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Sarkozy candidat : vu les ennuis de DSK toute une logique de précampagne à redéfinir

Avec l’aggravation de ses ennuis judiciaires pourrait venir, pour Dominique Strauss-Kahn, l’impossibilité de se présenter en 2012. L’hypothèse si elle force le PS à penser, déjà, à une solution de repli, ne manquera pas, également, de contrarier les partisans de Nicolas Sarkozy dans le combat électoral qui s’annonce. Car pour avoir fait de DSK la cible de nombre de ses attaques, le camp de la majorité se doit, également, de réagir.

Bien qu’il s’en défende ; par la voix de ses « lieutenants », bien sur ; Nicolas Sarkozy a fait de Dominique Strauss-Kahn son rival pour la présidentielle de l’année prochaine.

Un temps on accusait, avec une certaine prémonition, le directeur du FMI d’être bien trop jouisseur et épicurien pour représenter un candidat sérieux. Mais progressivement est venu le moment d’une consolidation d’une candidature DSK, telles que l’illustrent les manœuvres pré électorales initiées par l’actuel locataire de l’Elysée.

Imaginée avec appréhension, eu égard aux sondages, cette hypothèse d’un DSK candidat en 2012 est même, peu à peu, devenue le presque scénario idéal pour le camp Sarkozy. Le directeur du FMI présentant, selon lui, tellement d’angles d’attaque et de point faible, qu’il était la cible parfaite.

Ainsi si la candidature DSK venait à ne pas aboutir ; on pourrait, peut être, compter Sarkozy parmi les éventuels perdants de l’affaire. Car toute sa logique de pré campagne se retrouve, de fait, bousculée par les déboires judiciaires que rencontre le directeur du FMI.

Car beaucoup des arguments de campagne déjà utilisés pourraient finalement se retourner contre Nicolas Sarkozy.

Un argumentaire en quatre points

Et de fait le candidat Sarkozy entendait attaquer l’ancien ministre de l’économie sur quatre points :

Tout d’abord tacher de vanter, par la voix de ses lieutenants, les qualités de François Hollande. Juste histoire de semer la zizanie au PS, au moins jusqu’au dépôt final des candidatures à la primaire.

Tactique qui pourrait se retourner contre le camp Sarkozy si, par défection de Strauss-Kahn, François Hollande finissait par remporter la primaire du parti. Obligation sera alors faite, au camp de l’UMP, de justifier ou de faire oublier cet excès d’estime pour celui qu’ils devront battre.

Deuxième argument contre Strauss-Kahn, maintes fois utilisés celui la : la rumeur voulant qu’il serait le « candidat des riches ». Argument de pure tactique visant à faire oublier le fait que Sarkozy a pu, peut et pourra se présenter, également, comme tel. Là encore l’option de substitution François Hollande ; qui en 2006 déclarait « je n’aime pas les riches « , pourrait poser problème. L’argument se retournant également dans l’hypothèse d’une candidature Aubry, voire Royal.

Troisième argument contre Strauss-Kahn, celui de la double désertion. D’abord de France en devenant directeur du FMI, puis du FMI en cas de démission de ce dernier. Dans le premier cas on explique une supposée absence de compréhension de la France de la part d’un homme s’en étant éloignée. Dans le second cas on explique une supposée absence d’intérêt pour le prestige du pays, via sa représentation dans les grandes institutions mondiales, au cas où Strauss-Kahn laisserait son siège à quelqu’un d’autre.

Mais toujours est-il que ce double argument ne fonctionne qu’avec le seul Dominique Strauss-Kahn au PS.

Enfin ultime argument, celui de la duplicité idéologique. Et de fait Dominique Strauss-Kahn est toujours apparu comme le chantre d’une gauche très « au centre ». A tel point que l’accusation d’hypocrisie, d’un « cœur à gauche, mais le portefeuille à droite », de la part de ses adversaires à souvent été utilisée. Dernier exemple en la matière : l’épisode de la Porche Panamera dans laquelle on a vu le directeur du FMI grimper.

A cet argument s’est ajouté celui de la fortune de sa femme Anne Sinclair, héritière par sa mère du très grand marchand d’art Paul Rosenberg. Le plus symptomatique dans cet argument est l’illustration qu’on en donne du coté des adversaires de DSK. Car loin de n’être fondé que sur un simple refus des idées que le directeur du FMI peut défendre, l’argument s’étaye, bien souvent, par des faits qui touchent à la vie privée ou au mode de vie de l’ancien ministre de l’économie.

Et là encore il n’y a que lui au PS à cumuler les deux caractéristiques. D’autres candidats sont accusables du même positionnement idéologique que lui,… mais sans les signes ostentatoires.

Les arguments tactiques et pratiques

Mais il y a, pour les partisans du président de la République, un intérêt derrière tout cela. Car si le camp Sarkozy a toujours pris soin de relever ce hiatus chez Dominique Strauss-Kahn c’était à dessein. Il s’agissait de lui coller, à lui le candidat de gauche, l’étiquette du Bling bling, et ainsi permettre à Sarkozy de s’en débarrasser.

Notons pour finir un autre très grand avantage à DSK pour le camp du président :

 le fait, avec DSK, de pouvoir en rester à des arguments de pure forme quant à ce qu’est son train de vie, ce qu’est son éloignement, ou encore ce qu’est la fortune de sa femme. Les fonctions de DSK, l’obligeant à un devoir de réserve, permettant, aussi d’expliquer cela. Mais toujours est-il qu’avec lui on peut rester le plus éloigné possible du débat d’idées. Là encore personne d’autre à gauche ne peut y prétendre.

Mais si le candidat Strauss-Kahn semblait le plus souhaitable pour l’actuel locataire de l’Elysée c’était aussi sur un autre versant : le versant purement pratique que la politique revêt immanquablement. Car DSK absent c’était un adversaire dans l’impossibilité de « labourer la France », comme l’exige toute logique de pré-campagne. Libre alors pour Nicolas Sarkozy de le faire sans répondant ni concurrence. Et ce d’autant plus efficacement qu’il emprunte, bien souvent, les formes de ses prérogatives actuelles pour, « secrètement », le faire.

C’est encore un avantage qui s’échapperait si DSK venait à ne pas pouvoir se présenter.

Les ennuis de Dominique Strauss-Kahn, s’ils venaient à s’aggraver, obligeraient, ainsi ses adversaires à changer de tactique. Car même si ces ennuis ne privaient pas DSK de se présenter, comment faudra-t-il parler de certains de ses défauts sans tomber dans l’image de l’adversaire petit bras se contentant de remuer la vase des récents déboires de l’actuel directeur du FMI ?


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42 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 17 mai 2011 10:30

    Avec l’aggravation de ses ennuis judiciaires pourrait venir, pour Dominique Strauss-Kahn, l’impossibilité de se présenter en 2012

    DSK est donc maintenu en détention provisoire.

    Cas particulier aux USA où la règle générale est la libération sous caution plus, éventuellement, retrait de passeport, restriction de résidence et port d’un bracelet électronique.

    On peut s’étonner que beaucoup d’observateurs français s’émeuvent de cette détention exceptionnelle aux USA alors qu’en France, même un Français, se trouverait automatiquement placé en détention provisoire pour les mêmes accusations...

    Il est probable que la juge américaine a pris cette décision au regard du risque de fuite de DSK des USA, de la gravité des charges retenues contre lui et, surtout, des éléments à charge et preuves contenues dans le dossier dont on peut supposer qu’elle a eu connaissance.

    Malgré tout, cette détention provisoire présente un avantage pour DSK car elle oblige, dans un délai maximum de cinq jours, à sa comparution devant un Grand Jury, de vingt-trois jurés, qui devra statuer immédiatement sur sa libération, si le dossier d’accusation est insuffisant, ou sur sa comparution ultérieure devant un tribunal.

    Si DSK est innocent, et s’il parvient à le prouver devant le Grand Jury, cette affaire pourrait se terminer pour le mieux pour lui dès vendredi prochain.

    S’il avait été libéré sous caution, cela aurait interdit sa comparution dans les cinq jours devant un Grand Jury et il aurait dû attendre un long délai indéterminé avant de comparaître devant un tribunal et de pouvoir se disculper.



    • Francis, agnotologue JL 17 mai 2011 11:13

      Llabrés écrit : « Si DSK est innocent, et s’il parvient à le prouver devant le Grand Jury, cette affaire pourrait se terminer pour le mieux pour lui dès vendredi prochain ».

      Suis-je le seul ici à voir tout ce que cette phrase contient d’aberration. ? J’ai déjà exprimé mes critiques ailleurs vu que Llabrés s’obstine à la « déposer » partout où il passe !?


    • epapel epapel 17 mai 2011 12:08

      Ce que je vois dans son argumentation c’est un si au carré multiplié par un conditionnel, autant dire M Llabrès croit au père noël ou aux miracles à moins qu’il ne fasse partie des groupies de DSK.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 17 mai 2011 14:00

      Vous est-il donc impossible de considérer le problème d’un simple point de vue technico-juridique ?


    • epapel epapel 17 mai 2011 14:27

      Bien sur que oui, mais avouez que vous êtes en pleine tautologie : s’il est innocent et que ses avocats arrivent à le démontrer devant le grand jury le 20 mai alors tout peut se terminer pour le mieux pour lui. Là je dis pas mieux mais je n’en sais pas plus qu’avant de le lire.

      Donc si vous voulez avancer sur au plan technique à partir de cette hypothèse, la rigueur impose de considérer sa plausibilité à partir des faits connus et non implicitement de faits inconnus que vous n’avez même pas esquissés. Sinon je peux faire aussi de la prévision méteo comme ça : si le ciel est bleu et que la température est agréable, il se pourrait que ce soit une bonne journée.

      Cette tautologie est incontestable, mais elle sombre dans le ridicule en l’absence d’argument pour la soutenir.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 17 mai 2011 14:38

      En l’état actuel des connaissances des dossiers de l’accusation et de la défense, il me semble qu’il est impossible de s’avancer plus avant que le constat que DSK conserve une chance d’être libre dès vendredi (alors que, sans cette mise en détention, il aurait dû attendre un délai bien plus important avant de bénéficier de cette opportunité).
      Je ne dis absolument rien d’autre.
      Libre à vous de considérer qu’il s’agit là d’une tautologie parce que je me garde de toute spéculation à charge ou à décharge.


    • Francis, agnotologue JL 17 mai 2011 14:42

      « Vous est-il donc impossible de considérer le problème d’un simple point de vue technico-juridique ? » (Llabrés)

      En l’occurence, c’est impossible : cette histoire aura au minimum, révélé la fragilité du personnage, puisqu’il n’en est pas à sa première affaire. Et le soupçon subsistera toujours, qu’il a payé pour s’en sortir. Ce qui donnerait à Sarkozy un boulevard, au cas où il seraient face à face.

      Si le PS n’exclue pas immédiatement DSK, quoi qu’il advienne, donc sans attendre, alors Sarkozy pourra accuser à bon droit son candidat d’être du coté des violeurs !

      Je pense même que ledit Sarkozy a tendu le piège dès le moment qu’il la proposé DSK à la direction du FMI.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 17 mai 2011 15:53

      « EN CET INSTANT, ET JUSQU’À VENDREDI, Vous est-il donc impossible de considérer le problème d’un simple point de vue technico-juridique ? »


    • epapel epapel 17 mai 2011 19:04

      Vous est-il possible de ne pas tourner en boucle les même phrases ?


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 17 mai 2011 21:54

      Hélas, non ! Il est des gens qui ne comprennent qu’après moult répétitions...


    • Imhotep Imhotep 17 mai 2011 10:37

      Il faudra rappeler en son temps que Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur, ne pouvait ignorer les frasques habituelles de DSK. C’est donc en toute connaissance de cause qu’il a favorisé la nomination de DSK au poste de directeur du FMi avec pour seul but de miner le PS. Il a introduit cette bombe à retardement sans aucune réserve alors que le cas était explosif. La dégradation qui s’en suit de l’image de la France est une nouvelle pierre dans son champ. De plis lui donnant la possibilité de ce poste et de la puissance qui va avec il l’a autorisé par cet accroissement de pouvoir à poursuivre ses méfaits. Io en est donc comptable aussi d’une certaine manière.


      Je suis en parfait accord avec cet article.

      • epapel epapel 17 mai 2011 12:21

        Quand l’heure des comptes sera venue, les conséquences de l’affaire DSK seront mises au passif de Sarkozy et non du PS qui n’y est pour rien.


      • LE PEUPLE A TOUJOURS RAISON

        TOUS POURRIS.................................

        ASSASSINATS...MEURTRES...VIOLS... ils sont beaux nos politicards...qui sont 10 fois trop nombreux...


        QU ILS S EN AILLENT TOUS...AU DIABLE


      • Fergus Fergus 17 mai 2011 11:05

        Excellente analyse, Grégory.

        Contrairement à ce qui est dit ici et là, le PS ne sera effectivement pas le seul à souffrir de l’absence de Strauss-Kahn. Outre ce qui est dit, fort justement, dans l’article, Sarkozy pourrait avoir à affronter une candidature centriste relancée par l’absence de DSK.

        En définitive, c’est surtout l’attitude du PS et sa capacité ou non à faire bloc derrière son candidat qui sera déterminante.

        Bonne journée.


        • epapel epapel 17 mai 2011 12:12

          Oui, c’est une déconvenue momentanée qui peut s’avérer salutaire en finale.

          Après tout, le PS n’était pas engagé derrière DSK et lui-même ne l’avait pas formellement sollicité, donc rien d’irréversible n’avait commencé.


        • Francis, agnotologue JL 17 mai 2011 14:48

          Cela me paraît assez clair que ce scandalme arrive beaucoup trop tôt pour servir Sarkozy. De ce point de vue, il serait absurde de croire que ce serait lui qui aurait tendu un piège, si piège il y a.

          Je pense que tout le monde devrait lire l’excellent point de vue de Rousquille.


        • Francis, agnotologue JL 17 mai 2011 11:19

          Complot ou pas, cette affaire arrive bien, parce qu’elle nous ouvre les yeux sur deux dangers qui menaçaient la France ! Le risque était le suivant :

          - soit l’élection d’un sinistre personnage, favori dans les sondages truqués, qui aurait été la marionnette des médias mainstream lesquels sont la propriété de la l’oloigarchie qui ne nous veut pas que du bien ;

          - soit la réélection de Sarkozy du fait qu’il aurait eu un boulevard en dénonçant cette gauche « qui est du coté des violeurs », !


          Concernant Aubry et la direction du PS qui n’avaient rien vu , c’est du moins ce qu’on espère : qu’ils soient plus bêtes que fourbes.


          • Francis, agnotologue JL 17 mai 2011 11:20

            J’insiste : je note qu’à ce jour ils n’ont pas encore compris, vu qu’ils attendent un heureux événement, eux aussi, les c !.


          • epapel epapel 17 mai 2011 12:18

            En parlant d’heureux événement, l’annonce de la grossesse de Carla Bruni le lendemain de l’incarcération de DSK ressemble à une provocation du style : les Sarkozy sont un couple heureux et sain tandis que le PS allait se donner à un pervers.

            Une grossière erreur de communication à mon sens car on étale pas son bonheur en face du malheur des autres.


          • Francis, agnotologue JL 17 mai 2011 12:58

            epapel,

            l’annonce de l’heureux événement en question n’a pas été faite officiellement, ni même, je crois après mais avant. En outre, c’est comme le soufflé : ça n’attend pas.

            En outre, l’argument aurait servi éventuellement, si DSK avait été le challenger de NS, puisque cette affaire n’était pas prévue au programme, du moins pas si tôt, vu qu’il y avait déjà assez de casseroles comme ça.

            Le PS allait au casse pipe, avec un candidat pareil ! Volontairement ? Syndrôme Delors ? Allez savoir.

            Merci mille fois, à ceux qui ont fait tomber DSK.


          • posteriori 17 mai 2011 16:33

            Jamais il n’a été le candidat de la gauche, arrivant à chaque fois en premiere position grace aux voix de la droite où il etait largement devant, il n’avait pas la majorité des sympathisants ps et un rejet massif du reste de la gauche, c’est le candidat de sarkozy pas le candidat de la gauche.

            Le piege de sarkozy ce sont les plaintes qui tombent quelques heures seulement après sa mise en garde à vue, du tout prêt pris de court, des plaintes qu’on aurait surement vu jaillir après son élection à la primaire, ça t’aurait dissout le ps de l’interieur pour quelques mois cette bombe là. Je tiens à remercier le pied nickelé qui a monté cette affaire, et les médias hyperpuritains américains de nous l’avoir renvoyé directement au travers de leur prisme de chasteté.


          • epapel epapel 17 mai 2011 17:46

            C’est vrai que Sarkozy a une communication super efficace l’ayant fait passer en un an de plus de 30% à 20% d’opinions favorables.

            C’est simple chaque fois qu’il « communique », il baisse.


          • Brady 17 mai 2011 17:53

            En l’occurrence, le plus con du lot, c’est Strauss-Kahn. Con comme Félix Faure, comme Bill Clinton, comme Silvio Berlusconi qui ont du mal à contrôler leurs libidos, indépendamment de l’étiquette politique ou du pays.

            Maintenant, il semble clair que l’UMP a pas mal cherché à dessouder DSK ces derniers temps entre la Porsche, le train de vie, tout comme ils avaient bien dessoudé Ségolène en 2007. Et ce que l’article souligne, c’est que le ’forfait’ de DSK n’est finalement pas une si mauvaise chose que cela, car les autres candidats ne seront pas aussi ’facilement’ attaquable.


          • Brady 17 mai 2011 17:56

            Je pourrais dire aussi con comme Sarkozy, marié 3 fois, qui a cocufié Jacques Martin lors d’un week-end aux sports d’hiver, et dont la femme actuelle avait déclaré dans une interview : « La monogamie m’ennuie » (après ses aventures avec Laurent Fabius, Luc Ferry, Mick Jagger et tant d’autres...). Pour parler de morale, il est pas forcément très bien placé...


          • epapel epapel 17 mai 2011 19:41

            Ceux qu’on sous-estime et qu’on méprise sont les adversaires les plus dangereux (Tsun tse dans l’art de la guerre)


          • cameleon29 cameleon29 18 mai 2011 10:33

            complètement d’accord sur le coté sérieux qui ressort de cette annonce, sortie par un journal allemand grâce à un grand père qui sait pas tenir sa langue.... !! (Mission réussie Papy)
            On rêve , non ?


          • slipenL’air 17 mai 2011 15:10

            La femme en question avec sa fille :elle appellerai Nafissatou Diallo

            source 1

            source 2


            • freedom2000 freedom2000 17 mai 2011 17:45

              Bien vu l’auteur, bien sûr que DSK était le candidat idéal pour Sarko pour.. triompher !

              On commence à parler ici et là de machination ourdie par Naboléon (Sofitel appartenant au groupe français Accor dont les dirigeants sont proches de Sarko,) et parce que Dsk est trop intelligent pour tomber si bas ..etc

              Mais les gens oublient ou ignorent que la candidature de DSK en 2012, cette TAUPE de l’UMP, sert d’abord les intérêts de Sarkozy ! qui espère ainsi réitérer l’exploit de Chirac en 2002 face à Jm Le Pen au second tour 

              La présence de DSK qui n’est ni aimé des profs, ni des militants du PS, ni des fonctionnaires, aux élections de 2012 auraient de toute évidence permis un second tour Sarkozy-Marine Le Pen... là où une Martine Aubry, un François Hollande ou une Ségolène Royal avaient toutes leurs chances (tiens, remarquez que la presse et instituts de sondages aux ordres de qui vous savez se sont mis à ignorer totalement S. Royal ou la donnent systématiquement perdante...)

              Ségolène Royal l’idiote, la grue et qui a pourtant fait l’ENA ! contrairement à notre grand timonnier qui a peiné pour obtenir son bac....

              Non, Dsk comme à son habitude aura cédé à ses pulsions et je ne crois pas que son éviction des élections arrangent tant les affaires de Sarkozy comme semble le faire croire la presse 

              Imaginez au contraire que la victime du viol du Sofitel se rétracte d’ici une semaine et quel énorme coup de pub pour DSK qui passerait pour une victime et gagnerait ainsi les primaires socialistes... SANS pourtant gagner les élections de 2012..

              DSK, l’autre taupe de l’UMP, d’Israel et des...banquiers de Wall Street

              ps Je suggère à tous de lire un des romans de Taylor Caldwell, cet énorme écrivain qui avait pour coutume de dénoncer dans ses romans les gnomes de Zurich.

              Many of Caldwell’s books centered on the idea that a small cabal of rich, powerful men secretly control the world.


              • vapulaflo 17 mai 2011 18:49

                Si vous pensez vraiment ce qui vous dites... vous etes tres loin de la verite cher ami...
                Parlez plutot d UMPS, vous seriez bcp plus logique...


              • Marco07 17 mai 2011 18:25
                En tout cas c’est clair que là à moins d’évoquer le coup monté ou le consentement, il est dans de sales draps...

              • vapulaflo 17 mai 2011 18:44

                Que pensez vous de cela ?

                http://www.mylife.com/markgangadeen

                La fameuse amie qui parle de la victime de DSK.....


                • tvargentine.com tvargentine.com 17 mai 2011 19:10

                  Et oui ! nous voyons enfin le vrai visage du docteur DSK qui sous JOSPIN avait privatisé comme jamais en France
                  Ces même sociétés après avoir licenciés en masse ne payent plus d’impôts sur les sociétés !

                  Il convenait de le rappeler

                  Ensuite ,l’erreur du PS qui n’a plus aucune conscience intellectuelle depuis 2000,aura été de présenter un affairiste

                  L’image est maintenant désastreuse pour les dirigeants « socialistes » responsables de beaucoup de probleme en France,comme l’immigration (laxisme) délinquance (laxisme) ....

                  Une bonne raison de soutenir la justice américaine et de ne pas voter pour ce «  »parti socialiste" ramassi de corrompu (comme à Marseille) et maintenant de pervers

                  http://www.tvargentine.com


                  • BA 17 mai 2011 20:15
                    Strauss-Kahn et les femmes : les histoires de trop.

                    Le problème de l’affaire Dominique Strauss-Kahn, c’est qu’elle vient s’ajouter à beaucoup trop de précédents. Les histoires ont d’abord circulé sur le ton de la plaisanterie : DSK, grand séducteur ; DSK, coureur ; DSK et ses avances un peu insistantes auprès des jolies journalistes…

                    Puis, il y eut le livre « Sexus Politicus », en 2006, le décrivant comme pratiquant un « art de la séduction, qui confine chez lui à l’obsession » et rapportant des informations circulant au sein de la police selon lesquelles « DSK va parfois boire un verre aux Chandelles, un boîte libertine située dans le Ier arrondissement de Paris ».

                    Pendant des années, cette réputation n’a pas semblé pouvoir entraver de quelque façon que ce soit sa carrière politique. C’est seulement en 2007, à sa nomination au FMI, que la question a été posée publiquement par Jean Quatremer, journaliste à Libération :

                    « Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). »

                    En février 2007, une jeune femme, Tristane Banon, journaliste et romancière (et contributrice du nouveau site d’info marqué à droite Atlantico), a pourtant raconté qu’un homme politique avait tenté de la violer – elle a a précisé un an plus tard qu’il s’agissait de DSK.

                    Sur le plateau de « 93, Faubourg Saint-Honoré », l’émission qu’animait alors Thierry Ardisson sur Paris Première, elle le décrit comme un « chimpanzé en rut ». (Voir la vidéo)

                    Selon elle, Strauss-Kahn lui a donné rendez-vous afin de préciser une des réponses données lors de l’entretien. Voilà ce qu’elle raconte alors aux convives – Jacques Séguéla, Thierry Saussez, Jean-Michel Aphatie, Roger Hanin, Gérald Dahan, Claude Askolovitch et Hedwige Chevrillon :

                    « Je suis arrivée devant l’adresse, je me suis garée, je suis montée, c’était un appartement vide, complètement vide, avec un magnétoscope, une télévision. […]

                    J’ai posé le magnétophone tout de suite pour enregistrer, il a voulu que je lui tienne la main pour répondre, parce qu’il m’a dit “je n’y arriverai pas si vous ne me tenez pas la main”, et puis après la main c’est passé au bras, et c’est passé un peu plus loin, donc j’ai tout de suite arrêté…

                    Je suis arrivée là-bas, j’avais un col roulé noir, ça fait peut-être triper les mecs un col roulé noir mais faut arrêter, et après surtout c’est que ça s’est très très mal fini, parce qu’on a fini par se battre.

                    Donc ça s’est fini très très violemment, puisque je lui ai dit clairement “non, non”, on s’est battus au sol, pas qu’une paire de baffes, moi j’ai donné des coups de pieds, il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d’ouvrir mon jean… »

                    A l’époque, on est en 2002, la jeune journaliste recueille des confessions de personnalités pour un livre sur les grandes erreurs de leur vie. C’est pour cet ouvrage qu’elle rencontre Dominique Strauss-Kahn. Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon, élue socialiste et blogueuse à Rue89, se souvient :

                    « Tristane a fait une dépression. Sa vie professionnelle a été perturbée par cette histoire. Elle est sous pression depuis huit ans, c’est un véritable harcèlement.

                    Ce n’est d’ailleurs pas DSK lui-même qui est derrière ce harcèlement, mais son entourage, Ramzi Khiroun [conseiller en communication de DSK, ndlr]. Le prochain roman de Tristane, dont la sortie était prévue à la rentrée 2011, a été mis en suspens à cause de la candidature de DSK ! C’est une pression permanente.

                    En 2002, des amies socialistes pensaient que Tristane devait porter plainte mais je l’ai dissuadée. Je ne voulais pas qu’elle soit à vie “la fille qui…” Elle démarrait juste dans le journalisme, je ne voulais pas que ça entrave sa recherche de travail ; c’est un milieu difficile.

                    Sur le plan familial, c’était compliqué aussi. DSK est le père de sa meilleure copine et l’ex-mari de sa marraine. Ça nous paraissait délicat. Mais sa vie a été bousculée et elle a craqué un nombre inconsidéré de fois. J’en ai parlé une fois avec DSK. Il a dit : “je sais pas ce qui m’a pris, j’ai pété un plomb”. »

                    Anne Mansouret a ensuite réitéré ses propos dans des interviews à Paris-Normandie ainsi qu’à France 3 Haute-Normandie. (Voir la vidéo)



                    • Francis, agnotologue JL 17 mai 2011 20:23

                      A coté de ça, quand Mélenchon houspille un journaliste qui se fout ouvertement de sa g. , toute la profession crie au scandale !

                      Milieu très dur ? Ou très corrompu !


                    • french_car 17 mai 2011 20:29

                      Pauvre Sarko il a accumulé des dossiers pour rien, tout est à refaire ...
                      Et attaquer Hollande sur sa Clio ou Aubry sur sa robe C&A en solde n’est pas une sinécure.
                      Il avait dit « DSK sera mon paratonnerre » et sans paratonnerre il risque bien de se faire cramer avec ou sans bébé-Elysée. D’ailleurs il sera trop petit pour dire « bonne chance mon papa » comme le précédent dont on ne sait pas trop ce qu’il en a fait d’ailleurs, le grand Jeannot lui ayant volé la vedette.


                      • spartacus spartacus 17 mai 2011 22:13

                        Une vidéo chinoise en dessin animé de reconstitution de l’affaire DSK. http://youtu.be/hxZ8eQ6qGXo

                        C’est sympa a regarder

                        • Hijack Hijack 17 mai 2011 23:18

                          Martine Aubry ... perd sa place promise de 1er ministre ou presque ... Hollande qui boit déjà du champagne et surtout Marine Le Pen qui se voit pousser des ailes.

                          DSK éliminé, pour Sarko tout change à présent ... comme il faut un solide sioniste au gouvernement ... ils vont tout faire ... et là je n’exclus rien ... pour faire ré-élire Sarko ...

                          Donc oui, logique candidat ... le Sarko ... la droite n’a plus le choix !!! Son seul obstacle est Marine et non le PS (trop con, trop divisé, trop riquiqui, trop .... scrogneugneu ).

                          Je ne sais pas ce que Sarko va trouver pour discréditer Marine ... donc ? Je le répète, le PS s’auto-élimine !!!


                          • slipenL’air 18 mai 2011 00:23
                            Vidéo lourdingue du 10 Mai 2011 : le nominé DSK sort grand vainqueur
                            Strauss Kahn, Gérard du Queutard aux Gérard de la Politique

                            Dominique Strauss Kahn reçoit le Gérard du Queutard, Gérard du queutard, alias Ready for the zob, alias Couilles and the gang, alias Planque ta moule, alias Le Kärcher, alias Les Femmes d’abord, alias Monté comme un âne, alias l’Anaconda, alias l’Etouffe-chrétienne, alias Galope salope, alias Le Ministre de la défonce, alias le Ravageur de rondelles, alias le Canon à neige, alias l’Extincteur, alias Crème Chantilly, alias Une Giclette pour les suffragettes, alias Billy Salami, alias l’Assomoir, alias la Queue de billard, alias l’Erection législative, alias C’est Noël mémère, alias le Flashboule, alias Fais gaffe avec tes dents, j’aime pas qu’on me raye le casque, alias Alors heureuse ? lors de la cérémonie des Gérard de la Politique, des mains de Fred Royer, Arnaud Demanche et Stéphane Rose.



                              • Frederis Frederis 18 mai 2011 09:55

                                Je n’ai jamais compris qu’une personne ayant le coeur à gauche puisse avoir comme 1ère ou 2ème préoccuppation dans la vie d’augmenter son niveau de richesse, de capital, de.. « d’aisance matérielle » comme je l’ai relevé dans le Canard. De ce point de vue, DSK n’est pas vraiment une personne que je qualifierais de gauche (et pas plus que lui la fille de milliardaire Carla Bruni). C’est l’un des problèmes pour la crédibilité du PS de compter bon nombre de personnalités qui ont ce défaut pour ne pas dire : ce vice... Jacques Delors en son temps, plus récemment Julien Dray mais de manière banale (et sans que les médias abordent les choses qui fâchent) un grand nombre de députés et de sénateurs, présidents de collectivités en tous genres (ces fonctions rapportent gros). Il me semble qu’on ne peut pas militer pour l’équité et la justice sociale et parallèlement oeuvrer à creuser son écart de fortune avec le reste de la société.

                                Le PS perd un de ses membres (à supposer que ses ennuis en écartent définitivement DSK) mais sûrement pas une personnalité de gauche.


                                • sophie44 18 mai 2011 10:37

                                  Une vidéo rigolotte ? Ne manque plus que votez Marine.


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