wesson :« Je vais paraître terriblement vieux jeux [je confirme !] mais je pense qu’une sexualité fait partie de sa sphère privée, et qu’il n’y a pas lieu d’en faire un étalage »
Je crains que vous ne nagiez en plein délire !
Il s’agira de compétitions sportives (course à pied, haltérophilie, lutte, natation, etc.) et pas de pratiques sexuelles en public !
Dans sa fine analyse sociologique, notre bon « Docteur » a oublié de préciser que la femme est intellectuellement inférieure (d’où sa naturelle affectation aux tâches ménagères…) ; que le Chinois est malin mais hypocrite ; que le Juif est âpre au gain ; que l’Arabe est fourbe ; et le Rom voleur de poules.
Oui, texte indigent au plan intellectuel (et apparemment bâclé).
Un exemple, parmi d’autres, du n’importe quoi péremptoire de cette bouillie :
« des droits peuvent être concevables en régime démocratique, mais pas au détriment d’autres catégories d’humains comme les enfants qui ont le droit d’avoir un père et une mère […] présence ineffable d’une altérité qui nourrit psychiquement par delà le bien et le mal. »
① Ce droit « d’avoir un père et une mère » est d’invention toute récente, et n’existe que dans l’imagination surchauffée des MPT, Civitas & autres Printemps Français qui ont beaucoup donné de la voix ces derniers mois.
② Quant à l’altérité « qui nourrit psychiquement », là encore on nage en plein délire.
Voir par exemple ce document de synthèse émis par l’American Psychological Association, l’American Medical Association, l’American Psychiatric Association, l’American Academy of Pediatrics & al, où sont cités (p. 14-15) les facteurs importants qui président à l’épanouissement harmonieux d’un enfant, et où il est indiqué que ni l’orientation sexuelle des parents, ni leur genre ne jouent de rôle déterminant.
Ce sont :
• la qualité des relations parents-enfants ;
• la qualité des relations entre les adultes qui élèvent ces enfants ;
• la disponibilité de ressources (sociales, financières, etc.).
On y lira aussi (p. 27⋯) en quoi les études prétendant démontrer que les enfants élevés par des parents de même sexe iraient moins bien que les autres sont — au moment où le document est rédigé, soit février 2013 — biaisées et/ou insuffisantes au plan méthodologique (pour ne pas dire malveillantes…).
eric :« le droit a l’homophobie devrait être reconnu comme un droit de l’homme.
Une phobie ressort de l’inconscient et vouloir pénaliser l’inconscient est bien une forme de totalitarisme. »
Vous êtes à côté de la plaque : personne n’a jamais envisagé ni proposé de pénaliser les sentiments, les idées ou les pulsions. Seulement leur expression publique ou, plus généralement, leur traduction en actes.
Par exemple vous avez le droit de faire un rêve où vous rôtissez des nourrissons à la broche ; en revanche si vous reproduisez cette action dans la vraie vie, vous serez condamné.
Quoi que vous en pensiez, nier le droit à griller des bébés, ce n’est pas du « totalitarisme ».
De même vous avez parfaitement le droit — dans votre for intérieur — de ne pas aimer les homosexuels, les footballeurs ou les Juifs, et personne ne vous poursuivra pour cela.
En revanche si vous leur refusez un service ès qualités d’homos/footballeurs/Juifs, si vous les dénigrez ou si vous leur tapez dessus pour ces seules raisons, vous aurez beau hurler au totalitarisme devant un juge, ça ne me fera personnellement ni chaud ni froid…