Marais :« Il y a une différence entre les couples hétérosexuels et homosexuels : statistiquement, l’union des premiers est plus stable que celle des seconds. »
Pour s’en assurer, encore faudrait-il comparer ce qui est comparable, à savoir deux populations (homos/hétéros) qui jouissent du même statut social & des mêmes droits (mariage, notamment) au long d’une durée suffisante.
Parce que sinon c’est un peu comme comparer le taux de cancers du poumon selon le sexe en prenant un échantillon de femmes qui fument et un échantillon d’hommes qui ne fument pas…
Peut-être R. Vionnet a-t-il seulement eu la faiblesse de se référer à l’opinion argumentée de l’American Academy of Pediatrics qui, elle, s’est un peu penchée sur la question, vu qu’il s’agit du premier ordre au monde de praticiens & chercheurs en pédiatrie (mais qui ont sans doute — nul n’est parfait — le tort de n’avoir pas pris connaissance de vos vues à vous sur la question)…
Et qui soutient sans ambiguïté le mariage des couples de même sexe, en raison du bénéfice qu’en tireront les enfants qu’ils élèvent, ainsi que l’adoption d’enfants par ces mêmes couples.
À moins qu’il ait simplement pris connaissance de cette synthèse conjointe de l’American Psychological Association, l’American Medical Association, l’American Psychiatric Association etc., qui prend en compte plusieurs décennies de recherches sur l’homoparentalité, et qui conclut (p. 14➝26) que les enfants élevés par des couples de même sexe s’en sortent aussi bien que les autres.