La 68ème assemblée générale de l’ONU sous tension
La 68ème session de l’assemblée générale des Nations Unies s’ouvre demain, mardi 23 septembre, à New-York. Selon le site de l’ONU, elle est le principal organe délibérant, décisionnaire et représentatif des Nations Unies.
Les chefs d’États et de gouvernements des 193 pays membres de l’organisation se réuniront mardi pour le débat général annuel qui durera une semaine. Au cours de celui-ci, le sujet du désarmement sera notamment abordé. L’Iran et la Syrie seront au cœur des discussions. Le gouvernement de Bachar El-Assad s’est engagé à démanteler son arsenal chimique et a fourni une première liste de ces armes à l’ONU, le vendredi 20 septembre. Le président iranien nouvellement élu Hassan Rohani, plus modéré que son prédécesseur, ne ferme pas la porte à des négociations sur le programme nucléaire de Téhéran. Il rencontrera d’ailleurs, en marge du sommet et à sa demande, le président de la République française. Le conflit syrien devrait être également au centre du tête à tête.
Toutefois, les débats risquent d’être âpres entres les pays occidentaux menés par les Etats-Unis et l’axe Iran-Syrie qui bénéficie du soutien de la Russie. En effet, l’Iran voit dans son programme nucléaire militaire et civil un gage de souveraineté dans la région. La situation syrienne est aussi loin d’être réglée. Malgré la proposition russe acceptée par Damas et Washington, les tensions restent palpables entre américains et russe au sujet de son exécution. De plus, le gouvernement français souhaiterait une résolution contraignante du conseil de sécurité des Nations Unies, se fondant sur le chapitre VII de la charte, prévoyant l’usage force en cas de non-respect des engagements pris par Bachar El-Assad. Mais cette solution est inenvisageable pour l’exécutif russe qui l’a fait savoir via le ministre des Affaires étrangères M. Lavrov.
La 68ème assemblée générale des Nations Unies va donc s’ouvrir dans un contexte international tendu, sur fond d’opposition entre les Etats-Unis et la Russie qui est soutenue par une grande partie des Etats émergents au sujet de la crise syrienne. Cependant, les travaux de l’assemblée ne seront pas limités à cette seule problématique.
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