• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Abstention 2007

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 70 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • Abstention 2007 19 octobre 2007 22:37

    La dernière « réponse » de Paul Villach montre qu’il n’a aucune réelle réponse à opposer aux critiques qui lui sont adressées plus haut. Il faut donc, en effet, retirer cet article qui n’aurait jamais dû passer la modération.

    Dans son article, Villach a écrit, « S’il s’agit bien de donner Guy Môquet en modèle à la jeunesse française, on peut se demander légitimement : en modèle de quoi ? », mais il aborde uniquement deux hypothèses : i) « S’agit-il de défendre la liberté d’expression ? » ; ii) « S’agit-il au contraire d’intimider ? ». Aucune analyse, ni même mention, des motifs invoqués par Nicolas Sarkozy lui-même à l’appui de cette mesure. Devant cette critique, Paul Villach se dérobe avec l’incroyable réponse : « Je n’ai pas eu l’intention d’écrire un article qui reprît ce qui avait déjà été dit sur le sujet ». Ensuite, il déclare : « Je ne fais aucun procès d’intention au président ». Pourtant, il a bien écrit en sous-titre : « S’agit-il au contraire d’intimider ? » et la « petite phrase » est toujours là au moment où je poste ce commentaire.

    L’article passe sous silence l’explication fournie par Sarkozy lui-même et que Aujourd’hui a rappelée. D’après le nouveau président de la République, Guy Môquet incarne les valeurs fondamentales de la Nation : patriotisme, lutte contre le nazisme et l’oppression, dignité, défense des droits de l’homme... Pour un politicien de droite comme lui, il s’agit de présenter aux jeunes un exemple positif. Comment peut-on valablement se lancer dans des conjectures sur ce dont « il s’agit » sans examiner d’abord les explications fournies par l’auteur de la décision ?

    Viennent ensuite les « effets pervers », et là Villach insiste lourdement. Poser en exemple pour les jeunes un résistant de 17 ans qui a été fusillé sous l’occupation peut avoir, nous dit-il, des effets pervers. Celle-là est également très grosse. Si on suit cette logique, il ne faudrait pas, non plus, parler de Jean Jaurès (à qui Sarkozy s’est également référé), car non seulement il a été assassiné mais la guerre de 1914-18 a eu lieu de toute façon et l’assassin a été acquitté en 1919. De qui faudrait-il parler aux jeunes ?

    Mais, tout compte fait, ceux qui critiquent l’article, c’est semble-t-il parce qu’ils « nourrissent des sentiments hostiles envers la rédaction d’Agoravox », ou encore parce qu’il s’agit de « bravaches » et de « matamores », etc... Un peu léger.



  • Abstention 2007 19 octobre 2007 00:16

    Je l’ai dit plus haut : la chose la plus sage à faire serait de retirer cet article. Sans vouloir vexer personne, mais la spéculation sur les intentions de Sarkozy est formulée dans des termes difficilement acceptables, quoi qu’on pense de la politique de l’intéressé.



  • Abstention 2007 19 octobre 2007 00:12

    Désolé, mais après réflexion il me semble que la meilleure chose à faire serait de retirer cet article. Sarkozy n’est surtout pas un politique que j’apprécie, mais le problème est ailleurs.

    Relisons donc un peu l’article :

    " S’agit-il au contraire d’intimider ?

    Mais la leçon de cette lecture officielle peut très bien être retournée et devenir une sorte d’intimidation : prendre le risque de mourir pour avoir seulement distribué des tracts, franchement, est-ce que ça en vaut la peine ? Ne faut-il pas plutôt veiller à ne pas s’engager inconsidérément, de manière romantique, comme le font de préférence les adolescents, dans des actions certes nobles et généreuses, mais tout compte fait stériles puisqu’elles exposent plus souvent à des morts vaines ? On est plus utile à son pays vivant que mort. Pis ! La part de hasard tragique qui a conduit ce jeune homme à la mort comme otage choisi arbitrairement parmi d’autres par le gouvernement de son propre pays, ne doit-elle pas refroidir les ardeurs et éviter qu’on s’enflamme pour une cause, si noble soit-elle ? En somme, pourrait ainsi se résumer cette autre leçon, voyez à quoi on s’expose si on agit avec désintéressement et courage certes, mais aussi avec la fougue et l’inconscience de la jeunesse ! « Mourir pour des idées, chantait Brassens, d’accord ! mais de mort lente ! » « Les Saint-Jean Bouche-d’or qui prêchent le martyr, poursuivait-il, / Le plus souvent d’ailleurs s’attardent ici bas. / Mourir pour des idées, c’est le cas de le dire, / C’est leur raison de vivre, ils ne s’en privent pas. » "

    (fin du paragraphe)

    Les arguments sont trop subjectifs, mais surtout il y a cette « petite phrase » totalement inacceptable et disproportionnée :

    « S’agit-il au contraire d’intimider ? »

    qui, de mon modeste point de vue, FROLE LA DIFFAMATION. A mon avis, il serait sage de retirer cet article du site d’Agoravox. Désolé.





  • Abstention 2007 17 octobre 2007 14:50

    « A moins de »retourner la table« ce que très peu de français envisagent de faire... »

    Parce que « leurs propres » dirigeants politiques et syndicaux sont les premiers à les en dissuader, et ça peut même aller très loin. Lire cet article du 29 juin :

    L’opposition de Monsieur le Président et la loi d’autonomie des universités

    Nicolas Sarkozy avait promis un « statut de l’opposition », et le « socialiste » Didier Migaud est devenu président de la Commision des Finances, de l’Economie Générale et du Plan de l’Assemblée Nationale. Au même moment, Jack Lang apportait son soutien à la deuxième version du projet de loi « portant organisation de la nouvelle université » diffusé le 27 juin par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Pourtant, la plupart des organisations de chercheurs sont opposées à ce texte qu’elles considèrent comme un danger pour la recherche française. Il ne semble pas, non plus, que le Parti Socialiste ait soulevé la question des liens personnels de la Ministre Valérie Précresse, mariée à un directeur adjoint d’Imérys et fille du président de Bolloré Télécom, avec un milieu industriel dont il paraît difficile d’ignorer les intérêts stratégiques à propos de l’avenir de la recherche et des universités. Une « opposition », tout compte fait, très « constructive ».

    Le syndicat des chercheurs scientifiques SNCS-FSU, « appelle à une mobilisation dans l’unité pour faire échec » au projet de loi proposé cette semaine, en deuxième mouture, par Valérie Pécresse concernant l’autonomie des universités. Pourtant, en même temps, le responsable « socialiste » Jack Lang soutient les propositions formulées cette semaine par Valérie Pécresse. Il déclare à ce sujet : « Je l’approuve. (....) C’est une nécessité pour donner aux universités un souffle, un élan, une liberté d’initiative ». Le SNCS serait-il seul à s’opposer à ce projet de loi ? Tel ne semble pas être le cas.

    (...)

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv