• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Blé

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 1362 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • Blé 1er mars 2008 07:04

    Je veux juste apporter un témoignage.

    Dans les années 50, la médecine scolaire vérifiait l’état des dents des élèves et quand il y avait des caries, les enfants étaient soignés. J’ai eu la chance, bien que d’origne d’un milieu plus que modeste d’avoir reçu, ainsi que mes camarades de classes des soins dentaires dès la matenelle, cela se passait en 1955, ce n’est donc pas hier.

    Concernant le respect, je me souviens d’une institutrice qui s’est aperçue qu’une élève trichait au moment où nous devions réciter nos leçons par écrit. L’institutrice a demandé a l’élève pourquoi elle trichait. L’élève a répondu en pleurant que chez elle, il lui était impossible d’apprendre les leçons et faire ses devoirs. Ainée de 10 enfants, l’élève avait 10 ans, quand elle rentrait à la maison, elle devait aider sa mère et s’occuper de sa fratrie. Alors l’institutrice lui a proposée de rester en classe pendant la récréation pour travailler avec elle. Ce jour là, l’élève est repartie chez elle heureuse car si elle trichait ce n’était que pour faire plaisir à sa mère qui avait déjà beaucoup de soucis.

    La façon d’agir de cette institutrice s’est gravée dans ma mémoire d’enfant et maintenant que je suis à la veille de ma retraite je m’en souviens comme si c’était hier. Le respect se transmet par des actes. Les discours sont bien jolis mais pour "éduquer " un enfant les discours ne sont que du vent.

     



  • Blé 26 février 2008 05:31

    Ce n’est pas nouveau que de dire que dans la transmission des savoirs, il y a trois acteurs : l’enseignant, l’enseigné et les contenus des programmes. Si l’enseigné, quelque soit son âge ne veut pas recevoir un enseignement, les plus grandes qualités pédagogiques de l’enseignant resteront vaines. On ne donne pas à boire à un âne qui n’a pas soif. Cette absence de soif d’apprendre chez les enfants est largement conditionnée par l’environnement culturel, social et médiatique.

    - On perd trop facilement la mémoire en cette période où la "République" est mal menée : une des raisons de l’école gratuite, et laïque à sa fondation a été de former des citoyens capables de lire et écrire car ces citoyens devaient voter, participer à la vie de la nation, il fallait retirer les enfants des griffes des curés. Les soldats devaient tous parler le français.

    - Mission accomplie, la loi de la séparation de l’Eglise et de l’état a été voté en 1905. Sur le plan linguistique, il a fallu attendre encore une génération.

    - Cette belle idée de l’école s’est très vite transformée en outil de sélection pour écarter le plus possible les enfants du peuple aux postes clés de décision de la démocratie, cela a été moins vrai après la deuxième guerre mondiale (massification scolaire). Les deux filières sont cependant toujours présentes : filière longue et de qualité pour les enfants des élites, filière courte pour les classes ouvrières et modestes.

    Quelle est le projet de notre société ?Pour le moment je n’en sais rien mis à part une société d’économie de marché qui règle tout.. Donc la mission de l’école ne peut être que très vague, voire sans objectif. Former des consommateurs, des cerveaux disponibles pour recevoir la publicité, ou encore former des têtes pour répondre aux besoins de l’économie de marché ? Pour cette dernière, pas trop d’instructions, un bon conditionnement suffit.

    Je considère que l’échec scolaire d’un enfant c’est d’abord l’échec des adultes et avec ce que nous propose le ministre, les échecs ont encore de beaux jours devant eux. Le commerce scolaire va être fleurissant.

     

     

     



  • Blé 24 février 2008 07:54

    Article très intéressant car parfaitement compréhensible.

    Les premières victimes de la politique de Bush sont les classes moyennes et modestes étatsuniennes. La pauvreté et le taux de mortalité augmentent de façon vertigineuse. La culture occidentale montre sa barbarie et son incapacité à mettre la dignité l’humaine au centre de ses activités (politiques, commerces, économies...)

    Le peuple en a marre de payer "les guerres". Je pense que ce sera de plus en plus difficile pour le prochain président-e U S A de déclarer une guerre sous quelque prétexte que ce soit.

    Les gens aspirent à vivre tranquillement. Tous les jours des jeunes étatsuniens reviennent au pays dans un costume en sapin, ou mutilés, ou fou. Pour qui ? pour quoi ?



  • Blé 23 février 2008 08:17

    Quand un président n’a pratiquement plus de pouvoir sur ce qui est le plus déterminant dans une société, c’est à dire, l’économie, reste les rideaux de fumées. Ces rideaux de fumée se multiplient mais arriveront-ils à cacher encore longtemps la pauvreté grandissante du pays ?

    Je doute que le nom d’une marionnette (même au poste de Président) soit déterminant dans l’économie de marché qui nous est imposée comme un horizon indépassable.

    Durant des siècles, l’une des institution la plus riche de France était l’église Catholique. La scientologie n’a rien inventé, sauf que les moyens sont différents. Dans une société où la concurence est valorisée, je trouve assez drôle que les sectes et religions reconnues se battent pour leur chapelle. Elles font comme les transnationnales qui ont besoin de conflits pour vendre leurs canons, leurs technologies de surveillance et autres gadgets qui remplissent sans faire trop de bruit les bas de laines.

    Il y a une religion qui est épargnée dans cet article : celle du profit. Qui s’intéresse vraiment à la communauté internationale des banquiers et des des actionnaires ?

     



  • Blé 19 février 2008 19:04

    Je veux juste apporter une petite précision. En Alsace Moselle nous sommes sous le régime concordataire.

    Si les parents ne veulent pas que les enfants suivent le cathéchisme, il faut qu’ils fassent une démarche auprès de l’école public car les cours de cathéchisme sont inclus dans le programme scolaire. Prêtres et pasteurs sont rémunérés par l’état, le vendredi Saint et le 26 décembre sont des jours chômés et payés.

    Ceci pour dire que la laïcité n’est pas uniforme en France.

    Parcontre dans ces mêmes départements où la laïcité est mise à mal, le régime de sécurité social local nous permet d’être remboursé à 90% sur les consultations et les médicaments, kiné, dentiste ; notre salaire est payé intégralement en cas d’arrêt maladie. La caisse n’est pas déficitaire.

    Personnellement, je suis pour la séparation stricte de l’église et de l’état car si l’état n’a pas les moyens d’étendre à toute la France le régime local de sécu, je ne vois pas pourquoi l’état aurait les moyens de construire des mosqués. Au niveau de la santé, la solidarité "Républicaine" ne doit connaitre aucune confession mais que l’être humain.

     

     

     

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv