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Accueil du site > Tribune Libre > En lisant Le CONTR’UN de Étienne de La Boétie

En lisant Le CONTR’UN de Étienne de La Boétie

 En lisant le texte de Étienne de La Boétie sur la servitude volontaire les réflexions suivantes sur le Québec colonisé et sous contrôle néolibéral comme le reste de l’Occident, me sont venues. Ce texte sur la servitude volontaire me fait d’abord penser à ce mot de George Orwell : « Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. »

Je vais utiliser le terme néolibéral parce que ce terme déplait aux néolibéraux qui tiennent à ne pas se faire démasquer. Eux seuls se donnent le privilège de changer le sens des mots. Néolibéralisme : mon vieux dictionnaire Robert le définit ainsi : Forme de libéralisme qui admet une intervention limitée de l’État. L’autre dictionnaire capitaliste, le Larousse, le définit ainsi : Doctrine qui veut rénover le libéralisme en rétablissant ou en maintenant le libre jeu des forces économiques et l'initiative des individus tout en acceptant l'intervention de l'État.

 

Vous pourrez aussi voir sur ce site (http://www.toupie.org/Dictionnaire/Neoliberalisme.htm) les précisions suivantes :

 

Etymologie : du latin neo, nouveau et liberalis, généreux, noble, digne d'une personne libre.

Le sens originel de "néolibéralisme" désigne, en matière économique, différentes écoles libérales du XXe siècle, comme l'école autrichienne ou celle de Chicago. Ce courant est aussi appelé néoclassique.

Utilisé depuis quelques années en Europe, "néolibéralisme", voire "ultralibéralisme", est un terme plutôt vague, ayant une connotation péjorative, pour désigner tout à la fois une idéologie, une vision du monde, des modes de gouvernement, des théories marquant un renouveau et une radicalisation du libéralisme, forme actuelle du capitalisme.

Le terme de néolibéralisme est utilisé, essentiellement par ses détracteurs, pour désigner les politiques :

  • de Margaret Thatcher (Royaume-Uni) et de Ronald Reagan (États-Unis) dans les années 1980,
  • des instances internationales comme le Fonds Monétaire International (FMI), l'Organisation Mondiale du Commerce, la Banque Mondiale,
  • de l'Union européenne aujourd'hui.

Le néolibéralisme se caractérise par :

  • une limitation du rôle de l'Etat en matière économique, sociale et juridique ;
  • l'ouverture de nouveaux domaines d'activité à la loi du marché
  • une vision de l'individu en tant qu'"entrepreneur de lui-même" ou "capital humain" que celui-ci parviendra à développer et à faire fructifier s'il sait s'adapter, innover...

Les partisans du néolibéralisme le présentent comme faisant l'objet d'un consensus et comme étant sans alternative. Ses conséquences doivent être perçues comme des phénomènes inévitables qu'il faut accepter. Les idées opposées au néolibéralisme sont qualifiées d'archaïques.


Les reproches faits au néolibéralisme :

  • accroissement des inégalités sociales et de la précarité ;
  • réduction de la souveraineté nationale ;
  • frein au développement économique des pays les plus pauvres ;
  • transformation de l'homme en marchandise...

 

Chacun voudra bien lui donner la définition qu’il veut, mais il faut surtout retenir que les néolibéraux feront tout pour ne pas être identifiés et dénoncés. Pour ma part, je dirai en mes propres mots (…et d’autres l’ont dit avant moi) que le néolibéralisme est une philosophie des agents qui travaillent à servir les intérêts du Capital au détriment des intérêts de ceux qu’on appelait citoyens. Les néolibéraux travaillent à la diminution de la taille de l’État et la croissance le l’entreprise. Il n’y a qu’à observer les gouvernements de tout l’Occident pour constater que partis au pouvoir et partis d’opposition sont tous néolibéraux.

Étant Québécois, je me permettrai de répéter (d’utiliser des phrases, des paragraphes complets de La Boétie…) ce qui est dit en l’appliquant à la très réactionnaire « province of Quebec » et au peuple qui l’habite pour l’instant, le peuple « French canadian » :

Ce peuple aurait pu depuis longtemps renverser ses tyrans. Il ne l’a pas fait. Il ne le fera pas non plus. Il vit en plein Moyen âge néolibéral. Sa pensée est contrôlée par la dictature médiatique et son système d’instruction publique qu’il appelle Éducation. Il est en effet éduqué à la bêtise. Le Capital contrôle son Assemblée nationale qu’il convient maintenant d’appeler Assemblée néolibérale. Une oligarchie en est à opérer des « réformes ». Le mot réforme dont le sens mélioratif laissait croire en l’adoption de mesures sociales progressistes, prend maintenant le sens contraire. L’Assemblée néolibérale sous la supervision du FMI, au nom du déficit zéro, en est à démembrer le système de santé publique, la gratuité scolaire, l’aide sociale, etc., etc.. Les lobbyistes du pétrole dictent à leurs larbins de l’Assemblée néolibérale quoi faire pour servir leurs intérêts mesquins. Le Capital ne tolère pas qu’un peuple plus qu’un individu ne mange pas dans sa main, Il est contre toute indépendance, donc contre l’indépendance nationale de ce peuple. Il est déjà trop tard pour ce peuple, qui vit sur un des territoires les plus riches de la planète, qui aurait pu lui permettre de posséder un territoire d’une étendue exceptionnelle, trop occupé à se demander s’il obtiendrait un quelconque gain économique à devenir indépendant. Ce peuple réactionnaire ne mérite pas d’exister. Ce bon peuple vit béatement sous l’absolutisme du capitalisme sauvage. Il vit sous la gouverne d’imposteurs qui se prétendent plus grands que nature. Ce peuple vit sous la duplicité et le mensonge.

Ce peuple n’a jamais eu de respect pour ses progressistes, les Papineau, Dessaulles, Bourgault, Parizeau, Pepin, Chartrand, etc... Ce peuple a toujours préféré ses andouilles : Lafontaine, Laurier, Duplessis, Trudeau, Lévesque, Bourassa, etc., etc..

Lors des pseudo-élections, les démagogues des partis électoralistes se livrent à des discours abscons que les zombies qui les écoutent interprètent en conformité avec ce que la dictature médiatique leur dit de penser. Ces maîtres de la bêtise verbale adaptent leurs discours plus à la circonstance qu’à la vérité. Ces vils hypocrites soufflent tour à tour le froid et le chaud, et crient, selon l’occurrence, vive les multinationales, vive les syndicats, vive le Canada, vive le Québec. Ces faiseurs de discours à circonstance peuvent dire n’importe quoi pour peu qu’ils se fassent élire.

Le peuple French canadian s’assujettit, se coupe la gorge. Pouvant choisir d’être sujet ou d’être libre, il repousse la liberté et prend le joug. Il consent à son mal… pire, il le pourchasse.

La liberté ne se quémande pas, elle se prend ! Mais le peuple French canadian insensible à son mal et aveugle en son bien, se laisse enlever, sous ses propres yeux, à coups de décrets le plus beau et le plus clair de son revenu, piller ses richesses naturelles, dévaster ses avantages sociaux et dépouiller des gains mérités par les luttes de nos pères ! Ils vit en locataire, non seulement de sa maison mais aussi de son automobile quand ce n’est pas de ses meubles. Rien n’est plus à lui. Il semble qu’il regarde désormais comme un grand bonheur qu’on lui laissât seulement la moitié de ses biens, de sa famille, de sa vie.

En dépit de ce dégât, ces malheurs, cette ruine enfin, qui lui viennent de l’ennemi capitaliste, de celui-là même qui a fait de lui ce qu’ils est ; il est prêt à partir à la guerre, à se laisser enrôler pour des guerres qui ne le regardent pas. Il est receleur du larron qui le pille, complice du meurtrier qui le tue, et traître à lui-même. Quelle bêtise ! Comment l’en sortir ? Il faut chercher à découvrir, s’il est possible, comment s’est enracinée si profondément cette opiniâtre volonté de servir qui ferait croire qu’en effet l’amour même de la liberté n’est pas si naturel. Mais en vérité est-ce bien la peine de discuter pour savoir si la liberté est naturelle, puisque nul être, sans qu’il en ressente un tort grave, ne peut être retenu en servitude et que rien au monde n’est plus contraire à la nature (pleine de raison) que l’injustice. Que la liberté est naturelle, et que non seulement nous naissons avec notre liberté, mais aussi avec la volonté de la défendre. Pour que les hommes, tant qu’il reste en eux vestige d’homme, se laissent assujettir, il faut de deux choses l’une : ou qu’ils soient contraints, ou qu’ils soient abusés. Manifestement, ils sont abusés.

La nature nous dirige suivant les penchants bons ou mauvais qui sont en nous. Mais elle a moins de pouvoir sur nous que l’habitude. Or, la première raison de la servitude volontaire, c’est l’habitude. La première raison pour laquelle les French canadians servent volontairement, c’est qu’ils sont nés colonisés et qu’ils ont été élevés dans la soumission. Cela a toujours été chez sa portion ignorante et aujourd’hui, chez ses instruits ignorants. Ils sont soupçonneux envers ceux qui les aiment et se dévouent pour eux, tandis qu’ils sont confiants envers les néolibéraux, ceux qui les trompent et les trahissent. Les niaiserie télévisées, les humoristes abrutis, les millionnaires et les milliardaires du hockey, les cons des combats extrêmes, les pitbulls, les tricheurs qui reçoivent de médailles olympiques, les vendus qui reçoivent des médailles du lieutenant-gouverneur britannique, sont pour eux des appâts de la servitude, la compensation de leur liberté ravie, les instruments de la tyrannie. Ce système, cette pratique, ces allèchements sont les moyens qu’emploient les tyrans d’aujourd’hui pour les endormir dans la servitude. Ainsi, les Frenchs canadians confinés dans l’insignifiance, trouvant beau tous ces passe-temps, amusés d’un vain plaisir qui les éblouis, s’habituent à servir aussi niaisement, mais plus mal encore que les petits enfants n’apprennent à lire avec des principes aussi bêtes que des « ensembles (mots d’action, mots de qualité, etc.) ».

Sous des apparences d’humanité, c’est sous la pire contrainte jamais vue, le contrôle de la pensée, que le tyran empoisonne, emmielle la boisson de la servitude pour le peuple French canadian. Avant de commettre ses crimes, même les plus révoltants, le néolibéral au service du Capital, les présente accompagnés de tout le sophisme dont il est capable sur le bien général : « on ne laissera pas la population se faire prendre en otage » - « nous sommes soucieux de préserver l’équilibre des finances publiques » - « par cette mesure nous visons la création d’emplois », etc.. Les néolibéraux, trouvent d’autant plus la multitude french canadian disposée à se soumettre à leur volonté, qu’ils n’ont qu’à tendre un piège à sa crédulité pour qu’elle vienne s’y prendre. Plus ils s’en moquent, plus les néolibéraux ont de facilité à la tromper et à l’asservir. Si autrefois ils se couvraient du manteau de la religion et s’affublaient des attributs de la divinité pour donner plus d’autorité à leurs mauvaises actions, aujourd’hui, pire que les canons ils font mettre à genoux le peuple en contrôlant sa pensée grâce à la dictature médiatique.

Ce ne sont pas l’armée avec ses chars d’assaut, les policiers avec leurs gaz et leurs matraques, en un mot ce ne sont pas les armes qui défendent le Capital, mais bien toujours (on aura quelque peine à le croire d’abord, quoique ce soit exactement vrai) …les élus qui le soutiennent et qui lui assujettissent tout le Québec.

Ces élus néolibéraux (PLQ-PQ-CAQ) ajoutent leur propre cupidité à celle du Capital. Ils tiennent sous leur dépendance sous-ministres et hauts fonctionnaires qu’ils élèvent (une fois devenus ministres) en dignité. Ils les laissent piger dans les deniers publics, dans les coffres de l’État, ou du moins ferment les yeux sur leurs péculats. Viennent ensuite les cadres, gens d’affaires, entrepreneurs, professionnels petits-bourgeois, etc., etc.. Cette multitude tient au Capital par cette filière. Ces serviteurs des néolibéraux forment entre eux une chaîne non interrompue qui remonte jusqu’au Capital pour le servir. En somme, par les gains et parts de gains reçus au contact du Capital, le nombre des cupides se trouve presque aussi grand que celui des exploités. Le Capital s’étant imposé, toute la lie du Québec, ces gens possédés d’une ardente ambition et d’un manque total de morale, s’est groupée autour de lui pour le soutenir pour avoir part au butin et être, sous le Capital, sous le néolibéralisme, autant de petits capitalistes.

C’est ainsi que le Capital asservit les sujets les uns par les autres.

Cette multitude qui a cédé à la cupidité a perdu sa dignité, son indépendance, son libre arbitre. Elle en souffre, endure et n’y peut rien. Plus elle accumule de richesses, plus elle a peur de les perdre. S’approcher du Capital, est-ce autre chose que s’éloigner de la liberté et, pour ainsi dire, embrasser et serrer à deux mains la servitude ? Il ne faut pas seulement qu’ils fassent ce qu’il ordonne, mais aussi qu’ils pensent ce qu’il veut, et souvent même, pour le satisfaire, qu’ils préviennent aussi ses propres désirs. Ils sont aussi contrôlés que le peuple.

Ils ont voulu servir pour amasser des biens. Ils savent pourtant que ce sont les biens qui rendent les hommes plus dépendants du Capital ; qu’il n’y a aucun crime envers lui et selon lui plus digne de mort, que l’indépendance de fortune ; qu’il est aussi animé par un goût démesuré de puissance et qu’il s’attaque de préférence à ses serviteurs riches, qui viennent cependant se présenter à lui, comme les moutons devant un boucher, pleins et bien repus, comme pour exciter sa voracité. Combien d’entreprises majeures connaissent-elles le déclin chaque année ? Combien de petits riches se retrouvent-ils à la rue chaque année ? Voilà pourquoi beaucoup de néolibéraux de peur de subir le sort commun imposé par la volonté du Capital se défient de sa puissance. Les néolibéraux ne peuvent jamais se garantir de son oppression parce qu’ils lui ont eux-mêmes appris qu’il peut tout, qu’il n’y a, ni droit, ni devoir qui l’oblige, qu’il est habitué de n’avoir pour raison que sa volonté, qu’il n’a point d’égal et qu’il est maître de tous.

Un ami a commenté le texte par cette citation de George Orwell : Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n'est pas une victime. Il est un complice. 

À bas les politiciens !

À bas le Capital !

Michel Rolland


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7 réactions à cet article    


  • César Castique César Castique 24 juin 2016 11:20

    « Ce peuple n’a jamais eu de respect pour ses progressistes, les Papineau, Dessaulles, Bourgault, Parizeau, Pepin, Chartrand, etc... »


    Il ne vous a jamais traversé l’esprit que les vraies aspirations des vrais gens ne correspondent en rien, ou alors très peu, à celles que leur prêtent « leurs » progressistes, et que si le discours ne passe pas, la faute n’en est pas au public, qui serait mauvais, mais au discours, qui n’est pas adéquat.


    Orwell, qui n’était pas un « progressiste » borné, avait compris, lui, qu’il y a, dans le petit peuple, « des valeurs (patriotisme, religion) qui ont des racines plus profondes que la raison économique. »


    Vous rétorquerez peut-être que ces (fausses) valeurs lui sont inoculées par la bourgeoisie, et ici non plus, vous ne vous poserez pas la question de savoir si cette explication est vraiment appropriée... 


    • Le Gaïagénaire 24 juin 2016 21:18

      @César Castique 24 juin 11:20

      Excellente observation : cause plutôt que effets.

      @ Michel Rolland

      Malgré tout votre mépris, névrotique, je vous souhaite bonne fête nationale et bonne st-jean.

      Je note que vous publiez des textes selon les solstices...

      Cordialement


    • Michel Rolland Michel Rolland 24 juin 2016 23:29

      Bonsoir (heure du Québec) à César Castique et à Gaïagénaire,

      Vous me faites penser tous les deux à des « péquistes »...

      Ils se croient progressistes, indépendantistes, mais en vérité, ils sont néolibéraux et « souverainistes ». Ces gens et leur parti ne sont capables que de jouer à faire semblant. Ils ne servent pas la cause d’indépendance du Québec, ils s’en servent. Ils croient pouvoir obtenir le vote des indépendantistes parce que leur parti se prétend indépendantiste. Ils tiennent des referendums perdants sur l’indépendance pour évacuer la question sur plusieurs décennies. Tout ce qui leur importe est de prendre le pouvoir pour favoriser les carrières des opportunistes politiques qui les dominent. Ils sont des partisans du « déficit zéro » qui leur permet de mettre à mal nos acquis sociaux. Ils sont anti-syndicaux, passent des décrets contre les travailleurs de la fonction publique, contre les travailleurs du secteur de la construction et subventionnent à tour de bras l’entreprise privée comme ils l’ont fait pour Packard de Sainte-Thérèse. Depuis la fondation de leur parti en 1968, ils n’ont jamais cessé de glisser à droite en plus de s’éloigner de l’option même... « souverainiste ». Ils ont donné l’Île d’Anticosti à Pétrolia, et aujourd’hui, ils célèbrent indifféremment la fête nationale redevenue la « Saint-Jean-Baptiste ». De Québécois, il en reste très peu. Il suffit de voir ces French canadian célébrer la race canadienne-française pour comprendre que ces néolibéraux et leur Assemblée néolibérale nous ont ramenés aux années « 50 ».

      Est-ce du mépris ? ... vous me faites pitié.

      Bonne agonie !

      Michel


      • Le Gaïagénaire 25 juin 2016 03:49

        @Michel Rolland 24 juin 23:29


        En clair, vous méprisez les « victimes » des néolibéraux que vous identifiés très bien.

        Vous avez œuvré pour la plus néolibérale mafia qui soit en tant qu’infirmier en psychiatrie et en avez adopté les « valeurs ». Vous êtes donc néolibéral sans le savoir.

        http://www.alice-miller.com/la-souffrance-muette-de-lenfant/
        Sous titre :L’expression du refoulement dans l’art et la politique




      • César Castique César Castique 25 juin 2016 09:10

        @Michel Rolland

        « Vous me faites penser tous les deux à des « péquistes »... »


        Curieuse réaction, en vérité. Je vous parle des fondamentaux de votre mouvance dans l’optique de son inaudibilité auprès du petit peuple, et vous me parlez partis politiques, un en particulier, qui ne m’est rien du tout, et alors que je suis réfractaire à toute action au sein d’un parti. 


        Je n’y briguerai jamais la moindre responsabilité et je n’aspirerai jamais à quelque fonction élective que ce soit. Mon domaine, c’est celui des idées, et ce ne sera jamais la panier de crabes, avec ses jalousies, ses ambitions, ses combats de clans, ses rancunes, ses coups tordus et ses manoeuvres machiavéliques s’apparentant à du billard à cinq bandes.


        Cela dit, je comprends fort bien que vous ayez préféré vous installer, ici aussi, à côté de la plaque, plutôt que de venir vous expliquer sur l’inadéquation du discours des progressistes « du » peuple, avec les vraies aspirations des vrais gens, inadéquation qui se traduit, un peu partout, en tannées aussi sévères que récurrentes

      • Michel Rolland Michel Rolland 25 juin 2016 04:42

        Je ne sais pas qui vous êtes puisque vous m’écrivez sous un pseudonyme, mais il semble que vous me connaissez. De toute évidence vous êtes incapable de défendre votre point de vue et vous êtes un lâche. Probablement que je vous connais et que je rirais si je savais qui vous êtes.

        Vous me lancez presque un livre au visage qui n’a rien à voir avec le sujet abordé et me demandez de le lire pour vous répondre. J’ai écris quelques pages sur Agora Vox et vous n’avez pas pris la peine de les contredire autrement que par des sous-entendus. Vous êtes du type de personne qui, incapable de contredire un message tente de détruire le messager.

        Vous déviez du sujet. Le sujet est le discours sur la servitude de Étienne de la Boétie. Plus précisément, une comparaison entre la manière qu’avaient les tyrans du XVIIe siècle de soumettre le peuple, et ceux d’aujourd’hui.

        Vous semblez obsédé par les solstices. Délirant ++++ Pour ma part, je n’ai rien d’un ésotérique ou d’un religieux ou d’un tenant de la théorie du complot. Je vous laisse avec vos idées réactionnaires. Je ne perdrai plus de temps à répondre à vos insinuations malhonnêtes.

        Michel Rolland


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