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Accueil du site > Actualités > International > Les Palestiniens : un peuple avec des droits ou des individus avec des (...)

Les Palestiniens : un peuple avec des droits ou des individus avec des besoins ?

Retour sur une tendance, à l’œuvre depuis plus d’un siècle : la non-reconnaissance, par le mouvement sioniste puis par l’Etat d’Israël, de l’existence d’un peuple palestinien avec des droits nationaux.

« La Palestine est un pays sans peuple ; les Juifs sont un peuple sans pays » (Israël Zangwill, décembre 1901) 1.

« Mon plan se base sur l’idée selon laquelle la prospérité économique permet de préparer un règlement politique et non l’inverse  » (Benyamin Netanyahu, décembre 2008) 2.

Plus de 100 ans séparent ces deux déclarations. La première, énoncée par un dirigeant du mouvement sioniste au début du 20ème Siècle, visait à légitimer le projet de colonisation de la Palestine. La seconde, prononcée par l’actuel Premier Ministre israélien, est illustrative d’une rhétorique en vogue aujourd’hui, celle de la « paix économique » entre Israël et les Palestiniens. Malgré les apparences, ces deux sentences ne sont pas si éloignées l’une de l’autre. Elles sont en réalité révélatrices d’une même tendance, à l’œuvre depuis plus d’un siècle : la négation, par le mouvement sioniste puis par l’Etat d’Israël, de l’existence d’un peuple palestinien avec des droits nationaux.

« Une terre sans peuple pour un peuple sans terre »

Le mouvement sioniste s’est développé dans la deuxième moitié du 19ème Siècle autour de l’idée que la résurgence de l’antisémitisme en Europe était la preuve de l’impossibilité de la coexistence entre les Juifs et les nations européennes. Forts de ce constat, les dirigeants sionistes ont affirmé la nécessité de la constitution d’un Etat juif, seul refuge possible contre les persécutions. Au terme d’âpres discussions, c’est la Palestine qui a été choisie pour être le lieu de l’établissement de l’Etat juif.

En popularisant le mot d’ordre de la « terre sans peuple », les dirigeants sionistes poursuivaient deux objectifs : défendre la légitimité et la possibilité de la construction d’un Etat juif sur une terre qu’aucun peuple ne revendiquerait ; agrémenter le projet de colonisation d’une dimension de « domestication d’un territoire vierge », à l’instar de ce qui avait existé aux Etats-Unis autour de la « Conquête de l’Ouest » et du Mythe de la Frontière.

Le premier objectif entendait répondre à une difficulté majeure : les équilibres démographiques réels. Lorsque le 1er Congrès sioniste se réunit à Bâle en août 1897, 95% des habitants de la Palestine, alors sous domination ottomane, sont des non-Juifs. La création de l’Etat juif implique donc un processus de colonisation systématique qui ne peut attirer les colons potentiels que si sa dimension conflictuelle est écartée : il n’y aura pas de peuple indigène qui revendiquera lui aussi une souveraineté sur la Palestine.

La seconde dimension est souvent sous-estimée. Elle est pourtant l’une des sources de l’enthousiasme suscité par le projet sioniste chez un certain nombre de Juifs européens, avec notamment l’image des « colons fleurissant le désert ». Cette mythologie est aujourd’hui encore bien présente dans l’historiographie israélienne, y compris chez des « nouveaux historiens » comme Tom Segev : « [La Palestine à l’époque ottomane] n’était qu’une province reculée, sans lois ni administration. La vie s’y déroulait au ralenti, dans le carcan de la tradition et au rythme du chameau » 3.

La négation de l’existence d’un peuple arabe palestinien est donc l’un des piliers essentiels du projet sioniste. Mais contrairement à une interprétation courante, la formule de la « terre sans peuple » n’a pas seulement servi à affirmer que la Palestine était une terre vierge. Lorsque chacun a pu constater, dès les années 20 et les premières révoltes des autochtones contre la colonisation, qu’il n’en était rien, il s’est agi de nier que les Palestiniens formeraient à proprement parler un peuple pouvant revendiquer une souveraineté et des droits nationaux.

Des réfugiés qui n’en sont pas, des territoires qui n’appartiennent à personne

Lorsque l’ONU adopte le plan de partage de la Palestine en novembre 1947, les Juifs représentent alors 1/3 de la population. 55% de la Palestine est attribuée à l’Etat juif, 45% à l’Etat arabe. Même s’ils acceptent formellement le partage, les dirigeants de l’Etat d’Israël n’ont pas renoncé à leur projet de construire un Etat juif sur « toute la Palestine ». Il s’agit donc conquérir du territoire et de se débarrasser des non-Juifs.

Après la guerre de 1948, Israël contrôle 78% de la Palestine. 800 000 Palestiniens ont été contraints à l’exil par une politique de nettoyage ethnique systématique 4, indispensable pour proclamer un Etat juif sur la plus grande superficie possible. Au-delà de la négation, par Israël, de ses responsabilités dans cet exode, c’est le développement d’une certaine rhétorique israélienne qui nous intéresse ici : les ex-habitants de Palestine sont des Arabes « comme les autres », il serait logique qu’ils cherchent à s’intégrer au sein des Etats arabes dans lesquels ils se sont réfugiés plutôt que de vouloir vivre dans un Etat juif.

Après la guerre de juin 1967, l’Etat d’Israël occupe, entre autres, 100% de la Palestine. La Cisjordanie et la Bande de Gaza sont sous occupation israélienne mais Israël conteste que ces territoires soient « occupés », dans la mesure où ils n’appartiennent à personne. C’est ainsi que Golda Meir, Premier Ministre israélien, déclare en mars 1969 : « Comment pourrions-nous rendre ces territoires ? Il n’y a personne à qui les rendre  ». La logique est la même qu’avec les réfugiés de 1948 : les Palestiniens n’étant pas un peuple, ils n’ont aucun droit sur la terre de Palestine.

Les dirigeants israéliens ne parleront donc pas de « territoires occupés » mais de « territoires disputés » ; il n’y aura pas de « colonies » en Cisjordanie et à Gaza, seulement des « implantations ». Danny Ayalon, Vice-Ministre israélien des Affaires Etrangères, écrivait récemment encore : « [On n’a] pas compris les droits d’Israël sur un territoire disputé, qu’on appelle improprement « territoire occupé ». En effet, connu sous le nom de Cisjordanie, ce territoire à l’ouest du Jourdain ne peut en aucune manière, être considéré comme occupé, sur le plan de la loi internationale, car il n’a jamais obtenu une souveraineté reconnue avant sa conquête par Israël » 5.

Une « reconnaissance » imposée et relative

A l’initiative des Etats arabes, et notamment de l’Egypte de Nasser, l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) est fondée en 1964. Au départ instrument entre les mains des régimes arabes qui refusent aux Palestiniens toute autonomie institutionnelle, l’OLP passe sous contrôle des organisations palestiniennes en 1968. Durant les 25 années qui suivent, Israël refusera de reconnaître l’OLP et de négocier avec elle. Cette démarche s’inscrit dans la continuité des dynamiques exposées jusqu’ici : reconnaître l’OLP, c’est reconnaître qu’il existe un peuple palestinien en lutte pour la satisfaction de ses droits nationaux.

Le nationalisme palestinien se développe néanmoins, dans les camps de réfugiés de l’extérieur et dans les territoires occupés. A la fin de l’année 1987 se produit un soulèvement massif et prolongé de la population de Cisjordanie et de Gaza : c’est la 1ère Intifada. Au tournant des années 90 la question palestinienne est un facteur d’instabilité au Moyen-Orient, zone stratégique sur laquelle les Etats-Unis veulent assurer leur emprise après la chute de l’URSS. L’administration US contraint Israël à négocier avec l’OLP, négociations qui déboucheront sur les Accords d’Oslo (1993-1994).

Yasser Arafat, Président de l’OLP, et Yitzhak Rabin, Premier Ministre israélien, échangent alors des « lettres de reconnaissance mutuelle ». Mais tandis que l’OLP reconnaît « le droit de l’Etat d’Israël à vivre en paix et dans la sécurité (…), accepte les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité de l’ONU (…), renonce à recourir au terrorisme et à tout autre acte de violence (…) » 6 et modifie sa Charte, Israël se contente de faire part de sa décision « de reconnaître l’OLP comme le représentant du peuple palestinien et de commencer des négociations avec l’OLP dans le cadre du processus de paix au Proche-Orient  » 7.

Si Israël semble reconnaître l’existence d’un peuple palestinien, il ne s’agit pas pour autant de reconnaître ses droits. En témoignent les déclarations de Rabin devant les députés israéliens au sujet des Accords d’Oslo : « L’Etat d’Israël intégrera la plus grande partie de la Terre d’Israël à l’époque du mandat britannique, avec à ses côtés une entité palestinienne qui sera un foyer pour la majorité des Palestiniens vivant en Cisjordanie et à Gaza. Nous voulons que cette entité soit moins qu’un Etat et qu’elle administre, de manière indépendante, la vie des Palestiniens qui seront sous son autorité. Les frontières de l’Etat d’Israël (…) seront au-delà des lignes qui existaient avant la Guerre des 6 jours. Nous ne reviendrons pas aux lignes du 4 juin 1967 » 8. Il n’est pas question de satisfaire les revendications des Palestiniens mais de créer une entité administrative chargée de les gouverner.

De la fragmentation à l’unilatéralisme

Les Accords d’Oslo consacrent une division de fait entre les Palestiniens d’Israël (aujourd’hui 1.1 million), les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza (près de 4 millions), les Palestiniens de Jérusalem (250 000) et les Palestiniens exilés (plus de 6 millions). Cette fragmentation en 4 groupes aux statuts divers participe d’une « dénationalisation » de la question palestinienne : les projecteurs sont braqués sur les seuls Palestiniens de Cisjordanie, de Gaza et de Jérusalem, dont les droits pourtant internationalement reconnus deviennent un objet de négociations subordonné aux exigences israéliennes, notamment en matière sécuritaire.

Le processus de fragmentation est en réalité double, puisqu’il est également interne aux territoires occupés avec le développement de la colonisation, des routes réservées aux colons et des multiples points de contrôle israélien : Jérusalem est isolée du reste de la Cisjordanie, Gaza est isolée du reste du monde, la Cisjordanie est séparée en diverses « zones autonomes ». La réponse israélienne à la « 2ème Intifada » (septembre 2000) est un renforcement de ces politiques, avec notamment la construction du Mur qui, loin de « séparer » Israël et les territoires occupés, enferme les Palestiniens dans des enclaves isolées les unes des autres.

Cette double fragmentation et cette politique d’enclavement visent notamment à détruire les bases matérielles du sentiment d’appartenance à une nation ayant une situation et des intérêts communs, mais aussi à rendre impossible l’existence d’un leadership national représentatif et revendiquant des droits pour l’ensemble des Palestiniens. Tandis que la population acquière chaque jour davantage de réflexes localistes, les forces politiques palestiniennes sont de plus en plus divisées, tant sur des bases politiques que territoriales : divisions au sein du Mouvement national, mais aussi à l’intérieur des partis.

Cette faiblesse du Mouvement national sera l’un des prétextes invoqué par Ariel Sharon, Premier Ministre israélien entre 2001 et 2006, lorsqu’il affirmera qu’il est impossible de négocier avec les Palestiniens et qu’Israël doit agir seul en adoptant des mesures « unilatérales », comme le retrait-bouclage de Gaza en 2005. Phénomène apparemment paradoxal, les Palestiniens sont de fait exclus du règlement de la question palestinienne. Il s’agit en fait, une fois de plus, de faire disparaître les Palestiniens de la scène en ne les considérant pas comme un peuple avec des droits mais comme de simples résidents à peine tolérés et soumis au bon vouloir d’Israël.

La « paix économique » contre les droits politiques ?

Lorsque le Hamas remporte les élections législatives de janvier 2006, l’Union Européenne, les Etats-Unis et Israël adoptent une attitude qui équivaut à un refus de reconnaître les résultats du scrutin : boycott diplomatique du nouveau gouvernement, suspension des aides économiques à l’Autorité Palestinienne, soutien à la tentative de renversement du Hamas à Gaza… Cette attitude culmine en 2007 avec le conditionnement du retour des aides internationales à la nomination d’un nouveau gouvernement palestinien sous la direction du « candidat préféré » d’Israël, de l’Europe et des Etats-Unis : Salam Fayyad, dont la liste n’avait pourtant obtenu que 2 députés (sur 132). 

La non-reconnaissance de la victoire du Hamas et l’imposition de Salam Fayyad au poste de Premier Ministre s’inscrivent dans les dynamiques décrites jusqu’ici : négation des aspirations réelles de la population palestinienne, volonté de dépolitiser ses revendications. Salam Fayyad n’est pas un dirigeant du Mouvement national mais un ancien haut fonctionnaire de la Banque Mondiale et du FMI. Les négociations qui suivent la nomination de Fayyad ne seront pas consacrées à la satisfaction des droits nationaux des Palestiniens mais à l’amélioration de leurs conditions de vie : levée de quelques barrages, augmentation des aides internationales, projets de développement économique… 

La thématique de la « paix économique », particulièrement mise en avant par l’actuel gouvernement israélien, vient donc de loin. L’affirmation de Netanyahu selon laquelle « la prospérité économique permet de préparer un règlement politique » 9 n’est en réalité que le nouveau visage de la rhétorique de la « terre sans peuple » : il ne s’agit pas de considérer les Palestiniens comme un peuple avec des droits collectifs mais comme des individus avec des besoins. Le droit à l’autodétermination, le droit au retour des réfugiés, l’égalité des droits pour les Palestiniens d’Israël… sont totalement absents des discours.

Ceux qui, dans les chancelleries ou ailleurs, pensent que les Palestiniens sont prêts à renoncer à leurs droits en échange de contreparties économiques, se trompent lourdement. La question palestinienne est et demeure une question fondamentalement politique. Depuis plusieurs semaines la remobilisation visible de la population palestinienne devrait sonner comme un avertissement : personne ne pourra acheter la paix 10.

 

Notes

1. Israel Zangwill, « The Return to Palestine », New Liberal Review, Décembre 1901, p. 615.
2. Benyamin Netanyahu, Interview au Figaro, 18 décembre 2008.
3. Tom Segev, C’était en Palestine au temps des coquelicots, Liana Levi, 2000, p. 7.
4. On pourra lire à ce sujet, entre autres, les 2 ouvrages de l’historien israélien Ilan Pappe, La guerre de 1948 en Palestine, La Fabrique, 2000, et Le nettoyage ethnique de la Palestine, Fayard, 2008, ainsi que le livre de Dominique Vidal et Sébastien Boussois, Comment Israël expulsa les Palestiniens (1947-1949), Editions de l’Atelier, 2007.
5. Dany Ayalon, « Israel’s Right in the « Disputed » Territories » (Les droits d’Israël dans les territoires « disputés »), Wall Street Journal, 30 décembre 2009.
6. Lettres de reconnaissance mutuelle échangées entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin, septembre 1993, disponibles sur http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/proche-orient/lettre93-fr
7. Idem.
8. Address to the Knesset by Prime Minister Rabin on the Israel-Palestinian Interim Agreement, 5 octobre 1995, disponible (en anglais) sur le site du Ministère des Affaires Etrangères israélien.
9. Cf note 2.
10. Voir à ce sujet mon article L’échec programmé du plan « Silence contre Nourriture » (juin 2008), disponible sur http://juliensalingue.over-blog.com/article-20129960.html


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104 réactions à cet article    


  • LeGus LeGus 8 avril 2010 10:09

    Et voici donc le premier Hasbara boy ameuté par Mégaphone.
    C’est quoi la Hasbara ?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Hasbara
    C’est quoi le megaphone ?
    http://en.wikipedia.org/wiki/Megaphone_desktop_tool

    La journée va être mouvementée sur le fil de cet article par ailleurs très sérieux et argumenté comme il convient pour un travail académique digne de ce nom.


  • bakounine 8 avril 2010 10:09

    Merci
    Cet article est tres interessant et apporte un bon éclairage sur la triste situation palestinienne.


    • bakounine 8 avril 2010 10:42

      Monsieur ou madame BIG pink Pig ne prenez pas les lecteurs d’agoravox pour des demeurés, ils savent tres bien ce qui se passe la bas et qui manipule qui.
      Merci


    • Julien Salingue Julien Salingue 8 avril 2010 11:01

      Merci pour ce commentaire ! Les guillemets que vous employez pour parler des Palestiniens ne font que confirmer le contenu de l’article...


    • Sébastien Sébastien 8 avril 2010 11:05

      C’est amusant de parler d’exilés pour les palestiniens après tant d’années... Ainsi des jeunes palestiniens qui composent l’immense majorité de la population actuelle, sont considérés comme des exiles alors que nés à l’étranger et de culture étrangère.

      Cette aberration est encore plus flagrante pour les palestiniens nés au Chili ou aux US (près de 700,000 personnes)...

      Petit retour en 1948 : si les arabes sont partis, c’est parce que les pays arabes environnants voulaient jeter les juifs a la mer. Ce sont eux qui ont déclenché la guerre (comme les 2 suivantes d’ailleurs) et voila que maintenant ils pleurent sur les territoires perdus. Regardez l’histoire, tous les pays se sont formés de la sorte mais cela ne choque que pour Israel.

      Petit retour avant 1948 : je rappelle que le mandat britannique en Palestine incluant la Transjordanie qui est le territoire actuel de la Jordanie. Des la création du Royaume, la Jordanie a été sortie du territoire historique appelé Palestine or il en occupe la majeure partie.


      • LeGus LeGus 8 avril 2010 11:13

        Vous êtes un marrant vous, d’un coté vous beuglez que les juifs ont des droit sur cette terre, malgré plusieurs centaine d’années d’exil (alors que cette thèse est dénoncée comme fausse par les nouveaux historiens), et de l’autre vous affirmer que si les palestiniens ont perdu leur droits en 1948.

        Le temps des uns doit être différent de celui des autres en fonction de vos intérêts.


      • Sébastien Sébastien 8 avril 2010 11:22

        LeGus : je n’ai jamais dit que les palestiniens avaient perdus leurs droits en 1948 et pour cause : ils n’en avaient pas avant 1948. Il ne suffit pas de nommer une region du monde pour faire de ses habitants des citoyens a part entiere.

        Quant aux juifs, je ne beugle pas qu’ils ont des droits sur cette terre. Je pense en revanche qu’Israel etait le seul endroit pour creer un etat juif (qui aurait de toutes facons fait probleme meme en Ouganda).

        Et quand je vois la situation economique, politique et sociale des israeliens et quand je la compare a celles de leurs voisins, je trouve dommage qu’au lieu de se faire une guerre plus ou moins reelle a coup de declarations de petits coqs de basse-cours, Israel n’ait pas ete une sorte d’incubateur dans la region.


      • samir 8 avril 2010 13:51

        Ils auraient pu créer cet etat en Bavière non ?

        « Regardez l’histoire » aha hah aha ha on se marre ici

        tu veux que je te rabaches ce qu’on dit BenGourion, de Begin et le theoricien Herzl ? ces vermines parlaient d’exproprier les autochtones et les repousser le plus loin possible

        apparemment ils faisaient moins de chichis que toi et ne s’embarrassaient pas a cacher la verité

        et puis tu parles de 1948 mon grand mais toi ouvre des bouquins d’histoire et remonte a 1922
        et on pourra parler du terrorisme juif ok ?


      • samir 8 avril 2010 14:50

        "Et quand je vois la situation economique, politique et sociale des israeliens et quand je la compare a celles de leurs voisins, je trouve dommage qu’au lieu de se faire une guerre plus ou moins reelle a coup de declarations de petits coqs de basse-cours, Israel n’ait pas ete une sorte d’incubateur dans la region."

        ah ah ah

        putain c’est bon la ca fait les abdos

        combien Israel a t elle recu de DIZAINE de milliards de dollars depuis 1948 de la part de leur mecene les USA et de l’UE ? je parle d’especes sonnantes et trebuchantes

        a coté de cela je ne parle meme pas des transferts technologiques plus que gracieusement accordés (notamment la technologie nucleaire francaise) ca en fait des economie en R&D

        et aussi toutes les aides logistiques etc etc etc...

        et puis les livraisons annuelles gratuites offertes ( c’est cadeau !) par les USA au petit etat belliciste

        ben oui il est beau l’incubateur


      • samir 8 avril 2010 15:12

        prix nobel ?

        ah oui au fait

        "La prix Nobel israélienne de chimie 2009, Ada Yonath, s’est déclaré samedi pour la « libération de tous les prisonniers palestiniens »

        he he he

        normal ils font leurs etudes en Occident ca aide


      • Sébastien Sébastien 8 avril 2010 15:36

        samir : les aides recues par Israel, qu’il ne s’agit evidemment pas de nier, ont servi au peuple et n’ont pas ete detournees par des politiciens vereux. C’est la difference, malheureusement, avec les palestiniens.

        Quant aux economies de R&D, sachant qu’Israel habrite les centres R&D des plus grandes entreprises mondiales, parler d’economies est tout a fait risible.

        La realite est qu’Israel a compris qu’il fallait miser sur la matiere grise et donc sur l’education des enfants. Le tertiaire y est particulierement developpe et plus de brevets sont deposes chaque annee en Israel que dans toute l’union europeenne.

        Alors oui Samir, je trouve dommage que cette experience et cette reussite indeniable ne profite pas a l’ensemble des voisins d’Israel qui, je le constate avec la plus grande tristesse, n’ont pas veritablement evolue depuis 65 ans. En rejeter la faute sur Israel serait irresponsable et c’est pourtant ce que les dirigeants de ces pays font.

        En disant cela, je ne nie pas les souffrances reelles des palestiniens. Ce que je conteste en revanche c’est que l’on en reporte la responsabilite systematique sur Israel. Quand je pense a Gaza, je me dis que c’est un veritable gachis. Les palestiniens avaient un territoire qu’ils controlaient a 100% et au lieu d’en faire une sorte de laboratoire democratique, ils ont prefere lancer des roquettes sur Israel.

        Qui blamer ? Israel ? Non. Le Fatah corrompu jusqu’a la moelle apres les annees Arafat.

        Tu me comprendras Samir que je parle des palestiniens par raccourci alors qu’une minorite d’entre eux sont des fouteurs de merde.


      • samir 8 avril 2010 15:50

        Mais de quoi tu parles toi ?

        remplace Israeliens par Afrikaaners et Palestiniens par noirs des ghettos

        ca te dit quelque chose ?


      • King Al Batar King Al Batar 8 avril 2010 16:36

        Salam Samir et Shalom Sebastien !

        Moi je trouve que Sebastien (nakam ?) est un peu trop chauvin, contrairement à ce que l’on peut penser le niveau de vie en Israel n’est pas si riche que cela, en tout cas très loin du juif riche present dans l’imaginaire collectif francais.

        Le PNB/ habitant (ce qui me parait être le meilleur indicateur de richesse des habitants d’un pays) est de 28200 dollards en 2009, inférieur à celui de la France par exemple qui est de 33200 dollards pour la même année, et bien sur des Emirat Arabes Unis qui est à 40 000$
        http://www.statistiques-mondiales.com/israel.htm
        http://www.statistiques-mondiales.com/emirats_arabes_unis.htm
        http://www.statistiques-mondiales.com/france.htm

        Blamer les Palestiniens pour leur comportements à Gaza est un peu facile, car nous ne vivons pas comme eux. Pour une petite image (qui n’est absolument pas reducteur pour les Palestiniens) si on enferme un chien dans une cage, il sera forcément fou et agressif lorsqu’on le libérera. Donc on ne peut pas dire que les Palestiniens auraent du faire autre chose que balancer des roquettes sur les Israeliens.

        Samir, mon ami, tu sais que nous portons le même jugement sur ce qui se passe et ce qui s’est passé, néanmoins nous n’arrivons pas aux même conclusions. Peut être le fait que je soios juif et toi musulman fait que notre sensibilité est différente. Je reste encore et toujours persuadé qu’une paix est possible, seulement à condition qu’elle vienne de la jeunesse Israelienne. C’est à dire que les jeunes Israeliens qui ont vecu deux conflits récement (le Liban et Plomb durci) commence à se rendre compte que la puissance militaire et l’energie à déployé n’est pas la même que lorsque les commanditaires de ces attaques (les vieux croulant et haineux) ont fait leurs batailles. La jeunesse Israelienne, malgrè l’embrigadement qu’elle subi en permanence, ou on leur fait croire que le reste de l’humanité et particulièrement le monde arabe deteste le juifs, doit absoluments’elever contre ses ainés car ce sont eux qui les envoie au combat, ce sont eux qui leur disent d’appuyer sur la gachette et ce sont eux qui pourrissent la situation.

        Comment pourrons nous expliquer à ces mecs qui sont nés là bas (au même titre que les Palestiniens d’ailleurs) qu’ils ont volé une terre qui ne leur appartenait pas. Ce ne sont pas eux, mais leur parents voir leur grand parents.

        Remettre en cause l’existance de l’Etat d’Israel et sa création n’est plus possible dans les faits (bien sur après on peux le faire sur les principes) car cela remonte déjà à trop longtemps. Aujourd’hui il faut poser les choses, dresser un constat et aller vers la paix. Et surtout eviter absolument d’aller au front en se disant que l’on pourrait revenir à la situation d’avant. Ce n’est plus possible et ce serait trop sanglant.

        Mon principe étant que c’est toujours au plus fort (physiquement ou militairement) de tendre la main à celui qui est en position de faiblesse, ce doit être les Israeliens et la jeunesse surtout qui doit le faire. Pour l’instant les vieux ne semblent pas décider à laisser la jeunesse agir, ils préfèrent les manipuler et les envoyer au front... Moi je garde espoir, et effectivement c’est plus simple pour moi que por toi, car ce ne sont pas mes coreligionaires qui souffrent....

        Amicalement, cordialement et pacifiquement,

        Al batar !
         


      • katalizeur 8 avril 2010 11:48

        neostar et big pig.....une seule personne....une dizaine de pseudos.....

        la hasbara et le megaphone ont encore frappés.... ;


      • Alpo47 Alpo47 8 avril 2010 12:28

         "Le Projet d’Israël », groupe de lobby médiatique US, vient de produire une version révisée du manuel de formation pour aider le mouvement sioniste mondial à gagner la guerre de la propagande, garder leurs biens territoriaux mal acquis et convaincre l’auditoire international d’accepter que leurs actes sont nécessaires et conformes aux « valeurs partagées  » par Israël et l’Occident « civilisé ».



        Le manuel : « The Israel project’s 2009 – Global Language Dictionnary  » enseigne comment justifier le massacre, le nettoyage ethnique, la confiscation de terres, la cruauté et le mépris flagrant du droit international et des résolutions de l’ONU, et en donne un parfum plus doux, avec une giclée libérale de l’aérosol du langage persuasif. Il est destiné à nous tromper, nous ignorants et crédules, en nous faisant croire que nous partageons réellement les valeurs du régime raciste d’Israël et que son comportement abominable est donc digne de notre soutien.

        Israël espère faire un massacre de relations publiques.

        La priorité des priorités : diaboliser le Hamas

        «  Différencier clairement le peuple palestinien du Hamas. Il y a une distinction immédiate et claire entre l’empathie que ressentent les Américains pour les Palestiniens et le mépris qu’ils éprouvent pour la direction palestinienne. Le Hamas est une organisation terroriste – les Américains l’ont déjà compris. Mais si cela sonne comme une attaque des Palestiniens (même s’ils ont élu le Hamas) plutôt que de leur direction, vous perdrez le soutien du public. A l’heure actuelle, de nombreux Américains ont de la sympathie avec les souffrances des Palestiniens, et cette sympathie ne fera qu’augmenter si vous ne parvenez pas à différencier le peuple de ses dirigeants.  »

        (…...)

        « Si… si… si… Alors. » Faites porter le fardeau au Hamas pour qu’il fasse le premier pas pour la paix en utilisant des “si” (et n’oubliez pas de terminer par un “alors” fort pour montrer qu’Israël est un véritable partenaire de paix.) « Si le Hamas réforme… Si le Hamas reconnaît notre droit à exister… Si le Hamas renonce au terrorisme… Si le Hamas soutient les accords de paix internationaux… alors nous sommes prêts à faire la paix aujourd’hui. »

        Les mots qui marchent

        «  Nous savons que les Palestiniens méritent des dirigeants qui se soucient du bien-être de leur peuple, et qui ne se contentent pas de prendre les centaines de millions de dollars d’aide américaine ou européenne pour les mettre sur des comptes bancaires suisses et s’en servir pour soutenir le terrorisme au lieu de la paix.  »

        « On ne peut faire la paix qu’avec des adversaires qui veulent faire la paix avec vous. Des organisations terroristes comme le Hezbollah soutenu par l’Iran, le Hamas et le Jihad Islamique sont, par définition, opposés à une coexistence pacifique et déterminés à empêcher la réconciliation. Je vous le demande, comment voulez-vous négocier avec ceux qui veulent votre mort ?  »
        (…..)
        « 
        Il ne peut y avoir aucune justification au massacre délibéré d’innocents, jamais… c’est un principe fondamental sur lequel tous les peuples, dans le monde entier, sont d’accord : les gens civilisés ne ciblent pas et ne tuent pas des femmes et des enfants innocents. »

        Soutien de l’Iran ou soutien des USA – faites votre choix

        «  Soyez humbles. ‘Je sais qu’en essayant de protéger ses enfants et ses citoyens contre les terroristes, Israël a accidentellement blessé des gens innocents. Je le sais, et j’en suis désolé. Mais que peut faire Israël pour se défendre ? Si l’Amérique avait abandonné des terres pour la paix – et que ces terres aient servi au lancement de roquettes sur l’Amérique, que ferait l’Amérique ? Israël a été attaqué par des milliers de roquettes tirées par les terroristes palestiniens soutenus par l’Iran à Gaza. Qu’aurait dû faire Israël pour protéger ses enfants ?  »

        (…..)


        Voici le raisonnement derrière…

        « Les Américains croient fondamentalement que la démocratie à le droit de protéger sa population et ses frontières. Et tandis que les Américains ne veulent pas augmenter l’aide étrangère en des temps de déficits budgétaires et de réductions douloureuses des dépenses, il n’y a qu’un argument qui marchera pour Israël (en quatre étapes faciles) :

        1) En tant que démocratie, Israël a le droit et la responsabilité de défendre ses frontières et de protéger sa population.
        2) Des groupes terroristes, dont le Hezbollah et le Hamas soutenus par l’Iran, continuent de poser une menace directe à la sécurité israélienne et ont maintes fois pris des vies israéliennes innocentes.
        3) Israël est le seul véritable allié de l’Amérique dans la région. En ces temps particulièrement instables et dangereux, Israël ne devrait pas être contraint à faire cavalier seul.
        4) Avec l’aide financière de l’Amérique, Israël peut défendre ses frontières, protéger sa population, et fournir une aide précieuse à l’effort américain dans sa guerre contre le terrorisme.  »
        (…..)

        « Rappelez aux gens –encore et encore- qu’Israël veut la paix. Première raison : si les Américains ne voient aucun espoir de paix – s’ils ne voient que la poursuite d’un épisode de ‘querelle familiale’ vieille de 2.000 ans – ils ne voudront pas que leur gouvernement gaspille les dollars des contribuables ou l’influence de leur Président à aider Israël. Deuxième raison : celui qui sera perçu comme parlant le plus fort pour la PAIX gagnera le débat. Chaque fois que quelqu’un plaide pour la paix, la réaction est positive. Si vous voulez reprendre l’avantage des relations publiques, la paix doit être au cœur de tout message que vous désirez transmettre. »

        Gaza dans un étau

        «  Israël a fait des sacrifices douloureux et pris des risques pour donner une chance à la paix. Ils ont volontairement retiré plus de 9.000 colons de Gaza et de parties de la Cisjordanie, abandonnant maisons, écoles, commerces et lieux de culte dans l’espoir de relancer le processus de paix. Malgré cette ouverture pour la paix en se retirant de Gaza, Israël continue de faire face aux attaques terroristes, y compris des attaques à la roquette et des fusillades d’Israéliens innocents. Israël sait que pour une paix durable, ils doivent être à l’abri du terrorisme et vivre dans des frontières défendables.  »

        (…...)

        Injectez des « valeurs fondamentales » et répétez-les encore et encore ...

        «  Le langage d’Israël est le langage de l’Amérique : ‘démocratie’, ‘liberté’, ‘sécurité’ et ‘paix’. Ces quatre mots sont au cœur des systèmes politique, économique, social et culturel américains, et ils doivent être répétés aussi souvent que possible parce qu’ils résonnent dans pratiquement chaque Américain.  »

        « Une règle de base simple est que lorsque vous en êtes à répéter le même message tellement et tellement de fois que vous pensez vous rendre malade, c’est juste le moment où le public va se réveiller et dire : ‘Eh, cette personne est en train de dire quelque chose qui m’intéresse !’ Mais ne confondez pas les messages avec les faits… »

        (…..)

        «  Pourquoi le monde est-il tellement silencieux sur les objectifs écrits, dits et affirmés du Hamas ? »
        « 
        Une communication réussie n’est pas le fait d’être capable de réciter chaque date de la longue histoire du conflit israélo-arabe. C’est le fait de souligner un petit nombre de principes fondamentaux de valeurs partagées – comme la démocratie et la liberté – et de les répéter encore et encore… Vous devez commencer par montrer de l’empathie pour les deux côtés, rappeler à votre auditoire qu’Israël veut la paix, puis répéter les messages de démocratie, liberté et paix encore et encore… Il faut répéter le message dix fois en moyenne pour être efficace.  »


        « 
        La situation au Moyen-Orient est peut-être compliquée, mais toutes les parties devraient adopter une approche simple : la paix d’abord, les frontières politiques ensuite.  »

        Les roquettes, les bombes et les atrocités : le langage de la paix

        «  Résultat final : Qu’arrivera-t-il si nous n’arrivons pas à obtenir du monde qu’il se soucie du fait que les parents israéliens du sud d’Israël aient besoin d’esquiver littéralement les roquettes lorsqu’ils accompagnent leurs enfants à l’école maternelle le matin ? Que se passera-t-il si le monde permet à l’Iran, le plus grand commanditaire du terrorisme d’Etat au monde, de se doter des armes nucléaires ? Que va faire Israël si une mauvaise presse pousse les citoyens américains à demander à leur gouvernement de tourner le dos à Israël ? Pourquoi suis-je si préoccupé par le succès de votre travail de communication ? Je m’en soucie parce que je ne veux pas que nos enfants aient à vivre et la vôtre ont vécu pendant l’Holocauste.  »

        (…...)

        « ‘Diplomatie économique’ : c’est un terme beaucoup plus consensuel et populaire que le vocable actuel de « sanctions ». Il parle à tout le spectre politique : l’approche économique dure parle aux Républicains, et le composant diplomatique satisfait les Démocrates.  »

        « ‘Prospérité économique’ : chaque fois qu’Israël parle de la ‘prospérité économique’ des Palestiniens, il met Israël en lumière de la façon la plus positive possible. Après tout, qui peut être en désaccord ? »


        « 
        D’humain à humain : nous savons que le Palestinien moyen et l’Israélien moyen veulent se réunir et faire la paix. Ils veulent vivre en paix. Par le passé, les dirigeants israéliens se sont réunis avec les dirigeants arabes pour faire la paix. Mais comment voulez-vous faire la paix avec le Hamas et le Hezbollah ?  »

        « Humanisez les roquettes : peignez de façon vivante ce qu’est la vie dans les communautés israéliennes vulnérables aux attaques. Oui, citez le nombre d’attaques à la roquette qui ont eu lieu. Mais immédiatement après, continuez avec la description de ce que ça représente de partir la nuit dans un abri.  »

        Encore quelques conseils…

        «  ’Vivre ensemble, côte à côte’. C’est la meilleure façon de décrire la vision ultime de la solution de deux Etats, sans le dire.  »

        « Lorsque vous parlez d’un partenaire palestinien, il est essentiel de faire la distinction entre le Hamas et les autres. Seul les Américains les plus anti-israéliens et pro-palestiniens attendent d’Israël qu’il négocie avec le Hamas, vous devez donc dire clairement que vous recherchez un ‘partenaire palestinien modéré’. »

        « Le combat est sur l’idéologie, pas sur la terre ; sur le terrorisme, pas sur le territoire. Vous devez donc éviter d’utiliser les revendications religieuses d’Israël sur la terre comme justification au fait qu’Israël ne veut pas abandonner la terre. De telles revendications ne font que dépeindre Israël comme extrémiste à des gens qui ne sont pas des chrétiens ou des juifs religieux. »

        « Pensez pro-palestinien. Alors que j’ai parlé des victimes israéliennes, je veux reconnaître les Palestiniens qui ont été tués ou blessés, parce qu’ils souffrent eux aussi. Je veux en particulier tendre la main aux mères palestiniennes qui ont perdu leurs enfants. Aucun parent ne devrait avoir à enterrer ses enfants. »

        (…..)
        « Je veux voir un avenir où les Palestiniens se gouvernent eux-mêmes. Israël ne veut pas gouverner un seul Palestinien. Pas un seul. Nous voulons qu’ils puissent se gouverner. Nous voulons qu’ils aient une auto-détermination totale. »

        « L’approche globale est la suivante : vous devez isoler le Hamas en tant que :
        - cause essentielle du retard dans la réalisation de la solution de Deux Etats
        - la plus grande source de préjudice au peuple palestinien, et
        - la raison pour laquelle Israël doit défendre son peuple contre le terrorisme.

        (….)

        Les perles de sagesse de Regev – comment la région peut-elle être en sécurité sous la menace des armes nucléaires d’Israël ?

        «  Ce n’est pas seulement Israël qui refuse de parler au Hamas. C’est toute la communauté internationale… La plupart des pays démocratiques refusent d’avoir une relation avec le Hamas parce que le Hamas a refusé de répondre aux critères les plus élémentaires du comportement international.  » Mark Regev

        «  Voici les quatre points de référence que le secrétaire général de l’ONU, Kofi Anan, a mis sur la table. Et il a dit, parlant pour la communauté internationale… Si le Hamas se réformait… Si le Hamas reconnaissait le droit de mon pays à vivre libre… Si le Hamas renonçait au terrorisme contre des civils innocents… Si le Hamas soutenait les accords internationaux signés et acceptés au sujet du processus de paix… alors la porte serait ouverte. Mais malheureusement – tragiquement – le Hamas n’a respecté aucun de ces quatre points de référence. Et c’est la raison pour laquelle le Hamas est aujourd’hui internationalement isolé. Même les Nations Unies refusent de parler au Hamas.  » Mark Regev

        «  Israël est très préoccupé par le programme nucléaire iranien. Et pour cause. Le président iranien a parlé publiquement d’effacer Israël de la carte. Nous les voyons accélérer l’enrichissement nucléaire pour pouvoir avoir les matières fissiles qui leur permettront de fabriquer une bombe. Nous les voyons travailler sur leurs missiles balistiques. Nous les avons vu, la semaine dernière, lancer une fusée pour mettre un soi-disant satellite en orbite, et ainsi de suite. Le programme nucléaire iranien est une menace, pas seulement pour mon pays, mais la région toute entière. Et il nous incombe à tous de faire ce qui doit être fait pour l’empêcher de proliférer.  » Mark Regev

        La saisie de la Ville Sainte n’est pas à l’ordre du jour

        «  Le problème de communication le plus dur est la résolution finale sur Jérusalem. Une écrasante majorité d’Américains veut qu’Israël ait la responsabilité des lieux saints et ont franchement peur des conséquences qu’aurait la cession du contrôle aux Palestiniens. Rendez-vous compte :

        (….....)

        Prenez le droit de nommer les choses par leur nom

        «  Beaucoup à gauche voient une crise ‘Israël c/ Palestiniens’ où Israël est Goliath et les Palestiniens sont David. Il est essentiel qu’ils comprennent que c’est une crise arabo-israélienne et que la force qui sape la paix est l’Iran et ses alliés le Hezbollah, le Hamas et le Jihad Islamique. Vous ne devez pas appeler le Hamas simplement le Hamas. Nommez-les par ce qu’ils sont : le Hamas soutenu par l’Iran. En effet, quand ils sauront que l’Iran est derrière le Hamas et le Hezbollah, ils seront beaucoup plus favorables à Israël.  »

        Notre devoir de respecter et de promouvoir les droits de l’homme

        «  L’Assemblée Générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l’homme comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l’esprit, s’efforcent, par l’enseignement et l’éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d’en assurer, par des mesures progressives d’ordre national et international, la reconnaissance et l’application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction. » (Préambule de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, 10 décembre 1948).


      • joelim joelim 8 avril 2010 14:22

        @alpo : çà vaudrait bien un ou deux articles çà...


      • King Al Batar King Al Batar 8 avril 2010 11:47

        Je predit plus de 300 posts pour cet article.

        Ca fait bien longtemps qu’on n’avait aps parler du conflit au rpooche Orient sur ce site, au moins 3 jours.

        Merci en tout cas à l’auteur pour cet article documenté, logique et instructif.

        Peace !


        • Pyrathome pyralene 8 avril 2010 18:33

          « Une terre sans peuple pour un peuple sans terre »

          Un peu comme les anglais renégats avant d’assassiner les indiens en Amérique...... ?
          Faut d’abord faire la purification ethnique avant de dire qu’il n’y avait personne.....
          c’est bien ce qui s’est passé en Palestine et ça continu....mais ça finira très mal....


        • ZEN ZEN 8 avril 2010 12:12

          Bon article, qui met bien en évidence le double les dénégations de l’Etat hébreu
          Un récent documentaire, passé récemment sur Arte , La mécanique de l’orange, montrait, avec documents d’archives, combien Juifs et Palestiniens vivaient en harmonie et en complémentarité, à Jaffa, notamment, dans les annnées 20,jusqu’au moment où tout bascula... (à voir absolument)

          Jaffa, histoire d’un symbole :
          On y voit ...dans les années 1920, Arabes et Juifs travailler ensemble dans une relation qui a été extirpée des deux mémoires. Les Juifs ne possédaient alors que 7 ou 8 % des terres et les paysans palestiniens, qui transmettaient leur savoir-faire, étaient loin d’imaginer que dans le sillage de leurs élèves viendraient leurs colonisateurs.


          • Sébastien Sébastien 8 avril 2010 13:19

            ZEN : des massacres de juifs, il y en a eu avant la creation d’Israel. Il ne faut pas donner a penser que la creation d’Israel est la cause de tous les maux.

            Et comme c’est bien evidemment le cas aujourd’hui, juifs et arabes vivent en harmonie dans de nombreuses villes en Israel. Mais curieusement, si La mecanique de l’orange montrait juifs et arabes a notre epoque, on parlerait de manipulation...


          • COVADONGA722 COVADONGA722 8 avril 2010 14:55

            Par COVADONGA722 (xxx.xxx.xxx.228) 29 mars 14:46

            @philippe D , bonjour sur le concept et uniquement sur le concept entreprise juive, il y avait hier sioir sur arte une émission demontrant que ce concept entreprise juive =
            production possession et travailleurs juifs avait eté un argument et une revendication pronés par les organisations sionistes en palestine durant le mandat britannique


            vous parlez de ça Zen ? les intervenants isralien/palestiniens etaient fort instructif parceque
            ce concentrant sur les faits historiques avérés.


          • ZEN ZEN 8 avril 2010 12:13

            Rectif : « qui met en évidence les dénégations... »


            • LeGus LeGus 8 avril 2010 12:35

              Relisez l’article c’est ici :

              "Yasser Arafat, Président de l’OLP, et Yitzhak Rabin, Premier Ministre israélien, échangent alors des « lettres de reconnaissance mutuelle ». Mais tandis que l’OLP reconnaît « le droit de l’Etat d’Israël à vivre en paix et dans la sécurité (…), accepte les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité de l’ONU (…), renonce à recourir au terrorisme et à tout autre acte de violence (…) » 6 et modifie sa Charte, Israël se contente de faire part de sa décision « de reconnaître l’OLP comme le représentant du peuple palestinien et de commencer des négociations avec l’OLP dans le cadre du processus de paix au Proche-Orient  » 7.« 

              @la modération,

               »Neostar« et »big pig", ne voyez vous pas comme un léger problème ?


            • Nazim Dalachi 8 avril 2010 20:14

              Concernant les berbères d’Algérie (j’en suis un) , ne parlez pas de ce dont vous ignorez tout. Aucune ville en Algérie n’a été bombardé aux bombes au phosphore (ou aux bombes tout court), et pour ce qui est des terroristes , beaucoup revenez d’Afghanistan après avoir été formé par la CIA le grand frère du Mossad, pour massacrer des muslumans Kabyles ou pas. Si vous faites allusion aux morts pendant les émeutes de 2001 en Kabylie, il y’en a eu à Alger également beaucoup en 1988, Kabyles ou pas. Si vos amis du Mak (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie) dont le chef visite régulièrement Israël, avaient la moindre audience ou influence en Kabylie, ça se saurait.

              Concernant le comportement des arabes avec les juifs , à ma connaissance durant l’inquisition les juifs se sont réfugiés au Maghreb et non en Suisse. et durant la deuxième guerre mondiale le roi du Maroc , répondait au Nazis qui voulaient que les juifs leur soit livrés , qu’au Maroc , il y seulement des marocains.

              Enfin , contrairement à vous qui voulez à tout prix couvrir les crimes de l’état israélien, pour ma part je condamne sans aucune hésitation les crimes des états arabes , à l’instar de ceux commis par Sadam Hussein , qui était pour rappel votre alié dans les années 80 contre l’Iran. Comme je condamne sans hésitations les crimes commis par l’Etat algérien lors des émeutes de 1988 ou 2001 et même les Harkis ou les pieds noirs tués après l’indépendance (ou tout autre crimes ). et si demain Ahmadinedjad le « satan » d’Israel s’attaquer au 20000 juifs vivants en Iran , je condamnerai tout autant . Et si des civils juifs sont assassinés par le futur état palestinien je condamnerai aussi.

               


            • anty 9 avril 2010 09:32

              Et si des civils juifs sont assassinés par le futur état palestinien je condamnerai aussi.

              Un rigolo

              le jour ou çà arrivera 

              çà arrivera qu’une fois

              .


            • Le chien qui danse 8 avril 2010 13:05

              Merci pour cet article.


              • saint_sebastien saint_sebastien 8 avril 2010 13:07

                lol, mais personne n’en a rien à foutre des palestiniens.l’onu a crée un probleme , aurait pu le résoudre depuis longtemps en obligeant israel à partager ses terres mais non , qu’ils crevent , c’est en tout cas comme ça que ça marche à l’onu. idem pour les congolais , les rwandais à leur époque ou les nigériens aujourd’hui.
                la solution est dans le bon vouloir des américains , mais vu le lobbying intense labas il n’y aura plus de palestiniens dans 50 ans.


                • LeGus LeGus 8 avril 2010 13:27

                  je vous cite :
                  « lol, mais personne n’en a rien à foutre des palestiniens... »
                  Une autre citation pour nourrir votre réflexion qui en à visiblement besoin :

                  Quand ils sont venus chercher les communistes,
                  Je n’ai rien dit,
                  Je n’étais pas communiste.

                  Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
                  Je n’ai rien dit,
                  Je n’étais pas syndicaliste.

                  Quand ils sont venus chercher les juifs,
                  Je n’ai pas protesté,
                  Je n’étais pas juif.

                  Quand ils sont venus chercher les catholiques,
                  Je n’ai pas protesté,
                  Je n’étais pas catholique.

                   

                  Puis ils sont venus me chercher,
                  Et il ne restait personne pour protester

                  Quant aux USA dans cinquante ans, je serais vous je ne ferais pas de pari aussi osé. Vous avez entendu parler du Kirghizistan ? Non, et cherchez donc et au cas où vous auriez un peu de mal à comprendre, je vous aide un peu, c’est un reflux.


                • samir 8 avril 2010 13:57

                  « il n’y aura plus de palestiniens dans 50 ans. »

                  ahahahahha

                  ouah t en forme aujourd’hui

                  une autre une autre

                  PS : consulte les chiffres de la demographie du proche orient avant de parler


                • King Al Batar King Al Batar 8 avril 2010 16:44

                  @ Saint Sebastien, ce que vous dites est complétement faux.

                  On en a pas rien a foutre des Palestiniens, d’ailleurs on parle beacoup plus facilement des morts Palestiniens que des Africains qui se font buter à tour de bras et à coup de machette. La population la plus méprisée de cette planête est la population Africaine, et c’est le continent qui souffre le plus, bien au dela de ce que subissent les Palestiniens (meme si cela n’enleve rien à leur malheur bien sur)....

                  On ne peut pas dire qu’on s’en fout des Palestiniens quand en france depuis deux elections Européennes il y a eu à chaque fois un partit qui parlait (justement ou pas, moi je pense très mal pour antisioniste) de ce conflit. Nous avons la chance de vivre dans un pays ou malgré le flot d’informations influencés par les pouvoirs en place, nous disposons de la liberté de nous informé. Et les francais ne manque pas de le faire, volontairement et sans que personne ne les y oblige. La preuve c’est que sur un site comme AV, il y a un article tous les deux jours sur ce conflit.

                  On ne peut pas dire la même chose de l’Afrique...


                • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 8 avril 2010 16:45

                  Pour une fois, Al Batar, je vous approuve.


                • King Al Batar King Al Batar 8 avril 2010 17:10

                  Ma belle cela va vous couter cher.

                  Il se trouve que les sionistes comme les antisioniste n’aiment pas mes propos, car j’ai pour principe le pacifisme, sentiment qui n’habite visiblement pas le coeur des deux partis pris suscités.....

                  Voyez rien qu’en ecrivant que vous m’approuvez vous vous faites moinsez.

                  « Quand les gens sont d’accord avec moi j’ai l’impression d’avoir tort » O. Wild


                • saint_sebastien saint_sebastien 8 avril 2010 17:45

                  mais vous croyez que les autres nations arabes en ont quelque chose à foutre des palestiniens ? voyez comment sont traités les réfugiers au liban ou en jordanie, pas mieux qu’a gaza...
                  ça en dit long sur la solidarité arabe...


                • King Al Batar King Al Batar 8 avril 2010 18:06

                  Detrompe toi, ils n’en ont pas rien a foutre, par contre il ne veulent pas les aider.

                  Ce qu’ils veulent c’est que les Palestiniens se battent pour bouter le juif hors d’Israel, et surtout ils ne veulent pas d’un etat Palestinien car ils craignent trop que ce soit une démocratie à l’occidentale, j’ai presque envie de dire à l’Israelienne (c’est à dire avec beaucoup de referundum).

                  Les Libanais Egyptien (qui ont aussi un mur de leur cotes) et Syrien préfère que le Palestinien meurt au combat (donc envoie des armes et de l’argent pour financer l’armement), plutot qu’ils trouvent une solution pacifiste. Ils ne veulent pas s’ouvrir et préfèrent voir leur frères souffrir.


                • saint_sebastien saint_sebastien 8 avril 2010 19:06

                  ce qui revient au même


                • ZEN ZEN 8 avril 2010 13:25

                  il n’y aura plus de palestiniens dans 50 ans.

                  C’est bien ce que veulent Netanyahu et ses faucons, on est d’accord...


                  • samir 8 avril 2010 14:44

                    ca ma rappel un petit allemand moustachu et teigneux des années 40 ce discours

                    est ce que tu t’en rends compte au moins ?


                  • samir 8 avril 2010 14:55

                    je conçois donc que gaza est un camp gardé par des siono -fascistes...par contre toi tu n’as jamais progressé dans le sens de l’humanité

                    je vois pas ou est le probleme avec le Hamas

                    les israéliens ont bien voté pour Netanyahou

                    de Charybde ou Scylla qui est le pire ? et puis chacun ses torts

                    et historiquement les premiers extremistes s’appelaient Begin, Bengourion des gens violents et sans morale

                    le Hamas, Hezbollah et mon cul sur la commode ne sont que des consequences : toute action entraine une reaction


                  • LeGus LeGus 8 avril 2010 15:00

                    Il part en sucette le gonze.


                  • COVADONGA722 COVADONGA722 8 avril 2010 15:04

                    bonjour neostar
                    un peu specieux comme argument leur luttes intestines non ?
                    vous avez oublié « la saison » quand sur ordre de la haganah le palmah pourchassait
                    l irgoun.Qu’on leur donne un etat viable , les gages territoriaux ne valent qu echangés contre la paix cf sinai/egypte


                  • Sébastien Sébastien 8 avril 2010 15:42

                    Que l’on n’apprecie pas Netanyahu est un fait. Qu’on le mette sur le meme plan que le Hamas en est un autre.


                  • samir 8 avril 2010 15:48

                    Diantre tu as raison Nethanyaou par extension de BenGourion et consorts dont il est l’heritier sont bien pire que le Hamas

                    c’est vrai quoi le Hamas n’a jamais fait virer quasiment 1 millions de personnes de chez eux

                    suis je bete


                  • samir 8 avril 2010 17:39

                    En iran Pardi les juifs iraniens constituent peut etre la plus vieille communauté juive du monde et autrement plus authentique que les khazars (schneidermann, rosenberg, peretzky etccc...) spoliateurs de territoires et de l’identité juive qui au fond ne sont que des convertis du 8eme siecle


                  • LeGus LeGus 8 avril 2010 17:41

                    Vous faites erreur neostar, c’est à vous que je faisais référence.

                    Il faut être sacrément barré pour dire que Gaza est gardé par des islamo-fascistes, alors que suite à plomb durci certains israéliens arboraient des t-shirt comme celui-ci :
                    http://www.info-palestine.net/IMG/jpg/t_shirt_israelien.jpg



                  • Ce n’est pas tant la négation de l’existence d’un peuple palestinien qui est pertinente lorsqu’on s’intéresse à la pensée sioniste mais la négation d’un déroulement historique dans cette région entre la fin de toute influence politique juive dans l’Antiquité et les débuts du mouvement colonisateur sioniste.

                     

                    Dans cette perspective, le sionisme souvent présenté comme un simple nationalisme juif montre à quel point il diverge et des nationalismes classiques et de la pensée colonialiste classique :

                     

                    Le nationalisme  émerge généralement de  la convergence entre Histoire et Espace : donc revendique l’occupation historique d’un territoire donné : le sionisme lui opère dans une autre dimension : Histoire et Espace sont séparés : le Territoire pouvant être considéré selon la pensée sioniste comme avoir été en état de suspension : en dehors de l’Histoire :

                     

                    C’est là où le sionisme malgré sa présentation areligieuse, voir athée répond à une mécanique religieuse ou tout au moins se fonde sur un substrat religieux : le Judaïsme et le concept de Terre Promise : la négation de l’existence d’un peuple palestinien ou le peu d’importance que les fondateurs du sionisme accorde aux indigènes de cette région renvoie directement à la Bible : ce territoire est par décret divin un territoire juif pour l’éternité : il est donc placé en dehors de l’Histoire qui elle concerne l’Humain et non le Divin : ainsi on peut faire abstraction de deux millénaires d’histoire, et donc de l’évolution autant démographique qu’ethnique ou culturel de ce territoire :

                     

                    En cela le sionisme peut être considéré comme le seul nationalisme a-territorial et anti-historique : il opère dans un autre registre : nous sommes bien plus du Religieux que des mécanismes habituels de formation du nationalisme :

                     

                    D’ailleurs bien que l’opposition au sionisme areligieux soit généralement le fait des courants religieux juifs : ceux-ci en Israël n’ont aucun problème à considérer que les terres conquises par les sionistes incroyants soient dés lors définitivement acquise à Israël : ici la nation confondue avec le peuple dans son alliance : terre sauvée ou rédimée revenant de droit au peuple élu : ainsi est confirmé ce substrat religieux qui a toujours influencé et conditionné les rapports entre sionistes et les autres.

                     

                    Dans une optique coloniale classique, le colonisateur ne nie pas l’indigène : d’ailleurs généralement il traite avec lui : simplement il le considère comme inférieur : ou plutôt considère son rôle historique ou destin comme supérieur : le soutien occidental à la création de l’état d’Israël opère la jonction entre dimension religieuse du sionisme et cette notion de supériorité ethno-centrée et d’emblée occulte ou ignore cette dimension particulière du sionisme : d’ailleurs la seule raison valable dans l’absolu du déni du peuple palestinien fut bien de considérer le destin du peuple juif comme supérieur à celui du peuple indigène : quelque soit le nom qu’on lui donne.

                     

                    Bien entendu cela conduit et conduira à un impasse car dans les schémas coloniaux hsitoriques : deux options possibles lorsque les différences culturelles sont trop importantes pour permettre une coexistence équilibrée : 1) remplacement de la population indigène par extermination massive (Amérindiens, Aborigènes,etc…) 2) chute du système colonial (expérience coloniale européenne en Afrique, Asie, etc…ou Algérie française, Afrique du Sud, etc…)

                     

                    Israël étant définitivement une enclave exogène du point de vue culturel dans l’espace oriental sémitique : d’où l’absurdité de la négation du processus historique entre Antiquité et débuts de la colonisation sioniste : autant le territoire que les peuples ont changé et dans le cas présent le peuple juif : qui dés lors qu’on s’intéresse à la société israélienne apparaît définitivement comme non seulement un peuple occidental mais aussi avoir été indo-européanisé : les figures archétypales de la société sioniste (Rabbin, Soldat, Colon) renvoyant bien plus à la répartition tripartite indo-européenne qu’à une quelconque culture sémite ou orientale : nous nous retrouvons donc avec les deux options citées précédemment : extermination ou dissolution : le statu quo n’en étant pas puisqu’il s’apparente bien plus à une évolution toujours plus violente qu’à une quelconque stagnation.         


                    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 8 avril 2010 16:19

                      Fred de la Souche,

                      Inutile de cacher ta propagande antisioniste derrière une apparente neutralité smiley

                      Si j’ai le temps, je reviendrais bien sur le lot d’inepties historiques et politiques contenues dans ce long commentaire dont le seul but est de « démontrer » que le sionisme est un racisme, un fascisme, un régime d’apartheid, bref, le lot habituel des ennemis d’Israël.

                      L’un de mes meilleurs amis est « antisioniste ». Beaucoup plus honnêtement que toi, il ne nie absolument pas l’histoire du peuple juif, ni l’histoire de l’espace, comme tu le nommes, lequel fut en l’occurrence hellénisé, romanisé, christianisé avant que d’être arabisé...

                      Et ton raisonnement sur l’Espace national ne tient pas la route, si l’on considère la création du Pakistan : 12 millions de déplacés ; 500 000 morts.

                      Cette propension à renvoyer les Juifs au statut d’exception d’un peuple sans terre destiné à subir les fantasmes exterminateurs d’autres peuples me laisse pantoise.


                    • Sébastien Sébastien 8 avril 2010 16:35

                      Votre commentaire est extremement reducteur car il veut uniformiser le sionisme en faisant l’impasse sur la diversite des courants actuels et passes. Il y a en effet un sionisme religieux mais aussi, et c’est celui qui predomine, un sionisme laique.

                      Quelle que soit sa forme, le sionisme se refere aux livres de l’epoque... Et ces livres sont des livres religieux pour les religieux et des livres d’histoire pour les laiques.

                      Et puis differentes options pour l’emplacement du foyer juif avaient ete envisagees avant que l’emplacement actuel ne l’emporte. Si les sionistes religieux sont en effet revenus en terre promise, les sionistes laiques sont revenus dans la terre de leurs ancetres.

                      Par ailleurs, les juifs ne se sentent pas superieurs aux palestiniens. Il sont, de fait, differents. Il n’y a pas de superieur ou d’inferieur, de dominant ou de domine. D’ailleurs aucun israelien n’a eu comme projet d’eduquer les palestiniens comme cela etait l’objectif des autres mouvements de colonisation.



                    • Mademoiselle Céleste,

                       

                      Je ne démontre absolument rien pas plus que je nie une quelconque histoire du peuple juif : je parle de fin d’influence politique juive à un instant donné et retour à une influence politique juive à un autre instant donné : entre les deux l’Histoire est passée ;

                      Ensuite tu as le choix d’interpréter mes propos tel que tu l’entends : mais à aucun moment je n’ai nié quelconque hellénisation, romanisation ou christianisation puis arabisation (phénomènes somme toute différents : les uns opérant dans les registres culturel, religieux, les autres dans le registre ethnique et démographique) : il me semble que ce serait plutôt le contraire : en précisant que l’Histoire a bien continué : je sous-entend bien quelques trucs se sont passés : alors évite les conclusions hâtives : ce n’est pas moi qui nie l’Histoire le cas présent.

                       

                      De même : qui a dit que je considérais la création du Pakistan comme non artificielle ? la mécanique est proche : la différence est que dans le cas pakistanais on sépare artificiellement une population qui dans son évolution historique dans un même espace donné a vu scission en deux groupes : l’un hindou, l’autre musulman : ce qui ne correspond pas à la situation qui nous concerne.

                       

                      Quant à un traitement exceptionnel du peuple juif : en la matière ce n’est pas mon cas : ce n’est pas moi qui exceptionalise son histoire : c’est l’Histoire elle-même ou plutôt la perspective sioniste de l’Histoire : que je ne limite pas d’emblée à ton interprétation de mes propos mais à un de ses aspects et son caractère européen/occidental avec une réalisation dans un espace ni européen ni occidental : je te laisse ainsi qu’à TJ l’aspect libération nationale et geste historique.

                       

                      Enfin : j’ai principalement évoqué le courant sioniste historique qui a connu passage idéologie>réalisation : les autres courants étant moins influents : mon commentaire n’étant pas une thèse : je n’ai pas vocation à évoquer ce qui dans la pratique n’impacte ou n’a pas impacté avec autant d’influence l’Histoire que cette tendance : que l’actualité ne semble pas placer dans la catégorie « courants minoritaires ».  

                       

                      Sur ce, je te laisse à tes fantasmes d’antisionistes antisémites et islamo-gauchistes. 


                    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 8 avril 2010 16:49

                      Ne me dis pas que tu es sioniste, Fred, je ne croirai pas smiley
                      Ta réponse est suffisamment floue pour embrouiller ton précédent commentaire, et je n’ai à ton égard aucun fantasme d’antisémite islamo-gauchiste, pas plus, d’ailleurs, que je n’en fantasme en général.
                      Tu trouveras encore et par définition à l’Etat d’Israël une exceptionnalité absolue, ce qui est vrai en un certain sens, mais sans doute pas celui que tu défends.



                    • Très chère,

                       

                      Sache que autant sionisme que nationalisme qu’islamisme sont pour moi des anachronismes dans leurs manifestations contemporaines (j’apprécie le préfixe post-) : certes persistants mais qui semblent faire abstraction du Réel : et ma préoccupation majeure (je te renvoie à mes commentaires habituels) se veut dans une perspective globale et non locale : mon premier commentaire ne contenait pas la charge idéologique que tu lui supposes : mon second n’a pas le flou que tu suggères.

                       

                      Mon premier commentaire inscrivait simplement l’émergence du sionisme historique entre pensée coloniale et/ou domination européenne et substrat religieux du Judaïsme : la Réalité ayant confirmé cette convergence dans la réalisation autant historique que géographique du projet sioniste :

                      je te rappelle tout de même que le sionisme n’a pas émergé dans l’espace musulman ou arabo-musulman : il aurait pu (communautés juives présentes) : si tu uses de l’argument impossibilité pour les Juifs sous domination musulmane de s’exprimer ou de former un projet de type nationaliste : je te renvoie aux minorités ayant enclenché cette mécanique dans l’espace ottoman ou encore au mouvement de la Nahda qui eut pour principaux idéologues des Chrétiens et relativise la prétendue impossibilité des minorités religieuses ou ethniques dans la sphère musulmane de s’exprimer.

                       

                      Donc mon seul propos était de marquer cette convergence entre 1) une singularité juive et 2) un fond européen/occidental : le second supportant la première : tu es libre d’interpréter cela comme tu l’entends mais le fait est que les fondateurs du sionisme étaient bien européens et occidentaux, que la société israélienne est bien occidentale : et donc la pertinence de mon propos demeure : la situation conflictuelle persistante répond à une mécanique bien connue.    



                    • M. Neostar : l’ethnogénèse proto-historique des groupes dits israélites ne correspond en rien au sionisme : vous êtes dans la propagande : cette confusion entre mécanique protohistorique d’ethnogénèse et émergence d’une idéologie/pensée sioniste moderne n’a me semble-t-il ni intérêt ni pertinence. Sinon rassurez-vous, je suis assez calé en Histoire donc vos renvois wikipedia choisissez de les utiliser pour quelque autre intervenant.

                      l’ethnogénèse protohistorique de ces groupes s’opérant dans un espace donné par différenciation d’un groupe parmi d’autres : ce qui est assez classique ; la pensée sioniste émergeant dans un espace donné parmi des groupes européens ou occidentaux et se réalisant dans un autre espace : parmi des groupes orientaux : de plus sionisme possible uniquement si ethnogénèse réalisée antérieurement.

                      vous devriez dire que le sionisme a été le support de la génèse du peuple israélien mais non pas du peuple juif lui pré-existant par définition et étant même la condition pour que le sionisme puisse émerger.

                      sur ce : salutations cher TJ ! 
                       


                    • Sébastien Sébastien 8 avril 2010 17:37

                      tu es libre d’interpréter cela comme tu l’entends mais le fait est que les fondateurs du sionisme étaient bien européens et occidentaux, que la société israélienne est bien occidentale : et donc la pertinence de mon propos demeure : la situation conflictuelle persistante répond à une mécanique bien connue. 

                      C’est quoi une societe occidentale ? Une societe democratique ? Une societe ou l’on peut s’exprimer librement ? On societe qui promeut l’egalite entre les citoyens ?

                      Si tu entends occidentale par opposition a orientale, ce n’est pas parce que les fondateurs du sionismes etaient occidentaux que la societe israelienne est occidentale. Cette theorie se heurte a la pratique et manifestement tu n’es jamais alle en Israel ou rencontre un israelien.



                    • M. Sebastien

                       

                      Je parle du point de vue culturel ou anthropologique si vous préférez : sur ma connaissance d’Israël ou de la société israélienne : je vais régulièrement en Israël (de même que ma compagne universitaire qui y passe un bon gros tiers de l’année) et ait pas mal de collaborateurs autant israéliens que palestiniens : donc référence à la prédominance de référents tel qu’individu ou nation : l’espace oriental ayant connu historiquement ces principaux référents ou échelle : cité, tribu, empire :

                       

                      Donc de fait : Israël a introduit une nouvelle perspective dans cette région et d’ailleurs ne peut être conçu le nationalisme palestinien que comme une réaction à la réalisation du projet sioniste, cela dans la continuité de la Nahda et la territorialisation progressive des aspirations au départ panarabes vers des nationalismes et singuliers : le nationalisme palestinien émergent ou signifiant la phase finale ou terminale du mouvement Nahda : en réaction à la création d’Israël mais aussi au départ en réaction à l’ingérence/influence européenne/occidentale dans cette région.

                       

                      Enfin : mon évocation du triptyque Rabbin, Soldat, Colon : figures centrales de l’Imaginaire (ou conscience collective) de la société israélienne ne fait qu’accentuer cette différence culturelle ou anthropologique.   

                       

                      Je m’interroge sur l’hostilité à mes propos qui ne sont interprétés que négativement : je dis simplement que tant qu’il n’y aura pas cohérence entre société israélienne et les  sociétés orientales : ce pays est condamné soit à être menaçant soit à être menacé : il faut donc soit orientaliser Israël soit occidentaliser cette région : soit comme l’Histoire a su le faire : permettre à l’Orient de se singulariser et de créer un espace culturel et civilisatrice nouveau en cohérence avec sa pluralité et diversité (donc fin des ingérences extérieures) : dans cette optique : seule la sortie du sionisme, de l’islamisme me semblent être la solution : et la perspective d’un bloc oriental multi-confessionnel/ethnique/religieuse le seul espoir.    


                    • Sébastien Sébastien 9 avril 2010 08:57

                      Ce qui est surprenant dans ta pensee est que tu expliques que le sionisme est anterieur au nationalisme palestinien, developpe en reaction au sionisme. Donc finalement ce nationalisme palestinien ou plutot cette conscience palestinienne est assez recente voire artificielle.

                      Tu expliques ensuite que les changements dans la region ont ete causes par Israel aidee des occidentaux et que ces changements ont bouleverse les referents culturels.

                      En conclusion : tu penses qu’il faudrait que les israeliens s’integrent dans la region en renoncant a leur etat au profit d’un etat multiculturel incluant les palestiniens. Israel en tant qu’etat juif ne doit plus exister.

                      Donc en fait tu ne demandes pas aux intolerants de, justement, faire preuve de tolerance envers une culture differente. Tu demandes aux juifs de s’integrer dans leur propre pays, comme ils l’ont fait dans tous les autres pays du monde, pour finalement abandonner ce qui fait leur specificite.

                      Evidemment, je suis completement en desaccord avec toi et d’ailleurs je ne crois pas du tout a l’unite culturelle des regions comme certains fantasmaient a l’epoque sur une sorte de culture europeenne blanche.



                    • M. Sebastien


                      Je crains que tu n’aies pas compris mon propos ou que tu ignores volontairement ou involontairement la perspective plus large dans lequel je l’inscrivais : en effet tu écris :

                      « Ce qui est surprenant dans ta pensee est que tu expliques que le sionisme est anterieur au nationalisme palestinien, developpe en reaction au sionisme. Donc finalement ce nationalisme palestinien ou plutot cette conscience palestinienne est assez recente voire artificielle. »

                       

                      Ce n’est pas tout à fait ce que j’ai écris : j’ai inscrit le nationalisme palestinien dans le mouvement général Nahda ou Renaissance : qui a impacté l’ensemble du monde musulman et dont la génèse ou l’émergence se situe avant le mandat britannique ou les premières aliya en Palestine (province ottomane ou mandataire) : mouvement né d’une réaction à un changement historique majeur : qui voit d’une situation d’équilibre entre puissances musulmanes (empires Ottoman, Perse, Moghol…) et puissances européennes un basculement vers une situation où les puissances européennes sont devenues dominantes ( ex. : Egypte sous contrôle britannique après les expéditions napoléoniennes, Algérie puis Tunisie sous contrôle français, perte progressive des Balkans, de la Grèce, avancée russe dans le Caucase, l’Asie centrale, Inde sous contrôle brittanique,etc…) : bref l’ensemble du monde musulman est attaqué puis dominé, app. de la fin XVIIIè au début XXè, par les puissances européennes : une réaction se produit et conduit à cette renaissance qui dans la pratique se manifeste avant tout par : réformes, modernisation de l’état : de ces changements un nouveau concept est introduit : celui de nation.

                      Dans le monde arabe : ce concept s’incarne d’abord dans une forme supranationale : le panarabisme ; une autre tendance apparaît celle du panislamisme ou nation se confond avec oumma.

                       

                      Mais dans la situation qui nous concerne : panarabisme. Et donc inscription du nationalisme palestinien dans cette continuité : et évidemment que toute aspiration nationale est autant liée à des facteurs extérieurs qu’à des facteurs internes : j’ai donc dit que le nationalisme palestinien apparaissait comme la phase finale ou terminale de ce mouvement historique Nahda : qui part du panarabisme et aspire à une entité supranationale panarabe et qui en fonction d’identités singulières affirmés ou du jeu des puissances coloniales/mandataires tend à une territorialisation progressive et à l’émergence de nationalismes tel qu’on l’entend généralement peuple/territoire. Dans le cas palestinien : autant l’influence européenne que la réalisation du projet sioniste ainsi que une identité palestinienne latente formeront la base du nationalisme palestinien : qui effectivement sans état israélien aurait pu ne pas se manifester et s’inscrire plutôt dans des projets nationaux de type panarabes (Grande Syrie, R.A.U, voir Grand Liban, etc…).

                       

                      Donc plutôt que de parler de conscience palestinienne récente ou artificielle : il serait plus correct de parler de conscience palestinienne latente : ce qui n’a rien d’exceptionnel et change de votre interprétation soit erronée soit orientée. Je vous renvoie à ce commentaire où j’ai développé plus longuement autour de la Nahda.

                       

                       

                       

                       

                       

                       http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/le-djihad-islamique-72364#forum2502847  



                       « Tu expliques ensuite que les changements dans la region ont ete causes par Israel aidee des occidentaux et que ces changements ont bouleverse les referents culturels. »

                       

                      Non, je te renvoie à mon commentaire mis en lien : les changements dans la région ont précédés la création d’Israël : Israël opérant dans le registre pratique/physique : il y a différence entre domination politique par les puissances européennes et domination politique+implantation/colonisation : tout simplement parce que la carte change et Israël quelque soit ton affection pour ce pays n’appartenait plus à la carte de ces régions depuis au moins deux millénaires.
                       
                       « En conclusion : tu penses qu’il faudrait que les israeliens s’integrent dans la region en renoncant a leur etat au profit d’un etat multiculturel incluant les palestiniens. Israel en tant qu’etat juif ne doit plus exister. »

                       

                      Je pense que d’un : Israël est déjà un état multi-culturel que ce soit par la variété culturelle des populations juives qui y habitent ou par la présence de non-juifs ; deux que l’Orient est par essence et nature multi-culturel ; trois je dis juste qu’il faudra bien trouver un moyen pour qu’Israël soit intégré par la société orientale et que lui-même intègre la société orientale : à moins que tu ne lui souhaites de demeurer éternellement une sorte d’enclave-forteresse : pas d’autre moyen ; enfin si le projet s’inscrit réellement dans une continuité historique même avec un trou assez conséquent de deux millénaires app. le pays antique auquel tu te réfères était bien un pays autant qu’une société orientale.  

                       « Donc en fait tu ne demandes pas aux intolerants de, justement, faire preuve de tolerance envers une culture differente. Tu demandes aux juifs de s’integrer dans leur propre pays, comme ils l’ont fait dans tous les autres pays du monde, pour finalement abandonner ce qui fait leur specificite. »

                       

                      Cela est faux : ceux qui me lisent savent que je suis très attaché aux concepts de Culture et singularité : la société orientale quelque soit sa violence ou parfois sa barbarie a su conserver les singularités : un simple coup d’œil à un espace aussi limité que celui de l’espace syro-libanais suffit à le confirmer : le climat de violence actuel est dangereux pour la préservation des singularités orientales : la société orientale fut toujours bien plus hétérogène que la société européenne mais dans le même temps cette hétérogénéité s’est principalement inscrite dans des structures de type impérial : d’où my point is : aspiration non pas à une disparition de la singularité juive mais un projet de type fédéral voir à long terme supranational pour cette région du monde : cela ne serait que s’inscrire dans une continuité historique et l’Histoire nous enseigne que là est le type d’échelle propice à l’Orient et à la préservation de ces singularités : culturelle, ethnique, religieuse, etc..

                       « Evidemment, je suis completement en desaccord avec toi et d’ailleurs je ne crois pas du tout a l’unite culturelle des regions comme certains fantasmaient a l’epoque sur une sorte de culture europeenne blanche. »

                       

                      A nouveau, tu ne m’as pas compris : je n’ai pas parlé d’unité culturelle façon europe blanche : ce qui est concevable en Europe ne l’est pas en Orient : la société européenne comparée à l’Orient est très homogène : homogénéité culturelle, religieuse, ethnique ; dans le même temps les nationalismes se sont affirmés très tôt : tout au moins l’appartenance régionale ; la Russie est, dirons-nous, un modèle se situant entre les deux : il y a d’un côté une forte identité russe dominante mais dans le même temps une multitude de singularités. L’Orient (ici proche/moyen-orient) est beaucoup plus hétérogène mais dans le même temps une certaine non pas unité mais cohésion fut assurée par les divers empires qui se sont succédés : qui ont préservé les singularités mais à l’opposé n’ont pas favorisé le développement de conscience/identité nationale : les nations modernes sont bien plus issues du jeu des puissances occidentales que d’un mouvement naturel : l’état de stagnation de cette région en résulte sans nul doute.

                       

                      Sur ce, je pense avoir fait le tour de la question : ce type de débat pouvant durer éternellement, et les incompréhensions ne faisant que s’accumuler : je ne vois pas l’intérêt de poursuivre : j’espère cependant que tu auras compris mon propos maintenant.


                    • Sébastien Sébastien 8 avril 2010 15:55

                      Pour revenir 2 secondes a l’article de l’auteur :

                      L’affirmation de Netanyahu selon laquelle « la prospérité économique permet de préparer un règlement politique » 9 n’est en réalité que le nouveau visage de la rhétorique de la « terre sans peuple » : il ne s’agit pas de considérer les Palestiniens comme un peuple avec des droits collectifs mais comme des individus avec des besoins.

                      Je suis en desaccord avec vous. C’est plutot l’expression d’une doctrine pragmatique selon laquelle ce sont les avancees economiques qui tireront les avancees politiques et non l’inverse. On a cru pendant longtemps que la politique permettrait de regler le conflit et force est de constater que ce pensee est un echec total. Cette nouvelle politique que l’on pourrait qualifier de Real Politique a ete initiee par Sharon via le retrait unilateral de Gaza.

                      Les palestiniens sont toujours consideres comme etant un peuple mais un peuple sans pays. Une fois la prosperite economique atteinte, il sera beaucoup plus facile de definir le cadre d’un pays, ce que les palestiniens feront eux-memes sans aide israelienne.

                      Le droit à l’autodétermination, le droit au retour des réfugiés, l’égalité des droits pour les Palestiniens d’Israël… sont totalement absents des discours.

                      Le droit a l’auto-determination viendra de lui-meme mais vous conviendrez qu’il faut un cadre politique inexistant aujourd’hui chez les palestiniens. Concernant le retour des refugies, eh bien dans la mesure ou les palestiniens auront leur propre pays, ils pourront tout a fait ouvrir les vannes et accueillir les refugies palestiniens qui sont parques depuis 65 ans dans des camps dans des pays voisins. L’avenir nous dira s’ils souhaiteront le faire...

                      Enfin, concernant l’egalite des droits pour les palestiniens d’Israel, je ne vois pas ce que cela vient faire dans des negociations de paix. Lorsque cet etat palestinien sera cree, les palestiniens d’Israel comme vous les appelez, personnellement je prefere les arabes israeliens, pourront tout a fait emigrer s’ils s’estiment victimes de discrimination.

                      D’ailleurs pourriez-vous preciser quels sont les droits devant lesquels les arabes et les juifs israeliens ne sont pas egaux ?



                      • M. Neostar : je crains que vous ne m’ayez mal lu : les dits indigènes ne sont pas ceux auxquels vous me renvoyez mais ceux que vous appelez arabes : pour accorder le titre indiège : il faut convergence entre Histoire et Espace : si il n’y a pas convergence : vos indigènes sont par définition exogènes du point de vue autant historique que géographique. Mais bon cher TJ : évitons-nous un dialogue de sourds, continuez votre oeuvre de propagande de votre côté, je continuerai à poster mes commentaires du mien. smiley


                      • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 8 avril 2010 16:25

                        Le peuplement de la Palestine historique par tes « indigènes arabes », cher Fred de la Souche, est tout simplement un mensonge historique puisque l’Empire ottoman a ordonné la migration de ses sujets sur cette terre en vue de la peupler face aux Juifs. Si quelqu’un a une référence, je suis trop occupée pour chercher...


                      • frédéric lyon 8 avril 2010 16:13

                        Il n’y a pas de peuple « Palestinien », sauf à tordre le sens des mots. En revanche, sans doute y-a-t-il un peuple Lapon ou un peuple Breton. 


                        Car il y a une langue,une culture Lapone ou Bretonne propres, tandis qu’il n’y a aucune langue ou culture « Palestinienne » propre, il n’y a que des tribus et des clans Arabes qui parlent Arabe et sont de culture Arabe et qui vivaient dans cette région autrefois, sous la férule des Turcs leurs maîtres.

                        D’ailleurs le nom que ce soi-disant « peuple » s’est choisi trahit la manipulation historique et politique, car ce « peuple » ne peut en aucun cas être « Palestinien ». 

                        La Palestine géographique, c’est en effet la « terre des Philistins », or les Philistins étaient des Indo-Européens (et non des Arabes), probablement d’origine Mycénienne, qui n’ont été qu’un des nombreux peuples ayant occupé cette région de façon plus ou moins partielle et transitoire au cours d’une Histoire chaotique et le seul peuple qui ait vécu de façon continue dans la région est le peuple Juif. 

                        Ce sont eux qui ont nommé tous les lieux de la région, à commencer par leur Capitale : Jérusalem qui porte aujourd’hui le même nom qu’elle porte depuis au moins quatre mille ans. Tous les autres peuples qui ont occupé cette région n’ont été que des envahisseurs qui n’ont fait qu’y passer : Egyptiens, Perses, Romains, Grecs, Croisés, Turcs, Anglais et Arabes.

                        Seuls les Juifs ont toujours été là et les observateurs notent qu’au dix neuvième siècle les Juifs sont majoritaires dans la ville de Jérusalem où ils vivent esclaves des Turcs.

                        Quant aux Arabes, ils sont des envahisseurs comme les autres, ils ont chassé un envahisseur précédent, la ville de Jérusalem était Gréco-Byzantine lorsqu’ils l’ont conquise, avant d’être supplantés par d’autres envahisseurs, Turcs puis Anglais.

                        Les Arabes ont simplement rajouté un imbroglio à cette affaire, en faisant de Jérusalem, une ville ou Mahomet n’a jamais mis les pieds, une ville soi-disant « sainte » de leur religion. Une curieuse idée de leur part. Sans doute croient-ils que ce tour de passe-passe améliore la légitimité de leur revendications politiques.

                        Mais ce n’est pas le cas. 

                        En effet on notera que les musulmans veulent aussi accaparer Jésus-Christ, dont ils prétendent qu’il était un « prophète musulman ». Est-il nécessaire de dire que Jérusalem n’est pas plus une ville « sainte » de l’Islam, que Jésus-Christ n’était un « prophète musulman » ?

                        Et quelle est la situation aujourd’hui ?

                        Elle est très simple : Les Juifs ont créé leur Etat en application de la Résolution 181 des Nations-Unis de 1948, tandis que les Arabes n’ont pas créé le leur, en vertu de la même Résolution. Pourquoi ne l’ont-ils pas créé ?

                        Parce que la création de cet Etat aurait valu reconnaissance de l’existence de l’Etat d’Israël.

                        Bien. C’est leur affaire, mais ce n’est pas l’affaire des Israëliens qui n’ont nul besoin de cette reconnaissance aujourd’hui. Par conséquent de quoi parle-t-on ?

                        Personne ne le sait trop bien.

                        Cet article parait donc bien inutile car les Israëliens se moquent bien de la question de l’existence ou de la non-existence d’un Etat Arabe en Cisjordanie ou à Gaza. Ce n’est plus leur affaire et la sécurité de leur Etat ne dépend nullement de la création de cet Etat. 

                        La sécurité de leur Etat dépend uniquement de leur capacité à dissuader leurs ennemis à lui faire la guerre et cette capacité de dissuasion ne dépend pas de la création d’un Etat Arabe en « Palestine ».

                        C’est la raison pour laquelle la création de cet Etat dont on nous rebat les oreilles depuis soixante ans pourra sans doute attendre la création d’un Etat Breton ou Lapon. Après tout, si l’on considère toute cette affaire d’un point de vue historique, il est possible que les Arabes, comme tous les envahisseurs qui les ont précédés ou qui les ont suivis, repartent un jour là d’où ils sont venus.

                        Ou bien repartent ailleurs. Qui sait ? 



                        • samir 8 avril 2010 17:08

                          ben et les cananéens Frederic ?
                           toi aussi tu as des trous de memoires volontaires ?

                          "Les textes d’exécration égyptiens dans lesquels apparît pour la première fois le nom de la ville de Jérusalem sont des textes à vocation magique qui tentent d’attirer le malheur sur les ennemis de l’Égypte"

                          bref pour te dire que Jerusalem n’a pas attendu les hebreux pour exister mon gars...

                          ah ah j’aurais bein rigolé aujourd’hui


                        • ZEN ZEN 8 avril 2010 18:44

                          Une étoile est née (Neostar), mais c’est toujours Jacob...
                          Son Nème pseudo, mais toujours le même discours...


                        • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 8 avril 2010 16:37

                          Je ne peux me résoudre à croire qu’un enseignant et doctorant en sciences politiques spécialiste du Moyen-Orient écrive un tel tissu d’inepties et réponde aux commentateurs avec une telle morgue et une telle suffisance.

                          Comment un universitaire traitant du sionisme, pour ne prendre qu’un exemple, fait-il, sans broncher, fi du sionisme qui a précédé le sionisme ? smiley
                          Les vagues du retour en Israël se sont succédé dès le VIIe siècle avec les Avelei Tsion... Certes, aux origines de ces aliyas successives qui ont précédé le sionisme socialiste et laïque moderne, il y avait une vision religieuse.

                          Mais à l’époque où le sionisme politique envoie en Palestine historique les premières vagues d’immigration, sont recensés 25 000 Juifs, d’ailleurs tout à fait opposés à la création de l’Etat d’Israël qu’ils considèrent impie. Mais qui témoignent bel et bien de la présence juive sur cette terre.

                          Comment un universitaire de ce niveau et de cette spécialité fait-il pour les accumuler, les âneries, sinon parce qu’il espère que ses lecteurs, incultes ou de mauvaise foi, applaudiront ?


                          • samir 8 avril 2010 16:55

                            ah voila la plus cultivée des sionistes c’est mieux que de se taper des siono-neo-cons propagandiste au moins cosmic dancer a de la repartie

                            bref tu dis

                            "lot d’inepties historiques et politiques contenues dans ce long commentaire dont le seul but est de « démontrer » que le sionisme est un racisme, un fascisme, un régime d’apartheid« 

                            pas que des inpeties l’application aujourd’hui du sionisme ca donne la bande de Gaza un gehtto a ciel ouvert c’est aujourd’hui un regime d’apartheid quoiqu’on en dise

                             »Mais à l’époque où le sionisme politique envoie en Palestine historique les premières vagues d’immigration, sont recensés 25 000 Juifs, d’ailleurs tout à fait opposés à la création de l’Etat d’Israël qu’ils considèrent impie. Mais qui témoignent bel et bien de la présence juive sur cette terre.« 

                            Oui tout a fait d’accord avec toi d’ailleurs je viens de finir »Jerusalem" de Pierre Loti qui date de 1840 et des poussieres il y fait etat d’une communauté juive orientale pure souche que les musulmans n’ont jamais menacé

                            de plus il revele que le mont du temple fut une decharge dans les premiers siecles de la chretienté car les chretiens haissaient les juifs pour les raison que vous connaissez (debilité de peuple deicide mon cul sur la commode) or c’est le Calife Omar qui choqué par cela fit deblayer et nettoyer la place des immondices par respect pour David et Salomon et son successeur y fit batir une des plus belles mosquées du monde

                            juifs et musulmans sont bien plus proches que ce qu’on essaie de faire croire d’ailleurs beaucoup de juifs d’afrique du nord regrettent aujourd’hui de s’etre intsallés en Israel


                          • frédéric lyon 8 avril 2010 17:02

                            L’auteur n’est qu’un propagandiste de la cause Arabe qui utilise l’argumentum ad verecundiam (l’argument d’autorité).


                            Un sophisme couramment utilisé en politique.

                            Quant aux réponses pleines de mépris et de morgue, il s’agit également d’un procédé couramment employé par les propagandistes pour faire taire leurs contradicteurs. Et c’est aussi une sorte de sophisme (argumentum ad hominem).

                            Tout ceci sent la charogne. 

                            Mais notre ami n’est peut-être pas plus « doctorant » que je ne suis Evêque, donc il n’est pas nécessaire d’impliquer l’Université qui n’est peut-être pour rien dans cette puanteur. 

                            • AniKoreh AniKoreh 8 avril 2010 17:05


                              « Ils sont venus, ils sont tous là ! »


                              • frédéric lyon 8 avril 2010 17:12

                                De Samir :


                                « juifs et musulmans sont bien plus proches que ce qu’on essaie de faire croire d’ailleurs beaucoup de juifs d’afrique du nord regrettent aujourd’hui de s’etre intsallés en Israel »

                                Je vois que notre ami Arabe ne connait pas beaucoup de juifs d’Afrique du Nord !

                                Par ailleurs son intervention sur le fil confirme que cet article n’est que basse propagande pro-arabe. Ce qui donne également l’occasion de rappeler que le conflit du Moyen-Orient ne concerne pas la France et n’intéresse pas les français.

                                En revanche il semble intéresser beaucoup les Maghrébins, c’est une des manifestations du communautarisme religieux musulman, assemblé dans la défense de Jérusalem « ville sainte de l’Islam » !! 

                                • samir 8 avril 2010 17:24

                                  grosse tache de vin je ne suis pas arabe deja je suis francais
                                  et j’ai des origines berberes quand tu sauras faire la diffrrence t’auras progresser

                                  et puis les seuls propagandistes sont les sionistes car quand on commet l’injustice on doit modifier la realité et on doit cacher les faits genants de l’histoire ce en quoi beaucoup d’entre vous excellent


                                • frédéric lyon 8 avril 2010 17:31

                                  En revanche il semble intéresser beaucoup les Maghrébins, c’est une des manifestations du communautarisme religieux musulman, assemblé dans la défense de Jérusalem « ville sainte de l’Islam » !! 


                                • samir 8 avril 2010 17:36

                                  et si j’avais été un suedois reconverti t’aurais pas eu l’air con


                                • King Al Batar King Al Batar 8 avril 2010 17:42

                                  Ben moi je suis un juif d’Afrique du Nord ALgerie et maroc pour vous servir, et je confirme que je me sens plus proche de la culture orientale qu’occidentale en bien des points.

                                  Déjà ma mère parle mieux arabe qu’hebreux. Pour toutes les fetes c’est couscous et patisserie. J’ai un certain respect des femmes qui se respecte et un volontaire non respect envers celle qui ne se respecte pas.

                                  Je n’ai pas la haine du musulmans que beaucoup de juifs ont, tous simplement parce que je n’ai pas peur, a la différence de beaucoup de monde....

                                  Quand à la phrase : « En revanche il semble intéresser beaucoup les Maghrébins, c’est une des manifestations du communautarisme religieux musulman, assemblé dans la défense de Jérusalem »ville sainte de l’Islam«  !!  »

                                  On peut retourner la même chose, cela s’appelle du communautarisme ethno tribal, effectivement les Maghrebins comme tous les musulmans, vont se positioinner à 99% (on sait jamais il ya peut etre des rebelles) du côté Palestinien. Certain simplement parce que cela leur parait juste et d’autre simplement parce que ce sont des musulmans.... Les juifs ne font ils pas la même chose ? avec peut etre 80% au lieu de 99% (en sachant que je fais partie de 20% de pacifistes).

                                  Il faut bien distinguer plusieurs choses. Ce qu’il s’est passé : un territore a été envahi par un groupe de personne qui se l’est approprié ensuite.
                                   Ce qu’il se passe : les personne qui vivaient sur la terre qui a été approprié par els autres ne sont pas contente de s’être fait exproprié, le manifeste violement et se font foutre sur la gueule encore plus violement.
                                  Ce que l’on peut faire : demander aux néo propriétaire d’être cool et de partager un peu.

                                  Ca s’est un point de vue à priori neutre et qui parait objectif.

                                   - Un juif sioniste dira « oui mais eux ils nous haissent alors on veut pas, on garde tout ! »
                                  - Un Antisioniste pur dira « vu ce qu’ils nous ont fait on va leur rendre la meme et ils vont le payer cher. »
                                  - Un musulman comme un juif modéré diront : « y a pas moyens d’être moins cons que les autres (les deux qui parlent au dessus et nos pères) et trouver une solution à l’amiable, tiens prend la terre qui est la et moi je prend celle la, parès tu viendra boire le thé (a la menthe à la arbi) »

                                  A un moment donné vous avez pas l’impression sioniste et antisioniste d’être les memes débiles et que vos reflexions qui tiennent justement du communautarisme ethno tribale et de la haine de l’autre ne menent qu’au sang et à la mort. Y a pas moyen que les gens s’elèvent intellectuellement et mettent les choses à plat. Vous n’êtes pas différents vous etes cousins. Putain les mecs ils sont nés au même endroit, ils ont lês mêmes gueules, partage le même ciel et le même putain de D.ieu (si ma mère voyait ca aie aie aie) et ils se foutent sur la gueule pour partager un lopin minuscule dont la moitié est un desert en plus !

                                  Vous pouvez pas baiser entre vous, y a pas besoin d’être d’accord politiquement pour baiser avec quelqu’un non ? Ca ira mieux après. Allez extasis et techno pour tout le monde, rave dans le desert avec Palestiniens et Israeliens, faites des gosses, ca ira mieux après ! 


                                • Sébastien Sébastien 8 avril 2010 18:00

                                  Al Batar : tous les juifs n’ont pas la haine des arabes, loin de la... Et inversement ! C’est tres reducteur de dire ca.

                                  Opposer sionistes et pacifistes n’est pas correct. Etre sioniste c’est quoi ? C’est vouloir un foyer national juif perenne. On peut le vouloir pacifiquement avec de bonnes relations avec ses voisins. En l’occurence c’est mon cas. Et la seule guerre que je voudrais voir entre israeliens et palestiniens c’est une guerre economique.


                                • King Al Batar King Al Batar 8 avril 2010 18:19

                                  « Al Batar : tous les juifs n’ont pas la haine des arabes, loin de la... Et inversement ! C’est tres reducteur de dire ca. »

                                  Est ce que j’ai dit « tous » ? non j’ai dit beaucoup. Comme beaucoup de musulmans ont des a priori sur les juifs. Peux tu le nier ? Moi je peux te dire que je connais beaucoup de juifs qui detestent les musulmans, je peux même te citer des gens que j’aime, même si ca me fait chier.

                                  « Opposer sionistes et pacifistes n’est pas correct. Etre sioniste c’est quoi ? C’est vouloir un foyer national juif perenne. » Presenté sous cet angle la bien sur. Mais dans les faits ? Comme je dis toujours, si un jour je retrouve la maison de mon grand pere (en Algerie), il ne me viendrait pas à l’idée de m’installer de force, de foutre tous les habitants à la cave et de les frapper s’ils sont reticents.... J’ai un peu l’impression que c’est ce qu’on fait là bas. Ca me fait chier, j’aimerai que les choses se passe autrement et vu comme les choses se sont déroulé, tu sais que c’est aux notres de tendre la main en premier, meme s’ils la mordent.

                                  Je trouve qu’aujourd’hui ceux qui soutiennent la politique mené par Israel ne sont pas pacifiste, et je pense que personne ne peut le nier. Je pense que ceux qui se dise antisioniste ne sont pas pacifiste, car idéalement il souhaiteraient faire la même chose aux Israelien que ce qu’il leur a été fait. Ils sont anti, donc par principe pas pacifiste.


                                • King Al Batar King Al Batar 8 avril 2010 18:23

                                  A calmos, le monde il est petit..... surtout pour les juifs !
                                  Ca va les fêtes se sont bien passées ?

                                  Moi ma femme est Antillaise, de Guadeloupe, on a peut etre des cousins ?

                                  Ok je sors !

                                  Putain c’est la syna ce forum !

                                  Non mais les mecs, c’est vrai faut reconnaitre c’est pas bien ce qu’ils font aux palestiniens, y a de la place pour tout le monde non ?


                                • samir 8 avril 2010 17:54

                                  "mais tous les berbéres ne sont pas comme toi...beaucoup regrettent les juifs...mais voila ou méne l’islamisme..."

                                  aha ahahhahahah mais de quoi tu parles ???????????

                                  les berberes tu sais ce que c’est au moins ?

                                  c’est une culture surement plus vieille que la culture des hebreux mais de quoi tu parles ?


                                • armand 8 avril 2010 18:22

                                  la hasbarah se prend des baffes, conséquences de la crise ? moins de surveillants ? trop grande confiance ? cela merite un refer mondial qur ce problème....


                                  • katalizeur 8 avril 2010 18:40

                                    @neostar- big pig - ...etc.

                                    ne devies pas le sujet c’est la palestine et l’entité sioniste usurpatrice et criminelle...

                                    donc...l’entité sioniste usurpatrice et criminelle et son armée de t’salope....je te laisse finir la phrase......( j’ai oublié qui ne s’attaque qu’aux femmes et aux enfants a la sortie des classes)


                                  • katalizeur 8 avril 2010 21:22

                                    @ big pig

                                    Mardi 6 avril 2010 ......

                                    Passage à tabac et écran de fumée sur Bobigny. Mercredi dernier, le corps de Saïd

                                    Bourarach a été repêché dans le canal de l’Ourcq. Victime d’une attaque en bande armée, le vigile est mort de noyade après avoir été malmené par ses agresseurs. ....comme le hasard fait bien les choses un passport israelien est retrouvé dans la voiture d’un des agresseurs

                                    la france est colonisée certain ont comme en palestine UN PERMIS DE TUER....que DIEU VOUS GARDE SI VOUS CROISEZ DES PORTEURS DE PASSPORTS ISRAELIENS......

                                    LA FRANSALESTINE PAYS DE GOYM SOUS LE JOUG DU CRIFJ....A QUAND LA LIBERATION, ?

                                    QUESTION : ou sont toutes les assos..sos racisme , licra, cfcm .....etc ?




                                    ...





                                  • katalizeur 8 avril 2010 21:56

                                    @ big pig

                                    EN ATTENDANT L’APPEL DU 18 JUIN......AMI ENTENDS - TU LE VOL BLEU SUR NOS PLAINES ?

                                    c’est qui nous ? tu es tellement nombreux , que tu te sens obligé de multiplier les pseudos ( une bonne dizaine)...

                                    tu parles de complot ? un pere de famille (2 enfants ) est mort noyé par une bande d’assassins talmudistes, protégés par les politiques cosmopolites ,apatrides au service de l’etranger (israel) et par leurs coreligionaires detenteurs de l’ensemble des merdias ..toi tu oses parler de complot.. ???

                                    la fransalestine est colonisée.......quand les vrais patriotes se reveilleront -ils pour libérer notre douce FRANCE......AU SECOUR DE GAULLE...REVIENS LES NAZIS SONT DE RETOUR....


                                  • Cléa 8 avril 2010 23:32

                                    PIG ENGRAISSE

                                    AH AHAH, c’est presque casher.


                                  • ELCHETORIX 8 avril 2010 21:28

                                    @ l ’ auteur , je vous remercie pour votre article très bien écrit sur le sujet délicat de la PALESTINE .
                                    Puis certains commentateurs décrivent remarquablement l’historique du sionisme ou du moins son explication comme ceux de François - Ferdinand De la Friche en Souche .
                                    Cordialement .
                                    RA .


                                    • Cléa 8 avril 2010 23:34

                                      PIG TAKIA

                                      Ca se mange.


                                    • ELCHETORIX 9 avril 2010 00:02

                                      Mais Yacob , ne me dis pas que FFDLS est aussi un de tes avatars  !
                                      donc ne me remercie pas , car ses écrits ne ressemblent en rien à ta propagande,
                                      tout cela pour te dire que je n’ai pas changé càd que je ne t’apprendrai rien en te disant que je reste plus que jamais anti-sioniste .
                                      Ya basta , la PALESTINE vivra et l’entité d’ Israèl devra rendre les terres colonisées de la CISJORDANIE et de JERUSALEM- EST .
                                      Qu’on se le dise , hein « titi » !
                                      RA .



                                    • hmmm...TJ veuillez préciser la nature de vos relations avec ma femme ?  smiley je ne pense pas que vous soyez chercheur à l’I.I.T...donc cessez vos insinuations !



                                    • petit saligaud ! attendez que je vous attrape nous parlerons de bien et d’honneur ! smiley 



                                    • Messieurs : ce n’est point là la conduite qui sied à des gentilhommes : cela tourne à l’orgie ! le libertin digne de ce nom se doit de se montrer tempéré et mesuré en société smiley 



                                    • Monsieur Ranta ! je crains qu’il faille alors considérer l’option oreiller format giant...mais à nouveau, il ne sied point au gentilhomme digne de ce nom de se livrer ainsi en société : l’agora n’a point les avantages pratiques et le charme discret de l’alcôve.



                                    • Ô rien de plus noble que de vouloir rendre service à autrui sans arrière-pensée aucune smiley : votre altruisme désintéressé vous honore sans nul doute et fait de vous un gentilhomme digne de ce nom Signore Ranta...si si... smiley 

                                      sur ce, je vous salue...Buona notte


                                    • Cléa 8 avril 2010 23:31

                                      Où est le problème ?

                                      Israël mourra par son propre ignorance.


                                      • Cléa 8 avril 2010 23:53

                                        PIG leche cul


                                      • Cléa 8 avril 2010 23:57

                                         lorsque Vilistia reviendra elle te répondra.

                                        Mais Erdogan a vu Sarkosy et il me semble qui l’a dit merde à Israël à ce dernier.


                                      • Cléa 8 avril 2010 23:52

                                        La cosmic à tendances sexuelles changeantes, le jeu avec la Palestine, où en sommes-nous ?


                                        • ELCHETORIX 9 avril 2010 00:22

                                          Mais non , Yacob , la fédération de RUSSIE entretient d’excellentes relations commerciales avec l’ Iran ainsi que la CHINE  ; l’ IRAN restera libre de son destin et
                                          l’EMPIRE ( les occidentaux US - UE - GB et quelques autres pays à leur botte ) ne détruira jamais ce grand pays qu’est la PERSE !
                                          l ’ IRAN n’a rien à voir avec les affaires intérieures de la fédération de RUSSIE et , donc , le problème Tchéchène sera résolu par MEDVEDEV et POUTINE qui sont en charge des problèmes intérieurs de leur pays .
                                          A + , « titi »
                                          RA .


                                        • Cléa 9 avril 2010 00:35

                                          Mais PIG BROTHER, il va mordre.


                                          • Cléa 9 avril 2010 00:49

                                            PIGCOSMIC CLEARANTAISRAEL

                                            BONNE NUIT.

                                            Elle t’inquiète la Vilistia.

                                            A suivre.


                                          • Cléa 9 avril 2010 16:18

                                            Il serait temps de lever un tabou.

                                            Celui en Israël de la religion judaïque qui envahit la démocratie .


                                            • Cléa 9 avril 2010 16:21

                                              http://www.abisource.com. —>

                                              Par BIG PINK PIG (xxx.xxx.xxx.74) 9 avril 00:10

                                              BIG PINK PIG

                                              erdogan ???

                                              on s’en branle...c’est peanuts !

                                              tu sais vivi, moi, j’aime bien le russie.

                                              et puis...l’iran est un gâteau à partager, non ?

                                              que vaut le liban ou la syrie ?

                                              mes amis russes commencent à comprendre que l’islam joue double jeu.

                                              c’est bien

                                              les attentats à moscou sont signés. 


                                              • Cléa 9 avril 2010 16:28

                                                Nous cherchons la cosmic dancer, la B et BAS israélienne pour qu’elle cause
                                                de l’influence désastreuse du judaïsme dans son pays.


                                                • RougeNoir 9 avril 2010 18:20

                                                  Sans doute serait-il bon de maîtriser un sujet avant de l’aborder... smiley

                                                  http://largument.over-blog.com


                                                  • Cléa 9 avril 2010 18:39

                                                    Rouge noir

                                                    Vous supposez la question et la réponse.

                                                    Enfin un singe intelligent.


                                                  • Noor Noor 10 avril 2010 17:29

                                                    article trés interessant et pertinent
                                                    dommage que ca trolle autant


                                                    • coleporter31 10 avril 2010 18:21

                                                      Ce texte, comme tant d’autres, qui ne fait que reprendre la thématique de la propagande palestinienne, sans aucun esprit critique….
                                                       on s’attendrait à mieux de la part d’un doctorant !
                                                      Je suis frappé par les raccourcis historiques, où l’on passe du sionisme naissant à la situation actuelle en passant par une vision quelque peu simpliste pour ne par dire simplette de la création d’Israël suite à la résolution 181 de l’ONU. Sans compter les approximations chiffrées.
                                                      Premier point concernant l’aire géographique Palestine sous l’empire ottoman ( rappelons que depuis l’annexion de cette aire géographique en 1071 à l’empire Seldjoukides elle perd son nom de Palestine / Falastîn pour être découpée en diverses entités administratives). 

                                                      La région  va subir tout comme le Liban une déforestation massive à partir du XV° siècle pour fournir les chantiers navals de la Porte, déforestation qui va ruiner la vie agricole de la région et réduiront notamment la Judée à être une « terre à chèvres aride » et les rives du Lac de Galilée à des zones marécageuses où sévissent la malaria et le paludisme.

                                                      À cela il faut rajouter le climat d’insécurité lié aux razzias bédouines, razzias qui chasseront les personnes des hameaux et villages pour se réfugier dans des villes montagneuses.

                                                      Ainsi, Volney, Twain, Lamartine, Flaubert, Stanley lorsqu’ils visiteront ces régions constateront tous l’aspect désolé, délabré, désert de la région. Il suffit d’aller sur le site de la BNF (Gallica) pour vérifier la concordance de tous les récits des voyageurs depuis le XVIII° siècle.

                                                      Cela dit la situation n’est pas si simple, il faut se référer à des données quantitatives. L’empire ottoman comme tout état qui prélève des impôts faisait régulièrement des recensements (les premiers datent de 1831). Si nous prenons les Sandjaks d’Acre et de Jérusalem qui recouvraient l’actuel Israël/Cisjordanie nous avons les chiffres suivants :

                                                      · 1850 : 340 000 habitants dont 13 000 Juifs

                                                      · 1860 : 369 000 habitants dont 13 000 Juifs

                                                      · 1880 : 462 000 habitants dont 15 000 Juifs

                                                      · 1890 : 509 946 habitants dont 17 614 Juifs

                                                      · 1900 : 586 581 habitants dont 23 662 Juifs

                                                      La population du Sandjak de Jérusalem est évaluée par le consul de France à Jérusalem, en 1847, à : 250 000 mille personnes dont environ 219 200 Musulmans, 16 800 Chrétiens de toutes obédiences – essentiellement des orthodoxes – et 13 800 Juifs.

                                                      Ces chiffres démentent-ils les propos des Volney, Twain, Lamartine, Flaubert, Stanley et autres ?…. Ils permettent de les nuancer. La population était très inégalement répartie sur l’aire géographique que l’on nomme Palestine, comme je l’ai signalé plus haut ; les razzias bédouines rendaient les rives du Jourdain très incertaines, ainsi que les plaines côtières. La population était concentrée dans des villes portuaires : Gaza, Ashdod, Jaffa, Haïfa ; à l’intérieur des terres, la grande ville est Naplouse. Entre la côte et le Jourdain la population vit essentiellement dans des villages de montagnes, les mettant ainsi à l’abri des incursions bédouines qui cesseront progressivement à partir de 1870. L’insécurité régnante fait que les grandes villes bibliques étaient soit désertées, soit dans un état de délabrement avancé.

                                                      Des exemples : Jérusalem ne compte en 1850 que 12 000 habitants 7000 d’entre eux sont des Juifs et des Chrétiens (de diverses églises) occupés principalement à l’entretien des lieux saints et à l’accueil des pèlerins.

                                                      Ce n’est pour cela qu’il faudrait parler d’une population palestinienne au sens national du terme. L’aire géographique « Palestine » passage obligé entre l’Afrique et l’Asie a connu diverses couches de populations ainsi rien qu’au XIX° siècle nous assistons à l’implantation :

                                                      · d’Égyptiens venus s’installer lors de la venue des armées égyptiennes d’Ibrahim Pacha en 1831,

                                                      · de Bédouins venus se sédentariser

                                                      · de Yéménites assurant la commercialisation des produits venant de leur pays.

                                                      · De Grecs implantés depuis l’antiquité

                                                      · De descendants des croisés

                                                      · De Vénitiens entretenant leurs entrepôts et comptoirs.

                                                      · D’Arméniens

                                                      · De Druzes

                                                      · Divers anciens combattants de l’armée ottomane issus de territoires perdus : Tchétchènes, Tcherkesses, Bosniaques, etc.

                                                      · De Kurdes et d’Albanais venus assurer l’ordre ottoman

                                                      · De maghrébins venus avec Abd El Kader

                                                      · Etc.… la liste est trop longue

                                                      Cette longue liste montre que les habitants de l’aire palestinienne ne forment pas un peuple que l’on pourrait nommer palestinien, il s’agit d’une mosaïque de communautés d’origines diverses, de cultures diverses et de confessions religieuses diverses. Même si les musulmans sont majoritaires, les obédiences sont diverses chiite, sunnite, à l’intérieur du sunnisme : Malékites, Hanéfites, Chaféites.

                                                      Cette mosaïque était toujours menacée par des guerres claniques ou interconfessionnelles…

                                                      La vie économique était très limitée : produits dérivés des oliveraies (dont le savon), le coton, les orangeraies. Dès 1870 les oranges de Jaffa sont exportées vers l’Europe, ainsi que les savons de Naplouse.

                                                      Le nationalisme palestinien commencera à prendre naissance dès que l’effondrement de l’empire ottoman apparaît comme inéluctable, soit à partir de 1905. Mais il serait plus juste de parler de « nationalismes palestiniens » au pluriel. Car très vite des lignes de fractures apparaissent entre d’une part

                                                      1 / les Syriens qui veulent reconstituer une Grande Syrie englobant les régions du Liban et de la Palestine 

                                                      2/ les Égyptiens qui désirent établir un glacis de sécurité entre eux et les Syriens

                                                      3 / les Arabes qui tiennent à garder une fenêtre sur la Méditerranée pour écouler librement leurs marchandises acheminées par les caravanes.

                                                      NB : il est nécessaire de distinguer les Arabophones des Arabes. Les Syriens tout comme les Égyptiens ne sont pas Arabes mais arabophones. La confusion entre les deux mots génère autant de confusions empêchant de comprendre ce qui se passe au Moyen Orient.

                                                      Ces divers nationalismes palestiniens seront d’accord sur une seule chose : le refus des implantations sionistes. L’invention de cet ennemi commun permettait de conserver une unité de façade…. Comme aujourd’hui…. Croire à l’unité « arabe » relève de l’ignorance naïve de l’histoire et des nationalismes.

                                                      Quant aux implantations du Yishouv, il est effectivement utile de souligner que jusqu’en 1948, il n’y eut aucune expropriation. Toutes les terres achetées par les Juifs fraichement venus le furent auprès de propriétaires libanais, syriens, ottomans, etc.… souvent à des prix exorbitants. Les terres vendues aux sionistes étaient, je le répète, des terres de désolation : terres à chèvres arides ou terres marécageuses où sévissait le paludisme.

                                                      Cela dit en 1948, il y eut des expropriations violentes, mais très localisées et pour des raisons stratégiques, notamment en Galilée sur la frontière syrienne. Ces expropriations comme l’expose très bien Benny Morris ont été peu nombreuses et ne relevaient absolument pas d’un nettoyage ethnique comme le suggère un faussaire notoire tel qu’Ilan Pappé. Cela dit l’enflure verbale est une constante dans la propagande arabe anti-israélienne ainsi le massacre de Deir Yassine commis par des membres du groupe Stern, si criminel soit-il, prendra une ampleur démesurée, tout comme le moindre dynamitage de villages en Galilée va prendre des proportions wagnériennes, qui prêteraient à rire si les conséquences n’étaient point meurtrières.

                                                      Pour finir, au slogan péremptoire « la Palestine est une terre sans nation qui a besoin d’une nation sans terre » a été lancé en 1853 non pas par un Juif mais par un Protestant millénariste Lord Shaftesbury, qui dans sa lancée précisait « que cette nation existe : les authentiques et anciens propriétaires du sol, les Juifs ».

                                                       

                                                       


                                                      • volpa volpa 11 avril 2010 08:55

                                                        Revenons aux fondamentaux.

                                                        Qu’est ce qu’un juif ??


                                                        • caramico 11 avril 2010 15:20

                                                          Je compte les points : les sionistes sont battus à plate-couture

                                                          Quand ils comprendront que ce ne sont pas que d’affreux islamistes qui sont contre eux, que le monde entier des honnêtes gens les blâme, ils essaieront peut-être de penser à une solution pacifique, sinon c’est la catastrophe annoncée, mais n’est-ce pas ce que certains d’entre eux recherchent, la politique du pire ?


                                                          • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 12 avril 2010 09:35

                                                             La formule de Clermont- Tonnerre en 1790 : « Il faut tout refuser aux Juifs comme nation et tout leur accorder comme individus » supposait que « les Juifs » constituaient une « nation ». Mais c’est loin d’être évident. Un peu de doxographie.

                                                             « Ne cherchons pas le secret du juif dans sa religion, mais cherchons le secret de la religion dans le juif réel. Quel est le fond profane du judaïsme ? Le besoin pratique, l’utilité personnelle. Quel est le culte profane du juif ? Le trafic. Quel est son dieu profane ? L’argent. Eh bien, en s’émancipant du trafic et de l’argent, par conséquent du judaïsme réel et pratique, l’époque actuelle s’émanciperait elle-même. Une organisation sociale qui supprimerait les conditions nécessaires du trafic, par suite la possibilité du trafic, rendrait le juif impossible. La conscience religieuse du juif s’évanouirait, telle une vapeur insipide, dans l’atmosphère véritable de la société. […] La nationalité chimérique du juif est la nationalité du commerçant, de l’homme d’argent. » Karl MARX, La Question juive, I-II, 1844.

                                                             Jean-Paul SARTRE : "Je ne nierai pas qu’il y ait une race juive [...] Encore convient-il de se montrer prudent : il faudrait plutôt dire des races juives.". Jean-Paul Sartre, Réflexions sur la question juive, 3. Pour le cinéaste Costa-Gavras, "les juifs, ce n’est pas une race, c’est une religion" (Le Figaro, 27 février 2002, page 27). Quid des juifs athées ? Car les Juifs, c’est plus ou autre chose qu’une religion ; Hitler, lui, parlait de « race » (Mein Kampf, tome 1er, chapitres 4 et 11).


                                                             Le philosophe Yves-Charles Zarka évoquait « une éthnie, un peuple ayant des traits communs bien qu’il ne réside pas sur un territoire unique. » (« L’antisémitisme en France aujourd’hui », Cités, n° 10, p. 5). ). Il semble y en avoir deux, les ashkénazim et les séfardim.


                                                            S’agit-il d’un peuple, d’une nation, d’une communauté, d’une secte, d’une nationalité, d’une religion, d’une race, d’une culture, d’une ethnie, d’une caste, ou encore d’autre chose ? « Si peuple juif il y a, il n’existe pas d’autre peuple du même type que lui », notait Raymond ARON dans ses Mémoires (chapitre XIX). « Une école, un peuple, une religion ou encore autre chose » s’interrogeait Jean-Michel Salanskis dans Extermination, loi, Israël. Éthanalyse du fait juif (Paris : Les Belles Lettres, 2003).

                                                            "Un peuple dote d’une culture propre, défini d’abord par sa religion puis par l’histoire, dispersé entre les nations (moins de la moitié de ses membres appartiennent à la nation d’Israël) et perpétuellement inquiet pour avoir été poursuivi, à travers les pays et les siècles, par les persécutions, les haines ou les fantasmes hostiles." (Armand Laferrère sur facebook, 6 décembre 2009)


                                                             Dans cette recherche d’une réponse à la question « De quoi »les juifs« est-il le nom ? », le propos de Jean-Paul Sartre commence aujourd’hui à être considéré comme antisémite, sans doute depuis le compte-rendu par Le Monde d’un congrès sartrien aux USA, mais fut longtemps ignoré (notamment par le pourtant vigilant Bernard-Henri Lévy dans L’Idéologie française, ouvrage dans lequel il revendique ouvertement son sectarisme). Le Journal 1994 – La Campagne de France de Renaud Camus, le devint dès sa parution (avril 2000) par la décision d’un critique des Inrockuptibles, relayé par des confrères ; on lui a reproché ces quelques lignes :

                                                            « Les collaborateurs juifs du « Panorama » de France-Culture exagèrent un peu, tout de même [...] ils font en sorte qu’une émission par semaine au moins soit consacrée à la culture juive, à la religion juive, à des écrivains juifs, à l’État d’Israël et à sa politique, à la vie des juifs en France et par le monde, aujourd’hui et à travers les siècles. C’est quelques fois très intéressant, quelquefois non ; mais c’est surtout un peu agaçant, à la longue, par défaut d’équilibre. » (op. cit., p. 48)


                                                             

                                                            On ne traite pas Léon Blum de raciste pour avoir écrit : « Pour remplir les cadres que je viens de dessiner, il faudra […] des individus à la raison assez large pour embrasser des ensembles, assez nette et servie par une volonté assez ferme pour ramener vers le même axe de marche la complexité des affaires. Ce modèle humain était presque une des spécialités de nôtre race. » Les mots d’André Gide, « Les qualités de la race juive ne [sont] pas des qualités françaises [...] il y a en France une littérature juive, qui n’est pas la littérature française. » (Journal, 24 janvier 1914). n’ont pas encore fait scandale (avec raison, car ne pas être français ne devrait rien avoir d’infamant).


                                                             Le « statut des juifs » d’octobre 1940 était incontestablement une disposition raciste ; un ancien président, socialiste, avait déclaré, le 12 septembre 1994, sur France 2, en avoir tout ignoré à l’époque … Mais le décret Crémieux de 1870 en était une aussi, qui disposait :


                                                            "Les Israëlites indigènes des départements de l’Algérie sont déclarés citoyens français ; en conséquence leur statut réel et leur statut personnel seront, à compter de la promulgation du présent décret, réglés par la loi française" (12).

                                                             Ce décret distinguait en effet entre les Juifs et les Arabes d’Algérie, refusant aux seconds la nationalité française, les cantonnant dans leur statut religieux avec les conséquences historiques que l’on connaît. Il se trouve (ironie du sort) que nombre d’intervenants dans la dénonciation de l’antisémitisme, nés à El-Biar, à Béni-Saf (B.-H. Lévy) ou à Oran — par exemple —, doivent leur nationalité française à cette mesure raciste, dont on entend rarement parler (sans doute parce qu’elle avait été abrogée par Pétain en 1940 …), et dont les circonstances d’adoption initiale puis de rétablissement (le 21 octobre 1943 à Alger par le Comité français de la Libération nationale) restent obscures. Dans le cas de Bernard-Henry Lévy, ce décret est l’impensé de L’idéologie française.


                                                             Si l’antisémitisme était un délit selon Jean-Paul Sartre – qui en 1941 succéda néanmoins, en tant que professeur titulaire au lycée Condorcet, à un professeur juif révoqué ..., le n° 92 de la revue Commentaire en apportait confirmation –, l’historien Jules Isaac, plus compétent en la matière, et auteur de Genèse de l’antisémitisme, le considérait comme un courant d’opinion ; ce qui ne lui donne pas de consistance logique ou morale pour autant, bien entendu, cela devrait aller sans dire.

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