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Accueil du site > Actualités > Santé > Les députés vont-ils donner les pleins pouvoirs à la psychiatrie

Les députés vont-ils donner les pleins pouvoirs à la psychiatrie

Début 2011, l’Assemblée Nationale risque de voter un texte qui enterrera peut-être à jamais certains de nos grands principes constitutionnels.

Me Bachelot, alors Ministre de la Santé, a fait adopter en Conseil des Ministres et a déposé à l’Assemblée un projet de loi relatif aux procédures d’hospitalisation sous contrainte en psychiatrie. Le « projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques », un texte a priori technique, mais qui constitue en réalité une véritable mise en cause de nos droits fondamentaux.

Des internements sous contrainte en hausse constante :

La loi actuelle exige deux certificats médicaux lorsque l’internement est demandé par un tiers. Il est prévu qu’en cas d’extrême urgence et à titre exceptionnel, un seul certificat médical puisse suffire. Cette procédure dite exceptionnelle représente aujourd’hui 48% des hospitalisations à la demande d’un tiers. Déjà en hausse constante, les internements sous contrainte vont se trouver facilités. La future loi, qui définit les modalités d’internement en psychiatrie, prévoit qu’un psychiatre, à lui tout seul, pourra décider que votre santé mentale est défectueuse et vous faire enfermer. D’après la Constitution, seul un juge peut décider de vous arrêter et de vous priver de votre liberté. Mais l’article 3212-1 du Code de la Santé Publique, s’il est modifié, permettra à n’importe quel médecin non hospitalier de demander et d’obtenir l’internement d’une personne qui d’après lui nécessite des soins immédiats. Dans le nouveau système, il n’existe donc plus aucune garantie contre l’arbitraire. De plus, les familles des patients vont perdre tout contrôle sur les sorties de psychiatrie. Le directeur de l’hôpital, sur avis d’un psychiatre, pourra refuser la sortie d’un patient, même quand elle est demandée par la personne qui avait demandé l’hospitalisation. Peu de gens dénoncent une politique sécuritaire « où le préventif n’est que prédictif, où le soin n’est que contrainte, où la « personne présentant des troubles mentaux » n’est que dangerosité à neutraliser.

Des contrôles déjà notoirement insuffisants  :

Plus grave encore, face au psychiatre tout puissant, les contrôles déjà notoirement insuffisants ne sont pas renforcés. Selon les résultats de l’enquête réalisée par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme sur les contrôles, censés être effectués en psychiatrie, seuls 3% des hôpitaux psychiatriques ont reçus les visites de contrôle prévues par la loi (Procureurs, Préfets, et Présidents du Tribunal de Grande Instance).

Les droits fondamentaux bafoués  :

Sans qu’aucun juge ne soit saisi, une personne pourra se voir privée de ses libertés les plus fondamentales. Elle pourra subir une détention arbitraire pendant 72heures en toute légalité, au cours desquelles elle pourra être droguée aux psychotropes et subir des traitements inhumains ou dégradants. Pourquoi vouloir faciliter les procédures d’internement alors que des milliers de victimes témoignent des horreurs qu’elles ont subies dans les hôpitaux psychiatriques (électrochocs, drogues psychiatriques, viols, etc…) En application de la recommandation 1235 du Conseil de l’Europe relative à la psychiatrie et aux Droits de l’Homme : « Un code des droits des malades doit être porté à la connaissance des malades à leur entrée dans l’établissement psychiatrique. » En violation de cette recommandation, la nouvelle loi considère que si le psychiatre estime que le patient est dans l’incapacité de comprendre, il ne sera pas obligé de l’informer de ses droits. Excessivement dangereux. La nouvelle loi prévoit aussi un système d’obligation de suivre un traitement psychiatrique à domicile. Après son séjour à l’hôpital, le patient pourra en ressortir avec l’obligation de suivre un traitement, c'est-à-dire une camisole chimique permanente pour le rendre docile.

87% des hôpitaux psychiatriques n’ont jamais reçu la visite d’un Préfet. Il est vrai que c’est plus plaisant d’aller au cinéma, mais ce n’est pas une raison pour délaisser ses responsabilités. Il est temps que cela change, surtout pour la vie des patients. Un seul mot, mobilisation contre ce projet de loi liberticide.


Moyenne des avis sur cet article :  4.36/5   (69 votes)




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115 réactions à cet article    


  • voxagora voxagora 11 janvier 2011 11:02

    .

    L’opinion publique est méthodiquement préparée, depuis déjà des années,
    à considérer que toute personne DECLAREE (et vous pointez bien les conditions d’une
    déclaration) malade mentale DONC dangereuse, doit être « traitée » (et vous pointez bien
    ce que peut être un traitement).
    Mais tant que le citoyen n’est pas confronté à cette réalité, directement (ce que je ne lui
    souhaite pas), ou indirectement (par un proche, ou parce qu’il connait le milieu), 
    il lui est impossible de l’appréhender.
    Mobiliser et se mobiliser, oui, mais sur AV par exemple, où nous pouvons heureusement
    accéder à ce genre d’article, il suffit qu’un commentaire mentionne (au hasard) l’action de
    « La nuit sécuritaire » pour être plus moinssé que plussé. 
    Merci pour votre article.

    • Clojea Clojea 11 janvier 2011 12:48

      @ voxagora : Merci pour votre réaction tout à fait pertinente. Vous dites vrai quand vous soulignez que tant qu’un citoyen n’est pas confronté à cette réalité, il lui est impossible de l’appréhender. Ayant eu, dans le passé, un membre très proche de ma famille confronté malgré elle à l’univers de la psychiatrie, j’ai enquêté sur ce milieu et c’est pour ça que je peux en parler.


    • Deneb Deneb 11 janvier 2011 11:19

      Scientologie contre la médecine. Les croyances contre la science. 

      Et la cale du Sea-Org, ça guerit mieux ?


      • Clojea Clojea 11 janvier 2011 12:51

        Ah Deneb et ses commentaires à côté de la plaque. Mon article ne se situe pas au niveau d’une croyance ou d’une soi disant science, mais au niveau d’un projet de loi liberticide qui risque de passer à l’Assemblée. Vous faut-il des lunettes ?


      • ffi ffi 11 janvier 2011 17:01

        Deneb aussi est un croyant à sa manière. S’il affiche sa défiance de l’homme en soutane, en revanche, il met sa foi pleine et entière en l’homme en blouse blanche...

        Deneb, au fait, quelles preuves avez-vous des bienfaits des drogues et breuvages neurotoxiques de nos psychiatres ? Nécessairement aucune. C’est donc un bel acte de foi.

        Jamais vu des neurotoxiques soigner quelqu’un... Seulement le rendre débile et impuissant.

        Que le crime soit commis scientifiquement ne le rend pas meilleur.

        Tout est corrompu jusqu’à la moelle par le commerce... qui finira par vendre l’horreur même comme un bien meilleur et le mensonge frauduleux comme une vérité pure.


      • Clojea Clojea 11 janvier 2011 17:31

        @ ffi : Merci de votre intervention. Vous remarquerez que Deneb ne répond jamais à ça. Peut être cartonne-t-il lui même aux amphétamines puis aux tranquillisants ? Allez savoir. Un excitant puis un calmant. On aimerais bien qu’il développe, mais silence radio.


      • mecapsivis 17 janvier 2011 00:15

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_des_citoyens_pour_les_droits_de_l%27homme

        Cela n’enlève rien à la pertinence de votre article, simplement il est bon de connaître ses sources jusqu’au bout.


      • lucie1945 17 janvier 2011 18:07

        @Deneb,
        Bien vu !
        On peut être contre tout un tas d’absurdités mais attention aux pièges !
        Ne pas confondre CCDH et Ligue des Droits de l’Homme !
        Vous m’avez comprise !
        Inutile d’en ajouter plus, n’est-ce-pas ?
        Bonne année et bonne santé à tous, loin de la psychiatrie lourde et du« chemin du bonheur » !


      • Sachant Sachant 11 janvier 2011 11:21


        Tant que les psychiatres continueront à Radio-France (Organe d’état)
        A nous expliquer que les gens se retrouvent SDF
        PARCE QUE ils sont schyzophrènes

        A nous expliquer que les gens refusent un régime proto-fasciste
        PARCE QUE ils sont schyzophrènes

        A nous expliquer que les gens recherchent des alternatives au libéralisme ultra
        PARCE QUE ils sont schyzophrènes

        Bref que l’on déplaît au pouvoir
        PARCE QUE l’on est schyzophrènes


        Tant qu’ils feront cela, la menace proférée sous Raffarin
        De remédicaliser la psychiatrie
        Ne sera pas mise en oeuvre

        On leur filera peut-être même un peu de pouvoir, s’ils son bien sages


        • clostra 11 janvier 2011 12:09

          Oui, ça fait un certain temps que je pense que la schizophrénie est un fourre-tout bien commode.
          Il suffit de si peu de chose pour que quelqu’un s’interroge sur une éventuelle différence entre le jugement porté sur lui et ce qu’il sait être réellement. Parfois, c’est l’autre qui gagne et la personne qui a tout perdu...


        • Clojea Clojea 11 janvier 2011 12:54

          Exact Sachant, les psychiatres expliquent oh combien, le fait de faire ceci ou cela relève de la schizophrénie. En fait, ils n’y connaissent rien. Mais ils ont le verbiage et l’accès comme vous le dites aux médias, tribunaux etc.... Bientôt ils vont nous sortir que manger trop de chocolat relève de la schizophénie. Comme j’en mange pas mal, je vais être catalogué. smiley


        • Sachant Sachant 11 janvier 2011 14:16

          Si, ils s’y connaissent un peu
          Ils ont bénéficié d’une courte spécialisation en fin d’études

          A partir de là, ils ne sont pas astreints à maintenir leur compétence à niveau
          Dès lors ça dépend du médecin et de sa conscience professionnelle

          Car ils ne sont jamais psychanalystes et rarement psychologues en plus
          Ce sont des médecins dont le métier est de confronter un symptôme et un médicament

          Mais dans le cas extrème qui nous intéresse
          Il s’agit de céder à la pression du pouvoir
          (Qu’à tort ou à raison je perçois comme proto-fasciste depuis 2002)
          Et d’obtenir un pouvoir pour eux-mêmes en retour

          Et là, notre liberté n’a rien à y gagner
          Oh non !


        • clostra 11 janvier 2011 17:41

          à vrai dire, je ne voulais pas polémiquer sur ce sujet mais ajouter un élément : les médecins n’ont aucun suivi de la médecine du travail.


        • clostra 11 janvier 2011 17:43

          commentaire qui a sa place ci dessous...X’cusez


        • clostra 11 janvier 2011 11:25

          On aimerait entendre les psychologues, tiens par exemple Boris Cirulnik ou Howard Butten ou tout autre vrai psychanalyste, les voir monter au créneau et s’indigner !
          Nous expliquer comment naît la violence, l’effet dévastateur de certains traitements (qui n’ont rien à envier au Médiator), nous dire ce qu’est l’homme, l’être humain. Nous parler de neutralité bienveillante.


          • voxagora voxagora 11 janvier 2011 11:31

            .

            Les psychanalystes, et beaucoup de psychologues et de psychiatres, s’indignent
            et montent au créneau. Mais les médias ne relaient pas !
            Et les médias qui invitent à tour de bras M. Onfray ne lui opposent pas de contradicteurs valables,
            etc..

          • Clojea Clojea 11 janvier 2011 12:59

            Bonjour Clostra. Les psychanalystes, vous avez raison, devraient monter au créneau, mais ils sont un peu tiède à le faire et c’est dommage. Les psychologues sont plus près des psychiatres, donc ne bougeront pas. Les psychothérapeutes pourraient bouger aussi. Certains le font, mais pas assez et c’est dommage car les psychanalystes et psychothérapeutes ne sont pas assez fédérés contre ce danger potentiel qui est : la main mise par les psychiatres sur le domaine de la santé mentale, avec toutes ses dérives.


          • Sachant Sachant 11 janvier 2011 14:22

            Les psychothérapeutes aussi sont sous le coup d’une menace exercée par le pouvoir
            Puisqu’il est question de règlementer cette activité
            Au motif que la psychothérapie se retrouve associée au prosélitisme des sectes

            Un silence prudent leur sera donc plus profitable qu’une interdiction d’exercer


          • clostra 11 janvier 2011 14:30

            @clojea

            Juste un petit rappel tout récent : vous vous souvenez ce médecin qui a écrit un livre pour qu’enfin soit supprimé le médiator, vous vous souvenez ce qu’« ils » ont dit d’elle ? Voilà juste l’origine d’une OMERTA.

            Sans compter qu’être médecin c’est exercer une profession à risque. On estime à 25% le nombre de médecins souffrant de troubles psychiques (1 sur 4) et ce sont eux les prescripteurs.


          • Clojea Clojea 11 janvier 2011 16:47

            @ Clostra : Exact, le scandale du Médiator est le pâle reflet des magouilles des labos pharmaceutiques, qui d’ailleurs comptent souvent au sein de leur conseil d’administration des..... psychiatres.... Bizarre, vous avez dit bizarre ? Je vous assure mon cher cousin que je n’ai pas dit bizarre..... (clin d’oeil à Louis Jouvet et Michel Simon)


          • clostra 11 janvier 2011 17:45

            à vrai dire je ne voulais pas polémiquer à ce sujet mais ajouter un élément : les médecins ne sont pas suivis par la médecine du travail. Peut-être un effort à faire dans ce sens.


          • sven 16 janvier 2011 15:02

            Je ne comprends pas bien l’allusion à Onfray. Il était temps qu’on donne la parole à quelqu’un qui dénonce enfin Freud comme charlatan et comme un charlatan dangereux. D’autres auraient du avoir la parole avant, compte tenu de l’absurdité des théories freudiennes et du mal qu’elles ont pu faire à des générations de patients qui n’ont pu être soignés convenablement. Mais les livres précédents tels que le livre noir de la psychiatrie, avaient été occultés sous les accusations (fausses) d’antisémitisme, de nazisme..., comme d’ailleurs on a tenté, une fois de plus, de faire taire Onfray. Ceci n’a cependant pas grand chose à voir avec le sujet traité ici, ou je me trompe ?


          • zorbulgue 17 janvier 2011 18:44

            Je ne vois pas du tout le rapport avec Onfray, qui n’est sûrement pas parmi ceux qui soutiennent ce projet !


          • 2102kcnarF 11 janvier 2011 11:38

            Si les députés donnaient les pleins pouvoir à la psychiatrie, vu le nombre de lois surréalistes qu’ils votent chaque jour, ils seraient les premières victimes des gentils monsieurs en blouse blanche. Déjà que c’est un fou qui dirige l’asile !


            • Clojea Clojea 11 janvier 2011 13:04

              Bonjour 2102kcnarf. Le problème est l’absentéisme à l’ Assemblée Nationale. Une poignée de députés votent des lois, alors que la majorité n’est pas là. A part les jours de grandes sessions, il n’y a guère que douzaine de députés dans l’hémicycle. Je me suis amusé un jour à aller dans la partie réservé au public à l’Assemblée, et j’y ai vu ce jour là 8 députés présent. Un qui dormait, un autre qui se curait le nez, un autre qui lisait un journal, et le reste qui regardait les mouches voler. Sans caricatures. Et ça votent des lois. Système à réformer, mais quand les lois sont votées, elles le sont.


            • BOBW BOBW 11 janvier 2011 21:30

              2102kcnarF : Ce qui  est trés étonnant, c’est qu’on n’a pas entendu beaucoup de psychiâtres vraiment courageux et indépendants analyser sèrieusement les comportements pathologiques et dangereux de ce mégalomane paranoïaque vis à vis des millions de citoyens et de travailleurs asservis.(« Selon que tu seras puissant ou misérable ! »)


            • clostra 11 janvier 2011 12:04

              Si on vous disait que l’enfermement vient juste après la peine de mort dans l’échelle des traitements « inhumains »...

              A méditer, l’une des plus belle chanson de Johnny Halliday  :

              « Il y a 100 000 façons de tuer la liberté
              On commence par enfermer les enfants dans des placards
              Et on finit par verrouiller des peuples et des territoires

              Ne tuez pas
              Ne tuez pas
              Ne tuez pas la liberté
              Je ne veux pas
              Je ne veux pas
              Je ne veux pas !
              Ils vont la tuer ! »


              • 2102kcnarF 11 janvier 2011 12:08

                Johnny qui a voté Sarkozy.... je dis ca, je dis rien...


              • clostra 11 janvier 2011 12:11

                peu importe dans ce cas. Il faut toujours reconnaître aux personnes ce qu’ils ont fait de bien.
                Peut-être ceci va le faire réfléchir mais après tout, ce n’est pas mon problème. Pauvre Johnny !


              • Clojea Clojea 11 janvier 2011 13:06

                Très belle chanson qui illustre bien les propos


              • kéké02360 11 janvier 2011 14:17

                @ knaf

                Ouais mais il était sous psychotrope ! smiley


              • spartacus le vrai pas l'autres !!! spartacus 11 janvier 2011 15:35

                A savoir que Johnny n’a jamais écrit ses textes, donc c’est à se demander si lui même était conscient de se qu’il chantait, pour avoir soutenu sarko, j’en doute !!!


              • Clojea Clojea 11 janvier 2011 13:07

                Bonjour vlane. Merci pour le post. Il doit y avoir une pétition qui circule sur le net sur ce projet de loi. J’ai pas le lien, mais un avec un peu de recherche.... smiley


              • Airbus Airbus 11 janvier 2011 21:02

                Bonsoir vlane,

                Je me permets de donner un témoignage sur les psy en prison. Pour y avoir passé 4 mois (liancourt là où des surveillant venaient tabasser les détenus la nuit) le but de la justice est de vous faire avouer tout et n’importe quoi. Bien souvent lors d’une premiere détention vous voyez le psy parce que vous devenez fou ou vous êtes completement destabilisé et c’est là que vous etes le plus vulnérable. La mise en detention provisoire est un mode de pression...

                Avec tous les détenus avec qui j’ai pu parlé, le psy est completement inféodé au juge. Le secret professionnel c’est du pipo. Si j’ai un conseil c’est d’eviter absolument de vous laisser manipuler, il vous expliquera que si vous en etes là ma fois c’est uniquement vous le responsable, qui si vous finissez clodo et bien il fallait y refkechir avant. Les psy prennent le detenu pour une experience de labo

                Les psy ne supporte absolument pas la contradiction, n’y meme les juges d’ailleurs. D’ailleurs tout ceux que j’ai vu sont incultes, d’ailleurs il n’ont jamais rien à dire pour allez dans votre sens (forcement payé au prix d’une femme de ménage)

                Dites vous qu’ils n’ont qu’un but faire de vous un leche merde, ce qui les fait jouir c’est de vous voir a genoux implorer, déballer votre vie la plus intime, vous reduire et disons le vous pousser au suicide, car leur ideologie est de faire disparaitre tout ce qui n’est pas conforme à leur idée.

                Le psy en prison est la main armée de la justice....pour ceux qui le peuvent dites en le moins possible, gardez votre histoire pour vous....le meilleur psy c’est votre entourage.

                 


              • ddacoudre ddacoudre 11 janvier 2011 12:15

                bonjour Clojea
                nous n’en avons pas fini avec les méfais du principe de précaution et la tolérance Zéro.
                en 1999 j’écrivais ceci

                "On se trouve ainsi devant un autre phénomène de banalisation, celui du terme de sécurité. Devant le confort et l’abondance d’une très large majorité de la population des pays riches, le risque devient intolérable, et la notion de risque zéro fait recette.

                Cette notion de sécurité absolue touche tous les secteurs de la société ; au principe républicain de la sécurité des personnes et des biens, viennent s’ajouter la sécurité dans le domaine de la santé, des transports, sécurité dans le domaine de l’énergie, sécurité alimentaire, etc. Tout doit être sécurisé, et il en va de la responsabilité politique.

                Avec cette demande de la société, le politique a introduit un concept dans le but de s’exonérer de la responsabilité : le principe de précaution. ".....

                ....."Nous sommes là dans un schéma de déjà vu. Pourtant, le reconnaître n’est pas chose aisée. Compte tenu des moyens technologiques dont nous disposons dans le domaine de la génétique, la tentation va être grande de recourir à l’Eugénisme. Le terme d’eugénisme a été employé pour la première fois par le physiologiste britannique Francis Galton (1822-1911). Il le définissait comme l’étude des facteurs socialement contrôlables qui peuvent élever ou abaisser les qualités raciales des générations futures, aussi bien physiquement que mentalement. Galton ne disposait pas alors des connaissances qui sont les nôtres aujourd’hui sur la génétique, et s’appuyait sur des connaissances biologiques suffisamment précises. Le fruit de ses travaux trouva leurs applications légales et réglementaires qui relevaient du scandale pur et simple en imposant, au nom d’une fausse science des mesures radicales de castrations et de stérilisations à des êtres sans défenses. C’est dans ce cadre que les travaux de monsieur Tremblay par exemple pourraient faire l’objet d’une manipulation proche ou identique. Ces dans ce cadre que ces pratiques servirent de référence aux idéologies racistes, dans la voie des travaux de Linné (1707-1778) et de Buffon (1707-1788), poursuivie par Gobineau (1816-1882). A la fin du XIX ième siècle, l’Europe cultivée est convaincue que le genre Humain se partage en races inférieures et en races supérieures. C’est surtout en Allemagne que ces idées, conjuguées aux conceptions du monde de Vacher de Lapouge et H. S. Chamberlain, vont jeter les bases de l’aryanisme historique. Dans l’Allemagne de Guillaume II ces idées étaient très largement vulgarisées dans la population. Et naturellement lorsque Hitler traduira le Mythe en réalité, il ne trouvera que très peu d’opposants.

                Ainsi, quelques théories qui se voulaient scientifiques, sans avoir fait la preuve quelles étaient réfutables, ont conduit tout doucement au plus grand drame de l’histoire Européenne, car, tout aussi naturellement, des parties de populations d’autres États partageaient ces conceptions. Nous ne sommes jamais à l’abri de rouvrir des camps de déportations, de concentrations, pour aller vers un génocide « labellisé » par la science, pour cacher à notre miroir personnel tous les crimes que nous nous sentons capables de commettre.

                Sauf qu’aujourd’hui les camps ont changé de nom et les moyens dont nous disposons ne brûleront que les cerveaux sans laisser de traces extérieures, modifierons des caractères génétiques pour coller à une civilisation devenue narcissique et paranoïaque. De telle sorte que pour apporter une solution à l’accroissement de la violence et de la délinquance, nous ferons le même chemin, en attendant qu’un personnage, pour ne pas dire un nouvel Hitler, transforme le mythe de la notion de risque Zéro en réalité."......



                nous sommes dans ce schéma, et se gouvernement se défausse en permanence devant un événement dramatique ponctuel en établissant une loi générale dont il s’exoinére de la responsabilité. cette loi et le fruit des meurtres commis par des malades psychiatriques.

                ddacoudre.over-blog.com.

                cordialement.



                • Clojea Clojea 11 janvier 2011 13:14

                  Bonjour ddacoudre. Excellent post. Je vois que tu es très documenté et ton analyse est dure mais exacte. C’est pour cela et pour essayer d’éviter ça que je dénonce sans relâche les criminels psychiatres, qui sont, curieusement derrière tout grand didacteur. Exemples : Hitler avait des psychiatres autour de lui. Curieux. Radovan Karadzic, (copain de Milosévic), est psychiatre. (responsable de la purification ethnique en Bosnie). Cherchons l’erreur.
                  Merci de ton passage


                • ddacoudre ddacoudre 11 janvier 2011 20:44

                  bonjour clojéa

                  ne tombe pas dans l’amalgame s’il te plait tu as fait un bon article qui montre que l’on prends le risque de l’arbitraire en confiant nos responsabilités à la science car c’est cela
                  ils sont regardés comme des personnes disposant d’un jugement absolue, or dans la réalité ce n’est pas le cas , ils savent et connaissent les limites de leur diagnostic, ce sont les hommes politiques qui veulent se protéger derrière eux. l’exemple que je cite en fait la démonstration. ils savent cela, mais bien sur nous en trouvons toujours comme tu l’écris,ils n’en restent pas moins des hommes qui utilisent leur connaissance à leur propres fins.

                  cordialement.


                • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 11 janvier 2011 12:49

                  Décision du Conseil constitutionnel du 26 novembre 2010 :

                  ‎"En prévoyant que l’hospitalisation sans consentement peut être maintenue au-delà de quinze jours sans intervention d’une juridiction de l’ordre judiciaire, les dispositions de l’article L. 337 [du Code de la santé publique] méconnaissent ...les exigences de l’article 66 de la Constitution ["Nul ne peut être arbitrairement détenu.
                  L’autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi."]. Le Conseil constitutionnel a donc déclaré l’article L. 337 contraire à la Constitution."

                  La prochaine loi devra tenir compte de cette décision.


                  • Clojea Clojea 11 janvier 2011 13:16

                    Bonjour Senatus populusque : Merci de rappeller ce fait. Mais attention, c’est pas gagné. Il faut rester vigilant, car ils vont trouver le moyen de contourner ça.


                  • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 11 janvier 2011 16:42

                    « ils vont trouver le moyen de contourner ça »

                    Procès d’intention. Sous la Ve République, le Parlement n’est jamais passé outre une décision du Conseil constitutionnel. Ne prenez pas vos fantasmes pour la réalité.


                  • Clojea Clojea 11 janvier 2011 16:49

                    Quand je parle de contourner, il suffit de modifier un peu le texte de loi, de l’amender léger et de le resoumettre. La loi sera tout aussi dangereuse, mais passera plus facilement inaperçue 


                  • pavillon noir 11 janvier 2011 12:51

                     indésirables->chomage->rsa->sdf->« schyzofrénie »->enfermement->disparition->baisse du nombre de chomeurs !!!!! C’est diiingue,non ?


                    • clostra 11 janvier 2011 12:54

                      Voici une proposition à examiner :
                      Etant donné que l’« interné » est bien souvent une victime (exemple concret : une personne travaillant à la Poste donne des signes qu’elle pourrait se suicider à cause de ses conditions de travail - imaginez le reste*...)
                      Etant donné la gravité du traitement (enfermement, contrainte médicamenteuse qui va rendre la personne incapable de se défendre) que représente l’enferment sous contrainte

                      Il me semble raisonnable de systématiquement désigner un avocat (spécialisé ou non) qui aura en charge de toujours prendre la parti de l’interné, de tenter de faire la part des choses entre l’énorme préjudice subi par son « client » - équivalent d’une lourde peine - et ce qui l’a amené dans cette situation.

                      *en reprenant cet exemple : un internement sous contrainte + les médicaments (qui parfois rendent suicidaire) vont a priori discréditer ce malade vis à vis de ses employeurs. Le malade le sait puisqu’il connaît l’origine de ses troubles et ceci va contribuer à le faire basculer irrémédiablement. L’avocat devra exiger une enquête de circonstance et rapporter la parole - si elle est encore audible...- du malade interné sous contrainte.


                      • Clojea Clojea 11 janvier 2011 13:19

                        @ Clostra : C’est une bonne idée. Le seul problème réside dans les premières 72h. Car tout peut sepasser dans un HP. Ca peut même aller jusqu’à un électrochoc administré sans le consentement du patient, ce qui laisse des séquelles.


                      • clostra 11 janvier 2011 14:33

                        L’avocat, dès la première heure


                      • Sachant Sachant 11 janvier 2011 14:34

                        Tout faux !
                        La psychatrie n’est pas la Justice
                        L’hôpital n’est pas la prison

                        D’ailleurs s’il y a un observatoire des prisons
                        Il n’y a pas d’observatoire des hôpitaux psychiatriques

                        L’isolement psychiatrique est une zone de non-droit
                        L’isolement du handicap est une zone de non-droit
                        L’isolement de la vieillesse dépendante est une zone de non-droit

                        Les personnes qui s’y trouvent isolées sont dépouillées de tout
                        Et contraitement aux emprisonnés
                        Elle sont aussi dépouillées de la conscience qu’a la société de leur existence

                        Je ne dirais pas que tout s’y passe
                        Mais que tout peut s’y produire


                      • Krokodilo Krokodilo 11 janvier 2011 13:08

                        Comme d’habitude, l’auteur prend un vrai sujet et le massacre totalement par son manichéisme, sa présentation partiale ou déformée des faits, pour aboutir à un pamphlet peu intéressant plutôt qu’à une vraie analyse de la question. Bref, c’est plus un tract qu’un article, mais apparemment ça plaît sur Avox.


                        • Clojea Clojea 11 janvier 2011 13:21

                          @ Krokodilo : Je ne suis pas étonné de votre commentaire, car vous prenez le parti des psychiatres. Libre à vous. Mais par contre, ce qui serait souhaitable, c’est d’exposer vos arguments, au lieu de me dire que je présente le sujet d’un point de vue partial. Comme ça, je pourrais répondre. Mais peut être est-ce difficile pour vous ? et peut être n’avez vous que peu d’arguments à m’opposer ?


                        • Krokodilo Krokodilo 11 janvier 2011 14:07

                          L’expérience de vos autres articles m’ a prouvé que ça ne sert à rien, vous vous y prenez toujours de la même façon. Si AV préfère le buzz aux analyses, ce sera sans moi.


                        • clostra 11 janvier 2011 14:35

                          et une pichenette dans le complexe de supériorité, ça vous dit krokodilo ? Clojea n’est pas en train de soumettre un article à la revue NATURE


                        • COVADONGA722 COVADONGA722 11 janvier 2011 14:43

                          @krokodilo , qu’elle analyse subtile et éclairée de vos propres articles !


                        • Deneb Deneb 11 janvier 2011 17:14

                          Dankon Krokodillo : nous sommes parfois en désaccord, mais sur ce fil vous êtes le seul rayon de lumière dans l’obscurantisme de ceux qui se prétendent experts en pathologie mentale. Le sage cherche la verité, l’imbécile, lui, l’a déjà trouvé, la sienne.


                        • Krokodilo Krokodilo 11 janvier 2011 19:32

                          Je faisais référence à un article digne de la presse ou des médias en ligne, de journalistes généralistes, pas à une publication scientifique, et vous l’aviez probablement compris.
                          @ Deneb, Saluton aussi.



                          • Clojea Clojea 11 janvier 2011 13:56

                            Un peu long, ca risque d’en dédourager certains..... Par contre, cela m’a remis en mémoire, que la France est en pôle position sur le nombre de psychiatres, avec l’Allemagne juste derrière. (En Europe). « Normal », car ces deux pays sont le berceau de la psychiatrie. Pas de quoi se glorifier


                          • kéké02360 11 janvier 2011 14:21

                            Oui et la hongrie est le berceau de Shorty smiley


                          • clostra 11 janvier 2011 14:40

                            @clojea
                            (NB dommage que les « grands » ne prennent pas la peine de contribuer en apportant leurs lumières...)
                            Je m’étais laissée dire que la psychiatrie était le « dernier choix » des médecins lorsque toutes les autres places de spécialité sont prises...
                            Si on compte comme ça, avec la pénurie de médecins annoncée on va peut-être les voir disparaître pour se fondre dans la médecine générale...


                          • Clojea Clojea 11 janvier 2011 16:54

                            @ Clostra : Pas sur qu’ils disparaissent si on les pousse pas un peu/beaucoup, car la psychiatrie rapporte du blé. Surtout les recherches en neuroleptiques etc... Un vrai business, malheureusement orienté sur des profits et pas sur le bien être des patients.


                          • bo bo 11 janvier 2011 14:19

                            Encore une loi stupide.
                            Nos élus devraient être les premiers à être internés vus les dégâts immenses qu’ils nous font en légiférant comme des girouettes ou à la demande des groupes de pressions.
                            On a l’impression d’assister à des élucubrations permanentes d’apprentis sorciers qui cherchent désespérément à faire valoir leur EGO,ces élus sont réellement malades..... smiley


                            • Clojea Clojea 11 janvier 2011 16:56

                              Bonjour bo. Merci pour cette constatation, qui est malheureusement de plus en plus d’actualité. En effet, le nombre de lois imbéciles augmentent jour après jour. On légifère sur tout et n’importe quoi. Excès de légifération nuit à une bonne société.


                            • kéké02360 11 janvier 2011 14:23

                              Ils pourront s’appuyer sur çà aussi pour vous boucler !!!!


                              http://pythacli.chez-alice.fr/recent34/lpc2010.pdf 


                              • Clojea Clojea 11 janvier 2011 16:59

                                @ kéké02360 : Edifiant. Je savais que l’on était fiché, mais à ce point là.... Merci de votre lien trsè instructif.


                              • ddt99 ddt99 11 janvier 2011 14:23

                                À l’auteur,

                                Vous avez certes une vision assez juste du problème, mais, si le législateur fait régulièrement « mumuse » avec les textes de loi, dans la pratique qu’un seul psy ou plusieurs aient à se prononcer, cela ne change rien au problème, car dès lors ou une demande de HDT ou de HO est ordonné, vous êtes déjà un malade mental bon à enfermer, et plus personne ne vous écoute.

                                Je parle en connaissance de cause allez voir mon article en attende de validation, intitulée : guide de fabrication d’un malade mental, et vous aurez quelques réponses sur les façons de faire des autorités de ce pays, les nombreux documents joints parlent d’eux-mêmes.


                                • Clojea Clojea 11 janvier 2011 17:04

                                  Bonjour ddt99 : Je viens de regarder votre article. Edifiant. Je viens de le voter positivement. Merci de votre passage



                                  • clostra 11 janvier 2011 14:45

                                    Une petite histoire pour illustrer. Tout à fait par hasard, je rencontre sur le quartier un SDF qui me raconte la mésaventure qui est arrivée à un de ses compagnons d’infortune.
                                    En effet, son copain s’est retrouvé aux urgences d’un hôpital après une blessure. Probablement « à jeun » (sans et avec jeu de mots), il accueille l’infirmière avec quelques paroles osées - ce que je peux en déduire - Eh ! bien ! ni une ni deux, elle le fait interner !
                                    Comme cet homme allait finalement très bien et sans que son copain le précise, il est quand même sorti après plusieurs semaines...
                                    Qui va défendre ces personnes ?


                                    • Clojea Clojea 11 janvier 2011 17:06

                                      Personne clostra, personne ne va défendre ce SDF. Et il devient un cobaye parfait pour expérimenter quelques neuroleptiques bien lourd. Qui va le savoir et s’en inquiéter ? Personne, et c’est là le problème.


                                    • ddt99 ddt99 11 janvier 2011 15:04

                                      Nous devrions tous apprendre les articles qui défendent les citoyens afin de pouvoir le moment venu nous opposer à l’arbitraire, concernant l’internement sous contrainte, en voici un :

                                      Code de la santé publique

                                      Article L3211-3

                                      Lorsqu’une personne atteinte de troubles mentaux est hospitalisée sans son consentement en application des dispositions des chapitres II et III du présent titre, les restrictions à l’exercice de ses libertés individuelles doivent être limitées à celles nécessitées par son état de santé et la mise en œuvre de son traitement. En toutes circonstances, la dignité de la personne hospitalisée doit être respectée et sa réinsertion recherchée.

                                      Elle doit être informée dès l’admission et par la suite, à sa demande, de sa situation juridique et de ses droits.

                                      En tout état de cause, elle dispose du droit :

                                      1° De communiquer avec les autorités mentionnées à l’article L. 3222-4 ;

                                      2° De saisir la commission prévue à l’article L. 3222-5 ;

                                      3° De prendre conseil d’un médecin ou d’un avocat de son choix ;

                                      4° D’émettre ou de recevoir des courriers ;

                                      5° De consulter le règlement intérieur de l’établissement tel que défini à l’article L. 3222-3 et de recevoir les explications qui s’y rapportent ;

                                      6° D’exercer son droit de vote ;

                                      7° De se livrer aux activités religieuses ou philosophiques de son choix.

                                      Ces droits, à l’exception de ceux mentionnés aux 4°, 6° et 7°, peuvent être exercés à leur demande par les parents ou les personnes susceptibles d’agir dans l’intérêt du malade.

                                      Une fois l’avocat vu, ce dernier doit saisir le Tribunal de Grande Instance en référé liberté individuelle, c’est logiquement le seul moyen efficace de s’opposer à l’arbitraire, mais encore faut-il tomber sur un magistrat intègre.


                                      • clostra 11 janvier 2011 17:54

                                        Sauf que tout ceci n’est pas très réaliste.


                                      • Vent d'est Vent d’est 11 janvier 2011 15:15

                                        Dans certains régimes autoritaires, par exemple sous Staline, on aimait bien envoyer certains opposants en asile psychiatrique.

                                        A méditer...


                                        • ddt99 ddt99 11 janvier 2011 16:18

                                          Pourquoi chercher aussi loin ce que la France fait aussi bien, sinon mieux, car c’est fait au vu et au su de tout le monde, sans que personne ne s’en indigne, mon opposition au maire UMP de ma commune et mes idées différentes me valurent d’être interné en hôpital psychiatrique.

                                          Quant aux opposants politiques, encore eut-il fallu qu’il y en eût véritablement en France.

                                          Hommes politiques de Gauche et de droite, ils sont tous unis contre les citoyens, autrement dit, ils sont tous complices.

                                          Méditez-la dessus plutôt.


                                        • Clojea Clojea 11 janvier 2011 17:14

                                          Bonjour Vent d’est. Est ou Ouest, si je peux me permettre ce jeu de mots, les HP sont des lieux ou tout se passe, mais rarement le bien. Expérimentation (sans le consentement des patients), électrochoc, viol, et il n’y a pas si longtemps, lobotomie, et leucotomie. (pour ceux qui s’imaginent que ce sont peut être des opérations méticuleuses, pas du tout. En gros, le psychiatre boucher enfonçait entre l’oeil et l’orbite un petit pic à glace, qui passait dans le cerveau et triffouillait dedans. En général le patient était un légume après. C’était le but recherché par ces criminels). Pour ceux que ça choque, c’est malheureusement vrai et pas si vieux que ça. Ca date des années 60/70. Comment une soi disant science peut elle encore exister avec un passé pareil ? Bonne question


                                        • Vent d'est Vent d’est 12 janvier 2011 00:01

                                          "Hommes politiques de Gauche et de droite, ils sont tous unis contre les citoyens, autrement dit, ils sont tous complices.« 

                                          Je suis d’accord avec vous, je ne vois vraiment pas quel homme politique agit en faveur du citoyen français.

                                           Après, pour votre expérience je n’avais pas trop idée qu’en France, de telle pratique eu lieu. Mais ça ne m’étonne guère.

                                          Mais pour rester uniquement dans le conteste de cette loi, donner le pouvoir d’enfermer quelqu’un à une seule personne, on peut vraiment se demander à quel dérive cela va nous mener. L’Etat, ou une autre »institution"(genre entreprise...) peut très facilement agir sur un simple psy, via la pression ou l’argent, pour enfermer telle ou telle personne. On pourrait alors déboucher très facilement sur ce qui se passait en URSS, ou ailleurs.


                                        • Louise Louise 11 janvier 2011 16:28

                                          J’en apprends de belles sur les CHS...

                                          Et dire que j’y ai travaillé pendant des années sans remarquer toutes ces abominations dont vous parlez !

                                          Les patients hospitalisés sont majoritairement en « service libre », c’est à dire qu’ils peuvent partir quand ils veulent.

                                          Les médecins de l’hôpital ne ratifient pas toujours la demande d’un placement sous contrainte. Il faut que l’état du patient représente un danger pour lui-même ou pour autrui pour justifier ce type d’hospitalisation. Je me souviens de l’arrivée d’une dame très âgée, amenée avec une demande d’hospitalisation d’office, simplement parce qu’elle oubliait de fermer son gaz. Elle est resté quelques jours, le temps de sécuriser son appartement...

                                          Qui a intérêt à enfermer une personne dans un CHS si ce n’est pas justifié par une nécessité de soins ? Parfois l’un ou l’autre membre de la famille... Mais les praticiens hospitaliers n’ont vraiment rien à y gagner !

                                          Que dire quand « un fou » sort de l’hôpital et commet une incivilité (comme on dit aujourd’hui) et que tout le monde hurle contre le laxisme de la psychiatrie ?

                                          Il vaut mieux éviter de parler de ce qu’on ne connaît pas !


                                          • Clojea Clojea 11 janvier 2011 17:26

                                            @ Louise :Le terme CHS que vous employez est un terme édulcoré. Centre Hospitalier Spécialisé sonne mieux que HP, Hôpital psychiatrique. Déjà c’est suspect.C’est ce qu’on appelle en terme de relations publiques, une bonne image. C’est comme l’électrochoc, nommé aujourd’hui sismothérapie. C’est plus chic, c’est tout aussi choc.
                                            Ne me dites pas que l’univers des CHS ou des HP est soft. C’est faux. Soit vous avez des lunettes de soleil, soit vous ne voyez même pas les patients qui sont souvent bourrés de pillules, et qui reçoivent de temps en temps une petite sismo....
                                            Allons donc. Qu’il y ait du personnel hospitalier (en HP) qui ne veulent pas de mal aux patients, il y en a et heureusement. 
                                            Mais moi je vous parle des traitements des psychiatres. Drogues légales, électrochocs et autre « joyeusetées ». 
                                            Que dans un cas extrêmement grave, il faille shooter une personne, pour éviter qu’elle ne se tue ou tue des gens, bien sur, il faut le faire. Mais de là, à bombarder les gens de Rohypnol, Mogadon et autres, faut pas pousser. 


                                          • ddt99 ddt99 11 janvier 2011 17:39

                                            À Louise

                                            Ce que vous écrivez au sujet de cette vieille dame est certainement vrai, mais cela ne veut pas dire que le reste soit faux, et ce cas n’est pas forcément représentatif des 75 000 internements sous contrainte exécutés par an.

                                            Vous écrivez : « Qui a intérêt à enfermer une personne dans un CHS »

                                            Ma réponse est : beaucoup plus de monde que vous ne pourriez l’imaginer.

                                            Je parle en connaissance de cause, en 2006 j’ai été interné à la demande d’un préfet, bien que je fusse calme, pondéré, coopérant, et que j’ai tenu des propos et des discours cohérents.

                                            Tous ces mots ont été écrits par les trois médecins que j’ai rencontrés lors de cet internement abusif et arbitraire, le quatrième fit un certificat de complaisance, tous ont pris faite et cause contre moi sur la seule foi de la fonction du préfet et des accusations mensongère de l’élu UMP, dixit le non-lieu sur les prétendues accusations de menaces sur ce triste personnage.

                                            Aucune violence ni rébellion et toutes les missions de police ce sont terminées sans aucun incident, c’est écrit noir sur blanc sur les procès-verbaux de la police judiciaire.

                                            Sachez-le, une simple délation peut vous conduire derrière les murs d’un hôpital psychiatrique.

                                            Je doute que tous les agents de l’État soient aussi scrupuleux que vous, et dites-vous bien que ce n’est pas parce que quelque chose ne se voit pas que ça n’existe pas.


                                          • clostra 11 janvier 2011 18:05

                                            @dtt99
                                            ce que vous dites est très intéressant, surtout mis en regard de ce fameux « indignez-vous ».
                                            Un petit exemple - car l’enfermement n’est jamais neutre - des personnalité ont été enfermées parce qu’elles refusaient de collaborer avec régime de Pétain.
                                            C’est l’histoire du stalinisme et de la dissidence.
                                            C’est pourquoi on peut voir d’un très mauvais oeil la collusion de services de police nationaux et municipaux, sachant qu’un Maire peut en effet essayer de se débarrasser de ses opposants.
                                            Nous voyons bien que nous sommes prêts à permettre ces dérives qui là n’ont rien de sécuritaires.
                                            Et toujours se rappeler que la violence appelle la violence, de quelque côté qu’elle vienne.


                                          • ddt99 ddt99 11 janvier 2011 18:25

                                            Moi j’appelle cela du pousse au suicide ou du pousse au crime, cette provocation des pouvoirs publics est indigne d’un État dit de droit, tous ont présumé que j’allais péter les plombs et que j’allais ainsi leur donner raison, mais voila j’ai une excellente maitrise de moi, et je ne traine aucune casserole derrière moi, et vu que mon seul « crime » est d’être procédurier, je vous assure qu’ils iront tous à leur tour, très prochainement s’expliquer devant les tribunaux.  


                                          • Bob124 11 janvier 2011 18:02

                                            On sait bien qui tire les ficelles...
                                            Il s’agit comme d’habitude d’un coup de la judéo-américano-franc-maçonnerie !!
                                            C’est eux qui contrôlent nos petits psychiatres français, ils leurs demandent de faire des expériences et de lobotomiser certains de ne concitoyens, pour en faire une armée de zombie, afin de rentrer en lutte contre les extraterrestres qui vont bientôt nous envahir.

                                            Mais chut ne le répéter pas,ils nous observent ....

                                            ps : je sais, je l’ai lu sur internet .
                                             


                                            • ddt99 ddt99 11 janvier 2011 18:14

                                              À tous ceux qui croient que de faire un petit passage dans hôpital psychiatrique n’est au fond pas grand-chose, tous ces gens oublient qu’ensuite cette personne est marquée durant 25 ans dans des fichiers informatisés des aliénés mentaux.

                                              Au lieu d’aider cette personne, ils ne font que la mettre un peu plus à l’index de la société.

                                              Et le simple fait de mélanger des personnes qui réellement ont besoins d’être isolé de la société, oui il y en a, avec des personnes qui viennent faire un séjour pour une dépression ou pour tout autre mal-être est tout bonnement scandaleux et limite criminel, car ces gens ne sont pas des malades mentaux, mais ont tout simplement quelques difficultés familiales et/ou professionnelles à surmonter.


                                              • Louise Louise 11 janvier 2011 18:30

                                                Vous écrivez : « Qui a intérêt à enfermer une personne dans un CHS »

                                                Ma réponse est : beaucoup plus de monde que vous ne pourriez l’imaginer.

                                                - Je ne doute pas qu’il y ait des dérapages, dans ce domaine comme partout ailleurs, mais vous n’expliquez rien...

                                                Je sais aussi que les psychotropes ont des effets secondaires parfois pénibles... Mais ils sont vraiment nécessaires ! La plus grande partie de tous ces médicaments est distribuée par la médecine de ville, pas dans les HP (pour faire plaisir à l’auteur smiley !).
                                                Je crois que beaucoup de gens ont oublié les terribles souffrances des malades mentaux avant l’apparition des neuroleptiques. Et actuellement il me semble que c’est un aspect encore peu connu, sinon justement des soignants, et des patients bien sûr.

                                                Je pense que les HP font fantasmer bien des gens, tout simplement parce qu’ils ne sont pas ouverts comme un hôpital général. Et là, il s’agit bien plus de protéger les patients que de les brimer. Il faut parfois les protéger de leur propre famille !


                                                • foufouille foufouille 11 janvier 2011 18:41

                                                  j’en ai vu que ca aidait pas
                                                  on ne cache pas le probleme, on le resoud ou on vit avec


                                                • ddt99 ddt99 11 janvier 2011 19:16

                                                  À Louise

                                                  Vous écrivez :

                                                  « Je ne doute pas qu’il y ait des dérapages, dans ce domaine comme partout ailleurs, mais vous n’expliquez rien... »

                                                  Cet article n’est pas de moi, mais si vous voulez avoir des explications sur ce que j’ai écrit, vous allez être servie, car mon article est en cours de validation, alors, dès sa publication prochaine, prenez en connaissance et nous en rediscuterons ensuite, si vous le voulez bien.

                                                  « Je crois que beaucoup de gens ont oublié les terribles souffrances des malades mentaux avant l’apparition des neuroleptiques. »

                                                  Permettez-moi d’avoir une idée différente sur les patients de la psychiatrie, à mon humble avis, tous ne sont pas « des malades mentaux » au sens strict du terme, péjorativement associé à « des fous » certains ne subissent que des troubles passagers dus à des conditions de vie difficile, pour autant, peut-ont les appeler « des malades mentaux » ? Je ne pense pas.

                                                  Visiblement vous ne faites aucune différence entre tous ces patients et toutes ces pathologies, et visiblement, vous les traitez comme vous les appelez.

                                                  « neuroleptiques » pour tous, plus ou moins dosés, et ils se tiennent tranquilles.

                                                  Et croyez le ou non, mais les HP ne me font absolument pas fantasmer.


                                                • Clojea Clojea 11 janvier 2011 20:01

                                                  Faut pas pousser ma chère Louise. D’une part, les médecins prescrivent les psychotropes, c’est vrai. Mais qui visite ces braves médecins ? Les visiteurs médicaux. Pour qui bossent-ils ? Les Labos. Qui tire du blé de la fabrication des psychotropes ? Les labos. Quelles sont les personnes souvent dans les conseils d’administration des labos ? Souvent des psychiatres. Tiens, tiens.
                                                  Ce que je reproche aux psychs est de s’arroger le titre de science du mental, mais à part bourrer les gens de neuroleptiques, il ne se passe rien. Une véritable science du mental chercherait les causes, et non pas « Vous êtes en dépression, hop une pillule bleu. Vous êtes survolté, hop une pillule rouge.... etc... »
                                                  Les HP font fantasmer les gens ? Tu parles. J’en ai visité deux et ça m’ a pas fait fantasmer du tout. Par contre, j’y ai vu une grande détresse, et des psychs en train de faire prendre des doses. Point barre. Je vous conseille de regarder Vol au dessus d’un nid de coucou, avec entre autre Nicholson. Bon film


                                                • JPB 11 janvier 2011 19:15

                                                  Il faut reconnaitre que la psychiatrie traine en longueur de soins. C’est pas très clair ! Et les soignés ont souvent mauvaise mine. Il y a quelque chose qui cloche, et augmenter le pouvoir des psychiatres n’est pas une solution. On est en train de massacrer les citoyens, même s’ils ont des problèmes.


                                                  • karquen karquen 11 janvier 2011 19:28

                                                    Bon article ! et par extension nous pourrions parler également du pouvoir incroyable qu’ont les « curateurs » lors de mise sous tutelle et qui n’est absolument pas encadrée ou contrôlée sur long terme !

                                                    Je connais quelqu’un dans le sud de la France, sous tutelle, et dont le jeune curateur (à peine trente ans ; est-ce bien normal ?) exerce à mon sens avec un peu trop de zèle... La personne, agée, n’a même pas le droit de prendre un avocat et voir un psy pour allèger sa curatelle ! ça me semble un peu dictaturial...


                                                    • Clojea Clojea 11 janvier 2011 20:02

                                                      Bien vu karquen et merci de votre commentaire très pertinent. Il y a effectivement matière à investiguer dans ce domaine.


                                                    • Zangao Zangao 11 janvier 2011 19:48

                                                      Vous connaissez l’histoire de cette femme qui s’était aperçu que la terre inversait sa rotation chaque fois que sa machine a laver passait en essorage............. et bien ils l’ont internée !


                                                      • Louise Louise 11 janvier 2011 19:55

                                                        « La personne, agée, n’a même pas le droit de prendre un avocat et voir un psy pour allèger sa curatelle ! ça me semble un peu dictatorial... »

                                                        -Est-ce une tutelle ou une curatelle ?
                                                         Il faut qu’elle s’adresse au juge des tutelles, et écrive précisément ce qui ne va pas, elle, ou une autre personne pour elle.
                                                        ____


                                                        « Visiblement vous ne faites aucune différence entre tous ces patients et toutes ces pathologies, et visiblement, vous les traitez comme vous les appelez. »

                                                        - Bien sûr que je connais les différentes pathologies ! Et quand j’emploie le mot « fou », c’est en référence aux articles de journaux quand un malade s’échappe, ou est sorti avec l’accord des médecins, et qu’il commet un acte délictueux.
                                                         Comment ne saurais-je pas la différence entre une personne dépressive et un grand paranoïaque ? Et à propos de paranoïaques, ce sont justement ces personnes qui n’ont pas conscience d’être malades, et qui peuvent être parfois très dangereux...

                                                        Dans un sens, vous avez raison, je ne fais pas de différence entre tous les patients ; je les respecte tous également, leur personne et leur souffrance. Mais je n’apprécie pas de voir insinuer que les médecins psychiatres ne seraient pas sérieux dans leur travail et auraient quelque intérêt à enfermer des gens en bonne santé.




                                                        • Clojea Clojea 11 janvier 2011 20:11

                                                          Alors Louise, expliquez moi pourquoi, quand il y a des crimes de sang violent, imanquablement, ces gens étaient internés, suivi par des psychiatres, bourrés de médocs, et relâchés dans la nature. Que ce soit le crime odieux des infirmières dans le sud ou autres, des véritables cinglés étaient relâchés dans la nature.
                                                          Des gens innofensifs sont dans des HP, d’autres qui sont dangereux devraient être isolés, sans chocs, sans médocs plus qu’il n’en faut, et dans un environnement ultra calme. Ils finiraient par se remettre. Les médocs ne les aideront pas, jamais. C’est juste un palliatif temporaire, mais qui devient une grosse habitude de la part de beaucoup de psychiatres. C’est là ou est le problème. Les psychiatres ne connaissent rien au mental. C’est du bidouillage à coup de médocs et ou de chocs violent.
                                                          Un psychiatre honnête que j’ai rencontré récemment me l’a avoué. J’aimerais qu’il y en ait beaucoup comme lui, mais c’est assez rare. 
                                                          J’ai aussi rencontré une belle blonde psychiatre, qui m’a avouée qu’elle faisait chaque semaine quelques sismothérapies et qu’elle en était très fière. Quand j’ai tenté de lui dire que c’était de la barbarie, la belle blonde était tout à coup moins belle, moins sure. La peste sous un visage d’ange 


                                                        • ddt99 ddt99 11 janvier 2011 20:41

                                                          À Louise

                                                          Vous écrivez :

                                                          « Mais je n’apprécie pas de voir insinuer que les médecins psychiatres ne seraient pas sérieux dans leur travail et auraient quelque intérêt à enfermer des gens en bonne santé. »

                                                          J’ai l’esprit ouvert et je sais qu’il y a de tout dans ce monde, des bons médecins et des mauvais médecins, des bien intentionnés et des mal intentionnés, alors permettez moi de vous demander si de ne pas le reconnaitre, cela ne relèverait-il pas de la psychiatrie ?

                                                          Ma santé mentale va bien et pourtant c’est bien ce qui m’est arrivé, et mes accusations portées uniquement contre les médecins qui m’ont fait enfermé, ne sont ni de la spéculation, ni de l’insinuation, mais des faits avérés et prouvés, et dites vous bien que les intérêts des uns et des autres ne sont pas toujours louables.

                                                          À vous lire tous les médecins seraient des saints. Vous devriez élargir votre vision des choses.


                                                        • ddt99 ddt99 11 janvier 2011 20:57

                                                          À Louise

                                                          Si vous rencontrez une personne qui est calme, pondérée, coopérante et qui tient des discours et des propos cohérents, est-ce que pour vous c’est une personne en bonne santé ?

                                                          Si c’est non, alors qu’est qu’une personne en bonne santé pour vous ?


                                                        • karquen karquen 11 janvier 2011 21:10

                                                          @ Louise : 

                                                          Le souci avec le juge des tutelles, c’est que souvent, il ne veux pas briser un jugement qu’il a émis lui-même... Vous le dites bien : c’est un juge des tutelles ! Un juge pas un medecin ! et une personne sous « tutelle renforcée » par exemple est déchue automatiquement de son droit de vote, de sa carte bleue, et ne peux faire aucune démarche dans le temps - même si ça va mieux - auprès d’un avocat et d’un medecin psychatre ! Même si la personne va mieux, il n’y a aucuns organismes de vérifications périodique ! c’est une peine d’enfermement à vie sous la décision du curateur, qui lui n’a pas non plus à ma connaissance de vérification psychologique périodique...

                                                          Rassurez-vous je n’ai rien contre les psychatres, les analystes ou psychologues ! je pense d’ailleurs qu’avec plus d’argents, avec plus de praticiens, de grandes avancées seraient possibles notemment sur les personnes autistes avec des lieux adaptés...

                                                          Je parle juste des curateurs, qui eux à ma connaissance sont analysés une seule fois, et après ont tous pouvoirs sans autres contrôles que financiers... et des personnes qui sont sous curatelle sans organismes indépendants qui font périodiquement un « etat » réel ; la pathologie devant par évidence évoluer positivement et non stagner indéfiniment comme la tutelle....


                                                        • Airbus Airbus 11 janvier 2011 21:11

                                                          Bonsoir à tous,

                                                          inutile de parler de point godwin, mais je me suis toujours demandé dans quelle tranche de la société les nazis et autre psy/medecin tortionnaires s’étaient planqué à la liberation.

                                                          Les psy cherchent à vous renvoyer l’entiere responsabilté de la situation à vous même. Ils protegent ainsi des methodes et des personnes qui cultivent ce qui est de bon ton d’appeller en France, le sadisme d’état.

                                                          Le massacre psy ne concerne pas que les personnes ’defitientes’ mais il s’applique des le college ou on monte une cellule psychologique des que l’eleve à depassé 3 lignes de dictée ou alors les pub plus debiles les unes que les autres.

                                                          Nous voyons dans nos société souvent une attaque de l’etat par la diminution de moyen materiel, mais un autre front a été ouvert, la guerre psychologique...vous faire imploser de l’intérieur....


                                                          • Clojea Clojea 12 janvier 2011 09:13

                                                            Bonjour Airbus : Merci de vos commentaires pertinents, dont le sujet mériterait un article fouillé.
                                                            Bien à vous


                                                          • ddt99 ddt99 11 janvier 2011 21:15

                                                            À Louise

                                                            Après ce qui m’est arrivé, pour m’aider à comprendre le mode de fonctionnement et surtout de penser des psychiatres, j’ai acheté le manuel de psychiatrie Henry Ey, P. Bernerd et CH. Brisset, éditions Masson, un recueille de 1166 pages.

                                                            Édifiant ! À en croire ce qui est écrit, il y aurait 63 400 000 (source INSEE, 1er janvier 2007) de malades mentaux en France, chacun y a sa place et pourra s’y reconnaître, même le nourrisson qui vient de naître à déjà des pathologies liées au simple fait d’être nourrisson.

                                                            Après mes quelques rencontres avec des psychiatres et la lecture de ce manuel, je peux affirmer sans complexe, ni prétention (opinion personnelle) que la pathologie du psychiatre et de voir, en chacun de nous, un malade mental, même si ce n’est pas le cas (certainement la déformation professionnelle des psychiatres).

                                                            Et la vérité n’est pas essentielle pour la détermination de la conviction du psychiatre du bien-fondé qu’un « sujet » (oui sujet, pour ces gens nous ne sommes que des sujets) doive ou non recevoir de soins.

                                                            Elle repose plus sur une réflexion et une capacité de discernement du psychiatre, dans l’observance de la personnalité du « sujet », que le « sujet » réclame la vérité pour la reconnaissance de son innocence et ainsi démontrer que sa psyché est saine, n’a aucune importance, seule la conviction du psychiatre détermine sa conduite, question d’indépendance médicale, même envers le malade.

                                                            Mais êtes-vous seulement psychiatres ma chère louise ?


                                                            • BéaM 11 janvier 2011 21:26

                                                              Vol au dessous d’un nid de coucou... un peu dépassé comme film non ?

                                                              Croyez vous que ça se passe encore comme ça de nos jours ??
                                                               mais vous êtes complètement à côté de la plaque... (si vous me permettez...)
                                                               Les patients en hopitaux spécialisés font du ski, de la voile, du théatre, de la peinture, savez vous celà ??

                                                              Et’ enfin, que faites vous qd vous avez mal à la tête ou une forte fièvre ?
                                                              vous prenez des calmants...et ensuite vous pouvez discuter plus facilement ..sur agoravox non ?
                                                              ou restez vous là sans rien faire, parce que les medocs enrichissent les labos qui « pervertissent » les docteurs.... ? croyez vous possible de discuter avec une personne en crise sans rien lui donner avant pour la calmer ? 


                                                              • Clojea Clojea 12 janvier 2011 09:18

                                                                @ BéaM : D’après vous les HP sont le Club Med ? Dites moi, avez vous pris hier soir une substance illicite ou licite qui vous fait voir la vie en rose, ou bien êtes vous payé pour raconter de telles anneries ? Relisez ce que j’écris. J’ai juste dit que les médocs sont nécessaires pour calmer quelqu’un en crise violente, point barre. Pas de mettre quelqu’un sous camisole chimique sur une longue période de temps et encore moins de le choquer.


                                                              • Clojea Clojea 12 janvier 2011 09:20

                                                                @ BéaM : D’après vous, les HPs c’est le Club Med. Prenez un abonnement, vous verrez, les pillules sont gratuites et avec un « peu de chance » vous aurez droit à une petite sismo, juste pour le plaisir.....


                                                              • Airbus Airbus 11 janvier 2011 21:36

                                                                Bonsoir béaM

                                                                quand on met des jeunes de 18 ans au mitard, et que les psy qui les suivent sont donc au courant voire aquiescent, vous trouvez cela des methodes de vacances ?

                                                                La France est le plus gros consommateur d’anti-dépressif, pas etonnant quant on voit comment l’etat traite les citoyens...


                                                                • Annie 11 janvier 2011 21:50

                                                                  @Louise,
                                                                  Le problème aujourd’hui est que selon la théorie actuelle, il n’y a plus de malades mentaux, seulement des gens mal ajustés à une société stressante et aliénante.
                                                                  Et cela, parce que les « vrais » malades mentaux sont les moins aptes à articuler leurs problèmes et leurs besoins, à expliquer leurs motivations, et à accéder au traitement dont ils ont besoin, ce qui permet à chacun de devenir un spécialiste en la matière et à y aller de son refrain. La psychiatrie n’est pas une science exacte, pas plus d’ailleurs que la médecine, et certains traitements se rapprochent davantage de la barbarie que de la thérapie. Elle s’appuie également sur des théories qui sont contestables, mais pas plus que les arguments qui descendent en flamme la psychiatrie et les psychiatres. Vous avez rencontré de bons psychiatres qui voulaient réellement aider leurs patients, moi aussi. J’ai surtout rencontré des patients qui s’en remettaient totalement à leurs soignants parce qu’ils étaient désespérés. Pour ces derniers qui ne s’expriment jamais ici, parce que je suppose qu’on leur expliquerait qu’en fait ils ne sont pas vraiment malades, mais victimes du système, les psychiatres sont le dernier recours, quels que soient leurs défauts.
                                                                  Cela dit, un article qui condamne l’internement arbitraire est le bienvenu, mais je regrette réellement que l’on généralise à partir d’expériences personnelles afin d’illustrer les lacunes de la psychiatrie, alors que les principaux intéressés hésitent à s’exprimer parce que leurs conditions n’en finissent pas de ne pas être reconnues.


                                                                  • Krokodilo Krokodilo 12 janvier 2011 00:01

                                                                    C’est à peu près mon avis : un bon sujet traité d’une façon lamentable par un papier plein de haine envers la psychiatrie et les psychiatres, sans aucune nuance, en tordant tous les éléments au profit de sa lutte contre la psychiatrie. A ma connaissance, les plus acharnés contre la psychiatrie c’est la secte de Scientologie - oups, je veux dire l’église, celle qui a pour Dieu le pognon.


                                                                  • Clojea Clojea 12 janvier 2011 09:25

                                                                    @ Kroko : Vous vous méprenez, je n’ai pas de la haine pour les psychiatres, je voudrais juste que cette pseudo science se remette en question, et prenne des voies de recherche différente que celle qu’elle a toujours pris, à savoir, pillules et chocs.
                                                                    Quand à la Scientologie, on peut être pour ou contre, ce n’est pas le débat du jour, mais au moins son fondateur n’aimait pas la psychiatrie et le disait. Ce qu’il lui a valu les foudres de guerre des psychiatres, dans les années 50 qui étaient tout puissants à l’époque. Il avait oser remettre en cause leur hégémonie, pensez donc. 


                                                                  • voxagora voxagora 12 janvier 2011 10:21

                                                                    .

                                                                    Mais cet article ne traite pas de ce qui va bien,
                                                                    il traite de ce qui ne va pas,
                                                                    et ce qui ne va pas, là, ce n’est pas quelque chose cantonné au seul champ d’une certaine psychiatrie associée à une certaine politique médico-psychologique,
                                                                    cela concerne tous les citoyens que nous sommes.
                                                                    C’est comme si vous écriviez qu’il ne faut pas parler du médiator
                                                                    parce qu’après tout l’aspirine a prouvé ses bienfaits !

                                                                  • voxagora voxagora 12 janvier 2011 10:25

                                                                    Il ne traite pas du verre à moitié plein, mais du verre à moitié vide,


                                                                  • Krokodilo Krokodilo 16 janvier 2011 20:23

                                                                    Tiens, c’est marrant, je croyais que c’était l’inverse, que les quelques psychiatres qui avaient lutté ces dernières décennies contre la Scientologie en avaient bavé, subi des menaces, des tracts injurieux dans leurs boîte aux lettres, etc. ?


                                                                  • BOBW BOBW 11 janvier 2011 22:12

                                                                    @ Clojéa : Bravo à votre article et à tous les autres rédacteurs pour ces articles qui dénoncent toutes ces nouvelles lois répressives (Lopssi2,Hadopi ... ),qui ,rédigées et votées parl’U.M.P. n’ont qu’un objectif essentiel : aliéner nos libertés et renforcer le pouvoir absolu actuel !  smiley


                                                                    • Clojea Clojea 12 janvier 2011 09:27

                                                                      @ BOBW : Merci de votre commentaire. Vous êtes le bienvenu pour continuer à dénoncer les lois répressives.


                                                                    • Fergus Fergus 12 janvier 2011 09:36

                                                                      Bonjour, Clojea.

                                                                      Merci pour cet article qui met en lumière ce « projet de loi liberticide », comme vous l’écrivez fort justement. Rien d’étonnant dans cette initiative : elle était déjà au coeur de l’idéologie sarkozyste en 2007.

                                                                      Si cette loi est votée, je ne crois pas qu’elle puisse être, en l’état, validée par le Conseil constitutionnel. Et en admettant qu’elle le soit, il est fort probable qu’elle serait invalidée par la Cour européenne des Droits de l’Homme.

                                                                      Cela n’empêche pas de la dénoncer dès maintenant avec la plus grande vigueur.

                                                                      Cordiales salutations.


                                                                      • Clojea Clojea 12 janvier 2011 20:37

                                                                        Bonjour Fergus,
                                                                        Merci de ton passage et de tes remarques pertinentes.
                                                                        Cordialement


                                                                      • Louise Louise 12 janvier 2011 15:20

                                                                        @ Karquen :
                                                                        Une personne sous tutelle, curatelle, ou curatelle renforcée, peut consulter un médecin, psychiatre ou non. Si celui-ci estime que la personne peut se diriger elle-même dans la vie, et s’il n’y a pas de « vautours » autour d’elle (!), il peut demander la levée de la mesure de sauvegarde.

                                                                        Je crois qu’il est inutile de continuer à discuter des traitements... puisque les intervenants savent tout sur le sujet... ! Que donner, quand le donner, etc...

                                                                        Quant au fait d’être calme, pondéré, bien tranquille... cela correspond aussi à la mélancolie, une maladie mentale très sérieuse qui conduit malheureusement parfois au suicide.


                                                                        • edend edend 16 janvier 2011 11:31

                                                                          Merci pour cet article. Quand je lis les commentaires de Annie ou krokodilo j’hallucine légèrement :
                                                                          c’est le monde à l’envers sur les sites dits médicaux financer en gros à 70 % par les labos on se fait marteler sans aucune nuances les bonne vérité de la religion d’état, la psychiatrie hygièniste ou neurobiologique.
                                                                          Et là exemple Krokodilo qui dit que le sujet est traité de façon haineuse ! Je pense qu’une bonne partie du sujet et des commentaires parle de mettre des « gardes fous » que ce soit en évitant de donner les pleins pouvoir à un psy ou en évitant de supprimer le droit à la justice, pour éviter l’utilisation de la psy comme moyen de cohertion étatique ou comme outils pour les notables et autres personnes aimant user et abuser de leurs pouvoirs sur les autres.
                                                                          Quand à la haine. Toute personne qui a été privée de tous ces droits lors d’un abus de pouvoir bref sequestrée arbitrairement pour une période indéfinie, peut avoir du ressentir contre ses tortionnaires, sans devoir le cacher, même si je trouve que dans les commentaires c’est très soft, il y a surtout la volonté que ce crime contre l’humanité cesse un jour (c’est pas du godwin) .
                                                                          Un rappel prenez un animal sauvage enfermé le dans une cage et vous aurez un fou furieux.

                                                                          Du concret à saint-nazaire le Docteur B intervenant à Heinlex, Une visite de 10 minutes après deux semaines pour dire au patient que le traitement fait effet, quand la personne va mieux parcequ’elle ne prend pas son traitement !

                                                                          Si vraiment on voulait soigner les gens les solutions ne manque pas, mais tant qu’il y aura le business. Parce qu’entre la lobotomie chimique et le maintient pour justifier d’un taux plein d’occupation du centre....
                                                                          Et en premier recruter des personnes qui n’ont pas peur de remettre en cause leurs dogmes,
                                                                          idéalement comme la psychanalyse faire appelle a des personnes qui on traversé et analysés des troubles mentaux de l’intérieur.


                                                                          • meric 16 janvier 2011 20:10

                                                                            Bonsoir Clojea,

                                                                            Je prends connaissance de votre article seulement maintenant.

                                                                            Ce sera effectivement une responsabilité énorme pour un seul homme. Ces activités devraient être mieux encadrées pour éviter les dérives car il y en aura.

                                                                            J’ai également pris la peine de lire toutes les réactions. Comme bien souvent les personnes érudites ont l’argumentation facile et peuvent vous démontrer tout ou contraire selon leur foi bonne ou mauvaise. Sachez qu’en matière de science, la prudence est de mise jusqu’à la démonstration irréfutable des faits. La contradiction est permise.

                                                                            C’est bien pour cela qu’il faut plusieurs avis.

                                                                            Autre chose, quelqu’un me parlait un jour des médecins comme de vétérinaires, je mesure 20 ans après la teneur de ce propos. Pour ma part, j’accorde difficilement ma confiance à un médecin car il y a beaucoup de charlots dans la profession. La complaisance a existé à l’époque du numerus closus (fils à papas) dans les années 80.

                                                                            Sachez aussi que la gentillesse et le respect de la personne humaine (le terme « sujet » est horrible) adoucient les moeurs des plus féroces notamment de certains psycho que j’ai connu. Avec l’habitude on apprend à gérer, encore faut-il le vouloir. C’est sûr que la contrainte c’est beaucoup plus facile. Cela dénote une certaine paresse intellectuelle qu’il faut combattre. Dans ce cas, je suis d’accord il faut « s’indigner ».


                                                                            • manu6080 17 janvier 2011 19:19

                                                                              Infirmier depuis une quinzaine d’année en psychiatrie, je n’ai jamais constaté d’hospitalisations abusives, mais au contraire des sorties prématurées, des refus d’hospitalisation faute de place et de moyens humains...

                                                                              Comparer des électrochocs avec une violence est une absurdité absolue, c’est une méthode de soins qui a beaucoup évolué depuis les premières expériences de 1938 et qui se pratique sous anesthésie générale (dans de rares indications) , quand tous les autres soins ont échoué.

                                                                              Toutefois, un regard extérieur d’un juge est sans doute souhaitable, et surtout il faut arrêter de stigmatiser les malades mentaux qui souffrent bien assez de leur maladie et de l’isolement qu’elle entraine.

                                                                              Cordialement



                                                                              • nono la patate nono la patate 3 mars 2011 16:10

                                                                                il y a plus dangereux que la psychiatrie

                                                                                 il y a la secte $cientologie 
                                                                                 que deviens PIERRE DU BARREAU le chef ANONYME
                                                                                 avec ses fausses moustaches et ses fausses lunettes
                                                                                 mais c’est eric ?

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