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Accueil du site > Actualités > Santé > Vaccin de l’hépatite B : une bombe à retardement !

Vaccin de l’hépatite B : une bombe à retardement !

La revue Neurology diffuse en avance l’étude pédiatrique menée par l’équipe du Pr Marc Tardieu (service de neuropédiatrie, hôpital Bicêtre au Kremlin-Bicêtre). L’étude établit un lien entre la vaccination pédiatrique contre l’hépatite B par Engerix B (GlaxoSmithKline) et un risque d’événement démyélinisant, en particulier de sclérose en plaques (SEP).

Neurology a décidé de diffuser immédiatement l’article "Hepatitis B vaccine and the risk of CNS inflammatory demyelination" car ce sujet est une question de santé publique en France, précise l’organe de l’American Academy of Neurology (AAN). La version finalisée de cette étude sera publiée dans une édition en ligne de la revue mercredi 8 octobre. Une partie des résultats a été repris par le journal Le Monde. Cette énième étude vient étayer, une nouvelle fois, la thèse du risque significatif inhérent à la vaccination contre l’hépatite à tout âge en dépit de recommandations minimisant trop souvent le rapport bénéfice/risque pour la santé publique.

Cependant, après la mise en examen pour "tromperie aggravée" des responsables de deux laboratoires ayant mis au point et commercialisé le vaccin contre l’hépatite B, en Allemagne, comme en Grande-Bretagne, les autorités sanitaires ont refusé de continuer à la conseiller, aussi les vaccinations ont été très réduites et les effets secondaires également.

Seuls trois pays ont maintenu la vaccination à "grande échelle" : la France, les États-Unis et l’Italie où le ministre italien de la Santé a touché 600 millions de lires quelques mois avant qu’il ne rende la vaccination obligatoire dans son pays. Il a été inculpé et condamné à plusieurs années de prison ferme, mais le vaccin a engendré des dégâts semblables aux nôtres.

Aux États-Unis, depuis 1990, la loi fédérale oblige tous les médecins à déclarer les complications vaccinales au Vaers (Vaccine Adverse Event Reporting System), dépendant de la FDA et du gouvernement américain. Or, entre le 1er juillet 1990 et le 31 octobre 1998, le Vaers a dénombré 24 775 effets secondaires du vaccin contre l’hépatite B, dont 9 673 cas très graves et 439 décès, parmi lesquels 180 ont été classés "Mort subite et inexpliquée du nourrisson".

Entre 1999 et 2002, chez les enfants de moins de 6 ans, chez lesquels il n’existe officiellement "aucun problème" en France, le Vaers a enregistré 13 363 accidents, dont 1 850 hospitalisations et 642 décès pour ce seul vaccin. On pourrait déjà être affolé par ces chiffres, mais, le 2 juin 1993, la FDA avouait dans Jama qu’une étude du CDC démontrait que : "Seulement 1 % des accidents graves lui étaient rapportés". Le magazine Money de décembre 1996 a bien confirmé cet infime pourcentage. Il est certain que si l’on multiplie les chiffres officiels par ce pourcentage, la situation est terrifiante.

Déjà, en 1994, le Lancet (vol. 344) avait dénoncé : "La vaccination contre l’hépatite B a été associée à une exacerbation ou même un déclenchement de maladies auto-immunes comme des scléroses multiples ou des syndromes de Guillain-Barré." Ainsi, contrairement à ce que l’on prétend, les problèmes liés à la toxicité de la vaccination contre l’hépatite B sont officiellement reconnus et ne sont pas réservés à la France, mais, chez nous, personne ou presque ne lit le Lancet.

Le 14 juin 1999, le Dr Jane Orient, présidente de l’Association des médecins et chirurgiens américains, a témoigné devant le Comité de réforme du gouvernement et a évoqué les 4 600 dossiers impliquant, outre la sclérose en plaques, le syndrome de Guillain-Barré, le lupus érythémateux, des névrites optiques, les polyarthrites, péricardites, uvéites postérieures, paralysies faciales, le lichen plan et aussi l’augmentation inquiétante de l’asthme et du diabète insulinodépendant, que l’on occulte totalement en France. Elle a conclu : "Pour la plupart des enfants, le risque d’une réaction grave au vaccin peut être 100 fois plus grand que le risque d’hépatite B".

Dans ce pays, un certain pourcentage est prélevé sur le prix du vaccin pour dédommager les accidents vaccinaux. Étant donné qu’entre 1990 et 2000, 1 048 milliards de dollars ont été payés et que la somme maximale octroyée pour un décès ne peut excéder 250 000 dollars, ce chiffre dément à lui seul toutes les assertions officielles affirmant que rien ne prouve la nocivité des vaccins. S’ils sont tellement inoffensifs, pourquoi tant d’argent attribué aux victimes ? D’autant qu’aux États-Unis, comme en France, le parcours des malades pour obtenir que la justice puisse faire son travail est aussi hasardeux qu’onéreux et alors que l’administration de Clinton avait déjà durci la procédure d’obtention de cette compensation, celle de Bush a supprimé tout espoir pour les familles des victimes.

Une litanie de mensonges

"Nous entendons faire valoir notre point de vue dans cette affaire", a déclaré Benoît Soubeyrand, directeur médical de Sanofi Pasteur MSD. Il a ajouté qu’il va "collaborer au mieux de ses possibilités avec le juge d’instruction". On ne peut être qu’inquiet de la collaboration du laboratoire avec le juge d’instruction, tout en nous demandant comment il va répondre de l’accusation de "tromperie aggravée". Car il s’agit bien, avant tout, des énormes mensonges proférés par le laboratoire au moment de cette OPA sur la santé publique. Tout le monde a le droit de se tromper, mais pas de mentir lorsqu’il s’agit de la santé publique.

Mais, avant d’énumérer les plus gros mensonges du laboratoire, il est important de savoir qu’il a eu de nombreux complices parmi le gouvernement, les instances de santé et certains médias. Seront-ils aussi mis en examen ? Ce serait indispensable dans une véritable démocratie car, dans cette campagne éhontée en faveur de la vaccination contre l’hépatite B, la publicité a dépassé de très loin les arguments utilisés pour vendre du Coca-Cola et les mensonges se sont succédé à une cadence jamais égalée auparavant dans le domaine de la santé.

Ainsi, avec toute l’objectivité qu’on peut attendre de quelqu’un qui est à la fois juge et partie, le laboratoire Pasteur-Mérieux MSD n’a pas hésité à éditer une plaquette affirmant : "La salive est un important vecteur de la contamination", alors qu’on n’a jamais rapporté un seul cas de contamination transmise par la salive. Et le Conseil général des Hauts-de-Seine s’est fait le complice des marchands de vaccins en diffusant un tract de la même veine : "On peut contracter l’hépatite B par la salive, le baiser, le partage d’objets familiers".

Pour sa part, Philippe Douste-Blazy, alors ministre de la Santé du gouvernement Balladur, a avancé les chiffres les plus farfelus, sans aucune base scientifique, mais qui lui avaient évidemment été soufflés par les marchands du vaccin : "L’hépatite B, ce sont 40 000 contaminations par an, touchant principalement les jeunes" (cf. Libération, 4 septembre 1994). Pouvait-il alors ignorer que les estimations officielles (Réseau national de la santé) se situaient autour de 8 000 ?

Cette année 1994, durant tout le mois d’octobre, un camion forum sillonna la France et le "Doc", alias Christian Spitz, pédiatre et psychologue chargé de "l’information", affirma alors que quatre milliards d’individus étaient touchés par le virus. Personne n’a dénoncé l’énormité du mensonge, pas une seule voix ne s’est élevée pour protester officiellement. En l’occurrence, il s’agissait de la violation de l’article 13 du Code de déontologie médicale française et ce médecin, qui a délibérément violé les règles du serment d’Hippocrate en ayant fait montre d’une évidente "attitude publicitaire", sans aucun "souci des répercussions de ses propos auprès du public", aurait dû comparaître devant le Conseil de l’ordre. Or, celui-ci s’est bien gardé de le poursuivre alors qu’il condamne, sans aucun état d’âme, de nombreux médecins sous le prétexte qu’ils soignent avec des "méthodes non conventionnelles et non éprouvées". Les méthodes utilisées durant cette vague de folie étaient-elles "conventionnelles et éprouvées" ? Malgré l’énormité de ce mensonge, à présent oublié, le Dr Spitz anime certaines émissions télévisées. On peut imaginer la rigueur de l’information qu’il diffuse.

Le 23 mars 1998, le Journal de 20 heures sur la 2 présenta une note interne du laboratoire Pasteur-Mérieux : "Sur le marché de la vaccination, les adolescents sont un segment très porteur... Il faut dramatiser... faire peur avec la maladie". Cette seule publication aurait dû provoquer une remise en question du vaccin, puisque la "nécessité de vacciner" a été basée sur des affirmations qui relèvent du délit de publicité mensongère. Comment les défenseurs du laboratoire vont-ils pouvoir noyer cet énorme poisson ?

Pour justifier cette campagne, le Pr J. F. Girard, alors directeur général de la Santé, n’a pas hésité à affirmer que l’épidémie avait tendance à s’étendre et que cette affection présentait un problème majeur de santé publique ! (cf. Le Généraliste, n° 1 643, 1995), alors que l’Inserm et la Surveillance épidémiologique de la Courly montraient que l’on avait douze fois plus de cas d’hépatite B en 1978 qu’en 1992. La diminution de 90 % des cas observés avant la campagne publicitaire en faveur du vaccin correspond au retrait des lots de sang contaminé. Car il faut savoir que de nombreuses hépatites B ont été criminellement transmises par la transfusion sanguine de sang contaminé, dont on s’est bien gardé de parler durant la campagne.

Quant au Pr Jacques Drucker, alors directeur du Réseau national de santé publique, il prétendait, en 1997, qu’il y avait 3 000 décès par an à cause de l’hépatite B. Mais le 24 mars 1998, interviewé sur France 3 dans l’émission Nimbus, il affirma alors qu’il y en avait environ 1 000. Voilà encore un bel exemple de précision "scientifique" chez un responsable de la santé publique !

Interrogé à son tour, Antoine Flahaut, de l’Inserm, maître de conférence à Paris VI, affirma pour sa part, sur des bases beaucoup plus sérieuses, qu’il y en avait entre 630 et 1 000 au maximum. Ainsi, M. Douste-Blazy nous a donné au sujet des cas d’hépatites B en France un chiffre cinq fois supérieur à celui fourni par le Réseau de la santé publique, et le Pr Drucker, directeur de ce même Réseau, a avancé un chiffre de trois à cinq fois supérieur à celui de l’Inserm ! Faut-il incriminer l’ignorance, l’incompétence ou le mensonge organisé ?

Dans Ouest-France du 6 septembre 1998, le Dr Plassart ne s’est pas privé, lui non plus, de désinformer ses lecteurs : "Le virus de l’hépatite B se transmet par voie vénérienne et par la salive". Combien d’adolescents ont cru ces mensonges puisqu’ils émanaient de personnes "responsables", de ceux qui sont chargés de leur montrer l’exemple de la probité.

Un dépliant distribué par le laboratoire SKB à des centaines de milliers d’exemplaires affirmait que "L’hépatite B tue plus de personnes en un jour que le sida en un an". Michel Georget, professeur de biologie, répondit alors : "À supposer, pour simplifier, que l’hépatite B fasse 365 morts par an (soit un par jour, ce qui est déjà très supérieur à la réalité), cela voudrait dire que le sida tue moins d’une personne par an ! Hélas, il n’en est rien."

Aucun des tracts ne mentionnait les dangers de ce vaccin, pourtant signalés depuis belle lurette dans la littérature scientifique internationale, et la plupart avançaient des chiffres de mortalité englobant l’ensemble de la planète, ce qui faussait complètement les données, confondant les chiffres de l’hépatite B et ceux de l’hépatite C sans indiquer que le vaccin anti-hépatite B n’a aucun effet sur l’hépatite C (à part ses effets secondaires dangereux).

Et en 1999, dans La Vaccination (éditions Que sais-je) Claude Hannoun, professeur honoraire à l’Institut Pasteur, osait encore affirmer que le virus "est transmis directement ou indirectement à partir du sang, de la salive, du sperme et des sécrétions vaginales". Ce professeur honoraire sera-t-il sanctionné pour son mensonge ?

Le 15 février 2005, dans Le Figaro, Maxime Journiac, spécialiste de Sida Info Service, reprenait le chiffre de 300 000 personnes contaminées par le virus de l’hépatite B, et reprenait la litanie de mensonges : "le virus se transmet par le sang, le sperme, les sécrétions vaginales, la salive et les liquides issus d’une plaie". Personne ne semble avoir remarqué dans cet article qu’avec la moitié de la France "protégée" du virus par le vaccin, il existerait bien plus de cas qu’avant la campagne de vaccination massive. Étant donné que l’incidence de la maladie avait diminué de façon spectaculaire bien avant la vaccination de masse, on ne peut que s’inquiéter d’apprendre que les chiffres pour l’hépatite B ont doublé en dix ans. Dans ce cas, il faut surtout éviter de continuer à vacciner.

L’article signalait également que "La France est le seul pays européen où l’opposition au vaccin de l’hépatite B a eu de telles conséquences judiciaires et médiatiques que la couverture vaccinale a reculé", en se gardant bien de dire que nous sommes le seul pays européen à avoir subi de telles pressions des laboratoires et à leur avoir obéi. En Grande-Bretagne, on a vacciné 5 %, et non 50 %, de la population et pourtant ce pays n’a pas davantage de cas d’hépatite B que nous. Mais tout le monde semble l’ignorer, et Le Figaro mérite la palme d’or à cet égard.

Dans le même esprit, en 2004, on pouvait encore entendre le Dr Edwige Antier, qui intervient régulièrement dans les médias, affirmer sur France-Inter que l’hépatite B est une maladie très grave qui menace la population française et que les accidents s’élèvent au maximum à 200 cas. Ce genre de mensonge n’a jamais été sanctionné par qui que ce soit, et certainement pas par le Conseil de l’ordre des médecins. 

La preuve qu’ils savaient

Alors que nos pouvoirs publics criaient haut et fort qu’il n’existait aucun accident, ils nous donnaient encore une autre preuve de leur mensonge. Le Parisien du 2 octobre 1998 a publié le fac-similé d’une lettre envoyée à Liliane Larvor, atteinte de polyarthrite rhumatoïde depuis sa vaccination obligatoire pour travailler à la faculté. La lettre, à l’en-tête du ministère du Travail et des Affaires sociales, est datée du 16 janvier 1996 et signée par François Vareille. "Au vu du rapport établi par l’expert, le Dr Martin, du centre de pharmacovigilance de Brest, la commission de règlement amiable des accidents vaccinaux lors de sa séance du 9 janvier 1996 a conclu que le lien de causalité entre la vaccination et les troubles observés devait être retenu. Au vu de cet avis favorable, je vous propose à titre d’indemnisation la somme de 100 000 francs en réparation des préjudices de toute nature consécutifs à la vaccination que vous avez subie."

Cette lettre implique une reconnaissance totale et officielle des effets secondaires, dès 1996, et prouve ainsi que de nombreux officiels nous ont menti en affirmant qu’il n’y avait "aucun" effet secondaire grave. Mais la dernière partie de cette lettre est fort intéressante. La somme proposée représente le prix du silence de la victime puisqu’elle devait s’engager à renoncer "à intenter toute action en réparation à raison de ce même préjudice". Lourdement handicapée, Liliane Larvor a accepté les 100 000 francs. Elle a déclaré au Parisien : "Quand j’ai lu dans les journaux que l’État ne reconnaît rien, j’ai été ulcérée". On peut lire plus loin dans le même article que "Le Parisien Aujourd’hui a pu consulter quatre autres dossiers du même type, à en-tête du ministère et reconnaissant une responsabilité vaccinale". Ainsi, cinq personnes étaient déjà indemnisées à l’époque et il y en a eu d’autres depuis. Ces dédommagements prouvent bien qu’on "savait", alors qu’on niait toujours et qu’on nie encore.

Le Dr Marc Girard, qui fut l’expert nommé par la Cour d’appel de Versailles, estime à plus de 80 000 les cas de sclérose en plaques associés à ce vaccin, ce qui est très loin du chiffre officiel. Il a découvert un rapport de la Direction générale de la santé (DGS), du 15 février 2002, selon lequel ces vaccins auraient produit "la plus grande série d’effets indésirables recueillis en pharmacovigilance depuis sa naissance en 1974", alors que tous nos responsables (mais pas coupables) de la santé persistent à affirmer qu’il n’y en a pratiquement pas. Il a aussi constaté que le centre de pharmacovigilance de Strasbourg est tellement efficace qu’une victime, décédée en 1998, était alors déclarée toujours vivante, et une autre victime aurait été vaccinée deux mois après son décès. De même, 99 % des dossiers de l’enquête auraient été "perdus" en cours d’analyse. Il est certain que, dans le domaine de la santé, les pertes de dossiers s’accumulent, comme c’est aussi le cas dans le scandale de l’hormone de croissance.

Le Dr Girard fait aussi remarquer que "ceux qui maintiennent l’intérêt de cette vaccination sont ceux qui, dans les revues épidémiologiques, admettent sans rire qu’il existe une incertitude de 1 à 7 sur les chiffres de la contamination virale" (cf. Médecine et maladies infectieuses 2003 ; 33). Et il pose la question : "Qui prendrait au sérieux les gens de l’Insee s’ils venaient nous dire qu’au terme du dernier recensement, la population française compte entre 60 et 420 millions de citoyens ?"

En 2003, les journaux français ont annoncé que des études indépendantes avaient totalement innocenté le vaccin, alors que ces deux études, réputées "indépendantes", furent initiées et en partie financées par les fabricants de vaccins, la première par Aventis-Pasteur, à présent Sanofi Pasteur MSD, et la seconde par Merck, qui est, par hasard, associé de Pasteur-Mérieux.

On trouve l’exemple même du "flou artistique" qui entoure ce problème sur le site actuel de Doctissimo. Dans l’une des versions du site, on peut lire qu’en France il y aurait environ 100 à 150 000 personnes porteuses du virus de l‘hépatite B, alors qu’une autre rubrique affiche "près de 300 000 personnes porteuses du virus", et que "le germe coupable fait partie des dix virus les plus redoutables du monde".

Doctissimo sera-t-il mis en examen pour "tromperie aggravée", étant donné que l’hépatite B passe inaperçue la plupart du temps et évolue spontanément vers la guérison dans plus de 95 % des cas et que les sujets sont ensuite immunisés. Parmi les 5 % des autres cas, il n’est pas impossible qu’une hépatite aiguë se manifeste. Or, d’après Panorama du médecin : "L’hépatite aiguë en règle générale est une affection bénigne pour laquelle il n’est pas indiqué (et même contre-indiqué) de prescrire une quelconque médication" (cf. n° 4 131 - 1995). La complication la plus grave est l’hépatite fulminante, mortelle dans un cas sur deux, mais ce risque ne concerne qu’1 % des cas d’hépatites aiguës, c’est-à-dire un chiffre négligeable par rapport aux effets secondaires du vaccin.

On peut ainsi constater, une fois de plus, que le risque est toujours pour le malade, le bénéfice, toujours pour le laboratoire. Il serait donc normal que ce bénéfice, généré par des manœuvres douteuses, soit parfois grevé par une condamnation.


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32 réactions à cet article    


  • Franck804 30 septembre 2008 12:42

    Bonjour Sylvie,

    Merci pour cet article, qui nous éclaire avec des exemples concrets sur les risques liés à ce vaccin, niés par les pouvoirs publics depuis des années.
    Le vaccin contre l’hépatite B n’est sans doute pas le seul à engraisser les labos, j’ai eu l’occasion, il y a deux ans, de participer à une discussion sur le thèmes des vaccins sur un forum et j’ai raconté que je ne faisais pas vacciner mes enfants au BCG, notre pédiatre nous ayant dit qu’il était inutile, elle délivrait d’ailleurs des certificats de complaisance pour que les parents soient tranquilles vis à vis de l’école.
    La raison était que la tuberculose ne se rencontre guère plus en France, les seuls foyers se trouvant dans des pays où les conditions de vie sont très précaires.
    Je me suis fait traiter d’irresponsable sur ce forum par un jeune médecin tout gonflé d’importance par ses diplômes et qui croyait tout savoir, et qui m’a accusé de ne pas tenir compte du risque que je faisais courir aux autres enfants, bref, j’étais bon à jeter au cachot !
    Depuis je crois savoir que ce vacin n’est plus obligatoire ...
    Il a permis aux labos de se remplir els poches en injectant des cochonneries aux enfants pendant quelques années, c’est toujours ça de pris pour eux ...

    Franck


    • hurlevent 30 septembre 2008 20:04

       "Il a permis aux labos de se remplir els poches en injectant des cochonneries aux enfants pendant quelques années, c’est toujours ça de pris pour eux ... "

      Franck - Ce vaccin a surtout permis d’éradiquer la tuberculose. Maintenant qu’elle n’existe quasiment plus en France, c’est facile de critiquer. Mais en attendant, c’est grace aux vaccinations massives qu’elle a pu disparaitre.

      Mettre en cause un vaccin sous prétexte qu’il rapporte de l’argent au laboratoire qui le produit, c’est ridicule au mieux, criminel au pire.


    • Sav 1er octobre 2008 00:09

      Une raison d’un certain abandon du BCG est qu’il est difficile de montrer son efficacité. La tuberculose aux USA (sans vaccination par le BCG) a régressé à la même vitesse et fréquence qu’en Europe (avec vaccination par le BCG). 
      Il s’agit du BCG, et de la tuberculose et non des autres vaccins et d’autres maladies, comme la rougeole, rubéole, etc ou l’hépatite pour lesquelles la vaccination a montré son efficacité.


    • AMELYS 7 avril 2018 23:13

      @hurlevent
      Je m’adresse au fameux Franck qui a répondu, il en peut plus, on voit bien qu’il n’a rien compris les accins n’ont rien éradiqués c’est seulement l’hygiène qui a permis de combattre les épidémies et au moment où l’épidémie baissait grâce aux mesure d’hygiène est apparu le vaccin et on fait croire à tous les benêts que c’est le vaccin qui a éradiqué les maladies. Pasteur était un usurpateur. A ce fameux Franck je lui propose de le vacciner contre l’ignorance.


    • Dr. Nico 30 septembre 2008 14:12

      Je ne me permettrai pas de juger l’article, n’ayant pas étudié le sujet en profondeur.

      Je pense cependant que ce vaccin est justifié pour les populations particulièrement exposées (personnel soignant..).

      Une remarque sur l’étude qui a sans doute motivée la publication de cet article, les résultats proviendraient d’une analyse en sous-groupe. Si tel était bien le cas, celà signifie qu’il n’ont aucune valeur démonstrative mais peuvent uniquemement être un indice pour la conduite de de futures études sur la population qui serait concernée par exemple.



      • E-fred E-fred 30 septembre 2008 14:22

        En tant que pompier SPV, je viens de me refaire vacciner car mon taux d’anticorps anti HBs était inférieur à 10 UI/l et dans ce cas, je ne peux pas faire de SAP (secours à personne).

        Du coup, mon médecin m’a dit qu’il me fesait une quatrième vaccination, mais que pour lui ce sera la dernière.

        Mon taux , après vaccination, est repassé à supérieur à 500 UI/l.

        A la visite médicale annuelle au Centre médical d’aptitude de Erstein, le médecin m’a dit que chez les pompiers, le nombre de vaccination allait jusqu’à 6 maximum, et que après, on considérait que le personnel ne développerait pas plus d’anticorps HBs.

        Que faire pour la suite ?


        • Vilain petit canard Vilain petit canard 30 septembre 2008 14:24

          Merci de votre article clair et documenté, ce qui change des habituelles récriminations non étayées envers les vaccins. Le rôle de Douste-Blazy en l’occurence est particulièrement sombre, il serait logique qu’il soit poursuivi au même titre que les laboratoires et les falsificateurs comme l’inénarrable Doc Spitz.


          • alberto alberto 30 septembre 2008 14:58

            On pourrait se tordre de rire si ce n’était aussi tragique, quand on voit avec quelle férocité la profession traque les prescripteurs de produits déclarés illégaux (Belgenski, Le Ribaud...), mais dont les liens avec d’éventuels accidents ne sont jamais très clairement établis ! En regard, : des milliers de victimes de produits étiquetés "officiels"...dans le silence général.

            Ce qui est désespérant, c’est constater que nos médecins généralistes (ceux qui ont les mains dans le cambouis) continuent (de moins en moins, il est vrai) à accorder leur confiance aux VRP des laboratoires, pour qui la santé publique n’est qu’un marché sur lequel toutes les ficelles du marketing et du lobbying peuvent s’ exprimer !

            Mais, nous français, avons maintenant l’habitude de ces scandales sanitaires qui, éventuellement, surviennent chez nous seulement des années après qu’ils aient été dénoncés chez d’autres...

            Quant aux dessous de table, pots de vin et autres backshichs, ça aussi c’est chez les autres : pas chez nous !

            Merci, Sylvie Simon pour vos infos qui devraient nous rappeler que la santé est notre capital le plus précieux, plus précieux sans doute que les quelques plumes que nous pourrons laisser suite à la "crise" financière.

            Bien à vous.


            • nello 30 septembre 2008 15:59

              VOUS DEVEZ ABSOLUMENT LIRE : ( LA MEDECINE RETROUVEE ) PAR LE PROF. ELMIGER. APRES LECTURE VOUS SAUREZ TOUT SUR LA VACCINATION ! IL A ECRIT DANS CE LIVRE QUE LE PEUPLE FRANCAIS SERA INTELLECTUELLEMENT AFFAIBLI PAR LE VACCIN DU BCG. C’EST BIEN CE QUE L’ON CONSTATE AUJOUD’HUI ! BRAVO A LA PERSONNE QUI A REFUSE CE VACCIN. BIEN A VOUS POUR VOTRE SANTE.


              • Linda 30 septembre 2008 16:14
                @ l’auteur

                Nous parlions hier des journalistes, votre article arrive à point nommé.

                Lorsqu’on fait de la science, ou qu’on la prétention d’en faire, on s’honore en faisant preuve de modération et de sens critique. On évite par exemple les « bombes à retardement ».
                 
                Dans cet article comme dans ceux qui précèdent (notamment celui sur l’autisme) vous enfourchez un cheval de bataille (prouver que les vaccins sont responsables de tous nos maux) et, en conséquence, vous refusez de considérer tout autre travail sur le sujet qui n’irait pas dans votre sens. D’ailleurs, toute personne tenant un discours autre que le votre est immédiatement disqualifiée, traitée de menteuse et vouée à la sanction. Je préférerais simplement des éléments objectifs. Puisqu’on en est à parler de risque, être vous sure que l’hépatite B ne peut pas se transmettre par la salive en cas de morsure par exemple, ou si la salive est au contact d’une plaie ? Y a-t-il eu des travaux sur le sujet ?
                 
                N’étant ni médecin, ni biologiste, ni journaliste je ne SAIS pas s’il y a un rapport entre certaines pathologies et la vaccination mais j’apprécierais que de tels articles instruisent à charge ET à décharge avant de ME laisser libre de ME forger un avis.

                • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 septembre 2008 21:41

                  @ Linda

                  Il semble que vous soyez mue par la peur, comme je l’ai été quand je me suis fait vacciné en 1994. Je ne sais plus pour quelle raison je n’ai pas fait la seconde injection.
                  Mais quoi qu’il en soit, après avoir pas mal lu sur la question et notamment l’excellent livre de Sylvie Simon, je ne suis plus angoissé par l’hépatite B, beaucoup plus par les vaccins dont je me méfie à présent.

                  A partir de là, je suis tout prêt à entendre le message de Sylvie Simon, qui me semble-t-il livre suffisamment d’informations que vous pouvez recouper sans l’obliger à "prétendûment" équilibrer son papier avec la soupe des lobbies pharmaceutiques et de leurs alliés scientifiques asservis.

                  La prétendue objectivité scientifique ou journalistique est un leurre. A partir d’un certain niveau d’enjeu, la question devient de savoir pour quoi vous vous battez. Pour vous rapprocher de la vérité ou pour faire dans la démagogie (et le marketing).
                  C’est un combat et les questions de formes sont secondaires. Demander à Sylvie Simon de faire un article neutre comme dans Wikipédia, c’est une insanité.
                  Je préfère de loin qu’elle livre les données comme elle vient de le faire. C’est certes une instruction à charge mais c’est précisément ce qui nous est toujours caché par ceux qui contrôlent les médias. Son exposé est clair, net, et sans bavures. Bravo !
                  Si vous voulez la défense, allez sur les sites des labos pharmaceutiques, vous aurez votre dose
                  Je précise que j’ai une formation scientifique en biologie et que je trouve son argumentation très satisfaisante.


                • Linda 1er octobre 2008 11:29

                  @ Luc Laurent Salvador

                  Je ne suis certainement pas mue par la peur, je suis vaccinée contre l’hépatite B depuis 1992 et comme je voyage beaucoup je le suis aussi contre l’hépatite A, la typhoïde et la fièvre jaune en plus du bon vieux DTP.

                  En dehors de ce que vous appelez la soupe des lobby pharmaceutique il y a aussi la soupe des journalistes qui jouent le catastrophisme pour vendre du papier. Quand on commence dans le procès d’intention, ça peut aussi se retourner contre vous.

                  L’objectivité n’est pas un leurre sauf quand on a pris le parti de la mauvaise foi ; si l’auteur est en situation de récuser les travaux dont les résultats ne vont pas son sens qu’elle le fasse au lieu de vouer leurs auteurs aux gémonies. J’en ai autant à votre service quand vous m’invitez à aller sur les sites des labos. C’est tout ce que vous avez comme argument ? Pourquoi ne pas nous faire profiter de vos connaissances en biologie puisque vous êtes diplômé dans cette discipline ? Faites nous donc partager votre expérience du sujet au lieu de rentrer dans des considérations oisseuses.

                  Quant aux théories du complot, je préfère ne pas dire ce que j’en pense.


                • Zygomar 30 septembre 2008 16:18

                  Extrait de l’article du Monde (l’article de Tardieu, seule référence valable, n’étant pas encore publié) :

                  "…….Les autorités sanitaires ont lancé une "expertise approfondie", afin de voir s’il y a lieu de modifier la recommandation de vacciner les nourrissons pour prévenir une maladie à laquelle sont liés plus de 2 800 décès par an…….

                  Depuis la mise sur le marché des vaccins contre l’hépatite B, 33 millions de personnes ont été vaccinées en France.........Près de 1 300 cas de complications neurologiques ont été recensés chez des personnes vaccinées."


                  >> 1300 cas de complications (que fait-on entrer sous ce terme de "complications") sur 33 000 000 de vaccinations soit 0,004 % .

                  Nombre de morts par an liées à l’hépatite B : 2800 ans.

                  Quelle est l’incidence des "complications" dans les autres pays ? Quel est le nombre de décès par hépatite B dans ces mêmes pays ? 

                  Même si l’on considère avec Tardieu qu’il s’agit d’une question "de santé publique", pourquoi se précipite-t-il pour "publier" ses résultats dans un journal grand public non spécialisé, alors qu’apparemment son article rapportant ses résultats en détail devrait paraître le 8 octobre. L’urgence est-elle à ce point pressante qu’il ne pouvait pas attendre une semaine de plus ?? Hin, pourquoi ?? 

                  La science aujourd’hui est comme la justice, elle se fait à la une des canards et à la télé.



                  • hurlevent 30 septembre 2008 20:12

                     Cet article est manifestement irresponsable.

                    L’auteur a une idéologie anti-vaccin et/ou anti-laboratoire. Elle est prête à tout pour jeter l’opprobe sur les vaccins.

                    La vaccination, ce n’est pas une science exacte. Comme pour les médicaments. Il y a des avantages et des inconvénients.

                    Une simple lecture de Wikipedia permet de mettre en perspective les défauts de ce vaccin :

                    De nombreuses études portant sur des millions de sujets ont documenté l’innocuité du vaccin anti-VHB. Les réactions, suite à la vaccination, les plus couramment observées sont des réactions cutanées mineures au point d’injection ou des douleurs musculaires et articulaires transitoires. Un peu plus d’une centaine d’atteintes démyélinisantes centrales ont été notifiées entre 1989 et 1995 pour environ 17,5 millions de sujets vaccinés en France, soit moins de 0,6‰ d’entre eux. Compte tenu du sexe et de l’âge des sujets vaccinés, les fréquences descléroses en plaques observées ne sont pas supérieures à celles attendues dans la population générale.

                    En février 2001, les deux études suivantes45, publiées dans la revue "New England Journal of Medicine" : Vaccinations and the Risk of Relapse in Multiple Sclerosis (C. Confavreux et al.) et Hepatitis B Vaccination and the Risk of Multiple Sclerosis (A. Ascherio et al.) disculpaient le vaccin de l’hépatite B, accusé de pouvoir entraîner l’apparition de cas de sclérose en plaques.

                    En France, l’Académie nationale de médecine rappelle en 2008 que « 8 études nationales et internationales ont démontré l’absence de relation statistiquement significative entre la SEP et la vaccination contre l’hépatite B »46,47.


                    Autrement dit, cet article peut faire plaisir aux personnes qui haïssent les laboratoires, ou aux adeptes du complot. Mais pour ce qui est de renseigner objectivement les lecteurs d’Agoravox, il ne vaut rien.
                     


                  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 septembre 2008 22:01

                    @ Hurlevent

                    Vous hurlez, mais c’est du vent.
                    Vous employez des mots dont vous ne connaissez pas le sens.
                    Vous repétez servilement des argumentaires sans voir leur inanité.

                    Aucune étude scientifique ne peut documenter l’innocuité du vaccin anti-VHB car l’innocuité est une notion politique et non scientifique. Dans le cadre d’une politique de santé, et en l’absence de données établissant une dangerosité, on peut déclarer l’innocuité de tel ou tel médicament, vaccin, etc. et recommander son usage.
                    Mais sachez qu’une étude qui ne fait pas apparaître d’effet ne prouve rien.
                    L’absence de preuves (d’effet néfastes) n’est pas preuve de l’absence (d’effets néfastes).

                    Dès lors, quand l’Académie Nationale de Médecine a écrit que « 8 études nationales et internationales ont démontré l’absence de relation statistiquement significative entre la SEP et la vaccination contre l’hépatite B », elle fait dans une réthorique facile que peu de personnes comprennent correctement, car la plupart, comme vous, croient que cela veut dire qu’il est démontré que le vaccin n’a pas d’impact sur la SEP. Ce n’est absolument pas démontré.
                    Il s’avère que 8 études ne l’ont pas vu ce lien.
                    Mais ne faut-il pas tenir compte des autres études qui l’ont fait apparaître ?
                    En science, il y a pas photos : une évidence positive balaie une infinité d’évidences négatives. Je veux dire par là que si, par exemple, vous avez vu un gorille albinos, on pourra vous répéter sans cesse que tous les gorilles sont noirs, on pourra vous montrer tous les gorilles noirs de la Terre, vous saurez que cette assertion est fausse. Les gorilles blancs existent.

                    Pareil pour la prétendue innocuité de bon nombre de produits commerciaux, vaccins, médicaments, ondes électromagnétiques.
                    L’homme de la rue est soumis à une propagande que les journalistes relaient les yeux fermés faute de véritable formation scientifique. Pour les lobbies, c’est facile, on finance quelques labos, ils font des études dans le sens du vent et tout le monde est content. Cet impact du financement a été démontré dans une étude scientifique analysant des études "scientifiques" sur l’impact sanitaire des ondes électromagnétiques (cf. agoravox tv). Celles qui étaient payées par les compagnies de télécoms ne trouvaient pas d’effet. Les recherches avec financement publique en trouvaient. Vu ?

                    Bref, cher Hurlevent, je vous invite à révisez vos classiques et à cessez de hurler à tous vents contre les auteurs de qualité dont nous pouvons nous féliciter qu’ils viennent ici sur Agoravox




                  • hurlevent 30 septembre 2008 22:13
                    @ Luc-Laurent

                    Excusez-moi, mais c’est plutot vous qui répétez servilement des argumentaires sans voir leur inanité.

                    Vous déclarez que l’on ne peut être sûr de l’inocuité du vaccin contre l’hépatite B (car vous ne tenez aucun compte des études qui ne montrent aucun problème). Certe, le vaccin est peut-être dangereux. Encore qu’on se demande comment, vu que "Un peu plus d’une centaine d’atteintes démyélinisantes centrales ont été notifiées entre 1989 et 1995 pour environ 17,5 millions de sujets vaccinés en France, soit moins de 0,6‰ d’entre eux. Compte tenu du sexe et de l’âge des sujets vaccinés, les fréquences descléroses en plaques observées ne sont pas supérieures à celles attendues dans la population générale."

                    Mais les désavantages du vaccin doivent être mis en rapport avec les avantages. Et il est indéniable que l’hépatite B tue, et que le vaccin permet d’éviter des morts.

                    Pourquoi, dans votre discours, ne parlez vous à aucun moment des avantages du vaccin ?

                    Vous ramenez tout à la "politique" ("l’innocuité est une notion politique et non scientifique. "). On a l’impression que votre discours est plus idéologique que réellement scientifique.

                    "Bref, cher Hurlevent, je vous invite à révisez vos classiques et à cessez de hurler à tous vents contre les auteurs de qualité dont nous pouvons nous féliciter qu’ils viennent ici sur Agoravox "

                    Vous parlez de servilité, et vous servez la soupe à l’auteur. L’auteur, qui gagne de l’argent en vendant des livres anti-vaccin. Cherchez à qui profite l’article. 

                  • foufouille foufouille 30 septembre 2008 16:21

                    mon dernier "vaccin" remonte a 1981........


                    • Krokodilo Krokodilo 30 septembre 2008 17:11

                      Non, je ne fais pas du tout confiance aux visiteurs médicaux (représentants des labos, pour répondre à un des messages), mais encore moins à cet article, qui est décourageant de malhonêteté intellectuelle, profitant d’une étude dont la qualité reste à vérifier (il faut rappeler que bien des études sont peu ou pas significatives, mal faites, pleines de biais statistiques, voire trafiquées), pour ressortir un pamphlet à charge qui cite le plus poossible de maladies, afin que le lecteur assimile automatiquement vaccin contre l’hépatite B et par exemple, la mort subite du nourrisson, excusez du peu ! Aucun recul, aucune trace de la prudence nécessaire devant cette relance de l’affaire. A lire l’article, on a l’impression que la vaccination de masse a entraîné des milliers de morts, autant que le récent tsunami.

                      " Au vu de cet avis favorable, je vous propose à titre d’indemnisation la somme de 100 000 francs en réparation des préjudices de toute nature consécutifs à la vaccination que vous avez subie."
                      Cette lettre implique une reconnaissance totale et officielle des effets secondaires, dès 1996, et prouve ainsi que de nombreux officiels nous ont menti en affirmant qu’il n’y avait "aucun" effet secondaire grave. Mais la dernière partie de cette lettre est fort intéressante."
                      Cette indemnisation est un geste compassionnel dans une polémique à l’époque où de nouvelles études étaient en cours dans divers pays, pas du tout une preuve scientifique du lien entre la slérose en plaques et la vaccination de la victime.

                      Aucun rappel à un lecteur néophyte que la polyarthrite rhumatoïde et la sclérose en plaques existaient malheureusement avant la mise au point du vaccin contre l’hépatite B, et que leurs causes sont inconnues, classées dans les maladies auto-immunes aux mécanismes complexes.

                      Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de vrais scandales, comme celui de l’hormone de croissance que vous rappelez. Ou celui des pesticides (1er consommateur mondial), qui est un problème de santé publique autrement plus grave que celui de l’hépatite B, probablement très sous-estimé car le lien de causalité entre l’augmentation des cancers humains (et du parkinson) et les pesticides est difficile à établir formellement, même s’il a été établi expérimentalement chez les animaux.



                      • Syrius Syrius 30 septembre 2008 17:49

                        Il faut savoir que la justice avait évoluée antérieurement à cet article ! Par plusieurs arrêts du 22 mai 2008, la Cour de Cassation a procédé à un important revirement de jurisprudence en ce qui concerne la responsabilité des producteurs du vaccin contre l’hépatite B dans les cas de déclaration de la sclérose en plaque.
                        Jusqu’à ce jour, les experts ne parvenaient pas à démontrer le lien de causalité existant entre la vaccination et l’apparition de la sclérose en plaque. En 2008, au moment du jugement, ce n’était toujours pas le cas, mais les magistrats ont pris sur eux de créer des présomptions du fait de l’homme issues de faits graves et concordants, permettant de retenir un lien de causalité présumé et d’entraîner la responsabilité des producteurs des vaccins.

                        Justice ’s the name !


                        • Pat37 30 septembre 2008 20:56
                          Excellent article. On entre dans l’histoire du sang contaminé...Responsables mais pas coupables ????
                          Pour info la question écrite suivante (tjs sans réponse) :

                          Dossier Hépatite B
                           
                          *13ème législature *
                          >
                          > Question N° : * 23938 * de * M. Lezeau Michel *( Union pour un
                          > Mouvement Populaire - Indre-et-Loire ) *QE *
                          > Ministère interrogé : Santé, jeunesse, sports et vie associative
                          > Ministère attributaire : Santé, jeunesse, sports et vie associative
                          >
                          > Question publiée au JO le : *27/05/2008* page : *4352*

                          >
                          > Michel LEZEAU député a déposé une QE sur l’hépatite B :
                          >
                          > > M. Michel Lezeau attire l’attention de Mme la ministre de la santé, de
                          > > la jeunesse, des sports et de la vie associative sur l’obligation du
                          > > vaccin contre l’hépatite B. Plusieurs études médicales montrent que
                          > > rien ne prouverait que ce vaccin protège réellement ceux qui le
                          > > reçoivent. Il pourrait par ailleurs provoquer des complications
                          > > post-vaccinales pour une protection somme toute limitée dans le temps.
                          > > De plus, ce vaccin est riche en aluminium, puissant neurotoxique, à
                          > > l’origine de certaines maladies graves. De plus, il est admis que les
                          > > rappels successifs, forçant le corps à produire des anti-corps,
                          > > provoquent des dysfonctionnements immunitaires. Aussi il lui demande
                          > > de bien vouloir l’éclairer sur les risques médicaux réels de ce vaccin
                          > > et, si les dangers mentionnés étaient avérés, de lui indiquer ce qui
                          > > pourrait être entrepris pour y remédier.
                           
                          Patrick Le Bars
                          Chargé de communication
                          Tel. 06 18 08 74 62
                          Claudine ZINCK
                          Collaboratrice Parlementaire
                          de Michel LEZEAU, Député d’Indre-et-Loire
                          Tél. 02.47.53.02.20
                          Fax. 02.47.53.07.80
                          Mail : [email protected]
                          Site : http://www.michel-lezeau.com
                          Phase 2 : Pour compléter la question écrite (restée encore sans réponse)
                          Courrier à Nicolas Dryll attaché parlementaire :
                          Question de la vaccination obligatoire de l’hépatite B pour le personnel soignant dans les maisons de retraite ?
                          Recommander le vaccin mais laisser le personnel libre de son choix.
                          Une amie aide-soignante travaillant dans une maison de retraite m’a transmis tout un dossier qui incrimine les effets secondaires de l’hépatite B (de nombreux accidents, dont des scléroses en plaque) Pour en savoir plus consulter les sites : http://www.freewebs.com/dangervaccins/vaccins_analyse_des_risques.pdf
                           http://www.freewebs.com/dangervaccins/CANV.pdf
                          Dans ce climat d’incertitude sur l’innocuité du vaccin, avec le débat qui se déroule sur internet parmi les victimes, elle ne veut pas prendre le risque d’une vaccination pouvant avoir des conséquences invalidantes et propose de signer une décharge à son employeur. La vaccination étant obligatoire en refusant ce vaccin, elle risque de perdre son emploi alors qu’elle donne toute satisfaction sur le plan du travail. Elle préconise un aménagement législatif pour laisser le personnel soignant libre de son choix en ce qui concerne le vaccin de l’hépatite B. Actuellement le seul choix est la vaccination ou la perte d’emploi…
                          Peux tu apporter ces précisions à la question écrite proposée par Michel Lezeau en « ciblant » plus particulièrement le cas des aides-soignantes en maison de retraite très, très,raremement confrontées à cette maladie

                          Les arguments :
                          Le vaccin de l’hépatite est l’objet de doutes quant à ses effets secondaires, notamment en ce qui concerne la sclérose en plaque qui serait due à un de ses adjuvants l’hydroxyde d’aluminium. Au nom du principe de précaution ne faut-il pas laisser chaque personnel libre de son choix au lieu d’imposer une vaccination obligatoire pouvant avoir des effets désastreux sur la santé. Certains personnels comme les aides-soignants dans les maisons de retraite ne sont pas au contact de populations à risque et sont à l’abri de contamination en respectant de simples règles d’hygiène . Ils pourraient signer une décharge auprès de leur direction s’ils refusent de se faire vacciner.
                           
                          Les laboratoires ont fait de gros efforts de promotion de leurs vaccins dans un but mercantile avançant même l’hypothèse d’une contamination salivaire (démentie depuis). Mais la justice a reconnu à plusieurs reprises un lien direct entre vaccination contre l’hépatite B et sclérose en plaques. Du fait du caractère obligatoire, l’état assume, à leur place, la responsabilité des laboratoires( conformément aux dispositions de l’article L.10-1 du code de santé publique) face aux accidents liés directement aux vaccinations obligatoires. 
                          En ne rendant plus les vaccinations obligatoires, mais recommandées, en laissant les gens responsables de leur choix, il n’ y aura donc plus d’indemnisations à la charge de l’Etat en cas d’accidents dus aux effets secondaires.
                          Le choix doit reste entier au salarié et s’il se trouve contaminé sur son lieu de travail, et il ne pourra pas prétendre à être indemnisé par son employeur et l’Etat. Sur un plan strictement économique l’Etat ne déboursera rien pour le salarié, donc pas de procès, et pas de pension pour maladie invalidante lié à la contamination.

                          De plus le laboratoire, qui vante si bien les mérites de son produit sera seul responsable de ce qu’il met en vente.
                          S’il y a contamination, malgré le vaccin, ou maladie survenant suite aux effets secondaires, le salarié devra se retourner contre le laboratoire et non vers le gouvernement.

                          Les vaccinations obligatoires mériteraient sérieusement d’être remises en question comme elles l’ont été dans d’autres
                          pays voisins : « Doit on prendre le risque de se rendre malade pour un risque hypothétique ? »

                           Enfin demandons l’application de la loi KOUCHNER du 2 mars 2002 (art. 11114 CSP) disant « aucun traitement, aucun acte médical ne peut être appliqué, sans le consentement du patient »
                           
                           
                          Patrick Le Bars
                          Chargé de communication
                          Tel. 06 18 08 74 62
                          Mail : [email protected]
                          de Michel LEZEAU, Député d’Indre-et-Loire
                          Tél. 02.47.53.02.20
                          Fax. 02.47.53.07.80
                          Mail : [email protected]
                          Site : http://www.michel-lezeau.com/
                           


                           
                          Excellent article. On entre dans l’histoire du sang contaminé...Responsables mais pas coupables ????
                          Pour info la question écrite suivante (tjs sans réponse) :

                          • Pat37 2 octobre 2008 10:15
                            *13ème législature *
                            >
                            > Question N° : * 23938 * de * M. Lezeau Michel *( Union pour un
                            > Mouvement Populaire - Indre-et-Loire ) *QE *
                            > Ministère interrogé : Santé, jeunesse, sports et vie associative
                            > Ministère attributaire : Santé, jeunesse, sports et vie associative
                            >
                            > Question publiée au JO le : *27/05/2008* page : *4352*
                            >
                            >
                            > Rubrique : santé
                            > Tête d’analyse : vaccinations
                            > Analyse : hépatite B. pertinence
                            > *_Texte de la QUESTION : _* M. Michel Lezeau attire l’attention de
                            > Mme la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie
                            > associative sur l’obligation du vaccin contre l’hépatite B. Plusieurs
                            > études médicales montrent que rien ne prouverait que ce vaccin protège
                            > réellement ceux qui le reçoivent. Il pourrait par ailleurs provoquer
                            > des complications post-vaccinales pour une protection somme toute
                            > limitée dans le temps. De plus, ce vaccin est riche en aluminium,
                            > puissant neurotoxique, à l’origine de certaines maladies graves. De
                            > plus, il est admis que les rappels successifs, forçant le corps à
                            > produire des anti-corps, provoquent des dysfonctionnements
                            > immunitaires. Aussi, il lui demande de bien vouloir l’éclairer sur les
                            > risques médicaux réels de ce vaccin et, si les dangers mentionnés
                            > étaient avérés, de lui indiquer ce qui pourrait être entrepris pour y
                            > remédier.


                             

                          • hurlevent 30 septembre 2008 21:19

                             L’auteur joue sur les peurs et l’ignorance des lecteurs pour vendre ses livres.

                            Elle va jusqu’à accuser le docteur Christian Spitz, de rompre le serment d’Hyppocrate simplement parce qu’il n’est pas d’accord avec elle.
                            D’après : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hepatite_B#Un_enjeu_de_Sant.C3.A9_Publique
                            "
                            L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime à 2 milliards le nombre de personnes qui sont ou ont été infectées, dont 370 à 400 millions sont des porteurs chroniques. L’hépatite B entraîne le décès d’un à deux millions d’individus par an."

                            Le plus grave c’est quand l’auteur déclare, à la fin de l’article, que l’hépatite B n’est que faiblement dangereuse. Or, Le virus de l’hépatite B est un puissant carcinogène. Le risque de développer un hépatocarcinome est multiplié par 100 chez les porteurs du virus de l’hépatite B. On déclare 530 000 cas de carcinome hépatocellulaire par an, dont 82% sont causés par une hépatite virale, et dont les deux-tiers sont des hépatites B.

                            Mentir sur la santé pour vendre des livres anti-vaccins, c’est irresponsable.


                            • hurlevent 1er octobre 2008 18:29

                              " et mentir sur une maladie pour vendre un vaccin ce n’est pas irresponsable ? "

                              Je vois mal où il y a mensonge. Aucune étude ne prouve la dangerosité du vaccin. Où y a-t-il mensonge ?

                              "l’OMS déclara l’hépatiteB fléau mondial et 2 mois aprés les vaccins sortaient comme par magie."

                              Oui et ? Tant mieux si des vaccins sortent.

                              "ce n’est pas parce que la vaccination sauve des vies par ailleurs qu’on est obligé de fermer les yeux sur les abus de la vaccination. "

                              Non mais il faut faire la balance entre les inconvénients et les avantages du vaccin. Si les avantages du vaccin sont supérieurs aux inconvénients, pourquoi s’en priver ?


                            • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 1er octobre 2008 09:43

                              Merci Sylvie Simon pour cet article. Cette information est très difficile à faire circuler en France, la main-mise du lobby pharmaceutique sur tout ce qui touche à la Santé ayant efficacement nettoyé la capacité de vigilance des Français sur ce sujet. Arrivant en France en 2000 avec de jeunes enfants, l’école me demanda le certificat de vaccination BCG, qu’évidemment je n’avais jamais fait faire car d’une part ce n’était pas obligatoire d’ou je venais, et deuxièmement car l’éfficacité relative et le risque lié à ce vaccin étaient dejà bien connus. J’ai donc dû ruser pour mettre mes enfants à l’école tout en évitant de les empoisonner - pardon, de les vacciner. Heureusement la situation à un peu évolué, le BCG n’est apparemment plus obligatoire.
                              Par ailleurs j’ai lu vos livres "les 10 plus gros mensonges..." concernant les vaccins et les médicaments, très instructifs.


                              • Pierrot Pierrot 1er octobre 2008 09:53

                                Bonjour,
                                je pense qu’il serait sage d’attendre la publication de l’article, prévu le 8 octobre 2008, concernant les essis avant de conclure.

                                Par le passé de nombreuses conclusions se sont révélées fausses par un défaut de méthodologie scientifique.
                                Celle là fera peut être exception mais lisons d’abord le rapport ce serait plus sage.


                                • Pierrot Pierrot 29 octobre 2008 11:27

                                  Après publication, les autorités sanitaires françaises ont considéré qu’il n’y avait aucun risque sanitaire induit par le vaccin.

                                  Encore un article tendencieux sans non démontatif.

                                  Agora Vox devient le site des rumeurs infondées.


                                • Pierrot Pierrot 29 octobre 2008 11:29

                                  L’affaire est conclue actuellement.

                                  Le vaccin contre l’hépatite B ne présente pas de risque surajouté.

                                  Les autorités sanitaires conseillent fortement de se faire vacciner.

                                  L’article a fait "plouf" !


                                • chmoll chmoll 1er octobre 2008 10:10

                                  ont a eu les serial killers avec l’sang contaminé avec seul’ment un fusible condamné

                                  asteur ont a les serials killers du vaccin à l’hépatite B

                                  probable qu’c un core un fusible qui vas sauté

                                  tention ça vas sauté si c un gros fusible


                                  • Dr. Nico 2 octobre 2008 13:35

                                    Je viens de lire une dépêche de l’AFP qui confirme ce que je disais dans mon premier message, un des seuls qui me semble objectif dans ce grand n’importe quoi émotionnel à type de "on nous cache tout", "tout le monde il est méchant".. ridicule, passons.

                                    Je disais donc : "Une remarque sur l’étude qui a sans doute motivée la publication de cet article, les résultats proviendraient d’une analyse en sous-groupe. Si tel était bien le cas, cela signifie qu’il n’ont aucune valeur démonstrative mais peuvent uniquement être un indice pour la conduite de futures études sur la population qui serait concernée par exemple."


                                    Ce qui est confirmé par cette dépêche :

                                    - "Les résultats de tests sur un sous-groupe d’enfants ayant présenté un premier épisode de "démyélinisation aiguë centrale" pouvant traduire un début de sclérose en plaques "présentent les caractéristiques d’un résultat fortuit", selon l’Afssaps."

                                    - "La conclusion de cette analyse en sous-groupe n’est pas cohérente, elle est très contestable", a commenté auprès de l’AFP Anne Castot, en charge des vigilances à l’Afssaps.

                                    - "L’AFSSaPS confirme qu’aucun lien significatif n’a pu être établi.« En raison de multiples limites méthodologiques, les résultats de l’analyse (du Pr Tardieu) présentent les caractéristiques d’un résultat fortuit » précise la Commission."


                                    C’est une erreur méthodologique rudimentaire, il n’y a rien à dire de plus.

                                    Les explications pour ceux qui ne comprennent pas. Un résultat positif peut toujours provenir d’un simple hasard. Ce risque est estimé acceptable s’il est inférieur à 5% en général.
                                    Imaginons que l’étude contienne 20 sous-groupes (c’est illustratif bien sûr), un résultat positif (parmis les 20 résultats) pourra donc être complètement dû au hasard dans l’ensemble des sous-groupes.
                                    D’où l’intérêt de confirmer les résultats d’une étude par une ou plusieurs autres études ou par une méta analyse. On parvient ainsi à éliminer les 5% (risque a, dit de première espèce) d’erreurs dû au hasard (risque alpha, dit de première espèce).

                                    Dans une étude, l’analyse en sous-groupes peut être autorisée (bien qu’elle affaiblisse l’étude) si elle est prévue à priori dans le protocole. Si tel n’est pas le cas, cela revient à fouiller dans tout les sous-groupes pour chercher un résultat positif, ce qui est bien entendu interdit !


                                    Le seul intérêt de cette analyse sous-groupe est celui que je précisais dans mon précédent message : "[les résultats] peuvent uniquement être un indice pour la conduite de futures études sur la population qui serait concernée par exemple."

                                    Je rappelle ma position (partie subjective de ce message) : "Je pense cependant que ce vaccin est justifié pour les populations particulièrement exposées (personnel soignant..)."

                                    Nicolas, étudiant en 3ème année de médecine.


                                    • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 4 octobre 2008 18:59

                                      Bonjour,

                                      On peut, à l’adresse suivante lire un résumé de l’article cité en début du post.

                                       http://www.medpagetoday.com/Neurology/MultipleSclerosis/tb/11081

                                      Je donne le premier paragraphe.

                                      Hepatitis B vaccine generally does not increase the risk of multiple sclerosis or other conditions involving central nervous system inflammatory demyelination, although one brand seems to, a case-control study showed.
                                      Que l’on peut traduire de la manière suivante : Le vaccin contre l’hépatite B n’augmente pas le risque de sclérose en plaques ni d’autres pathologies impliquant une démyélinisation inflammatoire du système nerveux central, bien qu’une marque semble le faire comme le montre une étude cas-témoin.

                                      Quelle que soit l’opinion que l’on puisse avoir sur l’inocuité ou pas du vaccin contre l’hépatite B, ce n’est donc pas cet article qui va bouleverser quoique ce soit.

                                      A propos de la marque incriminée les auteurs écrivent : "our significant results concerning Engerix-B vaccine were obtained from subgroup analyses, and were thus subject to false significance from multiple comparisons." ou en français : "nos résultats significatifs concernant l’Engerix B ont été obtenus avec une analyse statistique de sous-groupe, et sont donc sujets à une fausse significativité dus à des comparaisons multiples". Ce qui n’est pas évident pour le pékin mais que l’on peut expliciter en disant que, dans une étude, si on croise tous les chiffres entre eux on peut trouver des corrélations statistiques qui ne correspondent à rien de réel.
                                      Par ailleurs l’étude qui mettrait en évidence cet état de fait est une étude cas-témoin qui est une méthode qui conduit à un très faible niveau de preuve des résultats obtenus.

                                      Enfin  : The authors acknowledged that the study was limited by potential selection bias. , ou : les auteurs reconnaissent que les résultats de leur étude est limitée par d’éventuels biais de sélection.

                                      Au total si l’on veut s’énerver contre le vaccin de l’hépatite B ce n’est pas le bon cheval qu’il faut enfourcher...


                                      • Ganesha Ganesha 30 juillet 2011 13:03

                                        Expérience personnelle : j’ai souffert d’inflammation de mes tendons d’Achille, avec rupture partielle de l’un des deux. J’ai consulté deux grands professeurs d’orthopédie parisiens qui m’ont conseillé les soins pour me soulager, mais ne se sont jamais intéressés un instant à la cause.

                                        J’ai fini par trouver par moi-même que c’était un effet secondaire parfaitement décrit d’un traitement par Ciprofloxacine pour une dysenterie.

                                        Le but de cette anecdote : montrer que certains médecins ont un « esprit scientifique » et sont à la recherche de la vérité, mais qu’une majorité, et surtout ceux qui ont obtenu des postes élevés, recherchent en priorité à ne pas troubler l’ordre établi, et, par exemple, surtout ne pas mettre en difficulté les fabricants de médicaments...

                                        Parmi les neurologues qui diagnostiquent un nouveau cas de « Sclérose en Plaques » (SeP), combien vont poser la question : avez vous été récemment vacciné contre l’Hépatite B ? (Il semble qu’ils pourraient aussi demander aux femmes si elles n’ont pas été vaccinées contre le cancer du col...)

                                        Si on ne demande pas, on ne trouve pas...et les statistiques officielles n’en seront que plus favorables...

                                        La sclérose en plaque est une maladie qui bénéficie de remboursement des soins à 100% et à ce titre la Sécurité Sociale connaît le nombre exact de patients traités : la grande majorité d’entre eux font les démarches nécessaires pour bénéficier de cet avantage, mais de nouveau, le formulaire de demande ne doit pas les interroger sur l’éventualité d’une vaccination récente...

                                        Mais, en tout cas, j’ai vu des statistiques officielles de la Sécu qui indiquent une brusque augmentation du nombre de cas de SeP depuis l’année où la vaccination Hépatite B a été introduite en France !

                                        Lorsqu’ils se sont rendus compte du problème, les « décideurs » ont cru trouver une solution en se disant : on va vacciner en masse les jeunes enfants, qui seraient (peut-être) moins sensibles à la Sep et pour cela on va faire peur aux parents en leur faisant croire que cela peut se transmettre par la salive...

                                        Les morsures sont très banales à la crèche, mais à ma connaissance, le seul cas connu dans la littérature mondiale, est celui de deux adolescents américains qui avaient partagé un chewing-gum...

                                        En fait, la vraie question est : quand cette génération d’enfants vaccinés arrivera à l’adolescence, et sera vraiment à risque de contamination par voie sexuelle, le vaccin sera toujours valable ?

                                        C’était cela le véritable argument : vaccinons les tous, à l’âge où c’est moins dangereux et voyons combien de temps ce vaccin protège : la seule façon de répondre vraiment à cette question étant d’essayer à grande échelle.

                                        C’est le même pari qui a été fait pour le vaccin de la Rougeole, et il semble malheureusement que sa durée de protection soit de vingt ans au grand maximum (et ce vaccin serait aussi beaucoup plus dangereux en rappel à l’aĝe adulte ?)

                                        Pour la durée du vaccin hépatite B, nous arrivons au « moment de vérité », mais personnellement, je ne suis pas dans le « Secret des Dieux » !


                                        • djodge djodge 15 décembre 2016 20:23

                                          Bonjour à tant d’innocence, exemple :
                                          Vous parlez de statistiques faites entre 1991 et 1995 concernant le lien entre le vaccin contre l’hépatite B et la SEP : pour moi s’est du pipeau !
                                          En effet à cette époque là pas un seul neurologue ne connaissait les 1ers symptômes de la SEP, vu qu’a eu lieu un consensus de tout les Neurologues de France à la Salpêtrière pour mettre en commun leurs observations et définir enfin les 1ers symptômes de la SEP, en novembre 2001 !
                                          Donc entre 1991 et 1995 ils savaient combien de personnes avaient été vaccinées, mais ils n’avaient aucune notion du nombre exacte de cas de scléroses en plaques !!!
                                          Vu tout ce que j’ai découvert concernant un cas précis de 6 injections de vaccin entre 1987 et 1998, Je puis affirmer qu’il s’agissait de cobayes humains que l’on a sacrifiés pour le bien de la science et surtout pour le profit des laboratoires producteurs !!!
                                           Même Pasteur, le 1er a inventer le vaccin contre la rage regretterait sa découverte qui a maintenant dévié crapuleusement pour le profit sans limite des actionnaires au détriment des hommes et des femmes du 20èmes siècle !!!

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