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Accueil du site > Actualités > Politique > Se désister au second tour ?

Se désister au second tour ?

Avec autant de communes dont on renouvelle le conseil municipal, il y a toutes les situations possibles et imaginables. L’une d’elle s’est répétée pour dix-neuf d’entre elles : la liste du FN a pris la première place au premier tour et serait bien placée pour l’emporter au second. Les réactions du PS et de l’UMP sont très différentes à cette nouvelle situation qui montre que les électeurs, dans leur majorité, pensent que le FN est devenu un parti comme les autres.



Le dépôt des listes pour le second tour des élections municipales est clos depuis mardi 25 mars 2014 à 18h00. Officiellement, il y aura dimanche prochain 566 duels, 986 triangulaires, 207 quadrangulaires et même 16 pentangulaires parmi les villes de plus de 1 000 habitants.

Le premier tour des élections municipales du 23 mars 2014 a été un véritable coup de semonce pour le Parti socialiste et le pouvoir en place. Il est peu probable que le second tour infirme cette tendance, d’autant plus que la publication des dernières statistiques sur le chômage le 26 mars 2014 a confirmé la situation désastreuse de l’emploi qui empire plus que jamais (31 500 demandeurs de plus en février par rapport à janvier 2014 : la courbe a dû inverser l’inversion).


Un enjeu national pour les électeurs

Comme prévu, même si les spécificités locales doivent être prises en compte (un bon maire est relativement récompensé par ses électeurs, un maire clientéliste également), les tendances sont avant tout nationales : forte abstention chez les électeurs socialistes, et très forte mobilisation des électeurs du FN. Ces deux éléments ne sont pas corrélés mais renforcent l’effondrement du PS.

La preuve, c’est que le FN se retrouve parfois largement en tête dans certaines communes, dépassant le PS mais aussi l’UMP. Parfois, ce sont des listes de la gauche plus radicale, écologiste ou opposées au PS qui ont fait de beaux scores, comme à Grenoble mais aussi à Paris, même à Nantes ou à Lille. Ce sont des bastions socialistes qui sont mis en difficulté : Niort ("tombée" dès le premier tour avec la grande victoire d’un radical), Grenoble (l’absence d’accord entre les deux listes de gauche va probablement faire gagner les écologistes), et même Lille où Martine Aubry a quelques difficultés à maintenir son autorité.


Le FN présent partout, et surtout dans le Nord-Pas-de-Calais et le quart Sud-Est

L’un des enseignements, c’est que le FN n’est plus le parti d’avant 2011. Il est devenu, dans l’esprit des électeurs, un parti comme les autres, à combattre ou à soutenir, mais pas différent des autres. Dans les 585 villes de plus de 1 000 habitants (seuil à partir duquel l’élection se fait par listes bloquées sans panachage) où le FN a présenté des listes, une liste FN a gagné dès le premier tour (Hénin-Beaumont), et 323 listes FN se sont qualifiées pour le second tour (ont donc obtenu plus de 10%) avec une moyenne générale de près de 15% des suffrages (soit moins que le score de Marine Le Pen au premier tour de l’élection présidentielle du 22 avril 2012).

Les listes du FN ont obtenu, dans 110 villes, plus de 20% des voix (dans 22 villes, plus de 30%) et parfois, pour 19 d’entre elles, se sont hissées à la première place de l’offre municipale : Angles (20,8%), Armentières (20,6%), Aubagne (20,6%), Aurec-sur-Loire (27,2%), Avignon (29,6%), Bagnols-sur-Cèze (24,4%), Barr (20,7%), Beaucaire (32,9%), Billy-Montigny (26,9%), Boulogne-sur-Mer (21,6%), Brignoles (37,1%), Bruay-la-Buissière (36,8%), Béziers (44,9%), Carcassonne (21,9%), Carmaux (22,9%), Carpentras (34,4%), Carros (21,5%), Carvin (35,2%), Cavaillon (35,7%), Chaumes-en-Brie (23,4%), Chauny (20,2%), Châlons-en-Champagne (20,5%), Cluses (31,4%), Cogolin (39,0%), Corbas (25,0%), Cuers (23,0%), Digne-les-Bains (27,7%), Dourges (20,7%), Draguignan (22,7%), Dunkerque (22,6%), Échirolles (20,9%), Ensisheim (26,7%), Étréchy (22,3%), Forbach (35,8%), Frontignan (29,7%), Fréjus (40,3%), Gignac-la-Nerthe (20,3%), Givors (20,8%), Grasse (21,1%), Graulhet (28,6%), Harnes (20,1%), Hayange (30,4%), Istres (29,1%), L’Hôpital (24,0%), La Ciotat (23,8%), La Seyne-sur-Mer (26,3%), Le Luc (36,9%), Le Muy (27,6%), Le Passage (20,6%), Le Pontet (34,7%), Le Teil (21,9%), Le Val (20,8%), Lens (20,0%), Les Andelys (28,2%), Lunel (24,5%), Lézignan-Corbières (25,4%), Mainvilliers (22,2%), Mantes-la-Jolie (21,7%), Marseille (les quatre derniers secteurs respectivement 25,6%, 25,9%, 32,9% et 27,6%), Maubeuge (20,6%), Mauguio (20,5%), Menton (22,4%), Mer (22,1%), Metz (21,3%), Meulan (20,1%), Milhaud (23,5%), Monteux (25,0%), Montigny-en-Gohelle (28,9%), Mouy (24,9%), Mulhouse (21,9%), Mèze (21,6%), Neuville-en-Ferrain (21,5%), Nogent-sur-Seine (20,0%), Noyon (28,3%), Nîmes (21,7%), Oraison (27,2%), Outreau (25,5%), Perpignan (34,2%), Pierrelatte (21,9%), Pont-Sainte-Maxence (28,3%), Pontault-Combault (25,2%), Pégomas (24,9%), Rambervillers (21,5%), Saint-Germain-lès-Arpajon (20,0%), Saint-Gilles (42,6%), Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (21,0%), Saint-Priest (22,0%), Saint-Sulpice (20,0%), Savigneux (20,6%), Sin-le-Noble (23,7%), Six-Fours-les-Plages (29,5%), Soissons (22,1%), Tarascon (39,2%), Tonneins (23,6%), Trèbes (22,1%), Unieux (24,7%), Vallauris (21,0%), Valréas (36,1%), Vauvert (32,6%), Vedène (32,7%), Vierzon (20,5%), Villeneuve-Saint-Georges (26,1%), Villeneuve-sur-Lot (26,0%), Villers-Cotterêts (32,0%), Vitrolles (24,4%), Vitry-le-François (23,7%) et Viviers (22,2%).

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Ces scores très élevés sont parfois réalisés par des têtes de liste complètement inconnues dans la commune (comme à Avignon), ce qui renforce l’hypothèse d’une motivation des électeurs sur les seuls enjeux nationaux. Remarquons par ailleurs que dans la ville où le FN a démarré son aventure électorale en septembre 1983, à Dreux, le FN n’a recueilli que 13,5%.


Comment réagir face à cette situation électorale ?

La question se pose alors pour les autres partis de savoir que faire lorsque la liste du Front national est arrivée en première position et susceptible de l’emporter au second tour, plutôt à la majorité relative qu’à la majorité absolue, grâce à la présence de trois listes ou plus.

Le choix du PS a été assez clair : désistement des listes PS arrivées en troisième position (sauf pour celle de Patrick Mennucci dans un secteur de Marseille, nécessairement s’il veut continuer à concourir pour la mairie) et soutien implicite à la liste UMP (arrivée en deuxième position). C’est la stratégie du "front républicain".

Le choix de l’UMP a été aussi très clair, et curieusement, dès la soirée du premier tour, n’a pas donné lieu à des discussions entre ses responsables (peut-être que la ligne Buisson est définitivement écartée). Elle est celle-ci : aucun accord entre UMP et FN, aucun soutien au FN, mais pas de désistement quand la liste UMP arrive en troisième position derrière celle du FN et du PS. C’est la stratégie du "ni ni" (ni PS, ni FN). En fait, concrètement, quand aucune liste UMP, centriste ou divers droite n’est présente au second tour, l’UMP a choisi de faire barrage au FN, ce qui, implicitement, signifie le soutien à la liste de gauche.

Ces lignes sont donc très différentes et malgré quelques accrocs à gauche (en particulier à Béziers), elles ont été respectées. Le plus étonnant, sans doute, est le respect de la ligne UMP par tous les protagonistes des 323 communes où le FN est encore en lice. Les digues ont tenu. Cela dément toutes les supputations dont le PS accuse régulièrement l’UMP.

Seules deux communes ont réalisé la fusion entre une liste soutenue par l’UMP et une liste FN arrivée après elle, Villeneuve-Saint-Georges (pour faire barrage à la maire communiste sortante), et L’Hôpital (en Moselle), mais dans ces deux cas, il ne s’agit pas de listes UMP mais seulement divers droite qui ont par conséquent perdu le soutien de l’UMP pour le second tour.


Le FN, un parti "différent" ?

Le PS et l’UMP se rejoignent en considérant le FN comme un adversaire. Mais l’UMP le considère comme un parti adversaire au même titre que les autres partis qui ne font pas partie d’une alliance avec elle. Alors que le PS a gardé une notion morale différente, mettant le FN sur un autre plan que ses autres partis adversaires.

Pourtant, il y a une véritable schizophrénie au PS de considérer le FN comme un parti qui ne mériterait pas d’avoir des élus mais de le laisser agir normalement comme un autre parti. Au pouvoir depuis deux ans, et après dix-sept ans d’exercice du pouvoir depuis 1981, le PS avait mille possibilités de dissoudre le FN s’il le considérait comme n’étant pas un parti comme les autres (professant la haine des étrangers par exemple). Mais il ne l’a pas fait. Il est maintenant prouvé que François Mitterrand, au contraire, cherchait à encourager le développement médiatique et électoral du FN à partir de début 1984 pour rendre plus difficile le retour au pouvoir du centre droit.

Mais la réalité électorale est pourtant sans complaisance : elle montre que le PS est bien plus victime du FN que l’UMP ne l’est. Deux preuves : le 21 avril 2002Lionel Jospin est évincé du second tour au profit de Jean-Marie Le Pen, et les différentes élections législatives partielles de 2013 et ces élections municipales de 2014 qui montrent que souvent, dans le jeu à trois, le FN est fort quand le PS est faible et que le PS est souvent en troisième position derrière l’UMP et le FN (même à Marseille !).

Il est sûr qu’en cas de triangulaire, ne pas se désister risquerait de laisser la situation du premier tour se reproduire au second, à savoir, lorsque le FN est en tête au premier tour, favoriser sa victoire au second tour. Mais c’est malgré tout mal comprendre le comportement des électeurs qui ne sont pas forcément fidèles à leur vote d’un tour sur l’autre.

Se désister, c’est croire que les électeurs de la liste qui se désiste vont se reporter mécaniquement sur la liste voulue, mais rien ne confirme cela. Le second tour des élections législatives du 17 juin 2012 montre au contraire que les électeurs ne sont pas du tout influencés par les consignes de vote entre les deux tours. Heureusement d’ailleurs, chaque électeur est libre et n’appartient à aucun parti ni aucun candidat (sauf pour les encartés).


Inefficacité du front républicain

Je crois ainsi que le désistement est une stratégie complètement contreproductive. S’il s’agit de contrer le FN sur le terrain électoral, il ne faut pas réduire l’offre électorale.

1. D’une part, le désistement conforte l’argument massue anti-système qu’utilise à longueur de débats le FN, à avoir l’UMPS, l’UMP égale le PS, tous ces partis se valent, et sont pourris. Pourtant, il est palpable qu’il y a de grandes différences entre l’UMP et le PS (et pas seulement sur le mariage gay), et que dire du FN qui, loin d’être antisystème, profite à fond du système ? Jusqu’à des rentes de situation depuis trente ans au sein d’une institution européenne alors qu’ils sont contre le principe même de la construction européenne (imaginez De Gaulle prendre sa retraite comme sénateur après 1969 !).

2. D’autre part, cela focalise nécessairement le débat sur pour ou contre le FN. C’est la seule chose qu’attend le FN, qu’on parle de lui, qu’on le victimise, qu’on l’ostracise pour pouvoir ensuite dire qu’il est seul contre tous, et donc, qu’il serait le seul à proposer enfin la bonne solution. Qu’importe que les candidats du FN (à quelques exceptions près) soient particulièrement incompétents et ignorants du mandat et de la collectivité où ils se portent candidats, l’intérêt, c’est de renforcer le maillage local du FN.

3. L’idée d’adopter une stratégie plus morale que politique, si elle est louable sur le plan des idées, n’est pas du tout efficace sur le plan des actes et ne fait que renforcer le FN. Cette stratégie a montré son échec depuis trente ans. Il ne s’agit pas de perdre son âme, il s’agit simplement de ne pas s’incliner devant le FN.

4. Surtout, elle sous-tend que les électeurs sont des entités instrumentalisables logiquement. C’est comme croire que l’échec de Lionel Jospin en 2002 provient des candidatures de Christiane Taubira et Jean-Pierre Chevènement. Bien sûr, arithmétiquement, si l’on additionne les voix de Taubira et Chevènement avec celles de Jospin, le résultat aurait dépassé celui de Jean-Marie Le Pen. Il est impossible de savoir ce qu’auraient fait les électeurs sans ces candidatures secondaires, mais il est probable que si des électeurs (plutôt de gauche, donc susceptible de voter pour Jospin) n’avaient pas voté Jospin, quelle que soit l’offre politique, ils n’auraient pas voté pour Jospin dans une configuration différente. En cas d’absence d’autres candidatures (de gauche), il serait fort probable que ces électeurs-là, parce que déçus par le gouvernement Jospin, auraient voté blanc ou se seraient abstenus, mais n’auraient certainement pas voté pour Lionel Jospin (l’absence d’offre électorale n’aurait pas réduit la cause de la colère contre Lionel Jospin).

5. En 2014, la situation est la même : la présence d’une liste PS ne signifierait pas que l’électeur du PS qui considérerait que rejeter le FN est plus important que voter pour le PS ne ferait pas un choix différent pour atteindre son but. Mais en toute liberté, car il y a bien évidemment d’autres électeurs qui ne voudraient pas tomber dans le calcul et qui voudraient seulement voter selon leur opinion politique.

6. D’ailleurs, rien ne prouve que le retrait d’une liste PS (mal placée) irait nécessairement bénéficier à la liste UMP. Le désistement pourrait au contraire bénéficier à la liste FN (ce genre de cas s’est produit aux législatives de juin 2012). Pourquoi ? Parce que, qu’on le veuille ou pas, les électeurs, dans leur grande majorité, considèrent le FN comme un parti ordinaire, un parti comme les autres. Cela s’est aperçu aux cantonales de mars 2011 où les candidats FN maintenus au second tour ont réussi à doubler leur score entre les deux tours, rassemblant des électeurs très éloignés d’eux. Les législatives partielles de 2013 ont également montré ce phénomène à chaque occasion. À la tête du FN depuis début 2011, Marine Le Pen a réussi à "dédiaboliser" son parti qui n’a pourtant rien changé de son idéologie et de ses vieilles lunes. L’emballage est juste plus respectable. Plus acceptable.

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7. Enfin, le désistement d’une liste arrivée en troisième position, dans une triangulaire où le FN est arrivé premier, pour favoriser la deuxième liste n’a aucun sens dans la durée. En effet, en se désistant, non seulement elle empêche ses électeurs de se prononcer selon leur opinion, mais surtout, elle n’aura aucun élu d’opposition dans la commune pendant six ans, laissant aux seuls élus du FN le monopole de l’opposition et de l’information des affaires municipales, lui donnant un atout supplémentaire pour gagner à l’élection suivante.


Le FN suffisamment fort pour gagner au scrutin majoritaire ?

Pour toutes ses raisons, et la principale, c’est que les électeurs ont définitivement fini de croire que le FN est un parti différent (même s’il l’est dans son idéologie), la stratégie du "front républicain" est vouée à l’échec. Pire, elle renforce encore un peu plus la progression électorale du FN qui sera peut-être en position, en juin 2017, de bénéficier du redoutable effet levier du scrutin majoritaire : désormais, dans une circonscription électorale, un candidat du FN est capable de rassembler la majorité absolue des suffrages exprimés. Cela vient d’être prouvé à Hénin-Beaumont le 23 mars 2014, et peut-être que dimanche prochain, d’autres exemples viendront le compléter.

C’est pour cela que, dans les conditions de 2014, je trouve la ligne adoptée par l’UMP comme sage : aucune compromission avec le FN, aucune alliance, aucune fusion (même si l’envie ne manque pas pour certains), mais aucun désistement pour aider un PS discrédité. Laisser aux électeurs leur liberté de choisir leur liste comme le veut la loi électorale (seuil de 10% au premier tour), quitte à se responsabiliser s’ils pensent qu’une liste a plus de chance qu’une autre d’éviter …une troisième.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (27 mars 2014)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Premier tour des élections municipales du 23 mars 2014.
Enjeux des élections municipales de 2014.
Scrutins locaux : ce qui va changer.
Front républicain ?
La ligne buisson écartée définitivement ?
Syndrome bleu marine.
Le FN et son idéologie.
Les élections législatives partielles de 2013.

Historique de cette réforme des scrutins locaux.
Texte intégral de la loi votée définitivement le 17 avril 2013.
Analyse du scrutin du 17 avril 2013 : qui a voté quoi ?
Les dernières régionales (2010).
L’occasion perdue des Alsaciens.

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23 réactions à cet article    


  • njama njama 27 mars 2014 15:44

    « les municipales » c’est justement l’occasion de faire fonctionner la démocratie locale, puisque nous votons pour des listes, et non pas pour un seul « maire ».

    Qu’une liste qui peut accéder au deuxième tour (10 % des voix minimum) se désisterait est non seulement absurde mais c’est aussi une trahison, car se désister, veut dire se priver de conseillers municipaux, représentatifs de ceux qui ont voté pour cette liste.
    Entre « trahir son électorat » ou « trahir son parti » (puisque les caciques parisiens cherchent à imposer ce coup de force anti-démocratique) il faut choisir ?


    • jmdest62 jmdest62 28 mars 2014 07:29

      @ l’auteur

      Pourquoi un si long texte pour un « non évènement » ....
      Que les listes se désistent ou pas n’aura que peu d’incidence le FHaine est une « petite secte » qui permet aux média de faire une bonne « accroche » pour leurs articles et qui réalise globalement un score moins bon que sa souriante présidente
      L’abstention aurait du plus attirer votre attention .
      Ne trouvez vous pas curieux que l’on parle plus du FHaine que de l’abstention exemple Hénin beaumont  : 64% de participation dont 3% de votes blancs ou nuls => le parti du « Allez tous vous faire voir » = 1er avec 39% des voix et c’est encore pire dans beaucoup d’autres communes ex LILLE 47% de participation dont 3% de votes blancs ou nuls => le parti du « Allez tous vous faire voir à Lille » = élu au premier tour avec 56% des voix.

      Ce cirque va-t-il continuer longtemps ?

      @+


    • jmdest62 jmdest62 28 mars 2014 08:32

      @ l’auteur

      Quelques autres .....
      Participation hors blancs et nuls :
      perpignan : 53% , Béziers : 60% , Forbach : 53% ,Avignon : 54%

      .........la moyenne de 36 % d’abstention qui est un record donne une une info partielle ,
      sur le site du ministère de l’intérieur on trouve les tableaux (« saucissonnés » à la mode Valls ) qui montrent :

      villes population >1000 et < 3500 => abstention = 39%
      villes population >3500 et < 9000 => abstention = 39%
      villes population >9000 et < 30 000 => abstention = 45%
      villes population >3500 et < 9000 => abstention = 48%
      villes population >30 000 et < 100 000 => abstention = = 46%
      villes dont la population > 100 000 => abstention = 47%

      ça amène à réfléchir au bien fondé et à l’organisation actuelles des élections NON !
      A quand une « constituante » pour refonder les institutions de notre république. ??? 

      @+


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 28 mars 2014 09:16

      ERREUR LE FN EST DEVENU UN PARTI....DE DROITE ...COMME LES

       AUTRES....UM...PS


    • jmdest62 jmdest62 28 mars 2014 09:50

      @ l’auteur

      je reprends mon message précédent pour corriger une erreur et compléter.

      Quelques autres .....
      Participation hors blancs et nuls : perpignan : 53% , Béziers : 60% , Forbach : 53% ,Avignon : 54%

      .........la moyenne de 36 % d’abstention qui est un record donne une info partielle.
      Sur le site du ministère de l’intérieur on trouve les tableaux (« saucissonnés » à la mode Valls ) qui montrent :

      villes population >1000 et < 3500 => abstention = 39%
      villes population >3500 et < 9000 => abstention = 39%
      villes population >9000 et < 30 000 => abstention = 45%
      villes population >30 000 et < 100 000 => abstention = 46%

      villes dont la population > 100 000 => abstention = 47%

      => plus la ville est « grosse » plus l’abstention est importante

      => Dans les communes < 1000 hab (qui n’apparaissent pas dans les tableaux de Manu l’Hidalgo ! ) Les municipales sont peu politisées et « comme par enchantement » l’abstention est moindre et rattrape en partie le « marasme » électoral des villes... et il faudrait pour certains faire des regroupements de communes pour redynamiser notre belle démocratie !!!!! je rêve !!!!

      La population médiane des communes de France métropolitaine est de 423 habitants . La population moyenne est de 1 708 habitants.

      En France métropolitaine, 31 590 communes (sur 36500 ! ) ont moins de 2 000 habitants , par ailleurs, plus de 10 000 communes ont moins de 209 habitants.

      Grosso modo un peu plus de la moitié des communes n’ont pas « l’honneur de figurer » dans les tableaux de Manu l’Hildalgo

      ça amène à réfléchir sur le bien fondé et l’organisation actuelle des élections NON ?

      A quand la reconnaissance de l’abstention et du vote nul. ?

      A quand une « constituante » pour refonder les institutions de notre république. ??? 

      @+

      Nb : dans mon village 201 inscrits 166 votants => 18% d’abstention...


    • mario mario 27 mars 2014 16:10

      le désistement demandé par le PS est :

      je me retire en faveur de l’UMP...sur 2 listes et l’UMP se retire en faveur du PS sur 100 listes !

      fortiches les mecs de solférino ! la on voit bien qu’ils sont majoritairement issus des grande école de commerce......

      perso, je reste chez moi dimanche meme si Hollande me promet de faire ménage a trois Gayet/tierweiller/royal .


      • foufouille foufouille 27 mars 2014 16:12

        "mais dans ces deux cas, il ne s’agit pas de listes UMP mais seulement divers droite qui ont par conséquent perdu le soutien de l’UMP pour le second tour."
        ils se sont donc fait virer


        • njama njama 27 mars 2014 16:15

          Il ne faut pas que le « maire » soit l’arbre qui cache la forêt ...

          aux municipales on vote pour des listes !


          • robert 27 mars 2014 16:52

            le ps a eu 17 ans de pouvoir ???


            • jef88 jef88 27 mars 2014 22:04

              les français ont ras le bol de leurs partis traditionnels !
              donc des gens de bonne volonté, voulant l’intérêt de leur commune ont monté de listes « apolitiques » « sans étiquette »
              mais la semaine dernière ces dénominations ont été interdites ! ! ! il fallait se présenter comme DIVD DIVG etc....
              VIVE LA LIBERTÉ !
              de ce fait les GROS partis ont mangé les apolitiques et un certain nombre de « mécontents » ont voté FN ....
              comme cela, au soir de l’élection nous avons eu des résultats pour gauche, droite, FN ....
              il n’y a pas de mécontents ! la preuve ! ! ! !


              • njama njama 28 mars 2014 08:19

                Aux municipales on vote surtout pour élire des conseillers municipaux, pas que « monsieur le maire »
                Un conseiller municipal, c’est une voix dans la ville représentative d’électeurs, revoyez comme c’est utile !
                exemple, l’inoubliable intervention de Pascal Julien élu Vert au conseil d’arrondissement du 18e smiley
                http://www.dailymotion.com/video/xewhi8_conseil-d-arrondissement-du-18e-20_news


                • zygzornifle zygzornifle 28 mars 2014 08:56

                  A force de prendre les électeurs pour des décervelé et vouloir influencer à coup de barrages à pierre paul ou jacques , a coup de de discours creux ou aucuns vrais problèmes n’est plus abordé ou déjà oublié le lendemain des élections on récolte à juste titre un désaveu des électeurs ..... Depuis pas mal de temps « je vous ai compris » est devenu « je vous ai pris pour des cons ».....


                  • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 28 mars 2014 09:19

                    ZYG ILS NE SONT PAS PRIS POUR DES CONS ILS Y SONT.... NOS

                     CONS...CITOYENS


                    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 28 mars 2014 10:33

                      Hollande a présenté son grand cirque chinois avec la fausse promesse de « 18 milliards » qui « créeraient des emplois » !!! Foutaises, ce n’est qu’une intrigue politicienne destinée à faire saliver et à détourner le choix des Français qui avaient opté pour la FRANCE NATIONALE ! Ces faux contrats avec la Chine ne verront pas le jour, ce n’est que de la diversion et les échanges commerciaux ne pouront pas générer de l’emploi, ils enrichiront tout au plus les gourous des multinationales qui sont au dessus (il faut bien le dire) du pouvoir des États !!!

                      Le deuxième tour de cette élection verra l’émergence certaine et définitive d’une FRANCE NATIONALE AUTHENTIQUE qui écartera la FRANCE NATIONALE-SOCIALISTE-HYPOCRITE, seule façon de ressusciter l’espoir des Français !

                      Votez FRONT NATIONAL et soyez vous-mêmes !


                      • jmdest62 jmdest62 28 mars 2014 10:45

                        Mohammed MADJOUR

                         « ....Votez FRONT NATIONAL et soyez vous-mêmes !... »

                        Désolé ch’peux point z’avez présenter que 585 listes et z’êtes point v’nu jusqu’ chez mouais....enracinement qu’elle dit la « Marine » ...tu parles d’un enracinement , c’est ti pas dans la terre qu’on s’enracine ?

                        j’vous laisse j’ai les semis à faire ....

                        @+


                      • zygzornifle zygzornifle 28 mars 2014 10:36

                        N’oubliez jamais que tous ces politiciens se battent pour eux et non pour vous, avez vous vus un changement après les élections ? En pire oui mais en mieux ??


                        • LE CHAT LE CHAT 28 mars 2014 11:00

                          le FN a aussi été éliminé avec des scores canons , comme à Sorgues à 33% ou à Miramas à 28% , et dans beaucoup de villes où un candidat est élu dès le premier tour .

                          c’est aussi un fait marquant car le FN sera de fait la principale opposition dans le conseil municipal !

                          • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 28 mars 2014 11:07

                            FN 1 VILLE

                            FDG 67 VILLES

                             CQFD :que maintenant UNE VRAIE GAUCHE EST PRESENTE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!


                            • LE CHAT LE CHAT 28 mars 2014 11:11

                              salut l’ecureuil ,


                              ne néglige pas le fait qu’on ne fait pas de front républicain pour faire barrage à l’extrême gauche , que ces maires sont en place depuis la nuit des temps et que les gens sont endoctrinés , et que bien souvent ce sont des listes d’union de la gauche , et parfois élus parce que seule liste présentée 

                            • LE CHAT LE CHAT 28 mars 2014 11:08

                               (sauf pour celle de Patrick Mennucci dans un secteur de Marseille, nécessairement s’il veut continuer à concourir pour la mairie)


                              attitude typiquement d’un cacique socialiste , faites ce que je dis , pas ce que fais 

                              • claude-michel claude-michel 28 mars 2014 12:17

                                Les gens qui iront voter pour la gauche ne sont que des « Bœufs » qui iront droit à l’abattoir...élevé par la gauche en leur honneur.. !


                                • zygzornifle zygzornifle 28 mars 2014 13:40

                                  il est déjà dur de subir son chef il est encore plus stupide de l’élire


                                  • njama njama 28 mars 2014 13:42

                                    le front républicain c’est une vieille ficelle de la gauche

                                    Le choix de cette appellation est dû au fait qu’en 1956, cette coalition excluait les députés poujadistes, situés à l’extrême droite, dont le benjamin était Jean-Marie Le Pen, et les communistes, c’est à dire les deux extrêmes.
                                    wiki....

                                    l’immense différence avec aujourd’hui, c’est qu’en 1956 il n’y avait pas l’Europe

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