Crise de l’immobilier et investissements malins en 2016

L’immobilier financiarisé quant à lui, titrisé, spéculatif continue à se bien porter : les millions de m2 de bureaux vides à Paris ne rebutent pas les investisseurs institutionnels. Le “House flipping”, cette pratique qui consiste à acheter un bien à 1 000 000 un jour et à revendre à 1 500 000 le lendemain bat encore son plein dans certaines grandes villes, comme Londres, Dallas, Vancouver, Los Angeles ou même Paris .. Pourvu que ça dure !

A l’autre bout du spectre, tout en bas, pour des gens comme vous et moi, les choses sont nettement plus difficiles. Mais il existe encore de réelles opportunités. Des opportunités qui ne procurent pas seulement des rendements tout à fait corrects et assurés, mais aussi - et c’est ce qui compte le plus - des plaisirs bien réels et très-diversifiés. C’est ce que nous allons voir au travers de ce papier, qui se veut innovant.

Innovant pour plusieurs raisons :

• Tout d’abord, il convient de porter ses regards sur l’immobilier spécial : Off grid, à l’écart, terres sauvages, biens de la ruralité, forêts, vignes, vergers, vieilles maisons paysannes de France .. ou d’ailleurs.
   
• Les reflexions qui suivent pourront aisément trouver des applications semblables partout dans le monde, dans les grandes étendues de la British Colombia, de la Teepee Mountain à Gabriola, ou dans les espaces encore peu dévastés de la Pologne, dans la province de Sainte-Croix, entre Swietokrzystkie et busko-zdroj par exemple, ou en Tunisie aussi, pour les moins frileux, région de Souk El Arba - Jendouba - qui me vient à l’esprit .. Vous voyez qu’on n’est pas dans la contemplation d’appartements 2 pièces dans la banlieue de Lyon .. Nous n’allons pas nous intéresser ici au dividende provenant de loyers à hauteur de 5 % l’an.

• Ensuite, nos opportunités passeront par la mise en œuvres de multiples savoirs en relation avec l’Internet : financement participatif ou « crowd funding », réalisations d’applications et de sites d’excellentes qualités, multi-langues, esthétiques et efficaces, et j’en passe ..

• Ensuite encore, il nous faudra le sens de l’adaptation, vue que les modalités de mise en œuvre des exemples présentés ci-dessous devront subir de profondes modifications avant de pouvoir être transposées, pour tenir compte des particularités inhérentes à chaque situation, à chaque pays, à chaque type de projet et de valorisation du produit de base, à savoir : la terre .. Nous n’évoluons pas dans le standard et l’habituel, ni en ce qui concerne les appli’s, ni en regards de nos partenaires et de nos « clients », ni dans la vision globale soutenant notre action

• Enfin, il convient de le souligner l’art du référencement et du faire-savoir..

Exemple : un rucher en participation

Imaginez que vous possédiez un hectare de forêt bien situé, c’est à dire loin des habitations (pour d’évidentes raisons ..), au milieu d’un vaste massif d’arbres de nature variée : acacias, châtaigniers, sapins.. variétés toutes bonne mellifères.

Si vous n’êtes pas heureux propriétaires d’un tel hectare de forêt, il vous sera facile d’en trouver un .. Ils se comptent par centaines de milles en France ceux que vous pourrez approcher pour présenter votre projet. Bien évidemment, j’ai annoncé les côtés innovants de l’entreprise, et n’ai pas fait mystère des difficultés à surmonter ni du travail à fournir .. Il faut savoir parler aux paysans. Je concède, ce n’est pas à la portée de tout le monde.

Le lopin de forêt repérée, vous parvenez ensuite à convaincre une poignée de vos amis, histoire de pouvoir aligner de quoi dédommager, en partie, l’heureux propriétaire, de quoi faire une SCI, de payer les frais inhérent à la création, de payer le notaire .. à moins que celui-ci n’entre au capital de la SCI avec vous.

Ah ! j’oubliais l’essentiel ! Il vous faut aussi trouver l’apiculteur talentueux et motivé par l’idée !

Les choses ne sont pas simples, mais pas insurmontables. Chaque cas posera son lot de problèmes spécifiques. Mais sachez que les ingrédients de base restent, un, la forêt, deux, le notaire, trois, la poignée d’amis .. le succès en matière d’économie participative est à ce prix.

Lorsque la première phase est accomplie, c’est à dire la création de la SCI, ou d’un GAF, ou de toute autre structure Bona Fide, l’apiculteur du groupe installera son rucher .. disons 30 ruches pour commencer .. N’oubliez pas que les abeilles ne connaissent pas de frontières .. c’est cela entre autre qui nous les rend sympathiques.

Le rucher installé, la perspective de sortir, à vue de nez, 600 KG de miel bon an mal an, soit un équivalent argent brut de 8 000 Euros, les meilleurs d’entre vous se mettent au travail pour vendre sur une application Internet faite rien que pour vous, des parts de la SCI, à disons, en gros, 300 Euros le bout ..

Une vingtaine de nouveaux membres rejoignant votre organisation apportent ainsi 6 000 Euros. Cela suffit pour payer tous les frais de constitution ..

En mode roulement, d’un an sur l’autre, chacun des nouveaux membres recevra 3 Kg de miel, soit 60 KG au total qui sortiront du disponible. Il en restera plus de 500 à vendre. En pourcentage, la « rémunération du capital » sera d’environ 10% .. pas si mal n’est-ce-pas ?

Notez au passage que le rôle de vendeur sera échu à la plateforme Internet d’une part, à tous les membres d’autre part .. un jeu d’enfant pour chacun de vendre une dizaine de KG par an !

Un si bon miel ! Si naturel !

Le produit de la vente du disponible ira d’une part à l’apiculteur doué, et d’autre part aux fondateurs. Tout le monde devrait ainsi y trouver son compte, en regards des pratiques « capitalistes » de rémunération d’investissements comme en ce qui concerne la rémunération du travail.

 La deuxième structure que vous créerez pratiquement à l’identique devrait vous paraître bien plus facile, compte tenu de l’expérience acquise.

Il y a un peu d’argent à faire. Mais surtout ! Quel plaisir de s’occuper de la vie des abeilles, de leur bien-être en même temps que du nôtre .. de se loger dans l’Offr grid, à l’écart .. loin des villes et de la vie de plus en plus difficile qu’elles nous offrent.

A partir de ce qui précède, imaginez le même modèle appliqué à un bout de vigne : le bon Américain ou le joyeux Russe membre du GAF – Groupement Agricole Foncier – ayant payé 1 000 Euros son droit d’entrée et disposant de 20 bouteilles par an .. Imaginez son plaisir, débouchant devant quelques amis, lorsqu’il pourra dire : This my wine my dear Watson .. my own vineyard in France .. Mon propre vin mon cher Watson .. j’ai un vignoble tout près de Mâcon (ou de Corton..)

De si bon vins ! Si prestigieux !

Mais je n’invente rien.

G.Arthaud

NB : C’est de nos jours un jeu d’enfant de multiplier les plateformes de financement participatif et de vente sur l’Internet. C’est un jeu d’enfant d’être vu par le monde entier .. en tout cas la France ! Regardez votre serviteur : première page de Google sur 15 millions de résultats avec les mots clefs, si souvent utilisés, que sont « crise immobilier »

Et même que dès sa parution, le précédent papier sortira premier dans Google actualité .. avec les même mots clefs : crise immobilier.

Il sortira même avec le simple mot clef très fréquemment utilisé : investissement

Malin, non ?