• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Europe > Citoyen européen, et alors ?

Citoyen européen, et alors ?

L’Union européenne ayant marqué un progrès dans son organisation et ses instruments de décision, l’attention des responsables politiques et du public doit se porter sur les vrais problèmes, ceux qui touchent les domaines sensibles des identités. L’indépendance du Kosovo nous incite à cette réflexion.

Troubles de la citoyenneté et
malaise identitaire en Europe.

La citoyenneté dans la civilisation des États nations

L’homme du début du XXe siècle se recevait comme un « citoyen » du pays où il était né ou qu’il avait choisi par immigration. Il savait qu’à l’intérieur du cocon national, il avait des droits et des devoirs et il se sentait lié par des sentiments forts de solidarités qui ont été jusqu’au sacrifice de sa vie dans les guerres. La nation - on disait plutôt la « patrie » - était exigeante, mais elle traitait toutes les questions de relations de puissance et aussi de recherche de confort, liées à la vie intérieure et aux échanges avec le voisinage. Les frontières étaient sous contrôle. Elles protégeaient par une perméabilité « régulée » contre les excès de la circulation des personnes, des biens, des idées et de l’argent. À l’intérieur, les personnes avaient le sentiment d’être en proximité, solidaires et il leur était naturel de respecter certains devoirs. Un pouvoir de référence s’exprimait au niveau de l’État qui n’était pas sans rappeler l’ancestral pouvoir paternel dans une famille.

La citoyenneté dans la civilisation des réseaux

Avec le XXIe siècle, la situation change du tout au tout lorsque les progrès de la communication viennent abaisser les frontières sans qu’il soit possible - et de loin - de réguler les flux d’échanges tant dans les domaines de la connaissance des idées, des services et de l’argent que dans celui de la circulation des personnes et des biens. Le cocon protecteur est percé. La concurrence pour la production et la diffusion des biens et des services devient mondiale. La notion d’État protecteur s’efface et le concept de citoyenneté doit être revu dans l’abandon d’une grande partie de l’activité des filtres que constituent les frontières.

Le « citoyen européen » dans la crise actuelle

Un européen du XXIe siècle est un citoyen du monde lorsqu’il considère ses responsabilités au regard de grands phénomènes dont le réchauffement climatique est un exemple emblématique. Il est un citoyen européen lorsqu’il applique les directives de l’Union européenne. Il se situe néanmoins - le plus souvent fortement - comme un citoyen de sa nation d’origine.
Troublés par cette multiplicité d’appartenances qu’ils hiérarchisent difficilement nos contemporains tendent à se retourner vers une citoyenneté régionale faite de traditions et de coutumes locales au point d’aller parfois jusqu’à la revendication d’une autonomie politique reconnue. Perdus aujourd’hui dans cette complexité des citoyennetés, les Européens restent attachés à la simplification que donnait la seule considération du lien national car ils ne sont pas pénétrés par l’idée que les questions cruciales sont dominées par leur dimension planétaire et que, sauf rares exceptions, aucune d’entre elles ne trouvera de solution à l’échelle d’un État isolé.

Les politiques ne peuvent pas être seuls les tuteurs...

L’Union européenne a donc besoin d’une forte assistance pédagogique pour faire comprendre à ses ressortissants les mutations qui sont intervenues dans l’humanité. Il est nécessaire que les responsables politiques examinent avec soin dans quelle mesure leurs décisions peuvent violer les diversités culturelles et, en parallèle, ils ne pourront se dispenser de mettre en œuvre une stratégie de symboles, d’hymnes, de drapeaux, de fêtes et de dialogues pour « faire aimer » l’Europe.
Ces souhaits resteront cependant vains si les citoyens de l’Union ne réfléchissent pas à leurs responsabilités et à leurs engagements personnels. Chacun devra faire un effort pour discerner son rôle et apporter sa contribution au changement qu’exige l’adaptation au monde en émergence. Les responsables politiques ne peuvent pas être seuls les tuteurs de cette mutation ! Ils sont limités par l’extraordinaire complexité des phénomènes socioéconomiques devant lesquels ils ne sont pas tellement mieux armés que ne l’étaient les médecins de Molière. Ils ne pourront rien faire sans un consensus général.


Moyenne des avis sur cet article :  3.53/5   (19 votes)




Réagissez à l'article

23 réactions à cet article    


  • Dalziel 4 mars 2008 12:35

    L’Europe est cuite. Il lui manque trois choses :

    1. un ennemi contre lequel se ferait l’unanimité

    2. des Européens

    3. une fierté identitaire

    1. elle a été trop trouillarde pour remplacer le communisme par l’Islam, en tant qu’élément "coagulant"

    2. être citoyen européen est le résultat d’une démarche intellectuelle, alors que le vrai patriotisme réside dans les tripes.

    3. l’Europe politiquement correcte n’ose pas affirmer la supériorité culturelle, dont témoigne son patrimoine

    Avec un tel (triple) handicap, on ne va nulle part. Si ça peut vous rassurer, même pas dans le mur


    • Piotrek Piotrek 4 mars 2008 13:51

      Pour reprendre vos arguments :

      1. un ennemi contre lequel se ferait l’unanimité

      Lerma ? (non je plaisante, bien que pas forcement d’accord avec ses positions, je le trouve utile a Agoravox)

       

      2. des Européens

      Je suis Francais, d’origine polonaise, vivant en Grece. Le belge de l’etage d’en-dessous pourra vous certifier que je ne suis pas un specimen unique

       

      3. une fierté identitaire

      Les patriotes, les supporters de clubs de foot et autres... sont ceux qui se trompent le plus facilement et qui l’admettent le plus difficilement.

       

      1. elle a été trop trouillarde pour remplacer le communisme par l’Islam, en tant qu’élément "coagulant"

      (ca fait 4 la non ?) Et le pluralisme comme element "coagulant" ? Bon je vous l’accorde, il n’existe pas d’hymne pour le pluralisme

       

      2. être citoyen européen est le résultat d’une démarche intellectuelle, alors que le vrai patriotisme réside dans les tripes.

      Sortez de votre bocal, decouvrez des cultures differentes, des facon de voir les choses differment, et pourquoi ces choses sont differentes. Avoir des tripes c’est brailler devant TF1 ou se remettre en question ?

       

      3. l’Europe politiquement correcte n’ose pas affirmer la supériorité culturelle, dont témoigne son patrimoine

      Le probleme c’est que l’on ne peut pas vraiement trancher entre la Trour Eiffel et le temple Angkor ( d’http://fr.wikipedia.org/wiki/Angkor )

       

      L’Europe telle qu’on nous la pondue (un petit deal entre politiques & grosses boites) est un echec mais les europeens sont la.

       

      Pour en revenir a l’article :

      "L’Union européenne a donc besoin d’une forte assistance pédagogique pour faire comprendre à ses ressortissants les mutations qui sont intervenues dans l’humanité. Il est nécessaire que les responsables politiques examinent avec soin dans quelle mesure leurs décisions peuvent violer les diversités culturelles et, en parallèle, ils ne pourront se dispenser de mettre en œuvre une stratégie de symboles, d’hymnes, de drapeaux, de fêtes et de dialogues pour « faire aimer » l’Europe."

      Il faut donner envie aux gens de connaitre ses voisins, et c’est pas gagne vu comment on considere son voisin de pallier


    • masuyer masuyer 4 mars 2008 15:06

      Piotrek,

      Ca ne fait pas 4. En fait Dalziel pose 3 postulats puis fait 3 propositions liés à ces postulats pour qu’il puisse exister "une citoyenneté européeene".

      Sa vision de la cohésion entre individus est celle de l’extrême-droite. Or au niveau européen, l’extrême-droite a tenté de créer un groupe parlementaire Identité, Tradition, Souveraineté. Las (ou pas), la belle union a volé en éclat suite à la montée de xénophobie anti-roumaine en Italie [1] [2]

      D’où le constat d’échec que l’idéologie de Dalziel l’oblige à faire


    • Dalziel 4 mars 2008 16:23

      Masuyer, je vous parle "peuples", vous répondez "groupe parlementaire", et vous en déduisez "constat d’échec", c’est très fort

      Si. si, très fort, j’insiste...

      Il reste que votre Europe n’a pas d’identité, que les gens qui croient à leur pays, n’accorde aucun crédit à ce mini-Machin, et que si un type se dit prêt à partir la fleur au fusil pour défendre cette fiction, c’est qu’il est bon pour l’asile...


    • Internaute Internaute 8 mars 2008 18:05

      Dalziel, pas la peine de discuter. La vision de Masuyer est celle d’un 68ard attardé d’extrême gauche, mondialiste et anti-européen.


    • Internaute Internaute 8 mars 2008 18:35

      L’article est écrit par un cynique de la pire espèce. Il se résume à peu de chose - l’Europe doit se faire parcequ’"on" a décidé qu’il fallait la faire et ceux qui ne sont pas d’accord doivent être "éduqués".

      Nous sommes en plein discours bolchévique. Lénine ne parlait pas différemment de la nécessité impérieuse de faire disparaître les récalcitrants pour la victoire de la révolution. Cette Europe totalitaire pue l’URSS à plein nez. Personne n’en veut et c’est la raison pour laquelle les peuples ne sont jamais consultés. Lorsque par hasard il le sont et qu’ils votent non on repasse la question aux députés pourris qui votent oui dans notre dos.

      Par deux fois l’auteur indique que les politiques sont nos tuteurs. Ils nous prend pour des mongoliens ou des enfants dont on devrait choisir le destin. Cette façon de penser est trés courante dans les cercles politiques du PS et de l’UMP. Pourquoi écrit-il en parlant de nous « ... Troublés par cette multiplicité d’appartenance qu’ils hiérarchisent difficilement... » pour ma part je n’ai aucun trouble étant français depuis des siècles. L’auteur a visiblement des troubles de dédoublement de la personnalité, chose assez courante à la Commission Européenne.

      L’Europe totalitaire montre le bout de son nez. Déjà, les écarts avec la démocratie la plus élémentaire sont nombreux. Je ne citerai que le refus du résultat du référendum et la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo. Là, les commissaires politiques de l’Europe on dépassé toutes les bornes. Alors que les européeistes nous pompent de leur leçon de morale sur les droits de l’homme, le droit d’asile, la mixité sociale et la société française multi-culturelle, ils basent leur reconnaissance du Kosovo sur la majorité ethnique qui y habite, c’est à dire le contraire de ce que nos salopards de députés viennent de signer en congrès à Versailles. Ils osent en plus nous dire que c’est une exception qui ne se reproduira pas. En quoi les Kosovar auraient-ils des droitds supérieurs aux autres minorités ? Parceque Kouchner a déporté 200.000 serbes ?

      Pour me conformer à l’attitude de nos députés, je réclame la sécession de la partie française contenant majoritairement des sémites, à commencer par la Seine Saint Denis.

      L’Europe raciste est en marche. Elle est essentiellement anti-européenne.

      De cette Europe-là je ne veux pas. Le baratin sur l’inéluctabilité du mondialisme est un tas de mensonges qui ne sont basés sur rien du tout. Il ne sert qu’à aveugler les esprits faibles pour mieux les enc....

      Je viens de lire dans la presse internationale qu’une réunion est prévue entre Angela Merkel, Sarkozy et Erdogan. Qu’en est-il de la promesse de dire non à l’entrée de la Turquie ? Pourquoi n’y a-t-il pas de référendum sur l’immmigration alors que c’est le problème le plus grave qui nous menace actuellement.

      L’exemple du Kosovo montre qu’on trouve toujours une puissance étrangère pour soutenir le dépeçage d’un pays qui s’est laissé envahir. C’est notre futur si nous ne faisons rien. Que propose le PS pour renverser les flux migratiores ? Que propose l’UMP ? Que propose l’organisation de Bruxelles ? Rien à part subir, subir encore et disparaître.


    • 1984 4 mars 2008 12:40

      Le rôle du citoyen européen c’est ferme ta gueule et consomme, cette europe ont nous l’a imposée par un déni de démocratie et l’ensemble de notre avenir dépend maintenant de la banque centrale, c’est dire si on est dans la merde !!! (mais si, mais si on est en démocratie, la preuve on peut votez pour des nabots tout choisit par l’empire médiatique qui ont pour mandat d’imposer l’europe des banques à leur peuples !)


      • ZORBA 4 mars 2008 15:08

        ENTIEREMENT D’ACCORD.CETTE EUROPE N’EST QU’UN VASTE SUPER MARCHE QUI NIVELE PAR LE BAS AU PROFIT DU FRIC.MOI MEME FRANCAIS VIVANT EN GRECE JE PEUX VOIR LE PARALLELE DES MESURES ANTI SOCIALES PRISES ICI ET AILLEURS PAR LA COMMISSION DE BRUXELLE.

        ENTRE L’OTAN ORGANISATION CRIMINELLE ET SA COMPLICE L’UE,ON EST BIEN DANS LA MER....E.

        QUAND AUX PEUPLES CES GENS LA S’EN FOUTENT !

        CETTE EUROPE NE PEUT PLAIRE QU’A DES DOUX REVEURS OU A DE SINISTRES IMBECILES..

         


      • Alpo47 Alpo47 4 mars 2008 13:10

        Comme on l’a vu lors de la récente adoption du traité/constitution européen par nos élus, cette europe là, se construit contre le voeu de ses concitoyens... Pensez vous que cela puisse continuer indéfiniment ?

        L’europe à Giscard , Barroso et consorts, est une construction où le pouvoir est confisqué aux citoyens, pour se retrouver dans les mains des lobbys financiers, qui n’ont que faire des peuples européens ...

        Il faut regarder tout cela avec son intellect et non en se laissant guider par les émotions que cherchent à faire passer les politiques (liberté ... fraternité... solidarité ... libre circulation ...).... Manipulation que tous ces mots, soulevant des émotions.

        Nous devons défendre une europe des citoyens, libres et responsables et non celle des financiers.

         


        • Dalziel 4 mars 2008 17:17

          "forte assistance pedagogique"

          C’est la formule politiquement correcte pour bourrage de crâne  !


        • dom y loulou dom 4 mars 2008 22:17

          ok seb59

           

          je suis d’accord, depuis le début c’est une supercherie cette europe qu’on nous sert par imposition... mais alors il faut se battre pour une europe que l’on veut

           


        • ZORBA 4 mars 2008 15:28

          A PROPOS DU KOSSOVO ,J’OBSERVE QU’EN LUI OFFRANT L’INDEPENDANCE NOUS NE FAISONS QUE DU NETTOYAGE ETHNIQUE SOUS L’OEIL AMUSE DE BUCH ET DE L’INENARABLE KOUCHNER.

          EN EFFET NE FAUDRAIT IL PAS EN FAIRE AUTANT AVEC LES ALBANAIS DE L’EX REPUBLIQUE DE MACEDOINE ,DE LA HAUTE SAVOIE DE LA SEINE SAINT DENIS ET POURQOI PAS DE NEUILLY.

          ET AVEC CA VIVE L’UNION EUROPEENNE.QIUI VA NOUS MENER A UNE NOUVELLE GUERRE DANS LES BALKANS DES QUE LE DERNIER SOLDAT OTANOEUROPEEN SERA PARTI.


          • Le péripate Le péripate 4 mars 2008 15:39

            J’ai beaucoup apprécié le début du dernier paragraphe, concernant la nécessaire pédagogie à appliquer au citoyen européen. Enfin, apprécier, c’est ironique. Car la pédagogie et le citoyen, c’est largement un oxymoron. La pédagogie s’adresse, comme chacun sait, aux enfants. Et le citoyen est censé être un adulte émancipé. Qui donc devrait être écouté et pris en considération quand il s’exprime. Nous sommes mal partis .


            • DG. DG. 4 mars 2008 18:59

              La citoyenneté européenne est un "attribut" juridique que nous à "offert" l’UE. Une commodité pour faire valoir ses droits dans un autre état membre.

              A part ça, elle n’a aucune réalité historique, ou , sauf chez quelques individu qui constituent un minorité à la quelle je n’appartiens pas.

              Si cela résulte d’une démarche intellectuelle, et bien je ne saurais être citoyen d’une "chose administrative" qui ne respecte pas les principes essentiel de la démocratie, la séparation des pouvoirs par exemple (mais il y en a tellement d’autre)

              Question ? peut-on rejeter juridiquement la "citoyenneté" europénne pour son propre compte ?


              • dom y loulou dom 4 mars 2008 22:36

                @DG

                 

                où reste l’être en toi avec ce genre de considérations ?

                parce que dans ces questions d’identité c’est l’être le trésor, pas toutes ces identités de substitution qui rendent l’être abstrait.


              • Dolores 8 mars 2008 02:39

                 

                Je ne suis pas citoyenne européenne et je ne le serai jamais.

                J’ai vu le"bourrage de mou" qui a été fait en 1992 jusque dans les écoles pour convaincre les jeunes générations qu’elles étaient citoyennes européennes et même citoyennes du monde !

                Depuis 1789 ma famille a la citoyenneté française parce qu’elle était originaire de France et de nulle part ailleurs et au paravant elle était sujette du roi de France et d’aucun autre roi.

                L’Europe est une création artificielle voulue par les politiques et construite sans la participation des peuples.

                En 1949 le Conseil de l’Europe se réunit pour la première fois : uniquement des chefs d’état ou des premiers ministres. De peuples ou de citoyens, point n’est question.

                En 1950 signature du traité fondant la CECA : encore des politiques et pas de trace de peuple.

                Le 25 mars 1957, signature du Traité de Rome : point de peuples en vue.

                30 juillet 1962 signature pour la PAC ; juin 1979 création du parlement européen. Toujours sans consultation des peuples.

                Le referendum pour la signature du Traité de Maastricht en 1992,  met les Français en devoir d’accepter ce qui s’est fait en dehors d’eux et qui leur est présenté comme une nécessité absolue.

                Traités de Nice, d’Amsterdam, signés encore une fois en dehors de l’opinion des peuples.

                Referendum de mai 2005, pour le Traité constitutionnel, le peuple français vote non à une confortable majorité.

                Il ne veut pas de cette Europe des régions construite sur le modèle américain des états.Pourquoi ?

                Tout simplement parce que les politiques ont oublié l’Histoire et les peuples.Les USA ont une histoire de 250 ans dans des territoire "vierges" de traditions. L’Europe a une Histoire de 2000ans pendant lesquels les peuples ont développé des habitudes et des civilisations différentes même si elles sont proches par certains côtés.

                Ces peuples Européens ont été tenus éloignés de l’élaboration de leur propre destin et ils n’ont aucune unité de langue, de conception de la vie, de culture. Les seules choses qu’ils ont en commun ce sont les guerres qu’ils se sont faites.

                Prenons un exemple : actuellement en Allemagne, il y a des grèves assez dures semble-t-il pour revendiquer l’augmentation des salaires. En France, nous avons des problèmes identiques. Si les Français et les Allemands étaient réellement des citoyens européens, ils revendiqueraient ensemble.

                Mais Voilà, ce sont des Français et des Allemands parce que l’Europe n’est qu’une vue de l’esprit  !

                Février 2008, signature du Traité de Lisbonne, les peuples français, hollandais sont bafoués. Malgré le nom au referendum les politiques ont signé. Bel exemple de démocratie et de représentation de nos députés.

                La nécessité de signer n’est pas attachée au bien-être des peuples mais à celui du porte-monnaie de quelques uns.

                Jusqu’à aujourd’hui, on nous présente l’U.E comme une garantie de paix en Europe, je crois au contraire qu’elle porte en elle la pomme de la discorde : déjà il y a d’énormes divergences entre les états. La plupart ne voientt que les avantages qu’ils pourraient en tirer et s’ils ne parviennent pas à leurs fins ils pouraient se fâcher.

                Donc, je suis citoyenne française.

                Mais rassurez-vous, je ne suis pas xénophobe ni en ce qui concerne les autres peuples européens, ni les personnes venues des autres continents. Je ne suis pas non plus une nationaliste féroce mais j’aime mon pays et si l’on veut l’Europe IL FAUT LA FAIRE AUTREMENT sans que personne ne perde son äme pour de l’argent.

                 

                 

                 

                 

                 


                • manusan 8 mars 2008 14:39

                  De Villier n’aurait pas dit mieux Camarade.

                   

                  vous croyez la grèce ou l’empire romain était uni à l’origine ?

                  vous croyez les bretons, les occitants, et autres ethnies se sentaient français il y a 200 ans ?

                  vous croyez que la révolution française a été une libération pour certains peuples régionaux ? genre génocide vendéen.

                  Je ne comprend pas votre argumentation, les français et les allemands sont différents l’un mange de la choucroute l’autre du pain donc leur identité est différente. Dans ce cas là, l’identité française s’arrête à l’île de France, laissez moi avec mon chouchene ou ma cancoillotte, et venez surtout pas faire titiller les belges et les suisses avec leur chocolat.

                  Rome ne s’est pas faite en un jour, vous estimez que si les européens ne parlent pas tous le même langage en 50 ans, c’est un échec et vivre ensemble n’est pas possible. Concervez autant que possible les différentes cultures qui existent en europe , j’appelle ça un succés et le bon sens, je dirais même mieux, on a jamais autant parlé de culture régionales les 30 dernières années.

                  Question guerre, ni vous ni moi n’avons fait Verdun, pourtant je suis sûr que les européens de l’époque auraient préférés vivre ensemble que crever comme des rats dans une tranchée.

                  Le fonctionnement de l’union européene et ses institutions sont mille fois discutables mais des arguments comme les votres sonnent le nationalisme (bourgeois ou ouvrier à votre convenance).

                  un rappel : l’Union Européene est un projet politique, pas seulement une zone de libre échange, ça tout le monde c’est faire.


                • Dolores 9 mars 2008 21:44

                   

                   A manusan

                  Je vois que vous connaissez peu de chose sur l’ Histoire en général et l’Histoire de France en particulier.

                  Sinon vous sauriez qu’aucune des régions de la France d’aujourd’hui n’était "française" à l’origine et que l’ile de France n’était que la propriété privée d’un seigneur plus ambitieux que les autres.

                  Vous sauriez également que la Bretagne est française depuis le XVI° siècle et qu’elle l’est devenu par le mariage d’Anne de Bretagne avec un fils de Louis XI à qui elle l’a apporté en dot. De même pour la Bourgogne , Picardie ,etc...

                  La Bretagne, après 5 siècles, ne se sent pas française alors que toutes les autres provinces le sont devenues. Je ne crois pas que la Vendée,malgré la morts de ses chouans, veuille faire cessession en 2008. Pourquoi voudriez-vous que les français se sentent européens après moins de 60 ans alors que vous semblez croire que la Bretagne a raison ?

                  Toutes les régions de France pourrait donc demander l’indépendance. Et pour quel profit, autre que parler celte ou euskara ou occitan (ce qui n’est pas interdit) pourriez- vous me l’apprendre ?

                  Comme vous manquez de véritables arguments, vous m’imputez un nationalisme bourgeois ou ouvrier (pour vous c’est kif kif), alors que vous vous montrez tout simplement REAC car vous manquez d’analyse.
                  Vous êtes très superficiel si vous ne voyez de différences entre les peuples européens que dans le fait de manger de la choucroute ou du steak-frites.

                  Je suis sans doute très ignorante mais j’aimerais que vous m’appreniez ce qui a été fait jusqu’à maintenant pour unir les peuples et pas seulement les porte-monnaie de ceux qui "font circuler librement les biens et les marchandises".

                   


                • Dolores 9 mars 2008 21:59

                   

                  A manusan

                  J’ai oublié d’ajouter, à propos d’Histoire que la Grèce a été détruite par la conquête romaine et qu’il lui a fallu 2000 ans pour s’en relever après que Rome l’eut pillée.

                  La Grèce n’a jamais été unie à Rome mais assujétie de même que la Gaule, par les armes et sans pitié. 

                  C’est ainsi que vous voyez l’instauration de l’Europe ?????

                   


                • Senatus populusque (Courouve) Courouve 8 mars 2008 10:47

                  Pour qu’il existe des citoyens européens, il faudrait d’abord que le mode de scrutin pour l’élection au Parlement européen soit égal.

                  Ce n’est pas le cas puisque les ressortissants des petits Etats sont sur-représentés par un facteur pouvant aller jusqu’à 10.

                  Voir le tableau en fin de page de lien.


                  • Internaute Internaute 8 mars 2008 18:36

                    L’article est écrit par un cynique de la pire espèce. Il se résume à peu de chose - l’Europe doit se faire parcequ’"on" a décidé qu’il fallait la faire et ceux qui ne sont pas d’accord doivent être "éduqués".

                    Nous sommes en plein discours bolchévique. Lénine ne parlait pas différemment de la nécessité impérieuse de faire disparaître les récalcitrants pour la victoire de la révolution. Cette Europe totalitaire pue l’URSS à plein nez. Personne n’en veut et c’est la raison pour laquelle les peuples ne sont jamais consultés. Lorsque par hasard il le sont et qu’ils votent non on repasse la question aux députés pourris qui votent oui dans notre dos.

                    Par deux fois l’auteur indique que les politiques sont nos tuteurs. Ils nous prend pour des mongoliens ou des enfants dont on devrait choisir le destin. Cette façon de penser est trés courante dans les cercles politiques du PS et de l’UMP. Pourquoi écrit-il en parlant de nous « ... Troublés par cette multiplicité d’appartenance qu’ils hiérarchisent difficilement... » pour ma part je n’ai aucun trouble étant français depuis des siècles. L’auteur a visiblement des troubles de dédoublement de la personnalité, chose assez courante à la Commission Européenne.

                    L’Europe totalitaire montre le bout de son nez. Déjà, les écarts avec la démocratie la plus élémentaire sont nombreux. Je ne citerai que le refus du résultat du référendum et la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo. Là, les commissaires politiques de l’Europe on dépassé toutes les bornes. Alors que les européeistes nous pompent de leur leçon de morale sur les droits de l’homme, le droit d’asile, la mixité sociale et la société française multi-culturelle, ils basent leur reconnaissance du Kosovo sur la majorité ethnique qui y habite, c’est à dire le contraire de ce que nos salopards de députés viennent de signer en congrès à Versailles. Ils osent en plus nous dire que c’est une exception qui ne se reproduira pas. En quoi les Kosovar auraient-ils des droitds supérieurs aux autres minorités ? Parceque Kouchner a déporté 200.000 serbes ?

                    Pour me conformer à l’attitude de nos députés, je réclame la sécession de la partie française contenant majoritairement des sémites, à commencer par la Seine Saint Denis.

                    L’Europe raciste est en marche. Elle est essentiellement anti-européenne.

                    De cette Europe-là je ne veux pas. Le baratin sur l’inéluctabilité du mondialisme est un tas de mensonges qui ne sont basés sur rien du tout. Il ne sert qu’à aveugler les esprits faibles pour mieux les enc....

                    Je viens de lire dans la presse internationale qu’une réunion est prévue entre Angela Merkel, Sarkozy et Erdogan. Qu’en est-il de la promesse de dire non à l’entrée de la Turquie ? Pourquoi n’y a-t-il pas de référendum sur l’immmigration alors que c’est le problème le plus grave qui nous menace actuellement.

                    L’exemple du Kosovo montre qu’on trouve toujours une puissance étrangère pour soutenir le dépeçage d’un pays qui s’est laissé envahir. C’est notre futur si nous ne faisons rien. Que propose le PS pour renverser les flux migratiores ? Que propose l’UMP ? Que propose l’organisation de Bruxelles ? Rien à part subir, subir encore et disparaître.


                    • ASINUS 8 mars 2008 20:38

                      ben ce qu il y a de rassurant avec les euro-députés

                      c est qu ’ ils ne sont plus a une connerie pres

                      a quelle titre desormais apres le Kosovo peuvent il s interdire aux basques bretons corses

                      ect... de reclamer un etat autonome ils ont ouvert la boite de pandore , dépouillés les

                      etats de le droits régaliens" avec l accord bien veule des politiques locaux" leur Europe

                      s emiette devient confettis pffffff

                       

                      au fait les americains ont tenu le discour le kosovo appartient au kosovarS puiqu ils sont

                      les plus nombreux sur place

                      yep a qui appartient la Californie alors ?


                      • dup 9 mars 2008 10:04

                        Vous en êtes encore là ? la patrie était votre berceau , l’Europe sera votre tombe. Bientôt la Turquie, Israël a déjà prévu ses entrées , la Russie et après ? c’est du n’importe quoi . Monstre à la solde des lobbys de toutes sortes .Théâtre des ambitions et des pots de vin et de l’incompétence. C’est la tour de Babel version moderne . Vous savez comment elle a fini ?

                        Le mot démocratie vous pouvez l’oublier . Il n’y rien à construire , rien à amender , rien à attendre .C’est l’usine à gaz qu’a enfanté la sois disante démocratie parlementaire .l’oligarchie n’a d’autre préoccupation que celle de sa propre existence. C’est le suicide que vous avez enclenché à Maastricht . Repensez ce qu’était votre vie il y a 20 ou 30 ans et dites moi ce qu’il y a de mieux aujourd’hui dans votre vie ,à la douce époque ou le mot compétition était connu que dans le monde sportif .Vivement qu’on tire le rideau sur ce cauchemar

                         

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès