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Accueil du site > Actualités > Société > Le Mondial est une industrie… qui préfigure la décadence à venir (...)

Le Mondial est une industrie… qui préfigure la décadence à venir ?

Quelle comédie, quel cirque que ces trois joueurs, soi-disant cadres de l’équipe de France, parcourant les plateaux de télévision, pour ne livrer aucune information mais un galimatias très convenu. On aurait dit des gamins confus après une bêtise. Se livrant à un semblant de confession déclinée à la manière d’une fausse autocritique. Tels des gamins surpris dans une cour d’école à faire des bêtises. Puis s’expliquant devant le professeur. En coulisse, on imagine le chef de bande qui a briefé les joueurs en leur dictant le discours pour les médias. Mais on se sait même pas s’il y a un chef. Après tout, ils auraient pu très bien se concerter à quelques-uns. Un peu comme une bande de garnements ayant occasionné des dégradations dans un collège. Les meneurs s’entendent pour s’expliquer devant le principal et donnent une même version. Bref, il n’y a même pas besoin des guignols de Canal plus. Ces joueurs sont plus comiques en vrai que les marionnettes fabriquées à leur image. Là où ça devient problématique, c’est quand l’Etat s’en mêle au point se s’emmêler les pinceaux. Si bien que les interventions médiatiques de la ministre Bachelot ont valu à la France une sorte de rappel à la loi, adressé par les autorités de la FIFA. Pas d’ingérence politique, tel est le règlement. Et notre président Sarkozy, lui qui promettait une France d’après grâce à ses dons de visionnaire, s’est enlisé dans le passé en faisant de cette défaite des Bleus une affaire nationale.

Les élites gouvernantes ont oublié une chose. C’est que le Mondial de football n’est plus uniquement une compétition sportive. C’est devenu un spectacle. Qui brasse des dizaines de milliards d’euros. Bref, le Mondial n’a plus trop les traits d’un sport mais plus les caractères d’un grand spectacle produit avec les mêmes ficelles que celles utilisées par les industries culturelles, notamment la pop internationale et le cinéma des blockbusters, lieux où règne en maître le libéralisme et l’argent. Un rapide coup d’œil dans l’Histoire nous montre comment cette industrie a su jouer sur l’image. Déjà dans les années 1940, Adorno et Horkheimer avaient détecté le tape-à-l’œil comme expression d’un trait propre au monde libéral en quête de talents pour faire du profit, grâce aux vedettes du cinéma mais aussi des recensions soignées dans les journaux et à la radio, puis la télé. Le processus a commencé dès le début du cinéma, dans les années 1920. Il est devenu abouti dans les années 1950. Les producteurs hollywoodiens veillaient à ce que les vedettes du cinéma n’affichent pas leurs frasques et autres caprices. Il fallait donner une image de bonne moralité en ces temps ou les politiques étaient soucieux d’ordre moral. Les médias étaient soigneusement surveillés. Ce temps est révolu. Néanmoins, les joueurs du Mondial ont été écartés d’une presse jugée encombrante. Du coup, deux affaires sont sorties. Celle de Ribery puis dans un autre registre les propos d’Anelka. La une de l’Equipe a alors ressemblé à celle de Voici. Alors que dans les tabloïds britanniques, la vie amoureuse des stars du football est passée au crible, et c’est le cas aussi pour d’autres pays dont la vie privée des joueurs prend autant d’ampleur que celle des célébrités du cinéma.

Les Depardieu et autres di Caprio, Travolta, Cruz, permettent de remplir les salles. U2, Madonna ou Johnny remplissent les stades, comme du reste les Ribery, Ronaldo et autres Gourcuff. Le football de haut niveau n’est plus un sport mais une industrie, qui fonctionne du reste comme celle du cinéma et de la pop musique. Des producteurs, des régisseurs de salle ou stade, des agents de communication, des rapports très étroits avec les médias, un super contrôle par des managers et bien évidemment, des vedettes, des artistes de la pose, du chant, du jeu au pied, et enfin des comptables qui comptent les sous et tout ce monde qui en profite, droit d’image inclus plus les innombrables produits dérivés. Le football professionnel et sa super production mondiale tous les quatre ans, c’est une industrie. Qui du reste a comme règle essentielle le principe de non ingérence du politique. Excellente allégorie d’un libéralisme financier qui lui aussi, tente de s’affranchir des interventions étatiques.

La convocation d’Etat généraux du football est donc un non sens. C’est comme si on convoquait ces mêmes états suite à une mévente subite de nos chanteurs nationaux, les Obispo, Hallyday et autres Pagny, le tout assorti de mauvais gestes envers les animatrices, au hasard, Daniéla Lumbroso, décorée de la légion d’honneur, comme l’ont été Johnny et Sylvie Vartan. Le Mondial n’est pas du sport, enfin, pas celui qui se pratique entre amateurs, dans les championnats régionaux. Certes, toutes les vedettes du foot sortent des clubs amateurs, mais c’est pareil pour les stars du grand écran ou de la chanson. Tous ont commencé par chanter sous la douche ou se donner en spectacle dans une cour de collège. Il y a le monde des orchestres amateurs, touchant un petit cachet lors des fêtes de village, il y a les musiciens amateurs, qu’on voit dans les rues faire la manche ou bien à la fête de la musique, et il y a les stars de l’industrie culturelle, qui passent dans les émissions en prime time, font et vendent des disques avec le savoir-faire industriel des grandes firmes de la culture et qui remplissent les stades.

Le processus de transformation historique a engendré une société dite civile et un monde désigné comme étant en haut, un univers d’élites, gouvernants, stars, VIP. Le monde entier n’a fait que reproduire la société de l’Ancien Régime. Avec un style et des moyens plus imposants. Le Mondial, ce sont des stars, comme à Cannes, des stars qui contrôlent leur image et qu’il est difficile d’approcher mais pas aussi inaccessible que Sarkozy ou Obama. Une fois passé dans l’autre univers, tout est différent. Certes, les montres ne sont pas molles comme dans une toile de Dali mais elles rolexent de tout leur clinquant. Les voitures sont différentes. Le citoyen ordinaire conduit son automobile. Le membre de cette haute communauté pilote des bolides dont la puissance permet de dépasser les 300. Inutile d’en rajouter avec des clichés. Juste un mot sur la relation à l’autre et la scission entre deux univers sociaux. Mais ne soyons pas surpris puisque ce processus est vieux comme les sociétés d’humains. L’homme en tant qu’animal culturel finit pas révéler son comportement asocial, s’efforçant de parvenir dans un monde où règne disons une autre atmosphère que dans les rues ordinaires des grandes villes. La scission entre le peuple et les élites est consommée.

Le Mondial est une grosse industrie. Qui n’a pas fini de prospérer. Les gens aiment admirer, vivre par procuration, vibrer ensemble, en masse, en foule, dans les stades, à voir les champions du foot ou les idoles de la pop music. L’industrie du spectacle est éclectique, variée. On voit se dessiner une inversion des rapports entre ressorts. Avant, le sens d’un travail, d’une institution, d’une nation, ou de toute activité rationalisée, avait un poids dans la balance des buts poursuivis, un poids rivalisant avec celui de l’argent. A l’ère du spectacle industrialisé, l’argent est devenu une priorité et le sport, comme la musique ou le cinéma, est devenu un instrument permettant de gagner de l’argent, énormément pour les stars qui font monter les enchères, beaucoup pour les managers et les encadrants, et raisonnablement pour tous les employés. La montée des droits du football suit une courbe parallèle aux cachets des stars qui montent avec le prix des concerts qui a triplé depuis trente ans. L’argent est devenu la principale motivation sur cette planète vouée aux affaires gérées et conclues sur le marché. Pourquoi rester dans une équipe quand on peut gagner le double ailleurs ? Pourquoi faire un festival populaire si on peut doubler son cachet en rejoignant la concurrence.

En guise de vaine conclusion, on répondra à la question, de quoi le football professionnel est-il le nom ? Par cette affirmation, le football, comme la musique, le cinéma et le monde des élites, est le signe de la décadence mondiale. La civilisation s’est construite par des héritages, des transferts de culture, éthique et intelligence, depuis le monde des élites vers les populations. Ce processus s’est stoppé. Les élites vivent en vase clos, en se servant des masses laborieuses auxquelles elles ne transmettent rien sinon leur arrogance, leur condescendance, fricotant avec des célébrités dévoilant des comportements capricieux et immatures, que ce soit du côté d’un Johnny ou d’un Ribery. Le mur du temps s’avère vertigineux de part les abîmes d’un monde fissuré dont on ne voit pas encore les contours radieux d’une civilisation se ressaisissant. Une Renaissance au 21ème siècle ou une décadence post-romaine ? Et cette Vénus de Botticelli qui semble me narguer avec son mutisme intemporel !


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16 réactions à cet article    


  • liberta 28 juin 2010 10:38

    S’il y a renaissance elle passera par une décadence - d’ailleurs nous subissons déjà le processus engagé

    N’oublions pas que tout ce cirque n’a pu se faire qu’avec l’appui des médias qui ont joué la surabondance pour servir des intérêts
    Pour moi ce sont les médias les premiers à incriminer car , tel un rouleau compresseur, toute information relative à notre vie de citoyen a été laminée
    Il est temps que la société civile se révolte aussi contre les médias courtisans


    • titi titi 28 juin 2010 11:19

      100% d’accord.

       


    • Antoine Diederick 28 juin 2010 11:02

      Bonjour Bernard,

      vous êtes manifestement en pleine forme, je m’en réjouis.

      D’accord avec le contenu de votre article.

      Suite à cette affaire de la pitoyable prestation de l’équipe française de football, j’ai ’gouguelé’, afin d’avoir un rapide aperçu des salaires de joueurs vedettes belges. Mazette, soyez une star du foot, quels salaires annuels ! A faire pâlir d’envie le plus ambitieux des politiques ou homme d’affaire. (...après allez convaincre un jeune de travailler en classe....)

      Je suis et reste insensible aux sports de masse qui s’adressent uniquement à des sportifs de salon, affalés sur le sofa devant la télévision, le six pack à porté de la main.

      L’analogie entre le sport business et le comportement des équipes nationales , ainsi que celle de la Fifa rend bien compte de la perception à avoir de la marchandisation comme modèle étouffant.

      Et puis surtout, vous l’écrivez, il y a cette sorte de volonté de prendre en otage les pays (La Fifa, ne veut pas de politisation de l’échec français, c’est peu dire que la Fifa est politique dès lors qu’elle manie les symbôles et l’argent), en exaltant les patriotismes de pacotille, en sacralisant les joueurs en leur conférant un statut quasi divin, etc...Enfin, le grand perdant, c’est le sport, finalement.....

      Je lisais ce matin un dépêche de presse faisant allusion au projet de Siemens pour la création de sa propre banque....voilà encore une illustration de la perte d’influence des politiques des Etats apparaissant maintenant lors de cette crise révélatrice.

      Je relisais, il y a peu , un passage d’un bouquin d’E. Todd. sur le pessismisme culturel qui a cours , selon lui aujourd’hui, pessimise auquel, nous succomberions trop facilement .... pourquoi ne pas y opposer le vitalisme de Bergson ?

      Bien à vous.


      • Antoine Diederick 28 juin 2010 11:13

        a M. Gelone,

        en effet, il semble difficile de sortir du ’pessimisme culturel’ collectivement, d’un coup de baguette magique....à titre personnel ce serait plus facile sans doute....

        Cependant, d’accord avec vous, une réflexion intellectuelle, ne suffit pas...


      • srobyl srobyl 28 juin 2010 13:52

        A M. Gelone,

        En effet...Le « vitalisme » de Bergson, non seulement discutable, mais discuté et... démoli. A part quelques sectaires aux oeillères indécrottables,il n’ y a plus guère de monde à soutenir cette théorie. Le vivant est parfaitement conforme aux lois qui régissent le non-vivant. les mêmes lois de la thermodynamique y sont respectées. 


      • Antoine Diederick 28 juin 2010 15:51

        je ne faisait pas allusion au vitalisme en biologie.


      • Antoine Diederick 28 juin 2010 16:05

        je faisais allusion a l’idée sous-jacente au vitalisme, ’confiance en la vie’....

        pour le reste effectivement....

        je vais reformuler :

        « opposer une nouvelle vitalité au pessimisme culturel », ainsi mon propos sera plus clair....

        Je pense à cela car je m’interroge : « Pourquoi un doute important et visible a envahi la société occidentale ? »....comme quoi du foot aux questions de certitude....


      • Martin D 28 juin 2010 11:30

        personne ne se pose la question pourquoi la société est pourrie jusqu’à la moelle et quelle pourrait être la ou les solutions ?

        c’est l’absence de la peur de Dieu qui en est la cause.
        Si les Hommes avaient peur de Dieu et de Son châtiment, jamais ils ne céderaient au mal de la corruption, de l’amour des biens, du sexe, etc...

        mais qui est assez raisonnable pour le reconnaître ?


        • furio furio 28 juin 2010 12:22

          Les cadres se sont les dealers !!
          Tout ce cirque, comme tous les sports pro, il faut le savoir et le crier bien fort, car c’est pas les journaleux qui vont le dire, TOUT CE CIRQUE NE FONCTIONNE qu’avec des DOPANTS !!!
          Et alors on comprend mieux pourquoi ça coince quand on veut donner des explications !!!


          • Thomas Roussot Thomas Roussot 28 juin 2010 12:41

            Je partage tout à fait l’analyse de l’auteur.


            • zelectron zelectron 28 juin 2010 13:22

              La taxation du foot à 60% comme pour le tiercé, le loto ou les casinos serait un moindre mal (au profit des retraites ou tout autre cause digne, à l’exclusion de l’état !)


              • Reinette Reinette 28 juin 2010 14:14


                DOPAGE : Pour ne pas « effrayer » les sponsors, la « Loi du silence » s’impose dans les équipes et les médias - les instancs sportives sont également complices
                - par exemple, aux Jeux olympiques de Moscou, en 1980, ainsi qu’à la Coupe du monde de football de 1998 en France, il n’y eu aucun cas de dopage reconnu !

                En 1998, l’entraîneur tchèque Zdenek Zeman déclarait « Il faut que le football sorte des pharmacies »

                1990 : Un rapport commandé par le procureur italien Raffaele Guariniello dresse un tableau alarmant. Cancer du colon, du foie, de la thyroïde, leucémie, sclérose… les anciens footballeurs professionnels italiens sont deux à dix fois plus fréquemment malades que le reste de la population.

                Les parents qui inscrivent leurs enfants dans une fédération sportive doivent rester très vigilants et se documenter sur tout ce qui touche le dopage

                http://fr.wikipedia.org/wiki/Dopage_(sport)#Le_dopage_par_sport
                la créatine augmente la force musculaire de manière temporaire ; elle n’est pas stockée par les tissus musculaires et ne favorise donc pas l’augmentation de la masse musculaire ; souvent mise en avant par les sportifs elle s’avère être un « masquant médiatique » bien pratique pour dissimuler une prise d’anabolisants et justifier une augmentation suspecte de masse musculaire


                • OuVaton OuVaton 28 juin 2010 18:16

                  Sarko, Finkelkraut et maintenant Dugué qui filent la métaphore footballistique, et même l’allégorie, sur l’état de la société française, faut arrêter ! On n’a pas besoin de l’exemple du foot, ni d’ailleurs du rugby, pour savoir qu’on est mal barré.
                  Le foot je m’en fout. Il y a juste un truc qui m’agace c’est qu’en plus, depuis peu, on prend le fric des paris sportifs dans la poche des pauvres et les chaines font une pub éhontée pour ça.


                  • Internaute Internaute 29 juin 2010 10:27

                    Je note que vous dites que le grand spectacle international du football s’est affranchi de la politique et que Bachelot a reçu un rappel à l’ordre. De là à nous faire croire que la FIFA est exempte de biais politique il n’y a qu’un pas qu’il ne faut pas franchir.

                    On est au contraire en pleine grand-messe mondialiste et la retransmission des compétitions est aussi l’ocassion de distiller les grands poncifs mondialistes d’un monde sans frontières et de peuples sans protections.

                    Comment expliquez-vous sans cela les panneaux politiques à l’adresse des masses que nous brandissent les chaînes de télévision du genre « Non au racisme » écrit en blanc sur un fond bleu uni (stratagème de la mise en hors-contexte comme nous a appris Villach). Si ce n’est pas de l’endoctrinement politique au premier degré, c’est quoi ? Car à bien y réfléchir le racisme n’existe quasiment pas sur terre à part quelques sursauts inter-ethniques localisés comme on peut le voir en Afrique, entre noirs il est bon de le préciser, ou en Israël. Ce n’est donc pas une urgence planétaire loin s’en faut.

                    La propagande pour le métissage obligatoire bat son plein avec l’agrément de la FIFA. Par exemple, à la fin du match qui vit la victoire de l’Allemagne, le journaliste y est allé de sa petite propagande sur TF1 en allant tâter pendant 10 secondes le poul de la foule berlinoise. Qu’en tire-t-il d’intéressant pour le public français ? Uniquement deux jeunes filles qui disent à peu près ceci « l’équipe d’allemagne a onze joueurs étrangers. C’est la victoire du métissage représentant la société allemande. » A votre avis on est entrain de parler de sport ou de faire de la politique ? La manoeuvre est grossière car l’équipe d’allemagne est essentiellement blanche ainsi que les deux jeunes filles. Au troisième degré il est entrain d’inculquer aux masses que nous sommes tous métissés, mettant sur le même plan la constitution de l’équipe d’Allemagne et de celle de France. Une fois de plus, les propagandistes cherchent à vider les mots de leur sens. C’est abject.

                    En plus il ose dire cela aprés que l’équipe métissée française nous ait donnée une éclatante démonstration de la vraie valeur du métissage. On est dans le bourrage de crane permanent.

                    Quels sont les groupes internationaux qui sont derrière cette progagande nauséabonde ? Quels intérêts servent-ils, dont on peut légitimement supposer qu’ils n’ont rien d’humanitaire au vu des méthodes utilisées ?


                    • Τυφῶν בעל Perkele Τυφῶν 4 juillet 2010 12:01

                      Le football n’est pas une allégorie de quoi que ce soit, et puissent tout ceux qui prétendent le contraire mourir une mort lente, douloureuse et humiliante.

                      @Internaute : espèce de gros abruti, si vous réfléchissiez deux secondes, vous éviteriez de poster des conneries plus grosses que vous. Je suis le premier à être horripilé par l’omniprésence des gens qui n’ont rien d’autre à dire que « le racisme c’est mal », mais plutôt que de chercher à dénoncer, comme un courageux résistant agoravoxien que vous êtes, vous pourriez peut-être vous arrêter deux secondes pour vous demander « tiens, mais au fait, dans quel pays elle est organisée, cette coupe du monde ? »...

                      Typhon


                      • Waldgänger 4 juillet 2010 15:44

                        Je suis moyennement d’accord avec les thèses de l’auteur, il y a pour moi deux logiques dans le sport actuel, qui ne correspondent pas mais coexistent, le sport sous la bannière nationale et le sport spectacle. Je ne souhaite pas particulièrement développer sur un fil mort, mais il faut se borner à constater une réalité sociale qui si elle ne correspond pas à ce que nous attendrions d’un monde que nous voyons de nos yeux comme mélangé, montre un état de fait ; les compétitions par équipes nationales font toujours recettes, en coupe du monde comme aux JO, les deux plus grandes compétitions sportives. Les apogées du sport spectacle que sont la NBA ou la NHL avec ses armadas de joueurs canadiens, américains, suédois ou russes, indifféremment mélangés au sein des effectifs de cette ligue, ne sont pas le seul modèle sportif existant. Après, il faut expliquer ce fait social, mais ne pas refuser de le constater.

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