lui-même, ça se voit trop à chaque fois on te dit.


            • zygzornifle zygzornifle 4 septembre 2014 09:02

              ne pas confondre la ri di cul avec le ridicule...... 


            • eau-du-robinet eau-du-robinet 28 août 2014 20:30

              Bonjour,
              .
              Comment peut t-on encore les appeler les « Banques » ?
              .
               Il faudrait les appeler :
              - les casinos de jeux
              - les laveries de l’argent salle
              - les complices de l’évasion fiscale donc les hommes politiques sont les complices
              .
              Bref les banques privées sont devenue des organisations maffieuses ayant bien trop joué, bien plus gros que leurs fonds propres.
              .
              Normalement il y aura du y avoir une faillite des nombreuses grosses banques, hors ses escrocs on tait appel aux états ( argent des contribuables ) pour contourner cette faillite.
              On aura pas du aider ses grosses « banques ».... quand tu leur donne le petit doit ... ils te prendrons la mains puis le bras !
              Ses banques ont joué avec notre argent durement gagne ... et c’est que lé début.
              Depuis 2008 les banques privées ont été « aidée » avec l’argent des européens, c’est à dire avec au moins 1600 milliards d’euros... Maintenant ils se prennent aux prestations sociales, aux salaires de petits travailleurs ....
              .
              Pour donner un exemple : Une caissière Carrefour, avec 1100 € net /mois, n’était pas imposable l’année dernière et cette année elle doit payer 510,00 € ! Le plus sollicitées sont ceux appartenant à la classe moyenne .... et bon les riches jouissent à échapper de payer des impôts en passent par des Paradis fiscaux !


              • Spartacus Lequidam Spartacus 28 août 2014 21:28
                Ce n’est pas « la banque » qui crée le crédit, c’est « l’emprunteur ».

                Exemple : Quand vous téléchargez de la musique sur un site de streaming, ce n’est pas le site de streaming qui crée la musique. C’est celui qui ordonne le téléchargement qui crée la musique qu’il va écouter. Le streaming terminé il ’existe plus. 

                C’est pareil pour le crédit, l’argent a été créé pour vous quand vous l’avez demandé, il est détruit quand vous l’avez remboursé.

                Ce que l’auteur appelle « pénurie d’unités monétaires » n’est pas la conséquence de la banque mais des refus de crédit.

                Les refus sont les conséquences du législateur et des règles prudentielles qui obligent la banque a ne pas prêter avec des risques élevés.

                La vraie erreur fut de « sauver » des banques, et la persistance de l’erreur actuelle c’est que pour ne plus avoir a payer pour les banques les politiciens ajoutent des règles prudentielles pour "limiter le crédit a risque.

                En fait la solution est assez simple. Faciliter le crédit et supprimer un maximum de règle prudenctielles et surtout en cas de faillite d’une banque la laisser faire faillite. 

                Mais trop libéral comme solution pas assez socialo-interventionniste.

                • Doume65 28 août 2014 22:51

                  "En fait la solution est assez simple. Faciliter le crédit et supprimer un maximum de règle prudenctielles et surtout en cas de faillite d’une banque la laisser faire faillite."

                  C’est vrai, pourquoi ne pas faire confiance à une bande de mégalos défoncés à la cocaïne ?

                  D’ailleurs, je le dis bien haut : on devrait laisser les gens rouler sur les routes à la vitesse qu’ils veulent, après avoir bu, fumé, et pris en intraveineuse ce qu’ils veulent, et les autoriser à porter la ceinture s’ils y tiennent.


                • HELIOS HELIOS 29 août 2014 00:57

                  @ spartacus...

                  Ce serait presque vrai et on adhere a votre propos, si l’argent etait une marchandise comme une autre.
                  Mais l’argent n’est pas une marchandise car il est porteur d’une representation de richesse qui, si on vous suis, pourrait varier en fonction de la volonté de ces banques sans lien avec cette richesse.
                  je m’explique... vous creer pour 1000 euros de richesse, valeur stable et representative... les banques sont libres de preter, elles pretent a tout va et la valeur de compensation de la monnaie chute (masse monetaire importante) par exemple de 20%. Vous vous retrouvez avec 800 euros de richesse sans que vous n’ayez rien fait. (ca marche aussi dans l’autre sens, c’est pas mieux)

                  Il n’est pas possible de laisser les banques libres... ou alors il faudrait etablir des taux fonction de l’usage fin du pret accordé afin de s’assurer que ces prets ne detruisent pas la richesse deja créee.

                • Jeff84 29 août 2014 10:10

                  Non, car chaque prêt représente une créance et une dette, qui s’annuleront quand le prêt sera remboursé. Un prêt n’a d’effet inflationniste que si son taux est plus faible que la moyenne du marché, ce qui décourage son remboursement. C’est d’ailleurs comme cela que les banques centrales européenne et américaine ont créé et créent encore des bulles, en fixant des taux directeurs largement trop bas.


                • Jeff84 29 août 2014 21:56

                  En effet, c’est aussi le même ton aggressif et injurieux. Eh, pour une fois que nous sommes du même avis :)


                • bigglop bigglop 29 août 2014 03:31

                  A l’auteur,
                  Plusieurs points me chiffonnent :
                  -la référence à un article du CFR think tank libéral US (page accueil du CFR) me fait froid dans le dos.
                  -celle à Ben Bernanke (The Helicopter) me fait l’effet d’un saut d’eau glacée à la mode.

                  Je ne sais si c’est volontairement que vous ne parlez pas de l’effet de levier des réserves fractionnaires ou multiplicateur de crédit

                  Il ne faut pas confondre l’argent et la monnaie, ni l’argent et une reconnaissance de dette qui elle est matérialisée par votre relevé de compte. Lire l’article de Paul Jorion.

                  Personnellement, je préfère le concept d’une allocation universelle de vie après d’autres étapes comme :
                   l’interdiction de la spéculation (jusqu’en 1885 en France) c.a.d. les paris sur les fluctuations de prix et ceci en abrogeant l’article L211-35 du Code Monétaire et Financier
                  penser une autre société et une autre économie sociale et écologique.

                  Enfin une « bonne nouvelle », la BCE engage une filiale de Blackrock (fonds d’investissement US)
                  pour lutter contre la déflation par l’achat de titres obligataires (futurs) émis par les entreprises.
                  Bon certains vont se gaver


                  • Gérard Foucher Gérard Foucher 29 août 2014 10:52

                    Bonjour Bigglop, 


                    « -la référence à un article du CFR think tank libéral US (page accueil du CFR) me fait froid dans le dos. »
                    Oui, moi aussi. La distribution d’unités monétaires peut également représenter, d’un certain point de vue, un très bon tranquillisant...

                    « -celle à Ben Bernanke (The Helicopter) me fait l’effet d’un saut d’eau glacée à la mode. »
                    C’est un discours fameux qu’il prononça il y a un bail au Japon. Il doit y avoir un moment où un directeur de banque centrale a envie, et est autorisé à, annoncer des mesures improbables.

                    « Je ne sais si c’est volontairement que vous ne parlez pas de l’effet de levier des réserves fractionnaires ou multiplicateur de crédit »
                    Le multiplicateur est une légende. En réalité, le mécanisme de création des réserves fonctionne dans l’autre sens. Crédit d’abord, réserves ensuite. C’est un diviseur qui s’applique. Voir à ce sujet cet article et ce bulletin de la BoE. De plus, le taux de réserves appliqué par la BCE est actuellement de 1% (voir détails sur le site de la Banque de France ICI). 

                    Merci de votre commentaire. 

                    Et si vous avez un moment : 

                  • Marc Chinal Marc Chinal 29 août 2014 11:39

                    Cher Monsieur,
                    .
                    « Changer la monnaie pour changer le monde »... soit.
                    Mais un marteau sera toujours là pour clouer.
                    .
                    Or la monnaie est un intermédiaire d’échange. Elle doit avoir une valeur intrinsèque (adossée à l’or, adossée au marché de l’offre et de la demande) basée sur un minimum de rareté. (vous n’échangeriez pas votre travail ou vos biens contre quelque chose qui n’a pas de valeur (feuilles d’arbres, cailloux, etc)).
                    .
                    Comment avec un outil obligatoirement rare (tout le monde ne peut pas en avoir suffisamment), vous pouvez résoudre les problèmes de misère (misère = manque lié à la rareté de mise à disposition pour que les biens et services gardent une valeur de vente) ?


                  • Gérard Foucher Gérard Foucher 29 août 2014 12:13

                    La « Monnaie » est une chose. 


                    Le système monétaire, ou « Système de mesure et d’enregistrement des transactions » en est une autre. 

                    D’une part, la « monnaie » (les chiffres accumulés en positif sur un compte) peut être considérée comme un intermédiaire d’échange, presque une marchandise, à laquelle on peut effectivement attribuer une valeur intrinsèque, et que par conséquent beaucoup considèrent comme un « bien » que l’on peut accumuler, sur lequel on peut demander des intérêts, etc...

                    D’autre part, un « Système monétaire », est un système de comptabilité mutuelle destiné à mesurer et à enregistrer les transactions réelles. 
                    Chaque transaction est enregistrée simultanément chez les deux intervenants. En positif d’un côté, en négatif de l’autre. Quand je vous achète quelque chose, mon compte descend, le vôtre monte.
                     
                    NB1 : Ce pourrait être l’inverse. L’échelle et le sens de mesure des transactions n’a pas d’importance, il suffit que chacun soit d’accord sur les paramètres. On peut même imaginer que, comme pour les températures, il existe plusieurs systèmes que l’on puisse interconnecter avec de simples formules de conversion. 

                    NB2 : Évidemment, les chiffres des mesures ne sont pas « créés » pour enregistrer les transactions, ils sont simplement utilisés. Les chiffres existent pour s’en servir. La notion de « créer des chiffres » n’a aucun sens. C’est uniquement le fait que, dans le système actuel, les chiffres négatifs sont payants qui obligerait à « créer » des chiffres (positifs) pour « renflouer les gens », afin que chacun puisse enregistrer librement ses productions et ses réceptions, ses achats et ses ventes...


                    Bref, dans le premier cas (« monnaie »), on accorde de la valeur à des mesures accumulées, dans le second (« système de mesure »), les mesures ne servent qu’à tenir les comptes et à conserver l’historique des transactions.

                    La différence est une question de point de vue... et de Loi. 

                    La « monnaie » est un point de vue qui découle à la fois d’une interprétation (des mesures accumulées ont une valeur intrinsèque) et d’une convention (pour avoir des unités de mesure, il faut les louer à un centre de pouvoir - Banque, Roi, État...). Convention et interprétation forment une synergie auto-réalisatrice.

                    Se débarrasser de ces conditionnements, c’est rendre à l’enregistrement des échanges sa nature simple et originelle, et par conséquent se libérer de l’endettement obligatoire pour obtenir des unités. 


                  • ChuangTseu 29 août 2014 13:30

                    Sauf que dans la vie de tous les jours, si vous voulez qu’un individu vous échange une richesse, il faudra que vous lui donniez en échange une richesse estimée égale. Vous ne pouvez pas lui donner X quantité de monnaie que vous avez créée ex-nihilo, ça serait du vol pur et simple, car vous profiteriez d’un bien sans avoir fourni aucune contrepartie. Par contre vous pouvez rendre un service (travail salarié par exemple), ou produire un bien, et là vous échangerez de façon honnête.

                    Que la monnaie soit utilisée de façon globale ne change rien à cela, et acquérir de l’unité monétaire synonyme d’une certaine valeur/richesse sans l’obtenir d’un échange ou d’une promesse de compensation ultérieure (dette) reviendrait à fausser les règles du jeu (et surtout à tricher à son avantage).
                    D’où le coupable qui n’est pas l’acquisition de monnaie par la dette, mais le fait que le système actuel ne soit pas 100% monnaie et permette aux seules banques centrales (indirectement les banques commerciales) d’user de ce pouvoir de triche en créant de la monnaie venue de nulle part sans aucune contrepartie.

                    La solution ? Certainement pas simple, mais l’étalon or est certainement une idée que l’on pourrait pragmatiquement appliquer et qui a déjà fait ses preuves.
                    L’assouplissement quantitatif donné à tous les acteurs de la zone économique pourrait marcher, mais impliquerait là maintenant une lourdeur administrative sans précédent si on veut le réaliser avec l’euro. Aussi il aurait l’effet de faire croire aux acteurs qu’ils obtiennent une véritable richesse, ce qui bien sûr est faut et risque dans un premier temps de déréguler le fonctionnement naturel du marché avant que l’inflation vienne lentement corriger celà.


                  • Gérard Foucher Gérard Foucher 29 août 2014 13:42

                    Merci ChuangTseu,

                    Vous dites : « acquérir de l’unité monétaire synonyme d’une certaine valeur/richesse sans l’obtenir d’un échange ou d’une promesse de compensation ultérieure (dette) reviendrait à fausser les règles du jeu (et surtout à tricher à son avantage). »

                    Comme vous le soulignez très bien (« seules banques... pouvoir de triche... »), l’essentiel est d’annuler l’asymétrie existante, et bien entendu, « L’assouplissement quantitatif donné à tous les acteurs » s’impose pour rétablir l’égalité en droit entre les humains de la zone.

                    « impliquerait là maintenant une lourdeur administrative sans précédent si on veut le réaliser avec l’euro. »
                    Oui, mais ce n’est qu’un argument conséquentiel. Quand on veut abolir l’esclavage, on ne se demande pas qui va ramasser la canne à sucre... smiley

                  • L'enfoiré L’enfoiré 29 août 2014 16:21

                    « La « Monnaie » est une chose », dites-vous.

                    C’est surtout un potentiel, un outil de faire la chose.
                    Mais il y a aussi le « monétarisme vaudou »... celui qui saoule et qui fait tourner les têtes. smiley 

                  • caillou40 caillou40 29 août 2014 08:23

                    Les banques comme les politiciens sont dans une bulle ou les peuples n’ont pas accès... !


                    • chantecler chantecler 29 août 2014 08:57

                      Vrai en partie car je pense que la solution n’est pas de distribuer « un revenu universel » à tous , travailleurs et non travailleur (qui paierait ? et quelle serait l’incitation à se former et à travailler ) ) mais de revaloriser le travail à sa juste valeur , éliminer les spéculateurs , le capitalisme financier protéger nos entreprises pour leur donner une chance de se remettre à flots .. .

                      Mais on le voit : le patronat libéré investit en masse aujourd’hui dans la robotique , même en Chine , pour ne plus payer de salaires .

                      Donc faudra bien un jour taxer les robots sinon nous n’en sortirons jamais .

                      Et stopper cette mondialisation totalement dérégulée .

                      Sinon les salaires d’une partie de la population seront alignés sur ceux des pays à bas coût .

                      Mais ça ne se fera pas sans soubresauts car inutile de compter sur nos politiques de tous horizons pour s’y atteler .

                      Ils n’auraient aucune chance d’être élus dans le système actuel .

                      Quant à l’oligarchie elle semble préférer nous précipiter dans la guerre .


                      • Marc Chinal Marc Chinal 29 août 2014 12:16

                        Bref, le mieux c’est d’être post-monétaire. Là au moins, le changement sera réel et porteur d’avenir.


                      • Jeff84 29 août 2014 12:24

                        Qu’est-ce que « post-monétaire » veut dire ?


                      • Gérard Foucher Gérard Foucher 29 août 2014 12:25

                        Oui, tout à fait !

                        Remettre le système monétaire à sa place d’origine, c’est supprimer la monnaie !
                        Bien vu !
                        Je viens d’en parler ici : 

                      • Marc Chinal Marc Chinal 29 août 2014 15:11

                        @ GF :
                        .
                        J’ai peut-être mal lu (fort probable) mais, vous semblez tout de même utiliser des unités ? Vous continuez à avoir des « transactions », non ?
                        Or, le problème réside aussi dans le fait de compter et d’obtenir quelque chose en échange. C’est l’exemple des producteurs de salade : si un nouveau producteur de salade arrive sur un marché, il devra prendre « des unités » (des parts de marché) aux autres, ce qui appauvrit tous les producteurs (car les consommateurs ne vont pas manger plus de salade).
                        Or les producteurs de salade auront toujours des besoins (qui seront traduits en unités)...
                         ?
                        .
                        @ Jeff84 :
                        .
                        Les « post-monétaires » sont des athées de la monnaie. Ils ne croient plus en la religion argent pour sauver l’humanité. La monnaie n’est pas pour autant le diable, c’est un outil, mais un outil qui mène l’humanité à sa perte (destruction des ressources, guerres, etc). Et lorsqu’on a un outil merdique, même « light », même « bio », et bien... On passe à autre chose : une société post-monétaire (et « post » parce que le but n’est pas de revenir au troc, donc on ne prône pas du « pré-monétaire ».)
                        Pour les autres questions, n’hésitez pas à voir les sites correspondants.


                      • Jeff84 29 août 2014 16:13

                        La requête « post-monétaire » sur google n’a retourné aucun résultat, et votre « réponse » n’en est pas une, puisque qu’aucune alternative n’est proposée.


                      • Marc Chinal Marc Chinal 29 août 2014 19:55

                        Aucune réponse à « post-monétaire » dans google ?
                        Heu.. on ne doit pas utiliser le même google alors...
                        Mais si vous voulez un lien direct : http://www.voter-a-m.fr
                        et un autre :
                        http://www.civilisation-sans-argent.org/


                      • Jeff84 29 août 2014 21:25

                        Bizarre, c’est en deuxième page, derrière des choses qui n’ont rien à voir. Un problème de référencement, on dirait.

                        C’est plutôt bien expliqué, et vous citez franchement les obstacles, c’est appréciable. Il manque cependant, à mon avis, le plus important : sans un système de prix, il faut une organisation monumentale pour gérer ce qui doit être fabriqué et en quelle quantité. L’URSS n’y est jamais arrivé, malgré des efforts impressionnants. D’ailleurs, la documentation de leurs expériences sur le sujet est très intéressante.

                      • zygzornifle zygzornifle 29 août 2014 11:59

                        Même la banque alimentaire à ses escrocs ......


                        • wawa wawa 29 août 2014 12:55

                          Ce pourrait être une bonne idée, par rapport au QE

                           *plus efficace (au moins l’argent circulerait)
                           *plus morale (pourquoi refiler de l’argent aux banques alors que c’est leur pratique inconsidérée du levier qui a déclenché la crise) 
                          *plus riquée (car plus efficace : attention aux effets de seuil)


                          Ce pourrait etre très simple la BCE emet en direction des trésor public respectif qui envoi des chèques au contribuable.

                          Il faut néammoins savoir qui serait « baisé » : tout les épargnants obligatiares à taux fixe, c’est a dire les préteurs internationnaux mais aussi les detenteurs d’assurance vie et de point retraite complémentaires, tous les retraités aisé et les fonctionnaires.

                          Et ce genre de plaisanterie ne marche qu’une fois : il vaut mieux le faire quand le budget de l’état est equilibré.

                          De toute façon in faudra rincer bien des patrimoines fictifs pour stabiliser le système financier et cette méthode a l’avantage de rincer tout le monde, beaucoup plus justement qu’une chypriotisation des comptes (autre solution comparable)


                          • Luc le Raz Luc le Raz 29 août 2014 13:56

                            A lire votre article, on arrive à se poser la même question sur l’argent que pour Dieu : « Existe-t-il ?  » smiley


                            • L'enfoiré L’enfoiré 29 août 2014 16:16

                              Bonjour Gérard,


                              Les banques philanthropes ? 
                              Vous rigolez là ou je me trompe ?
                              Vous ne travaillez pas dans une banque... Je comprends tout.

                              Le mot d’ordre en Europe, c’est ça

                              • Gérard Foucher Gérard Foucher 29 août 2014 16:32

                                Bonjour L’enfoiré

                                Je ne suis pas sûr que cette proposition soit de la philanthropie, pas sûr du tout...


                                • BA 29 août 2014 16:44

                                  Vendredi 29 août 2014 :

                                  Professions réglementées, travail du dimanche : le gouvernement va réformer par ordonnances.

                                  C’est une nouvelle confirmation que l’Elysée et Matignon sont bien décidés à accélérer les réformes. De gré ou de force. Selon nos informations, le gouvernement se prépare, pour lever les freins de la croissance, à légiférer par ordonnances.

                                  Le projet de loi sur la croissance, initialement préparé par Arnaud Montebourg et qu’il revient désormais à Emmanuel Macron de porter, prendra ainsi la forme d’une «  loi d’habilitation à procéder par ordonnances  », qui devrait être présentée en Conseil des ministres début octobre - et non plus en septembre, comme initialement envisagé - puis au Parlement dans la foulée. «  On a dit qu’on allait accélérer, on accélère  », résume un proche du dossier.

                                  Aller vite au nom de l’urgence de relancer la croissance n’est pas l’unique motivation de l’exécutif. Via une loi d’habilitation, le gouvernement va se contenter de présenter à l’Assemblée les grands chapitres de la future loi tout en renvoyant à des ordonnances le détail des mesures. Une manière de faire qui a déjà été utilisée au début de l’été avec la loi d’habilitation sur la simplification de la vie des entreprises, un sujet plutôt consensuel.

                                  Cette fois-ci, avec un texte dont le cœur sera constitué par la déréglementation de certaines professions (notaires, huissiers, éventuellement pharmaciens, etc.) et, comme l’a confirmé la semaine dernière François Hollande, l’assouplissement du travail dominical, c’est clairement une manière pour Bercy et Matignon de garder les coudées franches. Et de s’épargner de longs et potentiellement explosifs débats dans les hémicycles, en particulier sur le travail dominical, réforme qui pourrait faire grincer des dents une partie des députés de gauche. Le risque, naturellement, est de s’attirer les foudres de ces derniers, que la démarche revient à exclure du débat.

                                  C’est, après la déclaration d’amour aux entreprises de Manuel Valls mercredi, un nouveau point qui devrait électriser l’ambiance à l’université d’été du PS, qui a débuté ce vendredi à La Rochelle.

                                  http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0203734574171-professions-reglementees-travail-du-dimanche-le-gouvernement-va-reformer-par-ordonnances-1037260.php


                                  • 16loella 30 août 2014 23:03

                                    Un parfum années 60 vous ne trouvez pas ? Les socialistes actuels seraient-ils des gaullistes ? Le gouvernement va donc légiférer à la place du parlement à coup d’ordonnances dans les mois qui viennent. L’exécutif impose et ne discute plus avec les représentants du peuple qui ne peuvent pas amender.


                                    Pendant qu’on y est, pourquoi ne pas recréer les tribunaux d’exception au lieu d’inventer des procédures d’exception pour Dieudonné ? Ca faciliterait grandement les exactions futures si le peuple ne se tient pas à sa place de mouton à tondre... Bosse et tais-toi ! Les barbouzes ensuite, et on a tout l’attirail d’une dictature en temps de crise non ? mais peut-être que les barbouzes on les a déjà smiley hein, Sarkozy ?

                                  • ObjectifObjectif 29 août 2014 19:17

                                    Bonjour,

                                    Pour que des représentants du système en arrivent à proposer de distribuer de la monnaie à tous, c’est que c’est la dernière sortie pour sauver la religion monétaire actuelle.

                                    Pour éviter que trop comprennent enfin que la vision d’une « monnaie=chose rare » est une illusion, comme un personnage de dessin animé est seulement une ombre qui bouge, mais n’existe pas « en vrai ».

                                    La comptabilité des flux économiques à engendré une ombre, la monnaie, qui s’étend maintenant à tous les esprits : un vrai virus !
                                     


                                    • dockcz 30 août 2014 08:22

                                      Bonjour, voici un copié collé d’un commentaire que j’ai fait il y a quelque années quand on renflouait les banques... aurais-je vu juste ?

                                       Donnez les milliards aux particuliers  
                                      Kamal Cherif Zahar , Paris le 25 octobre 2008
                                      Quelle est votre idée pour relancer l’économie française ?Les banques ne trouvent plus d’argent à emprunter. Elles ne se font plus confiance entre elles. Elles ne prêtent plus aux entreprises qui ferment ou licencient. Et les particuliers, au chômage ou moins payés n’ont plus d’argent à dépenser ou à laisser à la banque. C’est le cercle vicieux !
                                      Donnez aux particuliers les milliards que les états versent aux banques qui jusque là en ont fait un si mauvais usage. Soit ils les dépenseront en achats ce qui fera marcher les entreprises qui créeront de l’emploi, soit ils les placeront pépère à la banque à qui il aura été interdit bien sûr de jouer au « casino » avec. Alors, le banquier reprendra confiance et pourra prêter aux entrepreneurs innovants et travailleurs qui créeront des emplois avec de hauts salaires puisque les particuliers ne sont pas dans le besoin ni en manque d’emplois. Ils dépenseront ou placeront en banque ces gros salaires sans forcément chercher un paradis fiscal pour parachute doré. C’est le cercle vertueux ! Donnez donc tous ces milliards aux particuliers !.


                                      • julius 1ER 30 août 2014 11:17

                                        Et bien sûr, cette injection de chiffres ne peut se faire que dans l’égalité, à la fois dans l’instant et dans le temps. 

                                        Si chaque humain présent et à venir reçoit régulièrement, universellement et inconditionnellement sa part de chiffres pour lui permettre de comptabiliser ce qu’il donne et ce qu’il reçoit, et ainsi d’échanger tout ce que chacun pourra produire, inventer ou imaginer, à coup sûr, tout ira beaucoup mieux !

                                        @l’auteur,

                                        beau plaidoyer pour le RU ou RI, ou la nécessité d’un revenu minimal dans nos sociétés modernes, mais le revenu minimal ne peut exister que s’il est accompagné d’un revenu maximal, c’est la base et la condition sinequanon de la vie en société.

                                        tout doit être équilibre dans la vie, c’est le but à atteindre, car sans équilibre pas de dialogue si ce n’est un rapport dominant/ dominé... et ce type de rapports là est totalement destructeur, on le voit depuis la chute du mur ou selon Fukuyama, tout allait être formidable le Capitalisme allait nous apporter la prospérité pour les mille ans qui viennent... on voit où nous en sommes !!!!!!!!!!!!

                                        je crois qu’ il faut revenir à beaucoup plus de pragmatisme et de bon sens, et donner plus de poids au projets alternatifs qui privilégient le social et le sociétal , et abandonner le « tout marché » totalement destructeur...

                                        il faut réapprendre le vivre ensemble plutôt que le chacun pour soi et les projets ne doivent que viser à satisfaire le bien-être de tous plutôt que l’égoïsme de quelques uns.... hors de cela pas de salut !!!!!!!!!!!!


                                        • jjwaDal jjwaDal 30 août 2014 13:39

                                          Dans le monde réel qu’on oublie en général, la seule contrainte absolue à l’activité économique ce sont les ressources naturelles consommées pour assurer cette activité. C’est l’histoire classique du patron pêcheur : il lui faut certes du capital pour un bâteau et du travail sous la forme d’employés (matelots disons), mais sans carburant (il n’y en a plus) son activité va se ralentir (le recours à la voile et aux rames diminue la productivité. S’il n’y a pas de poisson dans la mer, il a capital et travail, il ne produira rien du tout.
                                            On pouvait donc effectivement donner l’argent aux gens plutôt qu’aux banques, ce qui résolvait à court terme une bonne part des soucis de trésorerie des banques et le problème additionnel de la contraction économique qui diminue les revenus et in fine la capacité de remboursement des emprunts.
                                            Sauf qu’on laissait essentiellement intact un système aberrant condamné à terme (ce qu’on a fait sous une autre forme) en emballant la consommation (on a choisis la décroissance aux USA comme en Europe, deux modalités différentes) alors même que le caractère finis des stocks est de plus en plus visible et donc la contrainte absolue se rapproche qui signe la fin du jeu. Le déficit commercial US et européen avec la Chine aurait fortement augmenté, la consommation de ressources naturelles aussi, là non ou de façon bien moindre.
                                            Dit autrement : on devines un meilleur système que celui en cours. L’Etat emprunte auprès de sa banque centrale à taux zéro (il ne se fait plus « noter » par une bande de mafieux avant de se faire rançonner par les détenteurs d’un privilège concédé auquel on se refuse) et la banque centrale prête aux banques moyennant un taux d’intérêt qui abonde les caisses de l’Etat. Techniquement c’est nettement plus complexe bien sûr mais le cadre fondamental du jeu c’est la gestion des ressources naturelles disponibles (en particulier les non-renouvelables) et la réduction de l’intervalle des revenus et patrimoines (sachant à la louche que 1000€/mois de revenus/personne sont intégralement retournés dans l’économie et au-delà commencent à être thésauriser jusqu’à alimenter les bulles financières qui finalement vont inflater le prix des objets/services réels (immobilier par ex) pillant donc une deuxième fois l’économie au bénéfice de la minorité la plus riche.
                                            Cessons de nous raconter de jolies histoires : on ne produirait par ex au mieux q’une fraction du pétrole pour permettre à 7 milliards de personne le standard de vie d’un smicard donc c’est la décroissance (y compris des inégalités de revenus) ou le chaos. L’arrosage pour tous est un rêve.


                                          • 16loella 30 août 2014 23:37

                                            ah ? vous ne croyez pas que le chaos viendra plutôt des inégalités croissantes ? La disparition de la classe moyenne, la paupérisation des 50% qui restent à paupériser (pour 40% selon moi c’est déjà fait) pour que certains profitent plus longtemps du pétrole... et des grandes richesses monétaires qu’il a générées (parce qu’il ne fait pas qu’avancer les bateaux) sont admises. Au nom du principe de réalité, pas question de réformer ça, d’imaginer autre chose ? Pas question de donner les moyens de voyager en train pour compenser la disparition des voitures individuelles, ce qui réduirait la consommation de pétrole, et donc allongerait le temps d’utilisation de la ressource non renouvelable, mais laisserait aux gens la capacité de voyager, d’aller en vacances ?,.. Non ils devront être pauvres. Demain, tous ceux qui ont un jardin creusent leur puits et ceux qui sont en appartement vont chercher l’eau à la fontaine municipale puisque les pompes de relevage ne pourront plus fonctionner. Principe de réalité, plus d’énergie pour le commun des mortels, réservé au marin pêcheur sinon plus de boulot, dans un proche avenir, le reste n’est que du rêve ?


                                          • Dominique TONIN Dominique TONIN 31 août 2014 08:10

                                            @ l’auteur,

                                            Que les banques créent de l’argent ex nihilo pour le prêter par la suite, n’est pas une découverte en soi, sauf qu’aujourd’hui par le biais d’internet, cela se propage largement et plus vite.
                                            Nous, nous disons que les Etats pourraient en faire autant, comme avant 1973 par le biais de la banque de FRance.
                                            L’’idée de renflouer les gens, c’est celle qui fait son chemin aujourd’hui à travers le RBI qui a tenu ses premières universités d’été les 22, 23 et 24 août.
                                            A cela, chez DEMOCRATIE ; www.democratie-demos.eu, nous ajoutons que le peuple pourrait statuer sur l’opportunité ou non de rembourser la dette publique ?

                                            • ObjectifObjectif 31 août 2014 22:26

                                              Bonjour Dominique Tonin,

                                              Ce mouvement politique semble intéressant, en tranchant sur les partis habituels.

                                              « Que les banques créent de l’argent ex nihilo pour le prêter par la suite, n’est pas une découverte en soi, »

                                              Ce n’est pas une question de découverte, c’est une question de compréhension par les citoyens de ce mécanisme essentiel, citoyens qui doivent décider en connaissance de cause.

                                              Il est tout de même incohérent que la constitution prévoit que la loi définisse les mécanismes de création monétaire (cf art. 34), ce qui va bien dans le sens de l’information des citoyens, alors que la loi ne dit strictement rien sur ce sujet. Ni en France, ni en Europe. Vérifiez, prévenez mois si vous trouvez ! J’ai bien cherché smiley

                                              « Nous, nous disons que les Etats pourraient en faire autant, comme avant 1973 par le biais de la banque de FRance. »

                                              Ce serait dommage, car selon les grands principes, ce sont les citoyens qui décident des budgets du gouvernement, alimentés par le biais des impôts. La loi de finance prévoit les ressources, et un crédit n’est pas une ressource.

                                              Le peuple, ie l’ensemble des citoyens, étant le souverain, et la création monétaire étant un privilège régalien, c’est au peuple de créer les unités monétaires, et la seule solution pour respecter l’égalité devant la création monétaire, c’est que chaque citoyen reçoive une part égale.

                                              Ensuite, le citoyen accorde des impôts à ses représentants assurant le pouvoir exécutif : ce serait la logique, sans faille quand elle est respectée et contrôlée.

                                              Cette part de création monétaire par citoyen est l’équivalent du RBI : il n’y a pas de problème pour cette création monétaire, puisqu’elle existe déjà. C’est ce que reçoivent aujourd’hui les banquiers privés, sans aucun travail ni contrepartie de leur part.


                                            • Breton8329 rol8329 31 août 2014 17:27

                                              Il n’y a de servitude que volontaire ; si les banques actuelles ne donnent pas satisfaction, pourquoi ne pas en créer de nouvelles avec des règles de fonctionnement différentes, une nouvelle monnaie, qui permette de relancer les échanges plutôt que d’asservir toujours davantage ceux qui produisent de la valeur. Tout est imaginable. Vous pourriez par exemple utiliser l’unité de temps comme monnaie. 1 heure de temps de de travail = 1 copec. Tout le monde est payé de la même façon, étudiant ou travailleur, selon le nombre d’heure qu’il fournit. Et les crédit acquis permettent d’acheter des services ou des biens, dont la valeur est calculée en fonction du nombre d’heures nécessaires pour les produire. Stupide comme système, très probablement, mais le système actuel n’est il pas encore plus stupide ?


                                              • ObjectifObjectif 31 août 2014 21:48

                                                « Il n’y a de servitude que volontaire »

                                                Tout à fait d’accord ! Le système ne fonctionne que parce que nous acceptons les € tous les jours, alors que ce sont des chiffres sans aucune valeur, car issus d’une comptabilité qui ne respecte pas les règles.

                                                « Vous pourriez par exemple utiliser l’unité de temps comme monnaie. »

                                                Le problème n’est pas l’évaluation de la valeur des biens et des services, ce serait dommage d’éliminer cette liberté alors alors que ce n’est pas le problème.

                                                Le problème est bien que la plupart doivent acheter des unités de monnaie, contre leur travail et leurs biens, alors qu’un petit nombre de personnes créent des unités de monnaie sans aucun contrôle, au détriment des premiers.

                                                Il y a ceux qui doivent travailler pour alimenter leur compte monétaire.

                                                Et ceux qui gèrent les comptes monétaires, et augmentent leur propre compte sans aucun contrôle.

                                                Quand tout le monde respectera les règles, et que chacun pourra contrôler que c’est bien le cas, alors le système monétaire ira mieux smiley cf Pour une monnaie équilibrée


                                              • JPdu44 8 septembre 2014 16:01

                                                Que je comprenne bien, si la banque X me prête 100.000 euros pour construire, que je donne cet argent (créé) à mon constructeur, qui le remet à sa banque Y, celle-ci voit son actif augmenté, et peut donc prêter (créer) l’équivalent de 8 fois cette somme, et ainsi de suite, de banque en banque... 


                                                En fait l’argent créé dépent des possibilités de remboursement des emprunteurs, sauf pour le phénomène « subprimes » où en titrisant le prêt, la banque récupérait instantanément son argent et :

                                                -1 s’offrait la possibilité de reprêter 8 fois cette somme plutôt qu’à la banque Y.

                                                -2 se désintéresser de savoir si le remboursement était possible... surtout une fois le titre vendu....

                                                -3 encaisser les intérêts sur un tour de passe passe, par remboursement ou vente du bien.

                                                Le monde a 100.000 milliards de dollars de dette et tous les pays sont touchés. 
                                                http://www.lesechos.fr/10/03/2014/lesechos.fr/0203361322650_l-encours-de-dette-mondiale-franchit-le-cap-des-100-000-milliards-de-dollars.htm
                                                J’aimerai une réponse claire, concernant les intérêts de cette dette à payer, soit X centaines de milliards:Cet argent n’existe pas, est-ce encore par des prêts qu’il va falloir le créer pour payer cet intérêt ????

                                                Maintenant, on peut sanctionner les banques en les privant de nos actifs, mais comme il en faut bien une... pourquoi ne pas en élire une (par ex. La Banque Postale), et boycotter toutes les autres....

                                                Déjà en transférant nos petites économies sur la banque élue, puis éventuellement nos comptes courants. Ce mouvements ne peut pas passé inaperçu du gouvernement surtout si de multiples sites transmettent cette idée... et si les citoyens la mette en pratique.

                                                • Gérard Foucher Gérard Foucher 8 septembre 2014 23:18

                                                  Bonjour JPdu44,

                                                  Merci de votre commentaire !

                                                  « Que je comprenne bien, si la banque X me prête 100.000 euros pour construire, que je donne cet argent (créé) à mon constructeur… possibilité de reprêter 8 fois cette somme... »

                                                  Non, c’est pire que ça. Ça fonctionne dans l’autre sens, et le multiple n’est pas de 8 du tout. Il n’y a pas de multiple :
                                                  La banque crée pour vous, ex nihilo, par deux écritures comptables, 100.000€ qui n’existaient pas auparavant, et elle crédite votre compte chez elle de ces 100.000€. Il n’y a aucun transfert, aucun virement. Aucun compte d’aucun épargnant n’est débité de cette somme.
                                                  ENSUITE, elle demande à la Banque Centrale 1% de cette somme sous forme de monnaie de base. C’est le taux actuel des « réserves obligatoires »… qui doivent être créées « obligatoirement » et a posteriori par la Banque Centrale au profit des banques secondaires qui émettent d’abord les crédits ! (voir ici :
                                                  https://www.banque-france.fr/politique-monetaire/reglementation-et-mise-en-oeuvre-de-la-politique-monetaire/mise-en-oeuvre-de-la-politique-monetaire/reserves-obligatoires-presentation-assiettes-calendriers.html
                                                  et là :
                                                  http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/scoop-la-banque-d-angleterre-149472)

                                                  « Cet argent n’existe pas, est-ce encore par des prêts qu’il va falloir le créer pour payer cet intérêt ???? »

                                                  Bien sûr ! Sinon, d’où viendrait-il ? Toute la monnaie qui figure sur les soldes de tous les agents économiques de tous les pays du monde entier provient d’un crédit en amont.

                                                  « Maintenant, on peut sanctionner les banques en les privant de nos actifs, mais comme il en faut bien une... pourquoi ne pas en élire une (par ex. La Banque Postale), et boycotter toutes les autres…. »

                                                  Oui, c’est une très bonne idée ! On pourrait même transférer tous nos avoirs chez « Compte-Nickel », qui n’est pas une banque. Toutes les banques seraient alors contraintes, pour honorer leurs liquidités virées, de demander 100% de leurs liquidités en monnaie de base à la Banque Centrale pour les transférer chez Compte-Nickel ! Un 100% monnaie obligatoire ! (http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/)
                                                  Votre idée « d’élire une banque » revient pratiquement au même. On pourrait même imaginer de changer de banque tous les mois !
                                                  C’est sûr que ça ne passerait pas inaperçu ! Si vous vous sentez de lancer ça…  smiley

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