• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Le repas

Dire qu’à l’époque j’appréhendais ces évènements n’est pas tout à fait exact, car ils faisaient partie intégrante d’une certain forme de tradition à laquelle j’adhérais mollement, n’ayant jamais réussi à me dépêtrer honorablement et sans incident diplomatique de ces instantanés familiaux un rien convenus auquel tu te rends avec l’enthousiasme d’une pute levant son 20ème client de la journée.

Ce n’est pas tant les victuailles abondantes et à l’odeur délicieusement nostalgique qui me répugnaient, même si l’enchaînement des fêtes faussement enjouées mais véritablement caloriques n’était pas du meilleur effet sur mon humeur vagabonde et ma silhouette jadis superbe.

 

Non, ce serait plutôt les convives le problème. Ce clan auquel tu n’appartiens que de manière sporadique et involontaire le temps de quelques couverts agités ne te fait plus rêver. Il apparaît un tel fossé culturel entre eux et toi, et une si infime envie de te mettre au saut en longueur que la partie semble jouée d’avance en ta défaveur. Tu vas manifestement t’emmerder sévère.

 

Mais là n’est toujours pas le fond du problème. Si l’on devait trouver une origine à cette distance entre toi et ta famille aussi éloignée qu’une famille puisse l’être, tant par le nombre de degrés que par la géographie, nous dirions que cela remonte à loin. A peu près à l'époque j’imagine où je venais « visiter » ces parents d’une autre réalité à mes yeux (« t’as vu Papa, il y a des moutons dans le jardin de tonton ? ») et où on me demandait – dans l'espoir sans doute de me soutirer des informations capitales dont j'aurais eu grand peine à être détenteur – ce qui "marchait" à Paris. Euh... ? Ce qui marche ? Je sais pas moi... Les piétons ?

Cette époque où, petit insolent que j’étais, je semblais interpellé par l’absence d’une Fnac dans le département, ce paradis perdu de l’enfance où l’on m’indiquait – sans rire – que le concert de Rock le plus proche se tiendrait le mois prochain « à la ville » (c’est-à-dire à environ une heure de routes caillouteuses minimum si aucun tracteur n’avait décidé de tracter ce jour-là) ce qui avait pour seul effet d’écarquiller mes yeux de myopes (maladie rare dans le coin) un peu plus que d’habitude.

Le pire étant de s'apercevoir avec les mots de l’époque (je commençais à peine la lecture du club des 5) du niveau de snobisme dont semblaient empruntes mes sentences intérieures. Etais-je différent ou étaient-ce eux les extraterrestres ?

 

Aujourd’hui, je ne sais pas ce qui m’a pris d’accepter ces retrouvailles, le mot même semble étranger à cette réunion hétéroclite d’anciens combattants d’une guerre familiale jamais vraiment déclarée. Alors je me rappelle. Ces moments où les oreilles ébahies j’écoutais le dialogue d’un autre espace-temps. Une double réalité te frappe subitement derrière ces mêmes esgourdes encore sonnées de ces tentatives de communication improbables : tu n’as jamais rien eu en commun avec eux.

Alors, tu t’accroches, tu écoutes l’air de rien (un air que tu maîtrises parfaitement) et tu attends. Comment as-tu pu oublier ces supplices répétés que constituaient les dîners familiaux où tu devais offrir une religieuse attention à un oncle lointain et raciste, où tu devais feindre l’émotion devant les photos de mômes aux tronches de consanguins que tes cousins avaient pondu dans un moment d’absence ? Où sont passés tous ces souvenirs qui te fouettent à cet instant précis le peu de dignité qui te reste ? Merde, tu as l’impression d’avoir plus de points communs avec un ami Facebook qu’avec le moindre des convives ici présent.

 

Tu décides donc de fermer ta gueule, attitude maintes fois appliquée et qui fonctionne admirablement bien, ta famille considérant alors que tu n’as pas fini ta crise d’adolescence bougonne et muette (39 ans semble pourtant un âge raisonnable pour passer à l’âge adulte mais tout le monde se fout de ta poire et de l’âge du capitaine, donc tout va bien). Les conseils avisés à la planète entière concernant la réduction du chômage, l’économie du pays, la situation au Proche-Orient glissent sur toi comme une planche à voile sur un lac étal. Même quand un cousin te dit que ce qu’il manque au gouvernement c’est une bonne paire de couilles – j’imagine qu’on doit trouver ça sur le boncoin.fr – et qu’il faudrait réduire les dépenses de tous ces peignes-cul de fonctionnaires, tu ne fais que noter, outre l’élégance du propos, que c’est le même qui se plaignait que son enfant soit dans une classe de 26 élèves il y a de cela 10 minutes, mais tu ne rétorques rien. Tu te tiens à ta ligne de conduite, sobre et ferme, d’absence de répartie.


Moment redouté. Le fromage. Ce moment lacté qui voit la paresse neuronale prendre le dessus, promesse d'un lâcher prise dans la beaufitude acceptable car tant rabâchée. Tu le sais que les fainéants de pauvre vont avoir leur minute de gloire entre le Bourgogne et le Morbier, que le bijoutier de Nice va être réhabilité en moins de temps qu'il n'en faut pour déboucher le Mâcon village qui se marie mieux avec le chèvre. Tu n'as pas atteint le dessert que tu es déjà malade, ivre de paroles insultantes à tes dernières cellules grises encore en état de fonctionner après un tel assaut d’ignorance crasse et de bêtise ordinaire.

Alors tu bois, tu sers les dents, tu comptes les moutons, non pas les moutons tu vas t’endormir ducon, tu comptes les convives, tu essayes de te rappeler leur prénom et ce qu’ils font dans la vie. Bref, tu t’évades.

Et puis l’incident bête. Même pas grave. Juste le brin de paille qui fait briser le dos du chameau.

 

Tu avais tenu, mais là tu craques. C'est la phrase de trop. Comme si on avait appuyé sur l’interrupteur de ton assertivité. La victoire de ton abnégation était à une cuillère à café de tiramisu, mais quand ton oncle ou ton cousin ou je sais plus qui on s'en fout te dit droit dans les yeux (serait ce de la provocation connard ?) « C’est pas possible ce gouvernement de dangereux communistes qui veulent taxer à 75% les salaires de plus d’un million d’euros. Ils ont vraiment rien compris. Moi, ça me dépasse… qu’est-ce qu’ils ont contre les riches ? », là tu ne sais plus fermer ta boîte à camembert (d’autant plus qu’on en est toujours au fromage). Le train de ta sérénité déraille. Alors tu réponds :

- Avec ton salaire actuel, tu dois être assez préservé non ?

- Comment ça ?

- Ben, à part si ton salaire se multiplie miraculeusement par 1000, tu devrais être assez tranquille question impôts…

- …

- Euh… j’ai oublié un zéro ?


Le truc con, la réplique minute. Même pas méchant, juste un micro-craquage. Un peu comme quand tu te tapes un paquet de Pringles alors que t’es au régime. Tu te dis c’est pas grave. Mais en fait, si.

 

Consternation.

Les conversations se figent, les convives dont la somme des qi en milliards dépasse à peine le PIB du Bangladesh te regardent comme si tu venais d’avouer que tu avais violé ton hamster.

Mon voisin me glisse que mon interlocuteur est au chômage et en fin de droits. Bon c'est pas marqué sur son front non plus, hein ?

Les visages t’observent, essayant d’évaluer le niveau de gravité de ta faute.

 

Mais c’est trop tard. C’en est fini. Tu es condamné.


Tu es le petit con de snobinard.

Pire, tu es le parisien.

 

Bon. Je crois que je vais pas prendre de dessert, ça compensera avec le paquet de Pringles.


Et dire que tu étais parti avec de bonnes intentions.

 

------

 

Retrouvez tous les articles inutiles de Jean-Fabien sur http://www.jean-fabien.fr

 


Moyenne des avis sur cet article :  3.89/5   (18 votes)




Réagissez à l'article

39 réactions à cet article    


  • Pasco 7 janvier 2014 13:16

    Très agréable.
    J’ai savouré chaque ligne.
    Bien que Parisien depuis ma plus tendre enfance j’ai toujours pris soin de ne jamais le montrer à l’occasion de ces visites, de ces repas où, effectivement, l’alcool aidant aussi, la somme des QI des convives atteignait difficilement un nombre à quatre chiffres.
    Micro craquage ? Même pas, simplement un réflexe, un peu d’humour, une réflexion appropriée, rien.
    Combien j’ai été coutumier du fait...
    Et l’on se rend compte à quel point, avec le temps, le fossé s’est creusé et on n’a plus rien en commun avec eux.
    Et pourtant que de joies lorsque j’allais jouer avec mes cousins, ivre de liberté dans la campagne.
    Merci « Jean-Fab » pour ce joli texte plein d’humour.


    • Fabienm 7 janvier 2014 13:47

      @Pasco : le plus douloureux est sans doute de se remémorer les bons moments effectivement...


    • foufouille foufouille 7 janvier 2014 13:47

      « Mon voisin me glisse que mon interlocuteur est au chômage et en fin de droits. »
      et un super larbin ...........
       smiley


      • Fabienm 7 janvier 2014 13:48

        moi j’aimerais bien être chômeur juste une fois pour voir ce que ça fait.

        quand déjà je prends mon lundi, j’arrive pas à me remettre à bosser le mardi... je pense qu’on doit vite tomber dans un faux rythme. Pas simple smiley


      • foufouille foufouille 7 janvier 2014 14:31

        fais toi virer ...................
        faut juste être sûr et certain de retrouver du boulot après ............


      • Fabienm 7 janvier 2014 14:32

        là où je bosse, c’est quasi l’administration, se faire virer relève de l’exploit...


      • foufouille foufouille 7 janvier 2014 14:35

        « je pense qu’on doit vite tomber dans un faux rythme. »

        cela dépend combien tu touches de paul nemploi.. apès c’est vite la galère pour changer la machine a laver HS
        et popaul te pousses a chercher du boulot même gratos


      • Fabienm 7 janvier 2014 14:38

        m’en fous, je lave tout à la main !


      • foufouille foufouille 7 janvier 2014 15:12

        fais toi injecter une maladie (un peu plus galère smiley )

        imagine toi sans voiture : les courses avec le sac a dos


      • Fabienm 7 janvier 2014 15:14

        finalement, une voiture est garée 90% du temps, sa fonction principale est donc d’être garée, par de te transporter


      • bnosec bnosec 8 janvier 2014 11:12

        De même que le lit n’est occupé que huit heures par jour, le téléphone utilisé moins d’une ou deux heures, etc.


      • Fabienm 8 janvier 2014 11:19

        tous ces objets inutiles smiley


      • Fabienm 7 janvier 2014 15:23

        lyacon : prix nobel d’économie

        c’est vrai qu’on se demande pourquoi on devrait taxer les riches alors qu’on peut se contenter de taxer les pauvres smiley

        attends, je sais : ben parce qu’ils ont de l’argent, tiens !

        (révélation)


      • Fabienm 7 janvier 2014 15:31

        il y a pas mal de façons d’empêcher des écarts abérrants.

        Le problème est que pour cela il faudrait que le gouvernement ait vraiment envie de réformer tout ça. J’ai pas vraiment l’impression que c’est l’ambiance aujourd’hui.

        Plus que les salaires, je pense qu’il faudrait empêcher des entreprises du CAC40 d’être taxées à 3 ou 4% sur leur bénéfices là où la plus petite des PME l’est à 33%.

        Rien qu’avec ça, on gagnerait quelques dizaines de milliards d’euros par an...


      • Fabienm 7 janvier 2014 15:39

        pas de souci, j’ai complété les blancs smiley


      • Alpaco 7 janvier 2014 16:30

        Fabien,

        tu es trop sentimental, trop sur la défensive, trop honête. Et c’est mal.

        Déjà, comme dit au dessus : « taxer les riches est une imbécilité » et oui, tout le monde sait qu’il faut taxer les pauvres. Sinon ça sert à quoi d’étudier les mathématiques ?

        Aussi, comme dit plus haut : « Rien qu’avec ça, on gagnerait quelques dizaines de milliards d’euros par an... ». Un mec qui sait comment gagner tant de pognon, j’en complexe d’ignorance.

        Moi aussi, je me dit que si j’étais moins con, et les autres aussi, on serait peut être moins pauvres. D’esprit, voulais-je dire.


        • Fabienm 7 janvier 2014 16:43

          "Aussi, comme dit plus haut : « Rien qu’avec ça, on gagnerait quelques dizaines de milliards d’euros par an... ». Un mec qui sait comment gagner tant de pognon, j’en complexe d’ignorance."

          question de rapport de force j’imagine

          J’ai lu un très bon article dans Libé ce week-end où il était expliqué que l’état avait essayé de faire passer une loi rétroactive pour ne pas avoir à rembourser les collectivités territoriales suite au fiasco des prêts toxiques (vu qu’ils ont racheté Dexia ces ânes) mais que le conseil constitutionnel les avait retoqué arguant du fait que ce n’était pas vraiment dans l’intérêt collectif. Il n’y a aucune volonté politique aujourd’hui de remettre de l’ordre dans la finance à mon sens.
          Vous remarquerez d’ailleurs que je n’ai pas dit que c’était simple, j’ai juste dit qu’il fallait de la volonté.
          Concernant la pauvreté, c’est plus une conséquence de l’environnement social que de l’intelligence, mais bon on va pas faire de la sociologie ici hein ? smiley


        • Alpaco 7 janvier 2014 17:02

          En effet, l’intelligence n’a jamais rendu les gens riches.
          Les cons pauvres, c’est discutable, quand on est libéral.
          L’interaction des gens entre eux, les rapport sociaux, depuis le repas de noël en famille, jusqu’au lâcher de gibier juvénile dans la vie active, le prétendu moment où tu rapportes et gagne du pognon, crée cet espèce de mal être, dans lequel tu ne satisfait pas le rêve de tes parents de te voir diplômé médecin ou avocat.

          Et chacun rame, selon le sens des vagues.


        • Fabienm 7 janvier 2014 17:03

          moi les vagues, j’ai remarqué qu’elles me venaient tout le temps dans la gueule smiley


        • Jason Jason 7 janvier 2014 16:40

          Les repas de famille ? L’ambiance dépend des familles. Et puis, la conversation est un art qui se perd. En général les échanges se bornent à des banalités, les choses devenant plus sérieuses dans les face à face dans un coin discret. C’est là que s’échangent les secrets. Secret : chose qui ne se dit qu’à une seule personne à la fois.

          Pour l’existence des riches, ça a toujours été un étonnement pour moi. Comment peut-on vouloir être riche ? En voilà une drôle d’idée  ! Je les ai toujours classés parmi les alchimistes, les contorsionistes, bref, les gens en —istes. Quand j’en rencontre un, j’ai envie de le pincer pour voir s’il est réel. Je me suis toujours posé la question de leur utilité. Comme l’appendice, les verrues, ou les cors aux pieds.

          Le monde est bien étrange.

          P.S. J’oubliais l’essentiel. Votre article est très amusant et évoque des souvenirs.


          • Fabienm 7 janvier 2014 16:45

            concernant les riches, je vous conseille une BD : « riche pourquoi pas toi ? » dessinée par Marion Montaigne, très drôle smiley


          • Kern Kern 7 janvier 2014 22:48

            J’ai connu ce genre de décalage, avec ma belle-famille

            Eux , Tarn profond, région Carmaux et moi parigot tête de veau

            Vacances : 15 jours les deux premières années

            Eux ; SNCF, Employés de Mairie , Pompiers, Gendarmes et même un couple Gardiens de prison ( à Albi) : tous de gauche ( Jaurés est du coin )

            Moi : parisien tête de chien travaillant dans le privé , avec mon salaire un peu au-dessus du SMIC considéré comme un milliardaire profiteur

            Ma seconde erreur après celle de leur avoir pris mon épouse ( quel avenir peut-il avoir ma pauvre fille ? ; ce ne sera pas faute de t’avoir prévenue ) ; c’est de leur avoir avoué par inadvertance au cours d’un repas Familial , la deuxième année , que je votais à droite

            Ca n’a pas arrangé mes bidons je vous prie de le croire : haro sur le baudet , qu’est- ce que j’ai pris, m’ont pas frappé mais l’envie était là ( un reste de civilisation je pense et peut-être aussi mes gros bras )

            Après ça nous envoyaient même plus de cartes de bonne Année en réponses aux nôtres ; c’est dire

            Ma femme va les voir de temps en temps : la famille c’est sacré

            Moi ça fait vingt ans que je ne les ai plus revus : peut-être que je leur manque ?

            Va savoir ?


            • Fabienm 7 janvier 2014 22:56

              quelle idée aussi de voter à droite smiley


            • Kern Kern 8 janvier 2014 00:31

              @ Sampiero

              Tu l’as vu tourner le vent avec ton Flamby ?

              Le vent il a tourné comme il avait tourné avec le Mitteux

              Pareils : vu que ce sont ses survivants , aussi incapables et menteurs , qui gouvernent en ce moment

              Déja que je n’avais pas été bon aux charres du cagoulard ; c’est pas ton Nullos qu’allait me quimper

              Ton Nullos ne sait que faire des turluttes aux Médef qui le regrettera comme il a regretté le Mitteux

              http://www.lepoint.fr/economie/pacte-de-responsabilite-francois-hollande-prend-la-droite-a-contrepied-07-01-2014-1777458_28.php

              Jamais je ne voterais à gauche : jamais

              Je vote pour la vraie droite : le FN

              ( Ne le dites pas à ceusses du Tarn : ils maudiraient ma femme et ne voudraient plus la voir  smiley  smiley  smiley )


              • Kern Kern 8 janvier 2014 00:47

                @ Sampiero

                Cites-moi une seule avancée faite au monde ouvrier par le Mitteux ou par ton Nullos

                Une seule

                J’attends

                Sachant qu’une seule aurait suffit pour je m’interroge un instant


                • Fabienm 8 janvier 2014 09:18

                  ha zut alors et moi qui pensais que mon article se voulait apolitique, voilà que je me retrouve avec un débat sur les bras

                  au secours !!!


                • Fabienm 8 janvier 2014 09:44

                  je suis profondément de gauche, mais j’avoue avoir de la peine en regardant notre gouvernement actuel...
                  je ne sais pas trop où est la vraie gauche en fait

                  serait-elle encore à inventer ?


                • Yohan Yohan 8 janvier 2014 09:55

                  « Profondément de gauche » ????

                  Faudrait peut-être un jour que la gauche ouvre les yeux sur le faucialisme des énarques et des profs qui gouverne et qui occupe tous les postes. Il ne suffit pas de dire qu’on n’aime pas les riches pour faire une politique socialiste..... Fabius pété de thunes, Pierre Bergé qui influence les décisions du GVT (PMA, mariage pour tous) et qui s’est construit sa fortune en sous payant ses ouvrières (ma mère en était qui est restée smicarde toute sa vie), Touraine pétée de Thunes, Cahuzac etc...etc... Dites moi, il est où votre socialisme. ?..sinon dans les mots. Le socialisme, ce n’est pas de distribuer des allocations et de régulariser les clandestins à tout va. Moi j’appelle ça du laxisme, pas du socialisme....les socialistes allemands ou néerlandais sont autrement plus crédibles

                • Fabienm 8 janvier 2014 10:13

                  @Yohan : je crois qu’on ne parle pas de la même chose smiley


                • Aurore 8 janvier 2014 14:43

                  « je suis profondément de gauche, mais j’avoue avoir de la peine en regardant notre gouvernement actuel...
                  je ne sais pas trop où est la vraie gauche en fait »

                  Pareil !!

                  "Je pense qu’il n’y a pas de gouvernenment de gauche. Ce n’est pas qu’il n’y ait de différences entre les gouvernements. Il y a un gouvernement favorable à certaines exigences ou réclamations de la gauche mais un gouvernement de gauche n’existe pas car la gauche n’est pas affaire de gouvernement. [...]" Deleuze


                • Fabienm 8 janvier 2014 14:45

                  belle citation, je m’incline smiley


                • claude-michel claude-michel 8 janvier 2014 08:58

                  ++

                  J’ai eu un temps à subir ce genre de repas (organisés par ma femme) pour Noêl ou le jour de l’an...Heureusement des enterrements a répétitions ont soulagé cette torture... !
                  J’ai bien rigolé...merci.

                  • Fabienm 8 janvier 2014 09:19

                    vivement les enterrements smiley


                  • In Bruges In Bruges 8 janvier 2014 11:58

                    Mon cher FabienM
                    Vous connaissez mon sens critique aiguisé.
                    La seule vraie question, vous ne la posez pas :
                    quand le couple divorce ou se sépare, faut-il rendre tous les reliefs des repas pris chez la belledoche ? Veaux, vache cochons, foie gras...
                    Si oui, quand ?
                     Dans quel état ?(« j’erre »).

                    Est-ce qu’on vomit tout de suite ou plus tard ? Dans la cuisine ou sur le paillasson ?
                    Et alors, est-ce un prêté pour un rendu ?

                    Bref, vous qui aimez boire et manger, voilà des questions citoyennes où il y a à boire et à manger.
                    Mais votre silence sur le sujet est assourdissant.
                    Brisons-là, mon Jean-Fab.


                    • Fabienm 8 janvier 2014 13:11

                      @In Bruges : mince, vous ne m’attaquez pas frontalement, j’en suis tout retourné (pas facile d’écrire comme ça d’ailleurs).

                      Le silence est la meilleure des réponses à toute chose signifiante (« à quoi sert-il d’être cultivé lorsqu’il suffit de fermer sa gueule pour briller en société », voilà un adage que j’aurais dû suivre jusqu’au bout) et c’est pourquoi pour une fois je ne vous répondrai pas (ça vous apprendra à ne pas vous en prendre à moi de face)

                      voilà que maintenant je me demande si on se vouvoyait à l’époque où vous me détestiez

                      j’ai besoin d’une aspirine moi...


                    • In Bruges In Bruges 8 janvier 2014 14:52

                      Chais pu non plus.
                      Bah, c’est fatiguant, la haine.
                      Ca fait battre pour rien mon petit coeur fatigué par les artichauds balancés par tous ces bretons depuis leurs portiques.
                      C’est ce que je disais l’autre soir à une petite renversée sur mon canapé :« je suis l’as de pique qui pique ton coeur ». Tu parles...Elle a appellé le 17 pour mauvais traitement et canibalisme.
                      Chuis dégoutté.
                      J’aurais du lui dire comme les autres font : (c’est à dire « t’en veux, hein ? T’es venue pour ça, dis-le »).
                      Pfff....
                      Jean-Fab, zêtes mon confident, désormais.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès